- Julien.BAdministrateur
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Quand un océan recouvrait l'hémisphère nord de Mars
Sam 07 Mar 2015, 10:47
Quand un océan recouvrait l'hémisphère nord de Mars
Dans sa jeunesse, Mars était une planète humide. Elle abritait même un océan aussi vaste que l'Arctique, selon des scientifiques de la NASA, dont les travaux ont été publiés jeudi 5 mars dans la revue Science.
Leurs conclusions montrent en effet que la planète avait tant d'eau qu'elle aurait pu être entièrement recouverte sur une profondeur de 137 mètres, affirment les chercheurs. Cet océan, qui recouvrait la moitié de l'hémisphère nord de la planète, atteignait par endroits des profondeurs de plus de 1,6 km, selon leurs recherches. Cette mer devait couvrir 19 % de la planète. En comparaison, l'Atlantique occupe 17 % de la surface de la Terre.
« Notre étude fournit une bonne estimation de l'eau qui se trouvait sur Mars en déterminant les quantités perdues dans l'espace », explique Geronimo Villanueva, un chercheur du centre Goddard des vols spatiaux de la NASA à Greenbelt, dans le Maryland, l'un des principaux auteurs. Des analyses poussées de l'atmosphère martienne leur ont permis d'établir que la planète rouge avait en effet perdu 87 % de son eau dans l'espace.
Etude de différentes formes d'eau
Cette nouvelle estimation est basée sur des observations très détaillées de formes légèrement différentes d'eau, la plus familière formée d'un atome d'oxygène et de deux atomes d'hydrogène (H2O), et l'eau semi-lourde (HDO) dans laquelle un des deux atomes d'hydrogène est remplacé par du deutérium.
Utilisant le télescope Keck 2 à infrarouge de la NASA situé à Hawaï, et un puissant télescope européen de l'European Southern Observatory au Chili, les scientifiques ont pu faire la distinction entre les signatures chimiques des deux types d'eau. C'est en comparant le ratio de l'eau semi-lourde dans l'eau normale que les chercheurs ont pu en déduire la quantité d'eau qui s'était échappée dans l'espace. Ils ont effectué leurs mesures à de nombreuses reprises pendant six ans, environ trois années martiennes.
La carte qu'ils ont produite révèle aussi des changements saisonniers et des microclimats sur Mars, même si la planète n'est aujourd'hui qu'un vaste désert. Ces scientifiques se sont surtout intéressés aux régions à proximité des pôles, où se trouvent les plus grands réservoirs d'eau de Mars, aujourd'hui sous forme de glace. « Avec Mars perdant autant d'eau, la planète a très probablement été humide plus longtemps qu'estimé jusqu'alors, suggérant qu'elle aurait pu être habitable plus longtemps », souligne Michael Mumma, un scientifique du centre Goddard, coauteur de ces travaux.
Avant cette étude, on estimait que la période chaude et humide de Mars s'était achevée il y a environ 3,7 milliards d'années. Il est aussi possible que Mars contenait dans le passé encore plus d'eau dont une partie se serait infiltrée sous la surface, relèvent ces chercheurs.
Selon eux, les nouvelles cartes des ratios d'eau qui révèlent des microclimats et des fluctuations dans les quantités d'eau contenues dans l'atmosphère pourraient être utiles dans la recherche de nappes d'eau dans le sous-sol.
Source : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/03/06/quand-un-ocean-recouvrait-l-hemisphere-nord-de-mars_4588744_1650684.html#sfYyMRLIzzqBBihR.99
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Re: Quand un océan recouvrait l'hémisphère nord de Mars
Mar 17 Mar 2015, 16:34
Je serais curieux de voir ce qu'un robot paléontologue pourrait y dénicher dans ce pôle nord de Mars en creusant ne serait-ce que deux où trois mètres de profondeur...
J'ai plus que hâte de voir ce que vont donner les prochaines explorations.
Merci pour le lien!
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Re: Quand un océan recouvrait l'hémisphère nord de Mars
Mar 17 Mar 2015, 17:41
Bonjour,
Elle n'aurait pas gardé son eau dû à son atmosphére trop fine et son apesanteur trop faible ...
http://mars.aeronomie.be/fr/composition.htm
Cdt,
Davy
Elle n'aurait pas gardé son eau dû à son atmosphére trop fine et son apesanteur trop faible ...
http://mars.aeronomie.be/fr/composition.htm
Cdt,
Davy
- MaximusEquipe du forum
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Re: Quand un océan recouvrait l'hémisphère nord de Mars
Mar 17 Mar 2015, 20:32
Désolé si je n'ai pas été explicite, je parlais de fossiles.
- Krest13Equipe du forum
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Re: Quand un océan recouvrait l'hémisphère nord de Mars
Mer 18 Mar 2015, 11:42
Bonjour,
Ne pratiquant que peu l'anglais, je n'ai pas tout compris ds le commentaire. Mais j'ai tjrs été persuadé que Mars, à un moment bien éloigné d'aujourd'hui, ressemblait à la Terre. Et il y avait certainement de la "Vie" sur cette planète. Si on "vidait" les océans de la Terre, au bout d'un certain temps, on aurait la même image d'une planète "brûlée" avec ses crevasses et "canyons". J'attends avec impatience les premiers pas de l'Homme sur Mars, en espérant que cela ne soulèvera pas autant de polémiques, que les premiers pas de l'Homme sur la Lune!!!
Cdt
Ne pratiquant que peu l'anglais, je n'ai pas tout compris ds le commentaire. Mais j'ai tjrs été persuadé que Mars, à un moment bien éloigné d'aujourd'hui, ressemblait à la Terre. Et il y avait certainement de la "Vie" sur cette planète. Si on "vidait" les océans de la Terre, au bout d'un certain temps, on aurait la même image d'une planète "brûlée" avec ses crevasses et "canyons". J'attends avec impatience les premiers pas de l'Homme sur Mars, en espérant que cela ne soulèvera pas autant de polémiques, que les premiers pas de l'Homme sur la Lune!!!
Cdt
- InvitéInvité
Re: Quand un océan recouvrait l'hémisphère nord de Mars
Sam 07 Nov 2015, 08:58
Bonjour
Krest, tu semblerais avoir bien deviné :La planète Mars serait-elle notre vieille cousine ?
En dix ans, la communauté scientifique en a appris autant sur l'histoire de la planète rouge que pendant ces cinq dernières décennies. Et, il y a 4 milliards d'années, Mars et la Terre n'étaient peut-être pas si différentes. A quelques détails près…
Il y a tout juste cinquante ans, la sonde américaine Mariner 4 dévoilait les premiers secrets de notre voisine de système solaire. Depuis, Mars continue d'intriguer les scientifiques et, petit à petit, les données collectées par les différentes missions placent les pièces du puzzle.
Jeudi 5 novembre, la mission américaine Maven a révélé de nouvelles pistes pour comprendre comment l'atmosphère s'est échappée de la planète rouge. Francis Rocard, responsable des programmes martiens au Centre national d'études spatiales (Cnes), nous éclaire sur les découvertes des dix dernières années.
De l'eau en quantité… il y a 4 milliards d'années
Comme le dit Francis Rocard, "dans l'imaginaire, Mars a toujours été à part dans le système solaire". Cette fascination vient peut-être du fait que beaucoup de choses nos rapprochent de la planète rouge, du moins dans sa jeunesse. Si Mars n'est pas le foyer de petits hommes verts, comme on le croyait au début du siècle, les scientifiques ont une quasi-certitude : elle était bien une planète bleue, il y a de cela 4 milliards d'années.
Bien qu'impressionnante, la découverte d'eau liquide à la surface de Mars, annoncée en septembre, n'est pas la plus importante de ces dernières années. En 2005, à bord de la mission européenne Mars Express, l'instrument Omega, une petite caméra infrarouge développée en France, a découvert la présence d'argile à certains points très localisés qui constitueraient environ 3% de la surface de l'astre.
Lors de sa mission, le rover Curiosity a photographié ce qui semble être des morceaux d'argile. (NASA / CURIOSITY)
Ces traces de boue seraient "la découverte spatiale la plus importante de cette décennie, nous explique le scientifique. L'existence de ces argiles est une preuve forte que oui, Mars était une planète chaude et humide il y a environ 4 milliards d'années."
Ainsi, les roches, barbotant dans de l'eau liquide, ont produit cette argile, comme sur Terre. Depuis, toutes les missions sur Mars visent des sols argileux dans l'espoir d'en apprendre plus sur sa formation.
C'est d'ailleurs l'objectif de Curiosity, posé à l'intérieur d'un énorme cratère. Le rover explorateur a confirmé l'hypothèse que la crevasse était auparavant un immense lac rempli d'eau. "Il y a eu beaucoup d'eau sur Mars, il n'y a aucun doute là-dessus", poursuit Francis Rocard.
Mais ce lac a-t-il existé suffisamment longtemps, au moins 100 millions d'années, pour abriter la vie ? L'atmosphère de Mars, aujourd'hui beaucoup plus fine que la nôtre, était-elle alors assez dense pour protéger la vie et lui permettre de s'installer de façon durable ?
Une atmosphère balayée au gré des vents solaires
L'univers est un milieu hostile pour les pauvres bactéries. Et, il y a 4 milliards d'années, époque supposée d'une "Mars bleue", le système solaire était constamment bombardé par des astéroïdes qui chahutaient nos astres. "On appelle ça 'le grand bombardement'", explique Francis Rocard. Selon l'astrophysicien, "Mars a vécu de nombreux phénomènes transitoires".
Sur Terre aussi, la vie serait apparue plusieurs fois avant de s'installer durablement, selon le scientifique : "Après tout, peut-être que le même phénomène a pu avoir lieu sur la planète rouge."
L'autre problème, c'est que les chercheurs peinent à élaborer un scénario où l'atmosphère soit suffisamment épaisse pour abriter la vie de façon durable, comme c'est le cas sur la Terre. "On a du mal à décrire un modèle où la pression est stable pendant une longue durée." Mais les récentes découvertes de Maven sont peut-être un élément de réponse. "On pense que Mars a perdu son atmosphère au rythme de vents solaires extrêmement violents. Celle-ci s'échappe alors dans l'espace et ne joue plus son rôle protecteur."
Un cœur trop froid pour retenir un champ magnétique
Sur Terre, nous sommes protégés par notre champ magnétique, qui garde notre atmosphère bien accrochée. Alors, pourquoi pas sur Mars ? "Au début des années 2000, on a trouvé des preuves que Mars avait un champ magnétique il y a 3,5 milliards d'années", raconte Francis Rocard.
Mais la grande différence entre Mars et la Terre, c'est leur taille. "Il y a une règle d'or : plus un corps céleste est petit, plus il va se refroidir vite." Or, la planète rouge est dix fois plus petite que la Terre et serait maintenant géologiquement presque morte. Il y a eu un champ magnétique sur Mars jusqu'au moment des bombardements. Sans un cœur aussi actif que celui de notre planète, il est donc impossible pour Mars de conserver un champ magnétique.
Et maintenant, on creuse
De nouvelles réponses se trouveraient peut-être cachées sous la surface. En septembre 2016, la mission InSight, organisée par la Nasa, viendra à son tour fouler le sol martien. A son bord, un sismomètre français, instrument phare de l'expédition, aura pour objectif de mesurer l'activité souterraine et ainsi découvrir la structure interne de la planète. Un nouveau pas en avant, qui devrait "nous permettre de remonter à la formation de la planète, mais surtout de comprendre son évolution", espère l'astrophysicien.
Détail des appareils qui analyseront la croûte martienne. (INSIGHT / NASA)
Il sera cependant difficile d'analyser les différentes couches de la croûte martienne sans une présence humaine sur le terrain. Francis Rocard attend donc avec impatience la première mission d'astronautes vers Mars, espérée à l'horizon 2050 : "Tant qu'à envoyer des hommes sur Mars, il serait intéressant de les faire forer à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Les robots ne sont pas assez stables ou puissants pour ce type d'opération."
Au vu d'autant de points communs entre les deux astres, la Terre pourrait-elle devenir une boule glacée, comme Mars ? Amusé de la comparaison, Francis Rocard juge ce scénario hautement improbable : "A très long terme, peut-être. Mais pour l'instant, le réchauffement climatique nous pousse vers un avenir plutôt proche de celui de Vénus", une planète balayée par des vents sulfuriques et où la température avoisine les 460°C. Pas de panique cependant : pour le scientifique, cette projection relève plus de "la science-fiction cataclysmique" que d'une réelle possibilité.
Estelle Walton
Mis à jour le 07/11/2015 | 07:04 , publié le 07/11/2015 | 07:04
SOURCE :
-[connexe]]http://www.francetvinfo.fr/sciences/mars-curiosity/la-planete-mars-serait-elle-notre-vieille-cousine_1162437.html#xtor=AL-79-%5Barticle%5D-%5Bconnexe%5D
Bonne découverte
Krest, tu semblerais avoir bien deviné :La planète Mars serait-elle notre vieille cousine ?
En dix ans, la communauté scientifique en a appris autant sur l'histoire de la planète rouge que pendant ces cinq dernières décennies. Et, il y a 4 milliards d'années, Mars et la Terre n'étaient peut-être pas si différentes. A quelques détails près…
Il y a tout juste cinquante ans, la sonde américaine Mariner 4 dévoilait les premiers secrets de notre voisine de système solaire. Depuis, Mars continue d'intriguer les scientifiques et, petit à petit, les données collectées par les différentes missions placent les pièces du puzzle.
Jeudi 5 novembre, la mission américaine Maven a révélé de nouvelles pistes pour comprendre comment l'atmosphère s'est échappée de la planète rouge. Francis Rocard, responsable des programmes martiens au Centre national d'études spatiales (Cnes), nous éclaire sur les découvertes des dix dernières années.
De l'eau en quantité… il y a 4 milliards d'années
Comme le dit Francis Rocard, "dans l'imaginaire, Mars a toujours été à part dans le système solaire". Cette fascination vient peut-être du fait que beaucoup de choses nos rapprochent de la planète rouge, du moins dans sa jeunesse. Si Mars n'est pas le foyer de petits hommes verts, comme on le croyait au début du siècle, les scientifiques ont une quasi-certitude : elle était bien une planète bleue, il y a de cela 4 milliards d'années.
Bien qu'impressionnante, la découverte d'eau liquide à la surface de Mars, annoncée en septembre, n'est pas la plus importante de ces dernières années. En 2005, à bord de la mission européenne Mars Express, l'instrument Omega, une petite caméra infrarouge développée en France, a découvert la présence d'argile à certains points très localisés qui constitueraient environ 3% de la surface de l'astre.
Lors de sa mission, le rover Curiosity a photographié ce qui semble être des morceaux d'argile. (NASA / CURIOSITY)
Ces traces de boue seraient "la découverte spatiale la plus importante de cette décennie, nous explique le scientifique. L'existence de ces argiles est une preuve forte que oui, Mars était une planète chaude et humide il y a environ 4 milliards d'années."
Ainsi, les roches, barbotant dans de l'eau liquide, ont produit cette argile, comme sur Terre. Depuis, toutes les missions sur Mars visent des sols argileux dans l'espoir d'en apprendre plus sur sa formation.
C'est d'ailleurs l'objectif de Curiosity, posé à l'intérieur d'un énorme cratère. Le rover explorateur a confirmé l'hypothèse que la crevasse était auparavant un immense lac rempli d'eau. "Il y a eu beaucoup d'eau sur Mars, il n'y a aucun doute là-dessus", poursuit Francis Rocard.
Mais ce lac a-t-il existé suffisamment longtemps, au moins 100 millions d'années, pour abriter la vie ? L'atmosphère de Mars, aujourd'hui beaucoup plus fine que la nôtre, était-elle alors assez dense pour protéger la vie et lui permettre de s'installer de façon durable ?
Une atmosphère balayée au gré des vents solaires
L'univers est un milieu hostile pour les pauvres bactéries. Et, il y a 4 milliards d'années, époque supposée d'une "Mars bleue", le système solaire était constamment bombardé par des astéroïdes qui chahutaient nos astres. "On appelle ça 'le grand bombardement'", explique Francis Rocard. Selon l'astrophysicien, "Mars a vécu de nombreux phénomènes transitoires".
Sur Terre aussi, la vie serait apparue plusieurs fois avant de s'installer durablement, selon le scientifique : "Après tout, peut-être que le même phénomène a pu avoir lieu sur la planète rouge."
L'autre problème, c'est que les chercheurs peinent à élaborer un scénario où l'atmosphère soit suffisamment épaisse pour abriter la vie de façon durable, comme c'est le cas sur la Terre. "On a du mal à décrire un modèle où la pression est stable pendant une longue durée." Mais les récentes découvertes de Maven sont peut-être un élément de réponse. "On pense que Mars a perdu son atmosphère au rythme de vents solaires extrêmement violents. Celle-ci s'échappe alors dans l'espace et ne joue plus son rôle protecteur."
Un cœur trop froid pour retenir un champ magnétique
Sur Terre, nous sommes protégés par notre champ magnétique, qui garde notre atmosphère bien accrochée. Alors, pourquoi pas sur Mars ? "Au début des années 2000, on a trouvé des preuves que Mars avait un champ magnétique il y a 3,5 milliards d'années", raconte Francis Rocard.
Mais la grande différence entre Mars et la Terre, c'est leur taille. "Il y a une règle d'or : plus un corps céleste est petit, plus il va se refroidir vite." Or, la planète rouge est dix fois plus petite que la Terre et serait maintenant géologiquement presque morte. Il y a eu un champ magnétique sur Mars jusqu'au moment des bombardements. Sans un cœur aussi actif que celui de notre planète, il est donc impossible pour Mars de conserver un champ magnétique.
Et maintenant, on creuse
De nouvelles réponses se trouveraient peut-être cachées sous la surface. En septembre 2016, la mission InSight, organisée par la Nasa, viendra à son tour fouler le sol martien. A son bord, un sismomètre français, instrument phare de l'expédition, aura pour objectif de mesurer l'activité souterraine et ainsi découvrir la structure interne de la planète. Un nouveau pas en avant, qui devrait "nous permettre de remonter à la formation de la planète, mais surtout de comprendre son évolution", espère l'astrophysicien.
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Il sera cependant difficile d'analyser les différentes couches de la croûte martienne sans une présence humaine sur le terrain. Francis Rocard attend donc avec impatience la première mission d'astronautes vers Mars, espérée à l'horizon 2050 : "Tant qu'à envoyer des hommes sur Mars, il serait intéressant de les faire forer à plusieurs centaines de mètres de profondeur. Les robots ne sont pas assez stables ou puissants pour ce type d'opération."
Au vu d'autant de points communs entre les deux astres, la Terre pourrait-elle devenir une boule glacée, comme Mars ? Amusé de la comparaison, Francis Rocard juge ce scénario hautement improbable : "A très long terme, peut-être. Mais pour l'instant, le réchauffement climatique nous pousse vers un avenir plutôt proche de celui de Vénus", une planète balayée par des vents sulfuriques et où la température avoisine les 460°C. Pas de panique cependant : pour le scientifique, cette projection relève plus de "la science-fiction cataclysmique" que d'une réelle possibilité.
Estelle Walton
Mis à jour le 07/11/2015 | 07:04 , publié le 07/11/2015 | 07:04
SOURCE :
-[connexe]]http://www.francetvinfo.fr/sciences/mars-curiosity/la-planete-mars-serait-elle-notre-vieille-cousine_1162437.html#xtor=AL-79-%5Barticle%5D-%5Bconnexe%5D
Bonne découverte
- jack73Equipe du forum
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Re: Quand un océan recouvrait l'hémisphère nord de Mars
Ven 03 Juin 2016, 08:58
DES TSUNAMIS GEANTS SUR MARS?
Simplement pour complément d'info sur cet immense océan, ce mini sujet évoquant de gigantesques tsunamis qui auraient participé à remodeler le paysage martien, il y a... 3.4 milliards d'années.
On imagine à quel point cela devait être impressionnant!
Le lien :
http://www.journaldelascience.fr/espace/articles/tsunamis-geants-mars-il-y-34-milliards-dannees-4912
Simplement pour complément d'info sur cet immense océan, ce mini sujet évoquant de gigantesques tsunamis qui auraient participé à remodeler le paysage martien, il y a... 3.4 milliards d'années.
On imagine à quel point cela devait être impressionnant!
Le lien :
http://www.journaldelascience.fr/espace/articles/tsunamis-geants-mars-il-y-34-milliards-dannees-4912
- InvitéInvité
Re: Quand un océan recouvrait l'hémisphère nord de Mars
Ven 03 Juin 2016, 16:01
Merci Jack
Je me permet de mettre une partie de l'article qui se trouve au bout du lien que tu nous as donné :
"Deux gigantesques tsunamis, générant des vagues de 50 à 100 mètres de haut, ont-ils balayé la surface de la planète Mars il y a quelques 3.4 milliards d'années ? C'est en tout cas ce que suggère une nouvelle étude, publiée le 19 mai 2016 dans la revue Scientific Reports, par une équipe de scientifiques dirigée par le planétologue américain Alexis Rodriguez (Planetary Science Institute à Tucson, Etats-Unis).
Pour comprendre, il faut d'abord rappeler qu'à l'heure actuelle, de nombreux planétologues estiment qu'une bonne partie de l'actuel hémisphère nord de Mars était recouverte d'un gigantesque océan.
Or les auteurs de cette nouvelle étude affirment avoir repéré deux gigantesques impacts de météorites, de quelques 30 kilomètres de large. Deux impacts survenus il y a 3.4 millards d'années, à quelques trois millions d'années d'intervalle environ.
La chute de ces deux météorites aurait provoqué deux gigantesques tsunamis, déclenchant le déferlement d'immenses vagues de 50 à 120 mètres sur les rivages côtiers de l'époque. Deux évènements colossaux qui seraient à l'origine d'un profond remodelage de la topographie martienne, ce que de précédentes études de la surface martienne avaient déjà constaté.
D'après Alexis Rodriguez et ses collègues, une couche de glace aurait recouvert l'océan dans l'intervalle des deux tsunamis. Une couche de glace que le deuxième raz-de-marée aurait alors fait voler en éclats.
L'étude américaine a également mis au jour des traces de ruissellements qui seraient caractéristiques d'un reflux après le passage d'un raz de marée. Selon ces travaux, les formes des structures étudiées sur Mars correspondent à ce qui a été observé sur Terre après les tsunamis survenus en Indonésie en 2004 et au Japon en 2011 (à des échelles bien évidemment beaucoup plus importantes).
http://www.journaldelascience.fr/espace/articles/tsunamis-geants-mars-il-y-34-milliards-dannees-4912
Bien cordialement
Je me permet de mettre une partie de l'article qui se trouve au bout du lien que tu nous as donné :
"Deux gigantesques tsunamis, générant des vagues de 50 à 100 mètres de haut, ont-ils balayé la surface de la planète Mars il y a quelques 3.4 milliards d'années ? C'est en tout cas ce que suggère une nouvelle étude, publiée le 19 mai 2016 dans la revue Scientific Reports, par une équipe de scientifiques dirigée par le planétologue américain Alexis Rodriguez (Planetary Science Institute à Tucson, Etats-Unis).
Pour comprendre, il faut d'abord rappeler qu'à l'heure actuelle, de nombreux planétologues estiment qu'une bonne partie de l'actuel hémisphère nord de Mars était recouverte d'un gigantesque océan.
Or les auteurs de cette nouvelle étude affirment avoir repéré deux gigantesques impacts de météorites, de quelques 30 kilomètres de large. Deux impacts survenus il y a 3.4 millards d'années, à quelques trois millions d'années d'intervalle environ.
La chute de ces deux météorites aurait provoqué deux gigantesques tsunamis, déclenchant le déferlement d'immenses vagues de 50 à 120 mètres sur les rivages côtiers de l'époque. Deux évènements colossaux qui seraient à l'origine d'un profond remodelage de la topographie martienne, ce que de précédentes études de la surface martienne avaient déjà constaté.
D'après Alexis Rodriguez et ses collègues, une couche de glace aurait recouvert l'océan dans l'intervalle des deux tsunamis. Une couche de glace que le deuxième raz-de-marée aurait alors fait voler en éclats.
L'étude américaine a également mis au jour des traces de ruissellements qui seraient caractéristiques d'un reflux après le passage d'un raz de marée. Selon ces travaux, les formes des structures étudiées sur Mars correspondent à ce qui a été observé sur Terre après les tsunamis survenus en Indonésie en 2004 et au Japon en 2011 (à des échelles bien évidemment beaucoup plus importantes).
http://www.journaldelascience.fr/espace/articles/tsunamis-geants-mars-il-y-34-milliards-dannees-4912
Bien cordialement
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