Page 1 sur 19 • 1, 2, 3 ... 10 ... 19
- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21503
cnes Geipan
Lun 25 Juin 2007, 16:25
Le cnes Geipan
Le groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés
Depuis la nuit des temps, les hommes regardent avec intérêt, voire avec effroi, les phénomènes de tous types observables dans le ciel. Et depuis la nuit des temps, les manifestations du ciel font l'objet des interprétations les plus diverses, basées sur la croyance en des entités supérieures ou des puissances divines.
Ainsi par exemple, dans la mythologie grecque, les phénomènes naturels tels que le vent, l'orage, la foudre étaient provoqués par les dieux qui manifestaient leur approbation ou leur colère vis-à-vis des agissements du commun des mortels.
Grâce à ses recherches et à ses découvertes, l'homme a pu démystifier bon nombre de ces phénomènes et approfondir la connaissance de son environnement. Mais l’apparition, au XXème siècle, de nouvelles techniques, de nouveaux moyens d'exploration, et par conséquent, de nouveaux engins circulant dans l’espace, a suscité de nouvelles interrogations.
Répondre aux interrogations et aux attentes de la population face aux phénomènes aérospatiaux non identifiés (Pan), est ainsi l'une des missions confiée au Geipan.
Le groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés
Depuis la nuit des temps, les hommes regardent avec intérêt, voire avec effroi, les phénomènes de tous types observables dans le ciel. Et depuis la nuit des temps, les manifestations du ciel font l'objet des interprétations les plus diverses, basées sur la croyance en des entités supérieures ou des puissances divines.
Ainsi par exemple, dans la mythologie grecque, les phénomènes naturels tels que le vent, l'orage, la foudre étaient provoqués par les dieux qui manifestaient leur approbation ou leur colère vis-à-vis des agissements du commun des mortels.
Grâce à ses recherches et à ses découvertes, l'homme a pu démystifier bon nombre de ces phénomènes et approfondir la connaissance de son environnement. Mais l’apparition, au XXème siècle, de nouvelles techniques, de nouveaux moyens d'exploration, et par conséquent, de nouveaux engins circulant dans l’espace, a suscité de nouvelles interrogations.
Répondre aux interrogations et aux attentes de la population face aux phénomènes aérospatiaux non identifiés (Pan), est ainsi l'une des missions confiée au Geipan.
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici
- CosmosEquipe du forum
Age : 81
Nombre de messages : 1717
Inscription : 04/04/2007
Localisation : Sud/Ouest
Emploi : Techno aero/Science
Passions : Histoire Antique/ufologie de base
Règlement : Règlement
Points de Participation : 8391
Re: Articles sur le Geipan/Sepra
Jeu 05 Juil 2007, 10:24
:flower:
Hélas,encore faut-il oser se pencher sur ces études
afin d'essayer de comprendre cette fameuse magie "divine"
qui bloque l'esprit des plus primitifs.
Notre civilisation n'évoluera qu'a partir du moment
où elle cherchera à découvrir ses origines...!!
Cordialement.
A+
Hélas,encore faut-il oser se pencher sur ces études
afin d'essayer de comprendre cette fameuse magie "divine"
qui bloque l'esprit des plus primitifs.
Notre civilisation n'évoluera qu'a partir du moment
où elle cherchera à découvrir ses origines...!!
Cordialement.
A+
- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21503
Articles sur le Geipan/Sepra
Sam 07 Juil 2007, 13:51
La France
CNES-SEPRA
L'agence française de l'espace, centrent dÕEtudes national Spatiales (CNES), avait étudié UAP depuis 1977. Le groupe de recherche du fonctionnaire UAP de CNES est SEPRA, service d'expertise sur des phénomènes aérospatiaux rares. SEPRA est rassemblant et analysant des sightings d'UAP avec une attention spécifique aux observations et aux incidents de pilot/ATC.
Pour rassembler des données, SEPRA a établi rapporter les protocoles à travers beaucoup d'administrations comprenant les lignes aériennes, C.R.N.A. (ARTCC), A.F. Headquarters français, sièges sociaux de gendarmerie et la police nationale. En plus, SEPRA a développé et a distribué une forme de rapport aux équipements d'ATC pour l'usage quand un pilote invité à rapporter apercevoir ou un incident impliquant UAP. Une copie de ce formulaire dûment complété est automatiquement envoyée à SEPRA. Les pilotes peuvent également rapporter directement à la gendarmerie d'air ou directement à SEPRA.
(Rapport du SEPRA inclus dans un précédent post !)
Pendant plus de trois années SEPRA avait entrepris une étude des sightings de radar/visual appelés Project VISRAD. SEPRA a déjà établi qu'il y a un rapport significatif entre UAP et sûreté d'aviation. Actuellement, Jean-Jacques Velasco, directeur de SEPRA présente régulièrement une conférence sur UAP à l'école nationale d'aviation civile (pour des contrôleurs d'air) en Bordeaux.
SEPRA apprécie l'appui de l'agence française de l'espace et le gouvernement de la France, comme l'attention de plusieurs agences françaises concernées par la sûreté d'aviation comprenant : DGAC(FAA), Armée de l'Air française, Meteo France et la gendarmerie d'air.
Le Chili
CEFAA
Le Comité pour des études des phénomènes aériens anormaux (CEFAA) a été créé en OCT. 03, 1997 par un ordre du Général directeur de l'aéronautique civile à ce moment-là, le Général Gonzalo Miranda, par suite des divers sightings qui ont eu lieu dans le nord du pays en dernier jour de mars et de deux premiers jours d'avril 1997. Les nouvelles faites sa manière à la pression et au DGAC ont fait une reconnaissance publique confirmant ces sightings. Cette reconnaissance a eu un grand impact dans les médias puisque c'était la première fois le DGAC a accepté l'existence des objets non identifiés volant au-dessus du territoire national.
CEFAA fait rapport au directeur de l'école technique aéronautique (ETA), qui dépend de la direction générale d'aéronautique civil (DGAC), qui dépend alternativement du commandant dans le chef de l'Armée de l'Air, bien que le DGAC soit autonome. En résumé, le DGAC est un organisme gouvernemental (semblable à FAA AUX Etats-Unis), de même que le CEFAA.
Les membres de CEFAA sont : Président et directeur de l'école technique aéronautique (ETA), l'ancien Général Ricardo Bermoedez Sanhueza ; Secrétaire de direction et ancien aiguilleur du ciel Gustavo Rodr'guez Navarro et plusieurs conseillers internes et externes comprenant un psychiatre, un ingénieur électrique, un sociologue, un geophysicist, un analyste fonctionnel et d'autres collaborateurs.
La mission du Comité est de compiler, analyser et étudier chaque rapport d'UAP des pilotes d'avion de ligne, pilotes militaires, aussi bien que des aiguilleurs du ciel, pour déterminer si ce phénomène pourrait constituer un risque à la sécurité des opérations d'air dans le pays. Le souci principal de CEFAA est sûreté d'aviation et nous croyons que la coopération des organismes aéronautiques internationaux, pilote des associations et les bases privées qui ont bien documenté des rapports est nécessaire, de sorte que nous puissions essayer de caractériser les effets, de trouver les modèles comportementaux communs et de faire des recommandations appropriées aux équipages d'air de les aider à améliorer la sûreté d'aviation.
CEFAA a expédié cinq (5) rapports officiels récents à partir du dossier de cas de CEFAA aussi bien que huit ( davantage à partir des dossiers personnels du secrétaire de direction de CEFAA, Gustavo Rodrigues Navarro. Quand NARCAP a cherché la permission de signaler ces caisses sur notre site Web, M. Navarro répondu, respect de ÒWith à votre demande il n'y a aucun problème avec la signalisation sur le site Web de NARCAP que le CEFAA enferme et d'autres à partir de mon dossier personnel. La chose importante est que les organismes autour du monde qui ont la responsabilité de la sûreté d'air, apprennent ce qui est dessus assorti à UAP et obtiennent l'information des sources fiables et croyables. Je pense que qui est nos premiers mission.Ó autres dit-il la sûreté de ÒAir est une question très sensible et NARCAP doit être écouté. Je crois que ce (l'approche de NARCAP et de CEFAA) est la seule manière appropriée d'effectuer une recherche du monde UAP reliée avec des opérations d'air ".
Dossier de Cas du CEFAA
C'est une question relativement simple pour passer en revue ces rapports officiels et pour identifier des fils de vulgarisation avec des dossiers de cas du R-U, et à partir des dossiers de NARCAP AIRCAT, quatre-vingts ans des sightings pilotes, du rapport technique 4 Weinstein de NARCAP, de 2001 ou de l'annexe de la sûreté d'aviation dans le Ð de l'Amérique un facteur précédemment négligé Haines, 2000 (rapport technique un de NARCAP). Ces similitudes incluent des lumières et des objets observés par les témoins multiples (certains qui n'étaient pas évidents sur le radar), les effets passagers sur des systèmes de l'avionique, près entre le ciel et la terre des collisions avec les lumières et les objets non identifiés, aussi bien que des observations de radar/visual des lumières et des objets peu communs. Les journalistes sont les pilotes militaires, commerciaux et privés, les aiguilleurs du ciel, les opérateurs de radar et les équipages moulus.
NARCAP et CEFAA fonctionnent maintenant en collaboration dans un souci mutuel pour la sûreté d'aviation aux Etats-Unis d'Amérique et au Chili.
Le Pérou
OIFAA
Tôt dans 2002 l'Armée de l'Air péruvienne a annoncé l'établissement du bureau pour la recherche sur les phénomènes aériens anormaux (OIFAA). Le bref article dans le EL Comercio a suggéré que ce groupe adresse les observations et les incidents qui peuvent compromettre la sûreté d'aviation. Nous attendons un rapport officiel de cette organisation.
Le Royaume-Uni
L'autorité d'aviation civile du Royaume-Uni
Bien que NARCAP soit une organisation nationale concentrée sur des cas américains, de temps en temps une situation se développe sur la scène internationale qui est d'importance.
Depuis 1995, l'autorité britannique d'aviation civile, CAA, avait libéré des dossiers de cas des observations reliées par aviation et des incidents impliquant UFOs/UAP. Le CAA soigneusement et tranquillement rassemblant et avait analysé des données concernant des proche-collisions entre l'avion et l'UFOs/UAP depuis au moins le 1970Õs en retard. Les journalistes sont des pilotes, des aiguilleurs du ciel, des opérateurs de radar, des équipages moulus, des pilotes militaires et des fonctionnaires de gouvernement. La responsabilité officielle de ces caisses se trouve avec le CAA et le gouvernement du R-U.
Dans un article dans la pression quotidienne occidentale BRITANNIQUE, le maçon de Chris de porte-parole de CAA dit, "nos rapports sont des pilotes et des aiguilleurs du ciel fortement qualifiés. Nous n'avons aucun argument avec ce qu'ils disent qu'ils ont vu, même si ce qu'elles ont vu ne peut pas être expliqué. Nous admettons que dans certains cas l'avion qui étaient presque dans la collision avec l'avion n'ont été jamais tracés. Nous gardons un esprit ouvert au sujet d'UFOs. Quelques choses juste ne peuvent pas être expliquées, mais elles ont été rapportées par les professionnels supérieurs et nous tenons compte de cela."
Un article est paru dans le BBC concernant un manque proche avec un UFO qui a eu comme conséquence une recherche de CAA et un rapport officiel d'Airprox. En outre inclus dans l'article sont des statistiques et le commentaire proches intéressants de manque. http://news.bbc.co.uk/hi/english/uk/newsid_448000/448267.stm ://http://news.bbc.co.uk/hi/english/uk...000/448267.stm
Bien que l'attention suscitée ces par caisses dans le numéro de July/Aug 2000 du magazine de UFO du R-U elles n'aient pas été distribuées largement dans la communauté d'aviation. Nous ne pouvions pas localiser ces rapports n'importe où sur l'Internet ; donc NARCAP a pris des mesures pour signaler ces caisses sur cet emplacement. Nous avons fait aussi fidèle une reproduction de chacun comme possible, en utilisant toutes les épellation et expressions pendant qu'elles apparaissent dans les rapports. Dès qu'une organisation de sûreté d'aviation au R-U exprimera un intérêt en signalant ces caisses, NARCAP leur remettra la matière plus de.
Dossiers de cas d'IKCAA - 1978 - 1984
Il est clair que ces caisses représentent une variété d'incidents et d'observations. Certaines de ces caisses semblent être des phénomènes normaux. Dans quelques cas, la source et la nature des phénomènes est peu claire. Intéressent en particulier les observations visuelles des lumières et des objets avec lesquels n'est pas apparu sur le radar, grandes cibles non identifiées de radar et sans observations visuelles, et deux entre le ciel et la terre collisions avec les objets non identifiés à FL180 (18,000ft) et en haut. Ces le R-U CAA classe la part beaucoup de commonalties avec des dossiers de NARCAP des observations reliées par aviation et des incidents impliquant UAP. Il est certain que le CAA soit préoccupé par les effets que ces incidents peuvent avoir sur la sûreté d'aviation.
NARCAP encourage des autorités d'aviation dans le monde entier à passer en revue leurs dossiers d'incident pour des cas d'UFO/UAP et à les libérer publiquement. Le défi avant que nous doive mettre cette information dans la documentation qui peut mieux être employée par la communauté d'aviation d'une façon proactive.
Ministère de la défense du Royaume-Uni
En novembre de 200s le ministère de la défense a annoncé qu'il libérerait des dossiers de cas contenant des rapports et des investigations sur des phénomènes aériens non identifiés. On le prévoit que certaines de ces caisses incluront des observations reliées par aviation et des incidents impliquant UAP. Pendant que ces caisses sont libérées temps fini, le dossier disponible sur le site Web de mod est prévu pour se développer.
conduite de www.mod.uk une recherche par mot-clé sous la liberté de lien de l'information en utilisant le mot-clé ÒUFOÓ
LES USA
Agence de sécurité nationale des Etats-Unis
L'agence de sécurité nationale a offert une page sur leur site Web adressant des documents libérés sous la liberté d'acte de l'information. D'intérêt particulier est une sûreté d'aviation l'incident relié qui s'est produit dans Tehran, Iran en septembre. de 1976 a décrit dans le point 17 et le commentaire par un analyste pour l'agence d'intelligence de la défense.
http://www.nsa.gov/docs/efoia/released/ufo.html
LA NORVÈGE
Un phénomène aérien non identifié s'était manifesté près de Hessdalen, Norvège. Le site Web www.Hessdalen.org décrit les phénomènes et les efforts de recherches conduits à l'emplacement au cours des 20 dernières années. En outre incluses sur cet emplacement étendu sont des archives de photo et les photos récentes des phénomènes, acquises par les appareils-photo automatisés pendant que l'UAP se manifeste, qui est rapidement mis à jour à l'emplacement. Dr. Erling Strand a conduit cette recherche depuis qu'il a écrit le premier rapport technique sur les phénomènes en 1984. Dr. Strand est également un conseiller international pour NARCAP.
En août 2001 EMBLA, une nouvelle collaboration commune entre les physiciens italiens et les ingénieurs norvégiens a été avec succès portée dans l'effet avec une nouvelle mission vers la Norvège, afin d'étudier plus plus loin un phénomène lumineux qui se produit dans la vallée de Hessdalen.
La recherche-activité italienne de cette année a été concentrée sur l'acquisition des données optiques venant de la photographie conventionnelle, de la formation image visuelle et de la vidéo-spectroscopie. Beaucoup de photographies, videos et quelques spectres ont été obtenus du phénomène. Les résultats venant de l'analyse suivante montrent cela : 1) le phénomène lumineux est un plasma thermique ; 2) les lumière-boules ne sont pas les objets simples mais sont constituées de beaucoup de petits composants qui vibrent en passant autour d'un barycenter commun ; 3) les lumière-boules peuvent éjecter de plus petites lumière-boules ; 4) les lumière-boules se déforment toute l'heure ; 5) l'augmentation de luminosité des boules légères est due à l'augmentation du secteur de rayonnement. Cette mission pouvait visualiser finalement la vraies structure et nature du lumière-phénomène et de son temps-comportement. La cause, et le mécanisme physique avec lequel le rayonnement est émis est actuellement inconnu, et sera étudiée dans d'autres missions. La recherche conduite par l'équipe d'EMBLA est signalée à cet emplacement de www.itacomm.net contient plusieurs études récentes et excellentes adressant la situation chez Hessdalen.
CNES-SEPRA
L'agence française de l'espace, centrent dÕEtudes national Spatiales (CNES), avait étudié UAP depuis 1977. Le groupe de recherche du fonctionnaire UAP de CNES est SEPRA, service d'expertise sur des phénomènes aérospatiaux rares. SEPRA est rassemblant et analysant des sightings d'UAP avec une attention spécifique aux observations et aux incidents de pilot/ATC.
Pour rassembler des données, SEPRA a établi rapporter les protocoles à travers beaucoup d'administrations comprenant les lignes aériennes, C.R.N.A. (ARTCC), A.F. Headquarters français, sièges sociaux de gendarmerie et la police nationale. En plus, SEPRA a développé et a distribué une forme de rapport aux équipements d'ATC pour l'usage quand un pilote invité à rapporter apercevoir ou un incident impliquant UAP. Une copie de ce formulaire dûment complété est automatiquement envoyée à SEPRA. Les pilotes peuvent également rapporter directement à la gendarmerie d'air ou directement à SEPRA.
(Rapport du SEPRA inclus dans un précédent post !)
Pendant plus de trois années SEPRA avait entrepris une étude des sightings de radar/visual appelés Project VISRAD. SEPRA a déjà établi qu'il y a un rapport significatif entre UAP et sûreté d'aviation. Actuellement, Jean-Jacques Velasco, directeur de SEPRA présente régulièrement une conférence sur UAP à l'école nationale d'aviation civile (pour des contrôleurs d'air) en Bordeaux.
SEPRA apprécie l'appui de l'agence française de l'espace et le gouvernement de la France, comme l'attention de plusieurs agences françaises concernées par la sûreté d'aviation comprenant : DGAC(FAA), Armée de l'Air française, Meteo France et la gendarmerie d'air.
Le Chili
CEFAA
Le Comité pour des études des phénomènes aériens anormaux (CEFAA) a été créé en OCT. 03, 1997 par un ordre du Général directeur de l'aéronautique civile à ce moment-là, le Général Gonzalo Miranda, par suite des divers sightings qui ont eu lieu dans le nord du pays en dernier jour de mars et de deux premiers jours d'avril 1997. Les nouvelles faites sa manière à la pression et au DGAC ont fait une reconnaissance publique confirmant ces sightings. Cette reconnaissance a eu un grand impact dans les médias puisque c'était la première fois le DGAC a accepté l'existence des objets non identifiés volant au-dessus du territoire national.
CEFAA fait rapport au directeur de l'école technique aéronautique (ETA), qui dépend de la direction générale d'aéronautique civil (DGAC), qui dépend alternativement du commandant dans le chef de l'Armée de l'Air, bien que le DGAC soit autonome. En résumé, le DGAC est un organisme gouvernemental (semblable à FAA AUX Etats-Unis), de même que le CEFAA.
Les membres de CEFAA sont : Président et directeur de l'école technique aéronautique (ETA), l'ancien Général Ricardo Bermoedez Sanhueza ; Secrétaire de direction et ancien aiguilleur du ciel Gustavo Rodr'guez Navarro et plusieurs conseillers internes et externes comprenant un psychiatre, un ingénieur électrique, un sociologue, un geophysicist, un analyste fonctionnel et d'autres collaborateurs.
La mission du Comité est de compiler, analyser et étudier chaque rapport d'UAP des pilotes d'avion de ligne, pilotes militaires, aussi bien que des aiguilleurs du ciel, pour déterminer si ce phénomène pourrait constituer un risque à la sécurité des opérations d'air dans le pays. Le souci principal de CEFAA est sûreté d'aviation et nous croyons que la coopération des organismes aéronautiques internationaux, pilote des associations et les bases privées qui ont bien documenté des rapports est nécessaire, de sorte que nous puissions essayer de caractériser les effets, de trouver les modèles comportementaux communs et de faire des recommandations appropriées aux équipages d'air de les aider à améliorer la sûreté d'aviation.
CEFAA a expédié cinq (5) rapports officiels récents à partir du dossier de cas de CEFAA aussi bien que huit ( davantage à partir des dossiers personnels du secrétaire de direction de CEFAA, Gustavo Rodrigues Navarro. Quand NARCAP a cherché la permission de signaler ces caisses sur notre site Web, M. Navarro répondu, respect de ÒWith à votre demande il n'y a aucun problème avec la signalisation sur le site Web de NARCAP que le CEFAA enferme et d'autres à partir de mon dossier personnel. La chose importante est que les organismes autour du monde qui ont la responsabilité de la sûreté d'air, apprennent ce qui est dessus assorti à UAP et obtiennent l'information des sources fiables et croyables. Je pense que qui est nos premiers mission.Ó autres dit-il la sûreté de ÒAir est une question très sensible et NARCAP doit être écouté. Je crois que ce (l'approche de NARCAP et de CEFAA) est la seule manière appropriée d'effectuer une recherche du monde UAP reliée avec des opérations d'air ".
Dossier de Cas du CEFAA
C'est une question relativement simple pour passer en revue ces rapports officiels et pour identifier des fils de vulgarisation avec des dossiers de cas du R-U, et à partir des dossiers de NARCAP AIRCAT, quatre-vingts ans des sightings pilotes, du rapport technique 4 Weinstein de NARCAP, de 2001 ou de l'annexe de la sûreté d'aviation dans le Ð de l'Amérique un facteur précédemment négligé Haines, 2000 (rapport technique un de NARCAP). Ces similitudes incluent des lumières et des objets observés par les témoins multiples (certains qui n'étaient pas évidents sur le radar), les effets passagers sur des systèmes de l'avionique, près entre le ciel et la terre des collisions avec les lumières et les objets non identifiés, aussi bien que des observations de radar/visual des lumières et des objets peu communs. Les journalistes sont les pilotes militaires, commerciaux et privés, les aiguilleurs du ciel, les opérateurs de radar et les équipages moulus.
NARCAP et CEFAA fonctionnent maintenant en collaboration dans un souci mutuel pour la sûreté d'aviation aux Etats-Unis d'Amérique et au Chili.
Le Pérou
OIFAA
Tôt dans 2002 l'Armée de l'Air péruvienne a annoncé l'établissement du bureau pour la recherche sur les phénomènes aériens anormaux (OIFAA). Le bref article dans le EL Comercio a suggéré que ce groupe adresse les observations et les incidents qui peuvent compromettre la sûreté d'aviation. Nous attendons un rapport officiel de cette organisation.
Le Royaume-Uni
L'autorité d'aviation civile du Royaume-Uni
Bien que NARCAP soit une organisation nationale concentrée sur des cas américains, de temps en temps une situation se développe sur la scène internationale qui est d'importance.
Depuis 1995, l'autorité britannique d'aviation civile, CAA, avait libéré des dossiers de cas des observations reliées par aviation et des incidents impliquant UFOs/UAP. Le CAA soigneusement et tranquillement rassemblant et avait analysé des données concernant des proche-collisions entre l'avion et l'UFOs/UAP depuis au moins le 1970Õs en retard. Les journalistes sont des pilotes, des aiguilleurs du ciel, des opérateurs de radar, des équipages moulus, des pilotes militaires et des fonctionnaires de gouvernement. La responsabilité officielle de ces caisses se trouve avec le CAA et le gouvernement du R-U.
Dans un article dans la pression quotidienne occidentale BRITANNIQUE, le maçon de Chris de porte-parole de CAA dit, "nos rapports sont des pilotes et des aiguilleurs du ciel fortement qualifiés. Nous n'avons aucun argument avec ce qu'ils disent qu'ils ont vu, même si ce qu'elles ont vu ne peut pas être expliqué. Nous admettons que dans certains cas l'avion qui étaient presque dans la collision avec l'avion n'ont été jamais tracés. Nous gardons un esprit ouvert au sujet d'UFOs. Quelques choses juste ne peuvent pas être expliquées, mais elles ont été rapportées par les professionnels supérieurs et nous tenons compte de cela."
Un article est paru dans le BBC concernant un manque proche avec un UFO qui a eu comme conséquence une recherche de CAA et un rapport officiel d'Airprox. En outre inclus dans l'article sont des statistiques et le commentaire proches intéressants de manque. http://news.bbc.co.uk/hi/english/uk/newsid_448000/448267.stm ://http://news.bbc.co.uk/hi/english/uk...000/448267.stm
Bien que l'attention suscitée ces par caisses dans le numéro de July/Aug 2000 du magazine de UFO du R-U elles n'aient pas été distribuées largement dans la communauté d'aviation. Nous ne pouvions pas localiser ces rapports n'importe où sur l'Internet ; donc NARCAP a pris des mesures pour signaler ces caisses sur cet emplacement. Nous avons fait aussi fidèle une reproduction de chacun comme possible, en utilisant toutes les épellation et expressions pendant qu'elles apparaissent dans les rapports. Dès qu'une organisation de sûreté d'aviation au R-U exprimera un intérêt en signalant ces caisses, NARCAP leur remettra la matière plus de.
Dossiers de cas d'IKCAA - 1978 - 1984
Il est clair que ces caisses représentent une variété d'incidents et d'observations. Certaines de ces caisses semblent être des phénomènes normaux. Dans quelques cas, la source et la nature des phénomènes est peu claire. Intéressent en particulier les observations visuelles des lumières et des objets avec lesquels n'est pas apparu sur le radar, grandes cibles non identifiées de radar et sans observations visuelles, et deux entre le ciel et la terre collisions avec les objets non identifiés à FL180 (18,000ft) et en haut. Ces le R-U CAA classe la part beaucoup de commonalties avec des dossiers de NARCAP des observations reliées par aviation et des incidents impliquant UAP. Il est certain que le CAA soit préoccupé par les effets que ces incidents peuvent avoir sur la sûreté d'aviation.
NARCAP encourage des autorités d'aviation dans le monde entier à passer en revue leurs dossiers d'incident pour des cas d'UFO/UAP et à les libérer publiquement. Le défi avant que nous doive mettre cette information dans la documentation qui peut mieux être employée par la communauté d'aviation d'une façon proactive.
Ministère de la défense du Royaume-Uni
En novembre de 200s le ministère de la défense a annoncé qu'il libérerait des dossiers de cas contenant des rapports et des investigations sur des phénomènes aériens non identifiés. On le prévoit que certaines de ces caisses incluront des observations reliées par aviation et des incidents impliquant UAP. Pendant que ces caisses sont libérées temps fini, le dossier disponible sur le site Web de mod est prévu pour se développer.
conduite de www.mod.uk une recherche par mot-clé sous la liberté de lien de l'information en utilisant le mot-clé ÒUFOÓ
LES USA
Agence de sécurité nationale des Etats-Unis
L'agence de sécurité nationale a offert une page sur leur site Web adressant des documents libérés sous la liberté d'acte de l'information. D'intérêt particulier est une sûreté d'aviation l'incident relié qui s'est produit dans Tehran, Iran en septembre. de 1976 a décrit dans le point 17 et le commentaire par un analyste pour l'agence d'intelligence de la défense.
http://www.nsa.gov/docs/efoia/released/ufo.html
LA NORVÈGE
Un phénomène aérien non identifié s'était manifesté près de Hessdalen, Norvège. Le site Web www.Hessdalen.org décrit les phénomènes et les efforts de recherches conduits à l'emplacement au cours des 20 dernières années. En outre incluses sur cet emplacement étendu sont des archives de photo et les photos récentes des phénomènes, acquises par les appareils-photo automatisés pendant que l'UAP se manifeste, qui est rapidement mis à jour à l'emplacement. Dr. Erling Strand a conduit cette recherche depuis qu'il a écrit le premier rapport technique sur les phénomènes en 1984. Dr. Strand est également un conseiller international pour NARCAP.
En août 2001 EMBLA, une nouvelle collaboration commune entre les physiciens italiens et les ingénieurs norvégiens a été avec succès portée dans l'effet avec une nouvelle mission vers la Norvège, afin d'étudier plus plus loin un phénomène lumineux qui se produit dans la vallée de Hessdalen.
La recherche-activité italienne de cette année a été concentrée sur l'acquisition des données optiques venant de la photographie conventionnelle, de la formation image visuelle et de la vidéo-spectroscopie. Beaucoup de photographies, videos et quelques spectres ont été obtenus du phénomène. Les résultats venant de l'analyse suivante montrent cela : 1) le phénomène lumineux est un plasma thermique ; 2) les lumière-boules ne sont pas les objets simples mais sont constituées de beaucoup de petits composants qui vibrent en passant autour d'un barycenter commun ; 3) les lumière-boules peuvent éjecter de plus petites lumière-boules ; 4) les lumière-boules se déforment toute l'heure ; 5) l'augmentation de luminosité des boules légères est due à l'augmentation du secteur de rayonnement. Cette mission pouvait visualiser finalement la vraies structure et nature du lumière-phénomène et de son temps-comportement. La cause, et le mécanisme physique avec lequel le rayonnement est émis est actuellement inconnu, et sera étudiée dans d'autres missions. La recherche conduite par l'équipe d'EMBLA est signalée à cet emplacement de www.itacomm.net contient plusieurs études récentes et excellentes adressant la situation chez Hessdalen.
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici
- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21503
Re: Articles sur le Geipan/Sepra
Sam 07 Juil 2007, 13:52
L'ESPAGNE REMET EN CIRCULATION 83 DOSSIERS MILITAIRES SUR LES OVNIS
Au début de ce mois, l'Espagne est devenue la première nation en Europe à ouvrir ses dossiers OVNIs classifiés aux chercheurs.
Le 7 septembre 1998, le Fuerza Aerea d'Espana ( armée de l'air espagnole — J.T. ) a rendu disponible 83 dossiers sur des observations d'OVNIs en Espagne, archives qui avaient été classées précédemment Top Secret.
D'après le journal Voz de Galicia, " La vérité est là-bas, dans la Bibliothèque Générale de l'armée de l'air à Madrid. Il a été appris hier que l'armée de l'air espagnole a terminé de remettre en circulation ces documents officiels, qui ont commencé en 1990. Les étagères de la bibliothèque de Madrid contiennent les 83 'X-Files' précédemment classifiés comme Top Secret. Vingt pour cent de ces cas n'ont pas d'explication logique. "
" Un rapport, numéroté 891205, a été ouvert en décembre 1989, " dans lequel des témoins oculaires ont décrit " un OVNI lenticulaire ' avec un grand ensemble de lumières brillantes " qui a survolé les villes de Sada et Castro dans la province de Galice en Espagne, à environ 350 kilomètres ( 210 miles ) au nord-ouest de Madrid.
" À 18h40 " le 5 décembre 1989, " des membres du Benemrita ( police provinciale — J.T.) de Castro ont averti la Tour Centrale de Lavacolla, qui a prévenu l'armée à la Station de Surveillance Aérienne à Noia ( EVA 10. ) Les deux radars, civil et militaire, ont capté l'objet, qui s'est déplacé verticalement. "
À 20h40, trois OVNIs sont apparus au-dessus de la station radar de l'EVA 10. Deux ont disparu de l'écran à 21h02. Mais le troisième signal a persisté jusqu'à 08h00 le jour suivant, le 6 décembre 1989.
L'article a décrit aussi un deuxième cas en Galice " dans les cinq pages de Dossier 660402. "
Le 2 avril 1966, " un caporal, un homme de garde et deux marins à Carreira ont vu un objet lumineux... Il était à la gauche de Mont Campelo. Le phénomène a duré ¾ d'heure. Un des témoins a pris un instantané de l'OVNI, qui montre seulement une tache blanche sur un fond noir. " ( Voir le journal Voz de Galicia du 8 septembre 1998. Merci beaucoup à Scott Corrales, auteur de CHUPACABRAS ET AUTRES MYSTÈRES pour l'article. )
Au début de ce mois, l'Espagne est devenue la première nation en Europe à ouvrir ses dossiers OVNIs classifiés aux chercheurs.
Le 7 septembre 1998, le Fuerza Aerea d'Espana ( armée de l'air espagnole — J.T. ) a rendu disponible 83 dossiers sur des observations d'OVNIs en Espagne, archives qui avaient été classées précédemment Top Secret.
D'après le journal Voz de Galicia, " La vérité est là-bas, dans la Bibliothèque Générale de l'armée de l'air à Madrid. Il a été appris hier que l'armée de l'air espagnole a terminé de remettre en circulation ces documents officiels, qui ont commencé en 1990. Les étagères de la bibliothèque de Madrid contiennent les 83 'X-Files' précédemment classifiés comme Top Secret. Vingt pour cent de ces cas n'ont pas d'explication logique. "
" Un rapport, numéroté 891205, a été ouvert en décembre 1989, " dans lequel des témoins oculaires ont décrit " un OVNI lenticulaire ' avec un grand ensemble de lumières brillantes " qui a survolé les villes de Sada et Castro dans la province de Galice en Espagne, à environ 350 kilomètres ( 210 miles ) au nord-ouest de Madrid.
" À 18h40 " le 5 décembre 1989, " des membres du Benemrita ( police provinciale — J.T.) de Castro ont averti la Tour Centrale de Lavacolla, qui a prévenu l'armée à la Station de Surveillance Aérienne à Noia ( EVA 10. ) Les deux radars, civil et militaire, ont capté l'objet, qui s'est déplacé verticalement. "
À 20h40, trois OVNIs sont apparus au-dessus de la station radar de l'EVA 10. Deux ont disparu de l'écran à 21h02. Mais le troisième signal a persisté jusqu'à 08h00 le jour suivant, le 6 décembre 1989.
L'article a décrit aussi un deuxième cas en Galice " dans les cinq pages de Dossier 660402. "
Le 2 avril 1966, " un caporal, un homme de garde et deux marins à Carreira ont vu un objet lumineux... Il était à la gauche de Mont Campelo. Le phénomène a duré ¾ d'heure. Un des témoins a pris un instantané de l'OVNI, qui montre seulement une tache blanche sur un fond noir. " ( Voir le journal Voz de Galicia du 8 septembre 1998. Merci beaucoup à Scott Corrales, auteur de CHUPACABRAS ET AUTRES MYSTÈRES pour l'article. )
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici
- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21503
Historique du GEPAN
Mar 08 Jan 2008, 17:58
Historique du GEPAN
mercredi 26 mai 2004, par Jérôme Beau
Le GEPAN doit en grande partie sa naissance à Claude Poher, ingénieur au CNES qui s’intéresse au phénomène ovni dans les années 1970. D’abord seul dans son coin, il entame quelques travaux sur le sujet (des études statistiques notamment), puis commence à les diffuser, discutant avec ses collègues pour ouvrir les esprits.
1974 : Préparation du terrain
Très compétent et convaincant, Claude Poher est la bonne personne au bon moment pour participer à la réponse des autorités françaises à la vague qui fait rage à cette époque, en 1974. Cette année-là, dans une émission radio de Jean-Claude Bourret, le Ministre de la Défense Robert Galley admet l’intérêt scientifique du problème et indique la marche à suivre pour envoyer les rapports d’observation à Poher, au CNES.
La réponse officielle à un problème ovni qui se fait de plus en plus pressant va alors commencer à se structurer. En 1975, après une entente entre le ministre de l’Industrie et de la Recherche et les militaires, la Gendarmerie Nationale est officiellement chargée de recueillir systématiquement tous les rapports d’observation d’ovni. Dans le milieu scientifique, Poher recueille les efforts propres à instituer un groupe officiel d’étude du phénomène ovni et soumet une proposition à la Direction Générale du CNES. L’initiative est examinée. Poher use de tout son charisme pour convaincre et fait même jouer l’ensemble de ses relations, y compris auprès du Président de l’Assemblée Nationale de l’époque, Alain Poher. Après avoir passé des protocoles d’accord de collaboration avec la Gendarmerie Nationale, l’Aviation Civile, l’Armée de l’Air et Météo-France, ainsi qu’après un rapport bienveillant de l’IHEDN, la création du GEPAN est acceptée par le CNES.
Poher (1977)
C’est le 1er Mai 1977 que le CNES annonce officiellement la naissance du GEPAN pour étudier prioritairement les phénomènes aérospatiaux que ses experts n’étaient pas parvenus à identifier près du Centre Spatial de Toulouse (CST), sous la direction de Poher. Le GEPA, qui palliait officieusement ce manque d’une telle prise en charge officielle, s’auto-dissout.
Le groupe, constitué d’une dizaine de scientifiques effectuant leur tâche à temps partiel, sera supervisé par un Conseil Scientifique de 7 scientifiques de haut niveau qui devront se réunir une à deux fois l’an pour évaluer le travail effectué et prodiguer conseils et recommandations.
Parmi les membres de ce Conseil, on trouve :
Hubert Curien, président
Guy Monnet, astronome
René Pellat, du CNRS, directeur scientifique du CNES
Christian Perrin de Brichambaut, de la Météorologie Nationale
Pierre Guérin, astronome
Curien Bignier, le directeur général du CNES, adoptent une attitude neutre sur la question des ovnis. En revanche, le travail du GEPAN fut soutenu par le secrétaire du Conseil scientifique, M. Gruau, inspecteur général du CNES [1].
Poher demande également la participation d’autres scientifiques intéressés par les ovnis, comme Jean-Pierre Petit et Maurice Viton du CNRS, qui ont déjà mené des expériences sur la MHD, une technologie candidate pour expliquer la propulsion de certains ovnis. Mais le CNRS voit tout cela d’un très mauvais oeil : certains d’entre eux, menacés de sanctions par leur direction scientifique, sont contraints à l’abandon, et doivent rapidement prendre leurs distances avec le GEPAN [2].
Au cours de sa première année d’existence, le GEPAN réalise des travaux statistiques sur plus de 300 rapports transmis par la Gendarmerie, et procède à une vérification des études déjà conduites par Poher à titre privé depuis 1974, ainsi que travaux d’autres ufologues. En Décembre, le travail est soumis à la 1ère réunion du Conseil Scientifique. Celui-ci approuve l’approche interdisciplinaire, mais suggère l’amélioration de la récolte des cas, de la méthodologie de recherche, des procédures de sélection et d’analyse des données. Il invite le GEPAN à présenter un rapport plus complet à la prochaine réunion.
En Juin 1978, le GEPAN soumet au Conseil un rapport semestriel en 5 volumes de plus de 500 pages. 3 de ces volumes sont consacrés à la description et à l’analyse de 11 cas d’un haut degré d’étrangeté, soumis à une nouvelle enquête très détaillée. Une explication n’est trouvée que dans 1 seul des cas. Sur 354 procès-verbaux transmis par la Gendarmerie et analysés à l’aide de procédures mécanisées, 25 % demeurent inexpliqués. La conclusion du GEPAN est qu’il s’agit de machines volantes d’origine inconnue. Le Conseil Scientifique exprime sa satisfaction quant au travail effectué, recommande de poursuivre ses activités et si possible d’impliquer les ufologues privés, afin de créer un réseau de recueil de données.
C’est ce que fait le GEPAN en Septembre, lorsqu’il organise près du CST une rencontre avec des groupes ufologiques français. Sont là une centaine de personnes représentant plus de 40 associations. Poher présente la structure et les activités du GEPAN, auquel collaborent - outre le Directeur et la secrétaire - une cinquantaine de personnes du CNES, divisés en 7 groupes de travail (intervention rapide, prélèvement de traces, alarmes radars, évaluation des cas, archives nationales, codification et statistiques, simulateur optique). Le GEPAN demande alors leur collaboration aux ufologues pour signaler des cas, et propose d’instituer des cours de formation pour les enquêteurs. Il offre également de fournir des filtres de diffraction pour les appareils de photographie, afin d’organiser un réseau de surveillance nocturne du ciel. Dans l’ensemble, les ufologues français sont plutôt enthousiastes, à l’exception d’une partie de l’aile anti-scientifique et cultiste (Guieu, Gille) qui parle de fanfaronnade et de nouveau Rapport Condon, et de néo-sceptiques (Monnerie, Barthel et Brucker) qui attaquent lourdement les modus operandi pro-ovnis du GEPAN dans les pages de la revue Science & Vie. Poher en profite pour annoncer son départ du GEPAN.
Esterle (1979)
C’est alors l’ingénieur mathématicien Alain Esterle qui est placé à la tête du GEPAN. A partir de 1979, celui-ci promeut une activité intense et tous azimuts : plusieurs recherches sur des cas à haut indice d’étrangeté (dont le plus fameux est l’enlèvement de Cergy-Pontoise cette année-là), l’élaboration d’un modèle épistéologique original, la participation à des conventions et rencontres ufologiques à l’étranger, la diffusion d’un fascicule de présentation des activités du GEPAN, un stand au salon de l’aéronautique du Bourget, de fréquentes interviews dans les journaux et à la télévision, et par-dessus tout, la publication des 2 premières Notes Techniques, disponibles également pour le grand public, dans lesquelles sont publiées les activités du groupe : création d’archives nationales, techniques d’évaluation des cas, codes mécanographiques, statistiques élémentaires sur les rapports d’observation transmis par la gendarmerie. Cependant, à la différence de son prédécesseur, Esterle refroidit les rapports avec les ufologues privés et, petit à petit, ceux-ci commencent à manifester de la défiance envers l’organisme.
C’est à ce début de l’ère Esterle que le financement des travaux MHD de Petit arrive à sa fin. Petit contacte alors Esterle, en lui présentant ses idées : il adresse au GEPAN un rapport de 200 pages, intitulé Perspectives en MagnétoHydroDynamique, contenant une masse d’idées "brutes". Esterle transmet le rapport de Petit à la Direction Générale du CNES et à la DRET, l’organisme de la recherche de l’armée, par l’intermédiaire du général Rouvillois et de Gilbert P., un polytechnicien qui s’intéresse au phénomène ovnis [3].
Le GEPAN et les organismes militaires qui se trouvent derrière préfèrent se passer des services de Petit.
Le GEPAN a un peu "la bride sur le cou" et est peu contrôlé : il n’a pas de statut bien défini, et fonctionne "comme un département", faute d’avoir pu être intégré comme le service d’un département existant. Esterle embauche alors Bernard Zapoli, un jeune chercheur élève de Petit pour s’occuper à Toulouse des recherches sur la MHD. A cette époque où l’organisme monte en puissance et se voit attribuer des financements importants par le CNES - portant le nombre de permanents de 2 à 10 personnes à plein temps - Esterle passe des contrats avec 2 laboratoires de Toulouse, dépendants du CERT (Centre d’Etudes et de Rercherche Technique) : en particulier le DERMO (Département d’étude et de Recherche sur les Micro-Ondes), dirigé à l’époque par le professeur Thourel et très lié avec l’armée, est chargé de concrétiser une des idées trouvées dans le rapport de Petit. Il s’agit de l’extension d’une de ses expériences réussies en 1976. Toujours présent, Gilbert P. suit ce nouveau projet. Cependant le travail de l’équipe toulousaine sur la MHD aboutit à un échec.
Henri Bondar, un jeune ingénieur militaire, est appelé à la rescousse. Il prévient Petit, lui transmettant le rapport qui décrivant les dépenses sur les projets engagés. Petit est furieux, considère qu’il aurait pu résoudre les de Zappoli, et décide alors de publier dans la revue OVNI-Présence des extraits du rapport. En couverture on peu lire "GEPAN : une manip’ de trop". Le CNES, sans dissoure le GEPAN, le met alors en sommeil, sous la direction à Jean-Jacques Vélasco, un collaborateur d’Esterle au GEPAN.
Un membre du conseil scientifique, Christian Perrin de Brichambaut, n’accepte pas cette mise à la trappe, après une douzaine de réunions de ce conseil et réclame une ultime convocation, avant dissolution. Il effectuera plusieurs démarches auprès du CNES (reproduction de ces courriers dans [4] mais n’obtiendra jamais satisfaction.
A la fin de Mars 1983, les Notes Techniques comptent en tout 18 exemplaires [5] :
Note d’information N°1 (Février 1980) Rapport sur de nombreuses observations ayant eu lieu en URSS, publié sur décision du Département de Physique générale et d’Astronomie du Présidium de l’Académie des Sciences d’URSS en 1979. A la page 50 il est dit : (...) il est nécessaire de réfléchir soigneusement à la question d’une organisation d’observations avec des instruments spéciaux (...) à notre avis, le stockage actuel des observations des données soviétiques et étrangères justifie l’organisation de telles études.
8 notes en 1981
Note technique N° 2 (21 Avril 1980) Etude comparative des résultats statistiques élémentaires relatifs aux observations de phénomènes aérospatiaux non identifiés ;
Note technique N° 3 (27 Avril 1981) Méthodologie d’un problème - Principes & Applications (Méthodologie - Isocélie - Information) ;
N° 4 (1981) Etude sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés aux USA. Page 36, on peut lire : (...) nous pensons (Dr Condon) que tout scientifique, nanti de la formation et de la compétence requises, présentant un programme d’études déterminé et clairement défini, devrait être soutenu.
Note technique N° 16 (1981) contenant le rapport d’enquête 81/01 sur l’analyse du cas avec traces au sol de Trans-en-Provence, qui ranime l’enthousiasme des ufologues privés envers le GEPAN, eu égard aux conclusions positives sur la nature inconnue de l’objet observé.
Note technique N° 17 contenant le rapport d’enquête 86/06 sur l’affaire de et l’affaire de l’Amarante en 1982
Au cours de ces 5 premières années, le GEPAN a développé des méthodes scientifiques de collecte et d’analyse de données indépendantes. Les données observables sont constituées par :
le témoin (aspects physiologiques, psychologiques, etc.) son témoignage (déposition, enregistrements écrits, oraux, etc.)
l’environnement psychosocial (contexte social, culturel, paradigme, action des médias, etc.)
l’environnement physique (traces au sol, enregistrements, photos, conditions météorologiques, astronomiques, etc.)
Le GEPAN aura également effectué des recherches effectuées dans le cadre des statistiques différentielles, pour définir des caractéristiques typologiques du phénomène, la définition des principes méthodologiques et à l’étude du rôle des mass-médias, ainsi que des expériences de propulsion MHD et la psychologie des perception sensorielles.
1983 : la mise en sommeil
En 1983, le GEPAN ne correspond donc clairement plus à l’image que le CNES souhaite donner de ses services. Plutôt que de risquer une confrontation ouverte avec le public et les médias traditionnellement assez attachés aux ovnis, les autorités choisissent la douceur. Après avoir subit ne vives critiques — l’organisme s’avére extrêmement prudent sur la réalité des ovnis ce qui irrite nombre d’ufologues — qu’il considére comme injustifiées, une réforme du groupe est menée. Le Conseil Scientifique ne se réunit plus, et le nouveau directeur, Jean-Jacques Velasco, n’a plus de comptes à rendre à qui que ce soit, hormis sa hiérarchie. Sous sa direction le GEPAN, mis à part quelques interview télévisées, tient un profil bas.
A partir de 1984, les fonds alloués au CNES subissent de larges coupes, et le GEPAN entre en phase de sommeil : non seulement le Conseil Scientifique n’est plus convoqué, mais les Notes Techniques ne sont plus publiées, pas plus que les résultats des recherches et des études.
En france, les cris d’alarme des ufologues hostiles au GEPAN se multiplient. Même le milieu scientifique manifeste de l’ostracisme : en Juillet 1988, la revue Science et Nature conteste l’existence-même du GEPAN, vu les maigres résultats obtenus en 11 années.
1988 : Le SEPRA
En Novembre 1988 une lettre d’information du CNES annonce la cessation d’activité du GEPAN qui est remplacé par le SEPRA, au sein de la Direction des Systèmes Opérationnels (Département Sciences). Le nom change mais l’organigramme est maintenu (2 personnes à temps plein : le directeur Vélasco et une secrétaire). A partir de ce moment cesse officiellement toute activité de divulgation (en particulier la publication de Notes Techniques qui ne sont plus accessibles au public), le Conseil Scientifique est supprimé et les objectifs sont modifiés : suivre les rentrées atmosphériques des satellites ; recueillir et pré-élaborer des informations sur les phénomènes aérospatiaux non-identifiés, en organisant des recherches, mettant les données à disposition des entités de recherche qui souhaitent les utiliser, dans le cadre éventuel d’une coordination d’études inter-disciplinaires.
P.-S.
A lire :
Robert Roussel, OVNI, les vérités cachées de l’enquête officielle, Albin Michel, 1994
UFO-Revue Information Ufologique, n°11, juillet 1992. Magazine édité par le CISU.
--------------------------------------------------------------------------------
Cet article est une version légèrement remaniée d’un texte initialement publié sur le site de Jérome Beau, à l’adresse http://www.rr0.org/GEPAN.html.
Notes
[1] Voir From GEPAN to SEPRA (fichier pdf) par Gildas Bourdais, International UFO Reporter, vol.4, 25. Texte traduit en français sur le site UFOCOM .
[2] voir les différents ouvrages de l’astrophysicien Jean-Pierre Petit.
[3] NDLR : Gilbert P., sorte "d’éminence grise" de l’ufologie militariste française, ne souhaite pas que son nom soit dévoilé au grand public. Nous avons donc choisi de le désigner par l’initiale de son nom dans cet article. On trouvera cependant son nom complet dans les ouvrages de Jean-Pierre Petit.
[4] voir Enquête sur les OVNI, voyage aux frontières de la science, Jean-Pierre Petit, Albin Michel, 1990, pages 127 à 132
[5] Certaines Notes Techniques et Notes d’Information du GEPAN sont publiées sur le site Les Découvertes Impossibles. Elles sont consultables au format html ou téléchargeables au format PDF ici : http://www.ldi5.net/ovni/sepra.php#pub. On trouvera, sur cette même page, les scans des 16 pages de la brochure officielle du SEPRA.
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article9
mercredi 26 mai 2004, par Jérôme Beau
Le GEPAN doit en grande partie sa naissance à Claude Poher, ingénieur au CNES qui s’intéresse au phénomène ovni dans les années 1970. D’abord seul dans son coin, il entame quelques travaux sur le sujet (des études statistiques notamment), puis commence à les diffuser, discutant avec ses collègues pour ouvrir les esprits.
1974 : Préparation du terrain
Très compétent et convaincant, Claude Poher est la bonne personne au bon moment pour participer à la réponse des autorités françaises à la vague qui fait rage à cette époque, en 1974. Cette année-là, dans une émission radio de Jean-Claude Bourret, le Ministre de la Défense Robert Galley admet l’intérêt scientifique du problème et indique la marche à suivre pour envoyer les rapports d’observation à Poher, au CNES.
La réponse officielle à un problème ovni qui se fait de plus en plus pressant va alors commencer à se structurer. En 1975, après une entente entre le ministre de l’Industrie et de la Recherche et les militaires, la Gendarmerie Nationale est officiellement chargée de recueillir systématiquement tous les rapports d’observation d’ovni. Dans le milieu scientifique, Poher recueille les efforts propres à instituer un groupe officiel d’étude du phénomène ovni et soumet une proposition à la Direction Générale du CNES. L’initiative est examinée. Poher use de tout son charisme pour convaincre et fait même jouer l’ensemble de ses relations, y compris auprès du Président de l’Assemblée Nationale de l’époque, Alain Poher. Après avoir passé des protocoles d’accord de collaboration avec la Gendarmerie Nationale, l’Aviation Civile, l’Armée de l’Air et Météo-France, ainsi qu’après un rapport bienveillant de l’IHEDN, la création du GEPAN est acceptée par le CNES.
Poher (1977)
C’est le 1er Mai 1977 que le CNES annonce officiellement la naissance du GEPAN pour étudier prioritairement les phénomènes aérospatiaux que ses experts n’étaient pas parvenus à identifier près du Centre Spatial de Toulouse (CST), sous la direction de Poher. Le GEPA, qui palliait officieusement ce manque d’une telle prise en charge officielle, s’auto-dissout.
Le groupe, constitué d’une dizaine de scientifiques effectuant leur tâche à temps partiel, sera supervisé par un Conseil Scientifique de 7 scientifiques de haut niveau qui devront se réunir une à deux fois l’an pour évaluer le travail effectué et prodiguer conseils et recommandations.
Parmi les membres de ce Conseil, on trouve :
Hubert Curien, président
Guy Monnet, astronome
René Pellat, du CNRS, directeur scientifique du CNES
Christian Perrin de Brichambaut, de la Météorologie Nationale
Pierre Guérin, astronome
Curien Bignier, le directeur général du CNES, adoptent une attitude neutre sur la question des ovnis. En revanche, le travail du GEPAN fut soutenu par le secrétaire du Conseil scientifique, M. Gruau, inspecteur général du CNES [1].
Poher demande également la participation d’autres scientifiques intéressés par les ovnis, comme Jean-Pierre Petit et Maurice Viton du CNRS, qui ont déjà mené des expériences sur la MHD, une technologie candidate pour expliquer la propulsion de certains ovnis. Mais le CNRS voit tout cela d’un très mauvais oeil : certains d’entre eux, menacés de sanctions par leur direction scientifique, sont contraints à l’abandon, et doivent rapidement prendre leurs distances avec le GEPAN [2].
Au cours de sa première année d’existence, le GEPAN réalise des travaux statistiques sur plus de 300 rapports transmis par la Gendarmerie, et procède à une vérification des études déjà conduites par Poher à titre privé depuis 1974, ainsi que travaux d’autres ufologues. En Décembre, le travail est soumis à la 1ère réunion du Conseil Scientifique. Celui-ci approuve l’approche interdisciplinaire, mais suggère l’amélioration de la récolte des cas, de la méthodologie de recherche, des procédures de sélection et d’analyse des données. Il invite le GEPAN à présenter un rapport plus complet à la prochaine réunion.
En Juin 1978, le GEPAN soumet au Conseil un rapport semestriel en 5 volumes de plus de 500 pages. 3 de ces volumes sont consacrés à la description et à l’analyse de 11 cas d’un haut degré d’étrangeté, soumis à une nouvelle enquête très détaillée. Une explication n’est trouvée que dans 1 seul des cas. Sur 354 procès-verbaux transmis par la Gendarmerie et analysés à l’aide de procédures mécanisées, 25 % demeurent inexpliqués. La conclusion du GEPAN est qu’il s’agit de machines volantes d’origine inconnue. Le Conseil Scientifique exprime sa satisfaction quant au travail effectué, recommande de poursuivre ses activités et si possible d’impliquer les ufologues privés, afin de créer un réseau de recueil de données.
C’est ce que fait le GEPAN en Septembre, lorsqu’il organise près du CST une rencontre avec des groupes ufologiques français. Sont là une centaine de personnes représentant plus de 40 associations. Poher présente la structure et les activités du GEPAN, auquel collaborent - outre le Directeur et la secrétaire - une cinquantaine de personnes du CNES, divisés en 7 groupes de travail (intervention rapide, prélèvement de traces, alarmes radars, évaluation des cas, archives nationales, codification et statistiques, simulateur optique). Le GEPAN demande alors leur collaboration aux ufologues pour signaler des cas, et propose d’instituer des cours de formation pour les enquêteurs. Il offre également de fournir des filtres de diffraction pour les appareils de photographie, afin d’organiser un réseau de surveillance nocturne du ciel. Dans l’ensemble, les ufologues français sont plutôt enthousiastes, à l’exception d’une partie de l’aile anti-scientifique et cultiste (Guieu, Gille) qui parle de fanfaronnade et de nouveau Rapport Condon, et de néo-sceptiques (Monnerie, Barthel et Brucker) qui attaquent lourdement les modus operandi pro-ovnis du GEPAN dans les pages de la revue Science & Vie. Poher en profite pour annoncer son départ du GEPAN.
Esterle (1979)
C’est alors l’ingénieur mathématicien Alain Esterle qui est placé à la tête du GEPAN. A partir de 1979, celui-ci promeut une activité intense et tous azimuts : plusieurs recherches sur des cas à haut indice d’étrangeté (dont le plus fameux est l’enlèvement de Cergy-Pontoise cette année-là), l’élaboration d’un modèle épistéologique original, la participation à des conventions et rencontres ufologiques à l’étranger, la diffusion d’un fascicule de présentation des activités du GEPAN, un stand au salon de l’aéronautique du Bourget, de fréquentes interviews dans les journaux et à la télévision, et par-dessus tout, la publication des 2 premières Notes Techniques, disponibles également pour le grand public, dans lesquelles sont publiées les activités du groupe : création d’archives nationales, techniques d’évaluation des cas, codes mécanographiques, statistiques élémentaires sur les rapports d’observation transmis par la gendarmerie. Cependant, à la différence de son prédécesseur, Esterle refroidit les rapports avec les ufologues privés et, petit à petit, ceux-ci commencent à manifester de la défiance envers l’organisme.
C’est à ce début de l’ère Esterle que le financement des travaux MHD de Petit arrive à sa fin. Petit contacte alors Esterle, en lui présentant ses idées : il adresse au GEPAN un rapport de 200 pages, intitulé Perspectives en MagnétoHydroDynamique, contenant une masse d’idées "brutes". Esterle transmet le rapport de Petit à la Direction Générale du CNES et à la DRET, l’organisme de la recherche de l’armée, par l’intermédiaire du général Rouvillois et de Gilbert P., un polytechnicien qui s’intéresse au phénomène ovnis [3].
Le GEPAN et les organismes militaires qui se trouvent derrière préfèrent se passer des services de Petit.
Le GEPAN a un peu "la bride sur le cou" et est peu contrôlé : il n’a pas de statut bien défini, et fonctionne "comme un département", faute d’avoir pu être intégré comme le service d’un département existant. Esterle embauche alors Bernard Zapoli, un jeune chercheur élève de Petit pour s’occuper à Toulouse des recherches sur la MHD. A cette époque où l’organisme monte en puissance et se voit attribuer des financements importants par le CNES - portant le nombre de permanents de 2 à 10 personnes à plein temps - Esterle passe des contrats avec 2 laboratoires de Toulouse, dépendants du CERT (Centre d’Etudes et de Rercherche Technique) : en particulier le DERMO (Département d’étude et de Recherche sur les Micro-Ondes), dirigé à l’époque par le professeur Thourel et très lié avec l’armée, est chargé de concrétiser une des idées trouvées dans le rapport de Petit. Il s’agit de l’extension d’une de ses expériences réussies en 1976. Toujours présent, Gilbert P. suit ce nouveau projet. Cependant le travail de l’équipe toulousaine sur la MHD aboutit à un échec.
Henri Bondar, un jeune ingénieur militaire, est appelé à la rescousse. Il prévient Petit, lui transmettant le rapport qui décrivant les dépenses sur les projets engagés. Petit est furieux, considère qu’il aurait pu résoudre les de Zappoli, et décide alors de publier dans la revue OVNI-Présence des extraits du rapport. En couverture on peu lire "GEPAN : une manip’ de trop". Le CNES, sans dissoure le GEPAN, le met alors en sommeil, sous la direction à Jean-Jacques Vélasco, un collaborateur d’Esterle au GEPAN.
Un membre du conseil scientifique, Christian Perrin de Brichambaut, n’accepte pas cette mise à la trappe, après une douzaine de réunions de ce conseil et réclame une ultime convocation, avant dissolution. Il effectuera plusieurs démarches auprès du CNES (reproduction de ces courriers dans [4] mais n’obtiendra jamais satisfaction.
A la fin de Mars 1983, les Notes Techniques comptent en tout 18 exemplaires [5] :
Note d’information N°1 (Février 1980) Rapport sur de nombreuses observations ayant eu lieu en URSS, publié sur décision du Département de Physique générale et d’Astronomie du Présidium de l’Académie des Sciences d’URSS en 1979. A la page 50 il est dit : (...) il est nécessaire de réfléchir soigneusement à la question d’une organisation d’observations avec des instruments spéciaux (...) à notre avis, le stockage actuel des observations des données soviétiques et étrangères justifie l’organisation de telles études.
8 notes en 1981
Note technique N° 2 (21 Avril 1980) Etude comparative des résultats statistiques élémentaires relatifs aux observations de phénomènes aérospatiaux non identifiés ;
Note technique N° 3 (27 Avril 1981) Méthodologie d’un problème - Principes & Applications (Méthodologie - Isocélie - Information) ;
N° 4 (1981) Etude sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés aux USA. Page 36, on peut lire : (...) nous pensons (Dr Condon) que tout scientifique, nanti de la formation et de la compétence requises, présentant un programme d’études déterminé et clairement défini, devrait être soutenu.
Note technique N° 16 (1981) contenant le rapport d’enquête 81/01 sur l’analyse du cas avec traces au sol de Trans-en-Provence, qui ranime l’enthousiasme des ufologues privés envers le GEPAN, eu égard aux conclusions positives sur la nature inconnue de l’objet observé.
Note technique N° 17 contenant le rapport d’enquête 86/06 sur l’affaire de et l’affaire de l’Amarante en 1982
Au cours de ces 5 premières années, le GEPAN a développé des méthodes scientifiques de collecte et d’analyse de données indépendantes. Les données observables sont constituées par :
le témoin (aspects physiologiques, psychologiques, etc.) son témoignage (déposition, enregistrements écrits, oraux, etc.)
l’environnement psychosocial (contexte social, culturel, paradigme, action des médias, etc.)
l’environnement physique (traces au sol, enregistrements, photos, conditions météorologiques, astronomiques, etc.)
Le GEPAN aura également effectué des recherches effectuées dans le cadre des statistiques différentielles, pour définir des caractéristiques typologiques du phénomène, la définition des principes méthodologiques et à l’étude du rôle des mass-médias, ainsi que des expériences de propulsion MHD et la psychologie des perception sensorielles.
1983 : la mise en sommeil
En 1983, le GEPAN ne correspond donc clairement plus à l’image que le CNES souhaite donner de ses services. Plutôt que de risquer une confrontation ouverte avec le public et les médias traditionnellement assez attachés aux ovnis, les autorités choisissent la douceur. Après avoir subit ne vives critiques — l’organisme s’avére extrêmement prudent sur la réalité des ovnis ce qui irrite nombre d’ufologues — qu’il considére comme injustifiées, une réforme du groupe est menée. Le Conseil Scientifique ne se réunit plus, et le nouveau directeur, Jean-Jacques Velasco, n’a plus de comptes à rendre à qui que ce soit, hormis sa hiérarchie. Sous sa direction le GEPAN, mis à part quelques interview télévisées, tient un profil bas.
A partir de 1984, les fonds alloués au CNES subissent de larges coupes, et le GEPAN entre en phase de sommeil : non seulement le Conseil Scientifique n’est plus convoqué, mais les Notes Techniques ne sont plus publiées, pas plus que les résultats des recherches et des études.
En france, les cris d’alarme des ufologues hostiles au GEPAN se multiplient. Même le milieu scientifique manifeste de l’ostracisme : en Juillet 1988, la revue Science et Nature conteste l’existence-même du GEPAN, vu les maigres résultats obtenus en 11 années.
1988 : Le SEPRA
En Novembre 1988 une lettre d’information du CNES annonce la cessation d’activité du GEPAN qui est remplacé par le SEPRA, au sein de la Direction des Systèmes Opérationnels (Département Sciences). Le nom change mais l’organigramme est maintenu (2 personnes à temps plein : le directeur Vélasco et une secrétaire). A partir de ce moment cesse officiellement toute activité de divulgation (en particulier la publication de Notes Techniques qui ne sont plus accessibles au public), le Conseil Scientifique est supprimé et les objectifs sont modifiés : suivre les rentrées atmosphériques des satellites ; recueillir et pré-élaborer des informations sur les phénomènes aérospatiaux non-identifiés, en organisant des recherches, mettant les données à disposition des entités de recherche qui souhaitent les utiliser, dans le cadre éventuel d’une coordination d’études inter-disciplinaires.
P.-S.
A lire :
Robert Roussel, OVNI, les vérités cachées de l’enquête officielle, Albin Michel, 1994
UFO-Revue Information Ufologique, n°11, juillet 1992. Magazine édité par le CISU.
--------------------------------------------------------------------------------
Cet article est une version légèrement remaniée d’un texte initialement publié sur le site de Jérome Beau, à l’adresse http://www.rr0.org/GEPAN.html.
Notes
[1] Voir From GEPAN to SEPRA (fichier pdf) par Gildas Bourdais, International UFO Reporter, vol.4, 25. Texte traduit en français sur le site UFOCOM .
[2] voir les différents ouvrages de l’astrophysicien Jean-Pierre Petit.
[3] NDLR : Gilbert P., sorte "d’éminence grise" de l’ufologie militariste française, ne souhaite pas que son nom soit dévoilé au grand public. Nous avons donc choisi de le désigner par l’initiale de son nom dans cet article. On trouvera cependant son nom complet dans les ouvrages de Jean-Pierre Petit.
[4] voir Enquête sur les OVNI, voyage aux frontières de la science, Jean-Pierre Petit, Albin Michel, 1990, pages 127 à 132
[5] Certaines Notes Techniques et Notes d’Information du GEPAN sont publiées sur le site Les Découvertes Impossibles. Elles sont consultables au format html ou téléchargeables au format PDF ici : http://www.ldi5.net/ovni/sepra.php#pub. On trouvera, sur cette même page, les scans des 16 pages de la brochure officielle du SEPRA.
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article9
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici
- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21503
Cussac : le dossier interne du GEPAN enfin publié !
Mar 08 Jan 2008, 17:59
Cussac : le dossier interne du GEPAN enfin publié !
27 ans après sa rédaction, le dossier interne du GEPAN sur le cas de Cussac est enfin disponible
mercredi 2 mars 2005, par Grégory Gutierez
Jusqu’ici, les archives du GEPAN/SEPRA sont toujours restées "confidentielles". A l’exception des Notes Techniques et d’Information du GEPAN [1], aucun document interne n’avait jamais été diffusé auprès du grand public. Il m’a fallu quelques mois de requêtes polies auprès du CNES pour obtenir une autorisation officielle, mais ça valait bien la peine de patienter : voici enfin le rapport d’enquête du GEPAN de 1978 sur l’affaire de Cussac.
Cussac - Le dossier du GEPAN - 1978
Diffusé sur Démocratie soucoupique avec l’autorisation du CNES. Le contenu de ce document reste la propriété du CNES. Toute exploitation commerciale en est strictement prohibée.Tout est affaire de diplomatie... Fin septembre 2004, encouragé par le fait que le Directeur de la Communication du CNES avait accepté de répondre à mes questions [2], j’ose lui envoyer un simple e-mail pour lui demander, avec force précautions et civilités d’usage, une autorisation officielle pour la publication sur Démocratie Soucoupique du rapport GEPAN sur le cas de Cussac.
Ayant pu me procurer une copie complète du dossier en question, j’avais pris la peine de numériser le document et de le "banaliser", c’est-à-dire d’y supprimer les mentions des noms propres des témoins afin de garantir leur anonymat. J’avais donc fait cette proposition au CNES : me charger moi-même, et bénévolement, de rendre publique la version banalisée du dossier du GEPAN.
J’avais - et j’ai toujours - le secret espoir que cette initiative pourra servir à démontrer que la mise à disposition de ces archives GEPAN/SEPRA peut être réalisée à moindre coût, et efficacement, par des personnes suffisamment motivées. Aux Etats-Unis, une association privée a ainsi pu numériser et mettre en ligne les 3.000 pages du fameux Projet Bluebook, comme on peut le constater ici : BlueBookArchive.org
Une lecture de mon article Chronologie de Cussac suffit à comprendre que cette enquête GEPAN, une pièce essentielle du dossier, manquait cruellement aux personnes intéressées par ce cas d’observation tant de fois débattu dans la presse spécialisée et sur le réseau Internet.
Depuis septembre dernier, j’ai relancé à plusieurs reprises le CNES, toujours avec courtoisie, pour avoir une réponse que j’espérais positive. La réponse est enfin venue, début mars 2005. Mais on peut comprendre que le CNES d’aujourd’hui ait d’autres priorités que la diffusion d’archives d’il y a 30 ans, quelque peu "hors sujet" par rapport à sa raison d’être et à ses activités, et qui, somme toute, n’intéressent que quelques passionnés de l’histoire ufologique française.
Voici donc le dossier GEPAN sur le cas de Cussac, rédigé en 1978 par le directeur du GEPAN à l’époque, le Dr. Claude Poher [3]. Le fichier est proposé ici sous la forme d’un document PDF de 30 pages, pesant 9,59 Mo (cliquez sur l’icone "PDF", en haut à droite de cette page, pour télécharger le document. Vous devez avoir installé le logiciel gratuit Adobe Acrobat Reader pour le consulter depuis votre ordinateur).
MM. Benedetti, directeur de la communication du CNES, et Assemat, directeur technique du centre de Toulouse, ont souhaité que la diffusion de ce document soit accompagnée d’un commentaire du CNES. Le voici donc dans son intégralité :
"Le rapport d’enquête du Gepan sur ce cas, comme les autres rapports qui figurent dans les volumes de Présentations au Conseil scientifique du GEPAN, présente les travaux effectués sous la direction de Claude Poher en 1977-78. Il ne représente pas la position définitive du Cnes sur ce cas, mais un travail réalisé par une équipe dans le cadre d’un processus qui devait se poursuivre devant le Comité scientifique du Gepan. Ce comité a recommandé la plus grande vigilance quant aux interprétations des faits rapportés, de quelque nature qu’ils soient."
Je remercie ici MM. Benedetti et Assemat pour leur prévenance et leur collaboration, et pour avoir eu la patience de supporter mes e-mails parfois insistants.
Il y a pas mal de choses à dire sur ce dossier, sur ce qu’il contient et sur ce qu’il nous apprend de la méthodologie d’enquête du GEPAN à l’époque. Ces points feront bien évidemment l’objet d’autres articles à venir sur Démocratie Soucoupique ("ovniland" pour les intimes).
A propos de ces Présentations au Conseil Scientifique du GEPAN auxquelles MM. Benedetti et Assemat font référence dans leur notice, j’ai pu apprendre de mon côté que ces volumes seraient au nombre de 5 ou 6, pour un total de 670 pages. On est loin, en quantité de texte, des fameux Projet BlueBook et Condon américains, mais 670 pages de discussions, de rapports et d’analyses du Conseil Scientifique du GEPAN, c’est tout de même une littérature ccertainement très intéressante, autant pour l’historien que pour l’ufologue d’aujourd’hui, qui voudrait se documenter sur les activités de ses prédécesseurs.
Notes
[1] Les 18 Notes Techniques et les 4 Notes d’Information du GEPAN sont disponibles sur le site de Marc Angée : Les Découvertes Impossibles
[2] Voir l’entretien avev Arnaud Benedetti, "C’est officiel, le SEPRA n’existe plus !"
[3] Voir son entretien sur ce site : "Les ovnis ? Les scientifiques s’en moquent comme de leur première chemise !"
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article24
27 ans après sa rédaction, le dossier interne du GEPAN sur le cas de Cussac est enfin disponible
mercredi 2 mars 2005, par Grégory Gutierez
Jusqu’ici, les archives du GEPAN/SEPRA sont toujours restées "confidentielles". A l’exception des Notes Techniques et d’Information du GEPAN [1], aucun document interne n’avait jamais été diffusé auprès du grand public. Il m’a fallu quelques mois de requêtes polies auprès du CNES pour obtenir une autorisation officielle, mais ça valait bien la peine de patienter : voici enfin le rapport d’enquête du GEPAN de 1978 sur l’affaire de Cussac.
Cussac - Le dossier du GEPAN - 1978
Diffusé sur Démocratie soucoupique avec l’autorisation du CNES. Le contenu de ce document reste la propriété du CNES. Toute exploitation commerciale en est strictement prohibée.Tout est affaire de diplomatie... Fin septembre 2004, encouragé par le fait que le Directeur de la Communication du CNES avait accepté de répondre à mes questions [2], j’ose lui envoyer un simple e-mail pour lui demander, avec force précautions et civilités d’usage, une autorisation officielle pour la publication sur Démocratie Soucoupique du rapport GEPAN sur le cas de Cussac.
Ayant pu me procurer une copie complète du dossier en question, j’avais pris la peine de numériser le document et de le "banaliser", c’est-à-dire d’y supprimer les mentions des noms propres des témoins afin de garantir leur anonymat. J’avais donc fait cette proposition au CNES : me charger moi-même, et bénévolement, de rendre publique la version banalisée du dossier du GEPAN.
J’avais - et j’ai toujours - le secret espoir que cette initiative pourra servir à démontrer que la mise à disposition de ces archives GEPAN/SEPRA peut être réalisée à moindre coût, et efficacement, par des personnes suffisamment motivées. Aux Etats-Unis, une association privée a ainsi pu numériser et mettre en ligne les 3.000 pages du fameux Projet Bluebook, comme on peut le constater ici : BlueBookArchive.org
Une lecture de mon article Chronologie de Cussac suffit à comprendre que cette enquête GEPAN, une pièce essentielle du dossier, manquait cruellement aux personnes intéressées par ce cas d’observation tant de fois débattu dans la presse spécialisée et sur le réseau Internet.
Depuis septembre dernier, j’ai relancé à plusieurs reprises le CNES, toujours avec courtoisie, pour avoir une réponse que j’espérais positive. La réponse est enfin venue, début mars 2005. Mais on peut comprendre que le CNES d’aujourd’hui ait d’autres priorités que la diffusion d’archives d’il y a 30 ans, quelque peu "hors sujet" par rapport à sa raison d’être et à ses activités, et qui, somme toute, n’intéressent que quelques passionnés de l’histoire ufologique française.
Voici donc le dossier GEPAN sur le cas de Cussac, rédigé en 1978 par le directeur du GEPAN à l’époque, le Dr. Claude Poher [3]. Le fichier est proposé ici sous la forme d’un document PDF de 30 pages, pesant 9,59 Mo (cliquez sur l’icone "PDF", en haut à droite de cette page, pour télécharger le document. Vous devez avoir installé le logiciel gratuit Adobe Acrobat Reader pour le consulter depuis votre ordinateur).
MM. Benedetti, directeur de la communication du CNES, et Assemat, directeur technique du centre de Toulouse, ont souhaité que la diffusion de ce document soit accompagnée d’un commentaire du CNES. Le voici donc dans son intégralité :
"Le rapport d’enquête du Gepan sur ce cas, comme les autres rapports qui figurent dans les volumes de Présentations au Conseil scientifique du GEPAN, présente les travaux effectués sous la direction de Claude Poher en 1977-78. Il ne représente pas la position définitive du Cnes sur ce cas, mais un travail réalisé par une équipe dans le cadre d’un processus qui devait se poursuivre devant le Comité scientifique du Gepan. Ce comité a recommandé la plus grande vigilance quant aux interprétations des faits rapportés, de quelque nature qu’ils soient."
Je remercie ici MM. Benedetti et Assemat pour leur prévenance et leur collaboration, et pour avoir eu la patience de supporter mes e-mails parfois insistants.
Il y a pas mal de choses à dire sur ce dossier, sur ce qu’il contient et sur ce qu’il nous apprend de la méthodologie d’enquête du GEPAN à l’époque. Ces points feront bien évidemment l’objet d’autres articles à venir sur Démocratie Soucoupique ("ovniland" pour les intimes).
A propos de ces Présentations au Conseil Scientifique du GEPAN auxquelles MM. Benedetti et Assemat font référence dans leur notice, j’ai pu apprendre de mon côté que ces volumes seraient au nombre de 5 ou 6, pour un total de 670 pages. On est loin, en quantité de texte, des fameux Projet BlueBook et Condon américains, mais 670 pages de discussions, de rapports et d’analyses du Conseil Scientifique du GEPAN, c’est tout de même une littérature ccertainement très intéressante, autant pour l’historien que pour l’ufologue d’aujourd’hui, qui voudrait se documenter sur les activités de ses prédécesseurs.
Notes
[1] Les 18 Notes Techniques et les 4 Notes d’Information du GEPAN sont disponibles sur le site de Marc Angée : Les Découvertes Impossibles
[2] Voir l’entretien avev Arnaud Benedetti, "C’est officiel, le SEPRA n’existe plus !"
[3] Voir son entretien sur ce site : "Les ovnis ? Les scientifiques s’en moquent comme de leur première chemise !"
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article24
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici
- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21503
Cussac - Une chronologie
Mar 08 Jan 2008, 18:02
Cussac - Une chronologie
Un cas "béton" du GEPAN...
mardi 31 août 2004, par Grégory Gutierez
A la fin de l’été 1967, deux enfants du petit village de Cussac, dans le Cantal, observent, à quelques 80 mètres d’eux, dans un champ et derrière une haie d’arbres, ce qui ressemble à une sphère brillante entourée de quatre petits hommes habillés de noir. Très rapidement, les silhouettes rejoignent la sphère et celle-ci s’envole et disparaît prestement... L’observation aura duré une trentaine de secondes. La polémique autour de ce cas, elle, dure toujours !
Les enfants de Cussac, un frère et une soeur, ont-ils vu un véhicule venu d’ailleurs, avec son équipage d’humanoïdes en combinaison noire, ou bien ont-ils aperçu un hélicoptère à cockpit plus ou moins sphérique, sur lequel dardaient les rayons du soleil d’août ? 37 ans après les faits, rien n’est encore certain dans cette affaire. Les sources d’information sont éparpillées dans divers ouvrages et sites internet. Et malheureusement, la source principale sur ce cas, le rapport interne issu de l’enquête du GEPAN en 1978, reste enfouie dans les archives du défunt SEPRA, dans une cave du CNES à Toulouse. Le document a circulé seulement de manière confidentielle, parmi certains ufologues avisés, mais n’a jamais été rendu public (pour essayer de changer cela, n’hésitez pas à signer notre pétition).
Pour essayer d’y voir plus clair, il faut pouvoir accéder à toute la littérature sur ce cas de Cussac. Voici donc une tentative de reconstitution chronologique des discussions sur cette l’affaire, avec les liens nécessaires vers les sources.
1968 - L’article de Phénomènes Spatiaux
La revue ufologique Phénomènes Spatiaux, dans son numéro du 16 juin 1968, rend compte de l’observation des enfants de Cussac, qui eut lieu 10 mois auparavant. Intitulé "Rencontre ’diabolique’ sur le plateau de Cussac", il est écrit par Joël Mesnard et Claude Pavy, occupe 4 pages de la revue et s’accompagne de plusieurs dessins et d’une photographie des témoins sur place, près de la fameuse haie. L’origine extraterrestre du phénomène ne semble faire aucun doute pour les deux auteurs de l’article. Les dessins de Joël Mesnard montrent clairement des petits êtres noirs, non humains, autour de leur sphère/vaisseau. Une trace circulaire aurait été retrouvée à l’endroit où s’était posée la sphère. Selon le petit François, 13 ans, lors de son décollage et de sa disparition, la sphère aurait émis une odeur, celle du souffre ou de l’ozone. François porte des lunettes, il aura les yeux larmoyants après l’observation, à cause de la très forte luminosité de la sphère pendant son envol. Sa soeur Anne-Marie, 9 ans, dit avoir distingué les "pieds palmés" des petits personnages. L’un d’eux tenait à la main un petit objet qui évoquait un miroir. Au moment du décollage, la sphère émet un fort sifflement.
Une reprise de cet article, suivi de quelques commentaires, est disponible sur le site Studiovni.
1978 : l’enquête du GEPAN
En 1978, Claude Poher, qui vient de créer le GEPAN au sein du CNES, à Toulouse, se déplace à Cussac en compagnie de 3 autres enquêteurs maison. Dix ans après les faits, les témoins sont interrogés, des mesures de distance sont prises, divers tests sont effectués (notamment, des échantillons de divers produits sont soumis à François pour qu’il tente d’identifier l’odeur dégagée pendant le décollage de la sphère). L’hypothèse d’un hélicoptère et de son équipage est ainsi écartée assez rapidement, à l’aide d’une grille d’interprétation des témoignages conçue par le GEPAN quelque temps auparavant. Un rapport interne du GEPAN est rédigé, mais, comme tous les travaux du groupe d’enquête du CNES, il ne sera jamais rendu public... (Ce qui prive malheureusement les curieux d’aujourd’hui de la source la plus complète sur ce cas...)
Update 2 mars 2005 : le dossier du GEPAN est désormais disponible sur Ovniland :)
1983-85 : la contre-enquête de Pinvidic-Méheust-Grangeon
Un article est consacré au cas de Cussac dans l’ouvrage OVNI - Vers une anthropologie d’un mythe contemporain, dirigé par Thierry Pinvidic et contenant des articles de 23 auteurs issus de toutes les tendances de l’ufologie d’alors (Ed. Heimdal, 1994). L’article raconte l’enquête menée par Thierry Pinvidic, Bertrand Méheust et Jean-Pierre Grangeon, qui rencontrent le principal témoin en 1983 (François est alors âgé de 29 ans).
François leur affirme : que l’odeur constatée était très fugitive ; que l’objet était d’une luminosité inouïe ; qu’il perçut une sensation de chaleur et de souffle ; qu’il n’a jamais constaté de trace dans le champ (contrairement au récit de Phénomènes Spatiaux) ; que le détail des "pieds palmés" rapporté à l’époque par sa petite soeur, n’est guère fiable (les feuillages des arbres de la haie cachaient le sol) ; que l’observation fut d’environ 30 secondes, pas plus ; etc.
Ils rencontrent ensuite Anne-Marie, la petite soeur, qui leur précise avoir vu des "béquilles" au-dessous de la sphère, puis le garde-champêtre de Cussac, qui était dans sa grange au moment des faits, et avait entendu un fort sifflement, qu’il attribua alors au survol d’un hélicoptère. Plus tard, dans la soirée, il aura lui-même ressenti l’odeur de souffre ou d’ozone dans le champ. Enfin, Pinvidic, Méheust et Grangeon rencontrent M. V., un fermier qui labourait son champ au volant de son tracteur au moment des faits, et qui fut la première personne à rencontrer les enfants après l’observation. Il confirme que les deux petits étaient complètement paniqués lorsqu’ils s’adressèrent à lui en demandant s’il avait vu ou entendu quelque chose. Mais l’agriculteur conduisait alors son tracteur, dans une direction opposée à celle des enfants. Le bruit du moteur couvrait tout autre source sonore. Pour lui, les gamins ont été sincérement terrifiés par quelque chose de réel, mais qui doit être un phénomène naturel, explicable, et pas une histoire d’extraterrestres.
"Un grand classique"
Extrait de l’ouvrage OVNI - Vers une anthropologie d’un mythe contemporain, 1993, Ed. HeimdalA la lecture de l’article de Pinvidic, Méheust et Grangeon, la coloration extraterrestre de l’article de Phénomènes Spatiaux est fortement relativisée. Cependant, les auteurs jugent "indéfendable" l’explication par le décollage d’un hélicoptère et ils aboutissent à la conclusion que le cas resiste à l’analyse : "Si la réduction de cette affaire à un phénomène d’ordre psychosocial demeure possible, il nous faut admettre que nous ne l’entrevoyons toujours pas."
1996 : L’article d’Erick Maillot
En 1996, l’ufologue Erick Maillot, de tendance sceptique, publie un long article à propos de Cussac sur le site du Cercle Zététique. Il y défend l’idée que les deux enfants auraient très bien pu être influencés, à l’époque de leur observation, par le contexte soucoupique de l’été 1967. En particulier, quelques semaines avant l’observation de Cussac, des enfants d’Arc-sous-Cicon, dans le Doubs, avaient raconté avoir aperçu quatre petits êtres revêtus de combinaisons noires moulantes, que la presse baptisa rapidement "des Martiens". Aucune sphère mentionnée alors, mais l’histoire avait rencontré un large écho dans la presse. Pour Erick Maillot, l’observation est donc probablement une méprise, travestie par contamination soucoupique (soit des enfants eux-mêmes, soit de leur entourage au moment où ils rapportèrent leur observation).
A (au moins) 80 mètres de distance, les deux enfants auront confondu un hélicoptère reflêtant le Soleil avec une "sphère" volante. Le Soleil se trouvait effectivement exactement dans le dos des deux témoins, la surface en "bulle" du cockpit de l’engin aura agi comme un miroir. Il donne plusieurs exemples d’hélicoptères susceptibles d’être la cause de la méprise (l’Alouette, le Bell47G...). Mais pourquoi un arrêt si rapide de l’engin ? Maillot considère plusieurs explications "plausibles" : récupération d’un ballon-sonde par un hélicoptère de la gendarmerie, une envie préssente d’un membre de l’équipage, une prospection archéologique aérienne, un appareil de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT), etc. Précisons que les gendarmes, à l’époque des faits, avaient penché pour un appareil de l’ALAT. L’information provient d’une lettre de Jean-Jacques Vélasco lui-même à Erick Maillot, dans un courrier de 1996.
L’article d’Erick Maillot est consultable sur le site du Cercle Zététique, accompagné de quelques documents.
Décembre 2003 : Le débat Maillot/Delmon
Sur son site consacré aux ovnis, l’ingénieur et informaticien A. Delmon publie une critique de la critique d’Erick Maillot, lequel exige un droit de réponse, qui sera suivi de nouveaux commentaires d’A. Delmon. Le débat n’est pas des plus sereins (comme souvent).
La critique de Delmon porte entre autres sur l’improbabilité d’une explication par un hélicoptère. Selon A. Delmon, la distance du plateau de Cussac de l’aérodrome le plus proche est de 160 km. Un hélicoptère Alouette ou Bell de l’époque, transportant 4 personnes, ne pouvait pas avoir l’autonomie nécessaire pour effectuer un aller-retour de 320 km. (Mais il y a pourtant des aérodromes plus proches : Aurillac, à 50 km de Cussac, Clermont-Ferrand et Rodez à moins de 100 km [1]).
La discussion entre E. Maillot et A. Delmon est disponible sur le site de ce dernier : Les ovnis, mythe ou réalité ? (rubrique "Débats").
Un cas "béton" du GEPAN...
mardi 31 août 2004, par Grégory Gutierez
A la fin de l’été 1967, deux enfants du petit village de Cussac, dans le Cantal, observent, à quelques 80 mètres d’eux, dans un champ et derrière une haie d’arbres, ce qui ressemble à une sphère brillante entourée de quatre petits hommes habillés de noir. Très rapidement, les silhouettes rejoignent la sphère et celle-ci s’envole et disparaît prestement... L’observation aura duré une trentaine de secondes. La polémique autour de ce cas, elle, dure toujours !
Les enfants de Cussac, un frère et une soeur, ont-ils vu un véhicule venu d’ailleurs, avec son équipage d’humanoïdes en combinaison noire, ou bien ont-ils aperçu un hélicoptère à cockpit plus ou moins sphérique, sur lequel dardaient les rayons du soleil d’août ? 37 ans après les faits, rien n’est encore certain dans cette affaire. Les sources d’information sont éparpillées dans divers ouvrages et sites internet. Et malheureusement, la source principale sur ce cas, le rapport interne issu de l’enquête du GEPAN en 1978, reste enfouie dans les archives du défunt SEPRA, dans une cave du CNES à Toulouse. Le document a circulé seulement de manière confidentielle, parmi certains ufologues avisés, mais n’a jamais été rendu public (pour essayer de changer cela, n’hésitez pas à signer notre pétition).
Pour essayer d’y voir plus clair, il faut pouvoir accéder à toute la littérature sur ce cas de Cussac. Voici donc une tentative de reconstitution chronologique des discussions sur cette l’affaire, avec les liens nécessaires vers les sources.
1968 - L’article de Phénomènes Spatiaux
La revue ufologique Phénomènes Spatiaux, dans son numéro du 16 juin 1968, rend compte de l’observation des enfants de Cussac, qui eut lieu 10 mois auparavant. Intitulé "Rencontre ’diabolique’ sur le plateau de Cussac", il est écrit par Joël Mesnard et Claude Pavy, occupe 4 pages de la revue et s’accompagne de plusieurs dessins et d’une photographie des témoins sur place, près de la fameuse haie. L’origine extraterrestre du phénomène ne semble faire aucun doute pour les deux auteurs de l’article. Les dessins de Joël Mesnard montrent clairement des petits êtres noirs, non humains, autour de leur sphère/vaisseau. Une trace circulaire aurait été retrouvée à l’endroit où s’était posée la sphère. Selon le petit François, 13 ans, lors de son décollage et de sa disparition, la sphère aurait émis une odeur, celle du souffre ou de l’ozone. François porte des lunettes, il aura les yeux larmoyants après l’observation, à cause de la très forte luminosité de la sphère pendant son envol. Sa soeur Anne-Marie, 9 ans, dit avoir distingué les "pieds palmés" des petits personnages. L’un d’eux tenait à la main un petit objet qui évoquait un miroir. Au moment du décollage, la sphère émet un fort sifflement.
Une reprise de cet article, suivi de quelques commentaires, est disponible sur le site Studiovni.
1978 : l’enquête du GEPAN
En 1978, Claude Poher, qui vient de créer le GEPAN au sein du CNES, à Toulouse, se déplace à Cussac en compagnie de 3 autres enquêteurs maison. Dix ans après les faits, les témoins sont interrogés, des mesures de distance sont prises, divers tests sont effectués (notamment, des échantillons de divers produits sont soumis à François pour qu’il tente d’identifier l’odeur dégagée pendant le décollage de la sphère). L’hypothèse d’un hélicoptère et de son équipage est ainsi écartée assez rapidement, à l’aide d’une grille d’interprétation des témoignages conçue par le GEPAN quelque temps auparavant. Un rapport interne du GEPAN est rédigé, mais, comme tous les travaux du groupe d’enquête du CNES, il ne sera jamais rendu public... (Ce qui prive malheureusement les curieux d’aujourd’hui de la source la plus complète sur ce cas...)
Update 2 mars 2005 : le dossier du GEPAN est désormais disponible sur Ovniland :)
1983-85 : la contre-enquête de Pinvidic-Méheust-Grangeon
Un article est consacré au cas de Cussac dans l’ouvrage OVNI - Vers une anthropologie d’un mythe contemporain, dirigé par Thierry Pinvidic et contenant des articles de 23 auteurs issus de toutes les tendances de l’ufologie d’alors (Ed. Heimdal, 1994). L’article raconte l’enquête menée par Thierry Pinvidic, Bertrand Méheust et Jean-Pierre Grangeon, qui rencontrent le principal témoin en 1983 (François est alors âgé de 29 ans).
François leur affirme : que l’odeur constatée était très fugitive ; que l’objet était d’une luminosité inouïe ; qu’il perçut une sensation de chaleur et de souffle ; qu’il n’a jamais constaté de trace dans le champ (contrairement au récit de Phénomènes Spatiaux) ; que le détail des "pieds palmés" rapporté à l’époque par sa petite soeur, n’est guère fiable (les feuillages des arbres de la haie cachaient le sol) ; que l’observation fut d’environ 30 secondes, pas plus ; etc.
Ils rencontrent ensuite Anne-Marie, la petite soeur, qui leur précise avoir vu des "béquilles" au-dessous de la sphère, puis le garde-champêtre de Cussac, qui était dans sa grange au moment des faits, et avait entendu un fort sifflement, qu’il attribua alors au survol d’un hélicoptère. Plus tard, dans la soirée, il aura lui-même ressenti l’odeur de souffre ou d’ozone dans le champ. Enfin, Pinvidic, Méheust et Grangeon rencontrent M. V., un fermier qui labourait son champ au volant de son tracteur au moment des faits, et qui fut la première personne à rencontrer les enfants après l’observation. Il confirme que les deux petits étaient complètement paniqués lorsqu’ils s’adressèrent à lui en demandant s’il avait vu ou entendu quelque chose. Mais l’agriculteur conduisait alors son tracteur, dans une direction opposée à celle des enfants. Le bruit du moteur couvrait tout autre source sonore. Pour lui, les gamins ont été sincérement terrifiés par quelque chose de réel, mais qui doit être un phénomène naturel, explicable, et pas une histoire d’extraterrestres.
"Un grand classique"
Extrait de l’ouvrage OVNI - Vers une anthropologie d’un mythe contemporain, 1993, Ed. HeimdalA la lecture de l’article de Pinvidic, Méheust et Grangeon, la coloration extraterrestre de l’article de Phénomènes Spatiaux est fortement relativisée. Cependant, les auteurs jugent "indéfendable" l’explication par le décollage d’un hélicoptère et ils aboutissent à la conclusion que le cas resiste à l’analyse : "Si la réduction de cette affaire à un phénomène d’ordre psychosocial demeure possible, il nous faut admettre que nous ne l’entrevoyons toujours pas."
1996 : L’article d’Erick Maillot
En 1996, l’ufologue Erick Maillot, de tendance sceptique, publie un long article à propos de Cussac sur le site du Cercle Zététique. Il y défend l’idée que les deux enfants auraient très bien pu être influencés, à l’époque de leur observation, par le contexte soucoupique de l’été 1967. En particulier, quelques semaines avant l’observation de Cussac, des enfants d’Arc-sous-Cicon, dans le Doubs, avaient raconté avoir aperçu quatre petits êtres revêtus de combinaisons noires moulantes, que la presse baptisa rapidement "des Martiens". Aucune sphère mentionnée alors, mais l’histoire avait rencontré un large écho dans la presse. Pour Erick Maillot, l’observation est donc probablement une méprise, travestie par contamination soucoupique (soit des enfants eux-mêmes, soit de leur entourage au moment où ils rapportèrent leur observation).
A (au moins) 80 mètres de distance, les deux enfants auront confondu un hélicoptère reflêtant le Soleil avec une "sphère" volante. Le Soleil se trouvait effectivement exactement dans le dos des deux témoins, la surface en "bulle" du cockpit de l’engin aura agi comme un miroir. Il donne plusieurs exemples d’hélicoptères susceptibles d’être la cause de la méprise (l’Alouette, le Bell47G...). Mais pourquoi un arrêt si rapide de l’engin ? Maillot considère plusieurs explications "plausibles" : récupération d’un ballon-sonde par un hélicoptère de la gendarmerie, une envie préssente d’un membre de l’équipage, une prospection archéologique aérienne, un appareil de l’Aviation Légère de l’Armée de Terre (ALAT), etc. Précisons que les gendarmes, à l’époque des faits, avaient penché pour un appareil de l’ALAT. L’information provient d’une lettre de Jean-Jacques Vélasco lui-même à Erick Maillot, dans un courrier de 1996.
L’article d’Erick Maillot est consultable sur le site du Cercle Zététique, accompagné de quelques documents.
Décembre 2003 : Le débat Maillot/Delmon
Sur son site consacré aux ovnis, l’ingénieur et informaticien A. Delmon publie une critique de la critique d’Erick Maillot, lequel exige un droit de réponse, qui sera suivi de nouveaux commentaires d’A. Delmon. Le débat n’est pas des plus sereins (comme souvent).
La critique de Delmon porte entre autres sur l’improbabilité d’une explication par un hélicoptère. Selon A. Delmon, la distance du plateau de Cussac de l’aérodrome le plus proche est de 160 km. Un hélicoptère Alouette ou Bell de l’époque, transportant 4 personnes, ne pouvait pas avoir l’autonomie nécessaire pour effectuer un aller-retour de 320 km. (Mais il y a pourtant des aérodromes plus proches : Aurillac, à 50 km de Cussac, Clermont-Ferrand et Rodez à moins de 100 km [1]).
La discussion entre E. Maillot et A. Delmon est disponible sur le site de ce dernier : Les ovnis, mythe ou réalité ? (rubrique "Débats").
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici
- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21503
Re: Articles sur le Geipan/Sepra
Mar 08 Jan 2008, 18:03
Juin 2004 : Poher revient sur l’affaire Cussac
Sur son site personnel, récemment ouvert, le Dr. Claude Poher consacre un long article au cas de Cussac. Il réfute l’hypothèse défendue par Erick Maillot d’un hélicoptère, en ne retenant pour sa démonstration que l’hypothèse de "l’arrêt pipi" (sans doute la plus facile à ridiculiser). Poher considère en outre que les enfants de Cussac étaient bien trop isolés, dans leur petit village perdu, pour avoir été contaminés par l’actualité ufologique du moment(voir ci-dessous), et il fournit enfin des précisions sur les méthodes employées en 1978 par le GEPAN lors de son enquête sur place (et notamment sur l’utilisation d’une grille de classement des observations, qui excluait l’hélicoptère comme solution).
On apprend aussi que François avait déclaré, lors de l’enquête du GEPAN en 1978, avoir entendu et senti "un sifflement plus un souffle, comme un canot à moteur au démarrage" quand la sphère quittait le sol. A propos de cette phase de décollage, Poher insiste particulièrement sur le mouvement de l’objet, qui se serait élevé du sol en spirale ascendante (cinq ou six tours de plus en plus larges) avant de disaparaître très rapidement, à grande vitesse. Cette partie du témoignage des enfants, contenue dans le rapport GEPAN 1978, n’avait jamais été rendue publique. D’autre part, les deux enfants n’ont pas identifié l’odeur sentie au moment du départ de la sphère avec celle d’échantillons de kérosène, utilisé par les hélicoptères. Enfin, pour François, la sphère fut "aussi lumineuse que le Soleil à midi" au moment de sa disparition. Pour Poher, tous ces éléments permettent d’exclure l’hypothèse hélicoptère. L’article se clôt sur une longue digression à propos de la théorie des "universons", défendue par Poher.
L’article de Claude Poher est disponible sur son site : Retour sur le cas de Cussac.
26 juillet 2004 - Des précisions sur la couverture médiatique de l’affaire d’Arc-sous-Cicon
En juillet 2004, sur la liste Aleph, l’ufologue Robert Alessandri (site Univers-Ovni) recense quelques quotidiens, ainsi que des radios, ayant traité de l’affaire d’Arc-sous-Cicon, cet été 1967. Il semble bien que cette petite histoire avait bénéficié d’un traitement médiatique important, suffisant peut-être pour atteindre le petit village de Cussac. Alessandri donne le texte complet d’une dépêche de l’époque, qui mentionne notamment : "quatre petits êtres tout noirs, de la taille d’un enfant de trois ans, se sont enfuis au ras du sol à une vitesse incroyable en direction du bois où ils ont disparu". La ressemblance avec le témoignage de Cussac, quelques semaines plus tard, est en effet bien troublante (même nombre de personnages, même apparence, mêmes proportions). Mais qu’en est-il de la "sphère" observée à Cussac, qu’on ne retrouve pas à Arc-sous-Cicon ?
Nuit du 17 au 18 juillet 1967
Article de la revue Phénomènes Spatiaux, n°15, mars 1968, p.11-18La nuit du 18 juillet 1967, juste avant l’observation d’Arc-sous-Cicon, un bolide lumineux avait traversé le ciel français depuis le nord-ouest jusqu’au sud-est, vers 1h du matin, et avait été aperçu par de nombreux témoins tout au long de son parcours. La presse de l’époque avait largement médiatisé cette affaire d’ovni, qui se révéla être finalement un étage de fusée rentrant dans l’atmosphère après avoir largué le satellite Cosmos 169. Mais pendant plusieurs semaines, l’incertitude a régné sur l’identité du mystérieux bolide. En outre, Joél Mesnard avait consacré un article à cette observation dans Phénomènes Spatiaux, en listant les observations qui semblaient "aberrantes" (sous-entendant par là que de véritables ovnis avaient peut-être profité de l’occasion pour évoluer discrètement dans les cieux) [2].
Il y a donc eu, fin juillet 1967, à la fois une histoire de petits hommes à combinaisons noires présentés comme étant des Martiens, et une histoire d’ovni lumineux et nocturne, paradant dans le ciel français. La couverture médiatique incluait notamment des reportages à la télévision (ORTF) mais aussi sur les ondes radio. Le village de Cussac, aussi petit soit-il, aurait-il vraiment pu être épargné par l’effervescence du moment ? Voilà sans doute un point crucial du dossier Cussac. On peut tout à fait considérer qu’à l’époque, les habitants de Cussac n’avaient pas la télévision... mais la radio ? Et le bouche à oreille n’aurait-il pas été suffisant pour amener ces informations sensationnelles jusqu’aux portes du petit village ? Entre l’effervescence dûe à la rentrée atmosphérique et aux petits hommes d’Arc-sous-Cicon, et l’observation de Cussac, il se passe un peu plus de 4 semaines. Pendant ce laps de temps, les habitants de Cussac n’ont sans doute pas vécu en vase clos, sans jamais rencontrer personne d’extérieur au village. Si c’est bien le cas, François et Anne-Marie (13 ans et 9 ans au moment des faits), n’ont-ils pas pu être influencés par ses histoires ?
Pour R. Alessandri, "Poher évacue tout de même un peu vite la similitude notée par Éric [Maillot] entre ce cas et celui d’Arc-sous-Cicon un mois auparavant."
Contribution de Robert Alessandri disponible sur une page des archives de la liste Aleph.
Et maintenant ?
Cette page sera certainement amenée à être complétée à l’avenir. Ne serait-ce que parce qu’il faudrat bien, un jour ou l’autre, que le rapport du GEPAN de 1978 sur ce cas puisse enfin être rendu public (après avoir été banalisé, bien entendu).
Pour ce qui est de mon opinion personnelle (pour peu qu’elle intéresse quelqu’un !), je me trouve bien incapable, actuellement, de me prononcer de manière définitive. Les enfants de Cussac auraient-ils vu un hélicoptère, à au moins 80 m de distance, et derrière une haie ? Ou bien un vaisseau extraterrestre en vadrouille ? Ou quelque chose d’autre ?
Il y a tout de même de éléments "génants" dans cette affaire : l’enquête du GEPAN ne sera effectuée que 10 ans après les faits ; l’observation ne dura que 30 secondes au mieux, et peut-être moins ; la "contamination médiatique" des acteurs n’est pas à exclure étant donné l’actualité "soucoupique" qui précéda l’observation ; au moment de l’observation, à 10h30 du matin, les deux enfants avaient le Soleil dans leur dos : ses rayons auraient-ils pu être réfléchis à la surface de l’engin de manière suffisamment intense pour les aveugler ? De plus, la haie, juste devant la "sphère", a certainement dû projeter son ombre sur les quatre silhouettes et sur l’appareil, rendant leur identification par les enfants encore plus incertaine...
Bref, y’a encore du boulot pour y voir clair !
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article22
Sur son site personnel, récemment ouvert, le Dr. Claude Poher consacre un long article au cas de Cussac. Il réfute l’hypothèse défendue par Erick Maillot d’un hélicoptère, en ne retenant pour sa démonstration que l’hypothèse de "l’arrêt pipi" (sans doute la plus facile à ridiculiser). Poher considère en outre que les enfants de Cussac étaient bien trop isolés, dans leur petit village perdu, pour avoir été contaminés par l’actualité ufologique du moment(voir ci-dessous), et il fournit enfin des précisions sur les méthodes employées en 1978 par le GEPAN lors de son enquête sur place (et notamment sur l’utilisation d’une grille de classement des observations, qui excluait l’hélicoptère comme solution).
On apprend aussi que François avait déclaré, lors de l’enquête du GEPAN en 1978, avoir entendu et senti "un sifflement plus un souffle, comme un canot à moteur au démarrage" quand la sphère quittait le sol. A propos de cette phase de décollage, Poher insiste particulièrement sur le mouvement de l’objet, qui se serait élevé du sol en spirale ascendante (cinq ou six tours de plus en plus larges) avant de disaparaître très rapidement, à grande vitesse. Cette partie du témoignage des enfants, contenue dans le rapport GEPAN 1978, n’avait jamais été rendue publique. D’autre part, les deux enfants n’ont pas identifié l’odeur sentie au moment du départ de la sphère avec celle d’échantillons de kérosène, utilisé par les hélicoptères. Enfin, pour François, la sphère fut "aussi lumineuse que le Soleil à midi" au moment de sa disparition. Pour Poher, tous ces éléments permettent d’exclure l’hypothèse hélicoptère. L’article se clôt sur une longue digression à propos de la théorie des "universons", défendue par Poher.
L’article de Claude Poher est disponible sur son site : Retour sur le cas de Cussac.
26 juillet 2004 - Des précisions sur la couverture médiatique de l’affaire d’Arc-sous-Cicon
En juillet 2004, sur la liste Aleph, l’ufologue Robert Alessandri (site Univers-Ovni) recense quelques quotidiens, ainsi que des radios, ayant traité de l’affaire d’Arc-sous-Cicon, cet été 1967. Il semble bien que cette petite histoire avait bénéficié d’un traitement médiatique important, suffisant peut-être pour atteindre le petit village de Cussac. Alessandri donne le texte complet d’une dépêche de l’époque, qui mentionne notamment : "quatre petits êtres tout noirs, de la taille d’un enfant de trois ans, se sont enfuis au ras du sol à une vitesse incroyable en direction du bois où ils ont disparu". La ressemblance avec le témoignage de Cussac, quelques semaines plus tard, est en effet bien troublante (même nombre de personnages, même apparence, mêmes proportions). Mais qu’en est-il de la "sphère" observée à Cussac, qu’on ne retrouve pas à Arc-sous-Cicon ?
Nuit du 17 au 18 juillet 1967
Article de la revue Phénomènes Spatiaux, n°15, mars 1968, p.11-18La nuit du 18 juillet 1967, juste avant l’observation d’Arc-sous-Cicon, un bolide lumineux avait traversé le ciel français depuis le nord-ouest jusqu’au sud-est, vers 1h du matin, et avait été aperçu par de nombreux témoins tout au long de son parcours. La presse de l’époque avait largement médiatisé cette affaire d’ovni, qui se révéla être finalement un étage de fusée rentrant dans l’atmosphère après avoir largué le satellite Cosmos 169. Mais pendant plusieurs semaines, l’incertitude a régné sur l’identité du mystérieux bolide. En outre, Joél Mesnard avait consacré un article à cette observation dans Phénomènes Spatiaux, en listant les observations qui semblaient "aberrantes" (sous-entendant par là que de véritables ovnis avaient peut-être profité de l’occasion pour évoluer discrètement dans les cieux) [2].
Il y a donc eu, fin juillet 1967, à la fois une histoire de petits hommes à combinaisons noires présentés comme étant des Martiens, et une histoire d’ovni lumineux et nocturne, paradant dans le ciel français. La couverture médiatique incluait notamment des reportages à la télévision (ORTF) mais aussi sur les ondes radio. Le village de Cussac, aussi petit soit-il, aurait-il vraiment pu être épargné par l’effervescence du moment ? Voilà sans doute un point crucial du dossier Cussac. On peut tout à fait considérer qu’à l’époque, les habitants de Cussac n’avaient pas la télévision... mais la radio ? Et le bouche à oreille n’aurait-il pas été suffisant pour amener ces informations sensationnelles jusqu’aux portes du petit village ? Entre l’effervescence dûe à la rentrée atmosphérique et aux petits hommes d’Arc-sous-Cicon, et l’observation de Cussac, il se passe un peu plus de 4 semaines. Pendant ce laps de temps, les habitants de Cussac n’ont sans doute pas vécu en vase clos, sans jamais rencontrer personne d’extérieur au village. Si c’est bien le cas, François et Anne-Marie (13 ans et 9 ans au moment des faits), n’ont-ils pas pu être influencés par ses histoires ?
Pour R. Alessandri, "Poher évacue tout de même un peu vite la similitude notée par Éric [Maillot] entre ce cas et celui d’Arc-sous-Cicon un mois auparavant."
Contribution de Robert Alessandri disponible sur une page des archives de la liste Aleph.
Et maintenant ?
Cette page sera certainement amenée à être complétée à l’avenir. Ne serait-ce que parce qu’il faudrat bien, un jour ou l’autre, que le rapport du GEPAN de 1978 sur ce cas puisse enfin être rendu public (après avoir été banalisé, bien entendu).
Pour ce qui est de mon opinion personnelle (pour peu qu’elle intéresse quelqu’un !), je me trouve bien incapable, actuellement, de me prononcer de manière définitive. Les enfants de Cussac auraient-ils vu un hélicoptère, à au moins 80 m de distance, et derrière une haie ? Ou bien un vaisseau extraterrestre en vadrouille ? Ou quelque chose d’autre ?
Il y a tout de même de éléments "génants" dans cette affaire : l’enquête du GEPAN ne sera effectuée que 10 ans après les faits ; l’observation ne dura que 30 secondes au mieux, et peut-être moins ; la "contamination médiatique" des acteurs n’est pas à exclure étant donné l’actualité "soucoupique" qui précéda l’observation ; au moment de l’observation, à 10h30 du matin, les deux enfants avaient le Soleil dans leur dos : ses rayons auraient-ils pu être réfléchis à la surface de l’engin de manière suffisamment intense pour les aveugler ? De plus, la haie, juste devant la "sphère", a certainement dû projeter son ombre sur les quatre silhouettes et sur l’appareil, rendant leur identification par les enfants encore plus incertaine...
Bref, y’a encore du boulot pour y voir clair !
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article22
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici
- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21503
Que compte faire le CNES désormais ?
Mar 08 Jan 2008, 18:04
Que compte faire le CNES désormais ?
L’article de Ciel et Espace nous donne quelques pistes...
mercredi 26 mai 2004, par David R.
Dans l’article de Ciel et Espace (numéro de juin 2004) intitulé "Le CNES enterre les ovnis", le directeur de la communication du CNES, Arnaud Benedetti, donne quelques pistes sur la suite probable des événements.
Sur le maintien possible d’une structure de collecte et d’expertise des témoignages :
"Une activité de veille et de récolte des témoignages n’est pas choquante si elle est effectuée avec sérieux. Si nous la maintenons, il faudra réfléchir à sa position au sein du CNES ou en dehors. On peut par exemple imaginer un partenariat entre le CNES, Météo France et l’armée de l’air."
Si l’arrêt de mort du SEPRA sous sa forme actuelle est donc déjà signé, un successeur possible est néanmoins envisagé. Et objectivement le résultat ne pourra guère être pire que le service tel qu’on l’a connu. Rappelons simplement que durant toute l’ère Velasco, soit près de 21 ans (depuis le 1er septembre 1983), le GEPAN/SEPRA n’a diffusé officiellement qu’un seul document de quelque pages, à savoir le "Rapport d’ expertise sur les retombées du 5 novembre 1990", daté du 27 novembre 1990 !... Et encore celui-ci était-il largement "inspiré" du travail d’un amateur confirmé (le modeste apport personnel de M. Velasco étant par ailleurs truffé d’erreurs).
Durant cette période, combien de témoins ont-ils reçu une explication satisfaisante (et dans un délai raisonnable) de leur rapport d’observation de la part de cet organisme public ?
Si une nouvelle structure est créée en remplacement, elle ne pourra de toute façon être ni plus petite (puisque JJV était depuis longtemps le seul permanent) ni moins efficace...
Sur la crainte d’une disparition des archives :
"L’ouverture des archives devrait être possible rapidement, dès lors qu’elles auront été rendues anonymes."
Arnaud Benedetti semble répondre ici directement au Laboratoire de Zététique qui demande de façon répétée depuis 2002 l’accès aux dossiers classés PAN D, une fois anonymés. Cela dit rien ne garantit que tout citoyen puisse désormais y accéder librement et obtenir facilement des copies de certaines pièces comme on pourrait le souhaiter. Je crois plutôt comprendre que l’accès sera réservé aux chercheurs universitaires et à leurs étudiants. En tout cas les archives ne seront manifestement pas détruites.
En résumé, à mon humble avis, la seule action vraiment pertinente serait de demander un libre accès à tout citoyen des cas anonymés et non pas un accès réservé aux seuls chercheurs patentés : psychologues, sociologues, etc. (qui risquent d’ailleurs d’être fort rares).
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article7
L’article de Ciel et Espace nous donne quelques pistes...
mercredi 26 mai 2004, par David R.
Dans l’article de Ciel et Espace (numéro de juin 2004) intitulé "Le CNES enterre les ovnis", le directeur de la communication du CNES, Arnaud Benedetti, donne quelques pistes sur la suite probable des événements.
Sur le maintien possible d’une structure de collecte et d’expertise des témoignages :
"Une activité de veille et de récolte des témoignages n’est pas choquante si elle est effectuée avec sérieux. Si nous la maintenons, il faudra réfléchir à sa position au sein du CNES ou en dehors. On peut par exemple imaginer un partenariat entre le CNES, Météo France et l’armée de l’air."
Si l’arrêt de mort du SEPRA sous sa forme actuelle est donc déjà signé, un successeur possible est néanmoins envisagé. Et objectivement le résultat ne pourra guère être pire que le service tel qu’on l’a connu. Rappelons simplement que durant toute l’ère Velasco, soit près de 21 ans (depuis le 1er septembre 1983), le GEPAN/SEPRA n’a diffusé officiellement qu’un seul document de quelque pages, à savoir le "Rapport d’ expertise sur les retombées du 5 novembre 1990", daté du 27 novembre 1990 !... Et encore celui-ci était-il largement "inspiré" du travail d’un amateur confirmé (le modeste apport personnel de M. Velasco étant par ailleurs truffé d’erreurs).
Durant cette période, combien de témoins ont-ils reçu une explication satisfaisante (et dans un délai raisonnable) de leur rapport d’observation de la part de cet organisme public ?
Si une nouvelle structure est créée en remplacement, elle ne pourra de toute façon être ni plus petite (puisque JJV était depuis longtemps le seul permanent) ni moins efficace...
Sur la crainte d’une disparition des archives :
"L’ouverture des archives devrait être possible rapidement, dès lors qu’elles auront été rendues anonymes."
Arnaud Benedetti semble répondre ici directement au Laboratoire de Zététique qui demande de façon répétée depuis 2002 l’accès aux dossiers classés PAN D, une fois anonymés. Cela dit rien ne garantit que tout citoyen puisse désormais y accéder librement et obtenir facilement des copies de certaines pièces comme on pourrait le souhaiter. Je crois plutôt comprendre que l’accès sera réservé aux chercheurs universitaires et à leurs étudiants. En tout cas les archives ne seront manifestement pas détruites.
En résumé, à mon humble avis, la seule action vraiment pertinente serait de demander un libre accès à tout citoyen des cas anonymés et non pas un accès réservé aux seuls chercheurs patentés : psychologues, sociologues, etc. (qui risquent d’ailleurs d’être fort rares).
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article7
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici
- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21503
Il faut sauver les archives du SEPRA !
Mar 08 Jan 2008, 18:05
Il faut sauver les archives du SEPRA !
Ces archives, qui courent sur presque 30 années d’activité, sont un bien public qui risque prochainement de disparaitre.
lundi 24 mai 2004, par Grégory Gutierez
Un article du magazine Ciel et Espace de juin 2004 [1] annonce la fermeture du SEPRA, le Service d’Expertise des Phénomènes Rares Aérospatiaux, dépendant du Centre National d’Etudes Spatiales, et héritier des archives du GEPAN (Groupe d’Etude sur les Phénomènes Aériens Non identifiés)...
Cette fermeture du SEPRA, un service public qui dépendait d’un établissement public (le CNES) ferait suite à la publication, aux éditions Carnot, du livre Ovnis, l’évidence, co-écrit par son directeur, Jean-Jacques Vélasco. Il semble que le CNES ait considéré cet événement comme une motivation suffisante pour fermer définitivement le seul organisme français officiel chargé de l’étude des phénomènes aériens non identifiés (ce qu’on appelle généralement "les ovnis" [2]).
Au-delà de la polémique sur la qualité du travail du directeur (et seul employé à plein temps) du SEPRA [3], il faut se rendre compte que cet organisme a collecté, depuis des dizaines d’années, de nombreux rapports de la gendarmerie sur des observations d’ovni sur le territoire français, ainsi qu’une importante documentation sur le sujet. La quasi-totalité de ces rapports d’observation n’ont jamais été rendus publics (pire, à l’époque du GEPAN, le conseil scientifique chargé d’étudier la question avait pour consigne de ne jamais rien publier !). En outre, à sa création à la fin des années 70, le GEPAN, ancêtre du SEPRA, avait bénéficié du don de nombreuses archives (témoignages, documentations, ouvrages, revues) collectées en leur temps par diverses associations privées.
La fermeture du SEPRA risque de signer la perte totale et définitive de toutes ces archives. Le CNES semble bien envisager de préserver les archives, mais on a déjà vu par le passé des cas où les archives d’un projet "officiel" furent tout simplement détruites après la clôture du projet en question, simplement par désintérêt [4].
Pourtant, le SEPRA a toujours été financé sur les deniers publics, vous êtes donc certainement vous-même, lecteur français, l’une des personnes ayant participé à son financement et donc, à son existence ! Vous êtes en droit de demander au CNES de livrer au public les archives de cet organisme.
Nous vous proposons donc de participer à une pétition en ligne, afin de convaincre les décideurs du CNES de rendre enfin publiques toutes les archives du SEPRA, et de son ancêtre le GEPAN (une fois les données nominatives anonymisées, bien entendu). Cette mise à disposition permettra à des personnes indépendantes, quelque soit leur discipline scientifique, leur opinions ou leur intérêt pour le dossier ovni, d’exploiter et de pérénniser 30 années de compilation de cas et de dossiers divers. Idéalement, le CNES devrait permettre la consultation de ces archives à tout citoyen français qui en fera la demande, sur le modèle de ce qui se passe aujourd’hui aux Etats-Unis [5].
Pour apporter votre signature à cette pétition, remplissez simplement le formulaire situé sur la droite, en haut de cette page.
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article1
Ces archives, qui courent sur presque 30 années d’activité, sont un bien public qui risque prochainement de disparaitre.
lundi 24 mai 2004, par Grégory Gutierez
Un article du magazine Ciel et Espace de juin 2004 [1] annonce la fermeture du SEPRA, le Service d’Expertise des Phénomènes Rares Aérospatiaux, dépendant du Centre National d’Etudes Spatiales, et héritier des archives du GEPAN (Groupe d’Etude sur les Phénomènes Aériens Non identifiés)...
Cette fermeture du SEPRA, un service public qui dépendait d’un établissement public (le CNES) ferait suite à la publication, aux éditions Carnot, du livre Ovnis, l’évidence, co-écrit par son directeur, Jean-Jacques Vélasco. Il semble que le CNES ait considéré cet événement comme une motivation suffisante pour fermer définitivement le seul organisme français officiel chargé de l’étude des phénomènes aériens non identifiés (ce qu’on appelle généralement "les ovnis" [2]).
Au-delà de la polémique sur la qualité du travail du directeur (et seul employé à plein temps) du SEPRA [3], il faut se rendre compte que cet organisme a collecté, depuis des dizaines d’années, de nombreux rapports de la gendarmerie sur des observations d’ovni sur le territoire français, ainsi qu’une importante documentation sur le sujet. La quasi-totalité de ces rapports d’observation n’ont jamais été rendus publics (pire, à l’époque du GEPAN, le conseil scientifique chargé d’étudier la question avait pour consigne de ne jamais rien publier !). En outre, à sa création à la fin des années 70, le GEPAN, ancêtre du SEPRA, avait bénéficié du don de nombreuses archives (témoignages, documentations, ouvrages, revues) collectées en leur temps par diverses associations privées.
La fermeture du SEPRA risque de signer la perte totale et définitive de toutes ces archives. Le CNES semble bien envisager de préserver les archives, mais on a déjà vu par le passé des cas où les archives d’un projet "officiel" furent tout simplement détruites après la clôture du projet en question, simplement par désintérêt [4].
Pourtant, le SEPRA a toujours été financé sur les deniers publics, vous êtes donc certainement vous-même, lecteur français, l’une des personnes ayant participé à son financement et donc, à son existence ! Vous êtes en droit de demander au CNES de livrer au public les archives de cet organisme.
Nous vous proposons donc de participer à une pétition en ligne, afin de convaincre les décideurs du CNES de rendre enfin publiques toutes les archives du SEPRA, et de son ancêtre le GEPAN (une fois les données nominatives anonymisées, bien entendu). Cette mise à disposition permettra à des personnes indépendantes, quelque soit leur discipline scientifique, leur opinions ou leur intérêt pour le dossier ovni, d’exploiter et de pérénniser 30 années de compilation de cas et de dossiers divers. Idéalement, le CNES devrait permettre la consultation de ces archives à tout citoyen français qui en fera la demande, sur le modèle de ce qui se passe aujourd’hui aux Etats-Unis [5].
Pour apporter votre signature à cette pétition, remplissez simplement le formulaire situé sur la droite, en haut de cette page.
http://www.cielinsolite.fr/spip.php?article1
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici
Page 1 sur 19 • 1, 2, 3 ... 10 ... 19
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum