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Le cas Pascagoula (Mississippi 1973)
Dim 02 Sep 2007, 21:18
L'incident de Pascagoula
« Pendant ce temps, les Etats-Unis de l'Ouest connaissaient la grande vague d'ovnis de l'automne 1973. Pas un jour ne s'écoulait sans que les journaux et la télévision n'aient à couvrir une observation d'OVNIS. Un vaste système de hautes pressions a formé des cieux clairs et des nuits très douces pendant la majeure partie du mois, créant de bonnes occasions pour observer le ciel. Les deux cas exceptionnels dans les nouvelles étaient Pascagoula et Coyne et ils luttaient pour faire les premières pages avec les bulletins OVNIS du middle West. (...) J'ai cherché
Hynek et l'ai conduit à Columbus. Je ne l'avais jamais vu dans une telle
détresse mentale. »
Jeannie Zeidmann, longtemps collaboratrice de J. Allen Hynek.
Un motif de la détresse du Dr J. Allen Hynek était le cas d'enlèvement de Pascagoula. Bien qu'Allen Hynek n'ait pas aimé l'idée que des êtres extraterrestres enlèvent vraiment des gens, il a étudié ce cas et il ne put rien faire d'autre que d'être convaincu par la sincérité évidente des deux témoins.
LES ÉVÈNEMENTS
Le 10 Octobre 1973, quinze personnes différentes, y compris deux policiers ont rapporté qu'ils ont vu un grand OVNI argenté volant lentement au-dessus d'un chantier de logements à St. Tammany, Nouvelle-Orléans, Louisiane. C'était juste une observation d'ovni de plus, sauf que le jour suivant un autre événement susciterait un émoi à l'échelle du pays, quatre-vingt-dix miles à l'est. M. Charles Hickson, 45 ans, a été élevé dans une ferme, a obtenu son diplôme de lycéen et est allé au Collège. Il s'est intéressé au métier de charpentier et puis à l'ébénisterie. Il a passé 8 ans ou probablement plus en tant qu'assembleur dans la construction navale, travaillant par la suite en tant que contremaître. Il est également un soudeur certifié. Il était marié et avait trois enfants. La nuit du 11 Octobre
1973 il est allé pêcher avec Calvin Parker, 18 ans, lui aussi de la ville de
Gautier, Mississippi, près de la zone de chantier naval de Shaupeter.
L'endroit était un chantier naval abandonné le long du fleuve Pascagoula, à l'extrémité Ouest du Sud du Mississippi. Les deux hommes avaient l'intention d'essayer leur nouvel équipement de pêche, mais avaient pris peu de poissons et étaient sur le point de rechercher un meilleur emplacement.
C'est à 19h alors que la nuit était très sombre, que leur attention fut d'abord attirée par un « fort bruit de glissement » derrière eux. Ils se sont tournés pour voir la source de ce bruit, et furent stupéfaits et terrifiés en voyant un objet gris en forme de ballon de rugby ou d’œuf, avec un dôme, environné d'une brume luminescente bleue, flottant vers eux. Ils ont estimé que l'objet faisait de 30 à 40 pieds de long, 8 à 10 pieds de haut, « la taille d'un gros camion » mais « sans aucun rivets ni boulons » comme s'il était fait d'une seule pièce. Il avait deux fenêtres et deux lumières bleues sur l'avant. Il planait à peine à quelques pieds au-dessus du sol, et à 40 pieds de la rive, au-dessus d'une décharge couverte de carcasses de voitures.
Alors qu'ils regardaient, une trappe ou une porte est apparue, et une lumière brillante s'est déversée dehors. Un instant plus tard trois entités étranges ont flotté juste au-dessus de l'eau droit vers les deux hommes.
ENLÈVEMENT
Les trois êtres ont approché les hommes à une vitesse étourdissante, deux d'entre eux ont saisi Hickson et il a ressenti une sensation cuisante dans son bras gauche. Quand ils ont mis leurs bras sous les deux côtés de son corps pour le soutenir il s'est senti paralysé et engourdi. Il a perdu toute sensation, y compris celle du poids, et s'est rapidement évanoui, alors que les deux entités le portaient à l'intérieur du vaisseau. Avant de s'évanouir il avait pu voir la troisième créature saisissant Parker, et l'adolescent s'évanouissant également transporté vers l'objet. Il a été transporté, flottant, vers une pièce nue brillamment éclairée à l'intérieur de l'OVNI. Il ne pouvait pas voir d'où la lumière venait. Il ne pouvait toujours pas se déplacer, bien qu'il soit resté conscient.
Les entités l'ont placé dans une position étendue de 45 degrés, toujours « flottant » en l'air, et un instrument qui ressemblait à un « grand œil » est sorti d'une paroi, a flotté en l'air jusqu'à 20 centimètres devant le visage de Hicksons et a balayé son corps dans les deux sens avec grande précision, comme s’il le scannait ou le photographiait. Les êtres ont retourné son corps d'un côté à l'autre plusieurs fois, comme pour s'assurer que cet « œil » « photographiait » son corps entièrement. L'« œil » a ensuite disparu à nouveau dans le mur, où il n'était plus visible. A ce moment Hickson ne pouvait pas voir les êtres qu'il pensait être derrière lui, il ne pouvait pas faire fonctionner sa bouche. Il a été laissé, flottant, alors que les êtres partaient de la salle, probablement pour examiner Parker.
Cet épisode a duré quelque chose comme 15 et 40 minutes, Hickson n'est pas du tout sûr de la durée. Il a été totalement convaincu que les êtres sont allés dans une autre pièce examiner Parker. Puis les êtres sont à nouveau entrés dans son champ de vision. Deux d'entre eux ont traîné Hicksons en le soutenant, hors de l'ovni, avec ses pieds traînant sur le sol, à l'endroit où ils l'avaient enlevé sur la berge du fleuve et l'ont laissé tomber négligemment sur le sol : ses jambes se sont dérobées et il est tombé. Il a recherché des yeux Parker, et l'a vu qui se tenait immobile avec ses bras tendus comme s'il était en état de choc.
Parker qui avait perdu et repris conscience à plusieurs reprises, se rappelait avoir été emmené vers le vaisseau, avoir entendu un bruit de sifflement et un déclic, voyant alors la lumière de l'intérieur juste avant qu'il ait été ramené en flottant au dehors. Il a été laissé, debout, sur la berge, ne pouvant pas se déplacer, et regardant vers le fleuve.
Hickson a rampé vers Parker, qui pleurait et semblait très choqué, mais alors il s'est rendu compte qu'il pouvait se tenir debout. Hickson a encore entendu le bruit sifflant ou soufflant ("zipping sound"), s'est tourné et a encore vu les lumières clignotantes bleues qui ont attiré son attention au début. Il a vu l'objet filer vers le haut et disparaître à environ 50 pieds « en moins d'une seconde ».
Hickson et Parker se sont reposés dans une voiture pendant les 45 minutes suivantes, calmant leurs nerfs fortement éprouvés, essayant de décider quoi faire après. Hickson a bu du whisky pendant cette conversation dans la voiture. Quand les deux hommes ont commencé à retrouver leur calme, ils étaient incertains quant à ce qu'ils devraient faire.
Peu disposé à rapporter leur expérience traumatisante, ils se sont tout de même sentis obligés d'en parler à quelqu'un : ils étaient vraiment convaincus que le gouvernement pourrait vouloir apprendre, ou devait apprendre, ce qu'ils ont considéré comme une invasion extra-terrestre en bonne et due forme de notre planète. Parker a suggéré qu'ils contactent les militaires. Ainsi en dépit de la crainte du ridicule, Hickson a localisé un téléphone payant et a appelé la base aérienne de Keesler à Biloxi, 30 miles à l'ouest de Pascagoula. Un sergent de cette base lui a dit que l'Air Force ne s'occupe pas de rapports OVNIS, et leur a conseillé de signaler leur problème au bureau de leur shérif local. Effrayé par la réaction qu'ils pourraient obtenir de la part des forces de l'ordre, ils ont choisi à la place de se rendre en voiture à leur journal local le Mississippi Press Regsiter.
« Pendant ce temps, les Etats-Unis de l'Ouest connaissaient la grande vague d'ovnis de l'automne 1973. Pas un jour ne s'écoulait sans que les journaux et la télévision n'aient à couvrir une observation d'OVNIS. Un vaste système de hautes pressions a formé des cieux clairs et des nuits très douces pendant la majeure partie du mois, créant de bonnes occasions pour observer le ciel. Les deux cas exceptionnels dans les nouvelles étaient Pascagoula et Coyne et ils luttaient pour faire les premières pages avec les bulletins OVNIS du middle West. (...) J'ai cherché
Hynek et l'ai conduit à Columbus. Je ne l'avais jamais vu dans une telle
détresse mentale. »
Jeannie Zeidmann, longtemps collaboratrice de J. Allen Hynek.
Un motif de la détresse du Dr J. Allen Hynek était le cas d'enlèvement de Pascagoula. Bien qu'Allen Hynek n'ait pas aimé l'idée que des êtres extraterrestres enlèvent vraiment des gens, il a étudié ce cas et il ne put rien faire d'autre que d'être convaincu par la sincérité évidente des deux témoins.
LES ÉVÈNEMENTS
Le 10 Octobre 1973, quinze personnes différentes, y compris deux policiers ont rapporté qu'ils ont vu un grand OVNI argenté volant lentement au-dessus d'un chantier de logements à St. Tammany, Nouvelle-Orléans, Louisiane. C'était juste une observation d'ovni de plus, sauf que le jour suivant un autre événement susciterait un émoi à l'échelle du pays, quatre-vingt-dix miles à l'est. M. Charles Hickson, 45 ans, a été élevé dans une ferme, a obtenu son diplôme de lycéen et est allé au Collège. Il s'est intéressé au métier de charpentier et puis à l'ébénisterie. Il a passé 8 ans ou probablement plus en tant qu'assembleur dans la construction navale, travaillant par la suite en tant que contremaître. Il est également un soudeur certifié. Il était marié et avait trois enfants. La nuit du 11 Octobre
1973 il est allé pêcher avec Calvin Parker, 18 ans, lui aussi de la ville de
Gautier, Mississippi, près de la zone de chantier naval de Shaupeter.
L'endroit était un chantier naval abandonné le long du fleuve Pascagoula, à l'extrémité Ouest du Sud du Mississippi. Les deux hommes avaient l'intention d'essayer leur nouvel équipement de pêche, mais avaient pris peu de poissons et étaient sur le point de rechercher un meilleur emplacement.
C'est à 19h alors que la nuit était très sombre, que leur attention fut d'abord attirée par un « fort bruit de glissement » derrière eux. Ils se sont tournés pour voir la source de ce bruit, et furent stupéfaits et terrifiés en voyant un objet gris en forme de ballon de rugby ou d’œuf, avec un dôme, environné d'une brume luminescente bleue, flottant vers eux. Ils ont estimé que l'objet faisait de 30 à 40 pieds de long, 8 à 10 pieds de haut, « la taille d'un gros camion » mais « sans aucun rivets ni boulons » comme s'il était fait d'une seule pièce. Il avait deux fenêtres et deux lumières bleues sur l'avant. Il planait à peine à quelques pieds au-dessus du sol, et à 40 pieds de la rive, au-dessus d'une décharge couverte de carcasses de voitures.
Alors qu'ils regardaient, une trappe ou une porte est apparue, et une lumière brillante s'est déversée dehors. Un instant plus tard trois entités étranges ont flotté juste au-dessus de l'eau droit vers les deux hommes.
ENLÈVEMENT
Les trois êtres ont approché les hommes à une vitesse étourdissante, deux d'entre eux ont saisi Hickson et il a ressenti une sensation cuisante dans son bras gauche. Quand ils ont mis leurs bras sous les deux côtés de son corps pour le soutenir il s'est senti paralysé et engourdi. Il a perdu toute sensation, y compris celle du poids, et s'est rapidement évanoui, alors que les deux entités le portaient à l'intérieur du vaisseau. Avant de s'évanouir il avait pu voir la troisième créature saisissant Parker, et l'adolescent s'évanouissant également transporté vers l'objet. Il a été transporté, flottant, vers une pièce nue brillamment éclairée à l'intérieur de l'OVNI. Il ne pouvait pas voir d'où la lumière venait. Il ne pouvait toujours pas se déplacer, bien qu'il soit resté conscient.
Les entités l'ont placé dans une position étendue de 45 degrés, toujours « flottant » en l'air, et un instrument qui ressemblait à un « grand œil » est sorti d'une paroi, a flotté en l'air jusqu'à 20 centimètres devant le visage de Hicksons et a balayé son corps dans les deux sens avec grande précision, comme s’il le scannait ou le photographiait. Les êtres ont retourné son corps d'un côté à l'autre plusieurs fois, comme pour s'assurer que cet « œil » « photographiait » son corps entièrement. L'« œil » a ensuite disparu à nouveau dans le mur, où il n'était plus visible. A ce moment Hickson ne pouvait pas voir les êtres qu'il pensait être derrière lui, il ne pouvait pas faire fonctionner sa bouche. Il a été laissé, flottant, alors que les êtres partaient de la salle, probablement pour examiner Parker.
Cet épisode a duré quelque chose comme 15 et 40 minutes, Hickson n'est pas du tout sûr de la durée. Il a été totalement convaincu que les êtres sont allés dans une autre pièce examiner Parker. Puis les êtres sont à nouveau entrés dans son champ de vision. Deux d'entre eux ont traîné Hicksons en le soutenant, hors de l'ovni, avec ses pieds traînant sur le sol, à l'endroit où ils l'avaient enlevé sur la berge du fleuve et l'ont laissé tomber négligemment sur le sol : ses jambes se sont dérobées et il est tombé. Il a recherché des yeux Parker, et l'a vu qui se tenait immobile avec ses bras tendus comme s'il était en état de choc.
Parker qui avait perdu et repris conscience à plusieurs reprises, se rappelait avoir été emmené vers le vaisseau, avoir entendu un bruit de sifflement et un déclic, voyant alors la lumière de l'intérieur juste avant qu'il ait été ramené en flottant au dehors. Il a été laissé, debout, sur la berge, ne pouvant pas se déplacer, et regardant vers le fleuve.
Hickson a rampé vers Parker, qui pleurait et semblait très choqué, mais alors il s'est rendu compte qu'il pouvait se tenir debout. Hickson a encore entendu le bruit sifflant ou soufflant ("zipping sound"), s'est tourné et a encore vu les lumières clignotantes bleues qui ont attiré son attention au début. Il a vu l'objet filer vers le haut et disparaître à environ 50 pieds « en moins d'une seconde ».
Hickson et Parker se sont reposés dans une voiture pendant les 45 minutes suivantes, calmant leurs nerfs fortement éprouvés, essayant de décider quoi faire après. Hickson a bu du whisky pendant cette conversation dans la voiture. Quand les deux hommes ont commencé à retrouver leur calme, ils étaient incertains quant à ce qu'ils devraient faire.
Peu disposé à rapporter leur expérience traumatisante, ils se sont tout de même sentis obligés d'en parler à quelqu'un : ils étaient vraiment convaincus que le gouvernement pourrait vouloir apprendre, ou devait apprendre, ce qu'ils ont considéré comme une invasion extra-terrestre en bonne et due forme de notre planète. Parker a suggéré qu'ils contactent les militaires. Ainsi en dépit de la crainte du ridicule, Hickson a localisé un téléphone payant et a appelé la base aérienne de Keesler à Biloxi, 30 miles à l'ouest de Pascagoula. Un sergent de cette base lui a dit que l'Air Force ne s'occupe pas de rapports OVNIS, et leur a conseillé de signaler leur problème au bureau de leur shérif local. Effrayé par la réaction qu'ils pourraient obtenir de la part des forces de l'ordre, ils ont choisi à la place de se rendre en voiture à leur journal local le Mississippi Press Regsiter.
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Re: Le cas Pascagoula (Mississippi 1973)
Dim 02 Sep 2007, 21:33
Parker qui conduisait est sorti en expliquant à Hickson qu'il y avait une horloge dans le bâtiment et qu'il voulait savoir quelle heure il était. Trouvant le bureau du journal fermé, ils ont décidé de raconter leur histoire bizarre au shérif, après tout. Ils ont appelé le bureau du Shérif du comté de Jackson, dirigé par Fred Diamond, où son adjoint le Capitaine Ryder, qui a pris l'appel, les a invités à venir lui parler en personne car il se rendait compte en raison de la tonalité alarmée de leurs voix que quelque chose d'important s'était produit. Ils ont été interrogés exhaustivement.
La transcription de l'interrogatoire se trouve dans l'ouvrage « Beyond Earth: Man's Contact With UFOs », de Ralph et Judy Blum, pages 29-36. Les interviewers des deux témoins Charles Hickson et Calvin Parker sont le Shérif Fred Diamond et le Capitaine Glen Ryder.
"Je peux vous le dire ici et maintenant, et je jure devant Dieu, et je suis croyant, le jour ou je décéderais je dirais à tout le monde ce que j'ai vu. Et ce sera le même récit."
Charles Hickson
L’interrogatoire fut enregistré sur bande magnétique à peine trois heures après que Calvin et Charlie aient vu la lumière bleue clignotante. C’est la première fois qu’un témoignage de ce type était enregistré si rapidement après les faits. Les deux hommes étaient à la limite de l'effondrement car ils avaient traversé une expérience pour laquelle rien sur terre ne pouvait les avoir préparés. L'entrevue a été menée par le Shérif Fred Diamond et le capitaine Glen Ryder à environ 23 heures dans la soirée du jeudi. Elle a commencé avec la voix de Charlie :
« ...bien que je risque d’être la risée du pays, je vais raconter ce que j'ai vu, et l'expérience que j'ai eue...
Vous avez dit que vous vous appelez ?
Charles Hickson. H-i-c-k-s-o-n. Bien que les gens de Jackson County vont se moquer, je vais faire ce que je sais être juste. C'est tout ce que je peux faire. Et je ne m'attends pas à ce que quelqu'un me croit. C'est tout simplement pas croyable.
Nous devons juste savoir ce qui s'est passé. Ce qui vous est arrivé, depuis le début.
Et bien, ça sera la troisième fois.
Nous devons juste être sûrs. Entendre votre histoire. C'est ce qui nous a convaincu.
OK. OK. Calvin et moi, ce garçon - il travaille avec moi - nous sommes descendus vers l'ascenseur à céréales le long du fleuve. Nous avons attrapé quelques poissons par là, quelques perches, pas grand chose. Alors j'ai dit à Calvin, fiston, montons vers le vieux bassin maritime Shaupeter. J'avais pris des poissons rouges par là, et des truites mouchetées.
C'est votre fils ?
Non, non. C'est juste un ami. Il est du comté de Jones. C'est de là que je viens. J'ai une ferme et une maison là bas. Bon, donc nous y sommes allés pour essayer un petit moment. Nous nous sommes installés pour pêcher. Je ne sais pas comment - je pense que nous avons dû voir la chose au même moment. C'était une lumière bleue. Elle faisait des cercles.
C'était à quelle hauteur ?
On ne pouvait pas vraiment dire. Il n'était pas si près. Mais il n'était pas à deux- trois miles de distance. Il était assez près. Et une lumière bleue - vous êtes étonnés quand vous regardez dans le ciel et vous voyez une lumière bleue. Elle attire vraiment votre attention sur elle. Alors en juste un petit moment, elle vient droit juste au-dessus du bayou. Vous savez, à environ deux - trois pieds au-dessus de la terre.
A quelle distance était-ce ?
Vingt-cinq, trente yards. Mais peut-être trente-cinq, quarante yards.
Y avait-il un son ?
Un faible bruit de bourdonnement - nnnnnnnn, nnnnnnnn quelque chose comme ça, C'est tout. N'y avait pas d'échappement ou de souffle ou quelque chose de ce genre. Et, vous pensez que vous êtes en train de rêver qu'une chose comme ça se passe, vous savez. Et j'ai commencé à frapper le fleuve. Et Calvin est simplement - il est devenu hystérique.
Quel est le nom de famille de Calvin ?
C'est Parker. Calvin Parker, Junior. Il a le nom de son père. Alors nous étions droit sur le fleuve. Cela n'a pas touché le sol. Cela planait. Et tout d'un coup - exactement à son extrémité - cette ouverture est apparue là, et trois d'entre eux ont simplement flotté hors de la chose. Ils ne touchaient pas le sol.
Ils n'avaient pas de pieds ?
Non, ils n'avaient pas d'orteils. Mais ils avaient une forme de pieds... C'était plus ou moins comme une chose genre ronde à leur jambe, si vous pouviez appeler ça une jambe. J'ai été effrayé à mort. Et j'étais là avec ma bobine de canne à pêche - c'est tout ce que j'avais sur moi. Je ne pouvais pas - bien, j'étais tellement effrayé - bon, vous ne pouvez pas imaginer. Calvin était tombé en pleine crise de nerfs...
Et alors qu'est ce qui est arrivé ? Ils ont marché sur vous ?
Ils ont juste - non, ils ont juste glissé vers moi. Alors l'un d'eux à fait un peu de son bourdonnant, et les deux autres n'ont jamais fait aucun son.
Quel genre de son ?
Juste ZZZZZZ zzzZzZZZ.
Ca sonne comme une machine ?
Ouais, comme ça. Ca pourrait avoir été un contact avec les autres. Vous voyez, je ne sais pas. A ce moment j'étais tellement effrayé que je ne savais plus rien. Et deux d'entre eux ont juste flotté autour de moi et derrière et m'ont soulevé au-dessus du sol.
Par vos bras ?
Par mes bras. Avec leurs trucs en pinces. Ils ont dû avoir fait quelque chose. J'ai été soulevé du sol.
Pourtant ils n'ont pas utilisé la force ?
Pas de force. Ils ne m'ont pas fait mal. Je ne sentais rien.
Et que faisait votre ami alors ?
Il s'est juste évanoui. Et ils m'ont fait glisser dans cette chose. Vous savez, comme quand on guide quelqu'un. Tous nous nous déplacions comme si on flottait en l'air. Quand je suis entré là, ils m'ont eu, vous savez, ils m'avaient eu, là. Il n'y avait aucun siège, aucune chaîne, ils m'ont juste fait flotter. Je ne pouvais pas leur résister, j'ai juste flotté - n'ai senti aucune sensation, aucune douleur. Ils m'ont maintenu dans cette position un petit moment, alors ils m'ont remis droit.
Vous avez dit qu'ils ont utilisé un genre d'appareil sur vous, n'est-ce pas ?
Un certain genre d'instrument, je ne sais pas ce que c'était. Je n'avais jamais rien vu comme ça dans ce que j'appellerai des instruments avant.
A quoi il ressemblait ? Pourriez-vous le décrire ?
Je ne pourrais tout simplement pas le décrire.
Etait-ce comme un appareil de radiologie ?
Non ce n'était pas comme une machine à rayon X. Il n'y a pas moyen de la décrire. Cela ressemblait à un oeil. Comme un grand oeil. Il avait une chose attachée après. Il s'est déplacé. Il ressemblait à un grand oeil. Et il est allé partout sur mon corps. De haut en bas. Et alors ils m'ont quitté.
Ils vous ont laissé dans la machine ?
Ils m'ont laissé tout seul. Et dans la position dans laquelle ils m'ont laissé - je ne pouvais pas me mouvoir. Je pouvais seulement bouger les yeux. Et je ne sais pas combien de temps ils m'ont laissé. Je ne sais pas même si j'étais resté conscient mais je pense. Et alors ils sont revenus.
Ils vous ont laissé combien de temps ?
Je ne sais pas. Je ne porte jamais de montre.
Combien de temps diriez vous ?
Je dirais vingt à trente minutes. Puis, quand ils sont revenus, ils m'ont à nouveau étendu plus en arrière.
Vous n'avez pas essayé de leur parler, leur demander ce qui se passe ?
Mais j'obtenais juste un bourdonnement de l'un d'entre eux. C'est tout. Ils ne m'ont prêté aucune attention, ni à mes paroles ni à rien.
Ils avaient combien d'yeux ?
Il pourrait y avoir eu des yeux mais je n'en ai pas vu. Mais il y avait quelque chose qui sortait droit hors de leur face là où plus ou moins un nez se trouverait sur un visage humain.
Ils avaient des cheveux ?
Je ne sais pas. Je jure que je n'en sais rien. C'est un vide dans mon esprit.
Vous les avez regardés n'est-ce pas ? Est-ce qu'ils respiraient ?
Je vous jure que je n'en sais rien.
Ils étaient grands comment ?
Ils avaient environ cinq pieds de haut.
Ils n'avaient pas quelque genre de vêtement ?
Pas de vêtement que j'ai remarqué.
Et vous pouvez me dire de quelles couleurs ils étaient ?
Ah ! Vous, effrayé comme j'étais -
Ils étaient blancs ? Pâles ? bleus ? Verts ?
Le mieux que je puisse me rappeler, ils avaient l'air assez pâles pour moi -
Une peau plissée ?
Ça se pourrait. Ça ressemblait à quelque chose de collant à la peau. Peut-être qu'ils portaient quelque chose, peut-être que pas. Je ne sais pas.
Vous dites que sous le nez il y avait une ouverture ?
Comme une fente - et je n'ai jamais vu un mouvement de cette ouverture. Et ils avaient quelque chose de chaque côté de la tête qui ressemblait à des oreilles, mais ça ne ressemblait pas aux oreilles que nous connaissons. Et la tête - je n'ai vu aucun cou. Il semblait que la tête reposait directement sur le corps.
Etait-ce juste après la tombée de la nuit ?
Ce n’était pas longtemps après la tombée de la nuit.
Et ben, pourquoi vous avez attendu aussi longtemps pour nous appeler ?
Eh bien, M. Fred, quand je suis sorti de là, je savais que personne ne me croirait. Je suis allé au Mississippi Press, j'ai tambouriné à la porte. Il y avait ce gars de couleur assis à un bureau. J'ai dit que je voulais voir un journaliste. Il a dit qu'il n'y aura aucun journaliste avant le matin. J'y ai encore réfléchi. Si j'appelle le département du shérif ils ne me croiront pas. Si j'appelle la police départementale ils ne me croiront pas.
Ben, comment pouvez-vous savoir avant d'essayer ?
Ben, je m'excuse pour cela. C'est ce que j'avais cru.
Combien avez vous bu ?
Je n'avais pas bu du tout, mais dans les 45 minutes, une heure avant que je vous aie appelé, j'ai bu ! Je devais calmer mes nerfs. J'étais en train de devenir fou. Et il faut que je rentre et parle à ma femme. Elle doit être complètement affolée maintenant.
Votre femme va bien. Vous vous rappelez être parti ?
Parti où ?
Du vaisseau. Quand ils vous ont sorti.
La seule chose que je me rappelle est le jeune, Calvin, juste planté là. Je n'ai jamais vu une terreur pareille sur le visage d'un homme, comme j'ai vu sur Calvin. Ca m'a pris un moment pour lui faire reprendre son contrôle, et la première chose je lui ai dit c'était, fiston, il y a pas un chat qui croira ça. Gardons tout ça entre nous. Bon, après plus j'y réfléchissais plus je pensais que je devais en informer des officiels.
Qu'est ce qu'ils ont fait quand ils vous ont laissé partir ?
Pouvez vous décrire leur véhicule ?
Oui, je peux. C'était d'environ huit pieds de haut. Il n'était pas rond. Il était oblong, comme oblong, et l'ouverture qu'il a eue était à une de ses extrémités. Les seules lumières que j'ai vues sur l'extérieur étaient cette lumière bleue.
Dedans, ils ont quoi comme lumière ?
Je n'ai vu aucune ampoule ni rien. C'était simplement illuminé. Mais il faisait vraiment clair. »
La transcription de l'interrogatoire se trouve dans l'ouvrage « Beyond Earth: Man's Contact With UFOs », de Ralph et Judy Blum, pages 29-36. Les interviewers des deux témoins Charles Hickson et Calvin Parker sont le Shérif Fred Diamond et le Capitaine Glen Ryder.
"Je peux vous le dire ici et maintenant, et je jure devant Dieu, et je suis croyant, le jour ou je décéderais je dirais à tout le monde ce que j'ai vu. Et ce sera le même récit."
Charles Hickson
L’interrogatoire fut enregistré sur bande magnétique à peine trois heures après que Calvin et Charlie aient vu la lumière bleue clignotante. C’est la première fois qu’un témoignage de ce type était enregistré si rapidement après les faits. Les deux hommes étaient à la limite de l'effondrement car ils avaient traversé une expérience pour laquelle rien sur terre ne pouvait les avoir préparés. L'entrevue a été menée par le Shérif Fred Diamond et le capitaine Glen Ryder à environ 23 heures dans la soirée du jeudi. Elle a commencé avec la voix de Charlie :
« ...bien que je risque d’être la risée du pays, je vais raconter ce que j'ai vu, et l'expérience que j'ai eue...
Vous avez dit que vous vous appelez ?
Charles Hickson. H-i-c-k-s-o-n. Bien que les gens de Jackson County vont se moquer, je vais faire ce que je sais être juste. C'est tout ce que je peux faire. Et je ne m'attends pas à ce que quelqu'un me croit. C'est tout simplement pas croyable.
Nous devons juste savoir ce qui s'est passé. Ce qui vous est arrivé, depuis le début.
Et bien, ça sera la troisième fois.
Nous devons juste être sûrs. Entendre votre histoire. C'est ce qui nous a convaincu.
OK. OK. Calvin et moi, ce garçon - il travaille avec moi - nous sommes descendus vers l'ascenseur à céréales le long du fleuve. Nous avons attrapé quelques poissons par là, quelques perches, pas grand chose. Alors j'ai dit à Calvin, fiston, montons vers le vieux bassin maritime Shaupeter. J'avais pris des poissons rouges par là, et des truites mouchetées.
C'est votre fils ?
Non, non. C'est juste un ami. Il est du comté de Jones. C'est de là que je viens. J'ai une ferme et une maison là bas. Bon, donc nous y sommes allés pour essayer un petit moment. Nous nous sommes installés pour pêcher. Je ne sais pas comment - je pense que nous avons dû voir la chose au même moment. C'était une lumière bleue. Elle faisait des cercles.
C'était à quelle hauteur ?
On ne pouvait pas vraiment dire. Il n'était pas si près. Mais il n'était pas à deux- trois miles de distance. Il était assez près. Et une lumière bleue - vous êtes étonnés quand vous regardez dans le ciel et vous voyez une lumière bleue. Elle attire vraiment votre attention sur elle. Alors en juste un petit moment, elle vient droit juste au-dessus du bayou. Vous savez, à environ deux - trois pieds au-dessus de la terre.
A quelle distance était-ce ?
Vingt-cinq, trente yards. Mais peut-être trente-cinq, quarante yards.
Y avait-il un son ?
Un faible bruit de bourdonnement - nnnnnnnn, nnnnnnnn quelque chose comme ça, C'est tout. N'y avait pas d'échappement ou de souffle ou quelque chose de ce genre. Et, vous pensez que vous êtes en train de rêver qu'une chose comme ça se passe, vous savez. Et j'ai commencé à frapper le fleuve. Et Calvin est simplement - il est devenu hystérique.
Quel est le nom de famille de Calvin ?
C'est Parker. Calvin Parker, Junior. Il a le nom de son père. Alors nous étions droit sur le fleuve. Cela n'a pas touché le sol. Cela planait. Et tout d'un coup - exactement à son extrémité - cette ouverture est apparue là, et trois d'entre eux ont simplement flotté hors de la chose. Ils ne touchaient pas le sol.
Ils n'avaient pas de pieds ?
Non, ils n'avaient pas d'orteils. Mais ils avaient une forme de pieds... C'était plus ou moins comme une chose genre ronde à leur jambe, si vous pouviez appeler ça une jambe. J'ai été effrayé à mort. Et j'étais là avec ma bobine de canne à pêche - c'est tout ce que j'avais sur moi. Je ne pouvais pas - bien, j'étais tellement effrayé - bon, vous ne pouvez pas imaginer. Calvin était tombé en pleine crise de nerfs...
Et alors qu'est ce qui est arrivé ? Ils ont marché sur vous ?
Ils ont juste - non, ils ont juste glissé vers moi. Alors l'un d'eux à fait un peu de son bourdonnant, et les deux autres n'ont jamais fait aucun son.
Quel genre de son ?
Juste ZZZZZZ zzzZzZZZ.
Ca sonne comme une machine ?
Ouais, comme ça. Ca pourrait avoir été un contact avec les autres. Vous voyez, je ne sais pas. A ce moment j'étais tellement effrayé que je ne savais plus rien. Et deux d'entre eux ont juste flotté autour de moi et derrière et m'ont soulevé au-dessus du sol.
Par vos bras ?
Par mes bras. Avec leurs trucs en pinces. Ils ont dû avoir fait quelque chose. J'ai été soulevé du sol.
Pourtant ils n'ont pas utilisé la force ?
Pas de force. Ils ne m'ont pas fait mal. Je ne sentais rien.
Et que faisait votre ami alors ?
Il s'est juste évanoui. Et ils m'ont fait glisser dans cette chose. Vous savez, comme quand on guide quelqu'un. Tous nous nous déplacions comme si on flottait en l'air. Quand je suis entré là, ils m'ont eu, vous savez, ils m'avaient eu, là. Il n'y avait aucun siège, aucune chaîne, ils m'ont juste fait flotter. Je ne pouvais pas leur résister, j'ai juste flotté - n'ai senti aucune sensation, aucune douleur. Ils m'ont maintenu dans cette position un petit moment, alors ils m'ont remis droit.
Vous avez dit qu'ils ont utilisé un genre d'appareil sur vous, n'est-ce pas ?
Un certain genre d'instrument, je ne sais pas ce que c'était. Je n'avais jamais rien vu comme ça dans ce que j'appellerai des instruments avant.
A quoi il ressemblait ? Pourriez-vous le décrire ?
Je ne pourrais tout simplement pas le décrire.
Etait-ce comme un appareil de radiologie ?
Non ce n'était pas comme une machine à rayon X. Il n'y a pas moyen de la décrire. Cela ressemblait à un oeil. Comme un grand oeil. Il avait une chose attachée après. Il s'est déplacé. Il ressemblait à un grand oeil. Et il est allé partout sur mon corps. De haut en bas. Et alors ils m'ont quitté.
Ils vous ont laissé dans la machine ?
Ils m'ont laissé tout seul. Et dans la position dans laquelle ils m'ont laissé - je ne pouvais pas me mouvoir. Je pouvais seulement bouger les yeux. Et je ne sais pas combien de temps ils m'ont laissé. Je ne sais pas même si j'étais resté conscient mais je pense. Et alors ils sont revenus.
Ils vous ont laissé combien de temps ?
Je ne sais pas. Je ne porte jamais de montre.
Combien de temps diriez vous ?
Je dirais vingt à trente minutes. Puis, quand ils sont revenus, ils m'ont à nouveau étendu plus en arrière.
Vous n'avez pas essayé de leur parler, leur demander ce qui se passe ?
Mais j'obtenais juste un bourdonnement de l'un d'entre eux. C'est tout. Ils ne m'ont prêté aucune attention, ni à mes paroles ni à rien.
Ils avaient combien d'yeux ?
Il pourrait y avoir eu des yeux mais je n'en ai pas vu. Mais il y avait quelque chose qui sortait droit hors de leur face là où plus ou moins un nez se trouverait sur un visage humain.
Ils avaient des cheveux ?
Je ne sais pas. Je jure que je n'en sais rien. C'est un vide dans mon esprit.
Vous les avez regardés n'est-ce pas ? Est-ce qu'ils respiraient ?
Je vous jure que je n'en sais rien.
Ils étaient grands comment ?
Ils avaient environ cinq pieds de haut.
Ils n'avaient pas quelque genre de vêtement ?
Pas de vêtement que j'ai remarqué.
Et vous pouvez me dire de quelles couleurs ils étaient ?
Ah ! Vous, effrayé comme j'étais -
Ils étaient blancs ? Pâles ? bleus ? Verts ?
Le mieux que je puisse me rappeler, ils avaient l'air assez pâles pour moi -
Une peau plissée ?
Ça se pourrait. Ça ressemblait à quelque chose de collant à la peau. Peut-être qu'ils portaient quelque chose, peut-être que pas. Je ne sais pas.
Vous dites que sous le nez il y avait une ouverture ?
Comme une fente - et je n'ai jamais vu un mouvement de cette ouverture. Et ils avaient quelque chose de chaque côté de la tête qui ressemblait à des oreilles, mais ça ne ressemblait pas aux oreilles que nous connaissons. Et la tête - je n'ai vu aucun cou. Il semblait que la tête reposait directement sur le corps.
Etait-ce juste après la tombée de la nuit ?
Ce n’était pas longtemps après la tombée de la nuit.
Et ben, pourquoi vous avez attendu aussi longtemps pour nous appeler ?
Eh bien, M. Fred, quand je suis sorti de là, je savais que personne ne me croirait. Je suis allé au Mississippi Press, j'ai tambouriné à la porte. Il y avait ce gars de couleur assis à un bureau. J'ai dit que je voulais voir un journaliste. Il a dit qu'il n'y aura aucun journaliste avant le matin. J'y ai encore réfléchi. Si j'appelle le département du shérif ils ne me croiront pas. Si j'appelle la police départementale ils ne me croiront pas.
Ben, comment pouvez-vous savoir avant d'essayer ?
Ben, je m'excuse pour cela. C'est ce que j'avais cru.
Combien avez vous bu ?
Je n'avais pas bu du tout, mais dans les 45 minutes, une heure avant que je vous aie appelé, j'ai bu ! Je devais calmer mes nerfs. J'étais en train de devenir fou. Et il faut que je rentre et parle à ma femme. Elle doit être complètement affolée maintenant.
Votre femme va bien. Vous vous rappelez être parti ?
Parti où ?
Du vaisseau. Quand ils vous ont sorti.
La seule chose que je me rappelle est le jeune, Calvin, juste planté là. Je n'ai jamais vu une terreur pareille sur le visage d'un homme, comme j'ai vu sur Calvin. Ca m'a pris un moment pour lui faire reprendre son contrôle, et la première chose je lui ai dit c'était, fiston, il y a pas un chat qui croira ça. Gardons tout ça entre nous. Bon, après plus j'y réfléchissais plus je pensais que je devais en informer des officiels.
Qu'est ce qu'ils ont fait quand ils vous ont laissé partir ?
Pouvez vous décrire leur véhicule ?
Oui, je peux. C'était d'environ huit pieds de haut. Il n'était pas rond. Il était oblong, comme oblong, et l'ouverture qu'il a eue était à une de ses extrémités. Les seules lumières que j'ai vues sur l'extérieur étaient cette lumière bleue.
Dedans, ils ont quoi comme lumière ?
Je n'ai vu aucune ampoule ni rien. C'était simplement illuminé. Mais il faisait vraiment clair. »
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Re: Le cas Pascagoula (Mississippi 1973)
Dim 02 Sep 2007, 21:41
Charlie raconta qu’il avait essayé d'appeler la base aérienne de Keesler et il ajouta que les hommes de la base lui avaient dit d'appeler le shérif. Il y avait quelques questions de plus et l'interview prit fin. Le shérif Diamond a demandé à Charlie de revenir le matin pour faire un rapport complet. Charlie a indiqué qu'il ne voulait aucune publicité ; il ne voulait pas affoler sa famille. Puis Diamond et le capitaine Ryder sont sortis et ont laissé les deux témoins seuls dans la salle. Le magnétophone tournait toujours.
La voix de Charlie tremblait quand il a dit à Calvin :
CHARLIE : « Je ne pourrais plus supporter ça très longtemps »
CALVIN : Je dois rentrer à la maison et je dois me coucher ou trouver des tranquillisants ou voir le docteur ou quelque chose. Je ne peux plus tenir. Je suis sur le point de devenir à moitié fou.
CHARLIE : Écoute, quand on en aura fini, je te trouverais quelque chose pour te reposer et que tu puisses bon sang t'endormir.
CALVIN : Je ne peux pas dormir comme je suis là. J'en deviens dingue.
CHARLIE : Bon, Calvin, quand ils t'ont sorti - quand ils m'ont sorti hors de cette chose, bon sang on va jamais de la vie s’en sortir.
CALVIN : Mes fichus bras, mes bras, je me rappelle qu'ils se sont tout simplement immobilisés et je ne pouvais pas me bouger. Comme si j'avais marché sur un fichu serpent à sonnette.
CHARLIE : Ça ne m'a pas fait ça.
CALVIN : Je me suis évanoui. Je n’ai jamais pensé de toute ma vie que je m'évanouirais.
CHARLIE : Je n’ai jamais rien vu comme ça dans toute ma vie. On ne peut pas convaincre les gens.
CALVIN : Je ne veux pas rester assis là. Je veux voir un docteur -
CHARLIE : Ils feraient mieux de se réveiller et de commencer à y croire... ils feraient mieux de commencer à y croire.
CALVIN : Tu as vu comme cette fichue porte est apparue ?
CHARLIE : Je ne sais pas comment elle s'est ouverte, fiston. Je ne sais pas.
CALVIN : Elle est juste apparue là et ces f. de p. en sont sortis.
CHARLIE : Je sais. On ne peut pas croire ça. On ne peut pas convaincre les gens de ça -
CALVIN : J'ai été paralysé juste à ce moment ; je ne pouvais plus bouger.
CHARLIE : Ils ne le croiront pas. Ils le croiront un de ces jours. Ça pourrait être trop tard. Je savais qu'il y a des gens dans d'autres mondes là haut. Je l'ai toujours su. Je n'ai jamais pensé que ça m'arriverait à moi.
CALVIN : Tu sais bien que je ne bois pas.
CHARLIE : Je sais ça, fiston. Quand j'arrive à la maison je vais me payer un autre verre, pour me faire dormir. Écoute, pourquoi on reste assis là. Je dois parler à Blanche... Qu'est ce qu'on attend ?
CALVIN : Je dois rentrer à la maison. Je deviens malade. Je dois sortir de là. C'est dur à croire ... Oh ! Mon Dieu c'est affreux... Je sais qu'il y a un Dieu là haut ...
Le cas de Pascagoula n'est pas unique. Comme le Dr Hynek l'a précisé, des gens tout autour du monde, pendant des années, avaient vécu des « rencontres rapprochées » avec des engins bizarres, et, dans de nombreux cas, le contact avec des « occupants ». Il était impossible d'être avec Charlie et Calvin - ou d'écouter cette bande - et de ne pas croire que quelque chose de terrifiant leur était arrivée.
DESCRIPTION DES ENTITÉS
Bien que les êtres avaient deux jambes, ils ne les ont pas déplacées, ils ont simplement flotté au-dessus du fleuve pour le traverser avec leurs jambes collées ensemble. Les exagérations postérieures des médias ont déclaré que les êtres avaient une seule jambe, mais ce n'est pas exactement ce que le témoin avait dit. Parker et Hickson ont décrit les êtres comme ceci :
« ...environ cinq pieds de haut, des têtes en forme de balle de fusil, sans cou, une fente comme bouche, et là où seraient normalement le nez et les oreilles, ils avaient des objets minces et coniques qui sortaient, comme les carottes sur un bonhomme de neige. Ils n'avaient pas d’œil, étaient gris, avec une peau plissée, des pieds ronds, et des mains comme des griffes. »
Hickson a également déclaré ceci :
« Ils n'avaient pas de vêtements. Mais ils avaient des sortes de pieds... Leurs pieds étaient plus ou moins comme une chose ronde au bout de la jambe, si on peut parler de jambes... Fantomatiques et pâles avec une peau froissée, et des projections coniques là où le nez et les oreilles se trouvent normalement... Calvin est devenu hystérique. »
Plus tard Hickson fournira cette description détaillée
« Leurs têtes sortaient directement aux épaules, ils n'avaient aucun cou, et leurs nez saillaient d'environ 2 pouces. Pour oreilles, ils avaient quelque chose de semblable au nez. La bouche était juste une fente. Les bras ressemblaient à des bras humains mais étaient trop longs comparés aux proportions du corps. Les mains étaient comme des mitaines, et il y avait un pouce (Hickson compara aussi les mains a des pinces du type pince de crabe, et les exagérations et confusions de la presse ont transformé les griffes en des pinces de robots). Les jambes sont demeurées ensemble et les pieds ressemblaient à des pieds d'éléphants. Le corps entier était ridé, et ils pourraient avoir eu des yeux mais je ne pouvais pas le dire en raison des plissements de la peau. Les êtres avaient un peu plus de 5 pieds de haut. »
Hickson a également indiqué que les « bouches » des créatures ne se sont pas déplacées même lorsqu'elles ont semblé communiquer en émettant des bruits de ronflement.
La voix de Charlie tremblait quand il a dit à Calvin :
CHARLIE : « Je ne pourrais plus supporter ça très longtemps »
CALVIN : Je dois rentrer à la maison et je dois me coucher ou trouver des tranquillisants ou voir le docteur ou quelque chose. Je ne peux plus tenir. Je suis sur le point de devenir à moitié fou.
CHARLIE : Écoute, quand on en aura fini, je te trouverais quelque chose pour te reposer et que tu puisses bon sang t'endormir.
CALVIN : Je ne peux pas dormir comme je suis là. J'en deviens dingue.
CHARLIE : Bon, Calvin, quand ils t'ont sorti - quand ils m'ont sorti hors de cette chose, bon sang on va jamais de la vie s’en sortir.
CALVIN : Mes fichus bras, mes bras, je me rappelle qu'ils se sont tout simplement immobilisés et je ne pouvais pas me bouger. Comme si j'avais marché sur un fichu serpent à sonnette.
CHARLIE : Ça ne m'a pas fait ça.
CALVIN : Je me suis évanoui. Je n’ai jamais pensé de toute ma vie que je m'évanouirais.
CHARLIE : Je n’ai jamais rien vu comme ça dans toute ma vie. On ne peut pas convaincre les gens.
CALVIN : Je ne veux pas rester assis là. Je veux voir un docteur -
CHARLIE : Ils feraient mieux de se réveiller et de commencer à y croire... ils feraient mieux de commencer à y croire.
CALVIN : Tu as vu comme cette fichue porte est apparue ?
CHARLIE : Je ne sais pas comment elle s'est ouverte, fiston. Je ne sais pas.
CALVIN : Elle est juste apparue là et ces f. de p. en sont sortis.
CHARLIE : Je sais. On ne peut pas croire ça. On ne peut pas convaincre les gens de ça -
CALVIN : J'ai été paralysé juste à ce moment ; je ne pouvais plus bouger.
CHARLIE : Ils ne le croiront pas. Ils le croiront un de ces jours. Ça pourrait être trop tard. Je savais qu'il y a des gens dans d'autres mondes là haut. Je l'ai toujours su. Je n'ai jamais pensé que ça m'arriverait à moi.
CALVIN : Tu sais bien que je ne bois pas.
CHARLIE : Je sais ça, fiston. Quand j'arrive à la maison je vais me payer un autre verre, pour me faire dormir. Écoute, pourquoi on reste assis là. Je dois parler à Blanche... Qu'est ce qu'on attend ?
CALVIN : Je dois rentrer à la maison. Je deviens malade. Je dois sortir de là. C'est dur à croire ... Oh ! Mon Dieu c'est affreux... Je sais qu'il y a un Dieu là haut ...
Le cas de Pascagoula n'est pas unique. Comme le Dr Hynek l'a précisé, des gens tout autour du monde, pendant des années, avaient vécu des « rencontres rapprochées » avec des engins bizarres, et, dans de nombreux cas, le contact avec des « occupants ». Il était impossible d'être avec Charlie et Calvin - ou d'écouter cette bande - et de ne pas croire que quelque chose de terrifiant leur était arrivée.
DESCRIPTION DES ENTITÉS
Bien que les êtres avaient deux jambes, ils ne les ont pas déplacées, ils ont simplement flotté au-dessus du fleuve pour le traverser avec leurs jambes collées ensemble. Les exagérations postérieures des médias ont déclaré que les êtres avaient une seule jambe, mais ce n'est pas exactement ce que le témoin avait dit. Parker et Hickson ont décrit les êtres comme ceci :
« ...environ cinq pieds de haut, des têtes en forme de balle de fusil, sans cou, une fente comme bouche, et là où seraient normalement le nez et les oreilles, ils avaient des objets minces et coniques qui sortaient, comme les carottes sur un bonhomme de neige. Ils n'avaient pas d’œil, étaient gris, avec une peau plissée, des pieds ronds, et des mains comme des griffes. »
Hickson a également déclaré ceci :
« Ils n'avaient pas de vêtements. Mais ils avaient des sortes de pieds... Leurs pieds étaient plus ou moins comme une chose ronde au bout de la jambe, si on peut parler de jambes... Fantomatiques et pâles avec une peau froissée, et des projections coniques là où le nez et les oreilles se trouvent normalement... Calvin est devenu hystérique. »
Plus tard Hickson fournira cette description détaillée
« Leurs têtes sortaient directement aux épaules, ils n'avaient aucun cou, et leurs nez saillaient d'environ 2 pouces. Pour oreilles, ils avaient quelque chose de semblable au nez. La bouche était juste une fente. Les bras ressemblaient à des bras humains mais étaient trop longs comparés aux proportions du corps. Les mains étaient comme des mitaines, et il y avait un pouce (Hickson compara aussi les mains a des pinces du type pince de crabe, et les exagérations et confusions de la presse ont transformé les griffes en des pinces de robots). Les jambes sont demeurées ensemble et les pieds ressemblaient à des pieds d'éléphants. Le corps entier était ridé, et ils pourraient avoir eu des yeux mais je ne pouvais pas le dire en raison des plissements de la peau. Les êtres avaient un peu plus de 5 pieds de haut. »
Hickson a également indiqué que les « bouches » des créatures ne se sont pas déplacées même lorsqu'elles ont semblé communiquer en émettant des bruits de ronflement.
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Re: Le cas Pascagoula (Mississippi 1973)
Dim 02 Sep 2007, 21:55
ÉVÈNEMENTS EN RAPPORT
Alors que les deux hommes étaient toujours dans le bureau du shérif, un ancien pilote a appelé et a indiqué qu'il a vu un OVNI à environ 08h00pm près du fleuve Pascagoula. Un ancien conseiller de la municipalité et plusieurs autres personnes ont également rapporté plus tard leurs observations.
Trois personnes différentes, restées anonymes, qui circulaient en voiture sur la route 90 non loin ont appelé le bureau du Shérif pour signaler une lumière bleue étrange à l'emplacement où les deux hommes ont été enlevés. 28 ans plus tard, un témoin additionnel se présente, selon le journal "Northeast Mississippi Daily Journal" du 21 Octobre 2001. Il y a même lieu de croire, puisqu'il était l'un des trois passagers d'une voiture ayant observé cet OVNI ou un OVNI depuis la route 90, que ce témoin soit tout simplement l'une des trois personnes qui ont contacté par téléphone et de façon anonyme le Shérif Ryder comme mentionné ci-dessus.
Deux jours après les événements, un météorologue de Colombia, retraité de l'US Air Force, a signalé qu'il avait capté un écho radar étrange le même jour : il a pensé d'abord que c'était un avion, mais a ensuit constaté que l'objet est resté quelques instant en vol stationnaire et que son radar avait alors été complètement brouillé.
RADAR BROUILLÉ - James Thornhill, officier en retraite de l'US Air Force, météorologue et directeur de la Défense Civile dans la communauté de Columbia au Sud du Mississippi, est assis devant son écran de radar qu'il dit avoir été "brouillé" alors qu'il détectait un objet qui devint stationnaire juste au moment ou le radar fut brouillé. Thornhill dit que juste après, il commença à recevoir des rapports OVNIS des résidents du secteur. Le Centre-Sud des Etats-Unis est en ce moment au cœur des observations de « soucoupes volantes ».
Il y a eu une autre confirmation indépendante possible : à 9h00pm après avoir regardé la TV, Larry Booth de Pascagoula s'est levé pour vérifier sa porte d'entrée avant de se mettre au lit. Il a noté un objet énorme avec des lumières rouges en rotation planant à 8 ou 10 pieds au-dessus d'un réverbère. Il a pensé que c'était un engin expérimental testé par la base militaire locale. Cinq jours après l'abduction de Pascagoula, un homme a rapporté à la police qu'il conduisait sur la route inter-états 10 entre Mobile, Alabama et Pensacola, Floride, à environ soixante ou soixante-dix miles à l'est de Pascagoula, quand son petit camion a été attaqué par un objet venu du ciel et « aspiré » à l'intérieur de cet OVNI, où il aurait été examiné par six petites entités.
Juste quelques semaines après l'expérience de Parker et de Hickson, des pêcheurs et les garde-côtes ont joué à « cache-cache » avec une sorte d'objet métallique sous-marin avec un éclairage ambré dessus, à l'embouchure du fleuve Pascagoula. Ils ont essayé de pousser l'objet qui était assez proche pour le contact avec un crochet de bateau, mais il arrêtait alors sa lumière, s'écartait à une distance sûre, et rallumait alors encore sa lumière. Il a disparu après environ quarante minutes. La Marine des USA a étudié le cas sans tirer de conclusion et sans avoir trouvé
une explication claire.
En outre, des années plus tard, des contes indiens antiques d'un vieux journal d'explorateur du 17ème siècle ont été mentionnés : des esprits d'Indiens de Pascagoula qui se seraient noyés dans le fleuve sont censés être entendus chanter et marcher sur l'eau, ils étaient censés être ceux d'un groupe d'Indiens menés par une déesse du fleuve qui était fâchée par la conversion forcée de la tribu au christianisme au 16ème siècle. Elle aurait envoyé la tribu entière marcher vers le fleuve et s'y noyer, en chantant.
ENQUÊTES
Les deux hommes se sont présentés au bureau du shérif à 22h30. Ils ont apporté avec eux deux poissons-chats, seule sorte de preuve apparente de l'histoire qu'ils avaient sous la main, pour montrer qu'ils avaient pêché plus tôt dans la soirée. Apprenant qu'un des hommes avait bu, le Shérif Fred Diamond a ordonné à ses adjoints d'administrer une analyse du souffle. Tout à fait naturellement le shérif qui a entendu la première fois l'histoire des témoins a pensé que c'était une sorte de canular, et pour savoir la vérité, il a mis Hickson et Parker dans une salle qui était équipée discrètement de la possibilité de faire un enregistrement sonore, il espérait ainsi que les deux hommes se démasqueraient, et indiqueraient à leur insu pourquoi ils venaient faire ce récit si étrange.
L'enregistrement de leur conversation à ce moment-là a indiqué que les deux hommes ont été véritablement effrayés par leur expérience, le trauma émotionnel ayant été si grand pour Parker que, après que Hickson soit parti de la salle, il a commencé à prier. Finalement, il souffrit d'une crise de nerf en raison de cette expérience.
Le Shérif adjoint le Capitaine Ryder a indiqué : « après avoir entendu la bande, je les ai crus. S'ils avaient menti, ils devraient devenir acteurs à Hollywood, parce qu'ils sont alors des comédiens hors pair. »
Sur la bande, Hickson pleurait : « oh ! Mon Dieu qu'est ce qui m'est arrivé ? Je n'ai jamais rien vu de pareil dans toute ma vie... Je suis en train de devenir fou... Pourquoi est-ce que ça m'arrive à moi ? J'ai fait la guerre et je n'ai jamais eu aussi peur ! »
Deux heures d'interrogatoire impitoyable ont suivi, mais Hickson et Parker s'en tenaient fermement à leur histoire, et ont tous les deux insisté pour qu'on les fasse passer au détecteur de mensonges. Ils ont également insisté sur le fait qu'ils ne voulaient aucune publicité. Parker qui tremblait, était presque incapable de se contrôler, et semblait extrêmement secoué par l'interrogatoire.
Hickson a indiqué qu'il avait ressenti que les êtres agissaient « comme des robots », effectuant des actes sur eux selon une programmation précise. Il a estimé que les créatures n'avaient eu aucune intention de les faire souffrir, mais il avait eu peur qu'elles aient voulu les enlever définitivement. Il était convaincu qu'il avait vécu le prélude d'une invasion étrangère complète de la planète et que les créatures allaient revenir ou continuer à observer la planète et à étudier ses habitants. Hickson, bien qu'il fasse des
cauchemars récurrents, et ait des accès de terreur en repensant à ce qu'il avait vécu, s'en sortait avec moins de traumas que Parker, et pouvait travailler avec les enquêteurs qui souhaitaient vérifier la vérité de son expérience. Une séance de détecteur de mensonge de 2 demi-heures, donné par un opérateur de ce genre d'appareils fortement sceptique quant aux « soucoupes volantes », a déclaré que Hickson disait la vérité. Plus tard, le debunker Philip Klass a indiqué que l'opérateur du détecteur de mensonge n'était pas encore certifié et n'avait pas fini sa formation.
Un point notable à porter au crédit de Philip Klass est que le test a durée une demi-heure alors que de nos jours ce genre de test dure au moins une journée. Mais Klass passe sous silence le fait que ce sont les deux hommes qui ont demandé à passer au détecteur de mensonges, et que comme le veut la croyance populaire ils étaient bien entendu persuader que ce genre d'appareil détecterait effectivement sans contestation le mensonge ou la vérité, et n'avaient pas de raison de prévoir un manipulateur inexpérimenté ou un protocole de test qui ne serait pas fiable.
Hickson et Parker sont allés travailler le jour suivant. Ils reçurent sur leur lieu de travail un appel téléphonique du bureau du Shérif, leur demandant de se rendre au poste parce que l'endroit grouillait de journalistes. Hickson a interrogé le shérif au sujet de sa promesse non tenue de ne pas ébruiter l'histoire. Le shérif a répondu ne pas avoir ébruité l'histoire mais quelqu'un dans son service devait l'avoir fait. Tandis qu'ils en discutaient au téléphone, l'agent de maîtrise de Hicksons, Johnny walker, entendait leur conversation et dit à Hickson de prendre un avocat parce qu'il pourrait gagner de l'argent avec son histoire.
Walker prit la liberté de contacter l'avocat de la compagnie qui était également son beau-frère, un attorney du nom de Joe Colingo. Colingo est arrivé pour accompagner ses nouveaux clients au bureau du Shérif. Le shérif Diamond a indiqué à Colingo que son département n'avait pas de détecteur de mensonges. En attendant Hickson était inquiet de penser que lui-même et Parker pourraient avoir été irradiés par l'objet. Ils ont été conduits par Colingo et le détective Tom Huntley à l'hôpital, où ils apprirent que l'hôpital n'avait pas d'équipement de détection de contamination radioactive.
Le détective Huntley a alors contacté Keesler AFB, et le groupe s'est rendu à cette base aérienne où un groupe de médecins sous conditions sécurisées a examiné Hickson et Parker. Leur rapport médical indique que les deux hommes étaient dans un état grave de stress mental, dû à une expérience traumatique, et que le récit des hommes était probablement correct, et qu'aucune exposition à des radiations n'avait été trouvée. Alors les deux témoins ont été interrogés par tous les membres du commandement de la base au sujet de la rencontre. Plus tard, dans le courant de la même après-midi, Hickson, Parker et le père de Parker ont rencontré Colingo dans son bureau et ont élaboré un contrat. Les débunkers ont plus tard affirmé que ce fait est une preuve que l'histoire était un canular, mais bien au contraire Hickson a chassé Colingo peu après, parce que l'avocat était seulement là pour faire de l'argent, et aucun des deux hommes n'approuvait cela.
L'Organisation de Recherches sur les Phénomènes Aériens (APRO), fondée en 1952, a envoyé le professeur James Harder l'université de technologie de la Californie dans le Mississippi pour étudier le cas ; J. Allen Hynek, qui venait de quitter son poste de conseiller OVNI de l'US Air Force parce qu'il ne voulait plus mentir au public à propos des OVNIS, est également arrivé sur place Ensemble ils interviewent les témoins. Puis Harder a employé la technique controversée de la régression hypnotique sur Hickson, mais il a dû arrêter la séance parce que Hickson était terrorisé. Il a aussi estimé que Hickson disait la vérité au sujet de l'expérience, il a dit : « je crois leur histoire en raison de la panique absolue qu'ils ont montrée pendant la régression hypnotique. Un sentiment de terreur extrême est pratiquement impossible à simuler sous hypnose. » Hynek et Harder ont tous deux considéré l'histoire des deux hommes comme vraie.
Avant que J. Allen Hynek ne parte le jour suivant, il a dit à la presse que les deux hommes étaient « absolument honnêtes... Ils ont eu une expérience fantastique. » Et Hynek plus tard a été cité tenant ces propos : « il y avait là de façon certaine quelque chose qui n'était pas terrestre. »
Tous ceux qui ont eu affaire à Hickson et Parker au lendemain de la rencontre ont été convaincus que les deux hommes disaient ce qui était au moins pour eux l'exacte vérité.
Alors que les deux hommes étaient toujours dans le bureau du shérif, un ancien pilote a appelé et a indiqué qu'il a vu un OVNI à environ 08h00pm près du fleuve Pascagoula. Un ancien conseiller de la municipalité et plusieurs autres personnes ont également rapporté plus tard leurs observations.
Trois personnes différentes, restées anonymes, qui circulaient en voiture sur la route 90 non loin ont appelé le bureau du Shérif pour signaler une lumière bleue étrange à l'emplacement où les deux hommes ont été enlevés. 28 ans plus tard, un témoin additionnel se présente, selon le journal "Northeast Mississippi Daily Journal" du 21 Octobre 2001. Il y a même lieu de croire, puisqu'il était l'un des trois passagers d'une voiture ayant observé cet OVNI ou un OVNI depuis la route 90, que ce témoin soit tout simplement l'une des trois personnes qui ont contacté par téléphone et de façon anonyme le Shérif Ryder comme mentionné ci-dessus.
Deux jours après les événements, un météorologue de Colombia, retraité de l'US Air Force, a signalé qu'il avait capté un écho radar étrange le même jour : il a pensé d'abord que c'était un avion, mais a ensuit constaté que l'objet est resté quelques instant en vol stationnaire et que son radar avait alors été complètement brouillé.
RADAR BROUILLÉ - James Thornhill, officier en retraite de l'US Air Force, météorologue et directeur de la Défense Civile dans la communauté de Columbia au Sud du Mississippi, est assis devant son écran de radar qu'il dit avoir été "brouillé" alors qu'il détectait un objet qui devint stationnaire juste au moment ou le radar fut brouillé. Thornhill dit que juste après, il commença à recevoir des rapports OVNIS des résidents du secteur. Le Centre-Sud des Etats-Unis est en ce moment au cœur des observations de « soucoupes volantes ».
Il y a eu une autre confirmation indépendante possible : à 9h00pm après avoir regardé la TV, Larry Booth de Pascagoula s'est levé pour vérifier sa porte d'entrée avant de se mettre au lit. Il a noté un objet énorme avec des lumières rouges en rotation planant à 8 ou 10 pieds au-dessus d'un réverbère. Il a pensé que c'était un engin expérimental testé par la base militaire locale. Cinq jours après l'abduction de Pascagoula, un homme a rapporté à la police qu'il conduisait sur la route inter-états 10 entre Mobile, Alabama et Pensacola, Floride, à environ soixante ou soixante-dix miles à l'est de Pascagoula, quand son petit camion a été attaqué par un objet venu du ciel et « aspiré » à l'intérieur de cet OVNI, où il aurait été examiné par six petites entités.
Juste quelques semaines après l'expérience de Parker et de Hickson, des pêcheurs et les garde-côtes ont joué à « cache-cache » avec une sorte d'objet métallique sous-marin avec un éclairage ambré dessus, à l'embouchure du fleuve Pascagoula. Ils ont essayé de pousser l'objet qui était assez proche pour le contact avec un crochet de bateau, mais il arrêtait alors sa lumière, s'écartait à une distance sûre, et rallumait alors encore sa lumière. Il a disparu après environ quarante minutes. La Marine des USA a étudié le cas sans tirer de conclusion et sans avoir trouvé
une explication claire.
En outre, des années plus tard, des contes indiens antiques d'un vieux journal d'explorateur du 17ème siècle ont été mentionnés : des esprits d'Indiens de Pascagoula qui se seraient noyés dans le fleuve sont censés être entendus chanter et marcher sur l'eau, ils étaient censés être ceux d'un groupe d'Indiens menés par une déesse du fleuve qui était fâchée par la conversion forcée de la tribu au christianisme au 16ème siècle. Elle aurait envoyé la tribu entière marcher vers le fleuve et s'y noyer, en chantant.
ENQUÊTES
Les deux hommes se sont présentés au bureau du shérif à 22h30. Ils ont apporté avec eux deux poissons-chats, seule sorte de preuve apparente de l'histoire qu'ils avaient sous la main, pour montrer qu'ils avaient pêché plus tôt dans la soirée. Apprenant qu'un des hommes avait bu, le Shérif Fred Diamond a ordonné à ses adjoints d'administrer une analyse du souffle. Tout à fait naturellement le shérif qui a entendu la première fois l'histoire des témoins a pensé que c'était une sorte de canular, et pour savoir la vérité, il a mis Hickson et Parker dans une salle qui était équipée discrètement de la possibilité de faire un enregistrement sonore, il espérait ainsi que les deux hommes se démasqueraient, et indiqueraient à leur insu pourquoi ils venaient faire ce récit si étrange.
L'enregistrement de leur conversation à ce moment-là a indiqué que les deux hommes ont été véritablement effrayés par leur expérience, le trauma émotionnel ayant été si grand pour Parker que, après que Hickson soit parti de la salle, il a commencé à prier. Finalement, il souffrit d'une crise de nerf en raison de cette expérience.
Le Shérif adjoint le Capitaine Ryder a indiqué : « après avoir entendu la bande, je les ai crus. S'ils avaient menti, ils devraient devenir acteurs à Hollywood, parce qu'ils sont alors des comédiens hors pair. »
Sur la bande, Hickson pleurait : « oh ! Mon Dieu qu'est ce qui m'est arrivé ? Je n'ai jamais rien vu de pareil dans toute ma vie... Je suis en train de devenir fou... Pourquoi est-ce que ça m'arrive à moi ? J'ai fait la guerre et je n'ai jamais eu aussi peur ! »
Deux heures d'interrogatoire impitoyable ont suivi, mais Hickson et Parker s'en tenaient fermement à leur histoire, et ont tous les deux insisté pour qu'on les fasse passer au détecteur de mensonges. Ils ont également insisté sur le fait qu'ils ne voulaient aucune publicité. Parker qui tremblait, était presque incapable de se contrôler, et semblait extrêmement secoué par l'interrogatoire.
Hickson a indiqué qu'il avait ressenti que les êtres agissaient « comme des robots », effectuant des actes sur eux selon une programmation précise. Il a estimé que les créatures n'avaient eu aucune intention de les faire souffrir, mais il avait eu peur qu'elles aient voulu les enlever définitivement. Il était convaincu qu'il avait vécu le prélude d'une invasion étrangère complète de la planète et que les créatures allaient revenir ou continuer à observer la planète et à étudier ses habitants. Hickson, bien qu'il fasse des
cauchemars récurrents, et ait des accès de terreur en repensant à ce qu'il avait vécu, s'en sortait avec moins de traumas que Parker, et pouvait travailler avec les enquêteurs qui souhaitaient vérifier la vérité de son expérience. Une séance de détecteur de mensonge de 2 demi-heures, donné par un opérateur de ce genre d'appareils fortement sceptique quant aux « soucoupes volantes », a déclaré que Hickson disait la vérité. Plus tard, le debunker Philip Klass a indiqué que l'opérateur du détecteur de mensonge n'était pas encore certifié et n'avait pas fini sa formation.
Un point notable à porter au crédit de Philip Klass est que le test a durée une demi-heure alors que de nos jours ce genre de test dure au moins une journée. Mais Klass passe sous silence le fait que ce sont les deux hommes qui ont demandé à passer au détecteur de mensonges, et que comme le veut la croyance populaire ils étaient bien entendu persuader que ce genre d'appareil détecterait effectivement sans contestation le mensonge ou la vérité, et n'avaient pas de raison de prévoir un manipulateur inexpérimenté ou un protocole de test qui ne serait pas fiable.
Hickson et Parker sont allés travailler le jour suivant. Ils reçurent sur leur lieu de travail un appel téléphonique du bureau du Shérif, leur demandant de se rendre au poste parce que l'endroit grouillait de journalistes. Hickson a interrogé le shérif au sujet de sa promesse non tenue de ne pas ébruiter l'histoire. Le shérif a répondu ne pas avoir ébruité l'histoire mais quelqu'un dans son service devait l'avoir fait. Tandis qu'ils en discutaient au téléphone, l'agent de maîtrise de Hicksons, Johnny walker, entendait leur conversation et dit à Hickson de prendre un avocat parce qu'il pourrait gagner de l'argent avec son histoire.
Walker prit la liberté de contacter l'avocat de la compagnie qui était également son beau-frère, un attorney du nom de Joe Colingo. Colingo est arrivé pour accompagner ses nouveaux clients au bureau du Shérif. Le shérif Diamond a indiqué à Colingo que son département n'avait pas de détecteur de mensonges. En attendant Hickson était inquiet de penser que lui-même et Parker pourraient avoir été irradiés par l'objet. Ils ont été conduits par Colingo et le détective Tom Huntley à l'hôpital, où ils apprirent que l'hôpital n'avait pas d'équipement de détection de contamination radioactive.
Le détective Huntley a alors contacté Keesler AFB, et le groupe s'est rendu à cette base aérienne où un groupe de médecins sous conditions sécurisées a examiné Hickson et Parker. Leur rapport médical indique que les deux hommes étaient dans un état grave de stress mental, dû à une expérience traumatique, et que le récit des hommes était probablement correct, et qu'aucune exposition à des radiations n'avait été trouvée. Alors les deux témoins ont été interrogés par tous les membres du commandement de la base au sujet de la rencontre. Plus tard, dans le courant de la même après-midi, Hickson, Parker et le père de Parker ont rencontré Colingo dans son bureau et ont élaboré un contrat. Les débunkers ont plus tard affirmé que ce fait est une preuve que l'histoire était un canular, mais bien au contraire Hickson a chassé Colingo peu après, parce que l'avocat était seulement là pour faire de l'argent, et aucun des deux hommes n'approuvait cela.
L'Organisation de Recherches sur les Phénomènes Aériens (APRO), fondée en 1952, a envoyé le professeur James Harder l'université de technologie de la Californie dans le Mississippi pour étudier le cas ; J. Allen Hynek, qui venait de quitter son poste de conseiller OVNI de l'US Air Force parce qu'il ne voulait plus mentir au public à propos des OVNIS, est également arrivé sur place Ensemble ils interviewent les témoins. Puis Harder a employé la technique controversée de la régression hypnotique sur Hickson, mais il a dû arrêter la séance parce que Hickson était terrorisé. Il a aussi estimé que Hickson disait la vérité au sujet de l'expérience, il a dit : « je crois leur histoire en raison de la panique absolue qu'ils ont montrée pendant la régression hypnotique. Un sentiment de terreur extrême est pratiquement impossible à simuler sous hypnose. » Hynek et Harder ont tous deux considéré l'histoire des deux hommes comme vraie.
Avant que J. Allen Hynek ne parte le jour suivant, il a dit à la presse que les deux hommes étaient « absolument honnêtes... Ils ont eu une expérience fantastique. » Et Hynek plus tard a été cité tenant ces propos : « il y avait là de façon certaine quelque chose qui n'était pas terrestre. »
Tous ceux qui ont eu affaire à Hickson et Parker au lendemain de la rencontre ont été convaincus que les deux hommes disaient ce qui était au moins pour eux l'exacte vérité.
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Re: Le cas Pascagoula (Mississippi 1973)
Dim 02 Sep 2007, 22:07
L'INCIDENT DANS LES MEDIAS
La presse locale avait publié l'histoire ; rapidement suivie par les services de newswires comme l'UPI, et en quelques jours la rencontre de Pascagoula faisait les gros titres des grands médias partout le pays.
Le télégramme de la United Press International (UPI) rapporte les événements, avec déjà une première distorsion.
12 OCTOBRE 1973,
UNITED PRESS INTERNATIONAL
240B Créatures 10-12
Nuit LD
Pascagoula, Miss. (UPI) -
Deux ouvriers d'un chantier naval qui ont affirmé avoir été transportés à bord d'un OVNI et examinés par des créatures à peau argentée avec de grands yeux et des oreilles en pointe ont été dirigés vers un hôpital militaire vendredi pour un examen visant à vérifier s'ils ont été irradiés. Les officiels ont déclaré que Charles Hickson, 42 ans, et Calvin Parker, 19 ans, ne feraient aucune autre déclaration publique au sujet de leur étrange histoire jusqu'à ce qu'ils aient pu mieux en parler avec des autorités fédérales. Tous les deux travaillent aux chantiers navals Walker, où Hickson est un agent de maîtrise. Ni l'un ni l'autre des hommes n'ont souffert de dommages apparents mais comme mesure de précaution, ils ont été emmenés à l'hôpital de la base aérienne de Keesler dans le voisinage afin de vérifier une exposition à des radiations, ont dit les officiers.
L'adjoint principal du Shérif du comté de Jackson, Barney Mathis, a dit que les hommes pêchaient sur un vieux quai de la rive Ouest du fleuve Pascagoula environ vers 19:00 jeudi, quand ils ont remarqué un engin étrange à environ deux miles de distance, émettant une brume bleuâtre. Ils ont dit qu'il s'est rapproché d'eux et a alors plané à environ trois ou quatre pieds au-dessus de l'eau puis :
Trois êtres « ou quoi que cela ait pu être » en sont sortis, flottant ou marchant, et nous ont porté dans le vaisseau », dit Hickson cité par les officiers de police. « Les choses avaient de grands yeux. Elles nous ont gardés environ 20 minutes, et nous ont alors ramené sur le quai. » « Le seul son qu'elles ont produit était un bruit de bourdonnement. Elles sont parties aussi vite que l'éclair. »
Le bureau du shérif a reçu plusieurs autres appels pendant la nuit de résidants du secteur au sujet de l'observation d'une « lumière bleue » étrange dans le ciel, et de nombreuses observations d'OVNIS ont également été rapportées dans de nombreuses parties de l'état pendant les quelques semaines précédentes.
Le Capitaine Glen Ryder du bureau du shérif, qui a interrogé les deux hommes dans la nuit de jeudi, a dit qu'il avait d'abord pensé « qu'ils se moquaient de moi. » « Nous avons fait tout que nous avons pu pour percer à jour une fausse histoire, » déclare Ryder, « mais les deux histoires des deux hommes coïncident. S'ils m'avaient menti, ils devraient être à Hollywood. »
Mathis a indiqué que Hickson a semblé être « un homme raisonnable » et n'est pas un alcoolique, selon son épouse et son employeur. Les autorités ont déclaré que les deux hommes ont indiqué qu'ils n'avaient pas bu quand l'incident s'est produit mais ils ont admis qu'ils ont pris « un verre ou deux après que ce soit fini. »
« Ils devaient faire quelque chose pour calmer leurs nerfs, » a dit Mathis. Il a cité les paroles de Hickson : « j'étais si terriblement effrayé que je n'ai pas su ce que c'était. » Les officiers ont dit que Parker a perdu connaissance quand les trois créatures décrites comme ayant des oreilles et un nez pointus et une peau pâle sont sorties de l'engin.
Il a dit qu'il n'a pas repris conscience avant d’être libéré à nouveau sur le quai. Les adjoints ont pris des déclarations écrites des deux hommes, puis les ont mis ensemble seuls dans une pièce avec un magnétophone dissimulé afin de tenter de vérifier l'histoire. Mathis dit qu'il n'y a rien sur l'enregistrement qui indique un canular. Hickson a estimé que Parker et lui ont été à l'intérieur de l'engin non identifié pendant 15 ou 20 minutes. Il a dit aux officiers qu'il a été placé sur une sorte de table et examiné de la tête au pied par ce qui a décrit comme étant une chose semblable à un oeil électronique. »
Un article du journal Crescent News de cette époque vous permettra de constater les événements rapportés dans la presse.
Crescent-News, Defiance, Ohio
Mercredi 17 Octobre 1973.
[UPI] « Le temps des OVNIS est revenu, et si une petite créature avec une peau plissée et des oreilles pointues arrive du ciel et se pose à vos pieds, vous feriez mieux de sourire et de dire "salut !" car c'est un émissaire d'une « civilisation extra-terrestre ».
Il y a eu un certain nombre d'observations récentes d'objets volants étranges en Californie, Louisiane, Arkansas, Missouri, Illinois, Ohio, Mississippi, Texas et Georgie, et certaines personnes, surtout les témoins de ces observations, commencent à être inquiètes.
Une femme de la Nouvelle Orléans a déclaré qu'elle avait vu flotter au-dessus de sa maison quelque chose qui avait la forme de l'aérodrome de Houston.
Le chef d'Etat Major de l'US Air Force a déclaré que des OVNIS avaient été présents lors des combats de la guerre du Vietnam, et même les Russes ont entendu parler des choses venues de l'espace.
L'agence Tass a déclaré que des scientifiques Soviétiques captent des signaux radios inhabituels, jamais entendus auparavant, qui arrivent par groupe après des périodes de temps régulières, durent quelques minutes et sont répétés plusieurs fois par jour.
« Il n'est pas exclu qu'ils puissent être envoyés par une civilisation extra-terrestre technologiquement développée », dit le rapport Russe.
A Pine, Los Angeles, l'adjoint du shérif a poursuivi cinq objets volants rouges orangés sur 12 miles à travers la forêt.
Des pilotes à l'aéroport régional de Raleigh County à Beckley, Virginie de l'Ouest, ont vu un mystérieux objet volant nocturne qui est passé au rouge puis au vert, puis au blanc.
« Leur provenance et la raison de leur venue est un sujet de débat », déclara l'astronome Allen Hynek de la Northwestern University. « Mais le fait qu'ils soient venus sur cette planète ne fait aucun doute. »
Le Dr Robert O'Connell, un astrophysicien du LSU, n'est pas d'accord avec Hynek.
« Il y a probablement des explications triviales pour les OVNIS en ce moment, et probablement aussi pour toutes les observations d'OVNIS », dit-il. O'Connell déclara qu'il était sceptique pour la plupart des rapports OVNIS, et surtout pour le cas de Pascagoula.
« Je ne remets pas nécessairement en cause ce qu'ils disent », dit-il. « Cela pourrait être une falsification. Cette falsification pourrait être à deux niveaux : les témoins eux-mêmes, ou d'autres gens qui leur auraient fait une farce.
A Chicago, le chef de l'Etat Major de l'US Air Force, le général George S. Brown déclara lors d'une conférence de presse Mardi que des OVNIS ont été vus au Vietnam pendant la guerre et ont même déclenché une bataille air-mer près de la zone démilitarisée en 1968, au cours de laquelle un destroyer Australien fut touché.
« Je ne pense pas que cette histoire a jamais été racontée », déclara Brown lors d'une conférence de presse, mais ils (les OVNIS) grouillaient autour de nous pendant la guerre du Vietnam. »
« Je pense que ce n'était rien," déclara Brown, "Je pense que c'est atmosphérique. »
Des douzaines d'OVNIS furent encore rapportés par des citoyens et des officiers de police dans le Sud et le Centre de l'Ohio dans la nuit de Mardi, y compris une femme qui déclara que trois OVNIS ont forcé sa voiture à quitter la route. Les objets, généralement décrits comme étant de couleur orange, furent rapportés dans plusieurs secteurs dont Columbus, Coshocton dans le Centre-Est de l'Ohio, et dans le Sud-Ouest de l'Etat à Middletown et Greenfield. »
Hickson révélera plus tard qu'il a refusé une grande somme d'argent offerte s'il acceptait de cautionner un livre et un film basés sur son expérience.
Le cas a reçu une attention nationale par la télévision, et Hickson est apparu dans l'émission de Dick Cavett et tous deux passèrent au Mike Douglas Show. Le 15.10.1973, les nouvelles du Lundi de NBC TV ont couvert les événements dans une nouvelle de 5 minutes, sous le titre « des observations d'OVNIS, » y compris un film d'un OVNI pris dans l'Ohio par le caméraman de télévision John Getter de WKTF-TV à Dayton, et le journaliste John Chancellor a couvert la rencontre de Pascagoula : il a rappelé l'histoire des hommes comme « 3 visiteurs de l'espace ont enlevé Hickson et un ami à l'intérieur de leur vaisseau spatial. » Calvin Parker a été interviewé et il a décrit les sons émis par les êtres. Hickson a décrit leur apparence physique, et le Dr Harder a énoncé qu'il croit que leur expérience
était vraie.
Le reportage TV conclu que la véracité de l'histoire est impossible à vérifier et que les téléspectateurs devraient juger par eux-mêmes.
En 1976, trois ans après, le Dr Bast de l'hôpital Harvard de Detroit a effectué encore d'autres tests psychologiques sur les deux hommes. Il a conclu que ni l'un ni l'autre ne souffraient de quelque problème de comportement psychotique, d'hystérie ou de problème cervical ou nerveux. Par la suite, des recherches tardives par Joe Eszterhas du magazine Rolling Stone ont fourni des informations supplémentaires.
L'emplacement d'atterrissage de l'ovni était visible depuis deux cabines de péage fonctionnant 24 heures sur 24, et ni l'un ni l'autre des opérateurs n'ont rien vu. En outre, l'emplacement était dans la zone de caméras de sécurité du chantier naval voisin d'Ingalls. Or les caméras n'ont rien montré pour cette nuit. Cependant, de sérieux doutes peuvent être émis sur ces recherches par trop tardives : par exemple, elles affirment que les automobilistes de la route 90 voisine auraient dû voir la lumière bleue, ce qui ne fut pas le cas. Il se trouve que c’est faux justement ! Le Shérif Diamond a expressément répondu à cette allégation en rappelant que son
bureau avait reçu trois rapports anonymes d'automobilistes qui ont vu la
lumière bleue là où les deux hommes avaient été enlevés, à quelques cent yards de la route.
A la recherche de quelques informations sur Joe Eszterhas, je me suis vite rendu compte avec stupéfaction, du type de journalisme qu'il avait pratiqué dans les années 70 au sein de Rolling Stone. Avant de devenir scénariste à Hollywood, il était en effet à l'origine de l'expression « gonzo journalism ». Il n'y pas lieu d’hésiter entre le sérieux de J. Allen Hynek et des policiers, et les « enquêtes » d'un tel journaliste !
L'aventure ne s’arrêta pas là pour Charles Hickson. Des années après, en toute discrétion, il expliqua qu'il était toujours en contact avec les êtres.
La presse locale avait publié l'histoire ; rapidement suivie par les services de newswires comme l'UPI, et en quelques jours la rencontre de Pascagoula faisait les gros titres des grands médias partout le pays.
Le télégramme de la United Press International (UPI) rapporte les événements, avec déjà une première distorsion.
12 OCTOBRE 1973,
UNITED PRESS INTERNATIONAL
240B Créatures 10-12
Nuit LD
Pascagoula, Miss. (UPI) -
Deux ouvriers d'un chantier naval qui ont affirmé avoir été transportés à bord d'un OVNI et examinés par des créatures à peau argentée avec de grands yeux et des oreilles en pointe ont été dirigés vers un hôpital militaire vendredi pour un examen visant à vérifier s'ils ont été irradiés. Les officiels ont déclaré que Charles Hickson, 42 ans, et Calvin Parker, 19 ans, ne feraient aucune autre déclaration publique au sujet de leur étrange histoire jusqu'à ce qu'ils aient pu mieux en parler avec des autorités fédérales. Tous les deux travaillent aux chantiers navals Walker, où Hickson est un agent de maîtrise. Ni l'un ni l'autre des hommes n'ont souffert de dommages apparents mais comme mesure de précaution, ils ont été emmenés à l'hôpital de la base aérienne de Keesler dans le voisinage afin de vérifier une exposition à des radiations, ont dit les officiers.
L'adjoint principal du Shérif du comté de Jackson, Barney Mathis, a dit que les hommes pêchaient sur un vieux quai de la rive Ouest du fleuve Pascagoula environ vers 19:00 jeudi, quand ils ont remarqué un engin étrange à environ deux miles de distance, émettant une brume bleuâtre. Ils ont dit qu'il s'est rapproché d'eux et a alors plané à environ trois ou quatre pieds au-dessus de l'eau puis :
Trois êtres « ou quoi que cela ait pu être » en sont sortis, flottant ou marchant, et nous ont porté dans le vaisseau », dit Hickson cité par les officiers de police. « Les choses avaient de grands yeux. Elles nous ont gardés environ 20 minutes, et nous ont alors ramené sur le quai. » « Le seul son qu'elles ont produit était un bruit de bourdonnement. Elles sont parties aussi vite que l'éclair. »
Le bureau du shérif a reçu plusieurs autres appels pendant la nuit de résidants du secteur au sujet de l'observation d'une « lumière bleue » étrange dans le ciel, et de nombreuses observations d'OVNIS ont également été rapportées dans de nombreuses parties de l'état pendant les quelques semaines précédentes.
Le Capitaine Glen Ryder du bureau du shérif, qui a interrogé les deux hommes dans la nuit de jeudi, a dit qu'il avait d'abord pensé « qu'ils se moquaient de moi. » « Nous avons fait tout que nous avons pu pour percer à jour une fausse histoire, » déclare Ryder, « mais les deux histoires des deux hommes coïncident. S'ils m'avaient menti, ils devraient être à Hollywood. »
Mathis a indiqué que Hickson a semblé être « un homme raisonnable » et n'est pas un alcoolique, selon son épouse et son employeur. Les autorités ont déclaré que les deux hommes ont indiqué qu'ils n'avaient pas bu quand l'incident s'est produit mais ils ont admis qu'ils ont pris « un verre ou deux après que ce soit fini. »
« Ils devaient faire quelque chose pour calmer leurs nerfs, » a dit Mathis. Il a cité les paroles de Hickson : « j'étais si terriblement effrayé que je n'ai pas su ce que c'était. » Les officiers ont dit que Parker a perdu connaissance quand les trois créatures décrites comme ayant des oreilles et un nez pointus et une peau pâle sont sorties de l'engin.
Il a dit qu'il n'a pas repris conscience avant d’être libéré à nouveau sur le quai. Les adjoints ont pris des déclarations écrites des deux hommes, puis les ont mis ensemble seuls dans une pièce avec un magnétophone dissimulé afin de tenter de vérifier l'histoire. Mathis dit qu'il n'y a rien sur l'enregistrement qui indique un canular. Hickson a estimé que Parker et lui ont été à l'intérieur de l'engin non identifié pendant 15 ou 20 minutes. Il a dit aux officiers qu'il a été placé sur une sorte de table et examiné de la tête au pied par ce qui a décrit comme étant une chose semblable à un oeil électronique. »
Un article du journal Crescent News de cette époque vous permettra de constater les événements rapportés dans la presse.
Crescent-News, Defiance, Ohio
Mercredi 17 Octobre 1973.
[UPI] « Le temps des OVNIS est revenu, et si une petite créature avec une peau plissée et des oreilles pointues arrive du ciel et se pose à vos pieds, vous feriez mieux de sourire et de dire "salut !" car c'est un émissaire d'une « civilisation extra-terrestre ».
Il y a eu un certain nombre d'observations récentes d'objets volants étranges en Californie, Louisiane, Arkansas, Missouri, Illinois, Ohio, Mississippi, Texas et Georgie, et certaines personnes, surtout les témoins de ces observations, commencent à être inquiètes.
Une femme de la Nouvelle Orléans a déclaré qu'elle avait vu flotter au-dessus de sa maison quelque chose qui avait la forme de l'aérodrome de Houston.
Le chef d'Etat Major de l'US Air Force a déclaré que des OVNIS avaient été présents lors des combats de la guerre du Vietnam, et même les Russes ont entendu parler des choses venues de l'espace.
L'agence Tass a déclaré que des scientifiques Soviétiques captent des signaux radios inhabituels, jamais entendus auparavant, qui arrivent par groupe après des périodes de temps régulières, durent quelques minutes et sont répétés plusieurs fois par jour.
« Il n'est pas exclu qu'ils puissent être envoyés par une civilisation extra-terrestre technologiquement développée », dit le rapport Russe.
A Pine, Los Angeles, l'adjoint du shérif a poursuivi cinq objets volants rouges orangés sur 12 miles à travers la forêt.
Des pilotes à l'aéroport régional de Raleigh County à Beckley, Virginie de l'Ouest, ont vu un mystérieux objet volant nocturne qui est passé au rouge puis au vert, puis au blanc.
« Leur provenance et la raison de leur venue est un sujet de débat », déclara l'astronome Allen Hynek de la Northwestern University. « Mais le fait qu'ils soient venus sur cette planète ne fait aucun doute. »
Le Dr Robert O'Connell, un astrophysicien du LSU, n'est pas d'accord avec Hynek.
« Il y a probablement des explications triviales pour les OVNIS en ce moment, et probablement aussi pour toutes les observations d'OVNIS », dit-il. O'Connell déclara qu'il était sceptique pour la plupart des rapports OVNIS, et surtout pour le cas de Pascagoula.
« Je ne remets pas nécessairement en cause ce qu'ils disent », dit-il. « Cela pourrait être une falsification. Cette falsification pourrait être à deux niveaux : les témoins eux-mêmes, ou d'autres gens qui leur auraient fait une farce.
A Chicago, le chef de l'Etat Major de l'US Air Force, le général George S. Brown déclara lors d'une conférence de presse Mardi que des OVNIS ont été vus au Vietnam pendant la guerre et ont même déclenché une bataille air-mer près de la zone démilitarisée en 1968, au cours de laquelle un destroyer Australien fut touché.
« Je ne pense pas que cette histoire a jamais été racontée », déclara Brown lors d'une conférence de presse, mais ils (les OVNIS) grouillaient autour de nous pendant la guerre du Vietnam. »
« Je pense que ce n'était rien," déclara Brown, "Je pense que c'est atmosphérique. »
Des douzaines d'OVNIS furent encore rapportés par des citoyens et des officiers de police dans le Sud et le Centre de l'Ohio dans la nuit de Mardi, y compris une femme qui déclara que trois OVNIS ont forcé sa voiture à quitter la route. Les objets, généralement décrits comme étant de couleur orange, furent rapportés dans plusieurs secteurs dont Columbus, Coshocton dans le Centre-Est de l'Ohio, et dans le Sud-Ouest de l'Etat à Middletown et Greenfield. »
Hickson révélera plus tard qu'il a refusé une grande somme d'argent offerte s'il acceptait de cautionner un livre et un film basés sur son expérience.
Le cas a reçu une attention nationale par la télévision, et Hickson est apparu dans l'émission de Dick Cavett et tous deux passèrent au Mike Douglas Show. Le 15.10.1973, les nouvelles du Lundi de NBC TV ont couvert les événements dans une nouvelle de 5 minutes, sous le titre « des observations d'OVNIS, » y compris un film d'un OVNI pris dans l'Ohio par le caméraman de télévision John Getter de WKTF-TV à Dayton, et le journaliste John Chancellor a couvert la rencontre de Pascagoula : il a rappelé l'histoire des hommes comme « 3 visiteurs de l'espace ont enlevé Hickson et un ami à l'intérieur de leur vaisseau spatial. » Calvin Parker a été interviewé et il a décrit les sons émis par les êtres. Hickson a décrit leur apparence physique, et le Dr Harder a énoncé qu'il croit que leur expérience
était vraie.
Le reportage TV conclu que la véracité de l'histoire est impossible à vérifier et que les téléspectateurs devraient juger par eux-mêmes.
En 1976, trois ans après, le Dr Bast de l'hôpital Harvard de Detroit a effectué encore d'autres tests psychologiques sur les deux hommes. Il a conclu que ni l'un ni l'autre ne souffraient de quelque problème de comportement psychotique, d'hystérie ou de problème cervical ou nerveux. Par la suite, des recherches tardives par Joe Eszterhas du magazine Rolling Stone ont fourni des informations supplémentaires.
L'emplacement d'atterrissage de l'ovni était visible depuis deux cabines de péage fonctionnant 24 heures sur 24, et ni l'un ni l'autre des opérateurs n'ont rien vu. En outre, l'emplacement était dans la zone de caméras de sécurité du chantier naval voisin d'Ingalls. Or les caméras n'ont rien montré pour cette nuit. Cependant, de sérieux doutes peuvent être émis sur ces recherches par trop tardives : par exemple, elles affirment que les automobilistes de la route 90 voisine auraient dû voir la lumière bleue, ce qui ne fut pas le cas. Il se trouve que c’est faux justement ! Le Shérif Diamond a expressément répondu à cette allégation en rappelant que son
bureau avait reçu trois rapports anonymes d'automobilistes qui ont vu la
lumière bleue là où les deux hommes avaient été enlevés, à quelques cent yards de la route.
A la recherche de quelques informations sur Joe Eszterhas, je me suis vite rendu compte avec stupéfaction, du type de journalisme qu'il avait pratiqué dans les années 70 au sein de Rolling Stone. Avant de devenir scénariste à Hollywood, il était en effet à l'origine de l'expression « gonzo journalism ». Il n'y pas lieu d’hésiter entre le sérieux de J. Allen Hynek et des policiers, et les « enquêtes » d'un tel journaliste !
L'aventure ne s’arrêta pas là pour Charles Hickson. Des années après, en toute discrétion, il expliqua qu'il était toujours en contact avec les êtres.
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Re: Le cas Pascagoula (Mississippi 1973)
Dim 02 Sep 2007, 22:19
Son fils Eddie, à l'âge de 36 ans, expliqua que Charles Hickson était en possession d’un objet plat, gris, de la taille d'une pièce de monnaie, qui s'échauffait lorsqu’il était sur le point de recevoir des messages télépathiques. Hickson continuait à subir de nombreux tests psychologiques car il avait eu au moins deux graves crises mentales.
Il eut l'occasion de pratiquer à nouveau des séances de régressions hypnotiques. Cette fois de nouvelles images montèrent à la surface : apparemment, il y avait des êtres humanoïdes, derrière une vitre dans le vaisseau. Ces êtres regardaient passivement les trois créatures étranges qui scannaient Hickson. Cela renforça son sentiment selon lequel ces trois créatures étaient en fait des « robots ». En fait, les véritables occupants du vaisseau étaient ceux qui se trouvaient derrière la vitre et qui étaient d'apparence humaine.
Mais les enquêtes à ce moment étaient très discrètes, Hickson ne contactait aucun média et il semble difficile de faire toute la lumière sur les séquelles qu’il subit. Il raconta son expérience dans un livre, et lors d'un congrès d'ufologie organisé dans sa région. Il expliquait : « Je sais que ces choses sont étranges et je ne m'attends pas a être cru, mais j'espère qu'un jour vous y croirez. » Eddie Hickson n'a jamais pris son père pour un fou. Pendant des années, celui-ci avait souvent refusé des sommes substantiels, de peur qu’en acceptant l'argent plus personne ne le croie. « Je sais au plus profond de mon cœur et de mon esprit que mon père n'a
pas inventé ce qu'il a raconté. »
DISCUSSION
Le cas de Pascagoula est présenté par beaucoup de sceptiques et certains ufologues comme étant un canular avéré. Cette opinion vient de cette affirmation toute simple : s'il y avait vraiment eu un tel objet avec une lumière bleue près du fleuve de Pascagoula, de nombreux témoins auraient dû se manifester. A cette affirmation, on peut justement opposer la chose suivante : il y eut d'autres témoignages attestant de la présence d’un ovni cette nuit-là.
Le Dr Robert O'Connell, un astrophysicien du LSU, a été en désaccord avec Hynek. « Il y a probablement une certaine explication mondaine pour expliquer ce cas et pour probablement tous les cas d'ovnis », déclara t il. O'Connell a indiqué qu'il était sceptique pour la plupart des rapports d'ovni, particulièrement le cas de Pascagoula. « Je ne le conteste pas nécessairement ce qu'ils disent, cela aurait pu être un canular. Le canular pourrait être à deux niveaux : les témoins eux-mêmes ou quelqu'un d'autre leur faisant une farce. »
Pour résumer, la théorie du canular échoue sur plusieurs points :
Elle ne peut pas expliquer pourquoi les deux témoins étaient aussi effrayés et ont continué à parler de l'incident même lorsqu'ils ont pensé qu'ils étaient seuls et que personne d'autre ne pouvait les entendre. Philip Klass par exemple a consacré 19 pages au cas de Pascagoula, et il a finalement décidé qu’il s’agissait d’un canular. Naturellement il n’a pas mentionné le fait que quand les deux hommes ont été laissés seuls dans le bureau du shérif, avec un magnétophone les enregistrant à leur insu, ils ont exhibé la même terreur que lors de l’interrogatoire.
Cette théorie ne peut pas expliquer l'étrangeté de l'aspect physique de la créature, qui n'était certainement pas une description appropriée pour un canular persuasif. Les sceptiques ont prétendu que personne d'autre n'aurait rien vu cette nuit là, mais c'est tout faux. Les policiers eux-mêmes ont dû leur rappeler que plusieurs autres témoins avaient rapporté la présence d'une lumière bleue étrange vue depuis l'autoroute. La détection par radar d'un engin peu commun dans le secteur, suivie du brouillage de ce radar est également passée sous silence.
Les sceptiques ont apparemment oublié de mentionner et d'expliquer tout ceci. Ce que les sceptiques ne pouvaient bien sûr pas prévoir, c'est qu'un témoin se présenterait nommément plus de 28 ans après. Le test par détecteur de mensonge n'est en effet pas une méthode certaine pour détecter la vérité. Mais il faut garder à l'esprit que si le détecteur de mensonge avait déterminé que les deux hommes mentaient, des sceptiques aurait probablement vu ceci comme preuve certaine de canular.
Phil Klass a dénoncé le fait que l'opérateur du détecteur de mensonges n'était pas certifié, et n'avait pas fini d'accomplir sa formation. Ce qui est certain, c’est que si le test avait abouti à un résultat contraire, Philip Klass aurait tenu pour négligeable cette formation inachevée. Si les deux hommes étaient des fabulateurs, comment sont-ils parvenus à montrer une grande terreur sous la régression hypnotique ? Le Dr Harder ne s'attendait probablement pas à obtenir un éclat de terreur si intense que l'expérience du s’interrompre.
En outre, des aspects basiques ont été oubliés par les instigateurs de la théorie du canular. D'abord, les canulars OVNIS connus n'ont pas complètement convaincu l'entourage des fabulateurs, et encore moins les scientifiques. Les fabulations changent avec le temps, de nouveaux éléments étant ajoutés et d'autres éléments étant soustraits à l'histoire par son auteur, ce qui ne se produit pas dans le cas de Pascagoula.
En second lieu, les hoaxers tendent à promouvoir leur canular d'une façon très active : ils font des conférences pour promouvoir leur histoire, écrivent des livres, des lettres, des articles, et parfois même construisent ce qui devient rapidement une petite religion dans laquelle ils tiennent une position centrale. Aucune de ces indications de canular ne s'applique au cas de Pascagoula. Cette autre affirmation générale par quelque personne non convaincue peut également être immédiatement écartée : « Leur délire OVNIS-Aliens peut raisonnablement être attribué à la session hypnotique elle-même, fertilisés par des cas de Hill et de Pascagoula.»
Il convient de noter que dans le cas de Pascagoula, les témoins ont rapporté leur abduction sans aucune aide de régression hypnotique. La régression hypnotique a été exécutée après qu'ils aient rapporté l'histoire avec tous les détails, et n'a ajouté aucune information supplémentaire. La régression hypnotique a seulement mis en évidence que les deux hommes ont ressenti une terreur extrême.
On devrait également noter que la morphologie des étrangers dans le cas de Pascagoula n'a justement que peu de ressemblance avec les « petits gris » qui hantent les cas « post hypnotiques ». L'aspect des êtres a soulevé plusieurs commentaires indus : Les deux hommes étaient tellement choqués qu'ils désignaient occasionnellement les êtres comme « les choses », ce que les médias plus tard ont parfois exagéré en « robots ». L'impression a été renforcée par « les griffes », qui deviennent bientôt les « pinces des robots ». De plus, parce que le témoin a déclaré que les deux jambes sont demeurées ensemble, d'autres supporters du « phénomène sociologique » l'ont transformé en « des êtres avec seulement une jambe », concluant alors au canular « parce que des êtres extraterrestres avec une jambe, c'est un non-sens morphologique ».
Un commentaire sceptique dit par exemple : « On en revient à Pascagoula... pourquoi Charles Hickson a-t-il choisi des momies de l'espace ? » Mais Charles Hickson n'a jamais parlé de momie de l'espace. La description de « momies » provient d'une lecture ultérieure peu scrupuleuse, interprétant les dessins de plis de la peau des créatures comme étant des bandelettes de momies. Cela a permis à des sceptiques de mettre en parallèle l'événement avec les films de série B comme « le retour de la momie ».
Joe Eszterhas exhuma également un épisode peu glorieux dans la carrière de Charles Hickson : il a été apparemment licencié de son poste d'agent de maîtrise aux chantiers navals d'Ingalls, quand des collègues ont indiqué qu'à plusieurs occasions, incapable de leur rendre de l'argent emprunté, il leur aurait offert des promotions à la place. Pour Klass et Eszterhas cela
est une preuve suffisante que les deux hommes ont inventé leur histoire
d'abduction.
J'ai également localisé un commentateur allemand qui a attaqué le cas d'une façon inattendue : il a écrit que le Dr J. Allen Hynek n'était nullement un représentant officiel quand il a étudié le cas, mais simplement un amateur d'OVNI qui venait d'ouvrir son club OVNIS (sic) le "CUFOS".
C'est là une façon grotesque de présenter les choses : l'auteur ne mentionne simplement pas quelques autres points pourtant bien connus. le Dr J. Allen Hynek ÉTAIT le scientifique employé par l'U.S. Air Force pour "expliquer" les OVNIS comme étant des phénomènes astronomiques naturel, et il n'était plus dans cette position officielle parce qu'il avait découvert que les OVNIS ne sont pas toujours des phénomènes naturels. une conclusion qu'évidemment il ne pouvait pas communiquer aussi longtemps qu'il était le « debunker officiel » de l'U.S. Air Force.
Aucun ufologue n'a jamais prétendu qu'il l'était encore au moment des événements de Pascagoula. Quant au Dr Harder, le critique allemand affirme que les ufologues font de lui un professeur d'une certaine stature officielle. La simple vérité est que Dr James Harder est en effet un professeur de l'université de technologie de Californie, et que je n'ai pu trouver aucune littérature ufologique le présentant comme un officiel. Il est présenté ni plus ni moins comme un membre du groupe privé de recherches ufologiques largement respecté, l'APRO. Du reste, en 1973, il n'y avait plus absolument aucune enquête scientifique officielle publique sur le phénomène aux US, et c'est de cela qu'il y aurait matière à s'offusquer.
Martin Kottmeyer, dans son approche sociologique du phénomène OVNI, se demande si l'histoire pouvait avoir été composée par Hickson pour se mettre en avant publiquement : « indépendant des éléments créatifs du récit de Pascagoula lui-même il n'y a rien dans les profils psychologiques de Charles Hickson et Calvin Parker pour suggérer qu'ils soient possédés de ferveur créatrice. Le profil psychologique de Hickson a montré seulement un niveau moyen d'intelligence et d'imagination. A moins que, sans raison, nous lisions une signification dans l'aspect modérément radical de sa personnalité montrée sur l'échelle conservateur expérimental, il n'y a rien dans son background de travailleur en extérieur qui indique un besoin contraignant d'expression personnelle.
CONCLUSION PROVISOIRE
Le scepticisme se réduit dans ce cas-ci à des attaques personnelles, la présentation de données tronquées, les spéculations basées sur une connaissance déformée du compte rendu des témoins, et des volontés de faire entrer le cas dans les théories pré-établies, de préférence n'impliquant aucun aspect extraterrestre.
Il est évident que des investigateurs, des officiers de police, des médecins de l'Armée de l'Air, les scientifiques qui étaient là et ont parlé avec les témoins ont tous été convaincus qu'ils ont rapporté des événements qu'ils ont pensé être vrais, et qu'aucun des sceptiques ne s'est confronté aux témoins.
Une étude pour prouver que toutes les affaires de rencontre du 3ème type seraient des effets de l'imagination indique : « On ne connaît aucune abduction de deux personnes ou plus dans laquelle on a démontré que les percipients ont partagé une expérience identique ». Le cas de Pascagoula est justement un tel cas : quoi que ce soit qui ait eu lieu, il n'y a jamais eu la plus légère contradiction entre les comptes rendus des deux hommes.
La rencontre de Pascagoula est un rapport OVNI intéressant. Bien que l'observation et l'enlèvement ne soient que le récit de deux témoins, il y a bien eu là plusieurs autres observations d'objet volant peu communs la même nuit. Les deux hommes n'ont jamais enjolivé leur histoire et elle est toujours restée identique, aucune explication triviale crédible n'a été offerte pour ces événements étranges de la nuit du 11 Octobre 1973.
Ceci me conduit à penser qu'il y a une possibilité raisonnable que ce qui s'est produit cette nuit là pourrait être exactement ce que les deux hommes ont rapporté.
Il eut l'occasion de pratiquer à nouveau des séances de régressions hypnotiques. Cette fois de nouvelles images montèrent à la surface : apparemment, il y avait des êtres humanoïdes, derrière une vitre dans le vaisseau. Ces êtres regardaient passivement les trois créatures étranges qui scannaient Hickson. Cela renforça son sentiment selon lequel ces trois créatures étaient en fait des « robots ». En fait, les véritables occupants du vaisseau étaient ceux qui se trouvaient derrière la vitre et qui étaient d'apparence humaine.
Mais les enquêtes à ce moment étaient très discrètes, Hickson ne contactait aucun média et il semble difficile de faire toute la lumière sur les séquelles qu’il subit. Il raconta son expérience dans un livre, et lors d'un congrès d'ufologie organisé dans sa région. Il expliquait : « Je sais que ces choses sont étranges et je ne m'attends pas a être cru, mais j'espère qu'un jour vous y croirez. » Eddie Hickson n'a jamais pris son père pour un fou. Pendant des années, celui-ci avait souvent refusé des sommes substantiels, de peur qu’en acceptant l'argent plus personne ne le croie. « Je sais au plus profond de mon cœur et de mon esprit que mon père n'a
pas inventé ce qu'il a raconté. »
DISCUSSION
Le cas de Pascagoula est présenté par beaucoup de sceptiques et certains ufologues comme étant un canular avéré. Cette opinion vient de cette affirmation toute simple : s'il y avait vraiment eu un tel objet avec une lumière bleue près du fleuve de Pascagoula, de nombreux témoins auraient dû se manifester. A cette affirmation, on peut justement opposer la chose suivante : il y eut d'autres témoignages attestant de la présence d’un ovni cette nuit-là.
Le Dr Robert O'Connell, un astrophysicien du LSU, a été en désaccord avec Hynek. « Il y a probablement une certaine explication mondaine pour expliquer ce cas et pour probablement tous les cas d'ovnis », déclara t il. O'Connell a indiqué qu'il était sceptique pour la plupart des rapports d'ovni, particulièrement le cas de Pascagoula. « Je ne le conteste pas nécessairement ce qu'ils disent, cela aurait pu être un canular. Le canular pourrait être à deux niveaux : les témoins eux-mêmes ou quelqu'un d'autre leur faisant une farce. »
Pour résumer, la théorie du canular échoue sur plusieurs points :
Elle ne peut pas expliquer pourquoi les deux témoins étaient aussi effrayés et ont continué à parler de l'incident même lorsqu'ils ont pensé qu'ils étaient seuls et que personne d'autre ne pouvait les entendre. Philip Klass par exemple a consacré 19 pages au cas de Pascagoula, et il a finalement décidé qu’il s’agissait d’un canular. Naturellement il n’a pas mentionné le fait que quand les deux hommes ont été laissés seuls dans le bureau du shérif, avec un magnétophone les enregistrant à leur insu, ils ont exhibé la même terreur que lors de l’interrogatoire.
Cette théorie ne peut pas expliquer l'étrangeté de l'aspect physique de la créature, qui n'était certainement pas une description appropriée pour un canular persuasif. Les sceptiques ont prétendu que personne d'autre n'aurait rien vu cette nuit là, mais c'est tout faux. Les policiers eux-mêmes ont dû leur rappeler que plusieurs autres témoins avaient rapporté la présence d'une lumière bleue étrange vue depuis l'autoroute. La détection par radar d'un engin peu commun dans le secteur, suivie du brouillage de ce radar est également passée sous silence.
Les sceptiques ont apparemment oublié de mentionner et d'expliquer tout ceci. Ce que les sceptiques ne pouvaient bien sûr pas prévoir, c'est qu'un témoin se présenterait nommément plus de 28 ans après. Le test par détecteur de mensonge n'est en effet pas une méthode certaine pour détecter la vérité. Mais il faut garder à l'esprit que si le détecteur de mensonge avait déterminé que les deux hommes mentaient, des sceptiques aurait probablement vu ceci comme preuve certaine de canular.
Phil Klass a dénoncé le fait que l'opérateur du détecteur de mensonges n'était pas certifié, et n'avait pas fini d'accomplir sa formation. Ce qui est certain, c’est que si le test avait abouti à un résultat contraire, Philip Klass aurait tenu pour négligeable cette formation inachevée. Si les deux hommes étaient des fabulateurs, comment sont-ils parvenus à montrer une grande terreur sous la régression hypnotique ? Le Dr Harder ne s'attendait probablement pas à obtenir un éclat de terreur si intense que l'expérience du s’interrompre.
En outre, des aspects basiques ont été oubliés par les instigateurs de la théorie du canular. D'abord, les canulars OVNIS connus n'ont pas complètement convaincu l'entourage des fabulateurs, et encore moins les scientifiques. Les fabulations changent avec le temps, de nouveaux éléments étant ajoutés et d'autres éléments étant soustraits à l'histoire par son auteur, ce qui ne se produit pas dans le cas de Pascagoula.
En second lieu, les hoaxers tendent à promouvoir leur canular d'une façon très active : ils font des conférences pour promouvoir leur histoire, écrivent des livres, des lettres, des articles, et parfois même construisent ce qui devient rapidement une petite religion dans laquelle ils tiennent une position centrale. Aucune de ces indications de canular ne s'applique au cas de Pascagoula. Cette autre affirmation générale par quelque personne non convaincue peut également être immédiatement écartée : « Leur délire OVNIS-Aliens peut raisonnablement être attribué à la session hypnotique elle-même, fertilisés par des cas de Hill et de Pascagoula.»
Il convient de noter que dans le cas de Pascagoula, les témoins ont rapporté leur abduction sans aucune aide de régression hypnotique. La régression hypnotique a été exécutée après qu'ils aient rapporté l'histoire avec tous les détails, et n'a ajouté aucune information supplémentaire. La régression hypnotique a seulement mis en évidence que les deux hommes ont ressenti une terreur extrême.
On devrait également noter que la morphologie des étrangers dans le cas de Pascagoula n'a justement que peu de ressemblance avec les « petits gris » qui hantent les cas « post hypnotiques ». L'aspect des êtres a soulevé plusieurs commentaires indus : Les deux hommes étaient tellement choqués qu'ils désignaient occasionnellement les êtres comme « les choses », ce que les médias plus tard ont parfois exagéré en « robots ». L'impression a été renforcée par « les griffes », qui deviennent bientôt les « pinces des robots ». De plus, parce que le témoin a déclaré que les deux jambes sont demeurées ensemble, d'autres supporters du « phénomène sociologique » l'ont transformé en « des êtres avec seulement une jambe », concluant alors au canular « parce que des êtres extraterrestres avec une jambe, c'est un non-sens morphologique ».
Un commentaire sceptique dit par exemple : « On en revient à Pascagoula... pourquoi Charles Hickson a-t-il choisi des momies de l'espace ? » Mais Charles Hickson n'a jamais parlé de momie de l'espace. La description de « momies » provient d'une lecture ultérieure peu scrupuleuse, interprétant les dessins de plis de la peau des créatures comme étant des bandelettes de momies. Cela a permis à des sceptiques de mettre en parallèle l'événement avec les films de série B comme « le retour de la momie ».
Joe Eszterhas exhuma également un épisode peu glorieux dans la carrière de Charles Hickson : il a été apparemment licencié de son poste d'agent de maîtrise aux chantiers navals d'Ingalls, quand des collègues ont indiqué qu'à plusieurs occasions, incapable de leur rendre de l'argent emprunté, il leur aurait offert des promotions à la place. Pour Klass et Eszterhas cela
est une preuve suffisante que les deux hommes ont inventé leur histoire
d'abduction.
J'ai également localisé un commentateur allemand qui a attaqué le cas d'une façon inattendue : il a écrit que le Dr J. Allen Hynek n'était nullement un représentant officiel quand il a étudié le cas, mais simplement un amateur d'OVNI qui venait d'ouvrir son club OVNIS (sic) le "CUFOS".
C'est là une façon grotesque de présenter les choses : l'auteur ne mentionne simplement pas quelques autres points pourtant bien connus. le Dr J. Allen Hynek ÉTAIT le scientifique employé par l'U.S. Air Force pour "expliquer" les OVNIS comme étant des phénomènes astronomiques naturel, et il n'était plus dans cette position officielle parce qu'il avait découvert que les OVNIS ne sont pas toujours des phénomènes naturels. une conclusion qu'évidemment il ne pouvait pas communiquer aussi longtemps qu'il était le « debunker officiel » de l'U.S. Air Force.
Aucun ufologue n'a jamais prétendu qu'il l'était encore au moment des événements de Pascagoula. Quant au Dr Harder, le critique allemand affirme que les ufologues font de lui un professeur d'une certaine stature officielle. La simple vérité est que Dr James Harder est en effet un professeur de l'université de technologie de Californie, et que je n'ai pu trouver aucune littérature ufologique le présentant comme un officiel. Il est présenté ni plus ni moins comme un membre du groupe privé de recherches ufologiques largement respecté, l'APRO. Du reste, en 1973, il n'y avait plus absolument aucune enquête scientifique officielle publique sur le phénomène aux US, et c'est de cela qu'il y aurait matière à s'offusquer.
Martin Kottmeyer, dans son approche sociologique du phénomène OVNI, se demande si l'histoire pouvait avoir été composée par Hickson pour se mettre en avant publiquement : « indépendant des éléments créatifs du récit de Pascagoula lui-même il n'y a rien dans les profils psychologiques de Charles Hickson et Calvin Parker pour suggérer qu'ils soient possédés de ferveur créatrice. Le profil psychologique de Hickson a montré seulement un niveau moyen d'intelligence et d'imagination. A moins que, sans raison, nous lisions une signification dans l'aspect modérément radical de sa personnalité montrée sur l'échelle conservateur expérimental, il n'y a rien dans son background de travailleur en extérieur qui indique un besoin contraignant d'expression personnelle.
CONCLUSION PROVISOIRE
Le scepticisme se réduit dans ce cas-ci à des attaques personnelles, la présentation de données tronquées, les spéculations basées sur une connaissance déformée du compte rendu des témoins, et des volontés de faire entrer le cas dans les théories pré-établies, de préférence n'impliquant aucun aspect extraterrestre.
Il est évident que des investigateurs, des officiers de police, des médecins de l'Armée de l'Air, les scientifiques qui étaient là et ont parlé avec les témoins ont tous été convaincus qu'ils ont rapporté des événements qu'ils ont pensé être vrais, et qu'aucun des sceptiques ne s'est confronté aux témoins.
Une étude pour prouver que toutes les affaires de rencontre du 3ème type seraient des effets de l'imagination indique : « On ne connaît aucune abduction de deux personnes ou plus dans laquelle on a démontré que les percipients ont partagé une expérience identique ». Le cas de Pascagoula est justement un tel cas : quoi que ce soit qui ait eu lieu, il n'y a jamais eu la plus légère contradiction entre les comptes rendus des deux hommes.
La rencontre de Pascagoula est un rapport OVNI intéressant. Bien que l'observation et l'enlèvement ne soient que le récit de deux témoins, il y a bien eu là plusieurs autres observations d'objet volant peu communs la même nuit. Les deux hommes n'ont jamais enjolivé leur histoire et elle est toujours restée identique, aucune explication triviale crédible n'a été offerte pour ces événements étranges de la nuit du 11 Octobre 1973.
Ceci me conduit à penser qu'il y a une possibilité raisonnable que ce qui s'est produit cette nuit là pourrait être exactement ce que les deux hommes ont rapporté.
- Claude.TEquipe du forum
Age : 54
Nombre de messages : 565
Inscription : 15/08/2007
Localisation : dunkerque
Emploi : ..........
Passions : ufologie
Règlement : Règlement
Points de Participation : 6821
Re: Le cas Pascagoula (Mississippi 1973)
Mer 05 Sep 2007, 12:00
bonjour a tous
bravo aarhon excellent dossier.
on s'apercois ici que malgres des regressions hypnotiques,
des ecoutes a l'inssu des temoins,le temoignage d'autres personnes ayant vu une lumiere, le radars qui s'embrouille,
et que des specialiste tendent a valider cette histoire, le
travail des debunkers fait des ravages .
bravo aarhon excellent dossier.
on s'apercois ici que malgres des regressions hypnotiques,
des ecoutes a l'inssu des temoins,le temoignage d'autres personnes ayant vu une lumiere, le radars qui s'embrouille,
et que des specialiste tendent a valider cette histoire, le
travail des debunkers fait des ravages .
- InvitéInvité
Re: Le cas Pascagoula (Mississippi 1973)
Ven 17 Aoû 2018, 11:59
Interview avec l'intéressé, pour anglophones avertis...
@+
@+
- InvitéInvité
Re: Le cas Pascagoula (Mississippi 1973)
Mer 17 Oct 2018, 10:02
I launched a new investigation into the 1973 Coast UFO abduction story. Do you believe?
Passez cela à la torture avec Deepl, j'ai la flegme...
@+
Passez cela à la torture avec Deepl, j'ai la flegme...
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