Re: Nous ne vivrons pas sur Mars ni ailleurs

Il est possible que la difficulté de vivre hors de la terre sur un astre de notre système solaire ou dans des arches de vie ne soit pas de nature technologique. Car finalement si on pense qu'il faudrait au moins 1000 ans de progrès scientifique et technique, et bien 1000 ans c'est très court. Le vrai problème réside dans la durabilité de notre civilisation. Si on écoute les collapsologues, nous connaîtrons son effondrement avant le fin de ce siècle. Il est ainsi possible que nous revenions à des techniques beaucoup plus élémentaires semblable à celles du moyen age. Comment sera un monde sans puces électroniques, sans moteur et avec des ressources naturelles amoindries. En cas de d'effondrement, il faudra également compter sur le chaos mortifère généré. Vous trouverez des exemples de ce dernier dans les pays actuellement en guerre ou faisant face à des guerres civiles suite à la chute de leur économie.

Bonjour.
@Pascal_Western
Le chaos mortifère que vous évoquez a été pré-théorisé par un auteur qui n'appartient pas au groupe des collapsologues, c'est un essai de Pierre-Henri Castel, Le Mal qui vient paru en 2018. Il part d'une prémisse : il s'écoulera moins de temps entre le dernier homme et moi, qu'entre moi et Christophe Colomb, et l'auteur en explore avec puissance les conséquences surtout morales et sociétales.

Les tenants d'un salut hypothétique par l'exploration et l'exploitation spatiales (vers Mars ou une quelconque planète déclarée habitable), héritiers du technicisme, font l'impasse sur cette réflexion philosophique et sociétale qui commence.

Beaucoup d'autres civilisations nous ont précédées elles ont toutes disparues soit par crises économiques soit par la corruption qui ont engendrées des crises économique qui ont ruinées ces civilisations, nous retourneront sans doute dans les grottes si nous ne changeons pas nôtre comportement .

Bonjour.
@Martin
Pour préparer nos grottes, nous pouvons aussi découvrir la vision de Michel Onfray qui annonce la fin de la civilisation occidentale. C'est-à-dire que non seulement nous n'irons pas nous établir sur Mars ou ailleurs mais ce ne sera pas l'Occident qui finira par s'y résigner, mais plutôt une ou plusieurs autres civilisations après lui.

Lien
https://www.lepoint.fr/societe/michel-onfray-annonce-la-fin-de-la-civilisation-occidentale-06-01-2017-2095118_23.php

La fin de la civilisation occidentale, le déclin a commencé depuis déjà un petit moment, mais je pencherai plutôt pour un déclin a l'échelle de la planète, c'est la fin d'une civilisation comme bien d'autres avant nous, a moins que nos élites ne changent radicalement leur comportement, mais ça ami Hector c'est tout simplement du rêve.

Bonne journée a toi

Bon les gars vous avez décidé de me saper le moral ?

Pas vraiment ami hannibal, mais la santé de nôtre petite mère la terre est très préoccupante, et nos cousins d'outre espace ne semblent pas déterminés a nous sauver la mise tyke,ugd

@Hannibal
Il y a une résilience collective, donc il y a de la place pour réaliser de belles choses, même sans planète de rechange. Ceci dit, mieux vaut se dépêcher pour observer un paysage avec encore des glaciers. Dans quatre générations ça pourrait devenir compliqué.

Bonsoir,

Bonsoir @Hector, quatre générations ? C'est pour moi une projection

fort optimiste.

A mon humble avis, deux générations suffiront pour supporter et souffrir

du changement climatique, de la disparition

( des pronostiques avancent 60 %) des espèces animales rares,

et d'une pollution extrême.

Mais il nous faut rester positif, et se battre déjà pour

freiner l'inéluctable.

Belle soirée,

Davy

Bonjour.
@XPDavy
Oui, vous avez raison, la mention de quatre générations était uniquement pour la disparition des glaciers terrestres les plus importants. Nous arriverons à nous adapter ; nous n'avons pas idée de la discipline à laquelle nous devrons nous plier pour y parvenir ni du nom que nos descendants donneront à notre époque. L'exploration spatiale ne sauve de rien : c'était l'idée de ce fil.