Revue à ne pas manquer

[InvitéInvité]

Bonjour,

Juste un petit message pour vous signaler que la revue "Pour la Science" consacre ce mois-ci un hors-série sur le thème suivant "Où est née la vie". Il y est question de l'apparition de la vie et des hypothèses émises : sur Terre, ailleurs, ainsi que des expériences menées en laboratoire. Bref, un très bon numéro que je vais d'ailleurs commencer à lire.

Amicalement

[theflyEquipe du forum]

merci pour l'info
Tres bonne revue soit dit en passant
et tres serieuse.
Où est née la vie? Vaste sujet
cordialement

[InvitéInvité]

De rien Thefly

Cordialement

[SolsticeModérateur]

Bonjour et merci pour l'information. Je crois que l'on devrais avertir notre ami Christopher Jean ( Nouveau Membre ) que cette revue existe, lui qui croit que l'origine de l'homme est extra terrestre. Ce qui n'est pas nécessairement mon point de vue. Pour ma part je vais essayé de me procuré cette revue... :fzae:

[KysmaEquipe du forum]

Voici le sommaire (effectivement c'est pas mal)
Sur la terre :
La terre avant la vie
Les minéraux et la naissance de la vie
Les premiers pas de la vie
Des virus ont-ils inventé l'adn
Les arbres du vivant
Les infimes traces des organismes primitifs
Jusqu'ou la vie se niche?
La vie vient-elle d'une autre planète?
En laboratoire:
La synthèse d'être vivants
L'alchimie de l'origine de la vie
Des machinesinspirées par le vivant
Quelle membrane pour les cellules artificielles?
Fabriquer une bactérie comme un ordinateur
Ailleurs :
Sur la piste des extraterrestres
Une vie ailleurs dans le système solaire?
Premières expérience martiennes
Entre les étoiles, la chimie des origines?
Le méthane, signe de vie sur Mars et Titan?
Exoplanètes de type terrestre : la moisson annoncée
Quelles molécules dans les atmosphères des exoplanètes?
Quelle est la taille d'un extraterrestre bipède?

Si une partie vous intéresse plus spécifiquement, je peux vous donner davantage de précisison (suis en arrêt maladie depuis aujourd'hui , et bientot en congé paternité :lk^ùkm;^ù: )

[SolsticeModérateur]

Merci Kysma, j'apprécie beaucoup ton dévouement. Moi également je suis en arrêt de travail présentement. J'aimerais avoir plus de précision sur le sujet : La vie vient-elle d'une autre planète ? Autre chose, depuis quand cette revue est-elle disponible ? :fzae:

[KysmaEquipe du forum]

ok pas de problème d'ici la fin de semaine ca te va?

[SolsticeModérateur]

Oui, c'est bien correct. Merci Beaucoup Kysma !!!!!
Salutations...

[KysmaEquipe du forum]

Voici le résumé de l’article paru dans le dossier de juillet/septembre 2008 de Pour la science p44 à 46

Bonne lecture

Kysma.

« La vie vient-elle d’une autre planète ?

L’article débute par un rappel sur la naissance de la théorie de la panspermie, avec le Suédois Svante Arrhenuis, Lord Kevin ou même Charles Darwin. Cependant les choses intéressantes comme ici :

Des roches comme vaisseaux spatiaux.

On a compris dans les années 80 que certaines météorites provenaient de Mars, en comptant le gaz qu’elles contiennent et l’atmosphère martienne analysée par les sondes Viking. Une quarantaine de météorites furent analysées et témoignent de la possibilité d’un transfert de matériaux d’une planète à l’autre.

Elles ont été éjectées de Mars suite à un impact d’une météorite d’un km de diamètre, et ont subi des pressions comprises entre 5 et 50 gigapascals et des températures allant de 100 à 600°C. On estime que dans l’histoire du système solaire, plus d’un milliard de fragments ont été éjectés de Mars à des températures n’excédant pas 100°C dont 5% auraient pu arriver sur terre.

De surcroit, on a découvert une grande diversité de communautés microbiennes endolithiques et un grand nombre de micro-organismes habitant la croute terrestre jusqu’à plusieurs km de profondeur. Ils pourraient voyager d’une planète à l’autre à bord de roches éjectées par des impacts selon plusieurs conditions. D’abord, l’impact doit avoir lieu sur une planète habitée, ensuite un fragment de roche contenant des organismes vivants doit être éjecté à une vitesse suffisante pour échapper à l’attraction de sa planète. Les organismes doivent pouvoir survivre au processus d’éjection et au voyage dans l’espace interplanétaire. Lorsque la météorite arrive sur la nouvelle planète les organismes doivent résister à l’atterrissage. Il faut que la planète d’accueille soit vivable.

Des microbes astronautes.

On a réalisé des expériences de choc à l’aide d’explosif brisant, les endospores bactériennes et les lichens survivent à des pressions de choc jusqu’à 40 gigapascals, et la cyanobactérie supporte jusqu’à 10 gigapascals.
La traversée spatiale d’une planète à une autre est-elle viable ? Il faut que les micro-organismes survivent aux conditions spatiales sur un à vingt millions d’années, temps de référence pour les météorites d’origines martiennes. L’environnement spatial est caractérisé par un vide poussé, un rayonnement galactique et solaire et des températures extrêmes.
Pour étudier la résistance de formes microbiennes à ces conditions, on a exposé des échantillons microbiens dans la haute atmosphère ou dans l’espace. Le facteur le plus délétère est le rayonnement ultraviolet solaire : une expérience effectué à bord de Spacelab 1 a montré que quelques secondes d’exposition à ce rayonnement inactivent des spores isolées de la B.subtilis. Ces résultats invalident la théorie originelle de la panspermie, selon laquelle des spores isolées voyageraient dans l’espace grâce a l’accélération fournie par la pression de radiation du soleil.

Records de longévité.

Le record du plus long séjour dans l’espace est détenu par des spores de B.subtilis. Dans une expérience 70% des spores ont survécu pendant prés de 6ans dans l’espace lorsqu’elles étaient protégées contre le rayonnement ultraviolet du soleil.
Une installation de l’ESA à permis une autre série d’études sur d’autres organismes tels qu’une archée Halophile et le lichen. Ce dernier à fait preuve d’une incroyable résistance même exposé au spectre complet des ultraviolets.

Enfin quand le matériau météorique ne les protège pas suffisamment, les microbes sont affectés par les composantes ionisantes du rayonnement spatial, cependant les dégâts sont très localisés, et peu de micro-organismes sont touchés à des échelles de temps raisonnables.

Reste la troisième étape : capturées par une planète dotée d’une atmosphère, les météorites sont soumises à des températures élevées.
Comme l’entrée dure moins d’une minute, les couches externes forment une sorte de bouclier thermique, et la chaleur n’atteint pas le cœur d’une météorite. Une équipe de l’ESA a fixé à un bouclier thermique d’un satellite FOTON une installation destinée à étudier la survie des micro-organismes endolithiques au cours de l’atterrissage.

Conclusion : l’étude quantitative a montré que le transfert naturel de microbes viables de Mars sur la Terre, ou inversement par l’intermédiaire de roches d’au moins un mètre de diamètre, est tout à fait acceptable. »

[WisdomEquipe du forum]

Bonjour,
Merci Kysma pour ce résumé.
Je pense essayer de me procurer cette revue, bientôt moi.
Le résumé est tellement intéressant, que ça donne envie.
Merci pour l'information.
Amicalement.

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