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- Pierre.BAdministrateur
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Re: (Planète Jupiter) le lundi 3 novembre 2008 à 20h25 : observation d'un
Dim 16 Nov 2008, 15:20
Bonjour,
J'avoue que votre explcation,Jean,est très probable.
Les details que vous mettez en avant sont très réaliste.
Je penche de plus en plus pour votre explication,
Mais je poserais tout de meme une question a erin:
Le faisceau de lumiere etait il puissant?
Merci Jean pour le temps passé a étudier ce cas.
Cordialement.
J'avoue que votre explcation,Jean,est très probable.
Les details que vous mettez en avant sont très réaliste.
Je penche de plus en plus pour votre explication,
Mais je poserais tout de meme une question a erin:
Le faisceau de lumiere etait il puissant?
Merci Jean pour le temps passé a étudier ce cas.
Cordialement.
- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: (Planète Jupiter) le lundi 3 novembre 2008 à 20h25 : observation d'un
Dim 16 Nov 2008, 16:43
Bonjour erin, bonjour toutes et tous,
A 20h25, toujours depuis le velux, lors de cette conjonction (les deux astres se rapprochant encore légèrement, elle fut minimale à 22h52) Lune et Jupiter étaient séparés par 2° d’arc correspondant à un écart d’environ 16 mm entre pouce et index bras tendu, c’est-à-dire à peu prés le diamètre d’un auriculaire féminin … ce qui est peu, vérifiez en tendant votre bras vers le ciel !
Mais pourquoi du « jaune », alors que la Lune réfléchit la lumière blanche du Soleil ?
La Lune était alors bas sur l’horizon et la lumière blanche nous en parvenant traversait une couche de quelques centaines de km d’atmosphère, beaucoup plus importante que lorsque notre satellite naturel se trouve au zénith (quelques dizaines de km d’atmosphère).
L'atmosphère, composée d'une multitude de molécules (oxygène, azote, vapeur d’eau, etc.) et de poussières, plus ou moins abondantes en altitude, présente une propriété optique intéressante en absorbant et redistribuant perpendiculairement (= diffusant) les composantes de faible longueur d’onde (violet, indigo, bleu, vert … qui donnent sa couleur à notre "ciel bleu" le jour, avec la lumière intense du Soleil), alors que les composantes de grande longueur d’onde (jaune, orangé, rouge) poursuivent leur chemin dans l’atmosphère.
>>> La Lune au plus haut nous apparaît quasiment blanche, le phénomène rapidement décrit ci-dessus ne jouant qu’au cours de la traversée de quelques dizaines de km d’atmosphère, pour jaunir en se rapprochant de l’horizon et rougir à l’horizon au moment de son lever ou de son coucher alors que le phénomène se produit sur plusieurs centaines puis milliers de km d’atmosphère parcourus.
Cordialement,
Jean
Depuis le velux le lundi soir 3 novembre, le diamètre apparent de la Lune était de 29'33'' d’arc correspondant à un écart d’environ 4 mm entre pouce et index bras tendu.erin a écrit: […] en ce qui concerne la jonction Lune-Jupiter, j'imaginais qu'ils étaient + proches l'un de l'autre.
A 20h25, toujours depuis le velux, lors de cette conjonction (les deux astres se rapprochant encore légèrement, elle fut minimale à 22h52) Lune et Jupiter étaient séparés par 2° d’arc correspondant à un écart d’environ 16 mm entre pouce et index bras tendu, c’est-à-dire à peu prés le diamètre d’un auriculaire féminin … ce qui est peu, vérifiez en tendant votre bras vers le ciel !
Vous auriez, semble-t-il, observé les deux au sein de la mouvance nuageuse :erin a écrit:Serait-ce seulement la Lune que j'aurais observée ? Ou alors Jupiter est-elle assez brillante pour produire un effet lumineux d'ensemble ?
>>> Observation probable de Jupiter dont la magnitude apparente (hors nuage) était de -1.8, donc très brillante.1) erin a écrit: […] dans le champ de vision du vélux, j'ai été attirée par ce qui ressemblait d'abord à une "grosse étoile" [...]
>>> Observation probable d’un faisceau de rayons lumineux issus de la Lune, située sous Jupiter, faisceau tronqué par la présence des nuages (comme j’ai tenté de l’expliquer dans le fil de ce sujet avec l’image B)2) erin a écrit: […] est "sortie" une 2ème lumière, comme le faisceau d'une lampe-torche, dirigé vers le bas, mais n'allant pas jusqu'au sol.
>>> Le déplacement des nuages et leur changement de forme sous l’action du vent pourraient expliquer ces variations.erin a écrit:Cela a duré quelques secondes, puis le faisceau est remonté "à l'intérieur du phare", puis cette lumière-phare s'est atténuée et s'est peu à peu effacée derrière les nuages.
>>> La Lune éclairant la partie supérieure des nuages expliquerait ce « jaune » vu en transparence tant que leur épaisseur le permet, et ensuite "black-out" total.erin a écrit:Cette partie de ciel nuageux est restée jaune quelques temps alors qu'il faisait nuit.
Mais pourquoi du « jaune », alors que la Lune réfléchit la lumière blanche du Soleil ?
La Lune était alors bas sur l’horizon et la lumière blanche nous en parvenant traversait une couche de quelques centaines de km d’atmosphère, beaucoup plus importante que lorsque notre satellite naturel se trouve au zénith (quelques dizaines de km d’atmosphère).
L'atmosphère, composée d'une multitude de molécules (oxygène, azote, vapeur d’eau, etc.) et de poussières, plus ou moins abondantes en altitude, présente une propriété optique intéressante en absorbant et redistribuant perpendiculairement (= diffusant) les composantes de faible longueur d’onde (violet, indigo, bleu, vert … qui donnent sa couleur à notre "ciel bleu" le jour, avec la lumière intense du Soleil), alors que les composantes de grande longueur d’onde (jaune, orangé, rouge) poursuivent leur chemin dans l’atmosphère.
>>> La Lune au plus haut nous apparaît quasiment blanche, le phénomène rapidement décrit ci-dessus ne jouant qu’au cours de la traversée de quelques dizaines de km d’atmosphère, pour jaunir en se rapprochant de l’horizon et rougir à l’horizon au moment de son lever ou de son coucher alors que le phénomène se produit sur plusieurs centaines puis milliers de km d’atmosphère parcourus.
Cordialement,
Jean
- ErinPilier du Forum
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Re: (Planète Jupiter) le lundi 3 novembre 2008 à 20h25 : observation d'un
Lun 17 Nov 2008, 19:47
Merci beaucoup de vos interventions à tous
- ErinPilier du Forum
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Re: (Planète Jupiter) le lundi 3 novembre 2008 à 20h25 : observation d'un
Jeu 19 Fév 2009, 18:47
Bonsoir à tous, voilà une revenante !
Je ne suis jamais vraiment partie, je lis ces pages régulièrement, les phénomènes non expliqués font désormais partie de mes centres d'intérêt !
Je m'excuse auprès d'Anakin pour ne pas avoir répondu à la dernière question :
"Le faisceau de lumiere etait il puissant?"
Sur le coup, je pensais avoir résolu mon énigme, mais au fil du temps, je me rends compte que ce faisceau était effectivement assez puissant pour que ce que j'ai vu ce soir-là me trotte encore dans la tête !
J'ai visionné tout à l'heure une des vidéos proposées par benzemas (nom de mémoire que j'espère ne pas écorcher ) concernant la vague en Belgique. Celle-ci montrait des OVNIS avec des faisceaux dirigés vers le bas. Et bien je peux dire que le faisceau que j'ai vu se diriger vers le bas ce soir de novembre y ressemblait, sauf qu'il n'a pas été statique comme sur la vidéo.
Jean nous disait qu'il se pouvait que ce soit le mouvement des nuages qui ait provoqué ce faisceau, mais j'ai du mal à imaginer un faisceau aussi "épais" de diamètre (quasi aussi épais que la lumière elle-même) et aussi puissant (aussi puissant que la lumière elle-même).
Bon, voilà, je reviens après 3 mois, avec les mêmes questions, qu'ai-je vu ce soir-là, un phénomène naturel ? Ouah, je n'en connaissais pas de si trompeur :)
Bonne soirée
Je ne suis jamais vraiment partie, je lis ces pages régulièrement, les phénomènes non expliqués font désormais partie de mes centres d'intérêt !
Je m'excuse auprès d'Anakin pour ne pas avoir répondu à la dernière question :
"Le faisceau de lumiere etait il puissant?"
Sur le coup, je pensais avoir résolu mon énigme, mais au fil du temps, je me rends compte que ce faisceau était effectivement assez puissant pour que ce que j'ai vu ce soir-là me trotte encore dans la tête !
J'ai visionné tout à l'heure une des vidéos proposées par benzemas (nom de mémoire que j'espère ne pas écorcher ) concernant la vague en Belgique. Celle-ci montrait des OVNIS avec des faisceaux dirigés vers le bas. Et bien je peux dire que le faisceau que j'ai vu se diriger vers le bas ce soir de novembre y ressemblait, sauf qu'il n'a pas été statique comme sur la vidéo.
Jean nous disait qu'il se pouvait que ce soit le mouvement des nuages qui ait provoqué ce faisceau, mais j'ai du mal à imaginer un faisceau aussi "épais" de diamètre (quasi aussi épais que la lumière elle-même) et aussi puissant (aussi puissant que la lumière elle-même).
Bon, voilà, je reviens après 3 mois, avec les mêmes questions, qu'ai-je vu ce soir-là, un phénomène naturel ? Ouah, je n'en connaissais pas de si trompeur :)
Bonne soirée
- ErinPilier du Forum
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Re: (Planète Jupiter) le lundi 3 novembre 2008 à 20h25 : observation d'un
Jeu 19 Fév 2009, 18:52
- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: (Planète Jupiter) le lundi 3 novembre 2008 à 20h25 : observation d'un
Ven 20 Fév 2009, 18:02
Bonsoir erin,
Contrairement à ce que vous pensez et/ou croyez, nombre des « phénomènes non expliqués » mais étudiés sous cape – en cachette de l’autorité académique fonctionnant aujourd’hui à l’image de l’église d’antan, car les mandarins de notre épistémosphère actuelle se comportent en théologiens interprétant les écritures – nombre de ces phénomènes sont l’objet d’hypothèses explicatives envisageables formulées de leurs observations visuelles et instrumentales, directes et indirectes.
Ne sont hélas pas publiables dans les revues scientifiques ces hypothèses auxquelles les comités de lecture, système anglo-saxon des referees anonymes, opposent un veto … académique.
L’information relative à de tels travaux et recherches est ainsi étouffée, ne peut pas être utilisée, exploitée et développée par d’autres, outre le fait que d’avouer y travailler équivaut à torpiller sa carrière de chercheur.
Il peut apparaître avantageux à la littéraire que vous semblez être, pour laquelle « les phénomènes non expliqués font désormais partie de mes centres d'intérêt », de se pencher sur l’ épistémologie des sciences
Pour celles et ceux s’intéressant notamment au "phénomène ovni", la notion de paradigme scientifique est importante à connaître, toutes et tous nous devrions avoir lu l’ouvrage majeur de Thomas Samuel Kuhn, La Structure des révolutions scientifiques , que l’on peut, par exemple, se procurer ici en format de poche édité en mai 2008.
Ceci explique qu’ils soient « statiques », contrairement à celui que vous avez observé en raison de la mouvance des nuages présents dans votre ciel le lundi soir 3 novembre 2008, lors de la conjonction Lune-Jupiter bas sur l’horizon au-dessus du stade de votre commune :
Cordialement,
Jean
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Il est agréable de lire, à nouveau, votre excellente expression française.erin a écrit:Je ne suis jamais vraiment partie, je lis ces pages régulièrement, les phénomènes non expliqués font désormais partie de mes centres d'intérêt !
Contrairement à ce que vous pensez et/ou croyez, nombre des « phénomènes non expliqués » mais étudiés sous cape – en cachette de l’autorité académique fonctionnant aujourd’hui à l’image de l’église d’antan, car les mandarins de notre épistémosphère actuelle se comportent en théologiens interprétant les écritures – nombre de ces phénomènes sont l’objet d’hypothèses explicatives envisageables formulées de leurs observations visuelles et instrumentales, directes et indirectes.
Ne sont hélas pas publiables dans les revues scientifiques ces hypothèses auxquelles les comités de lecture, système anglo-saxon des referees anonymes, opposent un veto … académique.
L’information relative à de tels travaux et recherches est ainsi étouffée, ne peut pas être utilisée, exploitée et développée par d’autres, outre le fait que d’avouer y travailler équivaut à torpiller sa carrière de chercheur.
Il peut apparaître avantageux à la littéraire que vous semblez être, pour laquelle « les phénomènes non expliqués font désormais partie de mes centres d'intérêt », de se pencher sur l’ épistémologie des sciences
Pour celles et ceux s’intéressant notamment au "phénomène ovni", la notion de paradigme scientifique est importante à connaître, toutes et tous nous devrions avoir lu l’ouvrage majeur de Thomas Samuel Kuhn, La Structure des révolutions scientifiques , que l’on peut, par exemple, se procurer ici en format de poche édité en mai 2008.
Les faisceaux visibles sur cette vidéo sont émis par des lampadaires, et non pas par l’ « ovni », tache lumineuse en déplacement dans le ciel :erin a écrit: J'ai visionné tout à l'heure une des vidéos […] https://www.dailymotion.com/video/x6ro72_ovni_news [...]. Celle-ci montrait des OVNIS avec des faisceaux dirigés vers le bas. Et bien je peux dire que le faisceau que j'ai vu se diriger vers le bas ce soir de novembre y ressemblait, sauf qu'il n'a pas été statique comme sur la vidéo.
Ceci explique qu’ils soient « statiques », contrairement à celui que vous avez observé en raison de la mouvance des nuages présents dans votre ciel le lundi soir 3 novembre 2008, lors de la conjonction Lune-Jupiter bas sur l’horizon au-dessus du stade de votre commune :
erin le Dim 16 Nov 2008, 08:30 a écrit:C'était effectivement une soirée avec beaucoup de vent et de nuages...
Cordialement,
Jean
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Re: (Planète Jupiter) le lundi 3 novembre 2008 à 20h25 : observation d'un
Ven 20 Fév 2009, 18:41
Effectivement, merci pour l'explication concernant les lampadaires ! Mon écran est tellement mauvais que je ne vois même pas l'ovni, même entouré !! (Je trouvais la vidéo un peu ennuyeuse (forcément ) mais elle aura au moins permis d'illustrer l'intensité du faisceau que j'ai vu !)Jean Curnonix a écrit:Les faisceaux visibles sur cette vidéo sont émis par des lampadaires, et non pas par l’ « ovni », tache lumineuse en déplacement dans le ciel :
Ceci explique qu’ils soient « statiques », contrairement à celui que vous avez observé en raison de la mouvance des nuages présents dans votre ciel le lundi soir 3 novembre 2008, lors de la conjonction Lune-Jupiter bas sur l’horizon au-dessus du stade de votre commune :erin le Dim 16 Nov 2008, 08:30 a écrit:C'était effectivement une soirée avec beaucoup de vent et de nuages...
Cordialement,
Jean
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J'ai lu votre message en diagonale seulement, j'y retourne de ce pas
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Re: (Planète Jupiter) le lundi 3 novembre 2008 à 20h25 : observation d'un
Ven 20 Fév 2009, 19:18
Jean Curnonix a écrit:Bonsoir erin,Il est agréable de lire, à nouveau, votre excellente expression française.erin a écrit:Je ne suis jamais vraiment partie, je lis ces pages régulièrement, les phénomènes non expliqués font désormais partie de mes centres d'intérêt !
Merci, je n'en attendais pas tant !
Contrairement à ce que vous pensez et/ou croyez, nombre de ces phénomènes sont l’objet d’hypothèses explicatives envisageables formulées de leurs observations visuelles et instrumentales, directes et indirectes.
Ne sont hélas pas publiables dans les revues scientifiques ces hypothèses auxquelles les comités de lecture, système anglo-saxon des referees anonymes, opposent un veto … académique.
L’information relative à de tels travaux et recherches est ainsi étouffée, ne peut pas être utilisée, exploitée et développée par d’autres, outre le fait que d’avouer y travailler équivaut à torpiller sa carrière de chercheur.
Cordialement,
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Pourquoi donc, c'est bien dommage
Merci Jean de votre intervention. Vous qui aimez analyser les différentes observations, maintenez-vous toujours votre hypothèse du faisceau Lune-Jupiter après mon intervention ? Mon scepticisme (non pas par rapport à vos connaissances et vos données, mais par rapport à ce que je peux en faire face à ce que j'ai vu, simplement) face à cette hypothèse vous interpelle-il ?
J'espère ne pas vous froisser en vous posant cette question
- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: (Planète Jupiter) le lundi 3 novembre 2008 à 20h25 : observation d'un
Dim 22 Fév 2009, 17:52
Bonsoir erin,
Votre candide question illustre combien le public est-il étranger au milieu scientifique et plus particulièrement à celui de la recherche (ce propos n’ayant aucun rapport avec les soubresauts actuels de ce milieu face aux réformes … qu’il nécessite quand on connaît notamment la gabegie y régnant.)
Pour qu’un ''papier'' réalisé par un chercheur sur son travail soit publié dans une revue scientifique, il doit obtenir l’approbation, l’assentiment du comité de lecture de la revue en question. Ces revues, appelées ''revues à comité de lecture'' (ou ''revues à referee'' du terme anglo-américain ''referee'' qui signifie arbitre), sont incontournables dans le milieu scientifique, notamment parce que la production d’un chercheur est jugée au nombre de ses travaux qui y sont publiés.
Qui n’appartient pas au milieu de la recherche ne peut pas s’imaginer le nombre de travaux publiés par le nombre de chercheurs de par le monde, travaux très majoritairement publiés en anglais. Les chercheurs se spécialisent de plus en plus (un spécialiste est quelqu’un qui ''connaît beaucoup de choses sur pas grand-chose'', sa spécialité, alors qu’un généraliste ''ne connaît pas grand-chose sur beaucoup de choses'' … un vernis, même si épais).
Lorsqu’un chercheur veut connaître les derniers travaux publiés dans sa spécialité, qui peuvent accroître ses propres connaissances et concourir à l’avancée des siens (ce milieu connaît la compétition et les querelles du ''c’est moi qui ai trouvé le 1er'' et la notoriété, les honneurs, les crédits qui en découlent), il consultera uniquement ce qui l’intéresse pour sa spécialité.
Un chercheur ne lit jamais ''Science & Vie'', par exemple, sauf son éventuelle interview publiée dans cette revue de vulgarisation grand public, il sélectionne l’article (le ''papier'') publié dans telle ou telle ''revue à comité de lecture''.
Les referees sont de nos jours anonymes, ce qui n’était pas le cas autrefois.
Ce système est censé garantir la qualité du travail publié. Il comporte un, parfois long, processus de questions-réponses entre referee(s) et chercheur, pour éclaircir, corriger, développer tel ou tel aspect du ''papier'' proposé à la publication.
Dès lors, essayez de publier un ''papier'' sur un modèle cosmologique ne comportant pas l’invariance des ''constantes de la physique'', notamment de la ''sacro-sainte constance universelle de la vitesse de la lumière'' qui induit la (quasi)impossibilité du voyage interstellaire, je vous fiche mon billet que votre papier n’est pas prés d’être lu par un cosmologiste où qu’il soit dans le monde.
Et pourtant nous avons la preuve au sens des Sciences Physiques que dans notre environnement proche, notre écosystème terrestre, des engins au comportement intelligent se déplacent … dont nous ne savions hier pas et aujourd’hui toujours pas reproduire les déplacements avec nos engins de facture terrestre !
L’équation de champ d’Albert Einstein, pilier de la Théorie de la Relativité Générale, est une équation locale formulant que la géométrie locale de notre espace-temps local observable ''ici-maintenant'' est fonction de l’énergie-matière qui y est localement contenue.
L’hypothèse, j’écris bien hypothèse, qu’Albert Einstein formula quant à la limite supérieure locale constituée par la vitesse de la lumière a été arbitrairement transformée en loi universelle ''partout-toujours'' … aujourd’hui parole d’évangile, loi indiscutable, vérité absolue, parce que vérifiée ''ici-maintenant'' localement dans notre univers observable.
Notre science vit ainsi des enfermements paradigmatiques.
La généralisation du système des comités de lecture, censés garantir l'indépendance des "referees" (des experts dans la discipline concernée), lors de l'examen des travaux, a provoqué un effet de choc en retour catastrophique en raison de l’anonymat octroyé aux "referees". L'anonymat des referees facilite le blocage des idées nouvelles, toujours dérangeantes au sein d’un paradigme.
Auparavant, lorsqu'une revue refusait de publier un travail, la personne qui prenait cette décision était connue et prenait donc réellement cette responsabilité.
Aujourd’hui, le système des referees anonymes soumet le scientifique à un système face auquel il est, au bout du compte, totalement désarmé.
Aucun système n’est parfait, bien évidemment.
L’hypothèse formulée, explication probable à votre observation, est une réponse à votre questionnement sans prétendre à une vérité absolue.
Il ne sera sans doute jamais possible de réunir des conditions strictement identiques à celles régnant lors de votre observation pour confirmer ou invalider une méprise.
Cordialement,
Jean
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Ce à quoi vous répondez par :Jean Curnonix a écrit:Contrairement à ce que vous pensez et/ou croyez, nombre des « phénomènes non expliqués » mais étudiés sous cape – en cachette de l’autorité académique fonctionnant aujourd’hui à l’image de l’église d’antan, car les mandarins de notre épistémosphère actuelle se comportent en théologiens interprétant les écritures – nombre de ces phénomènes sont l’objet d’hypothèses explicatives envisageables formulées de leurs observations visuelles et instrumentales, directes et indirectes.
Ne sont hélas pas publiables dans les revues scientifiques ces hypothèses auxquelles les comités de lecture, système anglo-saxon des referees anonymes, opposent un veto … académique.
L’information relative à de tels travaux et recherches est ainsi étouffée, ne peut pas être utilisée, exploitée et développée par d’autres, outre le fait que d’avouer y travailler équivaut à torpiller sa carrière de chercheur.
Et au-delà … dommageable à la progression de nos connaissances !erin a écrit:Pourquoi donc, c'est bien dommage
Votre candide question illustre combien le public est-il étranger au milieu scientifique et plus particulièrement à celui de la recherche (ce propos n’ayant aucun rapport avec les soubresauts actuels de ce milieu face aux réformes … qu’il nécessite quand on connaît notamment la gabegie y régnant.)
Pour qu’un ''papier'' réalisé par un chercheur sur son travail soit publié dans une revue scientifique, il doit obtenir l’approbation, l’assentiment du comité de lecture de la revue en question. Ces revues, appelées ''revues à comité de lecture'' (ou ''revues à referee'' du terme anglo-américain ''referee'' qui signifie arbitre), sont incontournables dans le milieu scientifique, notamment parce que la production d’un chercheur est jugée au nombre de ses travaux qui y sont publiés.
Qui n’appartient pas au milieu de la recherche ne peut pas s’imaginer le nombre de travaux publiés par le nombre de chercheurs de par le monde, travaux très majoritairement publiés en anglais. Les chercheurs se spécialisent de plus en plus (un spécialiste est quelqu’un qui ''connaît beaucoup de choses sur pas grand-chose'', sa spécialité, alors qu’un généraliste ''ne connaît pas grand-chose sur beaucoup de choses'' … un vernis, même si épais).
Lorsqu’un chercheur veut connaître les derniers travaux publiés dans sa spécialité, qui peuvent accroître ses propres connaissances et concourir à l’avancée des siens (ce milieu connaît la compétition et les querelles du ''c’est moi qui ai trouvé le 1er'' et la notoriété, les honneurs, les crédits qui en découlent), il consultera uniquement ce qui l’intéresse pour sa spécialité.
Un chercheur ne lit jamais ''Science & Vie'', par exemple, sauf son éventuelle interview publiée dans cette revue de vulgarisation grand public, il sélectionne l’article (le ''papier'') publié dans telle ou telle ''revue à comité de lecture''.
Les referees sont de nos jours anonymes, ce qui n’était pas le cas autrefois.
Ce système est censé garantir la qualité du travail publié. Il comporte un, parfois long, processus de questions-réponses entre referee(s) et chercheur, pour éclaircir, corriger, développer tel ou tel aspect du ''papier'' proposé à la publication.
Dès lors, essayez de publier un ''papier'' sur un modèle cosmologique ne comportant pas l’invariance des ''constantes de la physique'', notamment de la ''sacro-sainte constance universelle de la vitesse de la lumière'' qui induit la (quasi)impossibilité du voyage interstellaire, je vous fiche mon billet que votre papier n’est pas prés d’être lu par un cosmologiste où qu’il soit dans le monde.
Et pourtant nous avons la preuve au sens des Sciences Physiques que dans notre environnement proche, notre écosystème terrestre, des engins au comportement intelligent se déplacent … dont nous ne savions hier pas et aujourd’hui toujours pas reproduire les déplacements avec nos engins de facture terrestre !
L’équation de champ d’Albert Einstein, pilier de la Théorie de la Relativité Générale, est une équation locale formulant que la géométrie locale de notre espace-temps local observable ''ici-maintenant'' est fonction de l’énergie-matière qui y est localement contenue.
L’hypothèse, j’écris bien hypothèse, qu’Albert Einstein formula quant à la limite supérieure locale constituée par la vitesse de la lumière a été arbitrairement transformée en loi universelle ''partout-toujours'' … aujourd’hui parole d’évangile, loi indiscutable, vérité absolue, parce que vérifiée ''ici-maintenant'' localement dans notre univers observable.
Notre science vit ainsi des enfermements paradigmatiques.
La généralisation du système des comités de lecture, censés garantir l'indépendance des "referees" (des experts dans la discipline concernée), lors de l'examen des travaux, a provoqué un effet de choc en retour catastrophique en raison de l’anonymat octroyé aux "referees". L'anonymat des referees facilite le blocage des idées nouvelles, toujours dérangeantes au sein d’un paradigme.
Auparavant, lorsqu'une revue refusait de publier un travail, la personne qui prenait cette décision était connue et prenait donc réellement cette responsabilité.
Aujourd’hui, le système des referees anonymes soumet le scientifique à un système face auquel il est, au bout du compte, totalement désarmé.
Aucun système n’est parfait, bien évidemment.
L’hypothèse envisageable d’une méprise engendrée par la conjonction Lune-Jupiter "pilepoil" dans la direction du stade et au moment "pilepoil" de l’observation effectuée apparaît raisonnable et probable. Votre scepticisme, respectable, face à celle-ci ni ne m’interpelle, ni ne me froisse.erin a écrit:Merci Jean de votre intervention. Vous qui aimez analyser les différentes observations, maintenez-vous toujours votre hypothèse du faisceau Lune-Jupiter après mon intervention ? Mon scepticisme (non pas par rapport à vos connaissances et vos données, mais par rapport à ce que je peux en faire face à ce que j'ai vu, simplement) face à cette hypothèse vous interpelle-il ?
J'espère ne pas vous froisser en vous posant cette question
L’hypothèse formulée, explication probable à votre observation, est une réponse à votre questionnement sans prétendre à une vérité absolue.
Il ne sera sans doute jamais possible de réunir des conditions strictement identiques à celles régnant lors de votre observation pour confirmer ou invalider une méprise.
Cordialement,
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Re: (Planète Jupiter) le lundi 3 novembre 2008 à 20h25 : observation d'un
Dim 22 Fév 2009, 22:01
Quel gâchis !!!Jean Curnonix a écrit:Bonsoir erin,
Votre candide question illustre combien le public est-il étranger au milieu scientifique et plus particulièrement à celui de la recherche (ce propos n’ayant aucun rapport avec les soubresauts actuels de ce milieu face aux réformes … qu’il nécessite quand on connaît notamment la gabegie y régnant.)
J'avais omis le point d'interrogation à ma question parce qu'elle n'en était pas vraiment une... Je sais bien que le milieu scientifique, et donc par conséquent une bonne partie de l'humanité, est fermé à ce genre de réflexion, et je trouve cela bien dommage.
L’équation de champ d’Albert Einstein, pilier de la Théorie de la Relativité Générale, est une équation locale formulant que la géométrie locale de notre espace-temps local observable ''ici-maintenant'' est fonction de l’énergie-matière qui y est localement contenue.
L’hypothèse, j’écris bien hypothèse, qu’Albert Einstein formula quant à la limite supérieure locale constituée par la vitesse de la lumière a été arbitrairement transformée en loi universelle ''partout-toujours'' … aujourd’hui parole d’évangile, loi indiscutable, vérité absolue, parce que vérifiée ''ici-maintenant'' localement dans notre univers observable.
Mais comment des scientifiques assez intelligents pour comprendre des choses difficiles d'accès pour beaucoup (comme moi par exemple !) peuvent-ils avoir tant de mal à admettre que :
- les réalités physiques (ou autre adjectif que je maîtrise peu ) puissent être différentes ailleurs dans l'univers,
- d'autres entités puissent avoir des capacités autrement plus développées que nous pour pouvoir voyager plus facilement dans notre univers ?
Cette question ne demande pas de réponse non plus, cela fait partie de mon style quand je m'enflamme Personnellement, il me semble évident que si existence extra-terrestre il y a, elle ait des chances d'être plus intelligente que nous. Mais comme vous le dites Jean, si la communauté scientifique se refuse à explorer ce domaine, nous ne sommes pas prêts d'aller leur rendre visite !
Notre science vit ainsi des enfermements paradigmatiques.
La généralisation du système des comités de lecture, censés garantir l'indépendance des "referees" (des experts dans la discipline concernée), lors de l'examen des travaux, a provoqué un effet de choc en retour catastrophique en raison de l’anonymat octroyé aux "referees". L'anonymat des referees facilite le blocage des idées nouvelles, toujours dérangeantes au sein d’un paradigme.
Auparavant, lorsqu'une revue refusait de publier un travail, la personne qui prenait cette décision était connue et prenait donc réellement cette responsabilité.
Aujourd’hui, le système des referees anonymes soumet le scientifique à un système face auquel il est, au bout du compte, totalement désarmé.
Aucun système n’est parfait, bien évidemment.
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Merci enfin, Jean, pour votre réponse concernant le phénomène que j'ai observé.
Je trouve cette discussion très intéressante. D'autres personnes ont-elles un avis à nous faire partager ?
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