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Le mythique "empereur jaune" Huang-Ti
Sam 29 Nov 2008, 16:02
-27000 ? Le mythique "empereur jaune" Huang-Ti .le 28 octobre 1996 des archéologues chinois et japonais ont dit qu'ils avaient découvert dans la province du sud-ouest de la Chine des traces de Sichuan la cinquième civilisation antique,
La preuve est une partie de construction datée de -4500 trouvée parmi les restes d'un château antique près des rives du fleuve de Yang Tsé Kiang, (ndt qui compte de nombreuses légendes à caractere "ovnis" dont celle d'une princesse engloutie et d'une pyramide de métal.. mais le fleuve et le lac d'ou il part est tres tres vaste...)
http://www.parascope.com/articles/1297/huangti.htm
D'apres les descriptions des legendes , Huang-Ti pourrait avoir une origine extra terrestre.; certains le lient même au fondateur du taoisme Lao Tse (or Lao Tzu)
Les textes chinois antiques mentionnent qu'il était sage et humain, il était appelé "fils du ciel" (ce sera le titre des empereurs beaucoup plus tard), par les habitants de la vallée de la rivière Huang. Il est rapporté qu'avant que le "fils du ciel" soit apparu sur terre, des phénomènes célestes ainsi "un rayonnement de l'étoile Chi et dans la constellation de la grande ourse.
http://anakinovni.ifrance.com/
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Re: Le mythique "empereur jaune" Huang-Ti
Lun 08 Déc 2008, 20:23
PARTIE I
De nombreuses années s'étaient passées depuis que Nüwa avait créé l'Humanité lorsqu'un grave événement se produisit.
Gonggong, le Dieu des Eaux, et Zhurong, le Dieu du Feu, guerroyèrent entre eux, bouleversant ciel et terre. L'Humanité fut alors menacée d'extermination.
Gonggong, Dieu capricieux et tyrannique, aspirait depuis longtemps à devenir le maître incontesté du monde. Zhurong, Dieu féroce et impitoyable, nourrissait la même ambition.
Gonggong avait sous ses ordres deux comparses, Xiangliu et Fuyou. Le premier, féroce et cupide, n'était pas beau à voir avec ses neuf têtes et son corps de serpent aux écailles vertes. Le deuxième n'était qu'une canaille sans scrupule, pourri par l'oisiveté. Gonggong avait encore un fils, aussi malveillant, ambitieux et malfaisant que son père. Fidèles en toutes occasions à leur maître Gonggong, ces trois chiens rampants se joignirent à lui dans sa lutte contre Zhurong.
C'est ainsi que Gonggong et ses trois compères vinrent un jour sur un grand radeau chercher querelle à Zhurong. Les vassaux fiers et arrogants s'élancèrent les premiers à l'attaque en soulevant raz-de- marée et ouragan contre Zhurong qui les attendait sur la rive.
Constatant que ses ennemis étaient plus nombreux que lui, Zhurong fit mine de ne pas pouvoir supporter l'assaut et de s'enfuir. Trompés par cette ruse, ses adversaires le poursuivirent jusque sur la rive. Zhurong fit alors volte-face et cracha force flammes et fumées sur ses ennemis qui se retrouvèrent cernés de tous côtés.
Xiangliu fut tué sur-le-champ. Fuyou, grièvement brûlé, brisa le cercle de feu et plongea dans le fleuve Huai, mais succomba finalement à ses blessures. Le fils de Gonggong, le moins compétent de la bande, paralysé de peur devant ce retournement de situation, fut coupé en deux par Zhurong. Quant à Gonggong, réalisant qu'il lui était impossible de résister plus longtemps après la perte de ses alliés, il fut contraint de prendre la fuite.
Humilié par cette défaite écrasante, l'orgueilleux et arrogant Gonggong devint fou de rage. Dans sa fureur, il donna de la tête contre le mont Buzhou qui se brisa sous la violence du choc. Or, le mont Buzhou n'était autre qu'une des quatre colonnes qui supportaient le ciel.
La colonne brisée, un pan de ciel s'effondra vers le nord-ouest et laissa un grand vide. la terre se fissura, les eaux jaillirent des profondeurs du sol; fleuves, rivières, lacs et océans submergèrent le rivage et causèrent de graves inondations.
les forêts prirent feu et les bêtes féroces sortirent de leur repaire pour s'attaquer aux hommes. Le monde était revenu au chaos originel décrit par les légendes...
PARTIE II
Témoin du bouleversement créé par la colère de Gonggong, et faisant siennes les souffrances des êtres de sa création, Nüwa décida de réparer la voûte céleste endommagée afin de mettre fin aux calamités et sauver l'Humanité menacée d'extinction.
Nüwa réfléchit un instant, puis s'en alla ramasser dans les montagnes des pierres de cinq couleurs, les fit fondre au feu et en prépara un mortier pour boucher le grand trou céleste. Elle brûla ensuite des champs entiers de roseaux et, avec les cendres, endigua les eaux des crues qui déferlaient. Enfin, elle s'attaqua aux fauves et aux rapaces échappés des forêts qui nuisaient partout aux êtres humains. Dans la plaine de Jizhou, Nüwa captura et mit à mort le Dragon noir, dévoreur d'hommes. Terrorisés par ce châtiment, les fauves s'enfuirent dans les montagnes et n'osèrent plus s'attaquer à l'homme.
Bien que réparés, le ciel et la terre gardèrent néanmoins quelques traces de l'incident. Depuis cette époque, le ciel reste légèrement incliné vers le nord-ouest, et fait glisser vers l'occident le Soleil, la Lune et le étoiles, tandis que la terre, descendant en pente douce vers le sud-est, fait couler fleuves et rivières dans cette direction.
Heureusement, ce changement ne porta pas un coup fatal à l'Humanité. Il entraîna au contraire, grâce au cycle du Soleil, de la Lune et des étoiles, les quatre saisons de l'année ainsi que le jour et la nuit. Désormais, la terre entière fut irriguée, la végétation florissante, et les céréales poussèrent en abondance.
Ainsi, non seulement l'Humanité avait été sauvée, mais elle était devenue encore plus belle et plus prospère.
EPILOGUE
Ses exploits accomplis, Nüwa quitta les humains. Sur son char de foudre emporté par un Dragon, elle s'envola vers le neuvième ciel rendre compte de sa mission à l'Empereur Céleste.
Mais, contre toute attente, l'Empereur fut contrarié par son rapport. Maître de tout être vivant, l'homme ne manquerait pas, grâce à son intelligence, son habileté et son labeur, de transformer le ciel et la terre, de créer d'immenses richesses et de devenir finalement le maître incontesté de l'univers. Ma puissance divine ne sera-t-elle pas alors remise en question ? pensait l'Empereur.
Ne voulant pas exprimer ouvertement ses inquiétudes devant Nüwa, il se contenta de hocher froidement la tête.
- Ce qui est fait est fait ! lâcha-t-il; et il s'enferma dans le silence.
Nüwa ne voulait ni se glorifier de ses mérites, ni reconnaître qu'elle avait eu tort d'agir ainsi. Eprouvant une grande affection pour les êtres de sa création et ne songeant qu'à leur bonheur, elle se retira tranquillement pour mener une vie d'ermite.
Dans la mémoire des générations ultérieures, elle resta le symbole de la tendresse maternelle.
Fin de cette Histoire.
A Suivre : Le Bouvier et la Tisserande
L'Empereur Céleste avait sept filles intelligentes et habiles. La plus jeune était la plus gentille et la plus travailleuse. Experte en tissage, on l'appelait la Tisserande. Assise...
Les Autres Histoires
http://www.chinastral.com/chinastral/conte/fable66.html
De nombreuses années s'étaient passées depuis que Nüwa avait créé l'Humanité lorsqu'un grave événement se produisit.
Gonggong, le Dieu des Eaux, et Zhurong, le Dieu du Feu, guerroyèrent entre eux, bouleversant ciel et terre. L'Humanité fut alors menacée d'extermination.
Gonggong, Dieu capricieux et tyrannique, aspirait depuis longtemps à devenir le maître incontesté du monde. Zhurong, Dieu féroce et impitoyable, nourrissait la même ambition.
Gonggong avait sous ses ordres deux comparses, Xiangliu et Fuyou. Le premier, féroce et cupide, n'était pas beau à voir avec ses neuf têtes et son corps de serpent aux écailles vertes. Le deuxième n'était qu'une canaille sans scrupule, pourri par l'oisiveté. Gonggong avait encore un fils, aussi malveillant, ambitieux et malfaisant que son père. Fidèles en toutes occasions à leur maître Gonggong, ces trois chiens rampants se joignirent à lui dans sa lutte contre Zhurong.
C'est ainsi que Gonggong et ses trois compères vinrent un jour sur un grand radeau chercher querelle à Zhurong. Les vassaux fiers et arrogants s'élancèrent les premiers à l'attaque en soulevant raz-de- marée et ouragan contre Zhurong qui les attendait sur la rive.
Constatant que ses ennemis étaient plus nombreux que lui, Zhurong fit mine de ne pas pouvoir supporter l'assaut et de s'enfuir. Trompés par cette ruse, ses adversaires le poursuivirent jusque sur la rive. Zhurong fit alors volte-face et cracha force flammes et fumées sur ses ennemis qui se retrouvèrent cernés de tous côtés.
Xiangliu fut tué sur-le-champ. Fuyou, grièvement brûlé, brisa le cercle de feu et plongea dans le fleuve Huai, mais succomba finalement à ses blessures. Le fils de Gonggong, le moins compétent de la bande, paralysé de peur devant ce retournement de situation, fut coupé en deux par Zhurong. Quant à Gonggong, réalisant qu'il lui était impossible de résister plus longtemps après la perte de ses alliés, il fut contraint de prendre la fuite.
Humilié par cette défaite écrasante, l'orgueilleux et arrogant Gonggong devint fou de rage. Dans sa fureur, il donna de la tête contre le mont Buzhou qui se brisa sous la violence du choc. Or, le mont Buzhou n'était autre qu'une des quatre colonnes qui supportaient le ciel.
La colonne brisée, un pan de ciel s'effondra vers le nord-ouest et laissa un grand vide. la terre se fissura, les eaux jaillirent des profondeurs du sol; fleuves, rivières, lacs et océans submergèrent le rivage et causèrent de graves inondations.
les forêts prirent feu et les bêtes féroces sortirent de leur repaire pour s'attaquer aux hommes. Le monde était revenu au chaos originel décrit par les légendes...
PARTIE II
Témoin du bouleversement créé par la colère de Gonggong, et faisant siennes les souffrances des êtres de sa création, Nüwa décida de réparer la voûte céleste endommagée afin de mettre fin aux calamités et sauver l'Humanité menacée d'extinction.
Nüwa réfléchit un instant, puis s'en alla ramasser dans les montagnes des pierres de cinq couleurs, les fit fondre au feu et en prépara un mortier pour boucher le grand trou céleste. Elle brûla ensuite des champs entiers de roseaux et, avec les cendres, endigua les eaux des crues qui déferlaient. Enfin, elle s'attaqua aux fauves et aux rapaces échappés des forêts qui nuisaient partout aux êtres humains. Dans la plaine de Jizhou, Nüwa captura et mit à mort le Dragon noir, dévoreur d'hommes. Terrorisés par ce châtiment, les fauves s'enfuirent dans les montagnes et n'osèrent plus s'attaquer à l'homme.
Bien que réparés, le ciel et la terre gardèrent néanmoins quelques traces de l'incident. Depuis cette époque, le ciel reste légèrement incliné vers le nord-ouest, et fait glisser vers l'occident le Soleil, la Lune et le étoiles, tandis que la terre, descendant en pente douce vers le sud-est, fait couler fleuves et rivières dans cette direction.
Heureusement, ce changement ne porta pas un coup fatal à l'Humanité. Il entraîna au contraire, grâce au cycle du Soleil, de la Lune et des étoiles, les quatre saisons de l'année ainsi que le jour et la nuit. Désormais, la terre entière fut irriguée, la végétation florissante, et les céréales poussèrent en abondance.
Ainsi, non seulement l'Humanité avait été sauvée, mais elle était devenue encore plus belle et plus prospère.
EPILOGUE
Ses exploits accomplis, Nüwa quitta les humains. Sur son char de foudre emporté par un Dragon, elle s'envola vers le neuvième ciel rendre compte de sa mission à l'Empereur Céleste.
Mais, contre toute attente, l'Empereur fut contrarié par son rapport. Maître de tout être vivant, l'homme ne manquerait pas, grâce à son intelligence, son habileté et son labeur, de transformer le ciel et la terre, de créer d'immenses richesses et de devenir finalement le maître incontesté de l'univers. Ma puissance divine ne sera-t-elle pas alors remise en question ? pensait l'Empereur.
Ne voulant pas exprimer ouvertement ses inquiétudes devant Nüwa, il se contenta de hocher froidement la tête.
- Ce qui est fait est fait ! lâcha-t-il; et il s'enferma dans le silence.
Nüwa ne voulait ni se glorifier de ses mérites, ni reconnaître qu'elle avait eu tort d'agir ainsi. Eprouvant une grande affection pour les êtres de sa création et ne songeant qu'à leur bonheur, elle se retira tranquillement pour mener une vie d'ermite.
Dans la mémoire des générations ultérieures, elle resta le symbole de la tendresse maternelle.
Fin de cette Histoire.
A Suivre : Le Bouvier et la Tisserande
L'Empereur Céleste avait sept filles intelligentes et habiles. La plus jeune était la plus gentille et la plus travailleuse. Experte en tissage, on l'appelait la Tisserande. Assise...
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Re: Le mythique "empereur jaune" Huang-Ti
Lun 08 Déc 2008, 20:24
PARTIE I
L'Empereur Céleste avait sept filles intelligentes et habiles. La plus jeune était la plus gentille et la plus travailleuse. Experte en tissage, on l'appelait la Tisserande.
Assise chaque jour devant son métier, la Tisserande lançait sans cesse sa navette, travaillant d'arrache-pied. Elle ne tissait pas des tissus ordinaires mais uniquements des brocarts célestes.
Chaque matin à l'aube, le spectacle du ciel strié des rayons brillants et multicolores du Soleil n'est autre qu'un nouveau chef-d'oeuvre de la Tisserande. En été ou en automne, lorsque le ciel bleu, sillonné de nuages de toutes formes, ressemble à un tableau vivant, c'est aussi une oeuvre tissée de ses mains habiles.
Aucun tisseur ne pouvait rivaliser avec elle. Devant son métier, elle travaillait sans cesse, tissant des parures célestes de toutes les couleurs pour chaque changement de saisons. Sans elle, le ciel aurait été d'une ennuyeuse monotonie.
A vivre toujours dans le ciel, la Tisserande se sentait parfois solitaire. Lorsqu'elle voyait le monde, couvert de montagnes verdoyantes et de lacs bleus, où les hommes labouraient et les femmes tissaient, elle éprouvait souvent un sentiment de frustration et d'envie.
Un jour, pour se reposer de leur travail, elle et ses soeurs descendirent sur terre pour se baigner dans une rivière limpide. Près de la rivière vivait un jeune orphelin qui faisait paître les boeufs dans la vallée et vivait avec son frêre aîné et sa belle soeur. Tout le monde l'appelait le bouvier. Il avait alors plus de 20 ans, n'avait pas encore pris femme et travaillait tous les jours du matin au soir.
Sa solitude et sa peine lui avait attiré la sympathie d'un vieux buffle qui vivait jour et nuit avec lui. Ce vieux buffle pouvait comprendre ses paroles et le bouvier les siennes. Au cours des ans, ils étaient devenus de fidèles compagnons partageant ensemble joies et peines.
PARTIE II
Ce jour-là, après avoir labouré un lopin de terre, le bouvier mena le buffle au bord de la rivière pour l'abreuver. C'est alors qu'il vit les sept soeurs se baigner dans la rivière et s'ébattre joyeusement dans l'eau. Toutes étaient très belles, surtout la plus jeune.
Les cheveux relevés en chignon, les joues tendres et cramoisies, le sourire rayonnant, elle était gracieuse et charmante comme une fleur de lotus sortant de l'eau. En extase devant le magnifique spectacle, le bouvier ne bougeait pas et rêvait. Comprenant l'émoi du jeune homme, le Buffle lui dit à l'oreille:
- Va prendre les habits qui se trouvent près du saule, et celle que tu aimes deviendra ta femme.
Le bouvier fit deux pas en avant, puis hésita, intimidé.
- Dépêche-toi! Vous ferez un très beau couple!
Le bouvier s'élança finalement, prit les vêtements de la jeune fille près du saule et fit demi-tour. Surprises par l'apparition de cet inconnu, les jeunes filles se rhabillèrent en hâte et s'envolèrent dans le ciel. Seule resta dans l'eau la jeune Tisserande. Le bouvier lui ayant pris ses habits, elle ne pouvait pas sortir et attendait avec impatience, les joues écarlates.
- Bouvier, rends-moi mes habits! Supplia la Tisserande.
- D'accord, si tu acceptes de devenir ma femme! Répondit le jeune homme en la regardant amoureusement.
Malgré l'agacement qu'elle éprouvait face à ce jeune homme insolent, l'air sincère et honnête et le regard sentimental du bouvier lui allèrent droit au coeur. Insatisfaite de sa vie solitaire au Ciel et de la surveillance sévère de l'Empereur Céleste, elle rêvait comme toutes les jeunes filles d'un amour ardent et passionné, d'un avenir heureux et d'un vie paisible. Elle satisfit à la demande du bouvier, et hôcha la tête sans mot dire.
PARTIE III
Dès lors, le bouvier et la Tisserande devinrent un couple inséparable. L'homme labourait et la femme tissait. Elle apprit à nombre de jeunes filles sa technique et celles-ci surent bientôt tisser de magnifiques brocarts multicolores. De bouche à oreille, la technique du tissage parcourut le monde.
Le temps passa. Quelques années après, le bouvier et la Tisserande avaient un garçon et une fille. Mais la nouvelle de la vie terrestre de sa fille parvint aux oreilles de l'Empereur Céleste. Furieux qu'on eût ainsi violé la loi céleste, il envoya aussitôt un génie chercher la Tisserande pour la ramener au Ciel. Contrainte de se séparer de son mari et de ses enfants, la Tisserande pleura de douleur.
Tandis que la Tisserande était escortées jusqu'au Palais céleste, le bouvier ne se consolait pas de la perte de sa femme aimée et les enfants pleuraient après leur mère. Portant ses enfants dans deux paniers au bout d'une palanche, il partit à sa recherche. Il allait la rejoindre quand la femme de l'Empereur Céleste apparut et s'ingéra dans l'affaire. Elle agita la main, et une rivière large et profonde aux eaux tumultueuses brisa l'avance du bouvier.
Ainsi, des deux côtés de la Voie Lactée, le bouvier et la Tisserande se regardèrent de loin, sans pouvoir se réunir. Très affligé, le bouvier ne voulut pas quitter le bord de la rivière. De l'autre côté, la Tisserande regardait les vagues impétueuses les larmes aux yeux, refusant de tisser les brocarts célestes malgré les injonctions répétées de son père.
Devant leur résistance, l'Empereur Céleste dut faire des concessions et leur permit de se retrouver une fois par an. Depuis, chaque année, le septième jour du septième mois du calendrier lunaire, les pies célestes forment une passerelle provisoire sur laquelle le bouvier et ses enfants rencontrent la Tisserande.
Quelle joie mêlée de tristesse éprouvent-ils pour cette unique rencontre de l'année. On dit qu'à l'aube de ce jour, il bruine souvent; ce sont les larmes de la Tisserande qui, serrant ses enfants contre elle et tenant tendrement la main de son mari, pleure tristement.
EPILOGUE
La tristesse de leur séparation émut tout le monde et attira la sympathie de chacun. Dans l'Antiquité, chaque année, le soir du septième jour du septième mois du calendrier lunaire, beaucoup de gens restaient à veiller dehors, contemplant longuement le ciel et les deux constellations de chaque côté de la Voie Lactée, le Bouvier et la Tisserande. Saisis de pitié, ils attendaient leur rencontre. A côté du bouvier scintillent deux petites étoiles; on dit que ce sont ses enfants qui viennent voir leur mère.
Ce jour-là, dans certaines régions, les habitants offrent des fleurs et des fruits pour la Tisserande. Ils commémorent par là le souvenir de la Tisserande qui enseigna aux humains l'art du tissage; ils lui enjoignent de ne pas oublier la terre après son retour au ciel et de continuer à former des mains habiles pour le tissage de brocarts de bonne qualité. On appelle cela "demander au ciel l'habileté".
Ce jour-là aussi, des gamines espiègles se cachent dans les vignes, écarquillant les yeux dans la nuit noire. On dit que lorsque tout est silencieux alentours, on peut entendre le Bouvier et la Tisserande se murmurer des mots d'amour.
Depuis longtemps, le monde éprouve une grande sympathie pour la tragique histoire d'amour des deux jeunes gens et nourrissent une profonde rancune envers le cruel Empereur Céleste.
Fin de cette Histoire.
A Suivre : La Découverte du Feu
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L'Empereur Céleste avait sept filles intelligentes et habiles. La plus jeune était la plus gentille et la plus travailleuse. Experte en tissage, on l'appelait la Tisserande.
Assise chaque jour devant son métier, la Tisserande lançait sans cesse sa navette, travaillant d'arrache-pied. Elle ne tissait pas des tissus ordinaires mais uniquements des brocarts célestes.
Chaque matin à l'aube, le spectacle du ciel strié des rayons brillants et multicolores du Soleil n'est autre qu'un nouveau chef-d'oeuvre de la Tisserande. En été ou en automne, lorsque le ciel bleu, sillonné de nuages de toutes formes, ressemble à un tableau vivant, c'est aussi une oeuvre tissée de ses mains habiles.
Aucun tisseur ne pouvait rivaliser avec elle. Devant son métier, elle travaillait sans cesse, tissant des parures célestes de toutes les couleurs pour chaque changement de saisons. Sans elle, le ciel aurait été d'une ennuyeuse monotonie.
A vivre toujours dans le ciel, la Tisserande se sentait parfois solitaire. Lorsqu'elle voyait le monde, couvert de montagnes verdoyantes et de lacs bleus, où les hommes labouraient et les femmes tissaient, elle éprouvait souvent un sentiment de frustration et d'envie.
Un jour, pour se reposer de leur travail, elle et ses soeurs descendirent sur terre pour se baigner dans une rivière limpide. Près de la rivière vivait un jeune orphelin qui faisait paître les boeufs dans la vallée et vivait avec son frêre aîné et sa belle soeur. Tout le monde l'appelait le bouvier. Il avait alors plus de 20 ans, n'avait pas encore pris femme et travaillait tous les jours du matin au soir.
Sa solitude et sa peine lui avait attiré la sympathie d'un vieux buffle qui vivait jour et nuit avec lui. Ce vieux buffle pouvait comprendre ses paroles et le bouvier les siennes. Au cours des ans, ils étaient devenus de fidèles compagnons partageant ensemble joies et peines.
PARTIE II
Ce jour-là, après avoir labouré un lopin de terre, le bouvier mena le buffle au bord de la rivière pour l'abreuver. C'est alors qu'il vit les sept soeurs se baigner dans la rivière et s'ébattre joyeusement dans l'eau. Toutes étaient très belles, surtout la plus jeune.
Les cheveux relevés en chignon, les joues tendres et cramoisies, le sourire rayonnant, elle était gracieuse et charmante comme une fleur de lotus sortant de l'eau. En extase devant le magnifique spectacle, le bouvier ne bougeait pas et rêvait. Comprenant l'émoi du jeune homme, le Buffle lui dit à l'oreille:
- Va prendre les habits qui se trouvent près du saule, et celle que tu aimes deviendra ta femme.
Le bouvier fit deux pas en avant, puis hésita, intimidé.
- Dépêche-toi! Vous ferez un très beau couple!
Le bouvier s'élança finalement, prit les vêtements de la jeune fille près du saule et fit demi-tour. Surprises par l'apparition de cet inconnu, les jeunes filles se rhabillèrent en hâte et s'envolèrent dans le ciel. Seule resta dans l'eau la jeune Tisserande. Le bouvier lui ayant pris ses habits, elle ne pouvait pas sortir et attendait avec impatience, les joues écarlates.
- Bouvier, rends-moi mes habits! Supplia la Tisserande.
- D'accord, si tu acceptes de devenir ma femme! Répondit le jeune homme en la regardant amoureusement.
Malgré l'agacement qu'elle éprouvait face à ce jeune homme insolent, l'air sincère et honnête et le regard sentimental du bouvier lui allèrent droit au coeur. Insatisfaite de sa vie solitaire au Ciel et de la surveillance sévère de l'Empereur Céleste, elle rêvait comme toutes les jeunes filles d'un amour ardent et passionné, d'un avenir heureux et d'un vie paisible. Elle satisfit à la demande du bouvier, et hôcha la tête sans mot dire.
PARTIE III
Dès lors, le bouvier et la Tisserande devinrent un couple inséparable. L'homme labourait et la femme tissait. Elle apprit à nombre de jeunes filles sa technique et celles-ci surent bientôt tisser de magnifiques brocarts multicolores. De bouche à oreille, la technique du tissage parcourut le monde.
Le temps passa. Quelques années après, le bouvier et la Tisserande avaient un garçon et une fille. Mais la nouvelle de la vie terrestre de sa fille parvint aux oreilles de l'Empereur Céleste. Furieux qu'on eût ainsi violé la loi céleste, il envoya aussitôt un génie chercher la Tisserande pour la ramener au Ciel. Contrainte de se séparer de son mari et de ses enfants, la Tisserande pleura de douleur.
Tandis que la Tisserande était escortées jusqu'au Palais céleste, le bouvier ne se consolait pas de la perte de sa femme aimée et les enfants pleuraient après leur mère. Portant ses enfants dans deux paniers au bout d'une palanche, il partit à sa recherche. Il allait la rejoindre quand la femme de l'Empereur Céleste apparut et s'ingéra dans l'affaire. Elle agita la main, et une rivière large et profonde aux eaux tumultueuses brisa l'avance du bouvier.
Ainsi, des deux côtés de la Voie Lactée, le bouvier et la Tisserande se regardèrent de loin, sans pouvoir se réunir. Très affligé, le bouvier ne voulut pas quitter le bord de la rivière. De l'autre côté, la Tisserande regardait les vagues impétueuses les larmes aux yeux, refusant de tisser les brocarts célestes malgré les injonctions répétées de son père.
Devant leur résistance, l'Empereur Céleste dut faire des concessions et leur permit de se retrouver une fois par an. Depuis, chaque année, le septième jour du septième mois du calendrier lunaire, les pies célestes forment une passerelle provisoire sur laquelle le bouvier et ses enfants rencontrent la Tisserande.
Quelle joie mêlée de tristesse éprouvent-ils pour cette unique rencontre de l'année. On dit qu'à l'aube de ce jour, il bruine souvent; ce sont les larmes de la Tisserande qui, serrant ses enfants contre elle et tenant tendrement la main de son mari, pleure tristement.
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La tristesse de leur séparation émut tout le monde et attira la sympathie de chacun. Dans l'Antiquité, chaque année, le soir du septième jour du septième mois du calendrier lunaire, beaucoup de gens restaient à veiller dehors, contemplant longuement le ciel et les deux constellations de chaque côté de la Voie Lactée, le Bouvier et la Tisserande. Saisis de pitié, ils attendaient leur rencontre. A côté du bouvier scintillent deux petites étoiles; on dit que ce sont ses enfants qui viennent voir leur mère.
Ce jour-là, dans certaines régions, les habitants offrent des fleurs et des fruits pour la Tisserande. Ils commémorent par là le souvenir de la Tisserande qui enseigna aux humains l'art du tissage; ils lui enjoignent de ne pas oublier la terre après son retour au ciel et de continuer à former des mains habiles pour le tissage de brocarts de bonne qualité. On appelle cela "demander au ciel l'habileté".
Ce jour-là aussi, des gamines espiègles se cachent dans les vignes, écarquillant les yeux dans la nuit noire. On dit que lorsque tout est silencieux alentours, on peut entendre le Bouvier et la Tisserande se murmurer des mots d'amour.
Depuis longtemps, le monde éprouve une grande sympathie pour la tragique histoire d'amour des deux jeunes gens et nourrissent une profonde rancune envers le cruel Empereur Céleste.
Fin de cette Histoire.
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Re: Le mythique "empereur jaune" Huang-Ti
Mer 17 Juin 2009, 20:53
Passionnant ! Bravo pour le travail et les recherches
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