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Un ovni à St-Michel troublant !
Mer 25 Nov 2009, 19:28
Le témoignage d'Annick et Jacques Prusse, domiciliés à Saint-Michel-en-Thiérache (Aisne), corrobore parfaitement celui de Jacqueline et Gilles-Jean Sénéchal (Jeantes) concernant l'observation d'un très étrange phénomène aérospatial le 15 novembre 2009. Un faisceau lumineux bleu provenant du ciel les a suivi ! Et trois autres témoignages concernant l'observation d'ovnis dans la région (dont un dans le Nord, à Beaurieux) ont de quoi susciter l'émoi !
Un ovni à St-Michel (02) : encore plus troublant !
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http://www.la-thierache.fr/
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Re: Un ovni à St-Michel troublant !
Mer 25 Nov 2009, 20:08
Peut être un hélicoptère positionné en stationnaire assez haut (pas de bruit), équipé d'une tourelle optronique (télémètre laser ou autre équipement de ce genre). Ça pourrait expliquer le balancement du faisceau. Mais bon, il faudrait imaginer que ces personnes ont été suivies à titre d'exercice .. ou de plaisanterie (ce qui ma paraît exclu). De plus le phénomène a duré 30 minutes; On imagine mal des militaires pointer des civils pendant une demi-heure. Il existe des lasers bleus, mais aussi des lasers infra-rouge dont le faisceau est parfaitement invisible sans équipement spécial. C'est en général ce qui est utilisé par les militaires pour des raisons évidentes.
Reste la plaisanterie. On vend sur Internet des pointeurs lasers bleus d'assez grande puissance (dangereux d'ailleurs). Il est possible que ces personnes n'aient pas bien identifié la source de lumière (qui peut se trouver à plusieurs centaines de mètres) et qu'ils aient cru qu'elle venait du ciel, alors qu'elle venait d'un point élevé.
Reste la plaisanterie. On vend sur Internet des pointeurs lasers bleus d'assez grande puissance (dangereux d'ailleurs). Il est possible que ces personnes n'aient pas bien identifié la source de lumière (qui peut se trouver à plusieurs centaines de mètres) et qu'ils aient cru qu'elle venait du ciel, alors qu'elle venait d'un point élevé.
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La science ne sert guère qu'à nous donner une idée de l'étendue de notre ignorance, mais c'est encore ce qu'on a trouvé de mieux pour comprendre notre Univers
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Re: Un ovni à St-Michel troublant !
Mer 25 Nov 2009, 23:05
De plus le phénomène a duré 30 minutes; On imagine mal des militaires pointer des civils pendant une demi-heure.
J'ai eu le cas d'un hélico qui est resté en vol quasi stationnaire bien plus de 30min au dessus de la pâture en face de mon jardin.
Motif : Ils enquêtaient sur un meurtre qui avait eu lieu dans mon village. (La victime avait été retrouvée dans un puisard à côté du cimetière).
Bien évidemment, l'affaire qui nous préocuppe ici n'a rien à voir mais comme quoi, des fois, tout est possible...
Bon je vais doublement ouvrir le bon oeil car ces observations ont été faites à côté de Hirson et j'ai de la belle famille par là bas.
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Re: Un ovni à St-Michel troublant !
Mer 09 Déc 2009, 14:43
Salut,
Le rayon bleu, ressemblerait il à ça ? (lien à copier/coller en entier)
http://translate.google.com/translate?langpair=auto|fr&u=http%3A%2F%2Fwww.vg.no%2Fnyheter%2Fvaer%2Fartikkel.php%3Fartid%3D596369
Les lasers utilisés sont souvent rouges ou verts, l'armée n'utilise normalement pas de bleu, du moins à ma connaissance. Un hélico stationnaire 30mns ça me semble vraiment difficile et surtout pas très utile, sauf conditions très particulières.
Pourtant, on dirait que ces témoins qui semblent ne pas se connaitre, évoquent la même chose. Je suis certain à 100% que les militaires disposent de technologies exotiques de dernier cri, et que pas mal de développements doivent être en cours pour améliorer et perfectionner tout ça.
Quand on regarde l'histoire récente, des U2 à nos jours, en passant par le SR71, il serait étonnant que les F22/F29/ou la série des X soient un aboutissement. On peut par contre imaginer qu'ils ont maintenant des genres de navettes spatiales capables de quitter l'atmosphère, ou des armes comme la possibilité de générer des plasmas dans des zones bien précises.
Le rayon bleu pourrait correspondre à un genre d'ionisation (j'ai vu des plasmas mauves, une couleur assez proche) mais ces témoins semblent décrire un truc projeté par l'objet, et non généré par son déplacement.
C'est pas trop le genre de chose discrete, s'il y a des trucs intéressants à apprendre, nous aurons certainement d'autres occasions de témoignages similaires, comme ça a été le cas pour les énormes triangles sombres et silencieux.
FdP
Le rayon bleu, ressemblerait il à ça ? (lien à copier/coller en entier)
http://translate.google.com/translate?langpair=auto|fr&u=http%3A%2F%2Fwww.vg.no%2Fnyheter%2Fvaer%2Fartikkel.php%3Fartid%3D596369
Les lasers utilisés sont souvent rouges ou verts, l'armée n'utilise normalement pas de bleu, du moins à ma connaissance. Un hélico stationnaire 30mns ça me semble vraiment difficile et surtout pas très utile, sauf conditions très particulières.
Pourtant, on dirait que ces témoins qui semblent ne pas se connaitre, évoquent la même chose. Je suis certain à 100% que les militaires disposent de technologies exotiques de dernier cri, et que pas mal de développements doivent être en cours pour améliorer et perfectionner tout ça.
Quand on regarde l'histoire récente, des U2 à nos jours, en passant par le SR71, il serait étonnant que les F22/F29/ou la série des X soient un aboutissement. On peut par contre imaginer qu'ils ont maintenant des genres de navettes spatiales capables de quitter l'atmosphère, ou des armes comme la possibilité de générer des plasmas dans des zones bien précises.
Le rayon bleu pourrait correspondre à un genre d'ionisation (j'ai vu des plasmas mauves, une couleur assez proche) mais ces témoins semblent décrire un truc projeté par l'objet, et non généré par son déplacement.
C'est pas trop le genre de chose discrete, s'il y a des trucs intéressants à apprendre, nous aurons certainement d'autres occasions de témoignages similaires, comme ça a été le cas pour les énormes triangles sombres et silencieux.
FdP
- TaverneEquipe du forum
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Re: Un ovni à St-Michel troublant !
Jeu 10 Déc 2009, 19:26
Merci pour ces excellentes informations.
Aimé Michel (encore lui) avait référencé les observations d'ovni en trois grandes catégories : une d'entre elle était celle de la soucoupe nocturne comportant des faisceaux de lumière compactes.
Je ne résiste pas à l'envie de faire un copier coller depuis le site du professeur Meessen (j'ai eu l'occasion de le rencontrer et de disuter une 20ène de minute avec lui, comme un con je savais pas qui il était, pour moi juste un vieu distingué et très sympa) :
Les faisceaux de " lumière solide "
L'importance du concept des ondes de plasma ioniques réside dans le fait que l'amplitude des oscillations du champ électrique peut être assez grande pour que ce champ puisse ioniser l'air. Cela se fait par l'intermédiaire des électrons. Il en découle immédiatement que les faisceaux d'onde de plasma ioniques devraient avoir certaines propriétés.
1. A l'intérieur d'un faisceau d'ondes de plasma ioniques suffisamment intense, l'air sera lumineux.
2. Les bords de ces " faisceaux lumineux " devraient être nettement définis, puisque l'amplitude des oscillations doit dépasser un seuil donné pour que l'onde de plasma ionique puisse continuer à se propager, en générant elle-même le plasma dont elle a besoin pour se propager.
3. La longueur des faisceaux qui se propagent librement dans l'air est limitée, puisque l'amplitude des oscillations doit dépasser un certain seuil. La longueur du faisceau dépendra de l'amplitude et de la fréquence des oscillations à la sortie de la source et des processus qui déterminent les pertes d'énergie en cours de route [43]. Quand tous ces paramètres sont fixés, on obtient un " faisceau lumineux tronqué ", parce que l'ionisation s'arrête dans toute la section du faisceau à une certaine distance de la source. Tout se passe, comme s'il avait été coupé au couteau.
Comparons maintenant ces prédictions aux observations disponibles. Nous savons que des faisceaux lumineux qui ont été observés à Eupen au début de la vague belge (figure 1) avaient des bords nets et ils étaient lumineux dans tout leur volume. D'après ce que nous venons de dire, on peut donc penser que les " phares " ont créé des ondes de plasma ioniques qui se sont propagées jusqu'au sol. Cela ne s'oppose pas à ce que les " phares " des OVNI de la vague belge pouvaient assumer parfois la fonction d'un système de guidage auxiliaire, puisque cela dépend du champ magnétique local. Quand il est intense et oscille de manière synchrone avec le champ électrique, on " chasse " les particules chargées dans la direction de la force transversale. Quand le champ magnétique est nul (ou négligeable), on peut exciter des oscillations de plasma ioniques, ce qui crée un faisceau lumineux.
Si tout cela était vrai, il faudrait qu'on trouve d'autres confirmations, même dans le cadre de la vague belge. Citons d'abord un cas qui montre d'une manière indépendante que les phares produisent une ionisation de l'air. C'est l'observation du 22 avril 1990, à Pont-de-Loup (VOB.1. 206-208, VOB.2. 262-266). Le matin, à 8 h 25, deux témoins ont vu un objet triangulaire aux coins arrondis qui se tenait verticalement à très basse altitude. Il tournait autour d'un axe vertical central (un tour complet toutes les 2 ou 3 secondes), tout en étant animé d'un mouvement de translation (à environ 30 km/h). Cela permettait de voir alternativement les deux faces de l'objet.
La face avant portait trois grands " phares " près des coins et quelques structures secondaires. La face arrière était d'un gris métallique uniforme. Les phares étaient allumés comme des " lampes " d'une voiture, bien que le soleil était levé. Puisque le soleil se trouvait derrière les témoins, il éclairait l'objet, mais " lorsque le soleil frappait la face avant, il se dégageait des phares comme les couleurs de l'arc-en-ciel, avec une dominance de couleur rouge et orange et ceci à chaque rotation ". Cela signifie qu'il devait y avoir des petites gouttes d'eau. Il y avait effectivement du brouillard en formation. Donc l'air était humide, mais la condensation était fortement favorisée devant les phares, s'il y avait des particules chargées. C'est le même mécanisme qui rend les trajectoires des particules ionisantes visibles dans une " chambre de Wilson ". Plus on collecte des cas d'observations d'OVNI, plus on a des chances de tomber sur des cas qui permettent un décodage.
Que les OVNI puissent mettre en jeu des champs électriques intenses pour ioniser l'air est suggéré par l'observation du 17 avril 1990. Un témoin vit un énorme engin triangulaire, doté de trois grands phares et d'une structure qui semblait comporter " une gorge assez profonde où scintillaient d'innombrables points lumineux pareils à des étincelles provoquées par du courant électrique " (VOB.1. 205).
Quant aux faisceaux lumineux, citons le cas du 22 novembre 1990. Deux témoins virent à la tombée de la nuit un objet triangulaire allongé qui s'approcha d'eux à très basse altitude. Il se déplaçait avec sa base vers l'avant et près des coins de celle-ci, il y avait deux puissants " phares ". Les deux faisceaux intenses qu'ils projetaient vers l'avant étaient tels que " la lumière ne se dispersait pas, mais restait concentrée comme canalisée par deux tubes imaginaires " (VOB.1. 250).
Les " phares " peuvent projeter des faisceaux lumineux qui touchent le sol, mais cela n'est pas toujours le cas. Le 23 avril 1990, on vit un faisceau orienté vers le bas, mais " il ne parvenait pas au sol. Il semblait s'arrêter avant " (VOB.1. 210). Le 12 décembre 1991, un OVNI émit verticalement vers le bas un faisceau lumineux d'un blanc mat et opaque. Il était conique et n'atteignait pas le sol. " Il semblait être tronqué horizontalement ". En outre, on précisait que le volume de ce cône tronqué était lumineux comme le serait un phare de voiture dans le brouillard. Pourtant, il n'y avait pas de brouillard qui aurait pu diffuser la lumière (VOB.2. 40).
A l'échelle mondiale, il y a au moins quelques dizaines de cas, où l'on a observé des faisceaux lumineux tronqués dans des situations assez variées [44, 45, 46]. Le cas le plus célèbre et le plus informatif est sans doute celui de Trancas [47]. Dans la soirée du 21 octobre 1963, six soucoupes volantes avaient atterri près de la villa des Moreno, en Argentine. Quatre d'entre elles projetaient des faisceaux lumineux, parallèles au sol. C'étaient d'énormes " tubes de lumière blanche " d'environ 3 m de diamètre et une paire de ces faisceaux lumineux tronqués avait une longueur d'environ 200 m (figure 21). Ils étaient parfaitement cylindriques. L'intérieur était lumineux, les bords étaient nets et la longueur était bien définie, comme coupée au couteau! Les deux faisceaux qui se dirigeaient vers un hangar où se trouvait un tracteur se sont allongés progressivement pendant quelques minutes. Les extrémités se sont finalement immobilisées devant le hangar. Ces tubes avaient l'apparence d'une " lumière solide " et restaient en place pendant une quarantaine de minutes.
Figure 21: Des faisceaux de " lumière solide " observés en 1963 à Trancas, en Argentine [46].
Yolié, une des trois grandes filles de la famille Moreno, s'approcha d'un de ces tubes. S'agissait-il vraiment d'un solide? Elle voulut le toucher, mais il n'y avait pas de résistance. Elle y plongea sa main et même son avant-bras. Elle constata alors que le faisceau n'en était pas déformé et que son bras ne créait pas d'ombre. C'était comme si la " lumière " pouvait traverser son bras et Yolié ressentit d'ailleurs une forte chaleur. On comprend que cette rencontre avec l'inconnu, surréaliste et pourtant réel, provoqua une grande frayeur. Une des soucoupes, proche de la maison (à l'avant plan sur la figure 21), dirigeait une paire de faisceaux de " lumière solide " vers celle-ci. Ces faisceaux ont traversé les murs, puisque dans la maison, il fit " clair comme en plein jour " et la température y est montée de 16 à 40 °C.
Le mathématicien hollandais Jan Heering a cité ce cas et une série d'autres, pour en conclure que les OVNI mettent en oeuvre une physique qui dépasse très largement tout ce que nous savons et que nous ne devons pas nous attendre à pénétrer ces secrets de si tôt [45]. Que certains aspects puissent nous paraître extrêmement mystérieux est certain, mais à mon avis, il serait dangereusement pessimiste de propager l'idée qu'il est inutile de chercher à les comprendre, parce qu'on n'y parviendrait quand même pas. J'ai donc fait une proposition. Il pourrait s'agir, par exemple, de faisceaux de protons, dissipant leur énergie en cours de route. S'ils ont tous pratiquement la même énergie, ils parcourent une distance identique et la portée pourrait être accrue de manière progressive, en augmentant l'énergie initiale des protons.
Cela a suscité des objections valables [46, 49], mais ce n'étaient pas les protons qui étaient essentiels à mes yeux. C'était l'idée qu'il pourrait s'agir d'une radiation ionisante, produisant une luminosité de l'air traversé. Il faudrait que cette radiation ait une portée finie, modifiable. Les " ondes de plasma ioniques " pourraient fournir une meilleure solution du problème posé. C'est du moins une voie qu'il convient d'explorer plus à fond. Ce qui me tient à coeur, en tout cas, c'est qu'on ne se contente ni d'une résignation, ni de solutions purement verbales, pratiquement paranormales. Il est possible que Jan Heering voulait seulement mettre en relief le caractère hautement original, non conventionnel, énigmatique et provoquant du phénomène OVNI. Dans ce cas, il avait bien raison. Sa compilation est même à considérer comme une étape nécessaire pour circonscrire le problème à résoudre, en partant des observations. C'est ce qu'on doit toujours faire.
A quoi pourrait servir la lumière solide?
L'impression globale qui résulte des cas mondiaux et belges est que ces faisceaux ont une fonction exploratoire. S'il s'agit d'ondes électriques longitudinales, c'est une radiation différente des rayons X, mais elle peut traverser les diélectriques. D'après Heering [45], les faisceaux de lumière solide ne se réfléchissent pas comme les ondes lumineuses, mais nous en savons encore trop peu pour écarter la possibilité qu'ils permettent d'acquérir certaines informations. Contentons-nous de citer quelques cas de la vague belge qui sont assez intrigants.
Déjà le 22 novembre 1989, deux témoins on vu une énorme plate-forme triangulaire, projetant vers le sol trois faisceaux d'une lumière légèrement jaunâtre, très intense. D'après les dessins d'un des témoins, ils étaient coniques, avec des bords bien définis et le volume intérieur était lumineux (VOB.1. 57, VOB.2. 161). L'intensité était " semblable à celle du jour ". Quand l'objet est passé lentement au-dessus de la route, il éclairait le sol " au point de voir les détails d'une feuille morte posée sur la route ".
Dans la soirée du 25 mars 1991, trois témoins virent deux objets étranges (VOB.1. 284). L'un d'eux effectua un virage et se dirigea vers les témoins. Il émit alors deux faisceaux, orientés de manière différente. Un faisceau était horizontal, tandis que l'autre était orienté vers le sol, mais il balayait l'espace et il semblait être tronqué.
Le 17 mai 1991, un témoin a vu un objet triangulaire, émettant un faisceau lumineux qui était incliné à 45°. Il sortait d'un grand orifice, d'un blanc encore plus intense. Bien que l'orifice avait le même diamètre que le faisceau, le témoin avait l'impression que le faisceau le traversait seulement, parce qu'il était " cylindrique et homogène ". Ce faisceau balayait le sol, en décrivant des huits superposés à un déplacement latéral. Ces lacets chevauchaient la séparation entre la pelouse centrale d'une chaussée à deux bandes de circulation et le macadam d'une de ses voies. La tache lumineuse sur le sol avait un diamètre légèrement inférieur à la longueur d'une voiture (VOB.2. 17-18). Le 12 mars 1991, " le projecteur se promène tour à tour sur un muret, sur un tas de fumier, puis sur un imposant châtaignier " (VOB.2. 213). Le 28 septembre 1991, le faisceau central semble insister sur un point situé dans les broussailles du terrain vague " (VOB.2. 24). Il y eut encore d'autres cas de faisceaux baladeurs (VOB.2. 168).
A Trancas, en Argentine, on a constaté qu'à l'intérieur des faisceaux lumineux tronqués, il y avait un certain réchauffement, mais le plasma se trouvait quand même presque à la température normale, contrairement à ce qui se passe dans les éclairs ou les étoiles, par exemple. Quant à la " foudre en boule ", on sait également que ce n'est pas un plasma chaud. En effet, quand des boules lumineuses de ce genre passaient près de témoins ou d'objets inflammables, on n'a pas constaté des effets thermiques notables. Nous savons, par ailleurs, que le concept des ondes de plasma requiert uniquement une température électronique élevée. L'agitation thermique des ions et des particules neutres d'un gaz partiellement ionisé n'est pas ou presque pas modifiée.
L'amplitude des oscillations du champ électrique peut être cependant plus ou moins grande au-delà du minimum requis. Quand elle est rendue excessivement grande, il faut s'attendre à ce que des faisceaux de lumière solide puissent produire un taux d'ionisation dangereux et donc produire des effets comparables à ceux qui sont connus pour les radiations ionisantes d'origine nucléaire. Cela pourrait expliquer des cas, où des faisceaux lumineux ont été utilisés par des OVNI ou leurs occupants, comme si c'étaient des armes. Je citerai un cas. Le 13 août 1967, dans l'état de Goias, au coeur du Brésil, un homme a tiré avec son fusil sur un des trois êtres humanoïdes qui se trouvaient à côté d'un OVNI. De celui-ci sortit alors immédiatement un " rayon de lumière verte " qui a touché le tireur à l'épaule. Il en est devenu très malade et est décédé le 11 octobre de la même année [50].
A Trancas, en Argentine, les effets thermiques étaient notables, mais pas dramatiques. En Belgique, cela s'est passé encore mieux. Le 29 novembre 1989, un enseignant perçut un objet qui se déplaçait à basse altitude, avec un faisceau de lumière blanche très intense, dirigé vers le bas. Le sol en était éclairé et quand l'enseignant fut pris lui-même dans ce faisceau, il s'accroupit instinctivement, mais il ne ressentit rien de spécial (VOB.1. 28). Le même soir, un chien fut pris dans la lumière de quatre grands phares blancs, disposés aux sommets d'un losange. Le sol était fortement éclairé, mais le chien n'a montré aucune réaction spéciale (VOB.1. 44).
Il y a cependant un cas en Belgique, avec des effets plus notables. Au cours de la nuit du 28 septembre 1991, un témoin fit une observation fort intéressante, dont je n'extrais que quelques aspects (VOB.2. 24). Les chiens étaient effrayés et se blottissaient contre un mur. Un faisceau d'un blanc très vif, mais non éblouissant, a balayé le sol et quand le témoin a été pris dans ce faisceau, il s'est senti paralysé. Il voulait chercher sa caméra, mais il était incapable de se mouvoir. Pourtant, il n'y avait aucun problème pour bouger ses yeux, mais ses cheveux et tout son système pileux se trouvaient brusquement hérissés. Le témoin ne se souvient pas d'avoir perçu une sensation de chaleur et à aucun moment, il ne s'est senti effrayé.
Notons que des cas de faisceaux paralysants ou de paralysies près d'un OVNI qui avait atterri sont bien connus, de même que le fait que ces paralysies affectent les grands muscles, mais pas les yeux. Des effets apparemment électrostatiques peuvent survenir aussi sans paralysies. Ils indiquent qu'il y a une accumulation de charges électriques d'un même type.
Nous avons déjà constaté que les ondes de plasma ioniques sont apparentées aux ondes acoustiques. Qu'il s'agisse des ondes électriques dans les faisceaux lumineux ou des champs électromagnétiques qui entourent les OVNI pour assurer la propulsion, il est probable que leurs fréquences se situent normalement dans le domaine des ultrasons. Cela pourrait expliquer certaines réactions d'animaux. Il pourrait y avoir aussi des superpositions de fréquences (sifflements) et dans certains cas, on pourrait entrer dans le domaine des fréquences audibles. Au cours de la vague belge, il y eut effectivement des cas, où les témoins ont constaté que l'OVNI qu'ils voyaient faisait un " bruit assourdissant " (VOB.1. 264, 268, 270, 274. VOB.2. 67, 111).
Un des effets les plus étonnants que les faisceaux de lumière solide produisent parfois est de type mécanique. En effet, les faisceaux lumineux émanant d'un OVNI peuvent faire basculer un objet ou même renverser une personne. En outre, il y a eu des cas où des humains ou des occupants d'OVNI sont descendus ou montés dans un faisceau lumineux, comme si c'était un ascenseur. Je ne citerai que deux exemples.
Le cas de Lynda Cortile a fait l'objet de la publication d'un livre [51]. Il raconte que deux agents de sécurité de l'ONU ont observé à partir d'un pont à New York comment une femme aurait été élevée, en novembre 1989. Un grand OVNI stationnait en l'air près d'un building à appartements, mais plus haut que ce bâtiment. De sa base sortit un faisceau lumineux, bleu-blanchâtre, très intense. Il s'abaissa jusqu'à une des fenêtres, dont une femme émergea, accompagnée de trois petits êtres humanoïdes. Ils montaient dans ce faisceau. Un de ces êtres se trouvait plus haut et les deux autres plus bas que la femme. Tous les trois étaient d'abord recroquevillés sur eux-mêmes et ensuite debout, avant d'être absorbés par l'objet.
Le cas de Trevis Walton est un des premiers, où il fut question d'enlèvements [52]. Il est probablement plus fiable que d'autres qui ont suivi, mais il nous intéresse plus particulièrement, parce qu'il semble indiquer qu'il faut un réglage précis pour faire monter ou descendre. Voici un résumé des faits. Le 5 novembre 1975, vers 18 heures, sept bûcherons roulaient en camionnette dans une des grandes forêts de l'Arizona. Ils rentraient de leur travail et virent d'abord à travers les arbres une lumière. A la sortie d'un tournant, ils en découvrirent la source: un disque qui se tenait immobile dans l'air, à environ 4,5 m au-dessus d'une clairière et à moins de 30 m de la voiture. Travis Walton, 22 ans, fit arrêter celle-ci, sauta dehors et s'approcha de l'objet. Puisque ces copains lui criaient d'être prudent, il recula de quelques pas, mais à ce moment, un faisceau lumineux bleu-verdâtre jaillit du fond de l'objet. Il toucha la partie supérieure du corps de Travis Walton, le souleva du sol, les bras écartés du corps, mais le projeta immédiatement vers le bas. Pris de panique, les six autres quittèrent précipitamment les lieux dans leur voiture, mais après quelques centaines de mètres ils s'arrêtèrent. Ils virent alors le départ de l'objet lumineux et décidèrent de retourner à la clairière. Malgré leurs appels et leurs recherches, ils n'ont pas trouvé leur collègue.
Ils se sont alors rendus à la police pour signaler la disparition, mais on les a suspectés d'homicide et ils ont dû passer au détecteur de mensonge. Travis Walton ne réapparut que le 10 novembre, désorienté et avec une barbe de 5 jours. Il se souvenait uniquement de la phase initiale de ce qu'il avait vécu. Il s'était retrouvé sur une table avec un appareil métallique au-dessus de sa poitrine et trois êtres d'une taille inférieure à 1,5 m à côté de lui. Ils avaient une grosse tête et de grands yeux. Ils semblaient soumettre Trevis Walton à une sorte d'examen médical, mais il fut très effrayé. Il se libéra et se mit à taper autour de lui. Les êtres prirent la fuite. Trevis Walton sortit de la pièce, entra dans un corridor et puis dans une autre pièce. Il y fut rejoint par un autre individu de petite taille qui lui montra d'autres parties des lieux, mais le ramena finalement à une table d'examen. Travis Walton s'y coucha et accepta une sorte de masque à oxygène. Il perdit alors connaissance et n'a plus aucun souvenir jusqu'au moment où il se retrouva dans la nature, relativement près de son lieu d'enlèvement.
Dans le cadre de cette étude, nous devons nous demander s'il est au moins possible d'entrevoir un mécanisme qui pourrait rendre compte de l'effet ascenseur des faisceaux de lumière solide. Je pense qu'on doit combiner deux éléments. (1) Le système de propulsion des OVNI requiert des champs électriques et magnétiques qui exercent des forces sur les particules chargées. Ces forces sont pratiquement radiales pour certaines directions, mais elles peuvent être orientées vers l'objet ou en sens opposé. Cela dépend de l'instant où les particules chargées apparaissent, quelles soient positives ou négatives. (2) Un faisceau d'ondes de plasma ioniques, c'est-à-dire d'ondes électriques longitudinales suffisamment intenses ionise l'air et crée des charges à une certaine cadence. Quand cette cadence est adaptée en fréquence et en phase aux oscillations du champ électromagnétique général, on peut faire apparaître des forces qui approchent ou éloignent un corps de l'OVNI, parce qu'il a collecté des charges électriques au bon moment.
@+
Aimé Michel (encore lui) avait référencé les observations d'ovni en trois grandes catégories : une d'entre elle était celle de la soucoupe nocturne comportant des faisceaux de lumière compactes.
Je ne résiste pas à l'envie de faire un copier coller depuis le site du professeur Meessen (j'ai eu l'occasion de le rencontrer et de disuter une 20ène de minute avec lui, comme un con je savais pas qui il était, pour moi juste un vieu distingué et très sympa) :
Les faisceaux de " lumière solide "
L'importance du concept des ondes de plasma ioniques réside dans le fait que l'amplitude des oscillations du champ électrique peut être assez grande pour que ce champ puisse ioniser l'air. Cela se fait par l'intermédiaire des électrons. Il en découle immédiatement que les faisceaux d'onde de plasma ioniques devraient avoir certaines propriétés.
1. A l'intérieur d'un faisceau d'ondes de plasma ioniques suffisamment intense, l'air sera lumineux.
2. Les bords de ces " faisceaux lumineux " devraient être nettement définis, puisque l'amplitude des oscillations doit dépasser un seuil donné pour que l'onde de plasma ionique puisse continuer à se propager, en générant elle-même le plasma dont elle a besoin pour se propager.
3. La longueur des faisceaux qui se propagent librement dans l'air est limitée, puisque l'amplitude des oscillations doit dépasser un certain seuil. La longueur du faisceau dépendra de l'amplitude et de la fréquence des oscillations à la sortie de la source et des processus qui déterminent les pertes d'énergie en cours de route [43]. Quand tous ces paramètres sont fixés, on obtient un " faisceau lumineux tronqué ", parce que l'ionisation s'arrête dans toute la section du faisceau à une certaine distance de la source. Tout se passe, comme s'il avait été coupé au couteau.
Comparons maintenant ces prédictions aux observations disponibles. Nous savons que des faisceaux lumineux qui ont été observés à Eupen au début de la vague belge (figure 1) avaient des bords nets et ils étaient lumineux dans tout leur volume. D'après ce que nous venons de dire, on peut donc penser que les " phares " ont créé des ondes de plasma ioniques qui se sont propagées jusqu'au sol. Cela ne s'oppose pas à ce que les " phares " des OVNI de la vague belge pouvaient assumer parfois la fonction d'un système de guidage auxiliaire, puisque cela dépend du champ magnétique local. Quand il est intense et oscille de manière synchrone avec le champ électrique, on " chasse " les particules chargées dans la direction de la force transversale. Quand le champ magnétique est nul (ou négligeable), on peut exciter des oscillations de plasma ioniques, ce qui crée un faisceau lumineux.
Si tout cela était vrai, il faudrait qu'on trouve d'autres confirmations, même dans le cadre de la vague belge. Citons d'abord un cas qui montre d'une manière indépendante que les phares produisent une ionisation de l'air. C'est l'observation du 22 avril 1990, à Pont-de-Loup (VOB.1. 206-208, VOB.2. 262-266). Le matin, à 8 h 25, deux témoins ont vu un objet triangulaire aux coins arrondis qui se tenait verticalement à très basse altitude. Il tournait autour d'un axe vertical central (un tour complet toutes les 2 ou 3 secondes), tout en étant animé d'un mouvement de translation (à environ 30 km/h). Cela permettait de voir alternativement les deux faces de l'objet.
La face avant portait trois grands " phares " près des coins et quelques structures secondaires. La face arrière était d'un gris métallique uniforme. Les phares étaient allumés comme des " lampes " d'une voiture, bien que le soleil était levé. Puisque le soleil se trouvait derrière les témoins, il éclairait l'objet, mais " lorsque le soleil frappait la face avant, il se dégageait des phares comme les couleurs de l'arc-en-ciel, avec une dominance de couleur rouge et orange et ceci à chaque rotation ". Cela signifie qu'il devait y avoir des petites gouttes d'eau. Il y avait effectivement du brouillard en formation. Donc l'air était humide, mais la condensation était fortement favorisée devant les phares, s'il y avait des particules chargées. C'est le même mécanisme qui rend les trajectoires des particules ionisantes visibles dans une " chambre de Wilson ". Plus on collecte des cas d'observations d'OVNI, plus on a des chances de tomber sur des cas qui permettent un décodage.
Que les OVNI puissent mettre en jeu des champs électriques intenses pour ioniser l'air est suggéré par l'observation du 17 avril 1990. Un témoin vit un énorme engin triangulaire, doté de trois grands phares et d'une structure qui semblait comporter " une gorge assez profonde où scintillaient d'innombrables points lumineux pareils à des étincelles provoquées par du courant électrique " (VOB.1. 205).
Quant aux faisceaux lumineux, citons le cas du 22 novembre 1990. Deux témoins virent à la tombée de la nuit un objet triangulaire allongé qui s'approcha d'eux à très basse altitude. Il se déplaçait avec sa base vers l'avant et près des coins de celle-ci, il y avait deux puissants " phares ". Les deux faisceaux intenses qu'ils projetaient vers l'avant étaient tels que " la lumière ne se dispersait pas, mais restait concentrée comme canalisée par deux tubes imaginaires " (VOB.1. 250).
Les " phares " peuvent projeter des faisceaux lumineux qui touchent le sol, mais cela n'est pas toujours le cas. Le 23 avril 1990, on vit un faisceau orienté vers le bas, mais " il ne parvenait pas au sol. Il semblait s'arrêter avant " (VOB.1. 210). Le 12 décembre 1991, un OVNI émit verticalement vers le bas un faisceau lumineux d'un blanc mat et opaque. Il était conique et n'atteignait pas le sol. " Il semblait être tronqué horizontalement ". En outre, on précisait que le volume de ce cône tronqué était lumineux comme le serait un phare de voiture dans le brouillard. Pourtant, il n'y avait pas de brouillard qui aurait pu diffuser la lumière (VOB.2. 40).
A l'échelle mondiale, il y a au moins quelques dizaines de cas, où l'on a observé des faisceaux lumineux tronqués dans des situations assez variées [44, 45, 46]. Le cas le plus célèbre et le plus informatif est sans doute celui de Trancas [47]. Dans la soirée du 21 octobre 1963, six soucoupes volantes avaient atterri près de la villa des Moreno, en Argentine. Quatre d'entre elles projetaient des faisceaux lumineux, parallèles au sol. C'étaient d'énormes " tubes de lumière blanche " d'environ 3 m de diamètre et une paire de ces faisceaux lumineux tronqués avait une longueur d'environ 200 m (figure 21). Ils étaient parfaitement cylindriques. L'intérieur était lumineux, les bords étaient nets et la longueur était bien définie, comme coupée au couteau! Les deux faisceaux qui se dirigeaient vers un hangar où se trouvait un tracteur se sont allongés progressivement pendant quelques minutes. Les extrémités se sont finalement immobilisées devant le hangar. Ces tubes avaient l'apparence d'une " lumière solide " et restaient en place pendant une quarantaine de minutes.
Figure 21: Des faisceaux de " lumière solide " observés en 1963 à Trancas, en Argentine [46].
Yolié, une des trois grandes filles de la famille Moreno, s'approcha d'un de ces tubes. S'agissait-il vraiment d'un solide? Elle voulut le toucher, mais il n'y avait pas de résistance. Elle y plongea sa main et même son avant-bras. Elle constata alors que le faisceau n'en était pas déformé et que son bras ne créait pas d'ombre. C'était comme si la " lumière " pouvait traverser son bras et Yolié ressentit d'ailleurs une forte chaleur. On comprend que cette rencontre avec l'inconnu, surréaliste et pourtant réel, provoqua une grande frayeur. Une des soucoupes, proche de la maison (à l'avant plan sur la figure 21), dirigeait une paire de faisceaux de " lumière solide " vers celle-ci. Ces faisceaux ont traversé les murs, puisque dans la maison, il fit " clair comme en plein jour " et la température y est montée de 16 à 40 °C.
Le mathématicien hollandais Jan Heering a cité ce cas et une série d'autres, pour en conclure que les OVNI mettent en oeuvre une physique qui dépasse très largement tout ce que nous savons et que nous ne devons pas nous attendre à pénétrer ces secrets de si tôt [45]. Que certains aspects puissent nous paraître extrêmement mystérieux est certain, mais à mon avis, il serait dangereusement pessimiste de propager l'idée qu'il est inutile de chercher à les comprendre, parce qu'on n'y parviendrait quand même pas. J'ai donc fait une proposition. Il pourrait s'agir, par exemple, de faisceaux de protons, dissipant leur énergie en cours de route. S'ils ont tous pratiquement la même énergie, ils parcourent une distance identique et la portée pourrait être accrue de manière progressive, en augmentant l'énergie initiale des protons.
Cela a suscité des objections valables [46, 49], mais ce n'étaient pas les protons qui étaient essentiels à mes yeux. C'était l'idée qu'il pourrait s'agir d'une radiation ionisante, produisant une luminosité de l'air traversé. Il faudrait que cette radiation ait une portée finie, modifiable. Les " ondes de plasma ioniques " pourraient fournir une meilleure solution du problème posé. C'est du moins une voie qu'il convient d'explorer plus à fond. Ce qui me tient à coeur, en tout cas, c'est qu'on ne se contente ni d'une résignation, ni de solutions purement verbales, pratiquement paranormales. Il est possible que Jan Heering voulait seulement mettre en relief le caractère hautement original, non conventionnel, énigmatique et provoquant du phénomène OVNI. Dans ce cas, il avait bien raison. Sa compilation est même à considérer comme une étape nécessaire pour circonscrire le problème à résoudre, en partant des observations. C'est ce qu'on doit toujours faire.
A quoi pourrait servir la lumière solide?
L'impression globale qui résulte des cas mondiaux et belges est que ces faisceaux ont une fonction exploratoire. S'il s'agit d'ondes électriques longitudinales, c'est une radiation différente des rayons X, mais elle peut traverser les diélectriques. D'après Heering [45], les faisceaux de lumière solide ne se réfléchissent pas comme les ondes lumineuses, mais nous en savons encore trop peu pour écarter la possibilité qu'ils permettent d'acquérir certaines informations. Contentons-nous de citer quelques cas de la vague belge qui sont assez intrigants.
Déjà le 22 novembre 1989, deux témoins on vu une énorme plate-forme triangulaire, projetant vers le sol trois faisceaux d'une lumière légèrement jaunâtre, très intense. D'après les dessins d'un des témoins, ils étaient coniques, avec des bords bien définis et le volume intérieur était lumineux (VOB.1. 57, VOB.2. 161). L'intensité était " semblable à celle du jour ". Quand l'objet est passé lentement au-dessus de la route, il éclairait le sol " au point de voir les détails d'une feuille morte posée sur la route ".
Dans la soirée du 25 mars 1991, trois témoins virent deux objets étranges (VOB.1. 284). L'un d'eux effectua un virage et se dirigea vers les témoins. Il émit alors deux faisceaux, orientés de manière différente. Un faisceau était horizontal, tandis que l'autre était orienté vers le sol, mais il balayait l'espace et il semblait être tronqué.
Le 17 mai 1991, un témoin a vu un objet triangulaire, émettant un faisceau lumineux qui était incliné à 45°. Il sortait d'un grand orifice, d'un blanc encore plus intense. Bien que l'orifice avait le même diamètre que le faisceau, le témoin avait l'impression que le faisceau le traversait seulement, parce qu'il était " cylindrique et homogène ". Ce faisceau balayait le sol, en décrivant des huits superposés à un déplacement latéral. Ces lacets chevauchaient la séparation entre la pelouse centrale d'une chaussée à deux bandes de circulation et le macadam d'une de ses voies. La tache lumineuse sur le sol avait un diamètre légèrement inférieur à la longueur d'une voiture (VOB.2. 17-18). Le 12 mars 1991, " le projecteur se promène tour à tour sur un muret, sur un tas de fumier, puis sur un imposant châtaignier " (VOB.2. 213). Le 28 septembre 1991, le faisceau central semble insister sur un point situé dans les broussailles du terrain vague " (VOB.2. 24). Il y eut encore d'autres cas de faisceaux baladeurs (VOB.2. 168).
A Trancas, en Argentine, on a constaté qu'à l'intérieur des faisceaux lumineux tronqués, il y avait un certain réchauffement, mais le plasma se trouvait quand même presque à la température normale, contrairement à ce qui se passe dans les éclairs ou les étoiles, par exemple. Quant à la " foudre en boule ", on sait également que ce n'est pas un plasma chaud. En effet, quand des boules lumineuses de ce genre passaient près de témoins ou d'objets inflammables, on n'a pas constaté des effets thermiques notables. Nous savons, par ailleurs, que le concept des ondes de plasma requiert uniquement une température électronique élevée. L'agitation thermique des ions et des particules neutres d'un gaz partiellement ionisé n'est pas ou presque pas modifiée.
L'amplitude des oscillations du champ électrique peut être cependant plus ou moins grande au-delà du minimum requis. Quand elle est rendue excessivement grande, il faut s'attendre à ce que des faisceaux de lumière solide puissent produire un taux d'ionisation dangereux et donc produire des effets comparables à ceux qui sont connus pour les radiations ionisantes d'origine nucléaire. Cela pourrait expliquer des cas, où des faisceaux lumineux ont été utilisés par des OVNI ou leurs occupants, comme si c'étaient des armes. Je citerai un cas. Le 13 août 1967, dans l'état de Goias, au coeur du Brésil, un homme a tiré avec son fusil sur un des trois êtres humanoïdes qui se trouvaient à côté d'un OVNI. De celui-ci sortit alors immédiatement un " rayon de lumière verte " qui a touché le tireur à l'épaule. Il en est devenu très malade et est décédé le 11 octobre de la même année [50].
A Trancas, en Argentine, les effets thermiques étaient notables, mais pas dramatiques. En Belgique, cela s'est passé encore mieux. Le 29 novembre 1989, un enseignant perçut un objet qui se déplaçait à basse altitude, avec un faisceau de lumière blanche très intense, dirigé vers le bas. Le sol en était éclairé et quand l'enseignant fut pris lui-même dans ce faisceau, il s'accroupit instinctivement, mais il ne ressentit rien de spécial (VOB.1. 28). Le même soir, un chien fut pris dans la lumière de quatre grands phares blancs, disposés aux sommets d'un losange. Le sol était fortement éclairé, mais le chien n'a montré aucune réaction spéciale (VOB.1. 44).
Il y a cependant un cas en Belgique, avec des effets plus notables. Au cours de la nuit du 28 septembre 1991, un témoin fit une observation fort intéressante, dont je n'extrais que quelques aspects (VOB.2. 24). Les chiens étaient effrayés et se blottissaient contre un mur. Un faisceau d'un blanc très vif, mais non éblouissant, a balayé le sol et quand le témoin a été pris dans ce faisceau, il s'est senti paralysé. Il voulait chercher sa caméra, mais il était incapable de se mouvoir. Pourtant, il n'y avait aucun problème pour bouger ses yeux, mais ses cheveux et tout son système pileux se trouvaient brusquement hérissés. Le témoin ne se souvient pas d'avoir perçu une sensation de chaleur et à aucun moment, il ne s'est senti effrayé.
Notons que des cas de faisceaux paralysants ou de paralysies près d'un OVNI qui avait atterri sont bien connus, de même que le fait que ces paralysies affectent les grands muscles, mais pas les yeux. Des effets apparemment électrostatiques peuvent survenir aussi sans paralysies. Ils indiquent qu'il y a une accumulation de charges électriques d'un même type.
Nous avons déjà constaté que les ondes de plasma ioniques sont apparentées aux ondes acoustiques. Qu'il s'agisse des ondes électriques dans les faisceaux lumineux ou des champs électromagnétiques qui entourent les OVNI pour assurer la propulsion, il est probable que leurs fréquences se situent normalement dans le domaine des ultrasons. Cela pourrait expliquer certaines réactions d'animaux. Il pourrait y avoir aussi des superpositions de fréquences (sifflements) et dans certains cas, on pourrait entrer dans le domaine des fréquences audibles. Au cours de la vague belge, il y eut effectivement des cas, où les témoins ont constaté que l'OVNI qu'ils voyaient faisait un " bruit assourdissant " (VOB.1. 264, 268, 270, 274. VOB.2. 67, 111).
Un des effets les plus étonnants que les faisceaux de lumière solide produisent parfois est de type mécanique. En effet, les faisceaux lumineux émanant d'un OVNI peuvent faire basculer un objet ou même renverser une personne. En outre, il y a eu des cas où des humains ou des occupants d'OVNI sont descendus ou montés dans un faisceau lumineux, comme si c'était un ascenseur. Je ne citerai que deux exemples.
Le cas de Lynda Cortile a fait l'objet de la publication d'un livre [51]. Il raconte que deux agents de sécurité de l'ONU ont observé à partir d'un pont à New York comment une femme aurait été élevée, en novembre 1989. Un grand OVNI stationnait en l'air près d'un building à appartements, mais plus haut que ce bâtiment. De sa base sortit un faisceau lumineux, bleu-blanchâtre, très intense. Il s'abaissa jusqu'à une des fenêtres, dont une femme émergea, accompagnée de trois petits êtres humanoïdes. Ils montaient dans ce faisceau. Un de ces êtres se trouvait plus haut et les deux autres plus bas que la femme. Tous les trois étaient d'abord recroquevillés sur eux-mêmes et ensuite debout, avant d'être absorbés par l'objet.
Le cas de Trevis Walton est un des premiers, où il fut question d'enlèvements [52]. Il est probablement plus fiable que d'autres qui ont suivi, mais il nous intéresse plus particulièrement, parce qu'il semble indiquer qu'il faut un réglage précis pour faire monter ou descendre. Voici un résumé des faits. Le 5 novembre 1975, vers 18 heures, sept bûcherons roulaient en camionnette dans une des grandes forêts de l'Arizona. Ils rentraient de leur travail et virent d'abord à travers les arbres une lumière. A la sortie d'un tournant, ils en découvrirent la source: un disque qui se tenait immobile dans l'air, à environ 4,5 m au-dessus d'une clairière et à moins de 30 m de la voiture. Travis Walton, 22 ans, fit arrêter celle-ci, sauta dehors et s'approcha de l'objet. Puisque ces copains lui criaient d'être prudent, il recula de quelques pas, mais à ce moment, un faisceau lumineux bleu-verdâtre jaillit du fond de l'objet. Il toucha la partie supérieure du corps de Travis Walton, le souleva du sol, les bras écartés du corps, mais le projeta immédiatement vers le bas. Pris de panique, les six autres quittèrent précipitamment les lieux dans leur voiture, mais après quelques centaines de mètres ils s'arrêtèrent. Ils virent alors le départ de l'objet lumineux et décidèrent de retourner à la clairière. Malgré leurs appels et leurs recherches, ils n'ont pas trouvé leur collègue.
Ils se sont alors rendus à la police pour signaler la disparition, mais on les a suspectés d'homicide et ils ont dû passer au détecteur de mensonge. Travis Walton ne réapparut que le 10 novembre, désorienté et avec une barbe de 5 jours. Il se souvenait uniquement de la phase initiale de ce qu'il avait vécu. Il s'était retrouvé sur une table avec un appareil métallique au-dessus de sa poitrine et trois êtres d'une taille inférieure à 1,5 m à côté de lui. Ils avaient une grosse tête et de grands yeux. Ils semblaient soumettre Trevis Walton à une sorte d'examen médical, mais il fut très effrayé. Il se libéra et se mit à taper autour de lui. Les êtres prirent la fuite. Trevis Walton sortit de la pièce, entra dans un corridor et puis dans une autre pièce. Il y fut rejoint par un autre individu de petite taille qui lui montra d'autres parties des lieux, mais le ramena finalement à une table d'examen. Travis Walton s'y coucha et accepta une sorte de masque à oxygène. Il perdit alors connaissance et n'a plus aucun souvenir jusqu'au moment où il se retrouva dans la nature, relativement près de son lieu d'enlèvement.
Dans le cadre de cette étude, nous devons nous demander s'il est au moins possible d'entrevoir un mécanisme qui pourrait rendre compte de l'effet ascenseur des faisceaux de lumière solide. Je pense qu'on doit combiner deux éléments. (1) Le système de propulsion des OVNI requiert des champs électriques et magnétiques qui exercent des forces sur les particules chargées. Ces forces sont pratiquement radiales pour certaines directions, mais elles peuvent être orientées vers l'objet ou en sens opposé. Cela dépend de l'instant où les particules chargées apparaissent, quelles soient positives ou négatives. (2) Un faisceau d'ondes de plasma ioniques, c'est-à-dire d'ondes électriques longitudinales suffisamment intenses ionise l'air et crée des charges à une certaine cadence. Quand cette cadence est adaptée en fréquence et en phase aux oscillations du champ électromagnétique général, on peut faire apparaître des forces qui approchent ou éloignent un corps de l'OVNI, parce qu'il a collecté des charges électriques au bon moment.
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