- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21515
L'ufologie et les êtres fantastiques de nos régions
Mar 01 Déc 2009, 17:54
L'ufologie et les êtres fantastiques du monde
Il existerait un lien entre les manifestations d'êtres fantastiques dans le passé et le phénomène ovni actuel. Cela pourrait alors nous éclairer sur la véritable origine de ces êtres Didier Gomez Mai 2004
Les travaux d'ufologues sur ce sujet posent certains problèmes. En effet en étudiant leurs conclusions on s'aperçoit qu'elles peuvent se lire dans "les deux sens". C'est à dire que le lien entre les êtres fantastiques et les ovnis et extraterrestres peut être aussi et surtout inverse. Mr Vallée en analysant ces faits s'est "manifestement trompé". Pour lui l'origine des ovnis n'est pas extraterrestre. Contrairement à ce que propose Jacques Vallée ce ne sont pas les ovnis qui sont "des esprits de la nature" mais biens les manifestations d'ovnis et de leurs occupants qui ont été interprétées comme magiques et surnaturelles. Il faut bien cerner cette différence essentielle.
"j'avais déjà montré dans Visa pour la Magonie que les contact avec les extraterrestres n'était qu'une extension moderne de la vieille tradition du contact avec une conscience non humaine prenant la forme d'anges, de démons, d'elfes et de Sylphes “. (Jacques Vallée)
Ce sont ces théories qui vont faire croire par la suite à des chercheurs que les ovnis ne seraient que des esprits qui voyagent dans les différentes dimensions. Cela est non seulement improbable et grotesque mais aussi totalement spéculatif et infondé. Il est impératif que chacun puisse comprendre cela:
"Au début de notre histoire, les hommes ne disposaient d'aucun moyen d'expression comparable à ce que nous appelons "une terminologie technique". Le témoin de l'antiquité va donc décrire ce qu'il a vu avec des mots simples qui lui sont familiers et possédant une signification précise dans son esprit en dépit de son aspect métaphorique, si proche des contes de fées. Ainsi pour l'homme primitif l'avion sera un "gros oiseau"; pour les hommes du Moyen Âge un astronef serait selon les cas, un "dragon volant", un "navire céleste", "un vaisseau du diable", "un bouclier volant" en référence aux soucoupes volantes ou encore les manifestations des dieux, déesses, divinités "la gloire et la lumière de dieu"."
Par conséquent la seule lecture possible de cette relation entre les ovnis et les êtres fantastiques de nos régions est celle-ci: Les manifestation d'ovnis et de leurs pilotes dans notre histoires seraient à l'origine de récits fantastiques et des légendes populaires.
Quelle est la véritable part de réalité dans ces récits?
Depuis toujours, l'univers humain baigne dans la magie, et les histoires liées au monde surnaturel se retrouvent bien entendu dans diverses régions de France où les traces tangibles de ces êtres résidents de l'irrationnel sont perceptibles. En fouillant un peu plus profond dans le légendaire collectif, on retrouve toute une série de croyances qu'il convient de mettre en rapport avec les récits modernes que l'on connaît en ufologie.
Dans son chapitre sur les êtres fantastiques, Jean-Pierre Piniès (1) nous précise " qu'il est coutume de regrouper sous ce terme les croyances relatives à un certain nombre de personnages dont le caractère commun réside dans la crainte qu'ils inspirent, au point que, dans les Corbières, on emploie à leur sujet l'expression générique de peurs ". C'est dire si les superstitions ont joué un rôle prépondérant dans l'éducation.
Dans le petit livre de Zacharie Le Rouzic, publié au début du siècle, on trouve un vrai bric-à-brac des croyances d'autrefois. De façon à avoir un panorama fiable des différents types d'êtres fantastiques connus, nous allons faire un rapide tour d'horizon des différentes croyances qui subsistent encore dans certaines régions de France en énumérant les principaux êtres répertoriés par différents auteurs. D'une manière générale, il faut considérer que tous ces êtres fantastiques peuvent être regroupés sous une même appellation et qu'ils ont tous à peu de choses près la même façon d'agir. Sans vouloir pour autant dénigrer les particularités de chaque créature, qui sont fonction du contexte culturel dans lequel elles s'insèrent, d'une part de superstition et d'une part de surnaturel, ces êtres fantastiques qui ont rempli les contes et légendes de nos ancêtres, présentent la singularité de n'augurer qu'une rencontre à caractère magique, bien souvent traumatisante, pour le témoin.
On retrouve ainsi des équivalences notables suivant les régions de prédilection des êtres fantastiques et dans bien des cas, le nom qu'on leur donne change mais pas nécessairement, leur mode opératoire. En insistant volontairement sur les capacités de ces êtres à se mouvoir dans leur environnement respectif, nous allons donc aborder à travers une liste non exhaustive des êtres les plus communément apparus dans diverses régions de notre pays, les points du récit qui attestent d'une certaine manipulation des esprits.
Afin de saisir toute la complexité des mécanismes en présence, il appartiendra ensuite à chacun de compléter cette lecture par la consultation d'ouvrages spécifiques dont une large panoplie figure dans la bibliographie. Je désire seulement attirer l'attention sur les fortes ressemblances mises en avant, par différents auteurs et folkloristes tels Paul Sébillot, Emile Souvestre, Charles Joisten ou encore Claude Seignolle, entre toutes ces créatures. Toute la difficulté pour un lecteur de comprendre à quoi correspondent ces récits réside seulement dans le fait de ne pas prendre en compte tout l'aspect du problème. En effet, ce travail quoique nécessaire n'est pas en soi suffisant car il ne retranscrit qu'une partie des informations délivrées à une époque donnée. Il s'agit d'une vision tronquée et non représentative de ce qui est à leur origine.
Ces récits du folklore ou les témoignages anciens mettant en scène des créatures aussi nombreuses que variées doivent être comparés à ceux, plus récents en relation avec le phénomène des soucoupes volantes depuis le début des années 50. Il y a là véritablement matière à réflexion sur le pourquoi du comment à propos de cette ambivalence récurrente à travers les époques, chose qui ne pouvait être connue des folkloristes du début du siècle comme Paul Sébillot. Les êtres en question ne semblent pas avoir changé leur comportement général, c'est juste leur accoutrement ou leur véhicule qui a subi des transformations au même titre que l'évolution des techniques de l'homme, comme nous allons pouvoir le constater dès à présent. C'est en gardant bien cela à l'esprit que nous allons désormais pouvoir prendre note de quelques descriptions d'êtres fantastiques parmi celles les plus souvent signalées dans nos campagnes.
Dr Jacques Vallée : Ovnis et Folklore
Tous les chercheurs en Ufologie connaissent le Dr Jacques Vallée, astrophysicien de formation et informaticien de profession. Le Dr Vallée s'est intéressé aux ovnis après avoir assisté, dans un grand observatoire, à les destruction de bandes d'observations d'objets volants non identifiés. Par son sérieux et ses compétences dans ce domaine si particulier, les idées originales du Dr Vallée on été suivies par de nombreux scientifiques et chercheurs. En effet, le Dr Vallée en est venu à penser au cours des recherches échelonnées sur de nombreuses années, que les ovnis ne devaient pas être d'origine extraterrestre mais plutôt provenir d'une autre dimension, dimension identifiée par lui comme étant celle ou vivent les êtres que l'on trouve dans tous les folklores. Le Dr Vallée, comme de nombreux autres chercheurs, a pensé découvrir une sollution sur l'origine des ovnis en étudiant les écrits d'un certain révérend Kirk. Le Dr Vallée explique :
” Dans la deuxième moitié du XVII ème siècle, un savant écossais rassembla tous les écrits qu'il pouvait trouver au sujet des Sleagh Maith et, en 1961, écrivit un manuscrit portant ce titre : Organisation secrète des elfes, faunes et fées (traduit en français en 1896).
L'organisation secrète fut le premier essai systématique de description des méthodes et de l'organisation de ces étranges créatures qui tourmentaient les fermiers d'Ecosse. L'auteur, le révérend Kirk, d'Aberfoyle, avait étudié la théologie à Saint Andrew et obtenu son diplôme de professeur à Edimbourg “.
Le problème soulevé par cette thèse vient du fait qu'il faut bien plus que des études de théologie pour se permettre de proposer une théorie sur les forces de la nature. Les affirmations du révérend sont quelquefois fondées, mais, dans bien des cas, elles ne sont que l'expression d'un reste de folklore présent chez les populations ignorantes et superstitieuses de l'époque. L'homme était certainement sincère et instruit, mais il n'était certainement pas initié au Mystères sacrés, comme le prouve sa croyance en une matérialité des forces de la nature, pour ne citer que cet exemple :
Le Dr Vallée écrit encore ceci dans son livre Confrontations : ” J'ai indiqué dans le Collège Invisible que la structure des histoires d'enlèvements était identique à celle des rituels d'initiation occulte. Plusieurs années auparavant, j'avais déjà montré dans Visa pour la Magonie que les contact avec les extraterrestres n'était qu'une extension moderne de la vieille tradition du contact avec une conscience non humaine prenant la forme d'anges, de démons, d'elfes et de Sylphes “.
Il est naturel que ce chercheur en soit arrivé à cette conclusion. Effectivement un grand nombre de phénomènes physiques ou électromagnétiques attribués aux ovnis est également décrit dans la littérature religieuse et dans les écrits se rapportant à la magie des campagnes. Le halo irradié par la tête d'un saint homme est identique à la luminosité d'un ovni, les deux phénomènes sont liés au principe de la lumière. Le Dr Vallée, en tant que scientifique, n'a pu se fier qu'à ce qu'il lisait. Cela ne pouvait pas le conduire dans une impasse. Lorsqu'il parle des initiations occultes, le Dr Vallée doit avoir à l'esprit les rites primitifs des chamans et des sorciers mais certainement pas les initiations supérieures de l'hindouisme et du bouddhisme vajrayana ! Les premiers utilisent justement les forces d'involution de la nature, les seconds coopèrent avec les forces d'évolution (anges ou devas), ce qui n'est pas du tout la même chose. Mais ce n'est généralement pas précisé dans ce genre de littérature.
La magie est les créatures Fabuleuses
- par Fabrice Bonvin -
"Shamen or priest it's all the same the Magician is my name" The Magician, Bruce Dickinson, Accident Of Birth
De nombreuses créatures (druides, elfs, prêtres, shaman) utilisent différentes magies afin d'accroître leurs influences. Un petit tour d'horizon qui n'a pas la prétention d'être exhaustif :
L'Anakagok, aussi appelé chaman, est un jeteur de sort qui se situe entre le prêtre et le magicien. Il ne fait qu'un avec la nature et utilise ses pouvoirs pour la manipuler afin de le servir, lui et sa tribu. Notons que la nature fait rarement les frais de ses actions. L'anakagok tire ses pouvoirs des esprits qui habitent l'environnement, particulièrement ceux de la terre, des cieux et de l'eau. Les esprits sont à son service et portent bonheur à sa tribu : bonne moisson, temps clément, etc…Par contre, ils peuvent aussi être utilisés à des fins plus violentes. Il n'y a jamais plus qu'un Anakagok par tribu, même si, avant sa mort, il entraîne un jeune de la tribu pour le succéder. Il ne recherche ni le pouvoir, ni la connaissance. Il en résulte des sorts assez simples.
Le but du sorcier est d'acquérir le plus de pouvoir magique à n'importe quel prix. Il sacrifiera tout : pouvoir, argent, amis, sa propre santé et son âme si nécessaire. La magie qu'il pratique est la plus puissante mais elle revêt un caractère dangereux (peu contrôlable). Il peut poursuivre des études afin d'acquérir un meilleur contrôle sur le chaos issu de la magie et a une grande connaissance de cette dernière. Assez frêle physiquement, il possède tout de même de grandes habilités. En vue d'obtenir plus de pouvoir, il conjure les alliés de l'aider et s'entoure d'armées de force des ténèbres, plus faciles à contrôler que celles des vivants. De tous les magiciens, les sorciers sont les plus effrayants et ne sont jamais consultés par les gens, mis à part par les fous ou les désespérés.
Les elfs de la Haute Magie utilisent une magie appelée "glaymar". Bien qu'ils ne soient pas aussi puissants que les magiciens mortels, ces elfs contrôlaient la magie bien avant eux et sont, par conséquent, très doués. Etant donné leur longévité extraordinaire, ils font de très longues études qui leur procurent un avantage sur les autres. En plus de la magie, ils s'intéressent à l'art et à la musique.
Le necromancier a une réputation de maître des ténèbres et de destructeur du vivant. Le Necromancer utilise les corps pour conjurer des sorts en s'appuyant sur l'esprit lié au corps du mort. Avec cette technique, il arrive au même effet que les autres magiciens sans trop prendre de risque. Cependant, le necromancier est handicapé dès qu'il n'a pas de corps sous la main. D'habitude, le Necromancier est un étudiant en anatomie.
Le mystique est un magicien mystérieux qui arpente le monde à la recherche de sagesse et de connaissance du monde et du soi. Il passe la plupart de son temps à étudier et à méditer. Il maîtrise les langues, l'histoire et les sciences.Il peut utiliser une gamme de magies gigantesques mais avec de faibles effets.
L'illusioniste altère la perception de la réalité de ceux qui l'entourent. Incapable de changer réellement la réalité, il est considéré comme un charlatan par les autres magiciens. L'alchimiste travaille dans les laboratoires à essayer de transformer des matières en or. Il a d'excellentes connaissances en chimie et en magie. Il fabrique des potions et des amulettes ainsi que des armes. Et même des golems. L'alchimiste est le plus capable en ce qui concerne la création d'êtres vivants. Nombreux sont ceux qui viennnent à lui pour acquérir des sorts d'envoûtement ou des potions d'amour.
La sorcière serait inféodée au Diable (ce n'est pas complètement faux, mais il y a des nuances à apporter). Une sorcière gagne son pouvoir d'une source d'une autre dimension. Elle utilise cette habilité à ses propres fins. Ces capacités sont, pour ainsi dire, illimitées même si, occasionnellement, elle contrôle mal ses sorts qui posséderont son corps. Après une posses-sion, la sorcière ne se souvient plus de ce qui s'est passé. Pour des raisons inconnues, toutes les sorcières sont des femmes et tout mâle se trouvant être une sorcière est soit un homme envoûté, soit un démon déguisé. Les sorcières se groupent entre elles pour pratiquer leur art.
Le Houngan et le Bokor pratiquent la magie du vaudou. Les Hougan forment une secte rouge, crainte de tous, tandis que les Bokor forment une secte noire et sont plus rarement mentionnés. Les Hougan produisent de la magie en manipulant les âmes des hommes et les esprits des créatures vivantes. Ils ont recours aux esprits "Loa", très puissants. Il existe plusieurs types de Loa qui remplissent des fonctions différentes. Le Houngan peut évoquer le Loa en cas de combat ou pour la possession d'un corps. Les Hougan sont également connus pour la préparation de poisons et la création de zombies.
Le druide de Dagdha est une sorte de prêtre sauvage que l'on retrouve dans les tribus. En apparence, il ressemble au Anakagok (habillé d'un style étrange pour se distinguer des autres). Sa magie est tirée de la nature.
Le druide Filidh ressemble à bien des égards à son homologue le druide Daghdha. On le retrouve en groupe au sein d'une hiérarchie rigide. Il vit dans les villes et cache sa magie des curieux. C'est seulement la nuit qu'il émerge. Il a le don de prédiction.
Les enfants d'Ilsalunte. Les Elfs ont leurs prêtres : les enfants d'Ilsalunte (descendants du Premier Grand Prêtre Ilsalunte). Ils président les mariages ainsi que les enterrements. Leur tâche est de préparer les Anciens, qui habitent sur la terre des hommes, au départ.
Les prêtresses de Kupala, dont le culte est justement celui de Kupala (ou Freya), la Déesse des Hommes et de la fertilité, sont très respectées dans les régions agricoles. Elles sont particulièrement actives au printemps et en automne quand elles président les cérémonies de plantation et de récolte où elles évoquent Kupala pour apporter une bonne récolte.
Les oracles du Dieu Apollon sont solitaires et parlent de choses à venir. Ils ont un contact direct avec la source de leur divination. Ignorants quant à leur propre avenir, ils guident les autres et sont bien souvent aveugles physiquement.
Les élus d'Aule. Ce sont des nains qui jettent des sorts. Leur Dieu s'appelle Aule. Leur entraînement concerne le maniement des armes et des armures. Les miracles qu'ils produisent sont rares et impliquent souvent des pierres.
Le Sotré
Plus spécifiquement, il s'agit d'un être dont l'étendue géographique semble englober la Champagne-Ardennes, la Lorraine et la Franche-Comté, c'est à dire toute la partie Nord-Est de la France. On le retrouve le plus souvent dans les Vosges où sotré signifie " sorcier " en patois. Néanmoins, d'un point de vue étymologique, rien ne permet de dire d'où provient cette appellation avec certitude.
Dans la France mythologique de Henri Dontenville (2) , nous retrouvons une histoire d'Auguste Pierrot (1871 - 1957) sur le sotré vosgien : " Le sotré est un petit bonhomme laid, difforme, aux pieds fourchus. Tantôt il se montre vêtu d'une houppelande rouge et coiffé d'un bonnet noir… Si, par hasard, on vient à surprendre le sotré, soit dans une étable, soit dans une maison, il faut faire semblant de ne pas le voir, et de ne pas lui adresser la parole ; sinon, branle-bas général : il se fâche et sa colère est à redouter. "
Ce premier exemple de description du sotré nous est donné dans le formidable ouvrage des enquêteurs de Lumières Dans La Nuit (3) dans lequel suit un témoignage survenu le 4 juin 1970 à Evillers, petit village du Doubs à un groupe de sept enfants. Ce cas très connu, pose un vrai dilemme aux enquêteurs car la description des témoins, âgés de sept à douze ans, rappelle en tous points celle du sotré. Le plus surprenant est à juste titre souligné par les auteurs :
En plein XX siècle, nous retrouvons le thème même du mythe moyenâgeux : le nain difforme, dont le gros ventre fait peur à la petite Marie ; la similitude de l'habillement : tricot rouge et bonnet ; celle des lieux fréquentés : mi-étable, mi-habitation, jusqu'à l'incendie de la maison qui fait suite, six jours après, à la colère du sotré d'avoir été dérangé.
Ce genre d'affaire à l'allure plutôt curieuse, est une des histoires qui a servi de pierre d'achoppement à Jacques Vallée notamment, pour élaborer sa théorie qui consiste à mettre en évidence d'une manière saisissante, la concordance de ces témoignages, des plus anciens aux plus récents. Le parallèle est ici en effet troublant. Sans pour autant y trouver une explication définitive, j'ai repris à mon compte cette argumentation comme base de départ. Nous verrons dans la partie consacrée plus spécifiquement au Tarn que là-aussi bien des éléments se recoupent admirablement biens entre les récits d'autrefois et d'autres plus récents.
Malgré sa petite taille, le sotré semble doué d'une force extraordinaire. Il est malicieux et enjoué, on le dit bon et serviable à ses heures, mais aussi gourmand, curieux, effronté et vindicatif.
On lui attribue par ailleurs, nombreuses caractéristiques comme chez les autres êtres fantastiques et en particulier :
Le Sotré est généralement bon et serviable mais il peut se montrer capricieux. Il aime les animaux, dont il s'occupe avec soin, notamment les vaches et les chevaux. Pour tout salaire, il ne demande qu'un peu de lait […] Il adore les enfants et surveille leur sommeil, et leur prépare une bouillie qui, pour être noire, n'en est pas moins fortifiante. Il les aime tellement qu'il lui est arrivé, dit-on, d'en voler. Plutôt nocturne, il possède la faculté de se rendre invisible, ou encore de se faire si petit qu'il peut passer par le trou de la serrure ou même se glisser sous une porte. Il possède une force terrifiante. (12)
Ces capacités mises en avant par Jean-Paul Ronecker dans un de ses livres, ne doivent pas faire oublier le danger qui lie les êtres fantastiques en général avec la population, même s'il est notoire pour le sotré de le considérer comme bon plutôt que méchant. Néanmoins, j'ai relevé un autre exemple survenu à la Croix-aux-Mines, dans les Vosges, de manifestation du sotré qui n'est pas sans rappeler un des tours préférés du Drac d'occitanie :
On raconte qu'un soir, un homme qui rentrait chez lui après une rude journée de travail à la mine, vit surgir des buissons un sotré qui sauta sur son dos. Bon gré mal gré, il dut passer le cours d'eau avec cette charge inattendue sur ses épaules pour traverses la rivière qui le ramenait chez lui. Enfin arrivé sur l'autre berge, le lutin sauta à terre et disparut aussitôt. La même scène se reproduisit le lendemain et les jours suivants. Notre homme finit par demander au sotré qui il était : " Que t'importe mon nom, je suis là pour t'annoncer que ta mort est proche ! " Et il disparut de nouveau. Bouleversé, l'homme rentra chez lui et se coucha. Quelques jours plus tard, il était mort.
Naviguant ainsi entre le bien et le mal, le sotré rentre parfaitement dans le cadre d'étude des êtres fantastiques. Mais continuons notre tour de France en changeant de cap vers l'ouest, direction la Bretagne…
La Serpinette
Sa région de prédilection se situe en Ille-et-Vilaine. Vincent Morel, chercheur passionné par les êtres fantastiques en Bretagne, nous apprend qu'elle ne paraît jamais sous forme d'animaux sauvages, mais toujours sous la forme d'animaux domestiques. Son comportement est anormal et effrayant, en contradiction avec sa nature animale (intelligence, esprit farceur, volonté de nuire, parole parfois). Cette capacité à se transformer en est sans doute le trait le plus marquant. […]On peut sans doute rapprocher ce type de comportement de celui de certains lutins qui jouent des tours.
Source : actes du colloque sur les êtres fantastiques de Gaillac, décembre 1997.
Les Farfadets
Principalement établis en Bretagne, les farfadets se retrouvent presque partout sous d'autres dénominations vraisemblablement en rapport avec les zones géographiques où ils avaient coutume d'être vus. L'orthographe diffère peu suivant les régions et on retrouve ainsi la plupart du temps la même racine récurrente de fadas (les fées), pour les désigner avec des déclinaisons aussi variées que nombreuses : fadets ou farfadets en Pays Charentais, fadets ou fradets dans le Berry, follets, frérots, folatons dans le Dauphiné pour ne citer que les plus connus. Au Pays de Galles, on les appellent aussi: bouquins. En Ecosse, on les nomme caraquins et perchevins sur l'Ile de Man. La principale difficulté réside donc dans la façon de les classifier. Suivant leurs lieux d'appartenance, on les nomme également sous le déterminisme de lutins qui est plutôt le sens générique. Pour faire simple, les farfadets peuvent ainsi être considérés comme une " race " de lutins.
Les documents recueillis à leur sujet spécifient qu'ils sont des génies domestiques se mettant au service des hommes aptes à les commander. Ils ressemblent à de petits vieillards ridés et velus à poil blanc, mesurant quarante centimètres au maximum. Ils logent parfois dans les fermes et les étables, où ils jouent mille tours plaisants et sans conséquence. Le farfadet est un esprit servant qui adopte une maison dont il surveille le bon fonctionnement avec un sens des responsabilités très développé. Il veille sur les animaux, moissonne, bat et fauche le blé. En échange de sa peine, le Farfadet ne veut rien de plus qu'un bol de crème ou de bon lait avec un gâteau au miel.
Ce genre d'activité n'est pas propre aux farfadets uniquement, nous allons voir un peu plus loin que notre drac occitan affectionne également les étables pour y jouer des tours qui ne font rire que lui…
Les Korrigans
Restons en Bretagne pour évoquer d'autres êtres fantastiques qui se rapprochent beaucoup des précédents. Selon la tradition populaire, on retrouve trace de l'existence des Korrigans, dans les environs de Carnac ainsi que dans toute la Bretagne bien que leur appellation plus restrictive semble plutôt se limiter à la partie armoricaine. D'autres déformations vocables s'apparentent à d'autres lieux connus à tel point qu'un auteur comme Emile Souvestre tient à les diviser en peuplades distinctes :
Les Kornikaneds peuplent les bois et portent à leur ceinture une petite corne dont ils se servent en guise de porte-voix quand ils chantent (korn=la corne et kan=le chant). Les Poulpikans peuplent les vallées (poul=lieu bas et pikan=fouiller). Les Korils vivent dans les landes où leur activité favorite semble être la danse au clair de lune. Dans ce mouvement de ronde, ils laissent alors dans les prairies des cercles inachevés, où l'herbe est plus foncée et sur lesquels il faut se garder de marcher sous peine de malheurs. (koroll=danse).
D'autres appellations ont été données suivant les pays bretons où ces Korrigans avaient coutume de se manifester. Ainsi dans le pays Vannetais, on les nomme nozegan (noz=nuit et gan=chanson), corrikêt dans le Finistère sud, Teuz ou Duz dans le Léon (Du=noir) ou encore Kerions dans le Morbihan qui désigne d'après Zacharie Le Rouzic, une race de petits hommes comme des nains qui logeaient dans des dolmens et qu'il était coutume d'apercevoir en train de danser autour de leurs demeures.
Il n'est pas rare de trouver le matin, à l'écurie, certains chevaux couverts de sueur, et ayant la queue et la crinière cordonnés par les korrigans Pendant certaines nuits de l'année, surtout lorsqu'il y a peu de lune, on les entend chanter et danser en se tenant la main dans un mouvement de ronde. C'est ainsi que l'on voit des cercles toujours inachevés, où l'herbe est plus foncée que dans les autres parties du champ. Il ne faut jamais marcher sur ces demi-cercles, sous peine de malheur. (5)
Mais on pouvait aussi bien leur attribuer d'autres prouesses bien plus énigmatiques tels que ces korrigans avaient le pouvoir de rentrer dans n'importe quelle maison, soit par la cheminée, soit en traversant les murailles ou bien de passer à la queue leu leu par le trou de la serrure avant d'organiser un bon festin. (5)
On s'aperçoit dès lors que les korrigans à l'identique des farfadets, ont une identité relativement proche même si des dizaines de noms leur sont attribués pour tenter de différencier leurs spécificités communes.
Les gnomes
Le gnome est une créature légendaire du folklore européen, caractérisée par une très petite taille, et une vie souterraine.
Le mot « gnome » est dérivé du néo-latin gnomus. Ce terme est souvent présenté comme descendant du grec ancien gnosis (« connaissance »), mais pourrait plus vraisemblablement descendre de genomos (« habitant souterrain »).
Au XVIe siècle, Paracelse inclut les gnomes à sa liste d’élémentaires, en tant qu’élémentaire de la terre. Il les décrit hauts de deux empans (env. 40 cm), et très taciturnes.
Il existe plusieurs sortes de gnomes. Les gnomes des profondeurs sont la race de gnomes la plus méfiante et la plus désagréable. Ils vivent sous terre, dans des cavernes, où ils passent leur journée à chercher des rubis. Les gnomes des roches sont la race la plus commune. Enjoués et fêtards, ils pratiquent la magie et notamment l'Illusion. Les gnomes de forêt sont la race la plus timide et discrète. Ils vivent en harmonie avec la nature et ont le don de parler aux animaux. Leur maison se confond avec les feuillages et il est impossible pour les hommes de les trouver. Importance des druides. Ils sont proches des elfes et parlent le sylvestre.
Dans le folklore
Souvent décrit dans les contes germaniques, par exemple ceux des frères Grimm, le gnome ressemble souvent à un vieil homme ridé vivant dans un souterrain profond où il garde un trésor enterré. Pour cette raison, les banquiers suisses sont parfois désignés par le sobriquet de gnomes de Zurich.
L’archétype du gnome se retrouve dans les légendes et le folklore de nombreux pays d’Europe, sous d’autres noms, comme par exemple le vættir islandais et le kaukis prussien. Mais de nombreuses confusions surgissent car le gnome est l’une des nombreuses petites créatures surnaturelles, semblables mais subtilement différentes d’autres créatures du folklore européen, dont notamment les nains et gobelins, avec lesquels il est souvent confondu. Selon d’autres interprétations encore, les gnomes seraient des nains, laids, difformes, malicieux et méchants ou bien ils appartiendraient à la catégorie des génies qui, selon la Kabbale, détiendraient sous terre des trésors de pierres et métaux précieux.
http://www.studiovni.com/artsd03.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gnome
Il existerait un lien entre les manifestations d'êtres fantastiques dans le passé et le phénomène ovni actuel. Cela pourrait alors nous éclairer sur la véritable origine de ces êtres Didier Gomez Mai 2004
Les travaux d'ufologues sur ce sujet posent certains problèmes. En effet en étudiant leurs conclusions on s'aperçoit qu'elles peuvent se lire dans "les deux sens". C'est à dire que le lien entre les êtres fantastiques et les ovnis et extraterrestres peut être aussi et surtout inverse. Mr Vallée en analysant ces faits s'est "manifestement trompé". Pour lui l'origine des ovnis n'est pas extraterrestre. Contrairement à ce que propose Jacques Vallée ce ne sont pas les ovnis qui sont "des esprits de la nature" mais biens les manifestations d'ovnis et de leurs occupants qui ont été interprétées comme magiques et surnaturelles. Il faut bien cerner cette différence essentielle.
"j'avais déjà montré dans Visa pour la Magonie que les contact avec les extraterrestres n'était qu'une extension moderne de la vieille tradition du contact avec une conscience non humaine prenant la forme d'anges, de démons, d'elfes et de Sylphes “. (Jacques Vallée)
Ce sont ces théories qui vont faire croire par la suite à des chercheurs que les ovnis ne seraient que des esprits qui voyagent dans les différentes dimensions. Cela est non seulement improbable et grotesque mais aussi totalement spéculatif et infondé. Il est impératif que chacun puisse comprendre cela:
"Au début de notre histoire, les hommes ne disposaient d'aucun moyen d'expression comparable à ce que nous appelons "une terminologie technique". Le témoin de l'antiquité va donc décrire ce qu'il a vu avec des mots simples qui lui sont familiers et possédant une signification précise dans son esprit en dépit de son aspect métaphorique, si proche des contes de fées. Ainsi pour l'homme primitif l'avion sera un "gros oiseau"; pour les hommes du Moyen Âge un astronef serait selon les cas, un "dragon volant", un "navire céleste", "un vaisseau du diable", "un bouclier volant" en référence aux soucoupes volantes ou encore les manifestations des dieux, déesses, divinités "la gloire et la lumière de dieu"."
Par conséquent la seule lecture possible de cette relation entre les ovnis et les êtres fantastiques de nos régions est celle-ci: Les manifestation d'ovnis et de leurs pilotes dans notre histoires seraient à l'origine de récits fantastiques et des légendes populaires.
Quelle est la véritable part de réalité dans ces récits?
Depuis toujours, l'univers humain baigne dans la magie, et les histoires liées au monde surnaturel se retrouvent bien entendu dans diverses régions de France où les traces tangibles de ces êtres résidents de l'irrationnel sont perceptibles. En fouillant un peu plus profond dans le légendaire collectif, on retrouve toute une série de croyances qu'il convient de mettre en rapport avec les récits modernes que l'on connaît en ufologie.
Dans son chapitre sur les êtres fantastiques, Jean-Pierre Piniès (1) nous précise " qu'il est coutume de regrouper sous ce terme les croyances relatives à un certain nombre de personnages dont le caractère commun réside dans la crainte qu'ils inspirent, au point que, dans les Corbières, on emploie à leur sujet l'expression générique de peurs ". C'est dire si les superstitions ont joué un rôle prépondérant dans l'éducation.
Dans le petit livre de Zacharie Le Rouzic, publié au début du siècle, on trouve un vrai bric-à-brac des croyances d'autrefois. De façon à avoir un panorama fiable des différents types d'êtres fantastiques connus, nous allons faire un rapide tour d'horizon des différentes croyances qui subsistent encore dans certaines régions de France en énumérant les principaux êtres répertoriés par différents auteurs. D'une manière générale, il faut considérer que tous ces êtres fantastiques peuvent être regroupés sous une même appellation et qu'ils ont tous à peu de choses près la même façon d'agir. Sans vouloir pour autant dénigrer les particularités de chaque créature, qui sont fonction du contexte culturel dans lequel elles s'insèrent, d'une part de superstition et d'une part de surnaturel, ces êtres fantastiques qui ont rempli les contes et légendes de nos ancêtres, présentent la singularité de n'augurer qu'une rencontre à caractère magique, bien souvent traumatisante, pour le témoin.
On retrouve ainsi des équivalences notables suivant les régions de prédilection des êtres fantastiques et dans bien des cas, le nom qu'on leur donne change mais pas nécessairement, leur mode opératoire. En insistant volontairement sur les capacités de ces êtres à se mouvoir dans leur environnement respectif, nous allons donc aborder à travers une liste non exhaustive des êtres les plus communément apparus dans diverses régions de notre pays, les points du récit qui attestent d'une certaine manipulation des esprits.
Afin de saisir toute la complexité des mécanismes en présence, il appartiendra ensuite à chacun de compléter cette lecture par la consultation d'ouvrages spécifiques dont une large panoplie figure dans la bibliographie. Je désire seulement attirer l'attention sur les fortes ressemblances mises en avant, par différents auteurs et folkloristes tels Paul Sébillot, Emile Souvestre, Charles Joisten ou encore Claude Seignolle, entre toutes ces créatures. Toute la difficulté pour un lecteur de comprendre à quoi correspondent ces récits réside seulement dans le fait de ne pas prendre en compte tout l'aspect du problème. En effet, ce travail quoique nécessaire n'est pas en soi suffisant car il ne retranscrit qu'une partie des informations délivrées à une époque donnée. Il s'agit d'une vision tronquée et non représentative de ce qui est à leur origine.
Ces récits du folklore ou les témoignages anciens mettant en scène des créatures aussi nombreuses que variées doivent être comparés à ceux, plus récents en relation avec le phénomène des soucoupes volantes depuis le début des années 50. Il y a là véritablement matière à réflexion sur le pourquoi du comment à propos de cette ambivalence récurrente à travers les époques, chose qui ne pouvait être connue des folkloristes du début du siècle comme Paul Sébillot. Les êtres en question ne semblent pas avoir changé leur comportement général, c'est juste leur accoutrement ou leur véhicule qui a subi des transformations au même titre que l'évolution des techniques de l'homme, comme nous allons pouvoir le constater dès à présent. C'est en gardant bien cela à l'esprit que nous allons désormais pouvoir prendre note de quelques descriptions d'êtres fantastiques parmi celles les plus souvent signalées dans nos campagnes.
Dr Jacques Vallée : Ovnis et Folklore
Tous les chercheurs en Ufologie connaissent le Dr Jacques Vallée, astrophysicien de formation et informaticien de profession. Le Dr Vallée s'est intéressé aux ovnis après avoir assisté, dans un grand observatoire, à les destruction de bandes d'observations d'objets volants non identifiés. Par son sérieux et ses compétences dans ce domaine si particulier, les idées originales du Dr Vallée on été suivies par de nombreux scientifiques et chercheurs. En effet, le Dr Vallée en est venu à penser au cours des recherches échelonnées sur de nombreuses années, que les ovnis ne devaient pas être d'origine extraterrestre mais plutôt provenir d'une autre dimension, dimension identifiée par lui comme étant celle ou vivent les êtres que l'on trouve dans tous les folklores. Le Dr Vallée, comme de nombreux autres chercheurs, a pensé découvrir une sollution sur l'origine des ovnis en étudiant les écrits d'un certain révérend Kirk. Le Dr Vallée explique :
” Dans la deuxième moitié du XVII ème siècle, un savant écossais rassembla tous les écrits qu'il pouvait trouver au sujet des Sleagh Maith et, en 1961, écrivit un manuscrit portant ce titre : Organisation secrète des elfes, faunes et fées (traduit en français en 1896).
L'organisation secrète fut le premier essai systématique de description des méthodes et de l'organisation de ces étranges créatures qui tourmentaient les fermiers d'Ecosse. L'auteur, le révérend Kirk, d'Aberfoyle, avait étudié la théologie à Saint Andrew et obtenu son diplôme de professeur à Edimbourg “.
Le problème soulevé par cette thèse vient du fait qu'il faut bien plus que des études de théologie pour se permettre de proposer une théorie sur les forces de la nature. Les affirmations du révérend sont quelquefois fondées, mais, dans bien des cas, elles ne sont que l'expression d'un reste de folklore présent chez les populations ignorantes et superstitieuses de l'époque. L'homme était certainement sincère et instruit, mais il n'était certainement pas initié au Mystères sacrés, comme le prouve sa croyance en une matérialité des forces de la nature, pour ne citer que cet exemple :
Le Dr Vallée écrit encore ceci dans son livre Confrontations : ” J'ai indiqué dans le Collège Invisible que la structure des histoires d'enlèvements était identique à celle des rituels d'initiation occulte. Plusieurs années auparavant, j'avais déjà montré dans Visa pour la Magonie que les contact avec les extraterrestres n'était qu'une extension moderne de la vieille tradition du contact avec une conscience non humaine prenant la forme d'anges, de démons, d'elfes et de Sylphes “.
Il est naturel que ce chercheur en soit arrivé à cette conclusion. Effectivement un grand nombre de phénomènes physiques ou électromagnétiques attribués aux ovnis est également décrit dans la littérature religieuse et dans les écrits se rapportant à la magie des campagnes. Le halo irradié par la tête d'un saint homme est identique à la luminosité d'un ovni, les deux phénomènes sont liés au principe de la lumière. Le Dr Vallée, en tant que scientifique, n'a pu se fier qu'à ce qu'il lisait. Cela ne pouvait pas le conduire dans une impasse. Lorsqu'il parle des initiations occultes, le Dr Vallée doit avoir à l'esprit les rites primitifs des chamans et des sorciers mais certainement pas les initiations supérieures de l'hindouisme et du bouddhisme vajrayana ! Les premiers utilisent justement les forces d'involution de la nature, les seconds coopèrent avec les forces d'évolution (anges ou devas), ce qui n'est pas du tout la même chose. Mais ce n'est généralement pas précisé dans ce genre de littérature.
La magie est les créatures Fabuleuses
- par Fabrice Bonvin -
"Shamen or priest it's all the same the Magician is my name" The Magician, Bruce Dickinson, Accident Of Birth
De nombreuses créatures (druides, elfs, prêtres, shaman) utilisent différentes magies afin d'accroître leurs influences. Un petit tour d'horizon qui n'a pas la prétention d'être exhaustif :
L'Anakagok, aussi appelé chaman, est un jeteur de sort qui se situe entre le prêtre et le magicien. Il ne fait qu'un avec la nature et utilise ses pouvoirs pour la manipuler afin de le servir, lui et sa tribu. Notons que la nature fait rarement les frais de ses actions. L'anakagok tire ses pouvoirs des esprits qui habitent l'environnement, particulièrement ceux de la terre, des cieux et de l'eau. Les esprits sont à son service et portent bonheur à sa tribu : bonne moisson, temps clément, etc…Par contre, ils peuvent aussi être utilisés à des fins plus violentes. Il n'y a jamais plus qu'un Anakagok par tribu, même si, avant sa mort, il entraîne un jeune de la tribu pour le succéder. Il ne recherche ni le pouvoir, ni la connaissance. Il en résulte des sorts assez simples.
Le but du sorcier est d'acquérir le plus de pouvoir magique à n'importe quel prix. Il sacrifiera tout : pouvoir, argent, amis, sa propre santé et son âme si nécessaire. La magie qu'il pratique est la plus puissante mais elle revêt un caractère dangereux (peu contrôlable). Il peut poursuivre des études afin d'acquérir un meilleur contrôle sur le chaos issu de la magie et a une grande connaissance de cette dernière. Assez frêle physiquement, il possède tout de même de grandes habilités. En vue d'obtenir plus de pouvoir, il conjure les alliés de l'aider et s'entoure d'armées de force des ténèbres, plus faciles à contrôler que celles des vivants. De tous les magiciens, les sorciers sont les plus effrayants et ne sont jamais consultés par les gens, mis à part par les fous ou les désespérés.
Les elfs de la Haute Magie utilisent une magie appelée "glaymar". Bien qu'ils ne soient pas aussi puissants que les magiciens mortels, ces elfs contrôlaient la magie bien avant eux et sont, par conséquent, très doués. Etant donné leur longévité extraordinaire, ils font de très longues études qui leur procurent un avantage sur les autres. En plus de la magie, ils s'intéressent à l'art et à la musique.
Le necromancier a une réputation de maître des ténèbres et de destructeur du vivant. Le Necromancer utilise les corps pour conjurer des sorts en s'appuyant sur l'esprit lié au corps du mort. Avec cette technique, il arrive au même effet que les autres magiciens sans trop prendre de risque. Cependant, le necromancier est handicapé dès qu'il n'a pas de corps sous la main. D'habitude, le Necromancier est un étudiant en anatomie.
Le mystique est un magicien mystérieux qui arpente le monde à la recherche de sagesse et de connaissance du monde et du soi. Il passe la plupart de son temps à étudier et à méditer. Il maîtrise les langues, l'histoire et les sciences.Il peut utiliser une gamme de magies gigantesques mais avec de faibles effets.
L'illusioniste altère la perception de la réalité de ceux qui l'entourent. Incapable de changer réellement la réalité, il est considéré comme un charlatan par les autres magiciens. L'alchimiste travaille dans les laboratoires à essayer de transformer des matières en or. Il a d'excellentes connaissances en chimie et en magie. Il fabrique des potions et des amulettes ainsi que des armes. Et même des golems. L'alchimiste est le plus capable en ce qui concerne la création d'êtres vivants. Nombreux sont ceux qui viennnent à lui pour acquérir des sorts d'envoûtement ou des potions d'amour.
La sorcière serait inféodée au Diable (ce n'est pas complètement faux, mais il y a des nuances à apporter). Une sorcière gagne son pouvoir d'une source d'une autre dimension. Elle utilise cette habilité à ses propres fins. Ces capacités sont, pour ainsi dire, illimitées même si, occasionnellement, elle contrôle mal ses sorts qui posséderont son corps. Après une posses-sion, la sorcière ne se souvient plus de ce qui s'est passé. Pour des raisons inconnues, toutes les sorcières sont des femmes et tout mâle se trouvant être une sorcière est soit un homme envoûté, soit un démon déguisé. Les sorcières se groupent entre elles pour pratiquer leur art.
Le Houngan et le Bokor pratiquent la magie du vaudou. Les Hougan forment une secte rouge, crainte de tous, tandis que les Bokor forment une secte noire et sont plus rarement mentionnés. Les Hougan produisent de la magie en manipulant les âmes des hommes et les esprits des créatures vivantes. Ils ont recours aux esprits "Loa", très puissants. Il existe plusieurs types de Loa qui remplissent des fonctions différentes. Le Houngan peut évoquer le Loa en cas de combat ou pour la possession d'un corps. Les Hougan sont également connus pour la préparation de poisons et la création de zombies.
Le druide de Dagdha est une sorte de prêtre sauvage que l'on retrouve dans les tribus. En apparence, il ressemble au Anakagok (habillé d'un style étrange pour se distinguer des autres). Sa magie est tirée de la nature.
Le druide Filidh ressemble à bien des égards à son homologue le druide Daghdha. On le retrouve en groupe au sein d'une hiérarchie rigide. Il vit dans les villes et cache sa magie des curieux. C'est seulement la nuit qu'il émerge. Il a le don de prédiction.
Les enfants d'Ilsalunte. Les Elfs ont leurs prêtres : les enfants d'Ilsalunte (descendants du Premier Grand Prêtre Ilsalunte). Ils président les mariages ainsi que les enterrements. Leur tâche est de préparer les Anciens, qui habitent sur la terre des hommes, au départ.
Les prêtresses de Kupala, dont le culte est justement celui de Kupala (ou Freya), la Déesse des Hommes et de la fertilité, sont très respectées dans les régions agricoles. Elles sont particulièrement actives au printemps et en automne quand elles président les cérémonies de plantation et de récolte où elles évoquent Kupala pour apporter une bonne récolte.
Les oracles du Dieu Apollon sont solitaires et parlent de choses à venir. Ils ont un contact direct avec la source de leur divination. Ignorants quant à leur propre avenir, ils guident les autres et sont bien souvent aveugles physiquement.
Les élus d'Aule. Ce sont des nains qui jettent des sorts. Leur Dieu s'appelle Aule. Leur entraînement concerne le maniement des armes et des armures. Les miracles qu'ils produisent sont rares et impliquent souvent des pierres.
Le Sotré
Plus spécifiquement, il s'agit d'un être dont l'étendue géographique semble englober la Champagne-Ardennes, la Lorraine et la Franche-Comté, c'est à dire toute la partie Nord-Est de la France. On le retrouve le plus souvent dans les Vosges où sotré signifie " sorcier " en patois. Néanmoins, d'un point de vue étymologique, rien ne permet de dire d'où provient cette appellation avec certitude.
Dans la France mythologique de Henri Dontenville (2) , nous retrouvons une histoire d'Auguste Pierrot (1871 - 1957) sur le sotré vosgien : " Le sotré est un petit bonhomme laid, difforme, aux pieds fourchus. Tantôt il se montre vêtu d'une houppelande rouge et coiffé d'un bonnet noir… Si, par hasard, on vient à surprendre le sotré, soit dans une étable, soit dans une maison, il faut faire semblant de ne pas le voir, et de ne pas lui adresser la parole ; sinon, branle-bas général : il se fâche et sa colère est à redouter. "
Ce premier exemple de description du sotré nous est donné dans le formidable ouvrage des enquêteurs de Lumières Dans La Nuit (3) dans lequel suit un témoignage survenu le 4 juin 1970 à Evillers, petit village du Doubs à un groupe de sept enfants. Ce cas très connu, pose un vrai dilemme aux enquêteurs car la description des témoins, âgés de sept à douze ans, rappelle en tous points celle du sotré. Le plus surprenant est à juste titre souligné par les auteurs :
En plein XX siècle, nous retrouvons le thème même du mythe moyenâgeux : le nain difforme, dont le gros ventre fait peur à la petite Marie ; la similitude de l'habillement : tricot rouge et bonnet ; celle des lieux fréquentés : mi-étable, mi-habitation, jusqu'à l'incendie de la maison qui fait suite, six jours après, à la colère du sotré d'avoir été dérangé.
Ce genre d'affaire à l'allure plutôt curieuse, est une des histoires qui a servi de pierre d'achoppement à Jacques Vallée notamment, pour élaborer sa théorie qui consiste à mettre en évidence d'une manière saisissante, la concordance de ces témoignages, des plus anciens aux plus récents. Le parallèle est ici en effet troublant. Sans pour autant y trouver une explication définitive, j'ai repris à mon compte cette argumentation comme base de départ. Nous verrons dans la partie consacrée plus spécifiquement au Tarn que là-aussi bien des éléments se recoupent admirablement biens entre les récits d'autrefois et d'autres plus récents.
Malgré sa petite taille, le sotré semble doué d'une force extraordinaire. Il est malicieux et enjoué, on le dit bon et serviable à ses heures, mais aussi gourmand, curieux, effronté et vindicatif.
On lui attribue par ailleurs, nombreuses caractéristiques comme chez les autres êtres fantastiques et en particulier :
Le Sotré est généralement bon et serviable mais il peut se montrer capricieux. Il aime les animaux, dont il s'occupe avec soin, notamment les vaches et les chevaux. Pour tout salaire, il ne demande qu'un peu de lait […] Il adore les enfants et surveille leur sommeil, et leur prépare une bouillie qui, pour être noire, n'en est pas moins fortifiante. Il les aime tellement qu'il lui est arrivé, dit-on, d'en voler. Plutôt nocturne, il possède la faculté de se rendre invisible, ou encore de se faire si petit qu'il peut passer par le trou de la serrure ou même se glisser sous une porte. Il possède une force terrifiante. (12)
Ces capacités mises en avant par Jean-Paul Ronecker dans un de ses livres, ne doivent pas faire oublier le danger qui lie les êtres fantastiques en général avec la population, même s'il est notoire pour le sotré de le considérer comme bon plutôt que méchant. Néanmoins, j'ai relevé un autre exemple survenu à la Croix-aux-Mines, dans les Vosges, de manifestation du sotré qui n'est pas sans rappeler un des tours préférés du Drac d'occitanie :
On raconte qu'un soir, un homme qui rentrait chez lui après une rude journée de travail à la mine, vit surgir des buissons un sotré qui sauta sur son dos. Bon gré mal gré, il dut passer le cours d'eau avec cette charge inattendue sur ses épaules pour traverses la rivière qui le ramenait chez lui. Enfin arrivé sur l'autre berge, le lutin sauta à terre et disparut aussitôt. La même scène se reproduisit le lendemain et les jours suivants. Notre homme finit par demander au sotré qui il était : " Que t'importe mon nom, je suis là pour t'annoncer que ta mort est proche ! " Et il disparut de nouveau. Bouleversé, l'homme rentra chez lui et se coucha. Quelques jours plus tard, il était mort.
Naviguant ainsi entre le bien et le mal, le sotré rentre parfaitement dans le cadre d'étude des êtres fantastiques. Mais continuons notre tour de France en changeant de cap vers l'ouest, direction la Bretagne…
La Serpinette
Sa région de prédilection se situe en Ille-et-Vilaine. Vincent Morel, chercheur passionné par les êtres fantastiques en Bretagne, nous apprend qu'elle ne paraît jamais sous forme d'animaux sauvages, mais toujours sous la forme d'animaux domestiques. Son comportement est anormal et effrayant, en contradiction avec sa nature animale (intelligence, esprit farceur, volonté de nuire, parole parfois). Cette capacité à se transformer en est sans doute le trait le plus marquant. […]On peut sans doute rapprocher ce type de comportement de celui de certains lutins qui jouent des tours.
Source : actes du colloque sur les êtres fantastiques de Gaillac, décembre 1997.
Les Farfadets
Principalement établis en Bretagne, les farfadets se retrouvent presque partout sous d'autres dénominations vraisemblablement en rapport avec les zones géographiques où ils avaient coutume d'être vus. L'orthographe diffère peu suivant les régions et on retrouve ainsi la plupart du temps la même racine récurrente de fadas (les fées), pour les désigner avec des déclinaisons aussi variées que nombreuses : fadets ou farfadets en Pays Charentais, fadets ou fradets dans le Berry, follets, frérots, folatons dans le Dauphiné pour ne citer que les plus connus. Au Pays de Galles, on les appellent aussi: bouquins. En Ecosse, on les nomme caraquins et perchevins sur l'Ile de Man. La principale difficulté réside donc dans la façon de les classifier. Suivant leurs lieux d'appartenance, on les nomme également sous le déterminisme de lutins qui est plutôt le sens générique. Pour faire simple, les farfadets peuvent ainsi être considérés comme une " race " de lutins.
Les documents recueillis à leur sujet spécifient qu'ils sont des génies domestiques se mettant au service des hommes aptes à les commander. Ils ressemblent à de petits vieillards ridés et velus à poil blanc, mesurant quarante centimètres au maximum. Ils logent parfois dans les fermes et les étables, où ils jouent mille tours plaisants et sans conséquence. Le farfadet est un esprit servant qui adopte une maison dont il surveille le bon fonctionnement avec un sens des responsabilités très développé. Il veille sur les animaux, moissonne, bat et fauche le blé. En échange de sa peine, le Farfadet ne veut rien de plus qu'un bol de crème ou de bon lait avec un gâteau au miel.
Ce genre d'activité n'est pas propre aux farfadets uniquement, nous allons voir un peu plus loin que notre drac occitan affectionne également les étables pour y jouer des tours qui ne font rire que lui…
Les Korrigans
Restons en Bretagne pour évoquer d'autres êtres fantastiques qui se rapprochent beaucoup des précédents. Selon la tradition populaire, on retrouve trace de l'existence des Korrigans, dans les environs de Carnac ainsi que dans toute la Bretagne bien que leur appellation plus restrictive semble plutôt se limiter à la partie armoricaine. D'autres déformations vocables s'apparentent à d'autres lieux connus à tel point qu'un auteur comme Emile Souvestre tient à les diviser en peuplades distinctes :
Les Kornikaneds peuplent les bois et portent à leur ceinture une petite corne dont ils se servent en guise de porte-voix quand ils chantent (korn=la corne et kan=le chant). Les Poulpikans peuplent les vallées (poul=lieu bas et pikan=fouiller). Les Korils vivent dans les landes où leur activité favorite semble être la danse au clair de lune. Dans ce mouvement de ronde, ils laissent alors dans les prairies des cercles inachevés, où l'herbe est plus foncée et sur lesquels il faut se garder de marcher sous peine de malheurs. (koroll=danse).
D'autres appellations ont été données suivant les pays bretons où ces Korrigans avaient coutume de se manifester. Ainsi dans le pays Vannetais, on les nomme nozegan (noz=nuit et gan=chanson), corrikêt dans le Finistère sud, Teuz ou Duz dans le Léon (Du=noir) ou encore Kerions dans le Morbihan qui désigne d'après Zacharie Le Rouzic, une race de petits hommes comme des nains qui logeaient dans des dolmens et qu'il était coutume d'apercevoir en train de danser autour de leurs demeures.
Il n'est pas rare de trouver le matin, à l'écurie, certains chevaux couverts de sueur, et ayant la queue et la crinière cordonnés par les korrigans Pendant certaines nuits de l'année, surtout lorsqu'il y a peu de lune, on les entend chanter et danser en se tenant la main dans un mouvement de ronde. C'est ainsi que l'on voit des cercles toujours inachevés, où l'herbe est plus foncée que dans les autres parties du champ. Il ne faut jamais marcher sur ces demi-cercles, sous peine de malheur. (5)
Mais on pouvait aussi bien leur attribuer d'autres prouesses bien plus énigmatiques tels que ces korrigans avaient le pouvoir de rentrer dans n'importe quelle maison, soit par la cheminée, soit en traversant les murailles ou bien de passer à la queue leu leu par le trou de la serrure avant d'organiser un bon festin. (5)
On s'aperçoit dès lors que les korrigans à l'identique des farfadets, ont une identité relativement proche même si des dizaines de noms leur sont attribués pour tenter de différencier leurs spécificités communes.
Les gnomes
Le gnome est une créature légendaire du folklore européen, caractérisée par une très petite taille, et une vie souterraine.
Le mot « gnome » est dérivé du néo-latin gnomus. Ce terme est souvent présenté comme descendant du grec ancien gnosis (« connaissance »), mais pourrait plus vraisemblablement descendre de genomos (« habitant souterrain »).
Au XVIe siècle, Paracelse inclut les gnomes à sa liste d’élémentaires, en tant qu’élémentaire de la terre. Il les décrit hauts de deux empans (env. 40 cm), et très taciturnes.
Il existe plusieurs sortes de gnomes. Les gnomes des profondeurs sont la race de gnomes la plus méfiante et la plus désagréable. Ils vivent sous terre, dans des cavernes, où ils passent leur journée à chercher des rubis. Les gnomes des roches sont la race la plus commune. Enjoués et fêtards, ils pratiquent la magie et notamment l'Illusion. Les gnomes de forêt sont la race la plus timide et discrète. Ils vivent en harmonie avec la nature et ont le don de parler aux animaux. Leur maison se confond avec les feuillages et il est impossible pour les hommes de les trouver. Importance des druides. Ils sont proches des elfes et parlent le sylvestre.
Dans le folklore
Souvent décrit dans les contes germaniques, par exemple ceux des frères Grimm, le gnome ressemble souvent à un vieil homme ridé vivant dans un souterrain profond où il garde un trésor enterré. Pour cette raison, les banquiers suisses sont parfois désignés par le sobriquet de gnomes de Zurich.
L’archétype du gnome se retrouve dans les légendes et le folklore de nombreux pays d’Europe, sous d’autres noms, comme par exemple le vættir islandais et le kaukis prussien. Mais de nombreuses confusions surgissent car le gnome est l’une des nombreuses petites créatures surnaturelles, semblables mais subtilement différentes d’autres créatures du folklore européen, dont notamment les nains et gobelins, avec lesquels il est souvent confondu. Selon d’autres interprétations encore, les gnomes seraient des nains, laids, difformes, malicieux et méchants ou bien ils appartiendraient à la catégorie des génies qui, selon la Kabbale, détiendraient sous terre des trésors de pierres et métaux précieux.
http://www.studiovni.com/artsd03.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gnome
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum