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Ronis31
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Mar 05 Jan 2010, 18:47
Bonsoir Brunehaut et merci pour ce dossier extrêmement interressant.

Comment peut-on s'évertuer à dire qu'il n'y a pas de preuves, face à de telles empreintes ?????

Cordialement
Ronis
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Dim 10 Jan 2010, 21:13
Très intéressant, effectivement : les osni font partie intégrante du problème.
Les évènement en URSS ont reçu moins de publicité et pourtant des éléments comme cela montrent que les ovni ne découlent pas d'une imagination collective sous influence du cinéma holywoodien.
Voir également l'analyse statistique russe accessible sur le site du GEIPAN (j'aurais aimé que la même analyse fut faite de l'autre côté de l'atlantique : je pari que les résultats auraient été sensiblement les mêmes. En effet, l'analyse russe fait penser, sur bien des aspects, aux connaissances que nous avons en ufologie américaine)

Pour Marliens, je me répète, mais je peux vous dire que quelque chose ressemblant fortement au cigare nébuleux a été observé sur place quelques années après.
Enfin, ce n'est que mon point de vue, mais la forme des trous ne me semble pas compatible avec l'explication de la foudre : trop de symétrie.
=> voir les empruntes laissées à Valensole : beaucoup de similitudes...
brunehaut
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Jeu 14 Jan 2010, 17:26
Bonjour à tous hello

LE « MIRACLE DE LA TOUNGOUSKA »
(SIBÉRIE) 1908: UNE MANNE
POUR LES UFOLOGUES


Le 30 juin 1908, vers sept heures du matin, le ciel au-dessus de la taïga de la Toungouska, en Sibérie, fut déchiré par ce qui ressemblait à un formidable coup de canon.
Des centaines de fermiers, de chasseurs et de pêcheurs virent un objet se déplaçant dans le ciel à grande vitesse et émettant une lumière plus éclatante encore que celle du soleil.
Un instant après, les habitants du village de Vanovara aperçurent à l'horizon une boule de feu très brillante qui bouillonnait comme un volcan et se transforma en un nuage en forme de champignon.
Un bruit assourdissant fut entendu jusqu'à Kansk, à 800 km, à tel point qu'un mécanicien du Transsibérien y arrêta son train croyant qu'un de ses wagons de marchandise avait sauté.
Une tempête s'éleva sur la taïga qui arracha les toits des isbas et brisa leurs vitres.
Les ondes de choc firent deux fois le tour du monde et furent enregistrées par des barographes à Londres.
De grandes vagues envahirent les rives du fleuve Angara et des troncs d'arbres qui flottaient sur d'autres rivières furent projetés en l'air.
Les sismographes à Iéna, à Irkoutsk et d'autres villes encore enregistrèrent l'ébranlement terrestre.
Pendant trois nuits d'affilée, à Paris et à Londres, les gens purent lire leur journal sans l'aide d'aucune lumière artificielle.
Aux environs de Moscou il fut possible de prendre des photos la nuit.
En Sibérie même, par temps de pluie, les nuages étaient vert-jaune, selon les notes de l'académicien A. Polkanov qui se trouvait dans la région à l'époque en question. Le «vert-jaune» vira par la suite au rose-rouge.
Au total, l'énorme boule de feu étendit ses ravages sur quelque deux cents kilomètres carrés et détruisit une bonne dizaine de millions d'arbres.
Pendant des années, les témoins oculaires et les simples rapporteurs parlèrent du « miracle de la Toungouska » de sorte qu'avec le temps, la vérité et la légende ont fini par s'embrouiller mutuellement. Quant à la science, elle disposait d'emblée d'une explication parfaitement satisfaisante avec l'arrivée sur Terre d'une grosse météorite qui s'était enflammée lors de sa traversée atmosphérique.
A partir de 1921, des gens commencèrent à chercher cette météorite dans la forêt sibérienne, mais sans succès. En 1938 et 1939 une prospection par photographie aérienne fut entreprise au-dessus de la zone ravagée par l'explosion et en 1959-1960, d'autres expéditions ont été menées sur le lieu de la Toungouska.
Actuellement, il ne se passe pas une année sans que les explorations de la région soient conduites, des laboratoires de Moscou et d'autres en Sibérie même recevant les échantillons prélevés sur place et les analysant.
La «Toungouska» est en effet devenue un sujet d'étude spéciale, sinon une science en soi. Au cours de la période 1908¬1969 il n'y a pas eu moins de soixante-dix-sept auteurs qui ont publié soixante-dix-sept mémoires donnant autant «d'explications» différentes de ce qui était arrivé.
Mais ce n'est pas avant 1969 que le premier travail systématique et exhaustif a été publié, contenant les diverses conclusions scientifiques.
Depuis lors les faits suivants sont définitivement acceptés:
— d'abord que l'explosion au-dessus de la taïga Toungouska a été provoquée par un corps cosmique, autrement dit issu de l'espace extra-terrestre ;
— ensuite que l'explosion a eu lieu à 10 km de hauteur;
— enfin que le cataclysme a pour origine un événement de nature nucléaire ou thermonucléaire dont le dégagement d'énergie était équivalent à celui d'une bombe à hydrogène de 10 mégatonnes;
— une conclusion additionnelle est que, durant le voyage de «l'objet» dans l'atmosphère terrestre, sa trajectoire et sa vitesse ont subi des variations.
Par contre, la nature exacte de la réaction nucléaire productrice d'énergie reste encore à déterminer, de même que la nature intrinsèque de «l'objet».
Comme l'événement de la Toungouska est susceptible d'apporter, dans les années à venir, la preuve incontestable que notre planète a été atteinte en un endroit précis et à un moment déterminé par des créatures extra-terrestres (et la Toungouska, nous le verrons, a fortement stimulé les discussions relatives aux Intelligences extra-terrestres), il n'est pas inutile de détailler un peu ici les étapes parcourues par les recherches sibériennes.
En 1921, Leonid Koulik, de l'Institut météorologique de Russie, publie un court article sur la météorite de la Toungouska. Bien qu'autodidacte et incapable de se targuer d'une formation scientifique systématique, il fut quand même bien inspiré de comprendre que l'affaire de la Toungouska était scientifiquement très importante.
Deux ans après sa parution, son article incita le gouvernement à débloquer des fonds pour entreprendre une enquête sur place : ce fut d'ailleurs la première expédition scientifique à être organi¬sée après la Révolution russe survenue cinq ans plus tôt.
Koulik l'organisa sans préjuger les difficultés terribles que cette tâche lui réservait : rien que la recherche de l'endroit de chute exact s'accompagna d'ennuis considérables.
Les forêts sibériennes n'excitent pas notre imagination comme le font les forêts d'Afrique ou d'Amérique du Sud car elles sont peu illustrées par la littérature populaire aussi bien que par les études de vulgarisation. Pourtant elles sont tout autant impénétrables, désolées, hostiles et inaccessibles que les forêts vierges tropicales. Jusqu'à la révolution de 1917, il y eut moins d'Européens à entreprendre leur pénétration qu'il y en avait eu à affronter les jungles de l'hémisphère Sud. Aussi l'idée d'une expédition envoyée à la recherche d'une météorite ne vint même pas, dans les premières années du siècle, ni aux savants, ni aux aventuriers ni même au régime tsariste.
La population de la région était trop clairsemée et primitive. Et les comptes rendus parvenant à Moscou au sujet des « terrifiants actes de la nature» étaient fort loin de refléter la réalité 1 La population se trouvait terrorisée de devoir parler « de l'endroit où le dieu Ogdi était descendu du ciel sur la Terre pour détruire par le feu tous ceux qui s'aventureraient là ». Cela ne pouvait guère faciliter les investigations sur place et rendait très difficile toute entreprise exploratrice.
Koulik et ses hommes durent traverser des régions presque désertes en transportant l'équipement nécessaire pour progresser en territoire glacé. Les distances étaient inconnues et il n'y avait ni routes ni pistes tracées sur aucune carte.
Au cours de ce terrible hiver de 1927, les compagnons européens de Koulik, malades et épuisés, abandonnèrent à Vano
vara.

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Koulik: — Voyons un peu ! Serait-ce l'emplacement
d'une réunion syndicale ou bien la chute d'une météorite?


Il partit alors seul dans la forêt sibérienne en compagnie d'un guide. Après avoir peiné encore plus sur les derniers kilomètres, Koulik atteint enfin la cime qu'il s'était fixée comme destination. Du haut des monts Chakorma, il contempla les vestiges des immenses étendues de forêts détruites par une force indescriptible. Toute la surface paraissait avoir été fauchée par une faux gigantesque : les pins géants, les mélèzes et autres essences sibériennes étaient arrachés jusqu'aux racines. Tous ces arbres gisaient, couchés dans une même direction nord-ouest, comme s'ils attendaient encore une explication à l'événement incompréhensible qui les avait frappés à mort.

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Un marécage et quelques arbres toujours debout mais privés de leur écorce et de leurs branches.

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A plusieurs kilomètres de l'épicentre de l’explosion. Remarquer la manière dont les arbres sont couchés.
(Photo prise en 1930.)

La Toungouska 1908: Les arbres brisés, à l'épicentre, avec, autour, de nouveaux arbres qui ont poussé depuis, trop vite. (Photo prise par l'expédition arboricole dru Pankov en 1961.)

Le guide, rempli d'une terreur superstitieuse, refusa d'aller plus avant, et Koulik, mis dans l'incapacité d'atteindre le centre du champ de dévastation, ne put que rebrousser chemin en espérant revenir après l'hiver, avec des compagnons plus nombreux et surtout plus courageux.
Au printemps de 1928, Koulik après avoir dû se frayer un chemin à la hache parmi les arbres écroulés, atteignit finalement un endroit ouvert entouré d'un anneau d'arbres dont les racines pointaient toutes vers un centre commun. Il en déduisit qu'il était parvenu à l'épicentre de l'explosion et, de ce fait, qu'il avait réalisé le rêve de sa vie.
Aussitôt, aidé de ses quelques compagnons, il commença à dresser un bilan du cataclysme cauchemardesque. Ses premiers mémoires excitèrent l'intérêt du monde entier pour l'événement de la Toungouska. Koulik était alors certain que la catastrophe avait été causée par une énorme météorite. C'était là une théorie tout à fait « normale » et acceptable pour cette époque et aucune autre hypothèse n'aurait pu être avancée.
Néanmoins il ne ramena aucun fragment de météorite et, bien plus, il ne put découvrir le cratère qu'elle avait forcément creusé! Il trouva, par contre, à l'épicentre, près de marécages, une grande quantité d'arbres dénudés de toute branche et de tout feuillage. Ils étaient morts, leurs racines hors du sol. Il n'y avait plus qu'un champ de poteaux juste là où l'explosion avait eu lieu.
Les premiers doutes envers la théorie météoritique se firent alors jour. Vassili Sytine, un des collègues de Koulik, formula à cette époque la plus «absurde» des soixante-dix-sept hypothèses: le désastre avait été provoqué par un vent d'une violence exceptionnelle.
Mais Koulik avait des trésors d'énergie pour tenter de résoudre son problème et se cramponna obstinément à la certitude que c'était une météorite. Finalement, il supposa que les fragments de cette météorite devaient se trouver à 25 m sous la surface du sol glacé : les eaux des marécages, estimait-il, avaient dû remplir le cratère. Mais un demi-siècle après, on a montré clairement que le bas-fond marécageux situé à l'épicentre était une formation naturelle de la taïga, où le sous-sol est gelé en permanence.
En 1938-1939, une série de photos fut prise au cours d'une campagne de mesures effectuées par avion. Le travail se trouva interrompu par le déclenchement de la Seconde Guerre mon diale. Koulik, engagé volontaire, fut tué en avril 1942 devant Kalouga.
Les explosions nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki, en 1945, avec leur boule de feu d'une intensité insoutenable et leur nuage radioactif en forme de champignon, rappelèrent ce qui avait été vu en 1908 sur la Toungouska. Le magazine soviétique Vogroug Svieta (« autour du Monde ») publia un article de l'auteur de science-fiction A. Kazantsev dans son numéro de janvier 1946. Il y suggérait que « l'objet » de la Toungouska pouvait bien être en fin de compte un vaisseau de l'espace venu d'une autre planète, propulsé par l'énergie nucléaire. Il aurait explosé en essayant d'atterrir au milieu de la forêt sibérienne.
Ainsi qu'il en est toujours en matière d'explosion nucléaire, il ne pouvait strictement rien rester du vaisseau, surtout s'il avait explosé au-dessus du soi, sans avoir pris contact. Dans ces conditions: pas de cratère, et on expliquait du même coup pourquoi, à l'épicentre, les arbres situés juste en dessous étaient demeurés droits alors qu'ailleurs ils avaient été abattus: les troncs recevant l'onde de choc à angle droit avaient perdu leur cime, leurs branches et leurs feuilles, tandis que les arbres se présentant sous un certain angle se trouvaient arrachés et plaqués au sol selon la direction de l'onde incidente, sur des kilomètres à la ronde.
La théorie de Kazantsev fut rejetée par une partie des cercles scientifiques qui la jugèrent parfaitement excentrique. « L'objet qui a atteint le sol sur la Toungouska était une météorite et non un vaisseau spatial, c'est absolument hors de doute», écrivait l'académicien V. Fessenkov. E. Krinov, secrétaire scientifique du Comité d'Études sur les météorites, expédia le sujet en quelques mots: « L'explosion ne s'est pas du tout produite à une altitude de plusieurs centaines de mètres, comme l'a affirmé Kazantsev, mais au moment même où l'objet a touché le sol. Le cratère qui en est résulté a été aussitôt rempli par l'eau. Il n'y a absolument rien de mystérieux au sujet de la météorite de la Toungouska et de son origine. »
C'en est assez à ce sujet; mais n'est-il pas utile de constater que les conclusions non scientifiques du romancier de science-fiction collent beaucoup mieux avec les faits actuellement connus que ne le faisaient les suppositions avancées par les savants? Nous allons en juger.
Depuis 1958, plusieurs expéditions sont retournées sur la Toungouska: principalement de jeunes amateurs originaires de Sibérie, de l'Oural, de Moscou et de Leningrad, qui les entreprirent dans le cadre de leurs vacances en les finançant eux-mêmes.
Deux groupes se formèrent ainsi, qui existent encore aujourd'hui. A la tête de la première équipe, A.V. Zolotov, un géophysicien, qui estime que c'était une explosion nucléaire d'origine cosmique. Après plusieurs années, d'autres scientifiques russes ont rejoint ce groupe, tels E.K. Fiodorov, M.A. Leontovitch et S.P. Constantinov. Zolotov est maintenant considéré comme le spécialiste de la question Toungouska.
Le second groupe est dirigé par G. Plekhanov et N. Kochelov qui soutiennent que c'est aussi une explosion nucléaire qui a eu lieu sur la taïga Toungouska en 1908, mais dont la cause était naturelle. La «chose» qui dévasta la forêt était faite selon eux d'une poussière radioactive. Ce second groupe s'est développé et il est devenu l'officiel « Institut pour la recherche en laboratoire sur les Objets Cosmiques tombés en Sibérie et en Russie orientale ».



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La Toungouska 1908. L'explosion reconstituée en laboratoire: elle montre clairement l'ensemble des directions de la chute des arbres et se trouve conforme à ce qui est relevé sur le terrain même (Zotkine et Tsikouline, 1965). Comparer avec les orientations indiquées par le diagramme de la page 40.


En 1958, un groupe de spécialistes appartenant au Comité d'Études sur les météorites, dirigé par Cyril Florenski, vint examiner la Toungouska, sur les traces de Koulik, le pionnier de la première heure. Après plusieurs années de recherches, cette équipe arriva à une conclusion définitive: « La météorite a explosé en altitude. »
Ces spécialistes ont déduit cela à partir de calculs fondés sur les directions des ondes de choc, mais également grâce à un enregistrement au barographe fait en 1908, qu'ils ont exhumé des archives de l'Institut de Physique de Potsdam. Ils ont calculé, grâce à lui, que le déplacement de l'air initial se situait au maximum à cinq kilomètres : la « chose » a explosé sur la Toungouska approximativement à cette altitude.
Conclusion confirmée un an après par des essais en laboratoire. I.T. Zotkine et M.A. Tsikouline ont fait une simulation du désastre en plantant des petits morceaux de bois sur un plateau de deux mètres sur trois qui reconstituaient la zone dévastée à l'échelle 1 /10 000. Pour étudier les effets des ondes de choc de l'explosion une «bombe» miniature fut suspendue à un câble incliné au-dessus de la mini-forêt. Cette « bombe » pouvait coulisser le long d'un câble et était déclenchée à des vitesses et des altitudes variables.
Cette méthode a permis d'établir que l'explosion se faisant quand la bombe arrive sous un angle de 27 degrés, une « zone de désastre» se formait, tout à fait similaire à celle observée sur place. Les calculs plus précis effectués maintenant situent les 5 km à la limite inférieure et on peut tabler sur une altitude plus exacte située à 10 km au maximum.
Le professeur Fessenkov, autorité éminente, considéré comme étant l'expert « officiel » de la Toungouska, le même qui avait rejeté avec indignation la théorie de Kazantsev des années précédentes, accepte maintenant la conclusion nouvelle; Fessenkov a dû admettre et estime comme hors de doute que la catastrophe do la Toungouska n'a pas été provoquée par une météorite. Et ce pour deux raisons:
Il n'y a aucune trace de météorite sous-jacente, comme le démontrent les mesures du terrain au magnétomètre qui reste parfaitement constant quand on le promène par avion sur toute la superficie;
La couche de terre glacée sur 25 m de profondeur, qui donne à la taïga une de ses caractéristiques essentielles, n'a été rompue ni à l'épicentre ni dans le voisinage immédiat. Cette glace, vestige de la dernière époque glaciaire d'il y a douze mille ans, n'aurait pu se reconstituer sans laisser aucune trace après avoir été brisée ou temporairement fondue par un objet énorme de la taille nécessaire pour produire de tels dommages extérieurs.
On s'est aperçu aussi que l'impact avait été accompagné d'une variation importante du champ magnétique terrestre décelée à Irkoutsk mais également à Greenwich ; or des variations d'une telle intensité ne peuvent être provoquées par des météorites.
En outre le phénomène lumineux qui persista trois nuits durant, début juillet 1908, ne pouvait être induit par des nuages de particules d'origine terrestre. Aucune météorite, quelle que soit sa grosseur, ne pourrait produire un nuage de poussière si haut dans l'atmosphère en supposant qu'elle se précipite sur notre planète et explose au cours de sa traversée atmosphérique. De plus, un tel nuage ne pourrait se déplacer en quelques heures sur des distances séparant Vanovara de Londres et de Paris.



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Le contour général de la zone dévastée; les directions indiquées par les arbres couchés, tout autour de l'épicentre et la ligne d'arrivée de « l'objet' avant son explosion.


Ce n'est donc pas une météorite, affirme le professeur Fessen¬kov. Mais qu'était-ce alors ?
Un autre corps cosmique est peut-être responsable, selon lui. « Il est hors de doute, écrit-il, qu'en 1908 une comète a explosé au-dessus de la taïga de la Toungouska. » Notons l'emploi, une nouvelle fois, de la formule « Hors de doute »
De tous les corps cosmiques connus, seules les comètes, en plus des météorites et des astéroïdes, peuvent venir au contact du sol terrestre. C'est pour cela que l'idée a glissé de la météorite vers la comète quand la première théorie — celle de la météorite — a été rejetée dans les années 60 par les scientifiques même les plus conservateurs. Mais ce n'était pas, disons-le, une idée tellement nouvelle puisque l'astronome américain Wipple l'avait déjà émise dès 1930, soutenu aussitôt après par l'astronome russe I.J. Astapovitch.
L'hypothèse cométaire a trouvé sa motivation principale dans l'observation des trois nuits du 30 juin, 1er et 2juillet en Sibérie comme en Europe: elle mène tout naturellement à l'adoption de l'hypothèse cométaire, car cette luminosité aurait pu être provoquée par la queue de la comète pénétrant dans l'atmosphère terrestre.
Le professeur Zigel fut l'un de ceux qui s'éleva contre cette théorie, certes acceptable quant au principe, mais qui semble ne pas pouvoir résister aux critiques. En effet, que pourrait-il survenir si une comète venait heurter réellement notre planète ?
Le coeur des comètes est fait d'un noyau de glace solide qui doit mesurer quelques centaines de mètres, voire plusieurs kilomètres dans certains cas. Une telle agglomération gigantesque de glace cosmique doit contenir de nombreux fragments solides d'origine météoritique. A sa surface le noyau cométaire est recouvert d'une couche relativement mince de poussière cosmique; au centre, la glace (H20) incorpore des gaz tels que l'ammoniac et le méthane. De sorte qu'à son approche du soleil, en devenant plus chauds, les gaz vaporisés diffusent et forment la queue de la comète s'étendant sur des millions de kilomètres. Ces gaz s'échappent sous pression et chassent les poussières cosmiques superficielles formant ainsi la queue.

La comète hypothétique de la Toungouska ne pouvait être de petite taille ne serait-ce que par la valeur de l'énergie dégagée : 1023 ergs au moins, après estimation des différents effets thermiques et mécaniques.
Si donc, en 1908, une comète de cette grosseur avait percuté le sol, un cratère d'une centaine de mètres de profondeur et de plusieurs kilomètres de diamètre aurait été creusé. On sait qu'il n'en est rien et l'épicentre ne fait apparaître aucune trace ; le marécage qui s'y trouve ne se distingue en rien des autres et il ne trahit aucun dommage visible entre les arbres dénudés et abattus.
En outre l'absence totale de fragment quelconque d'un objet qui aurait éclaté rend la théorie cométaire tout aussi douteuse que celle de la météorite avancée avant. Aucun morceau de comète ni de météorite n'a été trouvé.
Quant à la luminosité du ciel qui a permis aux gens de Londres et de Paris de lire leur journal en pleine nuit, ce n'est certainement pas une queue cométaire qui en a été responsable. Notre planète a fait plusieurs fois l'expérience d'une traversée de queue de comète en 1861, en 1882 et 1910 par exemple, et un tel événement n'a jamais été accompagné de phénomène lumineux atmosphérique ni de perturbation magnétique comme ceux qui ont accompagné le cas de 1908.
Les queues des grandes comètes s'approchant de la Terre paraissent très brillantes et immenses alors qu'elles sont encore à des dizaines de millions de kilomètres. Si une comète était réellement venue heurter la Terre en 1908, cet objet énorme aurait été aperçu bien avant dans le ciel astronomique, et sa queue, sans cesse grandissante, n'aurait pu échapper à l'observation.
Pour être tout à fait complet, il faut ajouter que l'expédition de 1961 a rapporté des grains de silicate et de magnétite trouvés au voisinage de l'explosion. Mais de telles particules tombent partout sur le globe venues des hautes couches stratosphériques où les météorites se vaporisent. Effectivement, il a été prouvé par la suite que ces particules n'avaient rien à voir avec l'explosion de 1908.
Une autre raison milite contre la nature cométaire du désastre : elle est d'ordre balistique. Les arbres abattus — soigneusement recensés par des spécialistes en matière de météorites - montrent sans aucun doute possible qu'il y a eu deux ondes de choc. Une première avant l'explosion proprement dite causée par le déplacement supersonique de l'objet à travers l'atmosphère, et la seconde lors de l'éclatement.
En partant de la trajectoire reconstituée à partir de témoignages oculaires, le constructeur d'avions A. Monotskov a montré à l'aide d'ordinateurs que la « chose » vit sa vitesse diminuer et qu'au moment de l'impact elle faisait entre 0,7 et 1 km/s au lieu des 10 à 60 km habituels des comètes et des météorites. Cette vitesse est proche de celle des avions à réaction actuels et si le corps avait plongé à cette allure —bien insignifiante pour un corps cosmique — il lui aurait fallu, d'après les lois de la dynamique, une masse d'un milliard de tonnes pour libérer l'énergie que l'on calcule à partir des dévastations constatées.
Certes, cette masse énorme n'est pas du tout exceptionnelle pour les corps qui gravitent dans l'espace, mais en lui attribuant un diamètre d'un kilomètre (d'ailleurs contredit par les faits) où sont donc passés les restes d'un tel monstre ?
Ainsi les deux hypothèses, météorite d'une part et comète d'autre part, qui étaient «hors de doute», rappelons-le, doivent finalement être rejetées.
Penchons-nous maintenant sur une autre hypothèse qui connaît actuellement une faveur de plus en plus grande : celle d'une explosion d'origine nucléaire ou thermonucléaire. L'atomiste américain W.F. Libby, prix Nobel 1960, est un ardent défenseur de cette idée qui repose sur la question précise déjà posée ci-dessus: l'explosion de caractère nucléaire sur la Toungouska fut-elle d'origine naturelle ou artificielle?
Avant d'aller plus loin dans le raisonnement, examinons les arguments qui mènent à cette théorie.



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Toungouska 1908. La carte exacte de la zone centrale de dévastation (superficie d'environ 2 400 km2). Les flèches indiquent la direction de la chute des arbres. Selon V.G. Fessenkov, la «comète» aurait explosé dans la partie indiquée par un cercle; il postule trois explosions en des endroits différents pour arriver à expliquer les changements de direction de la comète dans sa course observée au-dessus de la taïga.


Quels sont les faits? A environ 17 ou 18 km de l'épicentre, Zolotov a trouvé des arbres dépouillés et portant les traces du flux calorifique de l'explosion. Un arbre vivant voit son écorce noircir quand elle est exposée à recevoir 60 à 100 calories par centimètre carré d'un rayonnement électromagnétique (chaleur et lumière). C'est d'ailleurs à partir de ce fait qu'on a pu calculer que l'énergie libérée par l'explosion avait été de l'ordre de 1,5 X 1023 erg. Cette valeur de flux rayonnant représente un tiers ou la moitié de l'énergie totale. D'autres valeurs tirées de données physiques tout à fait différentes aboutissent à la fourchette 1,0X1023 et 1,4X1023 erg, en excellent accord avec la valeur ci-dessus.
Or, cette proportion de l'énergie rayonnante par rapport à l'énergie totale est typique des explosions nucléaires et caractéristiques des explosions nucléaires de grande puissance effectuées dans l'atmosphère.
En ce qui concerne la perturbation du champ magnétique et les trois nuits de luminosité du ciel sur les grandes villes de l'Ouest européen plusieurs physiciens de Tomsk ayant à leur tête Plekhanov ont publié en 1960 des conclusions sur la comparaison entre l'explosion de Bikini en 1958 avec celle de Sibérie un demi-siècle plus tôt. Il y eut à Bikini une variation du champ magnétique terrestre semblable à celle observée en 1908. La coloration des nuages en jaune, puis en rose, résulte de leur contact avec les poussières radioactives nitreuses projetées dans l'atmosphère par les champignons.
Donc, à la fin de juin 1908, il semble bien qu'il y eut une explosion de caractère nucléaire au-dessus de la taïga sibérienne. La question qui subsiste est simplement de savoir si cette explosion était véritablement de nature thermonucléaire ou bien si elle était due à un ou des phénomènes naturels. Autrement dit encore, cette explosion était-elle artificielle ou naturelle?
Dans cet ordre d'idées il faut produire les surprenants résultats de l'expédition botanique — dirigée par G.P. Plekhanov et Koschelov — publiés en 1969. Une exploration systématique de la zone sinistrée fut entreprise après que l'on eût découvert que les mélèzes et les bouleaux âgés de 40 à 50 ans — donc qui avaient germé après l'explosion — au lieu de faire 7 à 8 mètres de hauteur en avaient 17 à 221 C'est-à-dire qu'ils atteignaient une taille que des arbres « normaux» de ces espèces n'atteignent qu'au terme de deux ou trois siècles I
Ainsi la structure génétique s'est trouvée profondément altérée en 1908, phénomène qui pourrait avoir été provoqué par un rayonnement direct ou celui d'une radioactivité. Des mesures faites avec tout le soin nécessaire sur de très nombreuses sections d'arbres font apparaître que les anneaux annuels du bois avant 1908 avaient une épaisseur comprise entre 0,4 et 2 mm alors que ceux formés après 1908 se sont élargis considérablement et atteignent 5 à 10 mm. De nombreux arbres encore vivants actuellement et qui ont vécu la catastrophe, ont ainsi gagné, en cinquante ans à peine, plus de quatre fois leur circonférence
De tels développements exceptionnels sont typiques de la part des végétaux exposés aux rayonnements émis par les corps radioactifs. Dans les laboratoires de l'institut géographique Valga, un examen approfondi a été fait de plus de cent sections d'arbres prélevés dans la zone dévastée. On a fait de sept à quinze prélèvements sur chacun d'eux de sorte que les mesures ont porté sur plus de mille échantillons. La majorité d'entre eux,
thermonucléaires et nullement des explosions de nature chimique où presque toute l'énergie est mécanique.
Connaissant la valeur du flux de rayonnement émis par le centre explosif, on peut en déduire la température : le corps central de la Toungouska a été porté à plusieurs millions de degrés et la boule de feu qui s'est développée en quelques secondes a rayonné assez d'énergie électromagnétique pour calciner les branchages des arbres jusqu'à 15-18 km de là.
Un des plus proches collaborateurs de Koukik, E.L. Krinov, avait remarqué que, sur certains arbres, des petites branches étaient noircies en partie seulement. En fait elles ont été protégées par l'ombre des branches plus grosses. Des observations plus récentes ont montré que la combustion a été provoquée par un apport soudain de calories et non pas par un simple feu de forêt qui aurait de toute évidence consumé entièrement les petits branchages.
Autre fait curieux, en liaison avec ce qui précède : la profondeur de la combustion n'est pas uniforme sur tel ou tel arbre pris au hasard. On en déduit que le feu n'est pas venu par la base des arbres. Ainsi, les parties brûlées n'ont pu l'être par du gaz incandescent venu du sol car il aurait fallu pour cela une explosion plusieurs fois plus puissante qu'elle n'a été, auquel cas les arbres situés encore plus loin de l'épicentre auraient été déracinés.
Tous ces arguments concordent pour attribuer aux effets thermiques de l'explosion une origine nucléaire. Une autre preuve, s'il en fallait encore une, se trouve également dans les diverses observations faites sur les enregistrements des microbarographes dans le monde entier en date de ce 30 juin 1908: des ébranlements atmosphériques infrasoniques sont passés, dont les fréquences étaient comprises entre 0,001 et 0,1 Hz'. Ces fréquences sont caractéristiques des explosions nucléaires de grande puissance effectuées dans l'atmosphère.
En ce qui concerne la perturbation du champ magnétique et les trois nuits de luminosité du ciel sur les grandes villes de l'Ouest européen plusieurs physiciens de Tomsk ayant à leur tête Plekhanov ont publié en 1960 des conclusions sur la comparaison entre l'explosion de Bikini en 1958 avec celle de Sibérie un demi-siècle plus tôt. Il y eut à Bikini une variation du champ magnétique terrestre semblable à celle observée en 1908. La coloration des nuages en jaune, puis en rose, résulte de leur contact avec les poussières radioactives nitreuses projetées dans l'atmosphère par les champignons.
Donc, à la fin de juin 1908, il semble bien qu'il y eut une explosion de caractère nucléaire au-dessus de la taïga sibérienne. La question qui subsiste est simplement de savoir si cette explosion était véritablement de nature thermonucléaire ou bien si elle était due à un ou des phénomènes naturels. Autrement dit encore, cette explosion était-elle artificielle ou naturelle?
Dans cet ordre d'idées il faut produire les surprenants résultats de l'expédition botanique — dirigée par G.P. Plekhanov et Koschelov — publiés en 1969. Une exploration systématique de la zone sinistrée fut entreprise après que l'on eût découvert que les mélèzes et les bouleaux âgés de 40 à 50 ans — donc qui avaient germé après l'explosion — au lieu de faire 7 à 8 mètres de hauteur en avaient 17 à 221 C'est-à-dire qu'ils atteignaient une taille que des arbres « normaux» de ces espèces n'atteignent qu'au terme de deux ou trois siècles I
Ainsi la structure génétique s'est trouvée profondément altérée en 1908, phénomène qui pourrait avoir été provoqué par un rayonnement direct ou celui d'une radioactivité. Des mesures faites avec tout le soin nécessaire sur de très nombreuses sections d'arbres font apparaître que les anneaux annuels du bois avant 1908 avaient une épaisseur comprise entre 0,4 et 2 mm alors que ceux formés après 1908 se sont élargis considérablement et atteignent 5 à 10 mm. De nombreux arbres encore vivants actuellement et qui ont vécu la catastrophe, ont ainsi gagné, en cinquante ans à peine, plus de quatre fois leur circonférence
De tels développements exceptionnels sont typiques de la part des végétaux exposés aux rayonnements émis par les corps radioactifs. Dans les laboratoires de l'institut géographique Valga, un examen approfondi a été fait de plus de cent sections d'arbres prélevés dans la zone dévastée. On a fait de sept à quinze prélèvements sur chacun d'eux de sorte que les mesures ont porté sur plus de mille échantillons. La majorité d'entre eux, morts ou encore vivaces, trahissent un excès de radioactivité dès après l'explosion : les 10 à 25 anneaux qui suivent l'année 1908 sont nettement plus radioactifs, comme les mesures très fines que nécessitent ces techniques viennent de le montrer.
Cette augmentation de la radioactivité dans les anneaux annuels de bois qui a poussé juste après 1908 nous mène à une conclusion importante: elle implique la présence d'isotopes radioactifs artificiels. Un détecteur de faible radioactivité a décelé la présence de césium 137, un isotope radioactif de période (temps de demi-désintégration) égale à trente-trois ans dans du bois de la Toungouska.
Ainsi, en gagnant de plus en plus d'adeptes, l'hypothèse nucléaire a suscité diverses théories dont celle du physicien Urey sur la chute possible de corps radioactifs — météorite ou comète — se comportant comme une bombe atomique et radioactivant les arbres sitôt après sa plongée atmosphérique, par son explosion en altitude.


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Sections de troncs de mélèzes qui ont poussé dans la zone dévastée:
1. Un arbre de 40 ans avec des anneaux espacés de 5mm.
2. Un arbre de 95 ans avec des anneaux de 1 mm d'intervalle jusqu'en 1908 et de 3,2 mm après 1908.
3. Un mélèze atteint par le feu en 1908. Les anneaux font 1,2 mm d'espace¬ment avant cette date et 5 mm après.



Néanmoins aucune de ces théories n'a résisté à l'épreuve du romps, pas même celle de la comète au noyau explosif capable d'avoir une retombée radioactive ultérieure analogue à celle d'une bombe thermonucléaire. Cette comète, pour libérer la quantité de gaz nécessaire, aurait dû avoir un noyau de 50 à 70 m de diamètre ce qui, encore une fois, est impossible du fait do la vitesse très faible que « l'objet» avait en décrivant son arc balistique.
Nature, le magazine hebdomadaire scientifique anglais bien connu, publia en 1965, comme nous l'avons déjà signalé, une étude signée par le prix Nobel américain W. F. Libby. Il y note la présence du carbone 14 radioactif dans les arbres d'Amérique du Nord1. Il s'est en effet aperçu, lui aussi, que le bois poussé depuis 1909 contenait une radioactivité légèrement plus élevée qu'auparavant, constatation confirmée par l'académicien soviétique A. P. Vinogradov.
Libby est un ardent supporter de la thèse selon laquelle il y a ou, en 1908, une explosion de caractère nucléaire sur la Toungouska, mais il l'identifie à une « antimétéorite ». Il est certaine-ruent dans le vrai quant aux possibilités théoriques que présenterait une météorite d'antimatière plongeant dans l'atmosphère terrestre et s'annihilant au contact de la matière rencontrée lors De cette traversée. Cette idée avait d'ailleurs été émise dès 1948 par La Paz, un spécialiste américain des météorites.
Ce n'est évidemment qu'une pure hypothèse fondée sur des possibilités théoriques, et des savants soviétiques comme PIekllanov, Zolotov et Fessenkov ont raison de s'élever contre leurs collègues américains en leur opposant qu'ils ne tiennent pas suffisamment compte des données d'observation accumulées à propos de la Toungouska. Ce qui a explosé là a libéré une énergie équivalente à 10 mégatonnes, ce qui nécessiterait l'arrivée d'une antimétéorite de 300 à 400 grammes.
Supposons qu'une antimétéorite de cette masse pénètre l'atmosphère terrestre : elle ne pourrait provoquer les ébranlements balistiques observés qui ont permis de reconstituer la trajectoire quo l'objet a suivie. L'énergie de l'onde balistique d'entrée était clos milliers de fois plus faible que celle de l'explosion, et l'une comme l'autre supposent un objet de plusieurs mètres d'extension au minimum.
D'autre part, personne n'a encore vu un objet fait d'antima¬tière, laquelle reste entièrement du domaine des spéculations scientifiques.
Néanmoins une explosion d'antimatière reste une possibilité intéressante à considérer si l'on suppose que c'est un vaisseau spatial qui a explosé, appareil interplanétaire ou intersidéral propulsé par un moteur à antimatière. Cette idée a été énoncée par le savant soviétique. V.N. Mehedore après qu'il eut étudié les conclusions de toutes les équipes qui ne sont penchées sur la Toungouska. L'explosion d'un moteur à base d'antimatière aurait toutes les caractéristiques des détonations nucléaires telles que nous les connaissons.


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La Toungouska 1908. La trajectoire prise par l'objet. A noter l'étrange change¬ment de direction.


Cette idée d'une cause artificielle trouve un argument de poids dans la reconstitution de la trajectoire suivie par l'objet, bien que les conclusions de cette investigation ne soient pas encore définitives. Nous en donnons l'essentiel dans ce qui suit.
D'après les données publiées en 1964, l'objet semble avoir suivi une route allant du sud vers le nord (c'est la variante dite sud). Zolotov et ses collègues sont arrivés à une conclusion différente après avoir étudié les troncs d'arbres abattus dans la zone ravagée. La trajectoire suivie par l'objet est donnée par la direction qu'indique l'axe des troncs d'arbres renversés par l'onde de choc balistique. Or cette trajectoire montre un renversement de direction frappant, allant d'abord approximativement d'ouest en est puis elle s'inverse d'est en ouest (c'est la variante dite est Voir la carte p. 48).
Les arguments les plus convaincants en faveur de la variante sud ont été avancés par le professeur Astapovitch. Il les a fondés d'une part sur des calculs compliqués en relation avec les secousses sismiques et les changements du champ électrique enregistrés lors de l'arrivée de l'objet et, d'autre part, sur les relations oculaires des témoins qui vivaient sur les lieux — séparés par de nombreux kilomètres les uns des autres — et qui virent directement la trajectoire ou qui entendirent l'une ou l'autre des deux ondes sonores.
Les calculs comme les conclusions des deux équipes de chercheurs qui ont travaillé indépendamment l'une de l'autre se sont avérés être précis quand on les contrôle à partir de l'épicentre. Les mesures déjà mentionnées, faites au laboratoire de Zotkine et Tsikouline, où l'explosion a été simulée en réduction, ont montré que les deux variantes sud et est n'étaient pas contradictoires et ne s'excluaient nullement. On est donc en droit d'affirmer que l'objet de la Toungouska a modifié sa course en vol, ce qui impliquerait que «quelqu'un» la manoeuvrait.
Après avoir pénétré dans l'atmosphère, l'objet avait une trajectoire sud-nord jusqu'aux environs de Kejma où il obliqua brusquement vers l'est. Parvenu au voisinage de Préobrajenska il revint vers le nord-ouest. Un astronome de l'observatoire Tatranska (alors polonais, aujourd'hui situé en Tchécoslovaquie) avait noté, le 30juin 1908, une «boule de feu» qui changea brusquement de direction dans sa course au-dessus de la Pologne, défiant ainsi toutes les lois de la mécanique. Ce même objet, très certainement — car l'heure donnée par l'astronome concorde - est ensuite devenu la « météorite » ou « comète » Toungouska qui effectua l'étrange ballet que l'on sait avant d'exploser.
Il y a plusieurs indices reliés les uns aux autres, non seule-nient la direction et la vitesse, mais également la hauteur, qui nous font penser que l'objet était guidé. Or guider quelque chose d'origine naturelle nous paraît impossible. Compte tenu de l'unanimité des témoignages relatifs aux changements de direction, on peut difficilement douter maintenant de la nature de ce qui explosa au-dessus de la taïga en 1908: il possède toutes les caractéristiques d'un appareil extra-terrestre piloté ou téléguidé par des créatures intelligentes.
Mais en déduire, comme le fit l'écrivain Kazantsev en 1946, qu'il explosa à la suite d'un accident nous semble quand même assez aventuré, bien que, dans les limites de l'imagination humaine, toutes les hypothèses soient évidemment permises. L'explosion de la Toungouska pourrait très bien avoir été une expérience entreprise par des Intelligences extra-terrestres pour étudier les effets sur notre planète ou bien encore pour attirer notre attention sur leur existence.
Est-ce absurde ? Début septembre 1971, s'est tenu à l'extrême sud de l'Arménie soviétique, dans la lointaine ville de Biourakan, un congrès scientifique international qui s'avérera peut-être avoir une importance historique, plus tard. Des chercheurs de l'U.R.S.S., des U.S.A., de Grande-Bretagne, et de divers pays de l'Est européen, dont la Tchécoslovaquie et la Hongrie, se réunirent pour discuter de l'existence possible de mondes habités en dehors de la Terre. S'y ajouta l'analyse des différentes méthodes pour prendre contact avec des civilisations extra-terrestres.
En général, les astronomes soviétiques sont plus portés sur les spéculations de cet ordre que ne le sont leurs collègues occidentaux. C'est le cas, en particulier, du professeur Victor Ambartsoumian qui présidait ce congrès, directeur de l'observatoire de Biourakan, observatoire équipé d'un grand radiotélescope. Dans le cadre des discussions relatives aux moyens de rendre notre existence perceptible aux civilisations dans l'espace, plusieurs scientifiques préconisèrent l'explosion de bombes thermonucléaires dans les zones « relativement» proches de la Galaxie, où l'on peut penser raisonnablement qu'une vie douée d'intelligence s'est développée.
Le lien possible entre le « miracle de la Toungouska » et les phénomènes O.V.N.I, est à la portée de quiconque. Il est parfaitement plausible que des créatures intelligentes, responsables de la présence des « soucoupes volantes » dans notre espace aérien, aient pu être à l'origine de l'explosion de la Toungouska. Les O.V.N.I. sont-ils encore en train de chercher ce qui a provoqué ce naufrage ou bien ont-ils tiré immédiatement les conclusions qui s'imposaient de cette explosion, ce qui leur a permis de naviguer depuis lors sans danger dans notre atmosphère ?
Qui pourrait nous le dire ? L'homo sapiens ?

Source: "Les ovni en U.R.S.S." Ion Hogana et Julien Weverbergh.

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Ven 15 Jan 2010, 18:20
LES SOUCOUPES VOLANTES
EN BULGARIE


1. En 1908, à Sofia
Entre 13 heures et 13 h 30, une foule s'est rassemblée au square Marie-Louise parce qu'un objet très brillant, de la taille d'un ballon de rugby (mais sphérique), traversait le ciel lentement, à grande altitude (Paris-Match, janvier 1960).

2, En 1913, dans la vallée de la Strouma « ... Le même soir, un objet atmosphérique étrange apparut dans la vallée de la Strouma. Le soleil venait juste de disparaître derrière les montagnes d'Albanie et le ciel était encore clair jusqu'au zénith quand, soudainement, une énorme boule de feu astrale sembla déchirer le ciel et descendit en direction de la frontière grecque. A ce moment, tous les prisonniers qui étaient casernés dans les camps de la vallée de la Strouma la virent glisser doucement à travers la partie encore éclairée par le crépuscule, si lentement qu'on l'aurait dite suspendue à un parachute (George Topîrceanu, ouvres complètes, vol. 2, page 169.)»
Le poète roumain George Topîrceanu écrivit cette brève description alors qu'il était prisonnier de guerre. Le seul fait « étrange » à propos de cette observation est la lenteur de la chute : la vitesse la plus faible enregistrée pour une météorite est de 43 000 km/h (12 km/s)t.

3. Le 7 avril 1967, à Stara Zagora
Un objet triangulaire est resté « suspendu » quarante-cinq minutes au-dessus de la ville. Les chercheurs de l'observatoire M. Belinski en ont déterminé la trajectoire, la forme et l'intensité lumineuse. (Nedela, 19-25 novembre 1967.)

4. Le 9 avril 1967, sud-est de la Bulgarie
Des objets non identifiés ont pénétré l'atmosphère dans la sud-est de la Bulgarie. Les spécialistes nous doivent une explicit tion de ce phénomène. (Rindt Zwei Kurier, Sofia du 10 avril 1967.)

5. Le 9 avril 1967, à Sofia
Un objet non identifié, de forme conique, a survolé lentement la capitale. Il a été photographié par des journalistes et par divers témoins et ces photos furent montrées quelques jours après à la télévision. (Extrait de nos archives personnelles.)

6. Le 21 novembre 1967, à Sofia
A 17 h 10 un objet non identifié, de grande taille, a été aperçu au-dessus de Sofia ; il répandait une lumière brillante de couleur bleu semblable à celle d'un tube à décharge. Le soleil était déjà proche de l'horizon quand il apparut à une hauteur d'environ 30 km.
Les gens commencèrent à s'amasser dans les rues et dans les parcs pour observer cet objet qui semblait suivre un chemin bien déterminé. En dépit de la lenteur de son déplacement, les spectateurs se sont trouvés dans l'incapacité d'attribuer une forme précise à ce qu'ils voyaient. D'abord d'apparence plus grande que le soleil, sa forme de trapèze devint évidente quelques minutes après, quand il s'arrêta au-dessus de la ville. Ensuite, il commença à se diriger vers le nord-est et les rédacteurs du quotidien Troud essayèrent de mieux distinguer sa forme à l'aide de jumelles dont, malheureusement, le grossissement n'était pas suffisant, et le mystère resta entier. Un cameraman prit une photo qui fut publiée dans le journal du 22 novembre.
Le ciel s'obscurcissait alors rapidement; au milieu, une forme gigantesque semblable à un parachute déployé apparut avec, à son sommet, un disque sombre entouré par un halo phosphorescent verdâtre. Le «parachute» ou «ballon» devint lui-même de plus en plus bleu argent, puis changea subitement, tournant à l'orange.
Cet objet disparut sous l'horizon et nous contactâmes immédiatement l'Académie des sciences bulgare ainsi que d'autres instituts spécialisés dans les phénomènes météorologiques.
Le professeur D. Simetchiev avait suivi la chose au centre hydrologique et météorologique, et il déclara :
«Pour le moment, il nous est impossible de dire ce que cet objet pouvait bien être. Néanmoins, nous avons pu établir avec certitude un fait: il se déplaçait contre le vent, ce qui ne peut se faire que s'il possédait ses propres sources d'énergie motrice. Autre particularité, cet objet n'a eu aucune influence perceptible sur nos installations radar durant toute sa course, de même qu'il n'a pas perturbé la télévision. Bien entendu, cette chose sera étudiée dans tous ses détails sur la base des indices qui auront été accumulés par nos organismes autorisés de recherches. »

Un autre homme de science, membre de l'Académie bulgare, le professeur Bogomil Kovatchev, secrétaire de la section d'astronomie, déclara:
«Avant tout, je voudrais insister sur le fait que l'objet qui s'est manifesté au-dessus de notre capitale n'était certainement pas un satellite artificiel d'aucune sorte connue de nous. Il se déplaçait plus rapidement qu'un spoutnik et avait une plus grande luminosité. Nous connaissons tous les satellites en orbite, nous étudions leurs mouvements et nous conservons tous les rapports les concernant. Or on sait parfaitement que de tels satel¬lites sont difficiles à observer parce que l'altitude est très élevée, alors que l'objet au-dessus de Sofia était à environ trente kilomètres d'altitudé. Le changement brusque de couleur a peut-être résulté du coucher du soleil qui a coïncidé avec la disparition de l'objet, ce dernier étant sorti de notre champ de vision exactement comme s'il était éteint.»
Au sujet de la nature possible de cet objet, nous avons plusieurs choses à dire sur lesquelles nous reviendrons bientôt, mais auparavant nous voudrions mentionner un fait curieux qui n'a rien à voir avec les O.V.N.I. eux-mêmes. Il concerne simple-' ment l'information relative aux O.V.N.I. en Europe orientale. Le 24 novembre 1967, le journal soviétique Komsomo/skaïa Pravda, habituellement si réticent en ce qui concerne les observations d'O.V.N.I. en U.R.S.S., publia un long article sur ce cas observé au-dessus de Sofia.
Or, si nous comparons le texte russe avec la version de Nedela ci-dessus, il s'avère que le premier vient d'une source différente de la source officielle bulgare, en dépit d'une identité d'observation. Le journal soviétique avait-il son propre correspondant à Sofia, ou le rapport est-il le fait d'observateurs scientifiquement entraînés, en place de journalistes ?
Les détails différents dans la version soviétique sont, entre autres, que l'objet semblait « émettre de la lumière» et que cette lumière émise «faisait penser à celle que l'on voit quand on fait de la soudure'>. Egalement que la «sphère» après quinze minutes prit la forme d'un ballon ou d'un parachute, la portion au sommet étant faite d'un «disque aplati parfait».
La Komsomolskaïa Pravda publia l'information telle quelle, sans commentaires.
Le professeur Zigel, questionné sur cette affaire, a déclaré:

«... La chose aperçue sur Sofia était typique de ce que l'on appelle O.V.N.I. et... de nombreuses observations d'objets inexplicables comme celui-là ont également été faites en U.R.S.S.
« Mais il y a eu également des exemples de disques et d'objets en forme de croissants, etc. dont la nature et le comportement sont très énigmatiques. Il est rare que des détails satisfaisants soient obtenus à l'aide de télescopes et de caméras, mais dans le cas bulgare, les spécialistes ont eu de la chance. Des techniciens ont pu détecter plus d'une fois la présence d'un O.V.N.I. sur les écrans des radars, mais au-dessus de la ville.
Ensuite, il commença à se diriger vers le nord-est et les rédacteurs du quotidien Troud essayèrent de mieux distinguer sa forme à l'aide de jumelles dont, malheureusement, le grossissement n'était pas suffisant, et le mystère resta entier. Un cameraman prit une photo qui fut publiée dans le journal daté du 22 novembre.

« Mais il y a eu également des exemples de disques et d'objets en forme de croissant, etc. dont la nature et le comportement sont très énigmatiques. Il est rare que des détails satisfaisants soient obtenus à l'aide de télescopes et de caméras, mais dans le cas bulgare, les spécialistes ont eu de la chance. Des techniciens ont pu détecter plus d'une fois la présence d'O.V.N.I. sur les écrans des radars, mais personne n'a encore pu accumuler un éventail complet de caractéristiques attachées à un O.V.N.I, qui pourrait jeter une lumière définitive sur leur origine. De nombreuses théories ont été avancées pour tenter d'élucider le mystère, mais il faudrait effectuer des expériences avant que nous puissions accepter l'une quelconque de ces hypothèses. Il est possible que les O.V.N.I. soient simplement des plasmas dans la stratosphère'. De nombreux savants soviétiques s'intéressent à ces questions et abordent le sujet très sérieusement. »
L'attention accordée dans la presse locale à l'observation sur Sofia est due surtout à une rumeur — que l'on suppose être partie des Forces aériennes bulgares — selon laquelle l'objet était un ballon d'espionnage téléguidé envoyé par les forces de l'O.T.A.N. Cette version a été reprise dans un article très anti O.V.N.I. par le journal roumain Veac Nou du 29 septembre 1968.
Bien que non signé, cet article est manifestement de source soviétique, parce qu'il était exclusivement consacré aux O.V.N.I. en U.R.S.S.
A notre avis, nous ne pouvons accepter l'interprétation du bal-Ion en aucune façon, puisque les services météorologiques et astronomiques ont déterminé l'altitude de 30 km à l'aide de leurs instruments. Or à cette hauteur, même les plus gros ballons n'auraient été vus que comme une tête d'épingle, à supposer qu'ils restent visibles. L'objet de Sofia était d'abord de la dimension apparente du Soleil, ce qui lui donne un diamètre d'au moins deux cents mètres, en fait plutôt situé vers les mille mètres que vers les cent. Si nous ajoutons qu'il allait contre le vent, mû par sa propre force, et qu'il prit soudainement une vitesse considérable, la théorie du professeur Zigel paraît la plus proche de la réalité. Mais existe-t-il finalement une « réalité » dans le monde des OVNI.?

7. Le 26 avril 1969, à Melnik
Dimitri Tranca, directeur général des Editions d'Etat rou¬maines, et son homologue bulgare ont remarqué, à 17 h 26, très haut dans le ciel, un objet triangulaire et brillant, à quelques dizaines de kilomètres de Melnik. (De nos archives personnelles.)

Source: "Les ovni en U.R.S.S." Ion Hogana et Julien Weverbergh.

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Dim 17 Jan 2010, 14:50
LES SOUCOUPES VOLANTES EN HONGRIE


1. En l'an 919, sur la Hongrie
Un objet semblable à une torche flamboyante a été vu dans le ciel en même temps que des sphères qui émettaient une lumière plus brillante que celle des étoiles. Ils ont survolé la Hongrie. (Antonio Ribera: El Grand Enigma..., référence 40, p. 356.)

2. En 1836, à Szeged
Des lumières sphériques, et l'apparition et la disparition de ce qui a été dit ressembler à « une dame en blanc », ont créé un tumulte dans une partie de la ville.

3. En août 1940, à Bata
Dans un article du quotidien Tükôr, du 19 décembre 1967, Ferenc Szakaly écrit:
« Quand je relis les articles que j'ai écrits au cours de plusieurs décennies en qualité de journaliste, je découvre des similitudes fort intéressantes entre ce que j'écrivais naguère et les nouvelles de notre époque. Prenez par exemple mon article dans le quotidien Kis Ujsag du 18 août 1940: sous le titre « Un intéressant phénomène céleste à Bata » on lit ceci : « Depuis plusieurs jours la nouvelle s'est répandue aux alentours de Bata que « l'ami ronfleur» est de retour, et qu'il gronde d'un sommet de colline à un autre, comme une roue de charrette embrasée, s'accompagnant d'un sacré tapage. Il y a quatre ans, il s'était déjà manifesté sous la forme d'une roue de chariot enflammée. On l'a officiellement baptisé « foudre en boule» mais la population n'a pas du tout envie de cette interprétation. Ce spectacle fort inhabituel est en particulier visible pour les femmes qui font leur les¬sive sur les rives d'un petit affluent du Danube. L'objet tourne sur lui-même et roule à une vitesse énorme sur les pentes... » En d'autres termes, les soucoupes volantes ne sont pas de nou¬velles venues dans certains districts. Bata est un village agricole et les habitants décrivent ce qu'ils ont vu comme des « roues de chariot en feu ». Ces phénomènes se sont à nouveau manifestés, et j'incline à penser qu'ils sont imputables à des perturbations atmosphériques. »
Cette description est extraordinairement semblable à celle de Lucian Blaga (voir la documentation relative à la Roumanie, cas ne 9). La trop facile explication « foudre en boule» doit être presque entièrement exclue ici, ne serait-ce que parce que le phénomène se produit au même endroit plusieurs fois; de plus, les rares cas de foudre en boule accompagnent les orages et les femmes n'ont pas spécialement l'habitude de faire leur lessive en plein air quand un orage est en cours.

4. Le 10 juin 1947, à Budapest
Les archives de l'U.S. Force contiennent des cas d'O.V.N.I. observés sur Budapest à cette date. Ted Bloecher qui mentionne ce fait dans son Report on the UFO Wave of 1947(Rapport sur la vague d'O.V.N.I. de 1947) ne donne aucun détail, puisque son étude ne concerne que la vague américaine de 1947.

5. Le 15 octobre 1954, à Gyôr
Un reporter de l'hebdomadaire Tükôr a écrit dans le numéro du 10 septembre 1968:
«Tôt dans la matinée du 15 octobre 1954, un objet brillant traversa le ciel venant de l'ouest, suivi par des milliers de spectateurs, dont la plupart pensent encore aujourd'hui qu'ils ont vu ce jour-là une soucoupe volante. Quelque 1 500 personnes ont décrit ce qu'ils ont observé en réponse à un appel de l'observatoire astronomique Urania et nous nous heurtons ici à une énigme déconcertante: il n'y a pas deux rapports qui soient semblables. A en croire ces rapports, en effet, 1 500 personnes auraient vu autant d'objets différents I Heureusement, une observation visuelle objective a été découverte.., en l'occurence, celle d'un appareil photo. Un maître d'école de la province de Gyôr-Sopron a pu photographier deux fois cet objet. De ces deux photos, et en y ajouant les témoignages les meilleurs', les spécialistes de l'observatoire ont pu établir «que l'objet était gros, brillant, de couleur rougeâtre et que ça pouvait bien être une petite comète qui traversait le ciel à raison de 40 km par seconde selon une trajectoire Amsterdam-Athènes (sic) ; cette comète n'a fait qu'effleurer les couches supérieures de l'atmosphère avant de poursuivre sa course autour du soleil après avoir subi une légère altération de son orbite. » Cet exemple démontre amplement que quiconque n'est pas versé dans l'astronomie et la mécanique céleste n'est pas certifié pour discuter d'un tel phénomène, même s'il essaie de rester objectif. L'objet volait en se déplaçant à une distance de 1 000 km des observateurs et à une altitude d'au moins 200 km. Sa vitesse était d'ordre cosmique encore qu'aucun témoin n'ait noté ce fait, tous ont cru que l'objet était tout proche et qu'il se déplaçait comme un avion. »

Ce témoignage est évidemment aisément controversé par un autre témoignage oculaire, tout aussi «autorisé», donné dans l'édition de septembre 1968 de Lobogo.

«J'ai vu l'objet, il se déplaçait plus vite qu'aucun avion ne peut le faire (c'est nous qui soulignons) en vol horizontal alors que je me trouvais rue Vaspalya. Il émettait une lumière verte, comme celle d'une fusée éclairante, mais au bout de dix secondes, il s'éteignit subitement. (Janos Horvath, technicien à Budapest.) »

Nous avons appris, nous aussi, à la suite de nos contacts personnels avec de nombreux observateurs roumains, que deux comptes rendus ne sont jamais identiques quand ils concernent un phénomène insolite.., même quand il y en a moins de 1 500.
Toutefois, avancer que c'était une « petite comète» n'est nullement convaincant, car son comportement aurait alors été différent, et il est bien difficile de croire qu'un «Institut astronomique» digne de ce nom ait pu faire une telle suggestion. D'autant qu'on n'a remarqué nulle part ailleurs une comète sur la « ligne Amsterdam-Athènes» ce 15 octobre 1954 I Et que penser d'une comète qui pénètre l'atmosphère, change de course et en repart pour continuer son voyage dans le vide ?

6. Le 27 octobre, à Und
Un maître d'école a photographié un OVNI, à Und. (A.F.P., 27 octobre 1954 et le quotidien Esti-Bud.)

7. Le 20 novembre 1967, à Budapest
Dans la livraison du 31 décembre 1967 du grand quotidien hongrois Nepszabadsag, on pouvait lire un compte rendu signé par le célèbre Laszlo Benjamin (né en 1915) :
«J'ai vu un objet mystérieux dans le ciel, le 20 novembre, entre une et deux heures de l'après-midi; je crois bien que c'était une soucoupe volante. Je me suis d'abord dit: «Quel énorme avion ! c'est incroyable !» Mais il m'a bien fallu reconnaître ensuite que ce n'en était pas un. Quand j'étais enfant, j'aimais beaucoup étudier le ciel et je suis parfaitement capable de reconnaître Jupiter sans le confondre avec Vénus, de même que de distinguer un turboréacteur d'une météorite. Je suis à même d'identifier un phénomène céleste de jour comme de nuit, et cet objet ressemblait fort à un de ces O.V.N.I. dont on parle tant actuellement. Ce n'était ni un nuage, ni une bande d'oiseaux, ni un ballon, ni un satellite. Je l'ai vu de l'avenue Krisztina, près du Danube: il était à une hauteur de 45 degrés sur l'horizon, au-dessus de la montagne proche de notre ville. Il émettait une très forte lumière blanche, presque aveuglante, et j'ai eu l'impression qu'il se déplaçait verticalement ou en oblique. En voici la forme. »
(1976) Les ovnis en U.R.S.S et dans les pays de l'est par Ion Hobana et Julien Weverbergh - Page 2 100117025651927775262918

Ce même objet fut observé par un autre écrivain hongrois, Ector Kuczka, qui en donna une description semblable en octobre 1971, à Budapest également.

Source: "Les ovni en U.R.S.S." Ion Hogana et Julien Weverbergh.

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Dim 17 Jan 2010, 15:21
LES SOUCOUPES VOLANTES EN YOUGOSLAVIE


1. Au dix-septième siècle, à Decani
Voir p. 95.

2. Le 25 avril 1898, à Belgrade
Le professeur Mikha'ilovitch, de l'observatoire de Belgrade, suit une « comète» qui reste immobile dans le ciel pendant six minutes. (J. Vallée, Anatomie d'un phénomène, p. 305.)

3. Le 7 mai 1947
Un objet en forme de disque est vu au-dessus du territoire yougoslave, probablement par l'U.S. Air Force.

4. En 1954 sur tout le pays
Voir p. 107.

5. Le 10 novembre 1961, en Croatie
Le 11 novembre 1961, l'agence de presse Tanjug a publié le communiqué suivant sous le titre « Une panne radio-électrique mystérieuse en Croatie »:
« Belgrade. Il y a quelques jours, l'émission de la station de la ville de Vukovar a été soudainement interrompue. Les lumières électriques dans les studios se sont éteintes ou se sont mises à trembloter pendant 30 à 40 secondes. Les appareils enregistrèrent une augmentation appréciable d'électricité statique. Au même moment, un nuage plus sombre dérivait sur la ville, mais se trouva rapidement chassé par le vent. »
D'après le quotidien Politika, un technicien de Ika radio vit également un fait inhabituel : plusieurs tubes de lumière au sodium s'allumèrent alors qu'ils étaient isolés et non alimentés en courant électrique. Aucune explication scientifique n'a été donnée, non plus qu'un lien quelconque entre le passage du nuage et les perturbations dans les studios.

6. Le 21 mai 1966, à Belgrade
Un objet anormalement brillant, qui se déplaçait très rapidement, a été aperçu à huit reprises au-dessus de l'horizon, suivant apparemment le canal Velebitsky. Un couple, M. et Mme Schrouet, l'ont suivi pendant sept minutes par un ciel très dégagé. (Gesag.)

7. Le 13 novembre 1967, à Nicsjici
A l'aube de ce jour-là, les habitants de Nicsjici virent un O.V.N.I. de forme étrange, Punisja Vuiovici, personnalité officielle du pays, fut le premier à le voir alors qu'il était au-dessus du lac artificiel de Krupat, près de la ville. De forme conique, il émettait une lumière beaucoup plus brillante que celle de l'étoile Polaire encore visible. Des témoins en firent le dessin suivant :
(1976) Les ovnis en U.R.S.S et dans les pays de l'est par Ion Hobana et Julien Weverbergh - Page 2 100117032805422268


8. Le 26 novembre 1967, sur la forêt de Komovi
Une large portion de la forêt prit feu à cette date malgré les pluies qui s'abattaient sur le Monténégro. Le sinistre ne put être maîtrisé qu'au bout de 24 heures. La cause de cet incendie ne fut jamais découverte, du moins officiellement. Des ouvriers agricoles affirmèrent qu'un objet rond avait survolé la forêt et que les arbres avaient pris feu à cause du jet de flammes que la machine projetait par en dessous. Novembre et décembre virent une certaine activité O.V.N.I. jusqu'à Belgrade même, mais cette vague ne paraît pas avoir été aussi importante que celle de 1954. L'objet de ce cas rappelle ceux observés en ocbobre 1971, dont nous parlons plus bas.

9. En novembre-décembre 1967, à Ivangrad et ailleurs
Voir p. 109.

10. Le 15 décembre 1967 à Nicsjici (Monténégro)
Un grand nombre d'habitants de la partie sud de la ville ont vu un disque vers 7 heures du matin. Il resta sur place pendant deux heures. Plusieurs fonctionnaires observèrent cet objet avec un porte-lunette et un des témoins, Milorad Kilibada, en a fait un dessin. D'après lui, l'objet était parallélépipédique avec les angles arrondis, la partie centrale plus renflée et de forme elliptique, avec deux élongations de part et d'autre de la zone la plus large. La forme ne se modifia pas tout le temps que l'observation se poursuivit. Un autre témoin, Lucka Snedenovici, président du conseil de l'U.S.P.M., déclara que l'engin effectua de curieux mouvements dans diverses directions. Un chauffeur, Danilo Popova, remarqua durant la nuit un objet très brillant qui traversait le ciel à vive allure.

11. Le 24 décembre 1967, à Varconet
Une centaine d'habitants ont aperçu un O.V.N.I. en forme de soucoupe en direction du sud-est, entre 16 heures et 16 h 30.

12. Le 24 décembre 1967, à Zagreb
Voici ce qui a été publié par Informatic Bucurestiului, de Bucarest, le 27 décembre 1967:
«Un appareil photo a immortalisé les trois objets qui ont été vus aujourd'hui à 22 heures dans le ciel de Zagreb.
«Ce cliché a été pris par l'observatoire au sud-ouest de la ville et son auteur est le jeune astronome de Zagreb Damic Gradisj, qui appartient à la section astronomique de l'Académie croate des sciences naturelles, dont les membres viennent le soir à l'observatoire étudier le ciel. Ils ne peuvent donner d'explication sur ce qu'ils ont photographié hier soir, mais le fait demeure et il est tout à fait inhabituel. Nous avons affaire là à des observateurs qualifiés alors que nous n'avions jusqu'à présent que des témoignages de gens sans aucune aptitude ni formation. Pendant que le cliché était pris, un autre membre de l'Académie se servait d'un télescope pour une observation directe. »
Les quotidiens Borba de Zagreb, et Novosti de Belgrade, ajoutent ceci : deux des trois objets inconnus (tous trois lumineux) restaient immobiles tandis que le troisième se déplaçait. Tous trois émettaient une lumière bleutée intense et ont été vus par diverses personnes à Zagreb. Ce ne pouvait être des satellites artificiels puisque deux d'entre eux ne se déplaçaient pas — c'est la raison principale — mais aussi parce qu'ils étaient ensemble.

13. Le 27 juillet 1968, à Lioubliana
Ce mercredi-là, dans la soirée, un objet bleuté a été vu à 1 500 ou 2 000 m de hauteur, traversant rapidement le ciel du nord vers l'ouest. Il ne faisait aucun bruit, et ni sa forme ni sa dimension ne purent être évaluées. L'agence de presse Tanjüg a ajouté ceci : les membres de l'Institut météorologique ont affirmé que cet objet était totalement différent de ce qu'ils voient habituellement et qu'il n'avait rien de commun avec aucun appareil lancé pour la prévision du temps. Le ciel était nuageux au moment de ce passage. (Communiqué de presse d'Agerpress, Bucarest, du 27 juillet 1968.)

14. Le 18 octobre 1968, sur une partie de la Yougoslavie
Voir p. 101 et suivantes.

15. Le 21 décembre 1968, à Belgrade
Un O.V.N.I. lumineux, très brillant, a été vu à partir de 18 h 50 pendant un quart d'heure par un groupe de jeunes astronomes. L'objet de couleur rouge orange avait un diamètre moindre que celui de la lune et se déplaçait du sud vers l'est.

16. Le 18 février 1968, à Sremcica
Vers 8 h 30, le propriétaire d'un restaurant, Sekula Medenica, entendit une explosion près de sa maison à Sremcica (à 18 km de Belgrade), explosion qui brisa plusieurs vitres. Trois arbres ont été brûlés et un cratère avait été creusé dans le sol tout à côté du restaurant. Le cratère contenait un corps métallique strié, gris foncé. De forme ovoïde, d'une vingtaine de cm, il pesait 1 900 g et paraissait fait de magnésium. Origine inconnue (Belgrade News, du 12 janvier 1970)2.

17. Le 16 mai 1970, à Sarajevo
Voir pages 107 et 108.

18. Le 11 juillet 1970, à Belgrade
De nombreux habitants de la ville affirment avoir vu, à 20 h 23, un objet qui volait sur Belgrade à une vitesse de l'ordre de 400 à 600 km/h. De forme ovale, de couleur rougeâtre, qui devenait orange par moments, il émettait constamment des rayons de diverses couleurs. L'observatoire Boscovitch n'a pas vu cet objet, mais un photographe de presse en a pris une photo depuis le douzième étage d'un immeuble au 171 de l'avenue Lénine. Un journaliste qui l'a suivi pendant une minute à une hauteur de 1100 au-dessus de l'horizon à partir d'un balcon d'un autre immeuble de la même avenue, l'a décrit comme une sphère ou un disque sans aspérité visible avec des jets de flammes par en dessous. Un autre Roumain, pilote d'avion, affirme que ce ne pouvait être un avion, et il rejette également l'hypothèse d'un ballon ou d'un satellite. Le déplacement était horizontal. L'académicien Totorium Anghelica a refusé de faire aucun commentaire en l'absence de données satisfaisantes. Encore a-t-il ajouté que tout scientifique avancerait l'idée d'un ballon peut- être destiné «à des travaux secrets». Il a également émis l'hypothèse d'un engin soviétique survolant Belgrade : il pourrait parfaitement avoir été lancé du sud vers l'ouest aussi bien que du nord vers l'est; vu de Belgrade, il paraîtrait se déplacer dans un cas comme dans l'autre dans une direction sud-ouest. (Nova Makedonia, 12 juillet 1970.)

19. Le 29 septembre 1970, à Sarajevo
Voir pages 107 et 108.

20. Le 20 septembre 1971, à Lanejevo
Le 20 septembre 1971 à Lanejevo, entre 8 h 13 et 8 h 21, deux observations simultanées faites à 100 km de distance concernent un objet d'apparence métallique et de forme triangulaire. Elles ont été faites par les équipages de deux avions : un TU 134 et un DC 9. L'engin était à 25 km au sud-est de Lanejevo. Le capitaine du DC 9, Boris Lupancic, capta le message suivant envoyé par le pilote du TU 134: «Voyez-vous ce que je vois ? Ça vole à très grande hauteur au-dessus de nous. » Il répondit : «J'aperçois quelque chose. Qu'est-ce que ça peut bien être ?» Il décrivit ensuite l'objet observé en tenant compte de sa propre position. (Apro, septembre-octobre 1971.)

21. Le 29 septembre 1971, à Pula (Istrie)
Un photographe amateur prend une photo d'un objet arrondi avec un cylindre attaché en dessous, aussi gros que la partie supérieure. A l'oeil nu, les contours sont très nets et le matériau paraît être métallique (aluminium ?). Il disparut aussi vite qu'il était apparu. La photo, une fois développée et agrandie, montra une image bien plus imprécise que ce qui avait été vu. L'important quotidien Novosti de Belgrade publia cette photo le 11 octobre 1971.

22. Le 8 octobre 1971, à Sarajevo
Voir pages 107 et 108.

23. Le 8 octobre 1971 à Timoska de Kraina
Le quotidien de Belgrade Novosti publia, dans le numéro du 11 octobre 1971, l'information suivante:
« Les habitants de Timoska de Kraina (situé à 150 km au sud-est de Belgrade) ont vu deux O.V.W. à 17 h 30. L'un d'eux était triangulaire et semblable aux descriptions des autres objets aperçus les jours derniers en divers endroits. L'autre était un disque typique des classiques 'soucoupes volantes' ».

24. En octobre 1971, à Rijeka
La tour de contrôle de Rijeka enregistre à 17 h 55 la présence de deux objets de provenance inconnue à 40° au-dessus de l'horizon, et à 4 à 5 km d'altitude. La tour de contrôle de l'aérodrome de l'île de Krk décèle également cette présence, à 80 km de Rijeka. Le pilote d'un YAT-440 signale qu'il a vu un objet mystérieux sur le chemin de Pula-Zagreb, dans cette même région. Un écho a également été vu sur un écran radar et sa vitesse estimée à 750 km/h. (Apro, septembre-octobre 1971.)

25. Le 9 octobre 1971, à Zadecarg Srhjo
Un objet de forme générale triangulaire, aux bords arrondis, a été vu entre 17 heures et 18 heures et signalé par les habitants de cette ville. (Apro, septembre-octobre 1971.)

26. En octobre 1971, au sud de Zagreb
A cette date un pilote américain, en route pour Londres, communique qu'il aperçoit un objet lumineux alors qu'il est à 74 km au sud de Zagreb. L'objet était rond comme un ballon de mission scientifique et évoluait à 11 000 m d'altitude. Un court moment après un Boeing 727 de la Lufthansa, en provenance de Francfort et se dirigeant vers Athènes, vit un objet argenté qui filait à quelque 1 000 km/h. Une vérification auprès de la station météo de l'endroit confirma qu'un lâcher de ballon avait bien eu lieu mais ce ne pouvait être l'objet en question puisqu'il évoluait contre le vent. Cet O.V.N.I. fut suivi pendant une demi-heure par un radar depuis Zagreb. La tour de contrôle de l'aérodrome de Zagreb confirma q'elle avait reçu des appels relatifs à cet engin de la part de pilotes yougoslaves et étrangers (Apro, septembre octobre1971.)

27. Le 16 octobre 1971, en Bosnie
Les journaux ont rapporté à cette date la chute « d'un dispositif instrumental>' près d'un village de Bosnie. Un des objets ressem blait à une antenne. L'Air Force vint les retirer promptement, hors de la portée du public, mais les journaux publièrent que les experts de l'Air Force yougoslave furent incapables d'identifier cet appareillage. Dans une interview accordée au journal Vecerne Novosti, le général Stefan Moglic déclara: «II serait délicat de dire quoi que ce soit au public qui concerne les origines de cet OVNI.-là. »
(Apro, septembre-octobre 1 971 .)

Source: "Les ovni en U.R.S.S." Ion Hogana et Julien Weverbergh.

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Dim 17 Jan 2010, 15:50
LES SOUCOUPES VOLANTES EN POLOGNE

1. Le 28 septembre 1952
Des sphères, des soucoupes et des objets en forme de cigare donnèrent lieu à d'innombrables descriptions en Suède, en Pologne, au Danemark et dans la partie nord de l'Allemagne, ce Jour–là. (Jacques Vallée, Anatomie d'un phénomène, p. 62.)

2. Le 31 juillet 1953, à Wollin
Vers 19 heures, un objet métallique d'une trentaine de mètres a été observé par cinq Polonais et deux travailleurs allemands alors qu'il se posait dans un champ près d'une voie ferrée. Il était sphérique et entouré annulairement d'un disque plat comportant plusieurs ouvertures ou orifices. (Jacques Vallée, Chronique des Apparitions Extra-terrestres: cas n° 114.)

3. En 1957, à Poznan
Par deux fois au cours de cette année, et chaque fois en plein jour, une soucoupe volante a été vue au-dessus de cette ville. (Kurjer Polski, 31 janvier 1958.)

4. En janvier 1957, à Milowka
De nombreux témoins ont vu un objet brillant survoler la ville.
Il était argenté, lisse et rond « comme un chapeau ». Il se déplaçait à vitesse constante, à une hauteur estimée de 500 m, et devait faire 20 m de diamètre. L'engin « se mit à briller comme un miroir réfléchissant le soleil » juste avant de démarrer à vive allure. (Extrait de nos archives personnelles.)

5. En janvier 1957, à Milowka
Un couple se trouvait sur le balcon de son appartement quand il aperçut trois sphères brillantes dans le ciel, de même grosseur et se tenant à égale distance les unes des autres. (Extrait de nos archives personnelles.)

6. Le 4 novembre 1957, à Cracovie
A 19 h 30, d'après un certain nombre d'habitants de cette ville, un étrange objet sphérique apparut, survolant la ville. Il émettait une forte lumière de couleur orange et se déplaçait à vive allure. Il faisait un tiers de la dimension de la pleine lune et volait vers le nord-est. Ce ne pouvait être un spoutnik. (Echo Krakowa, du 15 novembre 1957.)

7. Le 10 novembre 1957, à Skaryszew (Radom)
Un objet brillant en forme de cigare est apparu sur la ville à 11 heures, venant du sud. Il était jaunâtre à son sommet, orange par dessous. Il est resté visible une trentaine de minutes avant de s'élancer vers l'est. Il a été observé et suivi par une bonne douzaine de témoins. (Zycie Warszawy, du 12 novembre 1957.)

8. Le 23 janvier 1958, à Svoarzedz
Au matin, avant l'aube, George Barroinski a vu un nuage verdâtre phosphorescent venant du nord-est. Le centre s'est d'abord mis à grossir et à devenir très brillant. Par la suite, toute la formation changea de couleur, devenant rouge foncé. Un objet ovale se dessina et émergea de cette zone rougeâtre, profonde, suivi d'une sorte d'étincelle, puis tout disparut. Durée totale du phénomène: cinq minutes. (Kurjer Po/ski, du 5 janvier 1968.)

9. Le 21 décembre 1958, à Muszyn
Voir p. 84.POLOGNE

10. Le 21 février 1959, à Gdynia
Voir le début de l'introduction de cet ouvrage, page 19.

11. Le 20 mars 1969, à Ostralece
Witold Sambrowski, ingénieur en électronique, a observé avec plusieurs autres témoins, deux objets en forme de cigare qui volaient sans aucun bruit vers l'ouest. Le ciel dégagé et calme, il était 17 h 30. De couleur rose rougeâtre, ils semblaient plus brillants à l'ouest. Ils occupaient environ deux fois le diamètre apparent de la pleine Lune et la distance qui les séparait était de trois à quatre fois leur propre dimension. Ils se déplaçaient horizontalement à une vitesse supérieure à celle d'un avion à réaction. Ils se tenaient juste au-dessus de l'horizon, à 20-25 degrés au plus haut de leur course. Quand les deux objets eurent disparu, un troisième se manifesta et parut suivre le trajet que les autres avaient pris. Ce troisième objet fut remarqué par d'autres personnes, plus loin, à Wojoiechowice, et tous les témoins ont été formels sur le fait que ce qu'ils ont vu n'était ni un avion ni un ballon dirigeable. (Casimir Zaleski dans Le Courrier Interplanétaire, n°51, septembre 1961.)

12. Le 25 mars 1959, à Varsovie
A environ 11 h 30, J. Beck, ingénieur, a remarqué dans le ciel parfaitement bleu la présence d'un objet insolite de la taille de la pleine Lune, immobile. Il était fait de deux sphères dont l'une beaucoup plus grosse que l'autre, reliées entre elles par un corps cylindrique. Cet engin réfléchissait la lumière du Soleil et paraissait fait d'aluminium. Il fit soudain un quart de tour, prit la forme d'un disque et disparut rapidement dans la direction de Mlocin. Après avoir presque complètement disparu, il revint là où il était auparavant — à peu près à 400 m au-dessus du palais de la Culture et des Sciences — et reprit sa forme première. Le tout dura une dizaine de minutes, chaque changement prenant environ une minute et demie. Le reste du temps, il demeura immobile. Il n'y avait aucun vent. L'ingénieur J. Beck est le rédacteur en chef de la revue Horyzonty Techkniki.

13. En mars 1959, à Kolobreg
Pas très loin de cette agglomération, sur la côte de la mer Baltique, des soldats ont vu un objet triangulaire de quatre mètres qui émergeait de la mer en créant une forte turbulence. Il s'envola, fit un tour autour des baraquements et disparut à grande vitesse. (Jacques Vallée, Chroniqueur des Apparitions Extra-terrestres: cas n°483.)

14. En octobre 1960, à Poznan
Un mystérieux objet, très brillant, s'éleva au-dessus de la cité,plongea et changea plusieurs fois de direction. Il a été vu par de nombreux citadins, des agents de police, des cheminots. Signalé aux agences de presse, il en a été fait mention dans les journaux polonais de l'époque. (Jacques Vallée, Anatomie d'un Phénomène, p. 81.)

15. Le 22 avril 1963, à Varsovie
« Nous vivons au rez-de-chaussée d'un appartement dans une impasse de la rue Smolna, à Varsovie. Je m'apprêtais à aller au lit, vers 23 heures, ce 21 avril 1963, et je me tenais le dos tourné vers la fenêtre dont les rideaux étaient fermés. Ma femme dormait déjà. J'entendis alors une voix de femme qui disait: « Regardez, regardez ! », d'un ton agréable mais pressant. Je sus aussitôt qu'il me fallait regarder par la fenêtre, dans la rue, où un bruit de gaz qui s'échappe d'une bouteille se faisait entendre. Tout à coup, la chambre se trouva éclairée par une lueur semblable à celle de la pleine Lune, bien que les rideaux soient toujours fermés. Je me précipitai à la fenêtre et j'ouvris les rideaux. J'aperçus alors une lumière étrange, de caractère effrayant. Il pleuvait mais les gouttes d'eau paraissaient faire partie de cette lumière blafarde, semblable à celle de la lune. Puis vint une troisième vision, toute aussi impressionnante: une grêle de feu commença à tomber, avec des grêlons gros comme des noisettes qui n'avaient nullement l'apparence de morceaux de glace, mais celles de gouttelettes d'acier qui s'écoulent lors d'une soudure. Ces grêlons recouvrirent rapidement la rue et faisaient résonner sourdement les volets en les heurtant. J'espérais pouvoir ramasser quelques-uns de ces grêlons dès qu'ils auraient été « froids ». Mais, sitôt à terre, ils ne gardaient leur forme qu'un instant, perdant aussitôt leur couleur d'acier fondu : ils devenaient gris et disparaissaient complètement sans laisser aucune trace. J'éveillai ma femme. Elle put observer avec moi ces choses étranges qui nous stupéfièrent. Au moment où la pluie crépitait et où les grêlons tambourinaient contre les volets, nous entendions toutes les dix secondes comme une curieuse explosion — un bruit sec comme celui d'un bouchon qui saute — laquelle annonçait une vague redoublée de pluie et de grêlons. A intervalles plus grands et irréguliers nous entendions également une sorte de sifflement et des crépitements analogues à ceux que font les câbles de tramways et de trolleybus court-circuités par la perche quand elle a sauté. Cela dura une heure environ. Dans la matinée nous eûmes confirmation de tous nos voisins qui avaient observé le phénomène exactement comme nous l'avions fait nous-mêmes. »

Source: "Les ovni en U.R.S.S." Ion Hogana et Julien Weverbergh.

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Dim 17 Jan 2010, 16:42
LES SOUCOUPES VOLANTES EN TCHECOSLOVAQUIE



1. Le 24 avril 1874, à Prague
Le professeur Schafarik a vu «... un étrange objet brillant qui est passé lentement devant la Lune et resta ensuite visible encore un moment. Je ne sais pas dans quelle catégorie le classer... » (Jacques Vallée: Anatomie d'un Phénomène, p. 28.)

2. En 1913, vers Brno, en Moravie
François Zatloukal, alors âgé de 20 ans, se trouvait sur le chemin de Brno à Zinenice, où il se rendait. C'était à la fin de l'été et il faisait beau temps, entre neuf et dix heures du soir. Il aperçut alors six formations très haut dans le ciel, comme de grandes étoiles embrasées qui se déplaçaient sans un bruit autour d'un centre fixe, dans le sens des aiguilles d'une montre. Cette formation «stellaire» décrivait une ellipse dont le grand axe apparent mesurait un mètre (le témoin parvint à cette évaluation à partir de son bras étendu). Il observa ce phénomène pendant six à huit minutes puis reprit son chemin sans en attendre la fin. Il n'y eut pas d'autre témoin qui se soit manifesté. (Henri Chaloupek, Phénomènes Spatiaux, n° 11, 1967, voir le schéma.)

3. En 1944, dans la forêt de Kamensko, à Blovice
« La guerre touchait à sa fin, et les Alliés étaient maîtres d'une large portion de l'espace aérien, y compris le ciel tchécoslovaque. J'avais 18 ans et je vivais avec mes parents à Blovice, à 30 km au sud-est de Pilsen. En 1964, quand je lus les relations de presse relatives aux O.V.N.I., je réalisai soudain ce que j'avais vu vingt ans avant. A cette époque j'avais cru que c'était un engin en rapport avec la guerre aérienne, peut-être un dirigeable allemand, un Zeppelin. C'était aux environs de cinq heures de l'après-midi, à la fin de l'été. J'étais dans la forêt de Kamensko et je vis à environ 5 000 m au-dessus de moi, dans le ciel bleu, un objet en forme de cigare qui étincelait. Il avait des ailerons de stabilisation mais pas de gouvernail, pas d'ailes ni d'hélices; il semblait mesurer 100 à 150m et faire 50m de diamètre. Comme le Soleil se couchait, l'engin renvoyait sa lumière, le côté éclairé couleur d'argent, alors que l'autre côté, dans l'ombre, paraissait fondre sa teinte bleutée à celle du ciel, tout en demeurant nettement délimité. L'objet était plus fortement lumineux dans sa partie inférieure — que je supposais être la cabine du Zeppelin — et il paraissait descendre doucement, sans bruit, sans qu'aucun détail en devienne plus distinct pour cela. Le côté face au Soleil devenait rouge puis jaune. Sa descente, réelle ou apparente, dura six ou sept minutes, après quoi l'engin remonta et disparut dans le ciel bleu. La totalité de l'observation représenta entre dix et quinze minutes. Naturellement, je me suis demandé pourquoi les Allemands avaient jeté dans la bataille un tel appareil désuet, de type démodé, si vulnérable. J'étais familiarisé avec les ballons en tant que moyen de défense, car j'en avais souvent vu, quoiqu'un rien plus petits que ce que j'avais observé là. Je n'ai eu connaissance d'aucun autre témoin et les seules personnes à qui j'en ai parlé ont été mes parents et mon frère. » (François Panes : Phénomènes Spatiaux, n° 11. Voir schéma ci-contre.)

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4. En avril 1955, à Hontiansky-Nemce
Daniel Lazarik, un pilote à la retraite, vit de chez lui un objet sur les montagnes Kroupina. Il ressemblait à une soucoupe volante et volait très vite, à une altitude de 5 000 m. Après être descendu à une hauteur de 1 000 m, il disparut alors qu'il volait horizontalement. L'observateur est convaincu du fait qu'il a vu là une soucoupe volante dans le sens absolu du terme. (Letectvi a Kosmonautika, juillet 1955.)

5. En 1960, à Brno
Voir page 87.

6. Le 14 août 1965, à Lnar
A 21 h 10, Jaroslav Kalista a aperçu tout à coup quatre disques brillants, à égale distance les uns des autres et immobiles se tenant en ligne verticale dans le ciel. Ils disparurent sur place et, cinq minutes après, douze sphères se matérialisèrent subitement mais à un autre endroit. Elles étaient disposées en deux rangées de six, de la même manière verticale que les objets initiaux. Puis chaque sphère se dédoubla et toute la formation se disloqua, chacune partant à vive allure dans diverses directions. (Lidona Demokracie, 20 août 1965, voir la carte p. 268.)

7.Le 1 er septembre 1965, à Kosice
A cette date, des centaines de personnes du district de Kosice vinrent se plaindre à la police contre les boules lumineuses rouges et noires qui venaient se balancer au-dessus de leurs villages. L'agence Reuter publia à Prague une information relative à la récente série de phénomènes non naturels, d'origine inconnue, qui ont été observés au cours des derniers mois sur la Tchécoslovaquie. (Keel, Operatie poard van Troje, p. 282.)

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8. Le 2 septembre 1965, à Ukerske Hrodiste
Dans un ciel nuageux, le soir, le témoin a vu un objet rond de
20 m de diamètre, avec une coloration orangée « comme s'il était
éclairé par un projecteur extérieur ». Il se déplaçait sans bruit, CE au-dessous de la couverture des nuages, qui était à 1 000 ou
1 100 m. (Letectvi a Kosmonautika, avril 1966.)

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9. Le 1er juillet 1966, à Snopousov
Heure de l'observation : 21 heures.
Témoins : Mme Vlasta Rosenauerova, ménagère, âgée de cinquante-six ans et ses petits-enfants : Aline Jara, neuf ans et Jean Jara, sept ans tous les deux écoliers. «Comme d'accoutumée, je me trouvais avec mes deux petits enfants dans notre chalet, à Snopousov, en pleine campagne, à 20 km au sud de Pilsen. Quand il fait beau, je m'assois sur une fichaise de jardin, devant la maison et je contemple le ciel. Mon défunt mari était astronome amateur et je partageais sa passion pour les questions intéressant l'univers de sorte que j'ai, si je puis dire, un peu plus que des connaissances superficielles sur cette matière. Par une soirée douce, avec une température de 18 à 200, je rentrais à la maison après avoir regardé le ciel pendant une heure sans avoir rien noté de particulier. Sans autre raison, je jetai un coup d'oeil par la fenêtre et c'est alors que j'aperçus, venant du nord, deux points ronds, hauts dans le ciel, avec une lumière rougeâtre, comme la flamme d'une bougie. Ils descendaient rapidement vers nous, mais ce n'était pas des météorites, j'en ai vu suffisamment souvent pour en être tout à fait sûre. Ils conservaient la même distance l'un de l'autre et approchaient quand, soudainement, celui de gauche s'arrêta alors qu'il était encore en l'air et, deux ou trois secondes après, l'autre en fit autant, Ils étaient séparés par une distance apparente de 35 cm environ et à 4 km de moi1. Les engins étaient de forme générale arrondie, avec un prolongement surmonté d'un dôme à la partie supérieure. Bien qu'extrêmement surprise, j'appelai les enfants qui n'étaient pas encore couchés en leur disant de venir voir quelque chose de curieux. Dès qu'ils eurent jeté un coup d'oeil sur ces objets, ils se mirent à pleurer et il me fallut les calmer. Quand ils cessèrent d'être effrayés, nous nous sommes mis à observer les deux objets qui restèrent immobiles dans le ciel pendant cinq à sept minutes. Puis un léger panache de fumée s'éleva au-dessus du dôme de l'engin de gauche (voir le dessin de la spirale ascendante). Ma petite-fille s'écria : « Regarde, grand-mère il y a de la fumée qui sort... » Après que la fumée se soit dissipée l'appareil se mit en mouvement en direction de Radyne, immédiatement suivi du second. Là, ils se mirent à émettre une lumière si vive que les bois qu'ils survolaient semblaient acquérir une belle incandescence. Ils allaient à une vitesse semblable à celle qu'ils avaient lors de leur arrivée et ils disparurent, cachés par les arbres, sans avoir jamais émis aucun son. » (Henri Chaloupek, Phénomènes spatiaux, 15 mars 1968.)

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10. Fin juillet 1968, à Prague
Un objet jaune, en forme de lentille, qui émettait, semble-t-il des rayons « bleuâtres », s'est déplacé très rapidement vers la ville. (Vecerni Praha.).

Source: "Les ovni en U.R.S.S." Ion Hogana et Julien Weverbergh.

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Mar 19 Jan 2010, 13:25
LES SOUCOUPES VOLANTES EN U.R.S.S.


1. Le 15 août 1663, à Robozièro
Voir pages 71 à 78.

2. En 1842, à Orenbourg
De petits objets métalliques parfaitement hexagonaux sont tombés du ciel après qu'un « nuage étrange » ait été vu, comme « suspendu » sur la ville, un très grand laps de temps.

3. Le 30 juillet 1880, à Saint-Pétersbourg (Leningrad)
Une grande lumière sphérique accompagnée de deux étoiles (ou spères plus petites) ont suivi le cours d'un ravin pendant trois minutes puis se sont volatilisées subitement. (Charles Fort, Le Livre des Damnés, p. 234.)

4. Le 4 mai 1910, à Cirnauti
Le Dr J. Plemely, professeur de mathématiques, vivant dans cette ville, a assisté à un événement étrange. Le matin de ce 4 mai, il remarqua un corps céleste brillant qui arrivait du sud à une vitesse croissante. L'objet grimpa jusqu'à 400 au-dessus de l'horizon et, après avoir ralenti, il partit vers le nord-nord-ouest, disparaissant dans un nuage à 20° sur l'horizon. C'était un corps céleste dont la lumière fut suivie pendant trois minutes. Le professeur Van Heppergen, de Vienne, se servit de trois positions données avec précision par l'observateur pour en calculer les caractéristiques et conclut qu'il devait faire 1 m de diamètre.
Victor Anestine, rédacteur en chef de la revue scientifique Orion qui a publié ce rapport, souligne le fait qu'un tel objet ne pouvait être un bolide (météore) à cause de la vitesse, de la décélération, du changement de direction, de la chute depuis un angle de 40° à 20°, de la remontée, de la disparition... comportement tout à fait impossible de la part d'une boule de feu météorique. Plemely semble bien avoir vu un authentique O.V.N.I. (De nos archives personnelles.)

5. En août 1927, dasns le Koukounor, Monts Altaï (Mongolie)
L'explorateur Nicolas Roerik observa un objet souvent mentionné dans la littérature UFOlogique. Il le vit alors qu'il traversait la Mongolie en caravane. Il suivait le vol d'un aigle quand il aperçut soudain un énorme objet en forme d'oeuf qui traversait le ciel.
« Nous vîmes tous un très gros objet ovoïde qui réfléchissait la lumière du soleil et se dirigeait à une vitesse incroyable du nord vers le sud. Au-dessus de notre campement la chose changea de direction, sa course vers le sud devenant sud-ouest, puis elle disparut dans les profondeurs du ciel bleu. Nous avons juste eu le temps de l'observer avec nos jumelles qui nous permirent de distinguer parfaitement sa forme ovale. La partie de cet oeuf gigantesque qui renvoyait le soleil était aveuglante. » (Nicolas Roerik : Altai-Himalaya, a Travel Diary, Frederick A. Stokus Co, New York,
p. 361.)

6. En automne 1938 (ou 1939), à Juminda (Estonie)
Deux promeneurs qui longeaient la mer ont aperçu sur la plage un étrange « homme-crapaud », d'un mètre, avec une tête ronde sans cou et une bosse devant le corps. La bouche était une fente et les yeux deux fentes plus petites. Sa peau était couleur vert-brun, mais les mains de forme normale. Cette créature marchait de manière curieuse, non sans élégance: la tête ondulait de bas en haut tandis que les jambes avançaient « avec prudence ». Poursuivie, la créature se mit à courir si vite que ses pieds en devinrent indistincts. Après cent mètres, elle disparut. (Jacques Vallée, Chronique des Apparitions Extra-Terrestres, cas n°49.)

7. En septembre 1943, à Pouchkino
L'observation a été faite par des volontaires espagnols de la division Azul, qui combattaient avec les Allemands sur le front germano-russe. Le rapport a été fait par Oscar Rey Brea qui était alors dans l'équipe de reportage radio de La Coruna. Parmi les soldats qui virent le phénomène on peut citer Jesus Aria (des Asturies), Paz (de la Galice), Tomas Carbonell (d'Alicante). Ils se trouvaient à l'abri dans un fortin au moment d'une bataille aérienne entre avions allemands et soviétiques quand ils remarquèrent un objet en forme de disque qui surplombait la route des avions en pleine action de guerre « comme s'il surveillait la bataille», remarqua un des témoins. Puis il disparut à une vitesse fantastique. (Antonio Ribera, Platillos Volantes en lbero America YEspana, Ed. Pomaire, 1968, p. 411 -412.)

8. En mai 1946, endroit non déterminé
Le spécialiste soviétique de l'UFOlogie, F. Zigel, situe le début de la période moderne de l'UFOlogie russe en mai 1946. Dès cette époque, des objets en forme de soucoupe furent remarqués par des citoyens et des pilotes soviétiques. Les trais descriptifs rapportés sont les mêmes que ceux, si typiques, observés de nos jours.

9. En décembre 1948, à Moscou
Sur Moscou, des objets métalliques allongés en forme de poisson ont été vus qui réfléchissaient la lumière du soleil. (Jacques Vallée, Anatomie d'un phénomène, p. 54.)

10. Le 9 juillet 1949, sur la partie nord de la Russie Une vague :
voir p. 59.

11. Au printemps 1953, à Moscou
Des O.V.N.I. sur Moscou et mention de chutes de «cheveux d'ange» (Clypteus, décembre 1967.)

12. Le 27 novembre 1954, à Moscou
Entre 16 h 15 et 16 h 30, des passants sur la Place Rouge purent voir un objet cylindrique qui passait en direction du nord-ouest, à 200 m ou 300 m au-dessus d'eux. L'engin se mit en position verticale et grimpa à la vitesse d'un avion à réaction (Jacques Vallée, Les Phénomènes insolites de l’Espace, p. 82.)

13. Le 14 février 1955, à Moscou
D'après une information d'agence de presse :
« Il n'y a pas longtemps, plusieurs personnes ont vu de divers endroits de la capitale un objet en forme de cigare qui resta quelque temps dans le ciel à très haute altitude et qui disparut ensuite. (De nos archives personnelles.)»

14. En février 1955, à Chlobine, en Biélorussie
Les techniciens qui travaillent au centre météorologique de Gomel et de Chlobine rapportent avoir observé des stries colorées dans le ciel. Le journal Sovietskaïa Bielorossia du 16 février 1955 estime que ce phénomène atmosphérique était causé par la réflexion des rayons solaires par des cristaux de glace. (Voir également : V. Mezentsev, Phénomènes étranges dans l'atmosphère et sur la terre, Moscou, 1955.)

15. En 1956, au pôle Nord
Valentin Akkouratov, pilote soviétique bien connu, chef navigateur de la base soviétique du pôle Nord, nous a déclaré à propos d'une de ses rencontres avec un O.V.N.I. :
« Nous faisions une opération de reconnaissance sur une zone stratégique glaciaire proche du Groenland quand, en sortant d'une couche de nuages, nous aperçûmes soudain, dans une partie claire, un étrange objet inconnu qui volait sur notre gauche et parallèlement à nous. C'était un engin construit en forme de poire ou de lentille, assez vaste de dimension, avec des extrémités pulsantes. Croyant que c'était un appareil américain d'un type inconnu, nous filâmes à nouveau dans les nuages pour éviter une confrontation. Après un vol de quarante minutes, arrivant à proximité de notre base, la couche nuageuse se dissipa et nous revîmes alors le même appareil. Il n'avait ni ailes, ni antenne, ni fenêtres et on n'apercevait aucune trace de condensation dans son sillage. Nous décidâmes alors d'aller le regarder de plus près et nous changeâmes de cap pour l'approcher. Mais, ce faisant, l'engin modifia lui ausi sa course et maintint toujours la même distance entre lui et nous. Après quinze minutes, la chose mystérieuse fit un bond vers le haut et disparut à une vitesse incroyable qui nous parut impossible.» (Psychic Discoveries Behind the lron Curtain, voir réf. 46 en page 332.)

16. Le 25 juillet 1957, sur la côte de l'océan Pacifique
Voir p. 60.

17. Le 19 mars 1958, à Moscou
Près de la capitale, un grand objet en forme de soucoupe a été vu au sol. Il amorça une ascension en spirale, prit son vol et disparut. (Jacques Vallée, Chronique des Apparitions Extra-Terrestres, cas n°63.)

18. Le 30 mai 1958, à Ouralsk (dans le Kazakhstan)
Voir p. 59.

19. Au printemps 1958, à Moscou
Un objet en forme de disque tombe en décrivant une spirale d'une hauteur estimée à 3000m. (Ogoniok, mars 1958.)

20. A la fin des années 50, en Ouzbekistan
Voir p. 60.

21. Le 17 novembre 1958, endroit exact inconnu
Un objet lumineux de diamètre apparent plus grand que celui de la Lune a été vu alors qu'il descendait d'une altitude élevée. Il parut d'abord planer à hauteur de la cime des arbres avant de venir se poser au sol. (ATIC, non publié. Jacques Vallée: Chronique des Apparitions Extra-terrestres, cas n° 475.)

22. En août 1959, en Géorgie
Non loin d'un village de Géorgie dont le nom n'est pas donné, un O.V.N.I. aurait explosé sous les yeux d'un cultivateur de quarante-trois ans nommé Vassili Doubichev. Aucun vestige ne fut retrouvé, à part un « monstre mort » I Un certain Dr Fiodor Petrov aurait affirmé que ces vestiges n'étaient pas composés de carbone mais de silicium. (Robert Charroux, Le livre des mondes oubliés, p. 449-450, Robert Laffont, Paris 1971.)

23. Au printemps 1959, à Sverdlovsk
Le quartier général de la base de fusées a été visité pendant 24 heures par des O.V.N.I. qui se sont arrêtés à plusieurs reprises juste au-dessus des rampes de lancement. Ils ont été détectés sur les écrans radars et il semblerait qu'ils aient provoqué une certaine panique. (Flying Saucer Review, mai 1967.

24. En août 1959, à Moscou
Le radar de l'aéroport civil de Vnoukovo a décelé trois objets en forme de soucoupe, près de la capitale, à environ 800 m d'altitude. L'Armée de l'air soviétique envoya des chasseurs, mais ils furent incapables d'établir un contact. La version officielle fut que des «perturbations atmosphériques avaient provoqué des illusions d'optique». (UFO News, août 1959.)

25. Le 16 août 1960, dans le Kazakhstan
Une expédition de huit géophysiciens venus de Leningrad campait dans une montagne du Kazakhstan. A 23 heures, un objet brillant, de couleur orange, de forme lenticulaire, s'éleva soudain au-dessus des montagnes. Son diamètre apparent était une fois et demie celui de la Lune, d'après le chef de l'expédition, le minéralogiste Nikolaï Sotchevanov. L'engin fila vers le sud puis zigzagua vers le nord-est et disparut derrière les montagnes après les avoir contournées. Les extrémités de l'appareil n'étaient pas aussi lumineuses que la partie centrale. (Psychic Discoveries Behind the Iron Curtain).

26. Été 1960, à Tachkent
Un professeur de physique de l'Université de Moscou a observé entre 21 heures et 22 heures un objet dans le ciel au-dessus de l'autoroute, à 28 km de Tachkent. Semblable à une grosse étoile, il volait vers le nord-est émettant vers le sol des vagues de lumière « rappelant le mouvement du scorpion de mer ». Le jour suivant le témoin eut confirmation que des habitants de Tachkent avaient vu la même chose. (Psychic Discoveries Behind the Iron Curtain.)

27. Été 1960, en Crimée
Témoignage du même genre que celui répertorié au n°25, mais cette fois par deux historiens de l'art accompagnés d'un groupe d'étudiants. Ils virent un O.V.N.I. fait de cinq parties séparées. « Nous les avons vues entreprenant au zénith une sorte de manoeuvre qui évoquait la danse des lucioles. » (Même référence que nOS 25 et 26.)

28. En 1961, dans la partie septentrionale de la Russie
Une photo d'O.V.N.I. prise dans le nord du pays provoque un très vif intérêt. (Pravda du 8 janvier 1961.)

29. En 1961, à Irkoutsk
Un objet ressemblant à une fusée reposant sur quatre pieds a été vu au sol ainsi que des UFOnautes. Un docteur travaillant dans un laboratoire proche aurait, paraît-il, pris une photo. (Flying Saucer Review, mai 1967.)

30. En 1961, à Tobelak en Sibérie
Un petit avion civil transportant quatre passagers et leurs bagages a disparu au-dessus de la Russie centrale. On le retrouva deux jours plus tard près de Tobelak, en Sibérie, avec de l'essence pour encore deux heures de vol. Aucune trace de l'équipage ni des passagers mais, à cent mètres, on découvrit une marque ronde d'herbes brûlées, sur un sol bouleversé. (Flying Saucer Review, mai 1967.)

31. Le 24 septembre 1962, entre l'Asie centrale et Moscou
Les passagers et l'équipage d'un TU 104 qui atterrit à Moscou en provenance d'Asie centrale, racontèrent qu'ils avaient vu des objets en forme de disque, qui avaient fait le tour de l'appareil et disparu ensuite à une vitesse supérieure à la sienne. (Phénomènes spatiaux, décembre 1966.)

32. En 1962, à Kharkov
Le nommé Garbariouk a remarqué des objets insolites dans le ciel : deux sphères de grosseur inégale, verte et rose, qui volaient ensemble à vive allure. Deux ans après, il vit une boule rosâtre dans la région de Lvov. (Extrait de nos archives personnelles.)

33. Le 18 juin 1963, dans l'espace
Le cosmonaute Valery Bykovsky pense avoir aperçu, évoluant à quelque distance de sa capsule, un objet semblable à celui vu par Valentina Terechkova; il affirma ensuite qu'il était ovale. Cet objet suivit la capsule de Bykovsky pendant un long laps de temps puis changea subitement de direction. (Clypeus).

34. En août 1964, à Kharkov
«Aux environs de minuit, un jour d'août 1964, j'ai aperçu un objet volant cylindrique qui passait sur le village de Borovenki (dans la région de Lougansk) à environ 1 000 m d'altitude. Il faisait bien trois fois la taille d'un avion ordinaire et volait vers le nord, d'abord parallèlement au sol, mais il changea subitement de direction et bondit vers le haut à 600. L'appareil était jaune et faisait un bruit rappelant la chute des bombes. Il avait une queue de flammes et devait posséder, je pense, la vitesse d'un avion à réaction.» (Mikhail Olenik, dans le quotidien Znania ta Pratnia.)

35. Le 12 juillet 1964, entre Leningrad et Moscou
Un groupe de passagers en vol entre Leningrad et Moscou à bord d'un TU 104 virent un disque de métal étincelant qui volait sous l'appareil. Un UFOlogue bien connu, le Dr Viatcheslav Zaïtsev, déclara que cette soucoupe avait un dôme, sur sa partie centrale, qui paraissait bien être une cabine. (Psychic Discoveries Behind the Iron Curtain.)

36. Le 12 octobre 1964, dans l'espace
Les cosmonautes de Voskhod 1 ont dit avoir vu un objet cylindrique non identifié, comme celui aperçu par l'astronaute américain Mc Divitt. Voir aussi p. 61.

37. En 1965, dans le Caucase
Une femme astronome-géodésienne, le Dr Ludmila Tsehanovitsa, a vu un disque scintillant surmonté d'un dôme en forme de cabine. (Psychic Discoveries Behind the Iron Curtain.)

38. Le 18 mars 1965, dans l'espace
L'équipage de Voskhod 2 a vu un objet cylindrique. Voir les nos 33 et 36 ci-dessus et également la page 61.

39. Le 26 juillet 1965, en Latvie
A cette date, à 21 h 15, l'astronome R. Vitolniek et deux collègues étudiaient tous trois à l'observatoire Ogre les nuages noctilescents quand ils aperçurent une sorte d'étoile qui dérivait lentement vers l'ouest. Observée avec de fortes jumelles cette lumière paraissait avoir une forme triangulaire bien définie mais vue au télescope elle s'avéra être une combinaison de quatre objets plus petits. Cette formation était en réalité faite d'une grosse sphère centrale et, à deux diamètres d'elle, trois autres sphères plus petites dérivaient lentement en tournant autour. Elles traversèrent tout le ciel en devenant régulièrement plus petites, peut-être parce qu'elles s'éloignaient de la Terre. Au bout de vingt minutes, les astronomes remarquèrent que les trois boules externes s'éloignaient de la sphère centrale. Le groupe entier devint invisible aux environs de 22 heures, trop bas sur l'horizon, au nord-ouest, il avait pris la teinte terne d'un rubis. On pouvait d'abord penser à un satellite ou une fusée, mais le déplacement était trop lent et la multiplicité inhabituelle'. Cette observation a été faite par Robert Vitolniek, chercheur au laboratoire d'astrophysique de l'Académie des sciences de l'U.R.S.S., lan Melderis et Esmeralda Vitolnieka, membres de la société d'Astronomie de Latvie. (Hearing Report).

40. Le 24 septembre 1965, à Novii-Athos (Abklhazie)
L'astronome-géologue L. Tschechanovitchi a vu un petit disque irradiant survoler le monastère de Novii-Athos et exécuter de nombreuses manoeuvres insolites. Cet ancien monastère est situé très haut dans les montagnes, au milieu de gorges très découpées. Les mouvements du disque — souvent spiralées - étaient d'une grande complication (Spoutnik, décembre 1967.)

41. En avril 1966, à Odessa
Le commandant d'aviation Baïdoukov observa au cours d'un vol au-dessus d'Odessa un objet que son radar venait de détecter. De nombreux radars au sol le décelèrent également: il volait initialement à très grande altitude. En 45 minutes, cet objet effectua une descente au sol de 50 à 18 km d'altitude. (Psychic Discoveries Behind the Iron Curtain.)

42. Le 26 avril 1966 — 5 h 23 — à Tachkent
Une grande partie du temps des UFOlogues est consacrée à imaginer dans l'enthousiasme de nouvelles théories explicatives du problème O.V.N.I. au lieu de s'occuper du travail, de loin le plus important, qui consiste à noter avec précision les faits donnés par les témoins et vérifier leurs dires. Ces UFOlogues essaient de prouver que les O.V.N.I. ont quelque chose à voir avec les tremblements de terre et les failles tectoniques. Ils incluent donc dans leurs listes le grand séisme qui ravagea Tachkent le matin du 26 avril 1966, au cours duquel on observa un éclair aveuglant et un grondement sinistre. On parla à ce moment d'un objet qui avait été vu par des centaines de milliers de gens après que leurs villages aient été réduits en cendres : au-dessus, on vit également des sphères radiantes que certains décrivirent comme des étoiles d'arbre de Noël et d'autres comme des ballons qui émettaient des rayons de lumière.

43. Le 17 juin 1966, à Elista (Caucase du Nord)
Un géo-physicien, V. Krilov, et ses collègues ont été témoins d'un phénomène analogue à celui décrit ci-dessus au n° 39. Cet objet exécuta des mouvements similaires. (Aurore, Bulletin d'informations de l'U.R.S.S. en Roumanie, mars 1968.)

44. Le 7 août 1966, à Koutchina près de Moscou
Les habitants du village de Koutchina ont vu, durant la nuit, un objet lumineux, pareil à un ballon, près de Moscou. Les témoignages ont été recueillis par le journal Leninskaïa Znania. Ses dimensions le rendaient assez semblable à une ampoule électrique. Il suivait une course rectiligne puis disparut derrière l'horizon. Des étincelles s'en échappaient mais aucun bruit ne se fit entendre. (A.F.P., 14 août 1966.)

45. Le 20 octobre 1966, à Kherson
V.L. Douginov, directeur de l'école d'hydrométéorologie, a vu, avec cinquante autres témoins, un objet en forme de soucoupe, de diamètre apparent deux à trois fois celui du soleil, qui se dirigeait vers l'est. (Extrait de nos archives personnelles.)

46. En 1967, en Russie méridionale
Au cours de l'année 1967 près de 200 O.V.N.I. ont été vus sur la partie sud de la Russie. (Soviet Week/y; voir également Ouest-France du 10-11 février 1968.)

47. Le 8 août 1967, à Kislovodsk, dans le Caucase
L'astronaute Anatol Sazanov et plusieurs collègues de la station d'astrophysique de l'Académie des sciences de l'U.R.S.S. ont remarqué au-dessus des montagnes un objet qui se mouvait vers l'est dans le secteur nord du ciel, à 20 degrés sur l'horizon. En forme de croissant, asymétrique, le creux face à la direction du mouvement. Droit devant l'objet, volant à la même hauteur et à la même vitesse, un point lumineux que sa brillance rendait comparable à une étoile de première magnitude. L'objet était d'un jaune rougeâtre et d'un diamètre apparent de deux à trois fois celui de la lune. Deux traînées de vapeur condensée s'échappaient des extrémités. L'objet revint en arrière, devenant plus petit et s'évanouit en un instant. Ce phénomène se reproduisit le 4 septembre, le 18 octobre et le 18 novembre. Il a été observé par de nombreuses personnes de la région, ainsi que par le personnel de l'observatoire de Kislovodsk et de l'observatoire de Kazan. L'objet en forme de croissant était accompagné non seulement par le point de lumière déjà mentionné, mais égale¬ment par des «satellites» brillants, mais pas à chaque fois. Les astronomes de Kazan purent faire une estimation du diamètre lors des quatre passages : 480 m pour certains, d'autres ont avancé 500 à 600 m. La vitesse était de 5 km/s, soit 18 000 km à l'heure. (Hearing Reports, p. 61.)

48. Le 29 septembre 1967, en Ukraine
Un IL-14 en vol de Zaporoje à Volgograd (ex-Stalingrad) survolait l'Ukraine quand un objet non identifié se manifesta au-dessus de lui. Les moteurs de l'avion stoppèrent et il commença une glissade vers le sol. Alors qu'il n'était plus qu'à 800 m l'objet disparut et les moteurs de l'avion repartirent. Aucun autre incident ne survint ensuite jusqu'à la fin du vol. (Sovietskaia Latvia, décembre 1967 et Veac Nou, 28 novembre 1968.)

49. Le 17 septembre 1968, à Antisiferona, en Sibérie
Un objet volant, de forme arrondie, a été visible cinq minutes sur la ville avant de disparaître rapidement en direction du nord-ouest. (Flying Saucer Review, n°1, janvier-février 1969.)

50. Le 26 septembre 1968, à Yakovlevskaia
Un ingénieur a observé un « ballon », à 2 heures du matin, survolant la ville à grande vitesse. L'objet avait l'apparence donnée par une « phosphorescence électrique ». Il disparut derrière l'horizon. Il n'était guère possible de confondre cet objet avec un véritable ballon. (Flying Saucer Review, n° 11, janvier-février 1969.)

51. En septembre 1970, en Kirghizie
De nombreux habitants ont pu observer, début septembre, au sud du lac Issyk-Koul, un objet en forme de ballon de football, couleur rouge flamboyant. Il se déplaçait au-dessus des montagnes du Tersky Alatan, s'immobilisa, puis disparut brusquement au-dessus des pics enneigés, dans une gerbe d'étincelles. (Les Extra-terrestres, n° 10, janvier-février 1971.)

52. En juillet 1972, en Sibérie
La foudre en boule est à l'origine de nombreux cas d'observation d'O.V.N.I., à en croire du moins les milieux scientifiques, depuis la publication de ce qu'affirma l'ingénieur Klass. C'est ainsi que la foudre en boule est devenue le bouche-trou pour les gens qui n'ont eu qu'un contact superficiel avec le problème UFOlogique. Ils disposent ainsi à bon compte de leur propre « explication » depuis que les théories du Dr Menzel ont perdu toute crédibilité, à partir des analyses faites par James McDonald et d'autres.
Le bulletin d'informations Novosti a enregistré un étrange phénomène, le 17 juillet 1972, classé dans la catégorie «foudre en boule» par les agences de presse soviétiques. Son comportement a beaucoup de points communs avec la boule de feu observée dans l'Aveyron le 15 juin 1966. Les particularités remarquables de celle-ci ont été soulignées par l'enquête approfondie menée en 19701, et la conclusion fut qu'il s'agissait d'un O.V.N.I.
Pour être complet nous citerons néanmoins cet extrait du journal soviétique :
« La foudre en boule a été vue pour la première fois dans l'Arctique par les hommes qui vivent dans la station de Poliarni sur la côte de la mer de Choukotka, au nord-est de la Sibérie.
«Il avait fait anormalement chaud pendant une semaine. Le samedi la température atteignit 30°C et un orage éclata dans la soirée. « La foudre en boule pénétra dans une pièce occupée par la famille d'un maçon, Jegorov, vers dix heures du soir. Elle perça un mur de pierre et ressortit dans la rue où des passants purent la voir. Les bords de la brèche dans le mur étaient marqués par le feu. On ne connaissait aucun exemple de foudre en boule jusqu'à présent dans le secteur oriental de l'Arctique. »


Source: "Les ovni en U.R.S.S." Ion Hogana et Julien Weverbergh.

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