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Obama ne veut plus décrocher la Lune
Ven 29 Jan 2010, 19:00
Six milliards de dollars supplémentaires sur 5 ans pour la Nasa... mais pas pour la Lune. Le président Barack Obama va proposer dans son projet de budget 2011, qu'il doit soumettre lundi au Congrès, d'abandonner le programme de retour des astronautes américains sur le célèbre satellite de la Terre.
Exit "l"Objectif Lune" ? Probable. Malgré une enveloppe budgétaire de quelque 18 milliards de dollars pour la Nasa en 2010, accompagné d'une rallonge de près de 6 milliards de dollars sur cinq ans, la Maison Blanche va demander à l'Agence spatiale de privilégier d'autres axes d'activités. C'est en tous cas ce que révèlent les deux quotidiens Florida Today et Orlando Sentinel, citant des responsables de l'Administration et de la Nasa. La Nasa se concentrerait donc notamment sur le développement des services de fret et d'acheminement d'astronautes jusqu'à la Station spatiale internationale (ISS). Histoire de réduire la dépendance des Américains aux vaisseaux russes Soyouz pour transporter leurs astronautes dans l'ISS, une fois que les trois navettes -vieillissantes- qui composent la flotte spatiale américaine (Discovery, Endeavour et Atlantis) seront mises hors service en septembre 2010.
Le programme Constellation, qui prévoit un retour des Américains sur la Lune à l'horizon 2020 et, au-delà, des vols habités vers Mars, avait été lancé en 2004 par l'ancien président George W. Bush après l'explosion de la navette Columbia en 2003. Dommage, l'administration Bush n'aurait pas consacré de moyens financiers suffisants pour vraiment développer ce programme, selon le rapport rendu en 2009 par une commission spéciale formée d'experts indépendants et créée par M. Obama. Avec un budget actuel certes conséquent, mais très insuffisant pour mener de front toutes ses ambitions, la Nasa doit donc revoir l'ordre de ses priorités... et faire une croix sur la Lune.
Source : http://www.francesoir.fr/amerique-du-nord/2010/01/29/obama-nasa-lune.html
Cordialement
Mathieu31
Exit "l"Objectif Lune" ? Probable. Malgré une enveloppe budgétaire de quelque 18 milliards de dollars pour la Nasa en 2010, accompagné d'une rallonge de près de 6 milliards de dollars sur cinq ans, la Maison Blanche va demander à l'Agence spatiale de privilégier d'autres axes d'activités. C'est en tous cas ce que révèlent les deux quotidiens Florida Today et Orlando Sentinel, citant des responsables de l'Administration et de la Nasa. La Nasa se concentrerait donc notamment sur le développement des services de fret et d'acheminement d'astronautes jusqu'à la Station spatiale internationale (ISS). Histoire de réduire la dépendance des Américains aux vaisseaux russes Soyouz pour transporter leurs astronautes dans l'ISS, une fois que les trois navettes -vieillissantes- qui composent la flotte spatiale américaine (Discovery, Endeavour et Atlantis) seront mises hors service en septembre 2010.
Le programme Constellation, qui prévoit un retour des Américains sur la Lune à l'horizon 2020 et, au-delà, des vols habités vers Mars, avait été lancé en 2004 par l'ancien président George W. Bush après l'explosion de la navette Columbia en 2003. Dommage, l'administration Bush n'aurait pas consacré de moyens financiers suffisants pour vraiment développer ce programme, selon le rapport rendu en 2009 par une commission spéciale formée d'experts indépendants et créée par M. Obama. Avec un budget actuel certes conséquent, mais très insuffisant pour mener de front toutes ses ambitions, la Nasa doit donc revoir l'ordre de ses priorités... et faire une croix sur la Lune.
Source : http://www.francesoir.fr/amerique-du-nord/2010/01/29/obama-nasa-lune.html
Cordialement
Mathieu31
- Pierre.BAdministrateur
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Re: Obama ne veut plus décrocher la Lune
Mar 02 Fév 2010, 23:05
Obama abandonne la Lune
Le programme Constellation, qui devait être celui du « retour sur la Lune » en 2020, est annulé. Barack Obama vient de confirmer officiellement les rumeurs. Trop coûteux et même si neuf milliards de dollars ont déjà été dépensés, le projet lancé par George W. Bush n'ira pas plus loin. La Nasa devra plancher sur des missions habitées vers des satellites de Mars. Quant à l'accès à l'espace après la mise à la retraite des navettes, il sera confié à des entreprises privées.
Confronté à une crise économique et financière sans précédent depuis celle de 1929, les Etats-Unis s'apprêtent à un changement de paradigme dans la façon qu’a l'Amérique d’explorer et d’utiliser l'espace. Depuis que le Comité Augustine a remis son rapport sur le programme Constellation et les plans de la Nasa pour l’exploration, on se doutait que les objectifs spatiaux des Etats-Unis allaient être revisités.
Concrètement, Obama propose d’abandonner dans sa totalité le programme Constellation mis en place en 2004 par George W. Bush qui prévoyait le retour sur la Lune et les premières missions habitées vers Mars. Il préfère donner la priorité à des missions habitées vers des astéroïdes et les lunes de Mars qui pourraient être utilisées pour préparer l’envoi d’un équipage internationale sur la Planète rouge.
Le président américain souhaite également privilégier le développement de nouvelles technologies nécessaires à l'envoi de missions sur Mars et voir émerger des missions robotiques ambitieuses et innovantes qui pourraient préparer les étapes suivantes de l’exploration humaine du Système solaire. Des démonstrateurs de nouvelles technologies, préfigurant certaines fonctionnalités techniques, seraient ainsi développés pour préparer ces étapes futures.
Les partisans des missions habitées vers Mars ont peut-être une carte à jouer maintenant que l’on abandonne l’objectif de retourner sur la Lune. Ils n’ont jamais compris pourquoi il fallait retourner sur la Lune avant d’envisager d’envoyer des hommes sur Mars. Crédit Nasa
La balle est aujourd'hui dans le camp du Sénat
Enfin, l’administration Obama souhaite élargir et intensifier la coopération internationale avec l’Europe et d’autres pays comme le Japon, l’Inde et la Russie sous certaines conditions. On pense évidemment à la mission de retour d’échantillons martiens qui pourrait être réalisée à court terme.
En remplacement des lanceurs et du véhicule spatial Orion du programme Constellation, Obama veut privatiser en très grande partie l'accès à l'espace pour le transport de matériel et celui des hommes. Afin de ne pas trop dépendre des capacités russes pour rejoindre la Station dès que la navette sera retirée du service, le gouvernement va soutenir financièrement et techniquement le développement d'un secteur commercial capable d'assurer le transport orbital de personnes et de fret vers la Station dans le cadre du partenariat public-privé Cots.
Cette décision s’accompagne de l’annonce de la poursuite de l’utilisation de l'ISS au moins jusqu’en 2020 de façon à maintenir un certain leadership dans l'espace et offrir une destination pour les véhicules commerciaux du programme Cots que développent actuellement SpaceX (Falcon 9 / Dragon) et Orbital Sciences avec Thales Alenia Space (Taurus / Cygnus). En effet, la seule raison d'être de ces projets est de ravitailler la Station spatiale, tant il est peu probable que ces industriels arrivent à créer un marché économiquement viable de remplacement de la Station.
En l’état, le budget de la Nasa ne permet pas de développer de nouveaux systèmes et de poursuivre ceux qui existent déjà (à l’image de l’atterrisseur lunaire Altair). Crédit Nasa
Sur la question de la desserte de la Station, il faut savoir que le cas de la navette n’a pas encore été complètement tranché. Il existe une possibilité de prolonger de quelques années son utilisation. Actuellement, les plans de la Nasa prévoient cinq vols en 2010 avant son retrait définitif. Or, Sally Ride, ancienne astronaute américaine et membre du Comité Augustine avait suggéré de continuer à l’utiliser après 2010 à raison de deux vols par an, le temps que les systèmes de transport spatial développés dans Cots soient opérationnels.
Cependant, la décision finale sur tous ces sujets appartient au Congrès américain et nombreux sont les sénateurs qui voient d’un très mauvais œil l’abandon des pans entier du programme spatial. Le sénateur de Floride, un des états qui bénéficient le plus des retombées économiques des programmes de la Nasa et dont dépendent de nombreux emplois a clairement dit que les propositions d’Obama « décimaient le programme spatial des Etats-Unis ».
Source: Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Edit: Ce qui arrive aujourd'hui"hui a la Nasa n'est que le reflet de son pays,un pays en déclin...
Peut être est-il temps de regarder chez nos voisins d'Asie afin d'apercevoir quelques étoiles?...
Le programme Constellation, qui devait être celui du « retour sur la Lune » en 2020, est annulé. Barack Obama vient de confirmer officiellement les rumeurs. Trop coûteux et même si neuf milliards de dollars ont déjà été dépensés, le projet lancé par George W. Bush n'ira pas plus loin. La Nasa devra plancher sur des missions habitées vers des satellites de Mars. Quant à l'accès à l'espace après la mise à la retraite des navettes, il sera confié à des entreprises privées.
Confronté à une crise économique et financière sans précédent depuis celle de 1929, les Etats-Unis s'apprêtent à un changement de paradigme dans la façon qu’a l'Amérique d’explorer et d’utiliser l'espace. Depuis que le Comité Augustine a remis son rapport sur le programme Constellation et les plans de la Nasa pour l’exploration, on se doutait que les objectifs spatiaux des Etats-Unis allaient être revisités.
Concrètement, Obama propose d’abandonner dans sa totalité le programme Constellation mis en place en 2004 par George W. Bush qui prévoyait le retour sur la Lune et les premières missions habitées vers Mars. Il préfère donner la priorité à des missions habitées vers des astéroïdes et les lunes de Mars qui pourraient être utilisées pour préparer l’envoi d’un équipage internationale sur la Planète rouge.
Le président américain souhaite également privilégier le développement de nouvelles technologies nécessaires à l'envoi de missions sur Mars et voir émerger des missions robotiques ambitieuses et innovantes qui pourraient préparer les étapes suivantes de l’exploration humaine du Système solaire. Des démonstrateurs de nouvelles technologies, préfigurant certaines fonctionnalités techniques, seraient ainsi développés pour préparer ces étapes futures.
Les partisans des missions habitées vers Mars ont peut-être une carte à jouer maintenant que l’on abandonne l’objectif de retourner sur la Lune. Ils n’ont jamais compris pourquoi il fallait retourner sur la Lune avant d’envisager d’envoyer des hommes sur Mars. Crédit Nasa
La balle est aujourd'hui dans le camp du Sénat
Enfin, l’administration Obama souhaite élargir et intensifier la coopération internationale avec l’Europe et d’autres pays comme le Japon, l’Inde et la Russie sous certaines conditions. On pense évidemment à la mission de retour d’échantillons martiens qui pourrait être réalisée à court terme.
En remplacement des lanceurs et du véhicule spatial Orion du programme Constellation, Obama veut privatiser en très grande partie l'accès à l'espace pour le transport de matériel et celui des hommes. Afin de ne pas trop dépendre des capacités russes pour rejoindre la Station dès que la navette sera retirée du service, le gouvernement va soutenir financièrement et techniquement le développement d'un secteur commercial capable d'assurer le transport orbital de personnes et de fret vers la Station dans le cadre du partenariat public-privé Cots.
Cette décision s’accompagne de l’annonce de la poursuite de l’utilisation de l'ISS au moins jusqu’en 2020 de façon à maintenir un certain leadership dans l'espace et offrir une destination pour les véhicules commerciaux du programme Cots que développent actuellement SpaceX (Falcon 9 / Dragon) et Orbital Sciences avec Thales Alenia Space (Taurus / Cygnus). En effet, la seule raison d'être de ces projets est de ravitailler la Station spatiale, tant il est peu probable que ces industriels arrivent à créer un marché économiquement viable de remplacement de la Station.
En l’état, le budget de la Nasa ne permet pas de développer de nouveaux systèmes et de poursuivre ceux qui existent déjà (à l’image de l’atterrisseur lunaire Altair). Crédit Nasa
Sur la question de la desserte de la Station, il faut savoir que le cas de la navette n’a pas encore été complètement tranché. Il existe une possibilité de prolonger de quelques années son utilisation. Actuellement, les plans de la Nasa prévoient cinq vols en 2010 avant son retrait définitif. Or, Sally Ride, ancienne astronaute américaine et membre du Comité Augustine avait suggéré de continuer à l’utiliser après 2010 à raison de deux vols par an, le temps que les systèmes de transport spatial développés dans Cots soient opérationnels.
Cependant, la décision finale sur tous ces sujets appartient au Congrès américain et nombreux sont les sénateurs qui voient d’un très mauvais œil l’abandon des pans entier du programme spatial. Le sénateur de Floride, un des états qui bénéficient le plus des retombées économiques des programmes de la Nasa et dont dépendent de nombreux emplois a clairement dit que les propositions d’Obama « décimaient le programme spatial des Etats-Unis ».
Source: Par Rémy Decourt, Futura-Sciences
Edit: Ce qui arrive aujourd'hui"hui a la Nasa n'est que le reflet de son pays,un pays en déclin...
Peut être est-il temps de regarder chez nos voisins d'Asie afin d'apercevoir quelques étoiles?...
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Re: Obama ne veut plus décrocher la Lune
Mer 03 Fév 2010, 06:51
Si la nouvelle course à la Lune devait être comparée à un sport, les Etats-Unis, tenants du titre depuis les missions Apollo, en étaient les grands favoris. Leur forfait, qui devait être rendu officiel, lundi 1er février, par la présentation au Congrès d'une proposition de budget qui ne finance plus le programme Constellation de la NASA, va donc logiquement bouleverser la physionomie de la compétition. Les équipiers, comme l'Europe et le Japon, vont devoir réviser leurs stratégies, et peut-être s'inventer leurs propres ambitions. Les autres concurrents vont aiguiser les leurs, sachant que désormais ils n'auront plus d'excuses à finir deuxième.
Ces prétendants déclarés, sont, aujourd'hui, au nombre de deux : Chine et Inde. Ce qui résume, en soi, le glissement du centre de gravité mondial vers l'Asie. Dans cette épreuve, où elles entendent gagner une reconnaissance de leur nouvelle importance, les deux puissances émergentes ne pèsent toutefois pas le même poids. La Chine a plusieurs coups d'avance, et une époque de retard, ce qui constitue un autre avantage. Son régime dictatorial et sa motivation très fortement nationaliste renvoient à l'époque où la conquête de la Lune était avant tout un effort de guerre froide.
Ce n'est pas un hasard si les Chinois, dans leur apprentissage du spatial, semblent à la fois revisiter les classiques des missions Apollo et les fondamentaux des vols soviétiques. Avec cependant une manière bien à eux de ne pas afficher trop vite, et trop clairement les objectifs. "Ils ont chaque fois procédé de la même façon, analyse Philippe Coué, spécialiste du spatial chinois et auteur de La Chine veut la Lune (A2C Médias, 2007). Jusqu'à la fin des années 1990, ils disaient avancer prudemment vers les vols habités, ils montraient quelques vagues études pour un avenir lointain. En réalité, ils étaient prêts, et tout le monde s'en est rendu compte avec le premier tir d'une capsule Shenzhou en 1999 qui a conduit au premier Chinois dans l'espace en 2003."
La première mission robotisée autour de la Lune, Chang'e-1, avait été précédée du même flou prudent avant son succès de 2007. Et aujourd'hui, la technique est reprise pour se risquer sur le terrain d'une conquête humaine de notre satellite naturel. "Peu après l'annonce du programme Constellation par les Américains, la Chine a fait savoir que la Lune aussi les intéressait, raconte Philippe Coué. Puis grand silence jusqu'en 2008, où un officiel a déclaré qu'ils se préparaient à cet objectif majeur. La date fixée pour cette arrivée d'un Chinois sur la Lune, 2025, n'a été évoquée que l'an dernier. Mais on peut parier que leurs plans sont beaucoup plus précis et avancés que ce qu'ils laissent entendre."
Pour l'heure Pékin assemble les pièces d'un puzzle extraordinairement complexe. Car, la NASA vient de s'en souvenir à ses dépens, aller sur la Lune est une entreprise ardue et coûteuse, dont le savoir-faire s'acquiert lentement et s'oublie très vite. Pour le grand public, le temps écoulé depuis la dernière mission Apollo, en 1972, a partiellement effacé les multiples opérations nécessaires à la réussite d'une expédition lunaire : fabriquer des fusées assez sûres pour embarquer les hommes, d'autres assez lourdes pour transporter le matériel ; maîtriser les "rendez-vous", arrimages entre les vaisseaux dans l'espace ; se placer en orbite lunaire, poser un module sur le sol de notre satellite, le faire redécoller ; après de nouveaux rendez-vous célestes, assurer son retour vers la Terre et surtout, une entrée fort délicate dans l'atmosphère.
La Chine est en train de découvrir tout cela. Le programme Shenzhou, au bout de trois vols habités, lui a permis de réussir la première sortie d'un cosmonaute dans l'espace. Les trois missions suivantes, prévues de 2011 à 2012, doivent aider à s'habituer aux techniques de "rendez-vous" autour d'un embryon de station spatial, Tiangong 1. Le programme Chang'e, centré sur l'exploration robotisée de la Lune, a déjà débouché sur une cartographie en 3D du sol lunaire par la première sonde en orbite, qui a fini par être délibérément précipitée sur son objet d'étude en mars 2009.
La sonde suivante doit achever, à la fin de cette année, ce travail de cartographie, dont la précision est en soi un aveu des futurs objectifs chinois. Puis deux autres engins, en 2012 et 2016, doivent permettre d'acquérir des techniques cruciales. Le premier en déposant un robot à propulsion nucléaire qui roulera, plusieurs mois durant, sur la surface. Le deuxième en ramenant sur Terre des échantillons des poussières locales.
Sur cette route balisée vers notre voisine, une étape décisive sera franchie lorsque Pékin aura lancé, vers 2015, sa fusée Longue Marche V, qui peut arracher 25 tonnes à la gravité terrestre. Certes, il manquera alors au dispositif un lanceur très lourd, comme les Saturn V d'Apollo, capables d'emporter plus de 100 tonnes. Mais avec sa nouvelle fusée, la Chine pourra déjà envisager de griller des étapes pour s'offrir quelques performances médiatiques autour de la Lune — à défaut de premières, toutes réalisées à l'époque par les Américains et les Soviétiques. "Il n'est pas interdit d'imaginer qu'ils puissent aller faire un simple tour de Lune vers 2017, dit Philippe Coué. Ou, avec deux lanceurs, qu'ils parviennent à se placer en orbite. La NASA a même envisagé qu'ils puissent réussir, en mobilisant quatre lanceurs et en maîtrisant parfaitement les rendez-vous, une première mission sur le sol lunaire."
Dans tous les cas, les cosmonautes se préparent d'arrache-pied. "Le Quotidien du peuple, qui est toujours fiable sur ces sujets, vient d'annoncer la création, à côté de Pékin, de plusieurs kilomètres carrés de terrain simulant la surface lunaire, dit M. Coué. Cela semble bien grand pour n'entraîner que des robots."
Dans le bac à sable des apprentis conquérants de la Lune, l'Inde fait en revanche figure de petit nouveau. Son agence spatiale (ISRO) ne maîtrise pas encore les vols habités, et elle n'a, pour l'heure, envoyé qu'une sonde autour de la Lune en 2009. Chandrayaan-1 a fonctionné un peu moins bien et moins longtemps qu'espéré, ce qui ne l'a pas empêché de contribuer à une première découverte scientifique : la mise en évidence d'une infime pellicule de molécules d'eau à la surface de notre satellite. La fierté qui a gonflé le pays, à l'occasion de la publication de ce résultat, a donné une idée de l'importance qu'il accorde à l'espace comme caisse de résonance de sa nouvelle vigueur économique et technologique.
L'ISRO ne pouvait donc pas faire moins que d'afficher un objectif extrêmement ambitieux : un cosmonaute indien sur la Lune vers 2025. Tenir cette échéance permettrait peut-être de doubler la Chine sur le fil alors que l'Inde ne prévoit pas de réaliser son premier vol habité avant 2015, soit douze ans après sa concurrente.
Pour gagner ce pari, l'Inde compte sur une botte secrète : une coopération étroite avec les Russes, qui eux connaissent bien la route de la Lune. Cette aide peut leur ouvrir quelques raccourcis. Ainsi Chandrayaan-2, qui doit poser en 2012 un robot sur le sol, fera-t-il l'objet d'une collaboration étroite avec Roskosmos, l'agence spatiale russe. Celle-ci vendra aussi aux Indiens un vol de Soyouz, vers 2013, pour aguerrir un équipage indien avant l'épreuve du premier vol orbital autonome, en 2015. S'ils font l'impasse sur l'étape station spatiale, que s'imposent les Chinois, les Indiens peuvent envisager de tenir leur objectif.
Mais cet appui des Russes peut placer ceux-ci dans une situation délicate. Les Chinois se sont en effet beaucoup inspirés de leurs Soyouz, et ils leur ont acheté nombre de modèles de scaphandres pour les sorties dans l'espace. Entre ces deux partenaires, les perdants de la première course à la Lune pourraient se retrouver en position d'arbitre de la deuxième compétition.
Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/01/qui-va-decrocher-la-lune_1299489_3244.html
Cordilement
Mathieu31
Ces prétendants déclarés, sont, aujourd'hui, au nombre de deux : Chine et Inde. Ce qui résume, en soi, le glissement du centre de gravité mondial vers l'Asie. Dans cette épreuve, où elles entendent gagner une reconnaissance de leur nouvelle importance, les deux puissances émergentes ne pèsent toutefois pas le même poids. La Chine a plusieurs coups d'avance, et une époque de retard, ce qui constitue un autre avantage. Son régime dictatorial et sa motivation très fortement nationaliste renvoient à l'époque où la conquête de la Lune était avant tout un effort de guerre froide.
Ce n'est pas un hasard si les Chinois, dans leur apprentissage du spatial, semblent à la fois revisiter les classiques des missions Apollo et les fondamentaux des vols soviétiques. Avec cependant une manière bien à eux de ne pas afficher trop vite, et trop clairement les objectifs. "Ils ont chaque fois procédé de la même façon, analyse Philippe Coué, spécialiste du spatial chinois et auteur de La Chine veut la Lune (A2C Médias, 2007). Jusqu'à la fin des années 1990, ils disaient avancer prudemment vers les vols habités, ils montraient quelques vagues études pour un avenir lointain. En réalité, ils étaient prêts, et tout le monde s'en est rendu compte avec le premier tir d'une capsule Shenzhou en 1999 qui a conduit au premier Chinois dans l'espace en 2003."
La première mission robotisée autour de la Lune, Chang'e-1, avait été précédée du même flou prudent avant son succès de 2007. Et aujourd'hui, la technique est reprise pour se risquer sur le terrain d'une conquête humaine de notre satellite naturel. "Peu après l'annonce du programme Constellation par les Américains, la Chine a fait savoir que la Lune aussi les intéressait, raconte Philippe Coué. Puis grand silence jusqu'en 2008, où un officiel a déclaré qu'ils se préparaient à cet objectif majeur. La date fixée pour cette arrivée d'un Chinois sur la Lune, 2025, n'a été évoquée que l'an dernier. Mais on peut parier que leurs plans sont beaucoup plus précis et avancés que ce qu'ils laissent entendre."
Pour l'heure Pékin assemble les pièces d'un puzzle extraordinairement complexe. Car, la NASA vient de s'en souvenir à ses dépens, aller sur la Lune est une entreprise ardue et coûteuse, dont le savoir-faire s'acquiert lentement et s'oublie très vite. Pour le grand public, le temps écoulé depuis la dernière mission Apollo, en 1972, a partiellement effacé les multiples opérations nécessaires à la réussite d'une expédition lunaire : fabriquer des fusées assez sûres pour embarquer les hommes, d'autres assez lourdes pour transporter le matériel ; maîtriser les "rendez-vous", arrimages entre les vaisseaux dans l'espace ; se placer en orbite lunaire, poser un module sur le sol de notre satellite, le faire redécoller ; après de nouveaux rendez-vous célestes, assurer son retour vers la Terre et surtout, une entrée fort délicate dans l'atmosphère.
La Chine est en train de découvrir tout cela. Le programme Shenzhou, au bout de trois vols habités, lui a permis de réussir la première sortie d'un cosmonaute dans l'espace. Les trois missions suivantes, prévues de 2011 à 2012, doivent aider à s'habituer aux techniques de "rendez-vous" autour d'un embryon de station spatial, Tiangong 1. Le programme Chang'e, centré sur l'exploration robotisée de la Lune, a déjà débouché sur une cartographie en 3D du sol lunaire par la première sonde en orbite, qui a fini par être délibérément précipitée sur son objet d'étude en mars 2009.
La sonde suivante doit achever, à la fin de cette année, ce travail de cartographie, dont la précision est en soi un aveu des futurs objectifs chinois. Puis deux autres engins, en 2012 et 2016, doivent permettre d'acquérir des techniques cruciales. Le premier en déposant un robot à propulsion nucléaire qui roulera, plusieurs mois durant, sur la surface. Le deuxième en ramenant sur Terre des échantillons des poussières locales.
Sur cette route balisée vers notre voisine, une étape décisive sera franchie lorsque Pékin aura lancé, vers 2015, sa fusée Longue Marche V, qui peut arracher 25 tonnes à la gravité terrestre. Certes, il manquera alors au dispositif un lanceur très lourd, comme les Saturn V d'Apollo, capables d'emporter plus de 100 tonnes. Mais avec sa nouvelle fusée, la Chine pourra déjà envisager de griller des étapes pour s'offrir quelques performances médiatiques autour de la Lune — à défaut de premières, toutes réalisées à l'époque par les Américains et les Soviétiques. "Il n'est pas interdit d'imaginer qu'ils puissent aller faire un simple tour de Lune vers 2017, dit Philippe Coué. Ou, avec deux lanceurs, qu'ils parviennent à se placer en orbite. La NASA a même envisagé qu'ils puissent réussir, en mobilisant quatre lanceurs et en maîtrisant parfaitement les rendez-vous, une première mission sur le sol lunaire."
Dans tous les cas, les cosmonautes se préparent d'arrache-pied. "Le Quotidien du peuple, qui est toujours fiable sur ces sujets, vient d'annoncer la création, à côté de Pékin, de plusieurs kilomètres carrés de terrain simulant la surface lunaire, dit M. Coué. Cela semble bien grand pour n'entraîner que des robots."
Dans le bac à sable des apprentis conquérants de la Lune, l'Inde fait en revanche figure de petit nouveau. Son agence spatiale (ISRO) ne maîtrise pas encore les vols habités, et elle n'a, pour l'heure, envoyé qu'une sonde autour de la Lune en 2009. Chandrayaan-1 a fonctionné un peu moins bien et moins longtemps qu'espéré, ce qui ne l'a pas empêché de contribuer à une première découverte scientifique : la mise en évidence d'une infime pellicule de molécules d'eau à la surface de notre satellite. La fierté qui a gonflé le pays, à l'occasion de la publication de ce résultat, a donné une idée de l'importance qu'il accorde à l'espace comme caisse de résonance de sa nouvelle vigueur économique et technologique.
L'ISRO ne pouvait donc pas faire moins que d'afficher un objectif extrêmement ambitieux : un cosmonaute indien sur la Lune vers 2025. Tenir cette échéance permettrait peut-être de doubler la Chine sur le fil alors que l'Inde ne prévoit pas de réaliser son premier vol habité avant 2015, soit douze ans après sa concurrente.
Pour gagner ce pari, l'Inde compte sur une botte secrète : une coopération étroite avec les Russes, qui eux connaissent bien la route de la Lune. Cette aide peut leur ouvrir quelques raccourcis. Ainsi Chandrayaan-2, qui doit poser en 2012 un robot sur le sol, fera-t-il l'objet d'une collaboration étroite avec Roskosmos, l'agence spatiale russe. Celle-ci vendra aussi aux Indiens un vol de Soyouz, vers 2013, pour aguerrir un équipage indien avant l'épreuve du premier vol orbital autonome, en 2015. S'ils font l'impasse sur l'étape station spatiale, que s'imposent les Chinois, les Indiens peuvent envisager de tenir leur objectif.
Mais cet appui des Russes peut placer ceux-ci dans une situation délicate. Les Chinois se sont en effet beaucoup inspirés de leurs Soyouz, et ils leur ont acheté nombre de modèles de scaphandres pour les sorties dans l'espace. Entre ces deux partenaires, les perdants de la première course à la Lune pourraient se retrouver en position d'arbitre de la deuxième compétition.
Source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/02/01/qui-va-decrocher-la-lune_1299489_3244.html
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Re: Obama ne veut plus décrocher la Lune
Mer 17 Fév 2010, 06:15
Changement de cap pour la politique spatiale américaine: quels impacts pour l’Europe ?Nommé il y a 2 jours (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux...) pour un 3ème mandat à la Présidence du CNES, Yannick d’Escatha a réagi aux récentes décisions du Président américain Obama, qui vient de changer radicalement l’approche de l’aventure spatiale américaine.
Yannick d'Escatha, président du CNES, lors de sa conférence de presse annuelle le 11 février 2010.
Exploration: une vision à long terme
En annulant le programme Constellation (Le Project Constellation est une nouvelle directive de la NASA qui détourne l’attention de l’observation et...), les Etats-Unis ont-ils renoncé à l’exploration habitée de la Lune (On appelle lune tout satellite naturel d'une planète, mais la Lune, avec un L majuscule, désigne le seul satellite...) puis de Mars ?
"M. Obama n’a pas sacrifié la NASA, il a augmenté son budget." précise d’entrée le Président du CNES, auditionné à l’Assemblée Nationale le 9 février dernier.
"La commission Augustine a constaté que le programme de George W. Bush Moon, Mars and Beyond n’était pas faisable dans les délais et les conditions prévues". Il s’agissait en effet d’un budget d’exploration de 10 milliards de dollars par an, auquel il manquait 30 % par an depuis 2005.
Pour autant, le président américain "n’a pas renoncé au vol habité ni à l’exploration". Barack Obama prolonge en effet l’exploitation de la Station spatiale internationale et privilégie dans un premier temps (Le temps est un concept développé pour représenter la variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...) l’exploration robotique. Il montre sa volonté de garder l'exploration et le vol habité au coeur de la stratégie (La stratégie - du grec stratos qui signifie « armée » et ageîn qui signifie « conduire » -...) américaine, qui consiste à faire un saut technologique, assurant à l’homme sa capacité d’explorer l’univers de manière inédite. "Le Président Obama a recentré la NASA comme agence d’innovation, ce qui est précisément le positionnement (On peut définir le positionnement comme un choix stratégique qui cherche à donner à une offre (produit, marque ou...) du CNES."
De nouvelles opportunités de coopération internationale
Autre point (Graphie) important: en augmentant le budget de la NASA de plus d’un milliard de dollars, "il l’a rééquilibré au profit de l’observation de la Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...)" qui devient une priorité clairement affichée. "Nous sommes heureux de cette orientation (Au sens littéral, l'orientation désigne ou matérialise la direction de l'Orient (lever du soleil à l'équinoxe) et des...)", commente le Président d’Escatha lors de sa conférence de presse le 11 février. "Une autre conclusion majeure de M. Obama consiste à ouvrir l’exploration à la coopération internationale", ajoute Yannick d’Escatha. La mission Exomars (ExoMars est le nom d'une mission spatiale de l'Agence spatiale européenne prévue pour 2013 dans le cadre du Programme...), qui explorera la planète (Selon la dernière définition de l'Union astronomique internationale (UAI), « une planète est un corps céleste (a)...) rouge (La couleur rouge répond à différentes définitions, selon le système chromatique dont on fait usage.), désormais américano-européenne, en est une illustration.
"M. Obama commence par l'exploration robotique, sa priorité devient l'exploration de la Terre, il recentre la Nasa comme une agence d'innovation, et il développe un nouveau lanceur. Cela fait 4 points communs", se félicite le Président du CNES lors d’une interview donnée (Dans les technologies de l'information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent codée, d'une chose,...) à l’AFP. "La politique des Etats-Unis, qui se rapproche de la politique spatiale européenne et française, offrira des opportunités de développer la coopération."
Pour Yannick d'Escatha, l'exploration appelle "une gouvernance à haut niveau politique qui rapproche les nations, à la place d'une course à l'espace qui les divise, les oppose".
Source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7516
Cordialement
Mathieu31
Yannick d'Escatha, président du CNES, lors de sa conférence de presse annuelle le 11 février 2010.
Exploration: une vision à long terme
En annulant le programme Constellation (Le Project Constellation est une nouvelle directive de la NASA qui détourne l’attention de l’observation et...), les Etats-Unis ont-ils renoncé à l’exploration habitée de la Lune (On appelle lune tout satellite naturel d'une planète, mais la Lune, avec un L majuscule, désigne le seul satellite...) puis de Mars ?
"M. Obama n’a pas sacrifié la NASA, il a augmenté son budget." précise d’entrée le Président du CNES, auditionné à l’Assemblée Nationale le 9 février dernier.
"La commission Augustine a constaté que le programme de George W. Bush Moon, Mars and Beyond n’était pas faisable dans les délais et les conditions prévues". Il s’agissait en effet d’un budget d’exploration de 10 milliards de dollars par an, auquel il manquait 30 % par an depuis 2005.
Pour autant, le président américain "n’a pas renoncé au vol habité ni à l’exploration". Barack Obama prolonge en effet l’exploitation de la Station spatiale internationale et privilégie dans un premier temps (Le temps est un concept développé pour représenter la variation du monde : l'Univers n'est jamais figé, les...) l’exploration robotique. Il montre sa volonté de garder l'exploration et le vol habité au coeur de la stratégie (La stratégie - du grec stratos qui signifie « armée » et ageîn qui signifie « conduire » -...) américaine, qui consiste à faire un saut technologique, assurant à l’homme sa capacité d’explorer l’univers de manière inédite. "Le Président Obama a recentré la NASA comme agence d’innovation, ce qui est précisément le positionnement (On peut définir le positionnement comme un choix stratégique qui cherche à donner à une offre (produit, marque ou...) du CNES."
De nouvelles opportunités de coopération internationale
Autre point (Graphie) important: en augmentant le budget de la NASA de plus d’un milliard de dollars, "il l’a rééquilibré au profit de l’observation de la Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...)" qui devient une priorité clairement affichée. "Nous sommes heureux de cette orientation (Au sens littéral, l'orientation désigne ou matérialise la direction de l'Orient (lever du soleil à l'équinoxe) et des...)", commente le Président d’Escatha lors de sa conférence de presse le 11 février. "Une autre conclusion majeure de M. Obama consiste à ouvrir l’exploration à la coopération internationale", ajoute Yannick d’Escatha. La mission Exomars (ExoMars est le nom d'une mission spatiale de l'Agence spatiale européenne prévue pour 2013 dans le cadre du Programme...), qui explorera la planète (Selon la dernière définition de l'Union astronomique internationale (UAI), « une planète est un corps céleste (a)...) rouge (La couleur rouge répond à différentes définitions, selon le système chromatique dont on fait usage.), désormais américano-européenne, en est une illustration.
"M. Obama commence par l'exploration robotique, sa priorité devient l'exploration de la Terre, il recentre la Nasa comme une agence d'innovation, et il développe un nouveau lanceur. Cela fait 4 points communs", se félicite le Président du CNES lors d’une interview donnée (Dans les technologies de l'information (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent codée, d'une chose,...) à l’AFP. "La politique des Etats-Unis, qui se rapproche de la politique spatiale européenne et française, offrira des opportunités de développer la coopération."
Pour Yannick d'Escatha, l'exploration appelle "une gouvernance à haut niveau politique qui rapproche les nations, à la place d'une course à l'espace qui les divise, les oppose".
Source : http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=7516
Cordialement
Mathieu31
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