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(1978) Des humanoïdes sur le sol français par Fernand Lagarde
Mar 15 Déc 2009, 16:08
Livre
Auteur : Pouvoirs Inconnus De L'homme
Editeur : Tchou / Laffont
Parution : 1978
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brunehaut
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Re: (1978) Des humanoïdes sur le sol français par Fernand Lagarde
Mar 12 Jan 2010, 14:42
Chapitre II
Des humanoïdes sur le sol français
Des humanoïdes sur le sol français
Le peu que nous voyons tient au peu que nous sommes.
G. K. Chesterton
De nombreux « atterrissages » d'UFO s'accompagnent de la vision d'êtres d'apparence humaine. Dans les cas les plus typiques — pour les ufologues —, les témoins décrivent une machine volante d'où sortent des pilotes habillés de combinaisons spatiales. Le parapsychologue, à l'inverse, souligne les cas où l'humanoïde est une vague silhouette plus ou moins translucide se détachant progressivement d'un gros nuage luminescent, processus symptomatique d'une apparition ectoplasmique; il constate également que les « ufonautes » n'ont jamais les caractéristiques d'êtres pensants (permanence physique et comportement évolutif 1) et toujours celles d'apparitions psi (relation avec l'inconscient des témoins, conduites réflexes, formes oniriques, etc.). Que, de plus, ces ufonautes se manifestent généralement — comme le constate J. Weverhergh — au moment de la plus haute intensité d'une vague d'apparitions célestes disparates, voilà qui traduit clairement pour le sociologue les approximations successives d'une imagination collective qui se cherche, la prévisibilité des thèmes d'une rumeur populaire, leur invraisemblance progressive, leur mort apparente et leur renaissance inutile. Le lecteur pourrait également méditer sur la qualité variable des relations qu'entretiennent les terriens avec « leurs » extraterrestres, et noter sans étonnement que c'est l'individualisme bon enfant, par exemple, qui caractérise habituellement les « ufonautes » atterrissant sur le sol français.
Les enquêtes présentées ici ont été effectuées par des tenants de l'origine extra-terrestre des OVNI.
I. Dès 1900, Charles Richet remarquait très pertinemment que, contrairement à l'homme ordinaire, le fantôme n'a jamais conscience de lui-même.
Arc sous-Cicon, petit village du Doubs, est situé sur la D. 41 à droite de la R.N. 462 (carte Michelin n° 70, pli 6). Il compte 172 résidences et 684 habitants; autant dire que tout le monde se connaît; si un canular était monté par l'un des habitants la vérité se saurait bien vite.
Des faits insolites étant parvenus à sa connaissance, M. Tyrode, insti tuteur à Evillers (13 kilomètres à vol d'oiseau de ce village), est allé y faire une enquête minutieuse, au cours de nombreux déplacements.
Le lundi 17 juillet 1967, un groupe de jeunes enfants étaient allés se promener dans les pâturages, au pied du bois de la Côte, ou « des Clavières », à 500 ou 600 mètres des dernières maisons du village. Il y avait dans ce groupe, notamment : la petite Patricia Despoix, six ans, Rémy Ravier, dix ans, Hubert et Michelle Bailly, dix et douze ans. Le temps était beau, les enfants s'étaient un peu égayés, et l'on entend tout à coup la petite Patricia crier : «J'ai vu trois Chinois tout noirs. » La petite troupe des enfants ne vit rien, mais se sauva vite au village. Patricia raconta alors "qu'ils étaient petits, et qu'ils parlaient entre eux selon une sorte de musique : Ra, Ra, Le, Tre, La... ». Il était alors 15 heures.
Une enfant du village, Joëlle Ravier, quinze ans, partit alors toute seule sur les lieux. Au bout d'un quart d'heure, n'ayant rien vu, elle rentra chez elle. Vers 16 heures, elle retourna à nouveau sur les lieux, accompagnée cette fois de plusieurs camarades, notamment Marie-Reine Mainot, treize ans, Monique Bailly, quinze ans et Hubert Bailly. Joëlle et Marie-Reine s'assirent sur une protubérance de rocher, à une dizaine de mètres du chemin de terre qui dessert la pâture. Derrière elles le terrain monte un peu, devient plat sur une largeur de 80 mètres environ; suit une crevasse profonde de 5 à 10 mètres suivant les endroits, formant une faille naturelle de 20 mètres de long (faille classique de chevauchement dans ces régions), puis le terrain remonte à nouveau vers la lisière du bois. Hubert alla inspecter les bords de la crevasse, ne vit rien et s'éloigna. Monique alla, elle, plus haut que la crevasse sous une haie: cette haie large et aérée est facilement pénétrable.
Une marche aérienne
Joëlle et Marie-Reine, quittant le rocher, se promenèrent sur la partie plate du pré, puis revinrent s'asseoir sur le rocher, regardant en direction du bois. Il n'y avait à ce moment rien d'anormal sur la partie plate, aucune trace qui puisse attirer leur attention.
Puis soudain, Joëlle et Marie-Reine aperçurent un petit être noir qui courait sur la partie plate, en avant de la crevasse. Monique qui, dans sa haie, lui tournait le dos ne l'aperçut pas et Hubert n'était pas en vue.
Bien qu'il ait été vu pendant un temps assez court, Joëlle décrit le personnage de la façon suivante :
« Il mesurait environ 1, 10 mètre et il était tout noir. Il avait une tête à peu près normale (et non pas comme une pomme de terre, comme l'indiquait la presse). Elle paraissait volumineuse, sans qu'on puisse dis tinguer des organes, comme une tête normale recouverte de quelque chose de noir (casque, masque, ou scaphandre). La partie supérieure semblait briller un peu, ou réfléchir la lumière. Il avait un cou, des épaules et des bras, qui, bien qu'entrevus semblaient proportionnés à la taille. Sou ventre paraissait assez gros. »
Nous avions porté à tout hasard un dessin de petit homme paru dans le numéro spécial de la Flying Saucer Revue: « The Humanoïds », dit Tyrode, qui l'a présenté à Joëlle. Elle a bien ri en le voyant : son personnage ne lui ressemblait pas. Il faut noter que celui-ci n'est passé qu'à 25 mètres environ des deux témoins, et qu'à cette distance, à 16 heures, nième rapide la vision est assez précise, et cette observation était attendue, sinon recherchée. La description se poursuit...
Ses jambes paraissaient proportionnées aussi. Il se déplaçait très rapi dement, courant à la manière d'un homme le long de la crevasse, mais beaucoup plus vite semblait-il qu'un homme normal n'aurait pu le faire sur un tel terrain. Il se déplaçait à grandes enjambées souples, ses pieds touchant le sol d'une manière très légère, et continua de courir en montant sous la haie. C'est alors que les filles remarquèrent qu'il semblait être vêtu d'une sorte de collant noir qui le moulait, sauf aux jambes où il paraissait moins adhérer; sur les fesses, quelque chose comme un pan d'habit très court semblait flotter.
Le petit homme en noir disparut dans la haie qu'il parut avoir traversée en direction de la forêt proche. Joëlle se précipita à sa poursuite, traversa aussi la haie (il ne s'agit pas d'une haie défensive, mais d'une zone assez large clairsemée d'arbrisseaux, comme l'indiquent les photos prises sur place). Elle traversa donc cette haie, mais elle ne verra plus rien, le petit homme a disparu.
Tous les enfants rentrent alors au village raconter cette histoire et disent-ils, ils n'étaient pas pour autant effrayés, et riaient de leur aven ture.
Des empreintes mystérieuses
Le soir même, intrigué, M. Ravier, le père de Joëlle, décida de faire un tour sur les lieux et, vers 19 h 30, s'y rendit accompagné de sa fille. .Joëlle affirme qu'à ce moment elle remarqua sur la partie plate de la pâture, en avant de la crevasse, un emplacement où l'herbe paraissait différente d'ailleurs, comme brûlée.
Personne à ce moment n'y prêta attention, tous étaient préoccupés par ces petits êtres qui venaient troubler leur quiétude.
Le lendemain 18 juillet, une bonne partie des habitants d'Arc se rendit sur les lieux, et c'est alors qu'ils découvrirent, sur la partie plate en avant de la crevasse, une sorte de grand rond de 3 ou 4 mètres de diamètre où l'herbe était brûlée. Une odeur particulière et indéfinissable s'en dégageait; on brûla, pour comparer, une poignée d'herbes mais l'odeur n'était pas du tout la même. On remarquait aussi que ce rond était beaucoup plus brûlé au centre qu'à la périphérie.
Au sud-ouest de cette tache, on distinguait plusieurs taches plus petites où l'herbe semblait brûlée comme par du purin, par temps sec : personne n'aurait eu l'idée d'aller porter du purin en ces lieux, ce n'était qu'une image d'un effet constaté ailleurs par des gens habitués.
Au nord-est, on remarquait très nettement l'emplacement de petits pieds dans l'herbe : trois étaient très nets, deux autres moins. Ces empreintes étaient suivies d'une sorte de trace moins visible, et qui se dirigeait vers la forêt.
Dans la direction de cette trace, le jeune Auguste Léchine, douze ans, dit avoir aperçu, le mercredi 19 juillet, une lueur dans la forêt, sorte de luminescence qui dura très longtemps. On ne remarqua rien d'anormal dans le bois.
M. Tyrode ajoute une remarque importante : il est à noter que les faits se sont produits dans l'après-midi du 17 juillet, et que par conséquent les témoignages n'ont pas été influencés par les événements qui se sont déroulés dans toute l'Europe occidentale le mardi 18 juillet, vers 1 heure à 1 h 30 du matin, huit à neuf heures après, et sur lesquels, ajouterons- nous, la lumière complète est bien loin d'avoir été faite.
M. Tyrode continue : « Je me suis rendu très souvent sur les lieux en mars, avril et mai 1968. Le 12 avril, j'ai parcouru les pâtures avec Monique Bailly et son chien. L'animal était fort occupé à dénicher les souris et les taupes dont les traces sont très nombreuses sur ce terrain. Il n'y avait cependant aucune trace à l'emplacement du rond d'herbe brûlée que l'on m'a indiqué, aucune trace bien visible ne subsistant au moment de ma visite. La photo qui en a été prise fera toutefois ressortir cet emplacement nettement, par une zone plus pâle, que sur place, à l'oeil nu, on percevait très mal. Le chien ne paraissait pas vouloir entrer dans cette zone malgré tous nos efforts pour l'y contraindre, sitôt qu'on l'y faisait pénétrer, il en ressortait : peut-être parce qu'il n'avait rien à y chercher? Si Monique s'asseyait dans le rond, le chien tirait sur la laisse très fort. Assis à mon tour je parvins à l'y maintenir, et même à lui lâcher la laisse, mais il me fut impossible de lui poser le museau à terre. Si j'insistais, le chien se mettait sur le dos, comme pour être caressé, sa tête était levée et ne touchait pas le sol.
Des « petits chinois tout noirs »
On note qu'une faille géologique, mentionnée sur une carte de détails au 1/50 000e, passe à 500 mètres du « rond » pour se terminer au nord-ouest dans la forêt. La crevasse examinée par M. Tyrode indique qu'il s'agit d'une faille de chevauchement caractéristique, les diverses couches de matériaux bien visibles en font foi.
Le 5 mai 1968, M. Tyrode reçut la visite de M. Perrinjaquet venu spécialement de Genève pour revoir l'état des lieux qu'il avait eu l'occasion ale visiter très peu de temps après les faits. Il lui a affirmé que, quatre jours après, « le rond brûlé » avait une particularité curieuse : un enquêteur avait constaté que le sol y était chaud, alors que partout ailleurs il ne l'était pas. Ainsi quatre jours après, la chaleur qui avait brûlé l'herbe semblait s'être conservée dans le sol.
Essayant de vérifier les dires de Joëlle, M. Tyrode se livre à des calculs, il écrit :
«Joëlle a estimé avoir vu le petit être noir pendant quinze à vingt secondes. Relevant sur les lieux la longueur du chemin qu'elle lui a vu parcourir pendant ce temps, on peut l'estimer à 200 mètres environ, ce qui donne une vitesse de 36 à 48 kilomètres à l'heure. Si cette vitesse est normale pour un coureur sur piste, elle est impossible pour un homme normal sur ce terrain et dans le sens de la montée par surcroît. L'appréciation de Joëlle sur sa vitesse anormale paraît donc correcte. »
C'est Patricia, petite fille sans malice, qui déclare que « les trois petits Chinois tout noirs bavardaient en musique ». Comment aurait-elle appris que ce parlé chantant a déjà été mentionné plusieurs fois par d'autres témoins et ailleurs?
Joëlle qui, avec ses quinze ans, est déjà une jeune fille sérieuse, nous disait dans un autre rapport : « Il se déplaçait rapidement, ses jambes ne paraissaient pas toucher le sol », rejoignant d'autres témoins.
Son père ne s'est pas trompé sur sa sincérité; il est allé avec elle sur les lieux, le soir même, sa journée terminée, pour essayer de percer ce mystère.
On doit constater que cette présence est liée à l'existence des traces, et que le rond brûlé, compte tenu de notre propre expérience, suggère sans aucun effort d'imagination, la présence d'un engin. Si les dires de Joëlle doivent être retenus, il devait être là entre 17 et 19 heures.
Cette enquête a été menée avec beaucoup de soin par M. Tyrode : elle prend place parmi les faits avec lesquels nous sommes tous les jours confrontés.
Les petits êtres de Cussac
Avec ce récit, nous allons prendre contact avec la relation d'un témoignage décrivant la présence de petits êtres et d'un engin. Nous l'avons choisi plutôt qu'un autre parce que nous avons sous les yeux trois enquêtes successives de trois groupes d'enquêteurs différents. Cela constitue pour le lecteur une assurance supplémentaire sur la réalité de l'enquête et la véracité du récit.
Paris-Jour à cette époque et Radio-Luxembourg avaient fait état de l'observation faite par deux jeunes enfants qui gardaient le troupeau de vaches familial, dans un pré, à Cussac. Cette information allait déclencher la série d'enquêtes dont les protagonistes connus sont
— la gendarmerie de Saint-Four;
— MM. Joël Mesnard, Claude Pavy, dont le compte rendu a paru dans Phénomènes spatiaux, n° 18 du 2e semestre 1968;
— M. Claude de Saint-Étienne, enquêteur L.D.L.N. (publication dans Hebdo de Toulouse du 12 octobre 1968 par nos soins);
— MM. B. Pulvin et J.-C. Ameil, du cercle L.D.L.N. de Clermont-Ferrand (publication à réaliser).
Cussac est un petit village du Cantal dans le Massif central dépendant administrativement (le Saint Flour, situé à 19 kilomètres. Il compte 282 habitants, 72 résidences, nous informe le dictionnaire des communes. Il est situé ù 1045 mètres d'altitude, sur un plateau un peu marécageux, où prend naissance le ruisseau des Ternes qui va se jeter vers l'est dans la Truyère après être passé au village d'Alleuze.
Le site rappelle un site « alésien », tel que les décrit M. Xavier Gui chard dans Éleusis-Alésia 1, par la présence de villages à proximité immédiate qui portent les noms d'Alleuzet et d'Alleuze, de la rivière des l'ornes, d'un village, la Salesse, qui suggère la présence d'une source salée. Dans les environs, de nombreux menhirs et dolmens.
Encore des petits hommes noirs...
Nous sommes le 22 août 1967, la journée est ensoleillée, avec très peu de nuages, un léger vent d'ouest; à 10 h 30 la température est de 5 degrés environ.
Dans la ferme de M. Delpeuch à Cussac, François, treize ans et demi, sa soeur Anne-Marie, neuf ans (en vacances scolaires), accompagnés de leur chien Médor, sont partis depuis 8 heures du matin conduire une dizaine de vaches, dans la pâture au lieudit « les Tuiles », à 800 mètres environ à l'ouest de Cussac, en bordure de la route D. 57 qui relie les ternes à Pont-Farin.
Ils les ont conduites, mais les surveillent aussi, et au cours de la mati-liée jouent aux cartes pour passer le temps. La route, en bordure, n'est pas déserte en cette période de l'année, à 10 h 30 une vingtaine de voitures étaient passées, à 10 heures c'était celle d'un parent qu'ils avaient salué au passage.
A un moment donné, les vaches qu'ils avaient mission de garder s'apprêtaient à franchir un muret séparant une pâture voisine, où se trouvaient une trentaine de vaches appartenant à un voisin. François, assis sur le pré, se lève alors pour appeler son chien, afin qu'il détourne les bêtes de leur dessein. Ce faisant, il aperçoit de l'autre côté de la D. 57, derrière une clôture de pierres sèches, doublée d'arbustes et de quelques buissons, à 60 mètres environ, ce qu'il prend pour quatre enfants qu'il ne reconnaît pas. Intrigué, il alerte sa soeur Anne-Marie qui se trouvait un peu en retrait, et, déjà heureux d'une diversion possible, s'avance dans son pré dans leur direction, et s'écrie : « Vous venez jouer avec nous? »
Les inconnus, qui n'avaient pas apparemment pris conscience de la présence des deux enfants sagement assis dans leur pré, n'avaient pas
changé de place. Derrière eux, à demi caché par la clôture, François et Anne-Marie aperçoivent un engin resplendissant de 2 mètres à 2,50 mètres de diamètre, pénible à regarder à cause de sa vive clarté, d'une couleur métallisée argentée. Ils diront par la suite qu'ils ne lui ont pas vu d'ouverture.
Deux des inconnus étaient debout à gauche de l'engin par rapport aux deux témoins, et placés de profil semblaient se regarder. Le troisième leur tournait le dos, il se trouvait au centre, agenouillé et paraissait « gratter » le sol. Le quatrième, debout à droite, regardait dans leur direction. Il tenait à la main ce qu'ils ont appelé un miroir, qui était un objet rectangulaire pouvant mesurer 20 centimètres sur 30 paraissant avoir deux faces. Son éclat aveuglait les enfants, et il leur semblait qu'en arrière il projetait une vive clarté qui tranchait sur la partie droite de l'engin.
Bien que la taille des inconnus se situât entre 1 mètre et 1,20 mètre, nos deux témoins se rendent compte qu'ils n'ont pas affaire à des enfants comme eux, mais à ce qu'ils ont appelé des « petits hommes noirs ».
Ils étaient en proportion longs et minces. Leur tête allongée (le crâne pointu, dira un enquêteur), le nez pointu, le menton accentué (pointu dira un enquêteur), les bras plus longs en proportion que ceux d'un homme, les jambes étaient fines et courtes. Un renflement près des oreilles leur Faisait comme une « barbe bouffante ».
Des « cheveux » noirs et une « barbe » semblent recouvrir le cou et le menton. Leur corps semblait recouvert d'une combinaison noire, collante, un peu comme celle d'un plongeur ou, mieux, « comme celle d'un mécanicien », a déclaré François (d'un aspect brillant, a-t-il précisé par ailleurs).
Ils ne semblaient pas avoir tous la même taille, ceux de gauche paraissant plus petits (1 mètre) que celui de droite (1,20 mètre). Les mains n'ont pas été décrites. N'oublions pas que nos témoins se trouvaient à 60 mètres environ.
Ne recevant pas de réponse à son interpellation, et intrigué par ce qu'il Voyait, François va monter alors sur le petit muret qui borde son champ, le long de la route D. 57, pour mieux observer les inconnus, et dès cet instant les choses se passent très vite. Semblant prendre subitement conscience de cette présence proche, les Inconnus regagnent leur engin. Tout d'abord les deux se trouvant à gauche, celui qui était agenouillé ensuite, et enfin l'être au miroir.
I. Nous remercions M.F. Paillard, imprimeur à Alberville, de nous avoir permis de consulter cet ouvrage important imprimé sur ses presses en 1936, actuellement introuvable
Les acrobaties d'un humanoïde palmé
Mais leur entrée dans l'engin (aucune ouverture visible) n'est ni classi que, ni normale. Ils se propulsent en s'élevant verticalement, les bras col lés au corps, et pénètrent par le haut, la tête la première, plongeant dans la partie supérieure de la sphère où ils disparaissent, après avoir décrit dans l'espace un retournement de 1800. Le quatrième, qui avait commencé son ascension, semble avoir oublié quelque chose au sol, il retourne en arrière sur le sol, puis remonte pour rattraper la sphère qui, ayant décollé en spirale, était déjà plus haut que les arbres avoisinants (6 à 10 mètres de haut).
C'est au cours de cette ascension que des détails nouveaux seront remarqués.
Quand le deuxième être (ou l'un d'eux, on ne sait pas très exactement à lire les rapports, s'il s'agit du 2e, du 3e, ou du 4e, mais c'est un détail), monta vers le haut de la sphère et les enfants purent remarquer tous les deux la forme bien spéciale des pieds. Ils constatèrent qu'ils étaient « palmés » d'une sorte de palme plus large que celle utilisée par les « hommes-grenouilles ». Lorsque le 3e a plongé, on a bien vu ses pieds palmés, comme les canards. « Je l'ai fait remarquer à Anne-Marie », dira François à M. de Saint-Étienne.
Anne-Marie mentionne le nez pointu; et elle signale de plus la présence d'un trépied sous l'engin, avec des béquilles évaluées à 1 mètre de long. François n'a pas vu ces béquilles et n'est pas certain que sa soeur ne fait pas erreur et ne confonde avec des branches d'arbre. En vol, Anne-Marie n'a plus remarqué ce trépied, et ne sait pas à quel moment il aurait disparu.
Après le retour de l'attardé, l'engin décrit encore quelques spirales, puis un sifflement aigu et doux se fait entendre; on perçoit le bruit d'un souffle; l'engin devient éblouissant, aveuglant : « Je n'ai pas pu le regarder plus longtemps, j'avais mal aux yeux, je pleurais... », dit François, et la sphère disparaît droit dans le ciel, vers le nord-ouest, direction du Plomb du Cantal'.
Le chien, pendant ce temps, aboyait; les vaches dont il avait la garde s'étaient mises à meugler, celles du voisin en quittant leur propre pâture s'étaient jointes en meuglant au troupeau de François, et une odeur de soufre se répandait dans l'air. « ... alors je me suis occupé des vaches, et on est rentré tout de suite ce jour-là », dira François.
Avant cependant, il aura été demander l'heure à M. Valjeux, qui travaillait sur un tracteur, à 300 mètres de là. M. Valjeux n'a rien vu, ni rien entendu, et il était 10 h 30 à ce moment. Il s'en est étonné : François avait une montre «marchant fort bien auparavant ». La raison de sa démarche n'a pas été approfondie.
Au moment de partir le chien est absent, il est rentré tout seul à la maison, avant ses maîtres, chose qui ne lui était jamais arrivée auparavant.
François et Anne-Marie rentrent en pleurant, ramenant le troupeau, et leur père en écoutant leur récit prévient immédiatement la gendarme-rie de Saint-Flour qui sera sur place pour son enquête, le jour même, quelques heures après.
Les gendarmes ne remarqueront rien d'anormal, aucune trace, si ce n'est cette odeur persistante de « soufre ».
D'après les déclarations de leurs parents, Anne-Marie et François eurent un sommeil agité durant plusieurs nuits. François avait les yeux larmoyants, surtout le soir, près de la lumière électrique. François a conduit nos enquêteurs chez M. Delcher, garde-champêtre.
Au moment de l'incident celui-ci travaillait dans son grenier, et il nous a déclaré avoir entendu « comme un sifflement » à ce moment-là. Il ne pense pas qu'il puisse s'agir d'un avion ou d'un hélicoptère.
Poursuivant leur enquête nos enquêteurs ont trouvé un cultivateur qui leur a déclaré avoir vu les vaches du pré voisin rejoindre hâtivement le troupeau gardé par les enfants, mais il n'a pas vu l'engin et ses occupants qui lui étaient cachés par des arbustes. Il a demandé l'anonymat. Ce seront là tous les faits qu'auront pu recueillir les trois groupes d'enquêteurs sur cette observation.
Vision intérieure ou phénomène objectif?
Cette observation offre un intérêt évident par les nombreux détails qu'elle comporte, dont il n'est pas besoin de souligner le caractère d'étrangeté. Si le fait qu'elle soit relatée par deux jeunes enfants peut constituer une faiblesse aux yeux de certains, nous savons aussi qu'à trois ans de distance leur déclaration n'a jamais varié.
Il faut se mettre à la place du père qui connaît bien ses enfants (il y en a deux autres dans la famille) et il les élève fermement. Au récit qu'il lui est fait, pas une seconde il doute, et sans aucune hésitation il alerte la gendarmerie. Si cela ne constitue pas une garantie de vérité il y a dans cette démarche l'indice d'une très forte présomption. Il a lu la relation qu'en a faite M. de Saint-Étienne, et sous le texte, que ce dernier nous a adressé, nous pouvons lire : « Lu est approuvé. J'autorise la revue Lumières dans la nuit à publier le texte ci-dessus dans un prochain numéro. Cussac, le 4 août 1968. » Signé : Pierre Delpeuch.
Quand on connaît la méfiance des hommes de la campagne pour signer des documents, il ne fait aucun doute pour M. Delpeuch que ses deux enfants ont dit la vérité.
Si les preuves matérielles de cette observation, faute de traces, ne nous apportent pas d'éléments irréfutables il y a toute une série de faits qui indiquent bien que quelque chose d'insolite a eu lieu ce jour-là : la rentrée hâtive et en pleurs des deux enfants, le chien qui est rentré seul, l'odeur de soufre (qui pouvait être autre chose que du soufre), M. Valjeux, le bruit entendu par M. Delcher, le témoin anonyme sur le comportement des vaches, le sommeil agité des enfants...
Tous les enquêteurs qui se sont succédé s'accordent à penser que les deux témoins ont dit la vérité, et, personnellement, nous sommes convaincus qu'ils ont très honnêtement rapporté ce qu'ils ont vu.
Partant de cette certitude, nous pourrions être tentés d'épiloguer sur des techniques de sustentation à partir de connaissances acquises, mais là n'est pas notre but, étant par ailleurs convaincus de la vanité de telles recherches sur notre plan humain, tant que la nature exacte du phénomène ne nous est pas connue.
L'honnêteté de ces deux enfants n'étant en aucun cas mise en cause, on pourrait en effet se demander, en poussant la recherche à l'extrême, si la matérialité des faits est vraiment indiscutable, et s'il ne pourrait pris s'agir d'une vision intérieure, provoquée par un phénomène inconnu, responsable également des autres effets secondaires. L'hypothèse ne nous semble pas a priori à rejeter, mais ce « comment la vision a été Provoquée » ne fait que déplacer le problème sur un plan différent et ce n'est pas le moindre des mystères auxquels nous sommes confrontés.
Nous laisserons le lecteur réfléchir sur cette enquête, lui demandant de se mettre à notre place en pensant que des milliers d'observations s'alignent sur celle-ci, faisant état de mêmes faits tout aussi irrationnels, tout aussi difficiles à réfuter, et de conclure si oui ou non il existe des phénomènes qui méritent qu'on s'y intéresse.
Fernand Lagarde
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