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(1979) OVNI : Le premier dossier complet des renconres rapprochées en France - Préface d'Aimé Michel
Jeu 16 Déc 2010, 03:44
Préface de OVNI : Le premier dossier complet des rencontres rapprochées en France.
Les OVNI au rendez-vous du calcul
La vision que les savants se faisaient de l'univers s'est trouvée changée, ces temps derniers (j'écris en juillet 1978), par des faits nouveaux de grande portée philosophique.
A ces faits nouveaux, tirant leur sens de leur emboîtement l'un dans l'autre, seuls quelques spécialistes ont jusqu'ici réfléchi sérieusement.
Il y a d'abord la découverte que la présence de planètes autour des étoiles semblent être un fait général, et leur absence une exception.
On pensait jusqu'ici que des systèmes planétaires apparaissaient seulement autour des étoiles simples de même famille que le Soleil, et à partir d'un même stade d'évolution (vers le point F dans la série d'états successifs appelés O, B, A, F, G, K, M).
En réalité, on a trouvé des corps obscurs autour de presque toutes les étoiles où on les a cherchés. Des mesures datant des premiers mois de 1978 montrent qu'il suffit d'affiner les moyens de détection, pour déceler la présence de ces corps obscurs là où l'on croyant qu'il n'y avait rien.
Donc, quoique les astronomes ne puissent encore savoir directement si la vie est très fréquente sur ces dizaines de milliards de planètes, du moins connaissent-ils leur existence.
D'autre part, ils ont établi la présence universelle, dans l'espace interstellaire, des acides aminés, qui sont, comme on le sait, les matériaux constitutifs de la matière vivante, et du méthane où se forment ces acides aminés.
Il y a seulement une dizaine d'années, la question de savoir si la vie prend naissance là où elle trouve un milieu favorable, semblait avoir un sens précis. Les progrès de la biologie moléculaire ont aussi changé ce tableau.
En réalité, l'évolution qui aboutit au premiers êtres vivants est une mécanique très complexe qui commence dans l'espace, des milliards d'années avant l'apparition des êtres organisés sur la surface des planètes. Nous avons une preuve unique, mais excellente, que l'évolution prébiotique dans l'espace et l'évolution biologique dans le milieu planétaire, forment un processus unique, continu : c'est la Terre elle-même, où les premiers êtres vivants ont laissé leurs traces dans les roches les plus anciennes, dès l'origine de la planète. Si la vie est apparue sans attendre sur la Terre, c'est que son apparition résulte d'une loi, non du hasard.
La vie organisée exige une condition stricte : un milieu où l'eau soit présente sous forme liquide. Mais la disposition des planètes autour de l'étoile centrale telle que nous l'observons dans notre système planétaire et aussi dans le système des satellites de Jupiter et de Saturne, montre que dans tout système il y a des planètes trop proches de l'étoile (comme Mercure et Vénus), d'autres trop éloignées (Mars et au-delà), et, sur le nombre, une bonne probabilité que l'une au moins ait des océans. Autour du Soleil, c'est la terre qui occupe cette position.
Les fossiles les plus anciens sont le témoignage palpable et observable à loisir que les êtres organisés apparaissent dès que se forme l'océan primitif, et qu'ils poursuivent ensuite lentement, mais toujours dans la même direction, l'évolution commencée dans l'espace bien avant la formation de l'étoile et de ses planètes.
Les fossiles témoignent aussi, par millions et à travers toute l'histoire de la Terre jusqu'à nous, que la vie, une fois apparue, ne cesse d'évoluer vers une complexité morphologique croissante et des performances de comportement elles aussi croissantes. L'idée philosophique d'« hominisation », proposée par Huxley et Teilhard de Chardin, n'est en réalité qu'une illusion de perspective de la pensée humaine, illusion qui perd son apparente clarté dès qu'on cherche à la formuler avec précision.
En revanche, la complexité morphologique peut être évaluée en unités d'information. De même le comportement peut s'exprimer sous forme de programme ou d'algorithme.
Les lignées évolutives que l'on peut suivre, étape par étape, sur les fossiles, sont très nombreuses et attestent que tout évolue vers une complexité croissante; et l'étude des comportements animaux que la complexité morphologique se traduit en complexité des comportements.
Sur l'apparition de l'homme aussi, les idées se sont récemment précisées. Il n'y a pas de « miracle », au sens statistique, de l'apparition de l'homme. Le miracle, si l'on veut le voir, est global, il est dans la machine infiniment organisée qui va de la particule à l'homme.
Les fossiles humains montrent, en effet, que l'homme (ou si l'on préfère, l'être possesseur d'une pensée égale à la nôtre) était inscrit dans la complexification croissante des fossiles.
Une preuve simple en est que cet être est en réalité apparu plusieurs fois : l'homme de Néandertal, que l'on a longtemps pris pour un de nos ancêtres, n'appartient pas à notre lignée. Nous ne descendons pas de lui. Cependant, cet être maitrisant le feu, taillait habilement ses outils, ensevelissait ses morts et méditait sur leur survie, puisqu'il déposait, dans leur tombe, des fleurs et de la nourriture pour le grand voyage de l'au-delà.
Bien avant Néandertal, il y a quelques millions d'années, les fossiles humanoïdes sont si divers que le nombre des lignées séparées n'est pas encore déterminable. Ces êtres, qui étaient presque des hommes et qui tous évoluaient vers une équivalence de l'homme, appartenaient à des espèces différentes, dont une seule s'est propagée jusqu'à ce jour en aboutissant à nous...
J'ai dit plus haut que ces découvertes récentes s'emboitent. Elles s'assemblent, en effet, en une construction théorique qui, comme toute théorie scientifique valable, aboutit à des prédictions.
Voyons la théorie, qui fait en ce moment l'objet d'une discussion suivie dans les revues astronomique.
S'il est vrai que la vie est apparue et a évolué dans l'espace en un nombre de lieux qui se chiffre par milliards selon les auteurs – notre seule Galaxie comptant cent à deux cents milliards d'étoiles – comme une majorité de ces étoiles sont plus anciennes que la notre (le Soleil), la vie intelligente doit exister à foison dans l'univers, souvent plus avancée que nous. Voilà la théorie qu'il faut vérifier.
Les OVNI au rendez-vous du calcul
La vision que les savants se faisaient de l'univers s'est trouvée changée, ces temps derniers (j'écris en juillet 1978), par des faits nouveaux de grande portée philosophique.
A ces faits nouveaux, tirant leur sens de leur emboîtement l'un dans l'autre, seuls quelques spécialistes ont jusqu'ici réfléchi sérieusement.
Il y a d'abord la découverte que la présence de planètes autour des étoiles semblent être un fait général, et leur absence une exception.
On pensait jusqu'ici que des systèmes planétaires apparaissaient seulement autour des étoiles simples de même famille que le Soleil, et à partir d'un même stade d'évolution (vers le point F dans la série d'états successifs appelés O, B, A, F, G, K, M).
En réalité, on a trouvé des corps obscurs autour de presque toutes les étoiles où on les a cherchés. Des mesures datant des premiers mois de 1978 montrent qu'il suffit d'affiner les moyens de détection, pour déceler la présence de ces corps obscurs là où l'on croyant qu'il n'y avait rien.
Donc, quoique les astronomes ne puissent encore savoir directement si la vie est très fréquente sur ces dizaines de milliards de planètes, du moins connaissent-ils leur existence.
D'autre part, ils ont établi la présence universelle, dans l'espace interstellaire, des acides aminés, qui sont, comme on le sait, les matériaux constitutifs de la matière vivante, et du méthane où se forment ces acides aminés.
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Il y a seulement une dizaine d'années, la question de savoir si la vie prend naissance là où elle trouve un milieu favorable, semblait avoir un sens précis. Les progrès de la biologie moléculaire ont aussi changé ce tableau.
En réalité, l'évolution qui aboutit au premiers êtres vivants est une mécanique très complexe qui commence dans l'espace, des milliards d'années avant l'apparition des êtres organisés sur la surface des planètes. Nous avons une preuve unique, mais excellente, que l'évolution prébiotique dans l'espace et l'évolution biologique dans le milieu planétaire, forment un processus unique, continu : c'est la Terre elle-même, où les premiers êtres vivants ont laissé leurs traces dans les roches les plus anciennes, dès l'origine de la planète. Si la vie est apparue sans attendre sur la Terre, c'est que son apparition résulte d'une loi, non du hasard.
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La vie organisée exige une condition stricte : un milieu où l'eau soit présente sous forme liquide. Mais la disposition des planètes autour de l'étoile centrale telle que nous l'observons dans notre système planétaire et aussi dans le système des satellites de Jupiter et de Saturne, montre que dans tout système il y a des planètes trop proches de l'étoile (comme Mercure et Vénus), d'autres trop éloignées (Mars et au-delà), et, sur le nombre, une bonne probabilité que l'une au moins ait des océans. Autour du Soleil, c'est la terre qui occupe cette position.
Les fossiles les plus anciens sont le témoignage palpable et observable à loisir que les êtres organisés apparaissent dès que se forme l'océan primitif, et qu'ils poursuivent ensuite lentement, mais toujours dans la même direction, l'évolution commencée dans l'espace bien avant la formation de l'étoile et de ses planètes.
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Les fossiles témoignent aussi, par millions et à travers toute l'histoire de la Terre jusqu'à nous, que la vie, une fois apparue, ne cesse d'évoluer vers une complexité morphologique croissante et des performances de comportement elles aussi croissantes. L'idée philosophique d'« hominisation », proposée par Huxley et Teilhard de Chardin, n'est en réalité qu'une illusion de perspective de la pensée humaine, illusion qui perd son apparente clarté dès qu'on cherche à la formuler avec précision.
En revanche, la complexité morphologique peut être évaluée en unités d'information. De même le comportement peut s'exprimer sous forme de programme ou d'algorithme.
Les lignées évolutives que l'on peut suivre, étape par étape, sur les fossiles, sont très nombreuses et attestent que tout évolue vers une complexité croissante; et l'étude des comportements animaux que la complexité morphologique se traduit en complexité des comportements.
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Sur l'apparition de l'homme aussi, les idées se sont récemment précisées. Il n'y a pas de « miracle », au sens statistique, de l'apparition de l'homme. Le miracle, si l'on veut le voir, est global, il est dans la machine infiniment organisée qui va de la particule à l'homme.
Les fossiles humains montrent, en effet, que l'homme (ou si l'on préfère, l'être possesseur d'une pensée égale à la nôtre) était inscrit dans la complexification croissante des fossiles.
Une preuve simple en est que cet être est en réalité apparu plusieurs fois : l'homme de Néandertal, que l'on a longtemps pris pour un de nos ancêtres, n'appartient pas à notre lignée. Nous ne descendons pas de lui. Cependant, cet être maitrisant le feu, taillait habilement ses outils, ensevelissait ses morts et méditait sur leur survie, puisqu'il déposait, dans leur tombe, des fleurs et de la nourriture pour le grand voyage de l'au-delà.
Bien avant Néandertal, il y a quelques millions d'années, les fossiles humanoïdes sont si divers que le nombre des lignées séparées n'est pas encore déterminable. Ces êtres, qui étaient presque des hommes et qui tous évoluaient vers une équivalence de l'homme, appartenaient à des espèces différentes, dont une seule s'est propagée jusqu'à ce jour en aboutissant à nous...
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J'ai dit plus haut que ces découvertes récentes s'emboitent. Elles s'assemblent, en effet, en une construction théorique qui, comme toute théorie scientifique valable, aboutit à des prédictions.
Voyons la théorie, qui fait en ce moment l'objet d'une discussion suivie dans les revues astronomique.
S'il est vrai que la vie est apparue et a évolué dans l'espace en un nombre de lieux qui se chiffre par milliards selon les auteurs – notre seule Galaxie comptant cent à deux cents milliards d'étoiles – comme une majorité de ces étoiles sont plus anciennes que la notre (le Soleil), la vie intelligente doit exister à foison dans l'univers, souvent plus avancée que nous. Voilà la théorie qu'il faut vérifier.
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Re: (1979) OVNI : Le premier dossier complet des renconres rapprochées en France - Préface d'Aimé Michel
Jeu 16 Déc 2010, 03:46
Il est intéressant de voir les auteurs diverger dans leur discussion, mais aussi d'identifier la source de leurs divergences.
Pour l'astronome anglais M. H. Hart, l'argument doit être pris à rebours : s'il existait, dans l'espace, des civilisations plus avancées que la nôtre, elles auraient colonisé la nôtre, or, il n'en est rien; donc aucune civilisation n'est plus avancée que la notre.
Hart souligne le fait que nous sommes nous-même sur le point de partir coloniser les étoiles (je reviendrai plus loin sur ce point).
Donc, le fait que nous ne soyons colonisés par personne prouve que personne, nulle part, n'est plus avancé que nous.
A cela un astronome anglais, L. J. Cox, répond dans le volume suivant de la même revue astronomique que si le nombre de civilisations avancées n'est pas très grand, elles ne nous ont peut-être simplement pas encore trouvées.
Ou bien, disent (séparément) Bracewell et Ball, peut-être la « colonisation » n'est-elle qu'un comportement humain rétrograde : des civilisations plus avancées se borneraient à nous surveiller de loin sans intervenir, peut-être à l'aide d'engins cachés quelque part dans le système solaire (dont nous ne connaissons qu'une infime partie, et dont l'exploration complète équivaut à chercher une aiguille dans la paille), idée connue sous le nom de « théorie du zoo » ; « on » nous surveille, mais de loin, sans intervenir, et par des moyens indiscernables, supposition rejetée par Hart comme invérifiable : l'accepter revient à renoncer à toute scientifique. Mais faut-il rejeter une idée plausible parce qu'on a pas encore trouver le moyen de la vérifier ?
Ici, Hart avance et rejette une autre hypothèse : toutes les théories précédentes cherchent à expliquer pourquoi « ils ne sont pas là ». Mais dit-il, il y a une alternative : c'est qu'« ils sont là », seulement « nous ne les reconnaissons pas ». Hart donne à cette réponse le nom d'« hypothèse OVNI », et la repousse aussitôt d'un argument habilement hypocrite : « Puisque, dit-il, très peu d'astronomes croient que les OVNI sont des engins extraterrestres, ce n'est pas à moi de dire mes propres raisons de rejeter cette hypothèse », façon diplomatique de dire à ces collègues : « votre problème s'explique très bien si l'on admet l'hypothèse OVNI, mais vous la rejetez ; débrouillez-vous donc pour expliquer l'inexplicable » (l'inexplicable, précisons bien, n'est pas l'étrangeté des OVNI, mais l'absence de toute manifestation visible de la vie intelligente universelle prévue par la théorie).
La discussion prend ensuite un autre tour. En 1977, D. W. Schwartzman remarque que la seule réponse cohérente au problème posé par l'« emboitement » consiste à admettre « The UFO are of ETI origin », que les OVNI sont ces manifestations de l'intelligence Extra-Terrestres prévues par la théorie. Tout rentre alors dans l'ordre, sauf qu'il reste à expliquer pourquoi cette intelligence extérieure n'entre pas en contact ouvert avec l'espèce humaine. Pourquoi jouent-ils à cache-cache avec nous ?
Réponse de Schwartzman (que pour ma part e trouve très impressionnante) : si l'on considère l'extrême brièveté de l'époque séparant les débuts d'une science évoluée (correspondant sur terre, disons, à l'invention des télécommunications radio) et les premiers pas dans l'espace et l'énergie atomique, si donc l'on compare la brièveté de cette époque de quelques dizaines d'années aux milliards d'années de l'évolution cosmologique, notre stade historique actuel dans l'univers est quelque chose d'excessivement bref, comme l'éclat d'une étincelle dans l'immensité de la Galaxie.
Donc, dit Schwartzman, nous sommes peut-être quelque chose d'unique en ce moment dans la Galaxie.
Dans ce cas, ne pourrait-il exister une éthique particulière de la pensée galactique à l'égard d'un épisode si rare, si bref, si précieux ? Un peu comme notre propre attitude à l'égard de l'enfantement et de la naissance ?
Cette dernière question, c'est moi qui la pose, et je pense avoir trouvé un indice frappant qu'il en est bien ainsi.
Notons qu'il n'est toujours pas question d'OVNI dans cette réflexion, mais de l'interprétation des récents progrès de l'astronomie, de la biologie moléculaire et de la paléontologie, et que la réflexion est en cours dans les revues techniques citées en note.
Donc, une autre fait s'est produit récemment qui, selon moi, rend urgent le besoin d'une interprétation correcte. Il est urgent, car, comme on va le voir, il se pourrait bien que l'avenir de la race humaine se trouve prochainement en balance, joué pour ainsi dire à pile ou face, et perdu si nous nous trompons.
Ce fait nouveau, c'est la nature des projets spatiaux qui vont succéder à ceux de la NASA. La NASA avait des programmes qu'elle est en train d'achever. Parmi ces programmes terminaux, il y a la Navette spatiale. Comme on le sait, la Navette est un engin qui vole dans l'atmosphère, sort dans l'espace et revient au sol par se propres moyens. Son objectif proche est de permettre la liaison permanente des satellites de grandes dimensions qui, du coup, pourront croitre, devenir des station permanente, de vraies petites villes.
Vers le début des années 70, un physicien américain très connu, Gérard O'Neil (professeur à Princeton et inventeur de l'anneau de stockage des particules accélérées qui permet l'étude des hautes énergies) fut frappé par l'idée poétique que « la Terre est un vaisseau spatial ».
Réfléchissant aux difficultés croissantes des expériences de physique, qui si souvent requièrent le vide et seraient plus facile en milieu d'apesanteur, il acquit la conviction que le milieu naturel d'une civilisation technologique avancée n'est pas une surface planétaire, mais bien l'espace extérieur.
O'Neil est le Von Braun du deuxième âge de l'astronautique. Von Braun voulait la Lune – il l'eut -O'Neil veut être l'initiateur de la grande diaspora de l'espèce humaine dans l'espace. Il y a cinquante ans, une vitalité de pionnier, un enthousiasme irrésistible, une compétence d'organisateur et d'inventeur qui ne recule devant un problème. En quelques années, il s'est entouré de nombreux collaborateurs de toutes disciplines et, au moment où j'écris, il a pu montrer que :
Nous en savons dès maintenant assez pour construire dans l'espace, en certains lieux appelés « point de Lagrange », des colonies autonomes peuplées – selon l'argent qu'on y met – de 500, 5000, 200 000, ou même deux millions d'êtres humains.
En un temps très court (de 15 à 30 ans, toujours selon le travail investi), ces colonies au peuplement permanent deviendraient non seulement bénéficiaires, mais pour l'humanité, source d'enrichissement inépuisable.
Plus tard, certaines de ces colonies pourraient d'éloigner définitivement de la Terre, aller se multiplier d'étoile en étoile et de génération en génération.
Un calcul ne tenant compte que de moyens actuels montre que la Galaxie tout entière serait colonisée en un temps compris entre un et dix millions d'années, simple ordre d'idées, mais d'importance capitale pour boucher un trou de la construction théorique élaborée par les astronomes dont il est ici question.
Pour l'astronome anglais M. H. Hart, l'argument doit être pris à rebours : s'il existait, dans l'espace, des civilisations plus avancées que la nôtre, elles auraient colonisé la nôtre, or, il n'en est rien; donc aucune civilisation n'est plus avancée que la notre.
Hart souligne le fait que nous sommes nous-même sur le point de partir coloniser les étoiles (je reviendrai plus loin sur ce point).
Donc, le fait que nous ne soyons colonisés par personne prouve que personne, nulle part, n'est plus avancé que nous.
A cela un astronome anglais, L. J. Cox, répond dans le volume suivant de la même revue astronomique que si le nombre de civilisations avancées n'est pas très grand, elles ne nous ont peut-être simplement pas encore trouvées.
Ou bien, disent (séparément) Bracewell et Ball, peut-être la « colonisation » n'est-elle qu'un comportement humain rétrograde : des civilisations plus avancées se borneraient à nous surveiller de loin sans intervenir, peut-être à l'aide d'engins cachés quelque part dans le système solaire (dont nous ne connaissons qu'une infime partie, et dont l'exploration complète équivaut à chercher une aiguille dans la paille), idée connue sous le nom de « théorie du zoo » ; « on » nous surveille, mais de loin, sans intervenir, et par des moyens indiscernables, supposition rejetée par Hart comme invérifiable : l'accepter revient à renoncer à toute scientifique. Mais faut-il rejeter une idée plausible parce qu'on a pas encore trouver le moyen de la vérifier ?
Ici, Hart avance et rejette une autre hypothèse : toutes les théories précédentes cherchent à expliquer pourquoi « ils ne sont pas là ». Mais dit-il, il y a une alternative : c'est qu'« ils sont là », seulement « nous ne les reconnaissons pas ». Hart donne à cette réponse le nom d'« hypothèse OVNI », et la repousse aussitôt d'un argument habilement hypocrite : « Puisque, dit-il, très peu d'astronomes croient que les OVNI sont des engins extraterrestres, ce n'est pas à moi de dire mes propres raisons de rejeter cette hypothèse », façon diplomatique de dire à ces collègues : « votre problème s'explique très bien si l'on admet l'hypothèse OVNI, mais vous la rejetez ; débrouillez-vous donc pour expliquer l'inexplicable » (l'inexplicable, précisons bien, n'est pas l'étrangeté des OVNI, mais l'absence de toute manifestation visible de la vie intelligente universelle prévue par la théorie).
***
La discussion prend ensuite un autre tour. En 1977, D. W. Schwartzman remarque que la seule réponse cohérente au problème posé par l'« emboitement » consiste à admettre « The UFO are of ETI origin », que les OVNI sont ces manifestations de l'intelligence Extra-Terrestres prévues par la théorie. Tout rentre alors dans l'ordre, sauf qu'il reste à expliquer pourquoi cette intelligence extérieure n'entre pas en contact ouvert avec l'espèce humaine. Pourquoi jouent-ils à cache-cache avec nous ?
Réponse de Schwartzman (que pour ma part e trouve très impressionnante) : si l'on considère l'extrême brièveté de l'époque séparant les débuts d'une science évoluée (correspondant sur terre, disons, à l'invention des télécommunications radio) et les premiers pas dans l'espace et l'énergie atomique, si donc l'on compare la brièveté de cette époque de quelques dizaines d'années aux milliards d'années de l'évolution cosmologique, notre stade historique actuel dans l'univers est quelque chose d'excessivement bref, comme l'éclat d'une étincelle dans l'immensité de la Galaxie.
Donc, dit Schwartzman, nous sommes peut-être quelque chose d'unique en ce moment dans la Galaxie.
Dans ce cas, ne pourrait-il exister une éthique particulière de la pensée galactique à l'égard d'un épisode si rare, si bref, si précieux ? Un peu comme notre propre attitude à l'égard de l'enfantement et de la naissance ?
***
Cette dernière question, c'est moi qui la pose, et je pense avoir trouvé un indice frappant qu'il en est bien ainsi.
Notons qu'il n'est toujours pas question d'OVNI dans cette réflexion, mais de l'interprétation des récents progrès de l'astronomie, de la biologie moléculaire et de la paléontologie, et que la réflexion est en cours dans les revues techniques citées en note.
Donc, une autre fait s'est produit récemment qui, selon moi, rend urgent le besoin d'une interprétation correcte. Il est urgent, car, comme on va le voir, il se pourrait bien que l'avenir de la race humaine se trouve prochainement en balance, joué pour ainsi dire à pile ou face, et perdu si nous nous trompons.
Ce fait nouveau, c'est la nature des projets spatiaux qui vont succéder à ceux de la NASA. La NASA avait des programmes qu'elle est en train d'achever. Parmi ces programmes terminaux, il y a la Navette spatiale. Comme on le sait, la Navette est un engin qui vole dans l'atmosphère, sort dans l'espace et revient au sol par se propres moyens. Son objectif proche est de permettre la liaison permanente des satellites de grandes dimensions qui, du coup, pourront croitre, devenir des station permanente, de vraies petites villes.
Vers le début des années 70, un physicien américain très connu, Gérard O'Neil (professeur à Princeton et inventeur de l'anneau de stockage des particules accélérées qui permet l'étude des hautes énergies) fut frappé par l'idée poétique que « la Terre est un vaisseau spatial ».
Réfléchissant aux difficultés croissantes des expériences de physique, qui si souvent requièrent le vide et seraient plus facile en milieu d'apesanteur, il acquit la conviction que le milieu naturel d'une civilisation technologique avancée n'est pas une surface planétaire, mais bien l'espace extérieur.
O'Neil est le Von Braun du deuxième âge de l'astronautique. Von Braun voulait la Lune – il l'eut -O'Neil veut être l'initiateur de la grande diaspora de l'espèce humaine dans l'espace. Il y a cinquante ans, une vitalité de pionnier, un enthousiasme irrésistible, une compétence d'organisateur et d'inventeur qui ne recule devant un problème. En quelques années, il s'est entouré de nombreux collaborateurs de toutes disciplines et, au moment où j'écris, il a pu montrer que :
Nous en savons dès maintenant assez pour construire dans l'espace, en certains lieux appelés « point de Lagrange », des colonies autonomes peuplées – selon l'argent qu'on y met – de 500, 5000, 200 000, ou même deux millions d'êtres humains.
En un temps très court (de 15 à 30 ans, toujours selon le travail investi), ces colonies au peuplement permanent deviendraient non seulement bénéficiaires, mais pour l'humanité, source d'enrichissement inépuisable.
Plus tard, certaines de ces colonies pourraient d'éloigner définitivement de la Terre, aller se multiplier d'étoile en étoile et de génération en génération.
Un calcul ne tenant compte que de moyens actuels montre que la Galaxie tout entière serait colonisée en un temps compris entre un et dix millions d'années, simple ordre d'idées, mais d'importance capitale pour boucher un trou de la construction théorique élaborée par les astronomes dont il est ici question.
- InvitéInvité
Re: (1979) OVNI : Le premier dossier complet des renconres rapprochées en France - Préface d'Aimé Michel
Jeu 16 Déc 2010, 03:55
Avant de poursuivre, que l'on me permette de rappeler quelques faits à ceux qui, peut-être, seraient tentés de prendre O'Neil et ses collaborateurs pour des plaisantins (sans parler de la Navette qui est le premier stade de leur projet) : il y a seulement quarante ans, aucune des grandes réalisations de notre temps n'était prévisible, ni même imaginable : ni l'ordinateur, ni le laser, ni l'énergie nucléaire; l'astronautique était encore qualifiée de rêve d'ignorant pas l'astronome Royal d'Angleterre en octobre 1957, quelques jours avant le lancement du premier Spoutnik, il y a au moins cent ans, Jules Verne décrivait, dans une de ses nouvelles, une « journée de l'an 3000 » remplie d'inventions délirantes, réalisées en moins de cent ans et qui toutes ont maintenant un air rétro, cent ans après, non 3000 !
Les esprits littéraires ont tendance à sous-estimer la technologie, quitte ensuite à jouer les moralistes devant les situations qu'ils ont refusé d'envisager.
Revenons à ces un ou dix millions d'années que prendrait la colonisation totale de la Galaxie avec nos moyens actuels. Un premier surcroit de précision peut être apporté ici à la théorie : il est certain qu'une telle colonisation n'a pas eu lieu, puisque la Terre nous appartient et que nous n'avons jamais vu de « cité de l'espace » dans les parages de la Terre. Cela peut s'interpréter de plusieurs façon :
a) L'espace est vide et nous sommes seuls (mais toutes les probabilités vont contre cette supposition)
b) Les plus anciennes civilisations de l'espace n'ont pas dix millions d'âge (invraisemblable si la vie existe ailleurs, puisque de milliards d'étoiles avaient déjà notre âge il y a des milliards d'années).
c)Aucune de ces civilisations n'a entrepris la colonisation de l'espace (aucune, alors que nous nous apprêtons à la faire ?
d) La colonisation à la O'Neil est impossible pour une ou des raisons inconnues.
Mais quelles raisons, puisque tous les problèmes techniques semblent résolus ?
Sans doute le sont-ils. Mais peut-on croire qu'une civilisation technologique ayant enfin conquis son vrai milieu, l'espace, cesse soudain d'évoluer ? Les fossiles ne nous montrent-ils pas, au contraire, que tout conquête d'un milieu nouveau (l'air libre pour les amphibies, le vol pour les reptiles, les oiseaux, le mammifères, etc.) donne naissance à nouvelle explosion évolutive ? Cette analogie (qui est plus qu'une analogie) se confirme du reste sous nos yeux : l'évolution technologique ne cesse d'accélérer, tendance qui, elle-même, ne pourra que s'accentuer quand la technologie aura trouvé son vrai milieu, « l'espace », comme le dit O'Neil.
Mais rappelons-nous : « ce qui est a été » - A moins que nos connaissances soient fausses sur quelque point capital, d'autres civilisations commençaient leur expansion explosive dans l'espace il y a des milliards d'années. Ce que peut être le milieu « psychique » qu'elles ont développé échappe complètement à notre imagination et à nos calculs.
Il faut donc préciser ainsi la prédiction théorique examinée dans ces pages : toute manifestation du « milieu psychique cosmologique » présenterait des caractères incompréhensibles, apparemment miraculeux, voire surnaturels, puisque l'homme du 20e siècle se berce de l'illusion que ce qui dépasse sa raison ne saurait être que surnaturel.
Le contact ouvert avec le milieu psychique cosmologique supposé par l'« emboitement », confronterait donc l'humanité à des situations qui nous paraîtraient irrémédiablement surnaturelles.
C'est un fait d'observation que ce contact ouvert n'existe pas. Si nous acceptons les données de la science et l'emboitement où elles s'insèrent comme les pièces d'un puzzle, nous devons interpréter l'absence du contact comme un fait expérimental. Nous devons aussi admettre que s'interroger sur les motifs de ce refus de contact ouvert, est une question en soi contradictoire, puisqu'elle suppose à la fois l'existence d'un milieu psychique trans-rationnel et notre aptitude à comprendre ses « motifs », si le mot motif garde ici un sens, si même quelque espèce de mot garde un sens. Comment comprendrions-nous des « motifs » qui dépassent la raison humaine ?
Remarquons que le contact ouvert avec un milieu incommensurable à nos limites ne pourrait avoir d'autre effet que notre domestication par ce milieu. Ce qui nous donne à penser, peut-être infiniment, mais là encore passons.
En revanche, comment devrait nous apparaître un contact limité à des situations furtives et superficielles ?
L'information ne pourrait pas nous en venir de la science, qui par nature ne peut connaître que le rationnel.
D'où alors ? Vers quelle source se tourner pour, éventuellement, y trouver le type d'évènement qui, par nature aussi, serait imprévisible (sinon il tomberait dans le cadre de la science), irrationnel, incompréhensible, insaisissable, fantastique ?
Vers les témoins des faits – témoins dont on doit aussi annoncer à l'avance que les récits seront incroyables et toujours rebelles à la démonstration directe (sinon ce serait le contact ouvert, précisément évité pour des « raisons » qui ne sont pas les nôtres).
Cette information apparaitrait donc, à première vue, comme une « rumeur », avec une seule différence : en remontant la filière de la rumeur, proprement dite on découvre son inconsistance, l'inexistence de ce qu'elle rapporte, l'inexistence du témoin premier direct (on ne va jamais plus loin que celui qui connait celui qui connait, etc, : c'est la définition même de la rumeur) ; alors qu'ici l'on trouverait sans peine le témoin direct rapportant son récit invraisemblable. [...]
Aimé Michel, juillet 1978.
Éditions Alain Lefeuvre, 1979
Collection Connaissance de l'étrange
Les esprits littéraires ont tendance à sous-estimer la technologie, quitte ensuite à jouer les moralistes devant les situations qu'ils ont refusé d'envisager.
Revenons à ces un ou dix millions d'années que prendrait la colonisation totale de la Galaxie avec nos moyens actuels. Un premier surcroit de précision peut être apporté ici à la théorie : il est certain qu'une telle colonisation n'a pas eu lieu, puisque la Terre nous appartient et que nous n'avons jamais vu de « cité de l'espace » dans les parages de la Terre. Cela peut s'interpréter de plusieurs façon :
a) L'espace est vide et nous sommes seuls (mais toutes les probabilités vont contre cette supposition)
b) Les plus anciennes civilisations de l'espace n'ont pas dix millions d'âge (invraisemblable si la vie existe ailleurs, puisque de milliards d'étoiles avaient déjà notre âge il y a des milliards d'années).
c)Aucune de ces civilisations n'a entrepris la colonisation de l'espace (aucune, alors que nous nous apprêtons à la faire ?
d) La colonisation à la O'Neil est impossible pour une ou des raisons inconnues.
Mais quelles raisons, puisque tous les problèmes techniques semblent résolus ?
Sans doute le sont-ils. Mais peut-on croire qu'une civilisation technologique ayant enfin conquis son vrai milieu, l'espace, cesse soudain d'évoluer ? Les fossiles ne nous montrent-ils pas, au contraire, que tout conquête d'un milieu nouveau (l'air libre pour les amphibies, le vol pour les reptiles, les oiseaux, le mammifères, etc.) donne naissance à nouvelle explosion évolutive ? Cette analogie (qui est plus qu'une analogie) se confirme du reste sous nos yeux : l'évolution technologique ne cesse d'accélérer, tendance qui, elle-même, ne pourra que s'accentuer quand la technologie aura trouvé son vrai milieu, « l'espace », comme le dit O'Neil.
Mais rappelons-nous : « ce qui est a été » - A moins que nos connaissances soient fausses sur quelque point capital, d'autres civilisations commençaient leur expansion explosive dans l'espace il y a des milliards d'années. Ce que peut être le milieu « psychique » qu'elles ont développé échappe complètement à notre imagination et à nos calculs.
Il faut donc préciser ainsi la prédiction théorique examinée dans ces pages : toute manifestation du « milieu psychique cosmologique » présenterait des caractères incompréhensibles, apparemment miraculeux, voire surnaturels, puisque l'homme du 20e siècle se berce de l'illusion que ce qui dépasse sa raison ne saurait être que surnaturel.
Le contact ouvert avec le milieu psychique cosmologique supposé par l'« emboitement », confronterait donc l'humanité à des situations qui nous paraîtraient irrémédiablement surnaturelles.
C'est un fait d'observation que ce contact ouvert n'existe pas. Si nous acceptons les données de la science et l'emboitement où elles s'insèrent comme les pièces d'un puzzle, nous devons interpréter l'absence du contact comme un fait expérimental. Nous devons aussi admettre que s'interroger sur les motifs de ce refus de contact ouvert, est une question en soi contradictoire, puisqu'elle suppose à la fois l'existence d'un milieu psychique trans-rationnel et notre aptitude à comprendre ses « motifs », si le mot motif garde ici un sens, si même quelque espèce de mot garde un sens. Comment comprendrions-nous des « motifs » qui dépassent la raison humaine ?
***
Remarquons que le contact ouvert avec un milieu incommensurable à nos limites ne pourrait avoir d'autre effet que notre domestication par ce milieu. Ce qui nous donne à penser, peut-être infiniment, mais là encore passons.
***
En revanche, comment devrait nous apparaître un contact limité à des situations furtives et superficielles ?
L'information ne pourrait pas nous en venir de la science, qui par nature ne peut connaître que le rationnel.
D'où alors ? Vers quelle source se tourner pour, éventuellement, y trouver le type d'évènement qui, par nature aussi, serait imprévisible (sinon il tomberait dans le cadre de la science), irrationnel, incompréhensible, insaisissable, fantastique ?
Vers les témoins des faits – témoins dont on doit aussi annoncer à l'avance que les récits seront incroyables et toujours rebelles à la démonstration directe (sinon ce serait le contact ouvert, précisément évité pour des « raisons » qui ne sont pas les nôtres).
Cette information apparaitrait donc, à première vue, comme une « rumeur », avec une seule différence : en remontant la filière de la rumeur, proprement dite on découvre son inconsistance, l'inexistence de ce qu'elle rapporte, l'inexistence du témoin premier direct (on ne va jamais plus loin que celui qui connait celui qui connait, etc, : c'est la définition même de la rumeur) ; alors qu'ici l'on trouverait sans peine le témoin direct rapportant son récit invraisemblable. [...]
Aimé Michel, juillet 1978.
Éditions Alain Lefeuvre, 1979
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- nomade27Equipe du forum
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Re: (1979) OVNI : Le premier dossier complet des renconres rapprochées en France - Préface d'Aimé Michel
Jeu 16 Déc 2010, 10:35
Peut-être aussi que seule l'extrême nécessité (l'impossibilité de poursuivre une vie sur une planète liée par exemple à une catastrophe naturelle ou provoquée) Peut faire envisager une migration vers une terre d'accueil.
Si l'ensemble des planètes où la vie est pressentie comme possible nous parait bien sympathique il semblerait que les hypothèses soient nombreuses et variées sur la réalité de l'adaptation...
Si l'on estime que notre système solaire est tout récent dans la myriade de galaxies et que donc d'autres civilisations de plusieurs millions d'années peuvent exister...
Nous devrions admettre que la disparité (de la vie) sur ces autres planètes ne doit pas faire penser qu'une adaptation soient possible à grande échelle pour permettre à une civilisation terrienne par exemple de migrer vers une autre planète, et pareil dans l'autre sens.
Nous ne connaissons rien par rapport à l'espace temps!
Nous nous fions à ce que nous connaissons sur terre avec nos rythmes personnels avec notre année de 365 jours nos jours et nuits sur 24heures avec nos saisons notre météorologie etc... Et biologiquement nous savons que notre espérance de vie et de "X" années, notre système sanguin fonctionne en étant adapté à une pesanteur terrestre bien précise etc...
Alors penser que dans le sens inverse une population extraterrestre qui déciderait elle aussi de migrer vers une autre planète aurait résolu toutes ces contraintes doit amener à reformuler notre analyse sur nos hypothèses.
Imaginons 5 mn que le dernier OVNI qui se pose sur notre planète soit d'origine d'une lointaine galaxie...
Ses occupants ne nous ressemblent absolument pas...
Ils peuvent avoir un système biologique complètement différent du notre et ne pas pouvoir respirer ni consommer la même chose que nous sans mourir...
Combien d'années terriennes vivent-ils?
Continuons d'imaginer une société de termites ou de fourmis confrontée à la notre ou vis versa...
Il y a peut-être tout simplement incompatibilité entre certaines vie communes entre certaines planète habitées...
Si demain notre technologie évoluait rapidement grâce à la "MHD" par exemple et que nous puissions aller traîner aux alentours des exo-planètes nous pourrions très bien observer des civilisations vivant peut-être dans des atmosphères invivables pour nous mais être intéressé par les ressources minérales ou autres que peuvent renfermer ces planètes et nous désintéresser des êtres vivants peuplant la dite planète si ils n'ont aucun points communs avec nous...
Cordialement
Si l'ensemble des planètes où la vie est pressentie comme possible nous parait bien sympathique il semblerait que les hypothèses soient nombreuses et variées sur la réalité de l'adaptation...
Si l'on estime que notre système solaire est tout récent dans la myriade de galaxies et que donc d'autres civilisations de plusieurs millions d'années peuvent exister...
Nous devrions admettre que la disparité (de la vie) sur ces autres planètes ne doit pas faire penser qu'une adaptation soient possible à grande échelle pour permettre à une civilisation terrienne par exemple de migrer vers une autre planète, et pareil dans l'autre sens.
Nous ne connaissons rien par rapport à l'espace temps!
Nous nous fions à ce que nous connaissons sur terre avec nos rythmes personnels avec notre année de 365 jours nos jours et nuits sur 24heures avec nos saisons notre météorologie etc... Et biologiquement nous savons que notre espérance de vie et de "X" années, notre système sanguin fonctionne en étant adapté à une pesanteur terrestre bien précise etc...
Alors penser que dans le sens inverse une population extraterrestre qui déciderait elle aussi de migrer vers une autre planète aurait résolu toutes ces contraintes doit amener à reformuler notre analyse sur nos hypothèses.
Imaginons 5 mn que le dernier OVNI qui se pose sur notre planète soit d'origine d'une lointaine galaxie...
Ses occupants ne nous ressemblent absolument pas...
Ils peuvent avoir un système biologique complètement différent du notre et ne pas pouvoir respirer ni consommer la même chose que nous sans mourir...
Combien d'années terriennes vivent-ils?
Continuons d'imaginer une société de termites ou de fourmis confrontée à la notre ou vis versa...
Il y a peut-être tout simplement incompatibilité entre certaines vie communes entre certaines planète habitées...
Si demain notre technologie évoluait rapidement grâce à la "MHD" par exemple et que nous puissions aller traîner aux alentours des exo-planètes nous pourrions très bien observer des civilisations vivant peut-être dans des atmosphères invivables pour nous mais être intéressé par les ressources minérales ou autres que peuvent renfermer ces planètes et nous désintéresser des êtres vivants peuplant la dite planète si ils n'ont aucun points communs avec nous...
Cordialement
- InvitéInvité
Re: (1979) OVNI : Le premier dossier complet des renconres rapprochées en France - Préface d'Aimé Michel
Jeu 16 Déc 2010, 12:54
Bonjour Nomade
http://rr0.org/science/discipline/physique/MHD.html
Cordialement
Je ne suis pas très versé dans la MHD mais je sais par contre que ce système ne peut opérer que dans un fluide (air ou eau), il devient dont impossible de l'utiliser dans le vide de l'espace extra-atmosphérique.Si demain notre technologie évoluait rapidement grâce à la "MHD" par
exemple et que nous puissions aller traîner aux alentours des
exo-planètes
Le principe de la MHD, non envisageable dans le vide, consiste à faire
circuler dans le milieu entourant le mobile un courant électrique. Le
mobile, en même temps, va émettre un champ magnétique. Selon
la loi de Laplace, ce champ va exercer une force sur le courant, et donc sur
le milieu où il circule : c'est le principe de la plupart des moteurs
électriques. Le milieu étant ainsi déplacé par rapport
au mobile, c'est en fait celui-ci qui, par réaction, subira une force
permettant de le propulser. Encore faut-il faire apparaître les champ
et courant nécessaires :
http://rr0.org/science/discipline/physique/MHD.html
Cordialement
- Durrmeyer ChristianAnalyste enquêteur
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Re: (1979) OVNI : Le premier dossier complet des renconres rapprochées en France - Préface d'Aimé Michel
Jeu 16 Déc 2010, 13:00
Bonjour.Très bon texte(comme tjs avec Aimé Michel).Merci.Je suis assez d"accord avec l'idée d'un "point de bascule" de nos civilisations qui pourrait etre un "but" pour des intelligences extérieures mais je ne crois pas (esprits littéraires ou pas) que l'on sous-estime la technologie,je pense ,au contraire,qu'on la surestime et je ne "vois" pas le "prochain stade" dans une "colonisation" de l'espace.J'aimerais savoir si il existe des études économiques pour savoir si çà vaut le coup.Perso,je pense que non!Sinon,on(les usa surtout) n'aurait pas lamentablement regressé depuis les 60's(Apollo).
Je crois (à mon humble avis) que l'époque (le point remarquable de peut-etre toute civilisation) est à la "sagesse" de ne pas "bruler son unique vaisseau"! avant de pouvoir s'élancer hors du berceau comme Tsiokolski le disait.
Je pense qu'on en est au point ou il nous faut absolument gérer sagement le reste de richesse de notre planète( sous peine de mort de tout élan et "coinçage" au milieu d'une décharge planétaire).
Ce point tournant est ,peut-etre,un point obligé de toute vie intelligente qui doit apprendre qu'on ne peut pas avoir une croissance exponentielle sur les ressources finies d'une planète qui ne l'est pas moins(finie).
C'est une bonne cause d'étude (anthropologue) voire meme de tourisme galactique.Vont-ils y arriver ou pas?Vous le saurez en allant sur la 3ème planète en partant du soleil(!).Ne jetez pas de nourriture aux natifs(cas d'Origny-en-Thiérache,28/02/1974,page 458 du dossier complet des rencontres rapprochées en France,M.Figuet et J-L.Ruchon)
Cordialement.
Je crois (à mon humble avis) que l'époque (le point remarquable de peut-etre toute civilisation) est à la "sagesse" de ne pas "bruler son unique vaisseau"! avant de pouvoir s'élancer hors du berceau comme Tsiokolski le disait.
Je pense qu'on en est au point ou il nous faut absolument gérer sagement le reste de richesse de notre planète( sous peine de mort de tout élan et "coinçage" au milieu d'une décharge planétaire).
Ce point tournant est ,peut-etre,un point obligé de toute vie intelligente qui doit apprendre qu'on ne peut pas avoir une croissance exponentielle sur les ressources finies d'une planète qui ne l'est pas moins(finie).
C'est une bonne cause d'étude (anthropologue) voire meme de tourisme galactique.Vont-ils y arriver ou pas?Vous le saurez en allant sur la 3ème planète en partant du soleil(!).Ne jetez pas de nourriture aux natifs(cas d'Origny-en-Thiérache,28/02/1974,page 458 du dossier complet des rencontres rapprochées en France,M.Figuet et J-L.Ruchon)
Cordialement.
- InvitéInvité
Re: (1979) OVNI : Le premier dossier complet des renconres rapprochées en France - Préface d'Aimé Michel
Jeu 16 Déc 2010, 13:29
Bonjour Christian,
Oui, je crois que Aimé Michel et plus encore O'neil ont péché par excès d'optimisme et par une confiance excessive envers la science et notre capacité de développement technique. Cela dit cela se comprend très bien si l'on situe le texte dans son contexte, abstraction faite du tempérament propre à Aimé Michel, ces années furent celles de toutes les découvertes, de toutes les avancées ; un âge d'or pour la science qui justifiait tous les espoirs.
Mais c'était malheureusement sans compter les limites inhérentes à notre petite planète et l'avidité, la cupidité sans borne de l'espèce humaine qui allaient trouver leur forme d'expression paroxystique dans l'ultra-libéralisme et le capitalisme sauvage mis en place 10 ans plus tard. Je crois que les retombées économiques de la R&D en astronautique sont réelles mais que la recherche nécessite un investissement de départ massif qui n'est pas accordé pour des raisons politiques, car, en effet, cela ne cadre pas avec la doctrine du profit immédiat et de l'économie à courte vue.
Pour en revenir au texte, je le considère comme le chant poétique d'un idéaliste visionnaire, un hymne à la vie.
@ Nomade,
L'intérêt de la MHD en ufologie est de démontrer qu'il est possible de dépasser la vitesse subsonique sans créer d'onde de choc (bang sonique). C'était un argument des sceptiques répandu que celui qui affirmait que les OVNI ne pouvaient pas être des aéronefs puisque cet objet ne crée pas de bang lorsqu'il produit des accélérations supersoniques. Merci à Stanton Friedman, à Auguste Messen et à l'équipe d'UFO-Science pour avoir démontré l'inanité de cet argument. On vois dès lors avec plus de clarté sur quelle base idéologique et obtuse repose la dénégation de la réalité des OVNI en tant qu'aérodynes allochtones.
Cordialement
Oui, je crois que Aimé Michel et plus encore O'neil ont péché par excès d'optimisme et par une confiance excessive envers la science et notre capacité de développement technique. Cela dit cela se comprend très bien si l'on situe le texte dans son contexte, abstraction faite du tempérament propre à Aimé Michel, ces années furent celles de toutes les découvertes, de toutes les avancées ; un âge d'or pour la science qui justifiait tous les espoirs.
Mais c'était malheureusement sans compter les limites inhérentes à notre petite planète et l'avidité, la cupidité sans borne de l'espèce humaine qui allaient trouver leur forme d'expression paroxystique dans l'ultra-libéralisme et le capitalisme sauvage mis en place 10 ans plus tard. Je crois que les retombées économiques de la R&D en astronautique sont réelles mais que la recherche nécessite un investissement de départ massif qui n'est pas accordé pour des raisons politiques, car, en effet, cela ne cadre pas avec la doctrine du profit immédiat et de l'économie à courte vue.
Pour en revenir au texte, je le considère comme le chant poétique d'un idéaliste visionnaire, un hymne à la vie.
@ Nomade,
L'intérêt de la MHD en ufologie est de démontrer qu'il est possible de dépasser la vitesse subsonique sans créer d'onde de choc (bang sonique). C'était un argument des sceptiques répandu que celui qui affirmait que les OVNI ne pouvaient pas être des aéronefs puisque cet objet ne crée pas de bang lorsqu'il produit des accélérations supersoniques. Merci à Stanton Friedman, à Auguste Messen et à l'équipe d'UFO-Science pour avoir démontré l'inanité de cet argument. On vois dès lors avec plus de clarté sur quelle base idéologique et obtuse repose la dénégation de la réalité des OVNI en tant qu'aérodynes allochtones.
Cordialement
- nomade27Equipe du forum
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Re: (1979) OVNI : Le premier dossier complet des renconres rapprochées en France - Préface d'Aimé Michel
Jeu 16 Déc 2010, 14:15
nathanaell (Jeu 16 Déc 2010, 13:29) a écrit:Bonjour Christian,
Oui, je crois que Aimé Michel et plus encore O'neil ont péché par excès d'optimisme et par une confiance excessive envers la science et notre capacité de développement technique. Cela dit cela se comprend très bien si l'on situe le texte dans son contexte, abstraction faite du tempérament propre à Aimé Michel, ces années furent celles de toutes les découvertes, de toutes les avancées ; un âge d'or pour la science qui justifiait tous les espoirs. Mais c'était malheureusement sans compter les limites inhérentes à notre petite planète et l'avidité, la cupidité sans borne de l'espèce humaine qui allaient trouver leur forme d'expression paroxystique dans l'ultra-libéralisme et le capitalisme sauvage mis en place 10 ans plus tard. Je considère ce texte comme le chant poétique d'un idéaliste visionnaire, un hymne à la vie.
@ Nomade,
L'intérêt de la MHD en ufologie est de démontrer qu'il est possible de dépasser la vitesse subsonique sans créer d'onde de choc (bang sonique). C'était un argument des sceptiques répandu que celui qui affirmait que les OVNI ne pouvaient pas être des aéronefs puisque cet objet ne crée pas de bang lorsqu'il produit des accélérations supersoniques. Merci à Stanton Friedman, à Auguste Messen et à l'équipe d'UFO-Science pour avoir démontré l'inanité de cet argument. On vois dès lors avec plus de clarté sur quelle base idéologique et obtuse repose la dénégation de la réalité des OVNI en tant qu'aérodynes allochtones.
Cordialement
Oui j'avais pris la MHD comme exemple hypothétique car j'ai lu les études et j'ai vu les impossibilités actuelles d'utiliser cette technique en absence d'atmosphère. Les évolutions déjà entre le fait de pouvoir utiliser cette technologie dans l'air demande une ionisation de l'air ce qui engage déjà de produire un courant électrique puissant. Mais ce n'était que pour parler d'une éventuelle progression d'un moyen de transport digne de l'avance qu'ont les ovni sur nos technologies actuelles. Cette hypothèse ne servait qu'a essayer de comprendre pourquoi (en supprimant le problème principal du déplacement) il fallait encore imaginer que la cohabitation de civilisations peut être si différentes, pouvait être simplement impossible pour des raisons fondamentales que nous semblons exclure très souvent de nos hypothèses.
S'ils sont là depuis des millénaires, s'ils s'approchent mais ne nous contactent pas, au lieu d'imaginer qu'ils réfléchissent comme nous et qu'ils pourraient être animés d'humanisme j'aime à penser aussi que notre planète n'est pas adaptée pour eux et qu'ils ne font que passer...
Nous avons envoyé des astronautes sur la lune qui sont remontés dans leurs vaisseaux spatiaux et n'y sont plus retournés depuis des décennies... Les premiers qui marcheront sur Mars feront la même chose!
Cordialement
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