Re: Les nouvelles armes Lasers

[CosmosEquipe du forum]

Sur:
http://blog.avionslegendaires.net/2010/02/lusaf-reinvente-la-guerre-des-etoiles-avec-le-b747-abl/



L’USAF réinvente la Guerre des étoiles avec le B747 ABL



Le 24 février 2010 par Gaëtan


Il y a un dizaine de jours, un Boeing 747-400F de la base Edwards en
Californie équipé du système ABL (AirBorne Laser) a réussi à engager et
détruire une cible en vol. Il s’agissait de vérifier la possibilité de
détruire un missile balistique à l’aide d’une arme à énergie dirigée.
Le laser pricipal

Le laser principal est situé dans une tourelle sur le nez de l’avion
et doit tirer dans les 3 à 5 secondes après le lancement du missile. Ce
système ne peut cependant pas intercepter sa cible en phase terminale de
descente, mais à distance du point de lancement de celui-ci. En cas de
déploiement, cela signifie qu’un engagement futur d’un tel appareil ne
se fera pas depuis le territoire américain, mais depuis l’Europe par
exemple.
Ce système est susceptible d’intégrer le bouclier de défense
américain d’ici 2013 pour détruire des missiles balistiques tactiques
intercontinentaux à une distance de 600km.
Bien que ce projet soit pour l’instant sauvé financièrement par
l’administration Obama, les coûts exorbitants d’un tel système et les
difficultés d’engagements, face à des menaces que sont les vecteurs
lanceurs mobiles, pèseront lourds à l’avenir dans le choix ou non d’un
développement de ce système.
Initialement ce type de projet avait débuté dans les années 80 avec
le prototype d’un laser moins puissant monté sur un KC-135A qui avait
déjà permis de vérifier la faisabilité d’un tel engagement. Durant les
années 90 les essais ont continué sur un B747-200 d’occasion racheté à
Air India. Au début de 2002, le système a été monté à bord d’un
B747-400F spécialement modifié par Boeing.
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[CosmosEquipe du forum]

Le problème se corse si l'on compare le début des études sur les armes à micro-ondes
au USA, et les déclarations du Président Ronald REAGAN vers les années 80:

"Fred Barnes, le rédacteur-en-chef de la New Republic, rapporte
par ailleurs un dialogue entre Reagan et le ministre des Affaires
étrangères Edouard Shevarnadze, où le président demanda à haute voix
à son interlocuteur: " Qu'arriverait-il si le monde devait faire
face à une menace venant d'outre-espace? Ne pensez-vous pas que les
Etats-Unis et l'Union soviétique s'uniraient?"
"Oui, absolument", répondit
Shevarnadze, "et nous n'aurions pas besoin
pour cela d'une rencontre entre nos ministres de
la Défense". (Tim Beckley, op. cit.)
C'est une idée qui ne sortait pas de la tête de
Reagan. Jean Sider (op. cit.) mentionne
encore les allusions à ce thème d'une menace
extraterrestre faites le 4 décembre 1985 à la High
School de Fallston, Maryland, et le 4 mai
1988, durant une réunion au National Strategy
Forum de Chicago.
Deux jours plus tard, encore, le 6 mai, Ronald et
Nancy s'embarquent dans l'hélicoptère
présidentiel pour aller passer le week-end dans
leur ranch. Avant que la porte ne se referme,
Reagan dit aux journalistes agglutinés au pied
de l'échelle, le plus sérieusement du monde:
"Si quelque chose se produit [...] j'espère
que tous les peuples de la Terre s'uniront.. dans
le cas d'une invasion extraterrestre".
Ronald Reagan, qui, pas davantage que ses
prédécesseurs, ne devait être autorisé à en
dire plus, avait manifestement un message à
faire passer...
Une rumeur, qui semble émaner d'un groupe ufologique canadien, fait
état d'une rencontre de Reagan avec trois EBE (des "petits-gris")
le 2 mars 1982 - rencontre qui laissa le président horrifié par l'aspect
de ses "interlocuteurs"... Peut-être cet événement fut-il
à l'origine de l'obsession de Ronnie pour les envahisseurs...
Tout élément tendant à confirmer ou infirmer cette rumeur sera le
bienvenu (e-mail: grepi@ovni.ch).
Quand le film de Steven Spielberg E.T. est sorti, en 1982,
une projection privée a eu lieu à la Maison-Blanche, où le réalisateur
fut invité. La rumeur court toujours, à Hollywood, que pendant cette
projection, le président s'est penché vers Spielberg et lui a chuchoté
à l'oreille: "Il n'y a sans doute pas plus de six personnes, dans
cette salle, qui savent à quel point cela est vrai."
(The Unopened Files N°3, 1997, Quest Publications).........

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La réalisation des armes à micro-ondes est maintenant opérationnelle
mais manque encore de finances pour être totalement en dotation.

Néanmoins, les tirs de masers ont bien détruit des missiles
en phase ascendante à une distance de presque 400km...!!!

Alors que dire de tirs réalisables sur des ovnis?..

.............

Cordialement.
A+

[Pierre31Equipe du forum]

Il y a aussi le MTHEL (Mobile Tactical High Energy Laser)

https://www.youtube.com/watch?v=cCBwLJjzDJQ&feature=related

[CosmosEquipe du forum]

Dernière documentation:


Le Boeing YAL-1 Airborne Laser Testbed (Y =
Appareil en essais, AL = Airborne Laser), est un élément important du
programme de bouclier anti-missile poursuivi par l’administration du
Président George W.Bush (2001-2009). Ce système d’armement peu
conventionnel s’articule autour d’un laser COIL (Chemical Oxygen Iodine
Laser), aéroporté par le biais d’appareils
Boeing 747-400 lourdement modifié. L’objectif affiché de cet ambitieux
programme est la destruction de missiles tactiques balistiques, durant
leur phase de boost, c’est-à-dire peu après le décollage de ces derniers.

Le principe du système ABL ne réside pas en un laser détruisant
directement sa cible par rayon destructeur. Le laser frappe de son rayon
la surface du missile visé,l’affaiblissant et provoquant sa
dislocation, à cause des tensions très fortes induites par la vitesse de
vol très élevée. Sept YAL-1 sont prévus, pour être assignés à deux
zones de combat simultanées au maximum. La mise en service initiale
était prévue pour 2008, mais le développement fastidieux et l’explosion
des coûtsfut à l’origine d’importants retards de mise en œuvre.

L’année 2004 marqua les débuts concrets du projet YAL-1, avec des
essais de laser au sol, et le premier vol d’un appareil YAL-1
entièrement équipé, essais finalement totalement aboutis courant 2005.
L’YAL-1 a effectué début 2007 des essais avec un laser basse-puissance,
sur une cible aéroportée (un NC-135E Big Crow), depuis la base d’Edwards
en Californie. Trois années plus tard, en janvier 2010, c’est un laser
haute puissance installé en 2008,
qui fut essayé à son tour, avec succès
: en février 2010, deux missiles de test
sont interceptés, coupant
court aux sévères critiques de ce projet de bouclieranti-missile, jugé
parfois extravagant d’un point de vue technologique, mais surtout
beaucoup trop coûteux. En des temps de disette budgétaire pour le
Pentagone, il n’est que plus important de pointer la viabilité du projet
YAL-1, puisque celui-ci est maintenu.

Les prémisses du YAL-1 ont été concrétisées par l’Airborne Laser
Laboratory. Il s’agissait d’un prototype de laser d’interception de
missiles, installé sur un Boeing NKC-135A.
Celui-ci opérait à partir de
la base aérienne USAF de Kirtland (Nouveau-Mexique), et aura démontré
les capacités d’un laser haute puissance monté sur un aéronef,
en
matière d’interception de cibles aéroportées. Ce premier programme aura
permis d’entériner la fiabilité d’un tel ensemble de défense, puisque
plusieurs missiles auront été détruits avec succès durant les 11 années
d’essais de cet appareil, notamment 5 missiles air-air AIM 9 Sidewinder,
ou encore un drone de l’US Navy BQM-34A.


En 2001, l’US Air Force acquit un Boeing 747-200 d’occasion auprès de
la compagnie Air India.
Celui-ci fut convoyé par camion ailes démontées
depuis l’aéroport de Mojave jusqu’à la base d’Edwards, où le corps de
l’appareil fut accueilli au sein du System Integration Laboratory (SIL),
composante du Centre d’essais de vols Birk, à Edwards.
Ceci afin de permettre de vérifier et essayer les divers composants.
Le SIL fut initialement créé afin d’essayerle laser COIL (Chemical Oxygen
Iodine Laser) à une altitude opérationnelle simulée. Durant cette phase
d’essais, le laser fut utilisé à plus de 50 reprises, effectuant
une durée d’utilisation représentative par rapport aux engagements
opérationnels qui allaient suivre.

Prélude aux essais d’interception en vol, les essais au sol du laser
COIL en 2004, furent jugés satisfaisants. Le nouvel YAL-1 fut
logiquement assigné au 417th Flight Test Squadron Airborne Laser
Combined Test Force, basé à la base d’Edwards (Californie).
Aux côtés du laser COIL, le système fait également intervenir des Lasers
« Target Illuminator »
de classe deux kilowatts, pour le suivi des
cibles. Le 15 mars 2007, le YAL-1 réussit avec succès un tir de laser en
vol, atteignant la cible. Ainsi qu’évoqué en introduction, la cible
était
un NC-135E Big Crow, appareil spécialement modifié afin de servir
de cible volante.Cet essai réussi permit de valider les capacités de
suivre une cible aéroportée ; de mesurer et de compense la distorsion
atmosphérique.


Le 6 juin 2009 eut lieu un tir d’essai au large de la Californie, tir
auquel était subordonné implicitement la poursuite du programme, un
succès représentant l’espoir d’un rendu opérationneldu projet ABL pour
2013. Le Président Barack Obama avait laissé entendre qu’il comptait
supprimer les lignes de budget afférentes au programme, cependant le
Secrétaire à la Défense Robert Gates est intervenu afin d’inciter à
maintenir le versement des fonds correspondants.
Le 13 août 2009, le
premier test du YAL-1 modifié s’acheva sur un tir réussi du laser SHEL
sur un missile de test.
En janvier 2010, le laser haute puissance fut utilisé en vol, afin
d’intercepter (et non détruire), un missile de test MARTI (Missile
Alternative Range Target Instrument) durant sa phase de boost.
Le 11
février 2010, durant un essai à Point Mugu Naval Air Warfare Center
(Weapons Division Sea Range), le système a détruit avec succès
un
missile balistique alimenté par carburant liquide.

Le système ABL fut conçu pour une utilisation envers des missiles
balistiques tactiques
(TBM – Tactical Ballistic Missiles), lesquels ont
une portée moindre et volent moins rapidement que les missiles
balistiques intercontinentaux (ICBM – Inter Continental Ballistic
Missiles).

Si l’ABL remplit ce pour quoi il est conçu, il serait possible de
détruire des missiles ICBM
alimentés par carburant liquide distant de
plus de 600 km, contre 300 km pour missiles ICBM
alimentés par carburant
solide, distance trop courte pour permettre une utilité dans la plupart
des cas. Ceci fut établi par un rapport rendu en 2003 par l’American
Physical Society.


Concernant le fonctionnement du système ABL, des capteurs infrarouges
sont mis en jeu pour la détection initiale du missile. A l’issue de la
détection initiale, trois lasers de suivi
basse puissance déterminent
trajectoire et vitesse du missile visé, le point de visée,
et les
turbulences. Le laser principal, localisé dans la grande tourelle situé à
l’avant de l’avion, est déclenché durant 3 à 5 secondes, occasionnant
la dislocation du missile peu après son lancement (durant sa phase de
boost). Le système ABL n’a pas été conçu
pour intercepter des missiles
TBM durant la phase finale de leur vol, ni durant
la phase de descente.
Ainsi, l’ABL doit se situer à quelques centaines de kilomètres du site
de lancement de missiles. L’ensemble du processus de destruction se
déroule en 8 à 12 secondes, approximativement.
Le système ABL utilise un carburant chimique analogue à celui des
roquettes, afin d’alimenter en énergie le laser haute puissance. Chaque
YAL-1 emporte assez de carburant laser, pour pouvoir effectuer 20 tirs,
voire 40 tirs à basse puissance envers des missiles TBM fragiles.
Au-delà, l’avion doit atterrir et être ravitaillé en carburant. L’idée
retenue initialement
et conservée ensuite, était que l’ABL soit escorté
par des avions de chasses et des avions de contre-mesures électroniques,
afin d’assurer la protection du dispositif en intervention.


................................
Cordialement.

A+

[CosmosEquipe du forum]

Bonsoir Pierre!

Il y a aussi le MTHEL (Mobile Tactical High Energy Laser)

https://www.youtube.com/watch?v=cCBwLJjzDJQ&feature=related

Exactement!.

Tout cela nous démontre bien que la recherche aux USA, a complètement changé
d'orientation et qu'en dehors de la recherche sur la furtivité, il n'y a pas de recherche
percutante sur des engins volants style AURORA.

Engins qui ne serviraient à rien avec les nouvelles avancées en technologie spatiale.
De plus, il ne serait pas surprenant d'apprendre qu'un satellite
pourrait être équipé de tels lasers ou masers.

Cordialement.

A+

[InvitéInvité]

Bonsoir cosmos, (trop "péchus" votre doc!!),

j'aurais deux questions, pour vous, si cela ne vous dérange pas ?

1- En combien de temps un missile intercontinental sort de sa phase de décollage ?

2-Combien temps, entre la détection d'un tir ennemi et le tir du laser sur la cible ?

Pardon, j'en est une autre, vous parlez des extraterrestres et Reagan, donc pensez-vous que la mise en branle de tels systèmes découleraient directement de ce que pouvez pensez Reagan...
Et pourraient donc avoir une efficacité sur les ovnis ?

Cordialement !!!

[CosmosEquipe du forum]

Bonsoir Antony!

Je te réponds en "gras"..

Bonsoir cosmos, (trop "péchus" votre doc!!),

-La "vraie" recherche ufo, c'est pas de la tarte...!!!

j'aurais deux questions, pour vous, si cela ne vous dérange pas ?

1- En combien de temps un missile intercontinental sort de sa phase de décollage ?

La phase d'interception est surtout basée sur la phase dite "montante"
(car moins rapide). La détection se doit donc d'être très pointue
et serait basée elle, sur des satellites infra-rouge en orbite.
Le problème actuel, c'est que le Boeing 747 se doit de rester
dans un rayon de 400km pour être à portée de tir ...

2-Combien temps, entre la détection d'un tir ennemi et le tir du laser sur la cible ?

Cela se compte en secondes car il y a urgence.
Plus le temps passe, plus le missile accélère...

Pardon, j'en est une autre, vous parlez des extraterrestres et Reagan, donc pensez-vous que la mise en branle de tels systèmes découleraient directement de ce que pouvez pensez Reagan...
Et pourraient donc avoir une efficacité sur les ovnis ?

C'était justement la question posée par Nomade. C'est effectivement
un rapprochement à faire, car c'est sous sa présidence
que les études de ces nouvelles armes lasers ont commencées.

Cordialement !!!

Cordialement.
A+

[nomade27Equipe du forum]

Merci Cosmos pour cette énorme source de documentations.

Donc "Laser et Maser" ces deux technologies seraient certainement susceptibles de perturber l'équilibre des OVNI surtout pour le Maser si l'on associe une technologie micro ondes dans ce que l'on imagine au sujet des OVNI...?

Je me posais aussi une autre question au sujet du comportements des OVNI depuis la vague Belge. C'est peut-être subjectif, mais il me semble que depuis que les triangles survolent l'Europe on parle moins d'interférences électro-magnétiques ou d'ionisation de l'air avec des pannes de moteurs atmosphériques. Peut-être juste une illusion???
Où les Ovni changent aussi leurs pratiques...

Cordialement

[CosmosEquipe du forum]

Bonsoir Nomade!

Tu as écrit:

Merci Cosmos pour cette énorme source de documentations.

Donc "Laser et Maser" ces deux technologies seraient certainement susceptibles de perturber l'équilibre des OVNI surtout pour le Maser si l'on associe une technologie micro ondes dans ce que l'on imagine au sujet des OVNI...?

Je me posais aussi une autre question au sujet du comportements des OVNI depuis la vague Belge. C'est peut-être subjectif, mais il me semble que depuis que les triangles survolent l'Europe on parle moins d'interférences électro-magnétiques ou d'ionisation de l'air avec des pannes de moteurs atmosphériques. Peut-être juste une illusion???
Où les Ovni changent aussi leurs pratiques...

Cordialement

...........................
Nota:
Le laser optique sert aux calculs de mesures d'interceptions.
Le "tir" de micro-ondes saturantes est ensuite effectué par le "Maser".
.............................

Hé...Hé...!! Tu mets exactement le doigt dessus!

Je ne sais si tu as eu l'occasion de lire le livre de C.Bowen "En quête des humanoïdes"
chez "J'ai lu". (1974!) Ce livre rapportait plus de 200 cas de RR3 dont une grande partie
avait été analysées superbement par J.Vallée.



Tu remarqueras comme moi, qu'actuellement il n'y a plus du tout de RR3
comme lors de cette fameuse vague de 1954 et les proches années qui ont suivi.
Peut-on se poser la question de savoir pourquoi ce genre d'observations ne se renouvelle pas?

Comme tu le soulignes avec justesse, il y a bien un changement de comportement
et le phénomène reste très discret malgré les "nombreuses" observations de lumières
dites étranges dont nous n'avons jamais de confirmation radar....

Le web devrait pourtant être prolixe si le phénomène était toujours aussi actif...

L'ufologie actuelle semble bien plus se battre avec les hoaxeurs et les sceptiques,
qu'avec des cas de RR3 sérieux à analyser. Par contre, quelques RR4 semblent toujours
pratiquées.

Le phénomène semble donc bien "marquer le pas" si je puis m'exprimer ainsi.
C'est aussi mon impression personnelle depuis l'affaire belge.

Cordialement.
A+

[Pierre31Equipe du forum]

De plus, il ne serait pas surprenant d'apprendre qu'un satellite
pourrait être équipé de tels lasers ou masers.

Cordialement.

A+

C'est peut être déjà le cas ! Il faudrait toutefois que ces satellites embarquent une grande quantité d'énergie pour produire un faisceau laser continu capable de détruire un missile comme dans la vidéo sur le MTHEL. Mais c'est probablement déjà possible avec des lasers chimiques.

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