Page 27 sur 28 • 1 ... 15 ... 26, 27, 28
- InvitéInvité
Re: Les Observations du 5 novembre 1990 un étage de fusée et des Ovnis?
Dim 20 Mai 2018, 18:27
en balayant l'histoire des cas russes
on a une vague russe en octobre 1963 et une vague en 1982 , on aussi des cas en 1915
finalement dans l'histoire ufologique on a de nombreuses vagues sous documentées mais présentant le même type d'engins
allez notamment mais pas seulement jeter un oeil ici
http://miger.ru/
http://miger.ru/pressa.htm
on a une vague russe en octobre 1963 et une vague en 1982 , on aussi des cas en 1915
finalement dans l'histoire ufologique on a de nombreuses vagues sous documentées mais présentant le même type d'engins
allez notamment mais pas seulement jeter un oeil ici
http://miger.ru/
http://miger.ru/pressa.htm
- InvitéInvité
Re: Les Observations du 5 novembre 1990 un étage de fusée et des Ovnis?
Ven 25 Oct 2019, 00:02
Pour info... Soirée anniversaire spécial 5 novembre 1990 (émission disponible dans la soirée du 5.11.19) sur la chaîne Youtube "Ufo-Conscience" d'Olivier de Sedona avec comme intervenant, l'excellent Franck Maurin. Il va nous décortiquer cette vague tout au long de son exposé.
@+
@+
- InvitéInvité
Re: Les Observations du 5 novembre 1990 un étage de fusée et des Ovnis?
Mar 05 Nov 2019, 20:02
Polyèdre57 a écrit:
Pour info... Soirée anniversaire spécial 5 novembre 1990 (émission disponible dans la soirée du 5.11.19) sur la chaîne Youtube "Ufo-Conscience" d'Olivier de Sedona avec comme intervenant, l'excellent Franck Maurin. Il va nous décortiquer cette vague tout au long de son exposé.
@+
- InvitéInvité
Re: Les Observations du 5 novembre 1990 un étage de fusée et des Ovnis?
Mer 13 Nov 2019, 17:47
RDV à 21 h pour la mise en ligne du témoignage
Le 5 novembre 1990, vers 19 heures, des milliers de personnes en France ont vu des objets extraordinaires dans le ciel.
Une pilote, en formation à aéro-club de Bourg-en-Bresse, a récemment avoué avoir également été témoin d'ovnis avec son instructeur de vol.
Ce témoignage n'était pas sensé être diffusé et ne devait servir qu'aux besoins de l’enquête.
Nous avons finalement obtenu l'accord du témoin pour diffuser son témoignage en respectant son anonymat.
NB : Nous nous excusons pour la mauvaise qualité d'image et du son. Cette vidéo a été tournée il y a environ 5 ans et ne devait pas être diffusée.
@+
Le 5 novembre 1990, vers 19 heures, des milliers de personnes en France ont vu des objets extraordinaires dans le ciel.
Une pilote, en formation à aéro-club de Bourg-en-Bresse, a récemment avoué avoir également été témoin d'ovnis avec son instructeur de vol.
Ce témoignage n'était pas sensé être diffusé et ne devait servir qu'aux besoins de l’enquête.
Nous avons finalement obtenu l'accord du témoin pour diffuser son témoignage en respectant son anonymat.
NB : Nous nous excusons pour la mauvaise qualité d'image et du son. Cette vidéo a été tournée il y a environ 5 ans et ne devait pas être diffusée.
@+
- ArthurCCulture Scientifique
Age : 64
Nombre de messages : 163
Inscription : 16/11/2017
Localisation : Marseille
Emploi : Informaticien
Passions : intelligence artificielle, conquête spatiale
Règlement : Règlement
Points de Participation : 2843
Re: Les Observations du 5 novembre 1990 un étage de fusée et des Ovnis?
Jeu 14 Nov 2019, 09:22
Pas pu voir le témoignage mais bon un de plus après presque trente ans ça ne doit pas apporter grand-chose. Par contre je n'ai pas pu résister à regarder les trois heures de la vidéo, puisque la vague du 5 novembre c'est un peu mon dada, et c'est très décevant.
Sur le rôle du Sepra et l'erreur sur la trajectoire, Franck Maurin ne trouve pas ça trop gênant : «Une erreur qui ne concerne que quelques centaines de kilomètres, ça n'est pas fondamental»... Et il nous explique que le Sepra n'avait pas de gros moyens, c'était donc excusable. Certes, à mon sens ce qui était inexcusable c'était d'avoir renommé, sur la suggestion de son directeur Jean-Jacques Velasco, le Gepan en "Service d'expertise des phénomènes de rentrées atmosphériques" si ce service n'avait pas les moyens d'évaluer avec un minimum de sérieux... les rentrées atmosphériques! Et pour toute personne ayant un peu de connaissances dans ce domaine une erreur de 10 km sur la trajectoire c'est déjà beaucoup...
Et pour ce qui est du caractère «pas fondamental» de cette erreur, disons que lorsque, en pleine préparation de la Guerre du Golfe, des militaires sur la base de Biscarosse, dans les Landes, observent un objet immense qui passe de gauche à droite à quelque 50° sur l'horizon, et qu'on leur explique que c'était la rentrée d'un étage de fusée qui d'après sa trajectoire aurait été vu à la même hauteur angulaire mais défilant de droite à gauche, ça n'est peut-être pas si anodin que ça!
Maurin nous dit que de nos jours ça serait plus simple parce qu'on ne dépend plus de la Nasa pour le suivi des satellites depuis qu'on a le radar Graves. En réalité ça a toujours été simple puisque le Norad, alors par l'intermédiaire de la Nasa, a toujours diffusé largement, à des amateurs aussi bien qu'à des professionnels, ses catalogues d'objets satellisés (hormis pour les satellites espions américains, on s'en doute), qu'il suffisait de savoir exploiter pour trouver immédiatement le satellite incriminé... Et quant au radar Graves qui a coûté des dizaines de millions d'euros pour pas grand-chose, c'est justement sans doute à la suite de l'erreur de trajectoire du Sepra sur cette rentrée atmosphérique qu'on a décidé de sa création: puisqu'on ne pouvait apparemment pas se fier aux données de la Nasa (c'est du moins ce que le Sepra a prétendu), il fallait qu'on ait notre propre équipement de suivi, et ça a été décidé en 1990, je doute qu'il s'agisse d'une coïncidence!
Ensuite, Franck Maurin parle de ce qu'est une rentrée atmosphérique, avec pas mal de choses justes mais d'autres fausses. Ainsi, il répète comme d'autres que la durée ne dépassait pas deux minutes alors que c'est plus de quatre minutes d'observation pour un observateur bénéficiant d'un horizon dégagé des deux côtés... Ce qui est certes assez rare, et les durées d'observation les plus courantes étaient d'une à deux minutes, conformes à la majorité des témoignages, mais comme exemple de durées anormalement élevée il cite l'observation depuis un avion! Certes, le pilote indique une observation ayant duré dix minutes, mais c'est juste une estimation, et dans un article de presse.
Il nous dit aussi que les rentrées se font horizontalement mais que «si elles n'ont plus de vitesse elles peuvent tomber à la verticale», et en donne un exemple sur une photo... Non, les rentrées de satellites (contrairement aux météores) se font toujours presque horizontalement, et si l'objet perd une grande partie de sa vitesse il n'est plus échauffé par l'atmosphère et n'est donc plus visible. la chute (ou l'élévation) à la verticale c'est juste un effet de perspective, comme quand on prend une traînée d'avion, bien horizontale, pour celle d'un missile parce qu'on a l'impression qu'elle est verticale.
Et puis, il nous dit que pour les rentrées atmosphériques les points les plus gros sont toujours en tête, «pour des lois naturelles»... C'est ce que Velasco le chef du Sepra avait dit dans une émission télévisée, mais c'est souvent faux... D'une part lorsqu'il y a explosion les débris les plus petits sont souvent expulsés le plus loin, donc ça commence à se présenter comme une sphère qui grossit avec les points les plus gros au centre et les plus petits en périphérie, puis à mesure que le frottement de l'atmosphère se fait sentir les gros débris se retrouvent effectivement en tête, mais ça n'est pas systématique puisqu'un débris de grande taille mais de faible masse (par exemple une tuyère en forme de saladier ou un réservoir) sera beaucoup ralenti alors qu'un débris plus petit mais très contact le sera moins et sera aussi moins lumineux. Bref tout ça est très variable, comme on peut le voir sur des photos ou vidéos, comme ici la rentrée du module Apollo 11 :
Il donne en exemple de rentrée atmosphérique celle du module ATV, et remarque qu'on voit bien que les points lumineux ne sont pas fixes les une par rapport aux autres, qu'il n'y a pas de figure géométrique qui se dessine comme beaucoup de témoins le disent. Mais toutes les rentrées ne se ressemblent pas, elles se modifient largement dans leur parcours (on ne voit que le début de la rentrée de l'ATV), et s'il avait un peu cherché il aurait trouvé des vidéos de rentrée qui évoquent beaucoup mieux beaucoup de témoignages du 5 novembre, avec justement une configuration géométrique qui semble assez constante. Notamment celle du Chili/Argentine en 2013 :
Ensuite il passe aux témoignages, d'abord avec des articles de journaux puis avec les enquêtes de LDLN et enfin celles de Franck Marie. Mais ce qui est curieux, et qui s'applique à bien d'autres défenseurs de cette vague, c'est qu'alors qu'il précise qu'il y a bien eu une rentrée atmosphérique et qu'il s'agit de l'événement principal de l'observation, il trouve dans tous les témoignages des éléments anormaux qui excluent cette interprétation! Avec ses méthodes, je le mets au défi de citer un seul témoignage qui serait représentatif de cette rentrée!
Ainsi, si un témoin dit qu'il s'agissait d'un objet à basse altitude ça ne peut pas être la rentrée! Quant est-ce que les prétendus enquêteurs ufologues vont comprendre qu'il est tout à fait impossible d'estimer une distance au-delà d'une cinquantaine de mètres (un peu plus dans de bonnes conditions, devant un décor lointain bien défini, mais certainement pas la nuit)... Il n'y a pas de "facteur d'erreur" limite, on n'est pas physiologiquement équipés pour différencier 50m de l'infini! Il nous cite en exemple un policier qui a estimé l'altitude de l'objet qu'il voyait à 50 m et a cru pouvoir l'éclairer avec sa lampe torche... S'il l'avait effectivement éclairé ç'aurait été anormal mais bien sûr ça n'a pas été le cas!
Il nous parle aussi de passages sous l'horizon, mais de tels cas on n'en a aucun... Certes, il y a un chapitre du livre de Franck Marie intitulé "passages sous l'horizon visible", mais ce chapitre est rempli de cas qui ne signalent rien de tel, à l'exception d'un passage devant un mont qui n'était pas visible depuis le site d'observation, et un passage où les lumières s'éteignent quand l'objet passe derrière une colline et se rallument quand il réapparaît de l'autre côté de la colline! Et pour le seul cas de ce type retenu initialement par Joël Mesnard, un passage devant une tour à Bruxelles, Mesnard lui-même a précisé «qu'il n'a pas pu obtenir la moindre confirmation». Franck Maurin nous parle pour sa part d'un cas d'un policier qui dit que le phénomène «volait en rase-mottes», et ça serait donc selon lui la preuve que c'était sous la ligne d'horizon... Ben non, si l'horizon est dégagé, il suffit que l'objet soit plus haut que le témoin (deux mètres pour un objet estimé de grande taille, on peut appeler ça du rase-mottes!) pour qu'il soit vu au-dessus de l'horizon.
Il y a aussi tous les témoins qui parlent d'un faisceau lumineux tubulaire ou conique, pour lui ça ne peut pas être la rentrée puisque les traînées ne sont pas vraiment tubulaires... Pourtant on voit bien une traînée à peu près tubulaire sur la rentrée d'Apollo 11 dont j'ai pris la photo en exemple, et aussi sur la seule vidéo du phénomène du 5 novembre, à Colmar... Du reste au sujet de cette dernière Maurin ne veut pas croire non plus qu'il s'agit de la rentrée (parce qu'il y a un «triangle» à l'avant, parce que le point le plus lumineux est à l'arrière...) Quand je vous dis qu'il ne trouvera jamais un témoignage représentatif de la rentrée!
Il nous parle aussi bien sûr du cas de Gretz-Armainvilliers, avec Jean-Gabriel Greslé et six autres témoins qui auraient vu un objet immense «en forme de Toblerone» avec deux projecteurs vers le bas, qui serait rentré dans un nuage bas et aurait fait deux virages à plus de 30°... Oui, sauf que Greslé explique bien dans son témoignage que la «structure» en forme de Toblerone il ne l'a pas vraiment vue, pas plus que les autres témoins, et qu'il pouvait aussi bien s'agir d'un ensemble de lumières séparées volant en formation; que la plupart des témoins disent que l'objet a disparu derrière le nuage et non pas dans le nuage (il n'est pas évident de faire la distinction); et que les faisceaux verticaux et le premier virage (le second est totalement imaginaire), un seul des témoins les a vus, le premier à voir l'objet approcher, alors qu'il marchait à l'écart et juste pendant les quelques secondes qu'il a mis à alerter ses camarades... J'ai interprété cela comme résultant d'une mauvaise interprétation du sens de déplacement de l'objet (traînées lumineuses à l'arrière prises pour des phares à l'avant), Maurin n'en discute pas, lui qui prétend pourtant avoir «étudié les arguments des sceptiques»... Et il ne remarque pas qu'en dehors de ces deux anomalies vues pendant quelques secondes par un seul témoin tout concorde avec la rentrée atmosphérique (heure précise, trajectoire, hauteur angulaire, description générale...).
Au sujet des sceptiques, justement, il nous dit pour l'observation à Huisseau-sur-Cosson que «des auteurs sceptiques supposent que c'est une confusion avec la lune»... Ah, et qui donc? Personne en tout cas dans les références qu'il a indiquées, et pour ma part j'ai toujours considéré que c'était la rentrée atmosphérique: c'est l'heure de son passage à dix minutes près, la trajectoire est correcte, la hauteur su l'horizon exacte à 5° près, il n'y a que la description qui est très fantaisiste, une grosse boule lumineuse laissant derrière elle trois traînées divergentes et de couleurs différentes, et à la fin une «disparition sur place».
C'est certes un peu surprenant comme description (et le dessin encore plus mais je je suis pas convaincu que c'est le témoin qui l'a fait), mais est-il vraiment surprenant d'avoir des descriptions très déformées parmi des centaines d'observations?
Concernant cette variabilité des témoignages, qu'il considère comme la preuve qu'il y a eu une armada d'ovnis ce soir-là, je lui conseille à lui aussi de lire les témoignages des 32 élèves-gendarmes de Tulle, qui ont tous vu le même phénomène (il n'est pas douteux que c'est la rentrée) alors qu'ils étaient rassemblés, et l'on décrit au lendemain de leur observation, après avoir pu en discuter entre eux, et dans le cadre de leur formation à la demande de leur commandant: deux se trompent sur la date, cinq se trompent de plus de 70° sur le cap suivi par le phénomène, deux se trompent sur la direction de passage au plus près, les dimensions estimées vont du simple au cinquantuple, la durée du simple au dodécuple (x 12), la forme est très variable avec un bon nombre de formes géométriques (hexagones, triangles, formations en V, rectangles, tout y passe), avec de une à trois traînées (ou aucune signalée) et pour un témoin un projecteur dirigé vers le sol, et l'altitude estimée varie de 50 à 1000m (soit un «facteur d'erreur» entre 100 et 2000)!
http://univers-ovni.com/ufologie/cas_d_ecole.html
C'est dire ce qu'on peut obtenir avec 500 témoins isolés, à des endroits différents répartis dans toute la France, qui voient donc le phénomène sous des perspectives et à différentes phases, qui ne se concertent pas et qui témoignent pour beaucoup après plusieurs années.
Parce que bien sûr, comme les autres, Maurin signale rarement quand le témoignage a été recueilli, comme s'il considérait qu'un témoin est aussi précis quand il témoigne après 25 ans que le lendemain de son observation!
Et puis l'autre erreur classique:
«Bétheny une dizaine de témoins, une masse noire bordée de lumières fixes, alors ça ça ressemble pas du tout à une rentrée atmosphérique. Direction sud vers nord.»
On n'a pas dix témoins on en a un seul, qui se contredit dans la direction, et qui était avec une dizaine de personnes qui n'ont pas témoigné... Quand est-ce que les ufologues vont comprendre que s'il y a quelqu'un qui dit avoir vu une licorne verte survoler une foule de mille personne, ça ne fait pas mille témoins d'une licorne verte volante? C'est dur de voir que rien n'évolue chez des ufologues qu'on nous présente comme sérieux!
Et puis il cite aussi le témoignage de Cyrille Tavenard, en disant là encore qu'on a deux témoins parce qu'il était en compagnie de sa soeur... Sa soeur personne ne l'a entendue, quant à lui ii n'a parlé qu'après 24 ans, devant la presse pour lancer son Repas ufologie local à Nantes, et en faisant un copié-collé de la fameuse observation (romancée) de Tananarive, avec les lumières des boutiques qui s'éteignent à mesure que l'objet avance, qu'il avait lu la veille sur le groupe Facebook des repas ufologiques de Tananarive! Et depuis il en parle à tout le monde en rajoutant toujours encore plus de détails fantastiques (dans une interview pour ODH-TV il dit que ce ne sont pas seulement les lumières qui se sont éteintes, mais que les plombs dans tout le quartier ont sauté, et que le lendemain tout le monde était occupé à changer les fusibles)... Bref un témoin super-crédible.
Bref après avoir ainsi fourni toutes ces «preuves» qu'il y avait tout autre chose qu'une rentrée atmosphérique, il fait du «profilage» sur la théorie exogène.
Il s'agit de trouver des justifications au comportement des extraterrestres qui pourraient expliquer toutes les «anomalies»... Et bien sûr comme on ne sait rien des motivations de ces éventuels extraterrestres on peut toujours trouver toutes sortes de justificatifs qui peuvent tout expliquer!
Personnellement je ne suis pas contre de telles conjectures, mais il faudrait d'abord faire un travail d'enquête sérieux pour savoir ce qui pourrait être vraiment anormal, et là on en est loin!
Sur le rôle du Sepra et l'erreur sur la trajectoire, Franck Maurin ne trouve pas ça trop gênant : «Une erreur qui ne concerne que quelques centaines de kilomètres, ça n'est pas fondamental»... Et il nous explique que le Sepra n'avait pas de gros moyens, c'était donc excusable. Certes, à mon sens ce qui était inexcusable c'était d'avoir renommé, sur la suggestion de son directeur Jean-Jacques Velasco, le Gepan en "Service d'expertise des phénomènes de rentrées atmosphériques" si ce service n'avait pas les moyens d'évaluer avec un minimum de sérieux... les rentrées atmosphériques! Et pour toute personne ayant un peu de connaissances dans ce domaine une erreur de 10 km sur la trajectoire c'est déjà beaucoup...
Et pour ce qui est du caractère «pas fondamental» de cette erreur, disons que lorsque, en pleine préparation de la Guerre du Golfe, des militaires sur la base de Biscarosse, dans les Landes, observent un objet immense qui passe de gauche à droite à quelque 50° sur l'horizon, et qu'on leur explique que c'était la rentrée d'un étage de fusée qui d'après sa trajectoire aurait été vu à la même hauteur angulaire mais défilant de droite à gauche, ça n'est peut-être pas si anodin que ça!
Maurin nous dit que de nos jours ça serait plus simple parce qu'on ne dépend plus de la Nasa pour le suivi des satellites depuis qu'on a le radar Graves. En réalité ça a toujours été simple puisque le Norad, alors par l'intermédiaire de la Nasa, a toujours diffusé largement, à des amateurs aussi bien qu'à des professionnels, ses catalogues d'objets satellisés (hormis pour les satellites espions américains, on s'en doute), qu'il suffisait de savoir exploiter pour trouver immédiatement le satellite incriminé... Et quant au radar Graves qui a coûté des dizaines de millions d'euros pour pas grand-chose, c'est justement sans doute à la suite de l'erreur de trajectoire du Sepra sur cette rentrée atmosphérique qu'on a décidé de sa création: puisqu'on ne pouvait apparemment pas se fier aux données de la Nasa (c'est du moins ce que le Sepra a prétendu), il fallait qu'on ait notre propre équipement de suivi, et ça a été décidé en 1990, je doute qu'il s'agisse d'une coïncidence!
Ensuite, Franck Maurin parle de ce qu'est une rentrée atmosphérique, avec pas mal de choses justes mais d'autres fausses. Ainsi, il répète comme d'autres que la durée ne dépassait pas deux minutes alors que c'est plus de quatre minutes d'observation pour un observateur bénéficiant d'un horizon dégagé des deux côtés... Ce qui est certes assez rare, et les durées d'observation les plus courantes étaient d'une à deux minutes, conformes à la majorité des témoignages, mais comme exemple de durées anormalement élevée il cite l'observation depuis un avion! Certes, le pilote indique une observation ayant duré dix minutes, mais c'est juste une estimation, et dans un article de presse.
Il nous dit aussi que les rentrées se font horizontalement mais que «si elles n'ont plus de vitesse elles peuvent tomber à la verticale», et en donne un exemple sur une photo... Non, les rentrées de satellites (contrairement aux météores) se font toujours presque horizontalement, et si l'objet perd une grande partie de sa vitesse il n'est plus échauffé par l'atmosphère et n'est donc plus visible. la chute (ou l'élévation) à la verticale c'est juste un effet de perspective, comme quand on prend une traînée d'avion, bien horizontale, pour celle d'un missile parce qu'on a l'impression qu'elle est verticale.
Et puis, il nous dit que pour les rentrées atmosphériques les points les plus gros sont toujours en tête, «pour des lois naturelles»... C'est ce que Velasco le chef du Sepra avait dit dans une émission télévisée, mais c'est souvent faux... D'une part lorsqu'il y a explosion les débris les plus petits sont souvent expulsés le plus loin, donc ça commence à se présenter comme une sphère qui grossit avec les points les plus gros au centre et les plus petits en périphérie, puis à mesure que le frottement de l'atmosphère se fait sentir les gros débris se retrouvent effectivement en tête, mais ça n'est pas systématique puisqu'un débris de grande taille mais de faible masse (par exemple une tuyère en forme de saladier ou un réservoir) sera beaucoup ralenti alors qu'un débris plus petit mais très contact le sera moins et sera aussi moins lumineux. Bref tout ça est très variable, comme on peut le voir sur des photos ou vidéos, comme ici la rentrée du module Apollo 11 :
Il donne en exemple de rentrée atmosphérique celle du module ATV, et remarque qu'on voit bien que les points lumineux ne sont pas fixes les une par rapport aux autres, qu'il n'y a pas de figure géométrique qui se dessine comme beaucoup de témoins le disent. Mais toutes les rentrées ne se ressemblent pas, elles se modifient largement dans leur parcours (on ne voit que le début de la rentrée de l'ATV), et s'il avait un peu cherché il aurait trouvé des vidéos de rentrée qui évoquent beaucoup mieux beaucoup de témoignages du 5 novembre, avec justement une configuration géométrique qui semble assez constante. Notamment celle du Chili/Argentine en 2013 :
Ensuite il passe aux témoignages, d'abord avec des articles de journaux puis avec les enquêtes de LDLN et enfin celles de Franck Marie. Mais ce qui est curieux, et qui s'applique à bien d'autres défenseurs de cette vague, c'est qu'alors qu'il précise qu'il y a bien eu une rentrée atmosphérique et qu'il s'agit de l'événement principal de l'observation, il trouve dans tous les témoignages des éléments anormaux qui excluent cette interprétation! Avec ses méthodes, je le mets au défi de citer un seul témoignage qui serait représentatif de cette rentrée!
Ainsi, si un témoin dit qu'il s'agissait d'un objet à basse altitude ça ne peut pas être la rentrée! Quant est-ce que les prétendus enquêteurs ufologues vont comprendre qu'il est tout à fait impossible d'estimer une distance au-delà d'une cinquantaine de mètres (un peu plus dans de bonnes conditions, devant un décor lointain bien défini, mais certainement pas la nuit)... Il n'y a pas de "facteur d'erreur" limite, on n'est pas physiologiquement équipés pour différencier 50m de l'infini! Il nous cite en exemple un policier qui a estimé l'altitude de l'objet qu'il voyait à 50 m et a cru pouvoir l'éclairer avec sa lampe torche... S'il l'avait effectivement éclairé ç'aurait été anormal mais bien sûr ça n'a pas été le cas!
Il nous parle aussi de passages sous l'horizon, mais de tels cas on n'en a aucun... Certes, il y a un chapitre du livre de Franck Marie intitulé "passages sous l'horizon visible", mais ce chapitre est rempli de cas qui ne signalent rien de tel, à l'exception d'un passage devant un mont qui n'était pas visible depuis le site d'observation, et un passage où les lumières s'éteignent quand l'objet passe derrière une colline et se rallument quand il réapparaît de l'autre côté de la colline! Et pour le seul cas de ce type retenu initialement par Joël Mesnard, un passage devant une tour à Bruxelles, Mesnard lui-même a précisé «qu'il n'a pas pu obtenir la moindre confirmation». Franck Maurin nous parle pour sa part d'un cas d'un policier qui dit que le phénomène «volait en rase-mottes», et ça serait donc selon lui la preuve que c'était sous la ligne d'horizon... Ben non, si l'horizon est dégagé, il suffit que l'objet soit plus haut que le témoin (deux mètres pour un objet estimé de grande taille, on peut appeler ça du rase-mottes!) pour qu'il soit vu au-dessus de l'horizon.
Il y a aussi tous les témoins qui parlent d'un faisceau lumineux tubulaire ou conique, pour lui ça ne peut pas être la rentrée puisque les traînées ne sont pas vraiment tubulaires... Pourtant on voit bien une traînée à peu près tubulaire sur la rentrée d'Apollo 11 dont j'ai pris la photo en exemple, et aussi sur la seule vidéo du phénomène du 5 novembre, à Colmar... Du reste au sujet de cette dernière Maurin ne veut pas croire non plus qu'il s'agit de la rentrée (parce qu'il y a un «triangle» à l'avant, parce que le point le plus lumineux est à l'arrière...) Quand je vous dis qu'il ne trouvera jamais un témoignage représentatif de la rentrée!
Il nous parle aussi bien sûr du cas de Gretz-Armainvilliers, avec Jean-Gabriel Greslé et six autres témoins qui auraient vu un objet immense «en forme de Toblerone» avec deux projecteurs vers le bas, qui serait rentré dans un nuage bas et aurait fait deux virages à plus de 30°... Oui, sauf que Greslé explique bien dans son témoignage que la «structure» en forme de Toblerone il ne l'a pas vraiment vue, pas plus que les autres témoins, et qu'il pouvait aussi bien s'agir d'un ensemble de lumières séparées volant en formation; que la plupart des témoins disent que l'objet a disparu derrière le nuage et non pas dans le nuage (il n'est pas évident de faire la distinction); et que les faisceaux verticaux et le premier virage (le second est totalement imaginaire), un seul des témoins les a vus, le premier à voir l'objet approcher, alors qu'il marchait à l'écart et juste pendant les quelques secondes qu'il a mis à alerter ses camarades... J'ai interprété cela comme résultant d'une mauvaise interprétation du sens de déplacement de l'objet (traînées lumineuses à l'arrière prises pour des phares à l'avant), Maurin n'en discute pas, lui qui prétend pourtant avoir «étudié les arguments des sceptiques»... Et il ne remarque pas qu'en dehors de ces deux anomalies vues pendant quelques secondes par un seul témoin tout concorde avec la rentrée atmosphérique (heure précise, trajectoire, hauteur angulaire, description générale...).
Au sujet des sceptiques, justement, il nous dit pour l'observation à Huisseau-sur-Cosson que «des auteurs sceptiques supposent que c'est une confusion avec la lune»... Ah, et qui donc? Personne en tout cas dans les références qu'il a indiquées, et pour ma part j'ai toujours considéré que c'était la rentrée atmosphérique: c'est l'heure de son passage à dix minutes près, la trajectoire est correcte, la hauteur su l'horizon exacte à 5° près, il n'y a que la description qui est très fantaisiste, une grosse boule lumineuse laissant derrière elle trois traînées divergentes et de couleurs différentes, et à la fin une «disparition sur place».
C'est certes un peu surprenant comme description (et le dessin encore plus mais je je suis pas convaincu que c'est le témoin qui l'a fait), mais est-il vraiment surprenant d'avoir des descriptions très déformées parmi des centaines d'observations?
Concernant cette variabilité des témoignages, qu'il considère comme la preuve qu'il y a eu une armada d'ovnis ce soir-là, je lui conseille à lui aussi de lire les témoignages des 32 élèves-gendarmes de Tulle, qui ont tous vu le même phénomène (il n'est pas douteux que c'est la rentrée) alors qu'ils étaient rassemblés, et l'on décrit au lendemain de leur observation, après avoir pu en discuter entre eux, et dans le cadre de leur formation à la demande de leur commandant: deux se trompent sur la date, cinq se trompent de plus de 70° sur le cap suivi par le phénomène, deux se trompent sur la direction de passage au plus près, les dimensions estimées vont du simple au cinquantuple, la durée du simple au dodécuple (x 12), la forme est très variable avec un bon nombre de formes géométriques (hexagones, triangles, formations en V, rectangles, tout y passe), avec de une à trois traînées (ou aucune signalée) et pour un témoin un projecteur dirigé vers le sol, et l'altitude estimée varie de 50 à 1000m (soit un «facteur d'erreur» entre 100 et 2000)!
http://univers-ovni.com/ufologie/cas_d_ecole.html
C'est dire ce qu'on peut obtenir avec 500 témoins isolés, à des endroits différents répartis dans toute la France, qui voient donc le phénomène sous des perspectives et à différentes phases, qui ne se concertent pas et qui témoignent pour beaucoup après plusieurs années.
Parce que bien sûr, comme les autres, Maurin signale rarement quand le témoignage a été recueilli, comme s'il considérait qu'un témoin est aussi précis quand il témoigne après 25 ans que le lendemain de son observation!
Et puis l'autre erreur classique:
«Bétheny une dizaine de témoins, une masse noire bordée de lumières fixes, alors ça ça ressemble pas du tout à une rentrée atmosphérique. Direction sud vers nord.»
On n'a pas dix témoins on en a un seul, qui se contredit dans la direction, et qui était avec une dizaine de personnes qui n'ont pas témoigné... Quand est-ce que les ufologues vont comprendre que s'il y a quelqu'un qui dit avoir vu une licorne verte survoler une foule de mille personne, ça ne fait pas mille témoins d'une licorne verte volante? C'est dur de voir que rien n'évolue chez des ufologues qu'on nous présente comme sérieux!
Et puis il cite aussi le témoignage de Cyrille Tavenard, en disant là encore qu'on a deux témoins parce qu'il était en compagnie de sa soeur... Sa soeur personne ne l'a entendue, quant à lui ii n'a parlé qu'après 24 ans, devant la presse pour lancer son Repas ufologie local à Nantes, et en faisant un copié-collé de la fameuse observation (romancée) de Tananarive, avec les lumières des boutiques qui s'éteignent à mesure que l'objet avance, qu'il avait lu la veille sur le groupe Facebook des repas ufologiques de Tananarive! Et depuis il en parle à tout le monde en rajoutant toujours encore plus de détails fantastiques (dans une interview pour ODH-TV il dit que ce ne sont pas seulement les lumières qui se sont éteintes, mais que les plombs dans tout le quartier ont sauté, et que le lendemain tout le monde était occupé à changer les fusibles)... Bref un témoin super-crédible.
Bref après avoir ainsi fourni toutes ces «preuves» qu'il y avait tout autre chose qu'une rentrée atmosphérique, il fait du «profilage» sur la théorie exogène.
Il s'agit de trouver des justifications au comportement des extraterrestres qui pourraient expliquer toutes les «anomalies»... Et bien sûr comme on ne sait rien des motivations de ces éventuels extraterrestres on peut toujours trouver toutes sortes de justificatifs qui peuvent tout expliquer!
Personnellement je ne suis pas contre de telles conjectures, mais il faudrait d'abord faire un travail d'enquête sérieux pour savoir ce qui pourrait être vraiment anormal, et là on en est loin!
- InvitéInvité
Re: Les Observations du 5 novembre 1990 un étage de fusée et des Ovnis?
Jeu 14 Nov 2019, 12:24
Pour le cas du 5 nov.90, les Français avaient juste besoin d'un type dans son coin comme Pierre Neirink pour lever le lièvre. Le SEPRA s'est montré un peu limite... Mais que voulez-vous ? On accorde plus d'importance à un organisme officiel qu'aux chercheurs consciencieux qui bossent dans leur coin en étant parfaitement inconnus du grand public. C'est encore le cas avec le GEIPAN actuel, qui faute de moyens personnels en sa propre structure, va les chercher à l'extérieur pour le meilleur ou pour le pire.
@+
@+
- InvitéInvité
Re: Les Observations du 5 novembre 1990 un étage de fusée et des Ovnis?
Jeu 14 Nov 2019, 19:44
Réactivation de la vidéo qui au départ n'était pas destinée à être rendue publique..
@+
@+
- ArthurCCulture Scientifique
Age : 64
Nombre de messages : 163
Inscription : 16/11/2017
Localisation : Marseille
Emploi : Informaticien
Passions : intelligence artificielle, conquête spatiale
Règlement : Règlement
Points de Participation : 2843
Re: Les Observations du 5 novembre 1990 un étage de fusée et des Ovnis?
Ven 15 Nov 2019, 06:49
Bizarre on ne retrouve pas ce témoignage dans les rapports de gendarmerie du Geipan...
C'est dommage parce que ç'aurait été intéressant de comparer avec le témoignage 24 ans plus tard, et aussi avec celui du Commandant s'il a aussi témoigné.
Ceci dit pour un témoignage aussi tardif il n'y a pas d'anomalie extrême par rapport à la rentrée atmosphérique : 10 mn de différence sur l'heure, on parle de trois objets séparés (parce que trois grosses traînées?) plutôt qu'un seul ou une multitude, ça apparaît puis disparaît subitement (mais quand même pas instantanément, 2 ou 3 s pour la disparition), ça "semble" avoir ralenti en passant au-dessus de la piste, perception d'un son léger comme un grésillement feutré...
Si on se fie à l'estimation de l'altitude (entre 500 et 1000 pieds) relativement à celle de la rentrée atmosphérique, ça nous donnerait une vitesse apparente de 45 à 90 km/h (c'est un peu plus qu'un vélo, mais pas beaucoup!) et une dimension apparente entre 75 et 150 m (en considérant une dimension de 50 km pour le nuage de débris de la rentrée), c'est assez conforme au témoignage.
Dommage qu'elle ne parle pas de la hauteur angulaire (30° au plus près pour la rentrée), ni même du sens de déplacement, mais si on se fie à ses gestes c'était de gauche à droite, comme la rentrée depuis Bourg-en-Bresse.
C'est dommage parce que ç'aurait été intéressant de comparer avec le témoignage 24 ans plus tard, et aussi avec celui du Commandant s'il a aussi témoigné.
Ceci dit pour un témoignage aussi tardif il n'y a pas d'anomalie extrême par rapport à la rentrée atmosphérique : 10 mn de différence sur l'heure, on parle de trois objets séparés (parce que trois grosses traînées?) plutôt qu'un seul ou une multitude, ça apparaît puis disparaît subitement (mais quand même pas instantanément, 2 ou 3 s pour la disparition), ça "semble" avoir ralenti en passant au-dessus de la piste, perception d'un son léger comme un grésillement feutré...
Si on se fie à l'estimation de l'altitude (entre 500 et 1000 pieds) relativement à celle de la rentrée atmosphérique, ça nous donnerait une vitesse apparente de 45 à 90 km/h (c'est un peu plus qu'un vélo, mais pas beaucoup!) et une dimension apparente entre 75 et 150 m (en considérant une dimension de 50 km pour le nuage de débris de la rentrée), c'est assez conforme au témoignage.
Dommage qu'elle ne parle pas de la hauteur angulaire (30° au plus près pour la rentrée), ni même du sens de déplacement, mais si on se fie à ses gestes c'était de gauche à droite, comme la rentrée depuis Bourg-en-Bresse.
- ArthurCCulture Scientifique
Age : 64
Nombre de messages : 163
Inscription : 16/11/2017
Localisation : Marseille
Emploi : Informaticien
Passions : intelligence artificielle, conquête spatiale
Règlement : Règlement
Points de Participation : 2843
Re: Les Observations du 5 novembre 1990 un étage de fusée et des Ovnis?
Ven 15 Nov 2019, 06:56
Polyèdre57 a écrit:Pour le cas du 5 nov.90, les Français avaient juste besoin d'un type dans son coin comme Pierre Neirink pour lever le lièvre. Le SEPRA s'est montré un peu limite... Mais que voulez-vous ? On accorde plus d'importance à un organisme officiel qu'aux chercheurs consciencieux qui bossent dans leur coin en étant parfaitement inconnus du grand public. C'est encore le cas avec le GEIPAN actuel, qui faute de moyens personnels en sa propre structure, va les chercher à l'extérieur pour le meilleur ou pour le pire.
@+
C'est sûr, en Belgique ils avaient Pierre Temmerman, astronome amateur connaissant très bien les satellites, qui les a bien renseignés sur cette rentrée, il n'y a pas eu les mêmes errements...
Mais bon il serait temps maintenant que les ufologues français se rendent à l'évidence et arrêtent de prétendre qu'un armada d'ovnis a survolé la France ce soir-là! On est libre de considérer qu'il y a quelques cas problématiques, mais il ne s'agit pas de centaines ni même de dizaines.
- GarfEquipe du forum
Age : 66
Nombre de messages : 222
Inscription : 11/09/2008
Localisation : Québec
Emploi : Informatique
Passions : Ovnis
Règlement : Règlement
Points de Participation : 6313
Re: Les Observations du 5 novembre 1990 un étage de fusée et des Ovnis?
Ven 15 Nov 2019, 16:28
Bonjour.
@Arthur C
Rien que sur mon blog ,il y en a plus qu'une dizaine.
Tous des témoignages qui contredisent l'heure et la direction.
Sinon j'aimerai avoir un avis.
Juste sur Reims et ses proches environs j'avais relevé 4 à 5 observations . Ces observations ont du être faites à basse altitude car chacun des témoins n'a vu que son ovni et pas ceux des autres.
Je trouve cela curieux tout de même.
@Arthur C
Mais bon il serait temps maintenant que les ufologues français se rendent à l'évidence et arrêtent de prétendre qu'un armada d'ovnis a survolé la France ce soir-là! On est libre de considérer qu'il y a quelques cas problématiques, mais il ne s'agit pas de centaines ni même de dizaines
Rien que sur mon blog ,il y en a plus qu'une dizaine.
Tous des témoignages qui contredisent l'heure et la direction.
Sinon j'aimerai avoir un avis.
Juste sur Reims et ses proches environs j'avais relevé 4 à 5 observations . Ces observations ont du être faites à basse altitude car chacun des témoins n'a vu que son ovni et pas ceux des autres.
Je trouve cela curieux tout de même.
Page 27 sur 28 • 1 ... 15 ... 26, 27, 28
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum