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- Benjamin.dResponsable du forum
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(1979) L'affaire Ovni de Cergy-Pontoise
Ven 01 Mai 2009, 22:09
L'affaire de Cergy-Pontoise
Les gendarmes enquêtant sur les lieux de la disparition présumée de Fontaine [1] Frank Fontaine
Le lundi 26 novembre 1979 dans les premières heures de la nuit à Cergy-Pontoise (Val d'Oise) dans le quartier dit de la Justice Mauve, Frank Fontaine (presque 19 ans), Jean-Pierre Prévost (25 ans) et Salomon N'Diaye (25 ans), sont en train de charger une Ford break avant de se rendre au marché de Gisors vendre des habits de confection (jeans). Ils aperçoivent soudain dans le ciel une lumière qui les surprend : Il nous est apparu très distinctement qu'un faisceau lumineux se dirigeait à vitesse pas trop rapide vers le sol, déclarera Prévost. Après avoir émis diverses hypothèses sur le phénomène, Frank, seul dans la voiture au volant, dit Je vais voir, rejoignez-moi là-bas à Prévost et N'Diaye qui montent de leur côté dans leurs appartements situés à proximité, boulevard de l'Oise, pour prendre un appareil photo (N'Diaye) et un restant de matériel (Prévost), tandis que Fontaine se dirige en voiture vers la lumière et le point de chute présumé. Au volant et l'arrêt, il voit apparaître sur sa droite une boule lumineuse grossissant de plus en plus, jusqu'à envelopper complètement la voiture, lui provoquant de forts picotements dans les yeux. N'Diaye ne trouvant pas de pellicule, il redescend avec Prévost rejoindre la voiture, dont ils ne voient à 200 m que l'arrière, et l'avant enveloppé dans un halo lumineux circulaire [et laiteuse, d'environ 4 m de diamètre], accompagnée de 3 ou 4 sphères lumineuses. Le phénomène se résorbe, et disparaît dans le ciel. Ils s'approchent alors de la voiture. La portière est ouverte, une vitesse enclenchée (sic). Le moteur est calé (sic) et son conducteur a disparu. Ils appellent, hèlent, et scrutent, en vain, un horizon désert. Il est 04:30.
Affolé par les circonstances de cette disparition qu'il n'explique pas, N'Diaye appelle commissariat de police de Pontoise : Notre ami a été enlevé par un truc mystérieux, ce doit être un ovni. La Police tardant à arriver (ne les ayant peut-être pas crus), Prévost appele la gendarmerie de Cergy. Prévost et N'Diaye sont interrogés, on procède à des recherches sur le terrain. A midi, les enquêteurs n'ont trouvé aucune trace de Fontaine. Il n'y avait pas de brouillard ce soir là, et les témoins n'avaient absorbé que du café. les enquêteurs envisagent un moment que N'Diaye et Prévost aient tué Fontaine et fait disparaître son cadavre, mais abandonnent cette piste et confient le dossier au commandant Cochereau. Ce dernier ne croit pas en l'hypothèse de l'enlèvement par un ovni, Fontaine ayant très bien pu disparaître à pied ou en auto-stop. L'affaire fait les gros titres de la presse internationale d'autant que Frank Fontaine reste introuvable... pendant une semaine.
Retour sur Terre
Fontaine quitte le commissariat après son audition [2] Frank Fontaine
Le 3 décembre, il réapparaît dans un champ de choux bordant la route sur laquelle il se serait "envolé", à 04:30. Il se retrouve debout, exactement à l'endroit où il se trouvait avec sa voiture lors de sa disparition. Il croit alors que sa voiture avait été volée et se précipite chez Prévost. Trouvant porte close, il se rend chez N'Diaye, qu'il s'étonne de trouver en pyjama, avant de lui annoncer le vol de sa voiture [qu'il faut se dépécher de partir ?]. N'Diaye lui explique qu'on le cherche depuis huit jours. Ils se rendent chez Prévost, où ils sont bientôt rejoints par la mère et l'amie de Frank, Manina (21 ans). Là, tous discutent de ce qu'il convient de faire.
A 05:30, une radio périphérique reçoit un coup de téléphone anonyme annonçant la "réapparition" de Frank (N'Diaye dira que c'était lui et qu'il avait laissé ses nom, prénom et adresse, mais on trouvera nulle trace de son appel). A 7 h la radio téléphone à la gendarmerie, qui apprend la nouvelle. Entendu par le parquet de Pontoise (par M. Houpert, Substitut du Procureur de la République), Fontaine confirme en tous point les déclarations de ses amis, mais affirme tout ignorer de ce qui a pu lui arriver depuis le jour de sa disparition.
Les gendarmes sont très dubitafifs, même s'il reconnaissent une apparente sincérité chez les témoins, et ont peine à croire à un canular pour attirer l'attention : Cela ne pouvait que leur apporter des déboires et ils semblent en être parfaitement conscients, déclarera le commandant de gendarmerie Courcous, qui dirige l'enquête. Et de fait, aucun des 3 témoins n'a de permis de conduire, la vérification de leur comptabilité montre qu'ils vendaient leurs jeans à la moitié du prix qu'ils leur étaient facturés, et aucun n'était en règle avec le fisc. Fontaine déclarera plus tard : Si c'était à refaire, je raconterai n'importe quoi, sauf la vérité, car elle me vaut trop d'ennuis. On passe les vêtements et les lieux de réapparition (sans aucune trace d'atterrissage) au compteur Geiger, procède à des prises de sang... mais rien d'anormal. Fontaine paraît en bonne santé : ni affamé, ni assoiffé, portant les mêmes vêtements (non fripés, sans traces de boue) que le jour de sa disparition et ayant sur lui la même somme d'argent (100 FF). Prévost, lui, dit ne toujours pas croire aux ovnis, malgré l'événement. Après 8 h d'interrogatoire, les 3 témoins sont libérés, libres de toute inculpation.
Frank Fontaine : On m'a fait dire n'importe quoi. On m'a photographié après mon interrogatoire alors que j'avais passé la nuit sur un banc et que je n'étais ni rasé ni peigné ; j'avais l'air d'un drogué ! Je me demande ce que les lecteurs de ces journaux peuvent penser de moi... Frank Fontaine
Interrogé sur sa période de disparition, Fontaine semble retrouver la mémoire : C'était agréable. Quand je dors, cela me revient, mais ce n'est pas un cauchemar, ajoutant d'un sourire entendu : C'est spécial. Mais il se refuse à aller plus avant dans ses révélations : Si je vais plus loin, on ne me croira pas et on me prendra pour un fou. Prévost dit avoir reproduit son témoignage sous hypnose. Fontaine, lui, s'y refuse : Si je parle sous hypnose, tout sera dévoilé et je ne veux pas que tout soit dévoilé. Il y en a assez de toute cette histoire (il le sera pourtant en janvier à Marseille, et l'Institut mondial des Sciences avancées concluera à la bonne foi des jeunes gens et de la réalité objective de leur aventure). Pressé de questions, il pose ses conditions : Pour tout révéler, il me faut des garanties de l'Etat. Quand je serais sûr qu'on ne m'embêtera pas. Pour le moment, ce qui est dans ma mémoire, je le garde pour moi. A Marie-Thérèse de Brosses, il fera pourtant la description suivante : J'ai repris connaissance dans un laboratoire. Il y avait plusieurs machines. Des cadrans lumineux. Dans la pièce il y avait des petites boules lumineuses, grosses comme des oranges qui se déplaçaient, et qui parlaient, "on" me parlait, "on" conversait avec les boules [3]
Le GEPAN est saisi, et un enquêteur de la gendarmerie déclare : Pour nous, l'affaire est terminée, la parole est maintenant aux scientifiques. Fontaine, lui, ne leur accorde pas beaucoup de crédit : Hier, ils sont venus. Je leur ai proposé d'en parler longuement, mais ils sont partis, disant qu'ils étaient fatigués. Alors le GEPAN, ça va comme çà. La spéculation est intense, mais les enquêteurs (tant ceux du GEPAN que du groupe privé Control) savent déjà que quelque chose ne va pas. De nombreux détails ne collent pas et Prévost, à qui il n'est rien arrivé, prend une place prépondérante dans l'affaire : il prétend être l'authentique contacté de toute l'histoire. L'extraterrestre Haurrio lui enverrait, à lui seul, des messages télépathiques.
En janvier, l'IMSA convainc Fontaine de se faire hypnotiser, et publie après confirmation des témoignages un communiqué mentionnant les menaces et intimidations dont ont été l'objet les jeunes gens depuis l'événement, ainsi que des vols et actes de malveillance dont ils ont été victimes à Cergy-Pontoise, pendant leur séjour à Marseille [4]4 mois après la réapparition de Fontaine, Jimmy Guieu[5]publie Contacts OVNI Cergy-Pontoise, avec Fontaine, Prévost et N'Diaye.
Le 15 août 1980, un groupe de gens attend le retour des ovnis à l'endroit où Fontaine a affirmé qu'ils reviendraient [6] Frank Fontaine
Le mystère est soigneusement entretenu et même cultivé. Les extraterrestres doivent se manifester à Cergy le 15 août 1980. Des milliers de personnes se donnent rendez-vous. En vain.
Aveux
Après que le GEPAN et des ufologues aient dénoncé le canular, et au terme du délai de prescription de 3 ans pour outrage à magistrat, Prévost annonce en juin 1983 sur Radio Korrigan : L'affaire de Cergy, c'est bidon. Peu après, à la presse, il déclare plus formellement encore :
J'affirme que l'affaire de Cergy-Pontoise est bidon du début à la fin. J'en suis le seul responsable. C'est moi qui ai tout organisé, tout monté. Je peux le prouver. Franck Fontaine a passé les 8 jours de sa disparition dans l'appartement d'un ami, à Pontoise ; c'est moi qui l'y ai conduit, et c'est moi qui l'ai ramené. Comment peut-on imaginer des extraterrestres venant enlever un guignol[7].
Malgré tout, nouvelle tentative de rendez-vous extraterrestre le 15 août, nouveau. A nouveau rien ne se passe.
Si la cause est entendue, les motivations restent à ce jour confuses et "l'arme du crime", autrement dit l'endroit précis ou Frank a passé cette semaine reste à déterminer. De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer l'affaire de Cergy-Pontoise, du canular simple à l'affaire à visée lucrative, en passant par une expérience psychologique menée par un groupe mystérieux.
Cette dernière hypothèse, soutenue par Jacques Vallée, serait une opération menée de toutes pièces par une agence ministérielle à travers laquelle se dessine l'empreinte des services secrets français. L'affaire de Cergy-Pontoise serait alors une manipulation d'opinion consistant à étudier la façon dont réagirait le public, les médias, les forces de police et les milieux scientifiques face à un événement extraordinaire. L'informateur de Vallée affirme avoir recueilli directement les confidences de M. D., l'un des organisateurs de l'opération, membre du STET.
Références :
* Lagarde, F.: "Le point sur le cas de Cergy-Pontoise", LDLN n°194, avril 1980, pp. 29-32
* Guieu, J.: Contacts OVNI Cergy-Pontoise avec Franck Fontaine, Jean-Pierre Prévost et Salomon N'Diaye, Editions du Rocher, 1980
* Seray, Patrice: "Notes à propos de photos de Cergy-Pontoise (95)"
* Caudron, D.: ""L'enlèvement" de Cergy-Pontoise"
* "Frank Fontaine : enlevé par un OVNI à Cergy-Pontoise en 1979 ?", Raël, Messie ou Menteur ?
* Article 27 de la loi du 29 juillet 1881, relatif à la presse et aux fausses nouvelles - Texte de loi réglementant la publication, la diffusion, ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, lorsque faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique ou aura seulement été susceptible de la troubler.
[8]
Home
1. Inexpliqué, le monde de l'étrange, de l'insolite et du mystère n° 99 (Encyclopédie mensuelle, février 1983, pages 1972 à 1975)
2. Inexpliqué
3. De Brosse, M.-T.: Paris-Match, 21 décembre 1979 - Interview de Fontaine.
4. Nouvelle République des Hautes Pyrénées, 5 Février 1980.
5.
6. Inexpliqué
7. Parisien Libéré du 7 Juillet 1983
8. Patenet, J.: "Quelques enquêtes du GEPAN", Phénomènes Aérospatiaux Non-Identifiés - Un défi à la science, Le cherche midi, avril 2007, pp. 53-54
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Cergy/index.html
Les gendarmes enquêtant sur les lieux de la disparition présumée de Fontaine [1] Frank Fontaine
Le lundi 26 novembre 1979 dans les premières heures de la nuit à Cergy-Pontoise (Val d'Oise) dans le quartier dit de la Justice Mauve, Frank Fontaine (presque 19 ans), Jean-Pierre Prévost (25 ans) et Salomon N'Diaye (25 ans), sont en train de charger une Ford break avant de se rendre au marché de Gisors vendre des habits de confection (jeans). Ils aperçoivent soudain dans le ciel une lumière qui les surprend : Il nous est apparu très distinctement qu'un faisceau lumineux se dirigeait à vitesse pas trop rapide vers le sol, déclarera Prévost. Après avoir émis diverses hypothèses sur le phénomène, Frank, seul dans la voiture au volant, dit Je vais voir, rejoignez-moi là-bas à Prévost et N'Diaye qui montent de leur côté dans leurs appartements situés à proximité, boulevard de l'Oise, pour prendre un appareil photo (N'Diaye) et un restant de matériel (Prévost), tandis que Fontaine se dirige en voiture vers la lumière et le point de chute présumé. Au volant et l'arrêt, il voit apparaître sur sa droite une boule lumineuse grossissant de plus en plus, jusqu'à envelopper complètement la voiture, lui provoquant de forts picotements dans les yeux. N'Diaye ne trouvant pas de pellicule, il redescend avec Prévost rejoindre la voiture, dont ils ne voient à 200 m que l'arrière, et l'avant enveloppé dans un halo lumineux circulaire [et laiteuse, d'environ 4 m de diamètre], accompagnée de 3 ou 4 sphères lumineuses. Le phénomène se résorbe, et disparaît dans le ciel. Ils s'approchent alors de la voiture. La portière est ouverte, une vitesse enclenchée (sic). Le moteur est calé (sic) et son conducteur a disparu. Ils appellent, hèlent, et scrutent, en vain, un horizon désert. Il est 04:30.
Affolé par les circonstances de cette disparition qu'il n'explique pas, N'Diaye appelle commissariat de police de Pontoise : Notre ami a été enlevé par un truc mystérieux, ce doit être un ovni. La Police tardant à arriver (ne les ayant peut-être pas crus), Prévost appele la gendarmerie de Cergy. Prévost et N'Diaye sont interrogés, on procède à des recherches sur le terrain. A midi, les enquêteurs n'ont trouvé aucune trace de Fontaine. Il n'y avait pas de brouillard ce soir là, et les témoins n'avaient absorbé que du café. les enquêteurs envisagent un moment que N'Diaye et Prévost aient tué Fontaine et fait disparaître son cadavre, mais abandonnent cette piste et confient le dossier au commandant Cochereau. Ce dernier ne croit pas en l'hypothèse de l'enlèvement par un ovni, Fontaine ayant très bien pu disparaître à pied ou en auto-stop. L'affaire fait les gros titres de la presse internationale d'autant que Frank Fontaine reste introuvable... pendant une semaine.
Retour sur Terre
Fontaine quitte le commissariat après son audition [2] Frank Fontaine
Le 3 décembre, il réapparaît dans un champ de choux bordant la route sur laquelle il se serait "envolé", à 04:30. Il se retrouve debout, exactement à l'endroit où il se trouvait avec sa voiture lors de sa disparition. Il croit alors que sa voiture avait été volée et se précipite chez Prévost. Trouvant porte close, il se rend chez N'Diaye, qu'il s'étonne de trouver en pyjama, avant de lui annoncer le vol de sa voiture [qu'il faut se dépécher de partir ?]. N'Diaye lui explique qu'on le cherche depuis huit jours. Ils se rendent chez Prévost, où ils sont bientôt rejoints par la mère et l'amie de Frank, Manina (21 ans). Là, tous discutent de ce qu'il convient de faire.
A 05:30, une radio périphérique reçoit un coup de téléphone anonyme annonçant la "réapparition" de Frank (N'Diaye dira que c'était lui et qu'il avait laissé ses nom, prénom et adresse, mais on trouvera nulle trace de son appel). A 7 h la radio téléphone à la gendarmerie, qui apprend la nouvelle. Entendu par le parquet de Pontoise (par M. Houpert, Substitut du Procureur de la République), Fontaine confirme en tous point les déclarations de ses amis, mais affirme tout ignorer de ce qui a pu lui arriver depuis le jour de sa disparition.
Les gendarmes sont très dubitafifs, même s'il reconnaissent une apparente sincérité chez les témoins, et ont peine à croire à un canular pour attirer l'attention : Cela ne pouvait que leur apporter des déboires et ils semblent en être parfaitement conscients, déclarera le commandant de gendarmerie Courcous, qui dirige l'enquête. Et de fait, aucun des 3 témoins n'a de permis de conduire, la vérification de leur comptabilité montre qu'ils vendaient leurs jeans à la moitié du prix qu'ils leur étaient facturés, et aucun n'était en règle avec le fisc. Fontaine déclarera plus tard : Si c'était à refaire, je raconterai n'importe quoi, sauf la vérité, car elle me vaut trop d'ennuis. On passe les vêtements et les lieux de réapparition (sans aucune trace d'atterrissage) au compteur Geiger, procède à des prises de sang... mais rien d'anormal. Fontaine paraît en bonne santé : ni affamé, ni assoiffé, portant les mêmes vêtements (non fripés, sans traces de boue) que le jour de sa disparition et ayant sur lui la même somme d'argent (100 FF). Prévost, lui, dit ne toujours pas croire aux ovnis, malgré l'événement. Après 8 h d'interrogatoire, les 3 témoins sont libérés, libres de toute inculpation.
Frank Fontaine : On m'a fait dire n'importe quoi. On m'a photographié après mon interrogatoire alors que j'avais passé la nuit sur un banc et que je n'étais ni rasé ni peigné ; j'avais l'air d'un drogué ! Je me demande ce que les lecteurs de ces journaux peuvent penser de moi... Frank Fontaine
Interrogé sur sa période de disparition, Fontaine semble retrouver la mémoire : C'était agréable. Quand je dors, cela me revient, mais ce n'est pas un cauchemar, ajoutant d'un sourire entendu : C'est spécial. Mais il se refuse à aller plus avant dans ses révélations : Si je vais plus loin, on ne me croira pas et on me prendra pour un fou. Prévost dit avoir reproduit son témoignage sous hypnose. Fontaine, lui, s'y refuse : Si je parle sous hypnose, tout sera dévoilé et je ne veux pas que tout soit dévoilé. Il y en a assez de toute cette histoire (il le sera pourtant en janvier à Marseille, et l'Institut mondial des Sciences avancées concluera à la bonne foi des jeunes gens et de la réalité objective de leur aventure). Pressé de questions, il pose ses conditions : Pour tout révéler, il me faut des garanties de l'Etat. Quand je serais sûr qu'on ne m'embêtera pas. Pour le moment, ce qui est dans ma mémoire, je le garde pour moi. A Marie-Thérèse de Brosses, il fera pourtant la description suivante : J'ai repris connaissance dans un laboratoire. Il y avait plusieurs machines. Des cadrans lumineux. Dans la pièce il y avait des petites boules lumineuses, grosses comme des oranges qui se déplaçaient, et qui parlaient, "on" me parlait, "on" conversait avec les boules [3]
Le GEPAN est saisi, et un enquêteur de la gendarmerie déclare : Pour nous, l'affaire est terminée, la parole est maintenant aux scientifiques. Fontaine, lui, ne leur accorde pas beaucoup de crédit : Hier, ils sont venus. Je leur ai proposé d'en parler longuement, mais ils sont partis, disant qu'ils étaient fatigués. Alors le GEPAN, ça va comme çà. La spéculation est intense, mais les enquêteurs (tant ceux du GEPAN que du groupe privé Control) savent déjà que quelque chose ne va pas. De nombreux détails ne collent pas et Prévost, à qui il n'est rien arrivé, prend une place prépondérante dans l'affaire : il prétend être l'authentique contacté de toute l'histoire. L'extraterrestre Haurrio lui enverrait, à lui seul, des messages télépathiques.
En janvier, l'IMSA convainc Fontaine de se faire hypnotiser, et publie après confirmation des témoignages un communiqué mentionnant les menaces et intimidations dont ont été l'objet les jeunes gens depuis l'événement, ainsi que des vols et actes de malveillance dont ils ont été victimes à Cergy-Pontoise, pendant leur séjour à Marseille [4]4 mois après la réapparition de Fontaine, Jimmy Guieu[5]publie Contacts OVNI Cergy-Pontoise, avec Fontaine, Prévost et N'Diaye.
Le 15 août 1980, un groupe de gens attend le retour des ovnis à l'endroit où Fontaine a affirmé qu'ils reviendraient [6] Frank Fontaine
Le mystère est soigneusement entretenu et même cultivé. Les extraterrestres doivent se manifester à Cergy le 15 août 1980. Des milliers de personnes se donnent rendez-vous. En vain.
Aveux
Après que le GEPAN et des ufologues aient dénoncé le canular, et au terme du délai de prescription de 3 ans pour outrage à magistrat, Prévost annonce en juin 1983 sur Radio Korrigan : L'affaire de Cergy, c'est bidon. Peu après, à la presse, il déclare plus formellement encore :
J'affirme que l'affaire de Cergy-Pontoise est bidon du début à la fin. J'en suis le seul responsable. C'est moi qui ai tout organisé, tout monté. Je peux le prouver. Franck Fontaine a passé les 8 jours de sa disparition dans l'appartement d'un ami, à Pontoise ; c'est moi qui l'y ai conduit, et c'est moi qui l'ai ramené. Comment peut-on imaginer des extraterrestres venant enlever un guignol[7].
Malgré tout, nouvelle tentative de rendez-vous extraterrestre le 15 août, nouveau. A nouveau rien ne se passe.
Si la cause est entendue, les motivations restent à ce jour confuses et "l'arme du crime", autrement dit l'endroit précis ou Frank a passé cette semaine reste à déterminer. De nombreuses hypothèses ont été avancées pour expliquer l'affaire de Cergy-Pontoise, du canular simple à l'affaire à visée lucrative, en passant par une expérience psychologique menée par un groupe mystérieux.
Cette dernière hypothèse, soutenue par Jacques Vallée, serait une opération menée de toutes pièces par une agence ministérielle à travers laquelle se dessine l'empreinte des services secrets français. L'affaire de Cergy-Pontoise serait alors une manipulation d'opinion consistant à étudier la façon dont réagirait le public, les médias, les forces de police et les milieux scientifiques face à un événement extraordinaire. L'informateur de Vallée affirme avoir recueilli directement les confidences de M. D., l'un des organisateurs de l'opération, membre du STET.
Références :
* Lagarde, F.: "Le point sur le cas de Cergy-Pontoise", LDLN n°194, avril 1980, pp. 29-32
* Guieu, J.: Contacts OVNI Cergy-Pontoise avec Franck Fontaine, Jean-Pierre Prévost et Salomon N'Diaye, Editions du Rocher, 1980
* Seray, Patrice: "Notes à propos de photos de Cergy-Pontoise (95)"
* Caudron, D.: ""L'enlèvement" de Cergy-Pontoise"
* "Frank Fontaine : enlevé par un OVNI à Cergy-Pontoise en 1979 ?", Raël, Messie ou Menteur ?
* Article 27 de la loi du 29 juillet 1881, relatif à la presse et aux fausses nouvelles - Texte de loi réglementant la publication, la diffusion, ou la reproduction, par quelque moyen que ce soit, de nouvelles fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongèrement attribuées à des tiers, lorsque faite de mauvaise foi, elle aura troublé la paix publique ou aura seulement été susceptible de la troubler.
[8]
Home
1. Inexpliqué, le monde de l'étrange, de l'insolite et du mystère n° 99 (Encyclopédie mensuelle, février 1983, pages 1972 à 1975)
2. Inexpliqué
3. De Brosse, M.-T.: Paris-Match, 21 décembre 1979 - Interview de Fontaine.
4. Nouvelle République des Hautes Pyrénées, 5 Février 1980.
5.
6. Inexpliqué
7. Parisien Libéré du 7 Juillet 1983
8. Patenet, J.: "Quelques enquêtes du GEPAN", Phénomènes Aérospatiaux Non-Identifiés - Un défi à la science, Le cherche midi, avril 2007, pp. 53-54
http://rr0.org/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Cergy/index.html
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Re: (1979) L'affaire Ovni de Cergy-Pontoise
Sam 05 Oct 2019, 12:27
AFFAIRE CERGY-PONTOISE : LE TEMOIGNAGE QUI CHANGE TOUT ?
Le cas de la disparition de Franck Fontaine à Cergy-Pontoise par un ovni le matin du 26 novembre 1979 est une affaire classée. Le Geipan, organisme du CNES, a conclu à une supercherie. Le rapport disponible en ligne égrène parfaitement les incohérences testimoniales et souligne la personnalité complexe de jean-Pierre Prévost. « Les déclarations des témoins se caractérisent donc par une bonne cohérence générale et de multiples incohérences de détails dont certaines au moins paraissent graves. De plus, et très rapidement, Jean-Pierre modifie ses déclarations, multiplie les détails nouveaux qui, soit introduisent des incohérences, soit visent à expliquer des incohérences précédemment constatées. »
Ce rapport est en fait un exemple parfait d’enquête socio-psychologique. Salomon N’Diaye et Jean-Pierre Prévost sont les seuls témoins de la disparition de Franck Fontaine. Si le cas est authentique, il faut alors bien imaginer le traumatisme inhérent à une telle observation. Les gendarmes arrivant les premiers sur le lieu de la disparition attestent que « Jean-Pierre est surexcité, très nerveux ; il crie, gesticule et pleure. »
Un évènement traumatique comme celui-ci peut engendrer chez un vrai témoin une modification du comportement. Exaltation liée au sentiment d’avoir été « élu », comportement mythomane lié au désir d’apporter des preuves, mégalomanie, paranoïa, etc. Mais à vrai dire, tout cela ne nous intéresse pas. Un cas exceptionnel comme celui-ci mérite une enquête impartiale basée sur des faits objectifs. Il y a dans le milieu ufologique un consensus concernant ce cas. L'enquête du Geipan et les aveux de Jean-Pierre Prévost amènent vers la seule conclusion possible : le canular. Pourtant, comme vous allez le voir, certain éléments peuvent nuancer les conclusions de cette enquête. Peu de gens le savent...À Cergy-Pontoise, la nuit du 26 novembre 1979, au même endroit, une jeune fille nommée Lisette voit un ovni rouge-orange phosphorescent depuis la fenêtre de sa chambre... juste avant la disparition de Franck Fontaine.
Ce rapport annexe et méconnu du Geipan relate donc le témoignage d’une adolescente de 14 ans corroborant depuis sa chambre au même moment et au même endroit l’observation de l’ovni observé par Franck, Jean-Pierre et Salomon. Un témoignage gênant semble-t-il puisque le dessin de ce précieux témoin, reproduit dans le rapport officiel consacré à la disparition de Franck, est tronqué dans sa partie supérieure : le dôme de l’ovni a disparu et le témoignage original où le témoin évoque un objet disparaît tout simplement. Il faut se pencher attentivement sur la lettre originale manuscrite pour y lire ces quelques lignes : « Elle a pensé que ces cercles entouraient un objet et qu’ils étaient surmontés d’‘une « forme noire », mais elle n’en est pas sûre.»
Dessin complet du phénomène par Lisette («masse noire ?»)
Dessin tronqué dans le rapport officiel
Le rapport officiel a donc manifestement occulté la dimension physique suggéré par le témoin. C’est pourtant une observation précise dont la qualité est induite par une durée exceptionnelle : 15 minutes !
« C’était bleu, orange, rouge. C’était très brillant, très phosphorescent. J’ai vu bien distinctement les couleurs, très vives… C’était circulaire. Je n’ai vu que des cercles de plusieurs couleurs, ça se déplaçait lentement et en zig-zag de droite à gauche, de nombreuses fois ».
« Observation de 4h15 à 4h30 (Lisette a regardé sa montre mais ne peut préciser davantage l’heure). Pour le témoin, l’enlèvement se serait passé après qu’elle se soit endormie. Le père confirme que sa fille a parlé de son observation le lundi matin 26 novembre avant d’avoir appris la disparition de Franck Fontaine par la radio. »
Nous avons donc ici un témoignage indépendant et de qualité corroborant la présence d’un ovni observé juste avant la disparition de Franck. Mais cela ne semble pas émouvoir le Geipan qui conclut cet annexe en ces termes :
« Le témoignage de Lisette suggère au moins un modèle physique éventuel : celui d’un phénomène lumineux se déclenchant sur les câbles électriques. En d’autres termes, il pourrait s’agir d’un rayonnement le long des câbles avec diffraction. Toutefois, ce type de phénomène, surtout sur une aussi longue durée, ne figure pas parmi les incidents de fonctionnement « classiques » des lignes à haute tension. De plus, comme nous le verrons plus loin aucun incident n’a été enregistré à la station EDF cette nuit-là».
En conclusion du rapport, cette enquête du Geipan sur la disparition de Franck tombe inévitablement dans la contradiction page 41 : « Nous nous trouvons donc en face d’un cas où, comme nous l’avons vu, aucun indice physique ne vient suggérer l’existence d’un phénomène en rapport avec le discours des témoins ». Ce qui est manifestement faux grâce au témoignage de Lisette.
Nous pourrions par ailleurs inverser ici la charge de la preuve et dire que le témoignage de Lisette est corroboré par les témoignages indépendants de Franck, Salomon et Jean-Pierre.
La présence d’’un Objet Volant Non Identifié le matin du 26 novembre 11979 à Cergy-Pontoise entre 4h15 et 4h40 est donc corrélée par deux cas indépendants.
Revenons un instant sur la disparition de Franck.
L'ovni observé ici n'est plus coloré mais blanc. Mais il comporte toutefois un type de lumière identique à celle de Lisette. Bien que les témoins ne le définissent pas ainsi, la phosphorescence semble être ce que les témoins décrivent en filigrane : "blanc-opaque" "qui n'éclaire pas le paysage".
L’objet « pareil à un épais brouillard auréolant une rampe de néon blanc opaque » (cf. Jean-Pierre), ce « faisceau n’éclairait absolument pas le paysage » (cf. livre de Jimmy Guieu). Contours très nets et distincts, sans dégradé, hormis sa partie arrière qui donnait l’impression de se « dissiper dans l’air ». « Comme un cigare lumineux blanc opaque » (cf. Salomon) « L’objet est descendu en oblique puis j’ai vu une petite boule dans le champs. La voiture s’est arrêté et elle est venu sur le capot et je me suis retrouvé dans le brouillard. » (cf. interview TV de Franck). Il y avait des « petites boules lumineuses » autour de la « sphère de brouillard » (Cf. Jean-Pierre).
Le lendemain de la disparition de Franck Fontaine, le 27 Novembre 1979 à 17h15, à Montalieu-Vercieu à côté de l’étang de Tabouret, un ovni se pose dans un champ (Cf. Note technique n°8 Gepan). La petite Rosine, 13 ans observe alors un petit bonhomme lumineux phosphorescent et immobile près de l’ovni. Prise de panique, elle s’échappe en pantoufle avec son petit-frère dans les bras pour se réfugier chez la voisine.
À la lecture de ce rapport, une récurrence se profile : présence de lignes électriques haute-tension et atterrissage en oblique. Comme dans le cas de Franck Fontaine la veille. Il y a des traces physiques au sol et la voisine témoigne :
« Lucille parle également d’une lueur qui n’éblouissait pas dont elle hésite à qualifier la couleur. « J’ai également aperçu une lueur blanchâtre à l’endroit indiqué par Rosine. » « ça brillait mais ça n’éblouissait pas » « Ce n’est pas une couleur. Cela n’a rien à voir avec une couleur ni d’une lampe ni d’un projecteur. Le mot exact qui définit la chose c’est : phosphorescent».
Nous allons maintenant ci-dessous mettre en contexte le cas de Franck Fontaine avec d’autres cas français contemporain à sa disparition, étudiés par le geipan et ayant un haut degré d’étrangeté.
- 7 novembre 1979, Mr Laurent en voiture observe un brouillard vert phosphorescent et pense avoir été enlevé dans un ovni. Il ne s’explique pas le temps manquant. Il reçoit un message prédisant qu’un évènement important aura lieu le 26 novembre 1979. Cette prémonition est relatée dans le rapport du Geipan mais aucunement dans le livre de Jimmy Guieu « Contact ovni Cergy-Pontoise » évoquant ce cas.
- 26 novembre 1979, Lisette voit un ovni rouge-orange phosphorescent puis Franck Fontaine voit descendre un « cigare blanc opaque » dans un axe oblique et disparaît dans une sphère de brouillard entourée de boules lumineuses.
- 27 novembre 1979, Rosine voit atterrir un ovni blanc phosphorescent dans un axe oblique et observe un humanoïde lumineux.
- 1er décembre 1979, Jean de Vincenzi est poursuivi dans sa voiture par un ovni variant de couleur : blanc à rouge en passant par le jaune-orange et émettant un «bip-bip» désagréable.
- 3 décembre 1979, Franck Fontaine réapparait.
- 4 décembre 1979, Henri Lucas observe un ovni rouge-orange devenant blanc-opaque juste avant que celui-ci fasse disparaître une voiture dans un nuage de fumée. Ses trois enfants (Christophe, 8 ans, Didier, 7 ans et Frédéric, 5 ans) observent eux aussi l’ovni poursuivre un moment leur voiture. Dans le voisinage, Lionel Simon (7 ans) et Marie-Madeleine Bouju (19 ans) observent eux aussi cet ovni. Il y a des traces physiques au sol.
Ce ne sont que des coïncidences bien entendu.
On peut lire sur le web le mépris affiché pour le cas de Cergy-Pontoise.
« Bien que les témoins aient toujours maintenu leurs témoignages y compris devant le procureur de la République, le GEPAN considère qu’il s’agit là d’une supercherie dont le déroulement discrédite le travail scientifique qu’il essaye de promouvoir. » (Site du GEIPAN).
En Juin 1983, Jean-Pierre Prévost déclare à plusieurs ufologues que c’est lui qui a tout organisé et que l’affaire de Cergy-Pontoise est entièrement « bidon ». L’information est reprise dans « Le parisien libéré » du 7 Juillet 1983 et par la radio. Bien qu’il puisse être vrai, cet aveux, ne jette pas pour autant le discrédit sur l’observation de l’ovni par Lisette juste avant la disparition de Franck. Bien au contraire… On peut très bien imaginer Jean-Pierre Prévost épuisé par l’ampleur prise par l’affaire et cherchant à clore définitivement les polémiques :
« J’affirme que l’affaire de Cergy-Pontoise est bidon du début à la fin. J’en suis le seul responsable. C’est moi qui ai tout organisé, tout monté. Je peux le prouver. Franck a passé les 8 jours de sa disparition dans l’appartement d’un ami, à Pontoise ; c’est moi qui l’y ai conduit, et c’est moi qui l’ai ramené. Comment peut-on imaginer des extraterrestres venant enlever un guignol ? »
Franck dira « Si c’était à refaire, je raconterais n’importe quoi, sauf la vérité, car elle me vaut trop d’ennuis »
«Cela ne pouvait que leur apporter des déboires et ils semblent en être parfaitement conscients”, déclarera le commandant de gendarmerie Courcous, qui dirige l’enquête.
Et de fait, aucun des 3 témoins n’a de permis de conduire, la vérification de leur comptabilité montre qu’ils vendaient leurs jeans à la moitié du prix qu’ils leur étaient facturés, et aucun n’était en règle avec le fisc.»
Alors ? Que penser de tout cela ?
- InvitéInvité
Re: (1979) L'affaire Ovni de Cergy-Pontoise
Sam 05 Oct 2019, 14:01
De quoi énerver une fois de plus PS. Il ne faut surtout pas toucher à ces cas fétiches
@+
@+
- InvitéInvité
Re: (1979) L'affaire Ovni de Cergy-Pontoise
Sam 05 Oct 2019, 17:19
Bonjour,
Bon moi, je fais des sciences (pas de la psycho...):
La couleur dépend de la température (loi de Wien, en première approximation du corps noir); et c'est déjà vrai (et confirmer) dans l'étude de la foudre en boule (alors pouet, pouet les sceptiques; déjà vous, vous êtes des quiches en physique; alors une gamine ne peut pas inventer un truc pareil !). Mais cela dépend du coefficient de dissociation alpha du gaz ionisé (si trop compliqué pour vous; et bien passez votre chemin SVP...):
=> couleur bleue = effet de couronne (air ionisé, avec Te due aux électrons seulement);
=> couleur orange = plasma chaud (air ionisé, avec Te = Ti due aux ions plus lourds);
=> couleur blanche = toutes les couleurs = très très chaud (avec diffusion de Mie, par temps de brouillard, comme pour les nuages... sur les gouttelettes).
Il faut comprendre que dans un plasma; plus la température cinétique Te augmente; et plus les électrons (beaucoup plus légers) sont capables, par chocs successifs, de communiquer leur énergie cinétique aux ions beaucoup plus lourds, de température Ti.
Pour les spectres, vous perdez votre temps (vous aurez un spectre continu, du fait de la "haute" pression, du gaz (celle de la pression atmosphérique; bon, il est aussi possible de rechercher quelques raies, montrant une signature particulière, d'un élément donné, du genre métallique, ou alcalino-terreux, qui nous renseigneraient et fourniraient une preuve sur la structure physique ou non, de ce phénomène). En effet, il y aura toujours de l'air (qui fait pression) autour de ces "trucs".
Rayonnement par diffraction, (mon c... !) une grosse connerie (de bureaucrate sceptique ...). La diffraction est étudié en optique ondulatoire (rien à voir avec l'électricité donc...).
Sur les lignes T.H.T.; des arcs peuvent parfois se produire le long des isolateurs (verticaux, eux !), ou aussi au niveau des éclateurs (très localisés !); donc encore des conneries (à la sauce sceptique...). Le long des cables, l'effet de couronne (bleu-violet) se produit souvent quand l'humidité est importante; car la tension disruptive de l'air passe de 32 kV/cm à 10 kV/cm (Pleuvait-il à cette époque là ?).
S'agissant de cette histoire d'enlèvement, dans la mesure où le témoin a fait une déclaration officielle; c'est réglé et terminé (pour lui...).
Sincères salutations.
Bon moi, je fais des sciences (pas de la psycho...):
videodraft a écrit:AFFAIRE CERGY-PONTOISE : LE TEMOIGNAGE QUI CHANGE TOUT ?...« C’était bleu, orange, rouge. C’était très brillant, très phosphorescent. J’ai vu bien distinctement les couleurs, très vives… C’était circulaire. Je n’ai vu que des cercles de plusieurs couleurs, ça se déplaçait lentement et en zig-zag de droite à gauche, de nombreuses fois ».« Observation de 4h15 à 4h30 (Lisette a regardé sa montre mais ne peut préciser davantage l’heure). Pour le témoin, l’enlèvement se serait passé après qu’elle se soit endormie. Le père confirme que sa fille a parlé de son observation le lundi matin 26 novembre avant d’avoir appris la disparition de Franck Fontaine par la radio. » ...
La couleur dépend de la température (loi de Wien, en première approximation du corps noir); et c'est déjà vrai (et confirmer) dans l'étude de la foudre en boule (alors pouet, pouet les sceptiques; déjà vous, vous êtes des quiches en physique; alors une gamine ne peut pas inventer un truc pareil !). Mais cela dépend du coefficient de dissociation alpha du gaz ionisé (si trop compliqué pour vous; et bien passez votre chemin SVP...):
=> couleur bleue = effet de couronne (air ionisé, avec Te due aux électrons seulement);
=> couleur orange = plasma chaud (air ionisé, avec Te = Ti due aux ions plus lourds);
=> couleur blanche = toutes les couleurs = très très chaud (avec diffusion de Mie, par temps de brouillard, comme pour les nuages... sur les gouttelettes).
Il faut comprendre que dans un plasma; plus la température cinétique Te augmente; et plus les électrons (beaucoup plus légers) sont capables, par chocs successifs, de communiquer leur énergie cinétique aux ions beaucoup plus lourds, de température Ti.
Pour les spectres, vous perdez votre temps (vous aurez un spectre continu, du fait de la "haute" pression, du gaz (celle de la pression atmosphérique; bon, il est aussi possible de rechercher quelques raies, montrant une signature particulière, d'un élément donné, du genre métallique, ou alcalino-terreux, qui nous renseigneraient et fourniraient une preuve sur la structure physique ou non, de ce phénomène). En effet, il y aura toujours de l'air (qui fait pression) autour de ces "trucs".
videodraft a écrit:...
Mais cela ne semble pas émouvoir le Geipan qui conclut cet annexe en ces termes :« Le témoignage de Lisette suggère au moins un modèle physique éventuel : celui d’un phénomène lumineux se déclenchant sur les câbles électriques. En d’autres termes, il pourrait s’agir d’un rayonnement le long des câbles avec diffraction. Toutefois, ce type de phénomène, surtout sur une aussi longue durée, ne figure pas parmi les incidents de fonctionnement « classiques » des lignes à haute tension. De plus, comme nous le verrons plus loin aucun incident n’a été enregistré à la station EDF cette nuit-là». ...
Rayonnement par diffraction, (mon c... !) une grosse connerie (de bureaucrate sceptique ...). La diffraction est étudié en optique ondulatoire (rien à voir avec l'électricité donc...).
Sur les lignes T.H.T.; des arcs peuvent parfois se produire le long des isolateurs (verticaux, eux !), ou aussi au niveau des éclateurs (très localisés !); donc encore des conneries (à la sauce sceptique...). Le long des cables, l'effet de couronne (bleu-violet) se produit souvent quand l'humidité est importante; car la tension disruptive de l'air passe de 32 kV/cm à 10 kV/cm (Pleuvait-il à cette époque là ?).
S'agissant de cette histoire d'enlèvement, dans la mesure où le témoin a fait une déclaration officielle; c'est réglé et terminé (pour lui...).
Sincères salutations.
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Re: (1979) L'affaire Ovni de Cergy-Pontoise
Dim 06 Oct 2019, 13:31
Roland62 a écrit:
La couleur dépend de la température (loi de Wien, en première approximation du corps noir); et c'est déjà vrai (et confirmer) dans l'étude de la foudre en boule (alors pouet, pouet les sceptiques; déjà vous, vous êtes des quiches en physique; alors une gamine ne peut pas inventer un truc pareil !). Mais cela dépend du coefficient de dissociation alpha du gaz ionisé (si trop compliqué pour vous; et bien passez votre chemin SVP...):
=> couleur bleue = effet de couronne (air ionisé, avec Te due aux électrons seulement);
=> couleur orange = plasma chaud (air ionisé, avec Te = Ti due aux ions plus lourds);
=> couleur blanche = toutes les couleurs = très très chaud (avec diffusion de Mie, par temps de brouillard, comme pour les nuages... sur les gouttelettes).
Très instructif !!!
Pour continuer un peu sur les corrélations phénoménologiques... Voici un cas inédit déniché dans la littérature ufologique (le numéro 1 de la revue Bufora, été 1964).
Traduction :
"Ce rapport nous est présenté par Jun-Ichi Takanashi, de la Modern Space Flight Association, à Osaka, au Japon. Le compte rendu initial a été donné dans l'édition du soir du Mainichi, l'un des deux principaux journaux du Japon, parue le 4 mars 1964. Tôt dans la matinée du 19 novembre 1963, peu après 8 heures du matin, une voiture conduite par M. Kinoshita, 39 ans, gérant par intérim de la succursale Kasshika de Fuji Bank à Tokyo, se dirigeait vers périphérique de Fujishiro après avoir déjà dépassé la ville de Matsudo Ville et de Kashiwa sur la route de Mito, en direction de terrains de golf dans la ville de Ryugazaki, à Ibaraki-ken.
Il y avait deux autres personnes dans la voiture, M. Saito, vice-directeur de la succursale, et un client. Depuis qu'ils avaient passé Kanamachi, Kasshika-ku, sur la même route, ils avaient repéré une autre voiture conduite à environ 150 mètres devant eux. C'était une Toyopet New Crown noire, portant un numéro de Tokyo, et une personne âgée était assise sur le siège à gauche et lisait un journal. Puis, de façon tout à fait inattendue, une bouffée gazeuse, telle de la fumée blanche ou de la vapeur d’eau, a jailli autour de la voiture et, une fois que celle-ci s’est dissipée et disparue, il n’y avait plus rien de visible devant eux - aucune trace de voiture. En cinq secondes à peine, la Toyopet New Crown avait disparu. Tous trois s'écrièrent: «La voiture a disparu…!». Apparemment, personne ne sait ce qu'il est advenu de la voiture ou de la personne qui la conduisait. Le numéro de la voiture n'a pas été noté et il n'y avait aucun moyen de le retrouver. L'hallucination a été suggérée comme explication, mais les trois témoins le nient fermement."
Revenons sur le scénario de Cergy-Pontoise en question et résumons le en ces quelques mots : « Un ovni kidnappe un homme dans une voiture. Lorsqu’il reprend conscience, il n’a aucun souvenir du temps manquant ». Ce scénario n’est pas très original puisque que l’on pouvait trouver facilement en 1979 dans la littérature ufologique au moins deux histoires identiques :
"Constatant que l’objet semble se rapprocher d’eux, le couple Hill remonte dans la voiture et redémarre en trombe. Un étrange son, décrit par Barney comme un « bipbip», envahit alors l’habitacle de la voiture. Le même son se répète une deuxième fois et les Hill découvrent qu’ils viennent de parcourir plus de 55 km sans qu’ils en gardent le moindre souvenir." Betty et Barney Hill (USA, 19 septembre 1961).
"John et Sue remarquent d’abord une lumière bizarre près de la route – un halo ovale, d’un bleu iridescent, comme une grosse étoile. Au sortir d’un virage, les Day se trouvent plongés dans un épais brouillard vert. Toutes les lumières du véhicule s’éteignent d’un coup. Un brouillard glacial pénètre à l’intérieur de l’habitacle qui subit des secousses violentes. Enfin, il s’immobilise. Quand le brouillard disparaît, les Day se trouvent à moins d’un kilomètre plus loin, mais il est une heure du matin. Trois heures se sont effacées de leur mémoire !" John et Sue Day (Angleterre, 24 octobre 1974).
La "Note technique n°7" du Geipan offre un récit intéressant sur le "missing time" de Mr laurent le soir du 7 novembre 1979 (19 jours seulement avant la disparition de Franck) :"Ce soir-là, mr LAURENT occupe seul sa maison de VI. Vers 20 h 20, il prend son véhicule Simca 1100 break pour se promener sur les routes de montagne. Vers 21 h 00, tandis qu'il circule entre V5 et V2, il se trouve à un certain moment dans un virage, près d 'un pont aux rambardes métalliques. Là, il aperçoit à gauche de la chaussée, à la hauteur des sapins, un brouillard luminescent vert situé au-dessous d'une source de lumière aux contours nets ; cette dernière ne présente pas de structure matérielle distincte.
La lumière phosphorescente lui paraît de forme circulaire, de très grand diamètre ; la source lumineuse est décrite comme très intense, créant aux alentours une sorte de brouillard lumineux.
M. LAURENT constate que le moteur de son auto est arrêté, les phares s'éteignant progressivement. Le véhicule en entier est baigné de phosphorescence, et M. LAURENT ne distingue plus ni le tableau de bord, ni le volant, ni d'autres détails du véhicule. »
Enfin, le témoignage télé de Franck reprend la même terminologie : "La voiture s’est arrêté et elle est venu sur le capot et je me suis retrouvé dans le brouillard." 24 heures après la réapparition de Franck Fontaine, le 4 Décembre 1979, Henri Lucas fait une déposition à la gendarmerie :
Ce cas est très instructif. Il s'aligne sur les précédentes histoires avec le "nuage de fumée" et la "disparition d'une voiture". Le scénario nous dévoile enfin un détail surprenant, un changement de couleur de l'ovni : de rouge/orangé à blanc opaque. Ainsi, le cas de Henri Lucas nous raconte finalement qu'il n'est pas impossible de voir un ovni coloré (comme Lisette a pu le voir la nuit du 26 Novembre) et que ce même ovni puisse changer de couleur en blanc opaque comme ont pu témoigner les protagoniste de "l'affaire Cergy-Pontoise".
Inutile de dire par ailleurs que le cas de Lisette était à cette époque confidentiel.
- InvitéInvité
Re: (1979) L'affaire Ovni de Cergy-Pontoise
Dim 06 Oct 2019, 14:05
Excellentes remarques ! On entends souvent dire de la partie adverse que nous ne produisons rien, mais nous avons aujourd'hui assez de matière disponible provenant d'horizons divers qui permettent de remonter le fil et trouver en toute logique, des éléments qui s'accordent. A défaut de vouloir tout expliquer façon pseudo sceptiques, il n'est pas exclu de faire fonctionner ces neurones vers des perspectives nouvelles. Des affaires présentent des éléments de causes à effets que l'on peut tenter de déchiffrer par des principes scientifiques. Si les pseudo sceptiques se contentent du minimum syndical afin de ficeler une enquête, çà les regarde. Considérons que leur capacité d'extrapolation est inexistante, d'aucune manière ils ne cherchent à comprendre ce qui leur pose problème dans une enquête qu'ils sont incapables de résoudre, bref... ils n'ont point envie de savoir et se fixent des frontières.
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- Hector01Equipe du forum
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Re: (1979) L'affaire Ovni de Cergy-Pontoise
Dim 06 Oct 2019, 18:32
Bonsoir.
Notons que le témoignage de Lisette survient après que les médias se soient emparés de l'affaire de Cergy-Pontoise, révélée comme un canular par la suite par le témoin principal.
Quand l'adolescente est interrogée par le Geipan, elle est déjà au courant du cas par différentes sources. Elle a donc pu broder sur cette base. Son père n'a pas noté avec exactitude le moment où elle a fait état de sa dite observation.
Elle disposait peut-être déjà d'informations.
Il n'est pas rare que des adolescents recherchent une valorisation, sans se préoccuper du rapport à la vérité. Souvenons-nous du bruit médiatique que fit à l'époque ce qui se révéla être un canular monté par quelques amis dans une commune de banlieue en 1979.
Notons que le témoignage de Lisette survient après que les médias se soient emparés de l'affaire de Cergy-Pontoise, révélée comme un canular par la suite par le témoin principal.
Quand l'adolescente est interrogée par le Geipan, elle est déjà au courant du cas par différentes sources. Elle a donc pu broder sur cette base. Son père n'a pas noté avec exactitude le moment où elle a fait état de sa dite observation.
Elle disposait peut-être déjà d'informations.
Il n'est pas rare que des adolescents recherchent une valorisation, sans se préoccuper du rapport à la vérité. Souvenons-nous du bruit médiatique que fit à l'époque ce qui se révéla être un canular monté par quelques amis dans une commune de banlieue en 1979.
- InvitéInvité
Re: (1979) L'affaire Ovni de Cergy-Pontoise
Dim 06 Oct 2019, 18:42
Attention, il n'est pas bon de flirter avec du socio-psycho aveuglément. Des histoires de la sorte, il en existaient probablement déjà avant l'affaire de Cergy, mais sont restés confidentielles (enquêtes privées ou pas) avec aucune fuite vers l'extérieur. Il serait très réducteur de dire que toutes les affaires de présumés enlèvements en France s'alignent sur ce récit initial matraqué par la presse à l'époque.
Mais les pseudo sceptiques s'en sortent toujours par une pirouette à leur avantage... les livres et films sur la question. Il aura suffit d'une photo avec une simple affiche sur un mur avec les acteurs principaux pour parler de canular prémédité. C'est à dire que l'on reprends ici la stratégie du Petit-Rechain pour envoyer tout le reste à la poubelle.
@+
Mais les pseudo sceptiques s'en sortent toujours par une pirouette à leur avantage... les livres et films sur la question. Il aura suffit d'une photo avec une simple affiche sur un mur avec les acteurs principaux pour parler de canular prémédité. C'est à dire que l'on reprends ici la stratégie du Petit-Rechain pour envoyer tout le reste à la poubelle.
@+
- InvitéInvité
Re: (1979) L'affaire Ovni de Cergy-Pontoise
Dim 06 Oct 2019, 18:56
Bonjour Hector01,
Vous suggérez donc que le père est dans le coup... C'est une accusation grave là !
Salutations.
videodraft a écrit:AFFAIRE CERGY-PONTOISE : LE TEMOIGNAGE QUI CHANGE TOUT ?Le père confirme que sa fille a parlé de son observation le lundi matin 26 novembre avant d’avoir appris la disparition de Franck Fontaine par la radio. » ...
...
Vous suggérez donc que le père est dans le coup... C'est une accusation grave là !
Salutations.
- Hector01Equipe du forum
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Re: (1979) L'affaire Ovni de Cergy-Pontoise
Dim 06 Oct 2019, 19:18
@Polyèdre
Petit-Rechain, Cergy-Pontoise : même classement ?
Il convient de considérer chaque cas séparément, mais un principe général doit être formulé.
C'est-à-dire que la survenue d'un aveu de canular, quel que soit le moment où il survient, entraîne la nullité définitive de la ou des preuves qui étaient directement rattachées à un dossier. Ce qui veut dire l'empêchement moral de les utiliser ou de s'y appuyer. Définitivement. C'est difficile, mais que faire d'autre ?
Bien-sûr, les éléments factuels qui ne sont pas concernés par l'aveu de canular demeurent valides (par exemple certains aspects de la vague belge), du moins au sens où l'investigation peut se poursuivre. Mais sur les allégations liées à un aveu de canular, c'est terminé : cela clôt toute recherche.
Quant à l'autre témoin de Cergy, il faut avoir en tête simplement que l'entourage n'a pas noté avec précision le moment où cela s'est passé. Cela arrive. Pourquoi le Geipan aurait minimisé ce dernier témoignage dans le cas contraire ?
Petit-Rechain, Cergy-Pontoise : même classement ?
Il convient de considérer chaque cas séparément, mais un principe général doit être formulé.
C'est-à-dire que la survenue d'un aveu de canular, quel que soit le moment où il survient, entraîne la nullité définitive de la ou des preuves qui étaient directement rattachées à un dossier. Ce qui veut dire l'empêchement moral de les utiliser ou de s'y appuyer. Définitivement. C'est difficile, mais que faire d'autre ?
Bien-sûr, les éléments factuels qui ne sont pas concernés par l'aveu de canular demeurent valides (par exemple certains aspects de la vague belge), du moins au sens où l'investigation peut se poursuivre. Mais sur les allégations liées à un aveu de canular, c'est terminé : cela clôt toute recherche.
Quant à l'autre témoin de Cergy, il faut avoir en tête simplement que l'entourage n'a pas noté avec précision le moment où cela s'est passé. Cela arrive. Pourquoi le Geipan aurait minimisé ce dernier témoignage dans le cas contraire ?
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