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- NycolasEquipe du forum
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Re: Torino – Rio. Non ce n’est pas un baladeur. Plutôt une question d’échelle !
Dim 09 Mar 2014, 21:23
Puisqu'on parlait de Jewitt (je ne crois pas avoir vu cette référence dans vos messages) :
http://www.20minutes.fr/sciences/1316626-la-desintegration-mysterieuse-d-un-asteroide-a-ete-observee-par-deux-astronomes
http://www.spacetelescope.org/news/heic1405/
Second lien en anglais.
Je ne me rappelle plus où j'ai lu que suite à l'évènement de Tchelyabinsk, et aux études consécutives, le risque estimé d'impact de météorites au sol avait été réévalué "d'un degré de magnitude". Si je ne m'abuse, on parle donc d'un facteur 10... De là à dire que des évènements comparables à Tchelyabinsk ou Toungouska devraient se produire une fois par décennie au lieu d'une fois par siècle il n'y a qu'un pas.
Quant à déterminer comment devrait se présenter une pensée complexe, ou une pensée du complexe, je n'ai pas la prétention de le savoir, mais à notre époque d'abrutissement des masses et de "progression" générale vers une médiocrité et un joyeux rejet de l'intelligence en tant que telle, ça me parait un sujet tout à fait primordial.
Pour y avoir réfléchi pas mal de fois, au détour de diverses lectures portant sur des questions systémiques, philosophiques ou spirituelles, je pense que les premières caractéristiques tournent autour du rejet des certitudes, de l'incorporation d'un maximum de nuances et de subtilités, et d'un anti-dogmatisme absolument nécessaire et vital pour pouvoir introduire ce type de réflexion.
Cela demande aussi d'y incorporer différentes préoccupations (éthiques, philosophiques ou autres) si nécessaire, et cela demande en tout cas à la fois méthode et intuition. Or l'intuition est, de nos jours, le plus souvent rejetée au "bénéfice" de la seule méthode, qui se retrouve ainsi souvent mécanique et sans âme propre à la guider sur des chemins plus audacieux. L'audace étant probablement une autre condition, qui demande cependant du contrôle pour ne pas partir dans des directions futiles ou inappropriées au sujet. Et comment décider alors ce qui est utile et approprié ? Je suppose que c'est là que l'intuition entre en jeu... entre autres.
Bref... Il s'agit d'une vaste question. La pensée systémique, réfléchir les choses sans les retirer de l'ensemble dans lequel elles s'intègrent, au lieu de persister à se contenter d'isoler des objets de leur contexte pour en analyser les propriétés, comme c'est la norme de nos jours, est l'avenir. Aucune pensée complexe ne peut faire l'économie de prendre en compte les systèmes dans leur intégralité, ce qui ne va pas sans difficultés de méthodes, justement.
Ce mode de pensée implique, qui plus est, de prendre en compte le système propre de l'observateur lui-même, si l'on veut prétendre être complet. Car il va de soi (quoique pas tant que ça, me semble-t-il) que le système de l'observateur (incluant sa psychologie, sa culture personnel, son instruction, et son milieu socio-culturel, parmi tant d'autres facteurs), influe fortement sur l'observation elle-même, et sur la manière dont on la comprend, la traduit, puis la retranscrit à d'autres. Clairement, la science moderne a beaucoup de progrès à faire sur ces aspects, mais heureusement, il existe quelques pionniers, rarement pris très au sérieux, car souvent noyés dans une mare d'imbéciles prétendant être du même niveau, et aussi parce que, tout simplement, on ne prend pas souvent au sérieux les pionniers, jusqu'au jour où on ne peut plus nier qu'ils avaient vu juste.
Et pourtant, elle tourne. Pas vrai ?
http://www.20minutes.fr/sciences/1316626-la-desintegration-mysterieuse-d-un-asteroide-a-ete-observee-par-deux-astronomes
http://www.spacetelescope.org/news/heic1405/
Second lien en anglais.
Je ne me rappelle plus où j'ai lu que suite à l'évènement de Tchelyabinsk, et aux études consécutives, le risque estimé d'impact de météorites au sol avait été réévalué "d'un degré de magnitude". Si je ne m'abuse, on parle donc d'un facteur 10... De là à dire que des évènements comparables à Tchelyabinsk ou Toungouska devraient se produire une fois par décennie au lieu d'une fois par siècle il n'y a qu'un pas.
Quant à déterminer comment devrait se présenter une pensée complexe, ou une pensée du complexe, je n'ai pas la prétention de le savoir, mais à notre époque d'abrutissement des masses et de "progression" générale vers une médiocrité et un joyeux rejet de l'intelligence en tant que telle, ça me parait un sujet tout à fait primordial.
Pour y avoir réfléchi pas mal de fois, au détour de diverses lectures portant sur des questions systémiques, philosophiques ou spirituelles, je pense que les premières caractéristiques tournent autour du rejet des certitudes, de l'incorporation d'un maximum de nuances et de subtilités, et d'un anti-dogmatisme absolument nécessaire et vital pour pouvoir introduire ce type de réflexion.
Cela demande aussi d'y incorporer différentes préoccupations (éthiques, philosophiques ou autres) si nécessaire, et cela demande en tout cas à la fois méthode et intuition. Or l'intuition est, de nos jours, le plus souvent rejetée au "bénéfice" de la seule méthode, qui se retrouve ainsi souvent mécanique et sans âme propre à la guider sur des chemins plus audacieux. L'audace étant probablement une autre condition, qui demande cependant du contrôle pour ne pas partir dans des directions futiles ou inappropriées au sujet. Et comment décider alors ce qui est utile et approprié ? Je suppose que c'est là que l'intuition entre en jeu... entre autres.
Bref... Il s'agit d'une vaste question. La pensée systémique, réfléchir les choses sans les retirer de l'ensemble dans lequel elles s'intègrent, au lieu de persister à se contenter d'isoler des objets de leur contexte pour en analyser les propriétés, comme c'est la norme de nos jours, est l'avenir. Aucune pensée complexe ne peut faire l'économie de prendre en compte les systèmes dans leur intégralité, ce qui ne va pas sans difficultés de méthodes, justement.
Ce mode de pensée implique, qui plus est, de prendre en compte le système propre de l'observateur lui-même, si l'on veut prétendre être complet. Car il va de soi (quoique pas tant que ça, me semble-t-il) que le système de l'observateur (incluant sa psychologie, sa culture personnel, son instruction, et son milieu socio-culturel, parmi tant d'autres facteurs), influe fortement sur l'observation elle-même, et sur la manière dont on la comprend, la traduit, puis la retranscrit à d'autres. Clairement, la science moderne a beaucoup de progrès à faire sur ces aspects, mais heureusement, il existe quelques pionniers, rarement pris très au sérieux, car souvent noyés dans une mare d'imbéciles prétendant être du même niveau, et aussi parce que, tout simplement, on ne prend pas souvent au sérieux les pionniers, jusqu'au jour où on ne peut plus nier qu'ils avaient vu juste.
Et pourtant, elle tourne. Pas vrai ?
- M51M51Equipe du forum
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Re: Torino – Rio. Non ce n’est pas un baladeur. Plutôt une question d’échelle !
Ven 14 Mar 2014, 23:35
Bonsoir Anakin et merci pour vos liens. Cette histoire de cratère de 30 m nouvellement créé sur mars est pour le moins étonnante et constater que la surface de mars s’enrichit de 200 cratères par an devrait interpeller! J’ai relu plusieurs fois pour m’assurer que je n’avais pas la berlue…
Bonsoir Nycolas et merci pour vos liens. En fait les deux articles font référence à la publication que j’avais évoquée intitulée « Disintegrating Asteroid P/2013 R3 », l’article en français étant visiblement un traduction rapide de l’article en anglais en oubliant de mentionner le nom du principal mécanisme qui est suspecté (mais non complètement élucidé car lorsque vous prenez connaissance de la publication scientifique, vous notez le trouble des scientifiques face à cet événement inattendu) à l’origine de cette fragmentation qui est l’effet Yarkovsky–O'Keefe–Radzievskii–Paddack, acronyme de YORP sur les petits corps du système solaire qui ont des formes asymétriques. Cet effet tend à faire tourner plus rapidement les petits corps asymétriques jusqu’à provoquer leur rupture, une sorte de mécanisme de nettoyage du système solaire...la nature aimant bien la symétrie.
http://en.wikipedia.org/wiki/Yarkovsky–O%27Keefe–Radzievskii–Paddack_effect
Personnellement, je préfère accéder chaque fois que possible à la publication originale, elle a le gros avantage de ne pas être passée par un quelconque filtre journalistique conscient ou inconscient, une interprétation en somme qui vous livre des informations de « seconde main ». Je me suis permise de traduire quelques passages complémentaires de la publication originale:
En fonction de la luminosité et de l’angle de phase, par des méthodes dérivées les auteurs arrivent à estimer la taille des noyaux qui pour les morceaux A1, A2, B1, B2 ont une taille maximale de l’ordre de 200 m. La présence de poussières les entourant empêche une estimation plus précise.
A noter que les auteurs firent une analyse spectrale des objets pour caractériser notamment la teneur en eau de façon indirecte via le radical cyanure (CN) mais les résultats ne donnèrent pas une estimation satisfaisante du taux de production d’eau.
Les auteurs ne retiennent pas non plus la thèse de l’impact.
Enfin, à la lecture de ceci:
Si l’effet YORP contribue à l’élimination des petits corps asymétriques sur des échelles de temps relativement faible par rapport à l’âge du système solaire, comment se fait-il qu’il existe encore des corps de ce type? Bénéficierait-on de l’arrivée de nouveaux corps venant circulariser leurs orbites dans le système solaire de façon régulière, cyclique pouvant conduire à une éventuelle avalanche de brisures si cette arrivée se faisait de façon synchronisée selon des phénomènes qui nous ont échappé jusqu’à présent et selon une période déterminée?
Concernant la détection prochaine de la vie dans le cosmos, les choses avancent à train d’enfer et si l’échelle de Londres a été mise en place, c’est justement pour faire atterrir le sujet car les outils pour cette mise en évidence vont débarquer prochainement dans notre quotidien. Ils s’appellent WFIRST, TESS et JWST. Vous trouverez ci-joint un lien d’une conférence très récente sur le sujet. Du haut calibre mais un peu teinté de « complexe militaro industriel toutefois… » là où une recherche civile, « terrienne faisant appel à toutes les têtes pensantes quelques soient les pays» et sans arrière pensée serait la bienvenue. Peut-être une nécessité pour l’humanité ? Veuillez noter une forte présence féminine plutôt agréable, un signe sympathique d’un changement de mentalité en cours?
http://schedule.sxsw.com/2014/events/event_IAP17180
Alberto Coti :
Alors que certains passent leur temps à réduire le phénomène OVNI à peau de chagrin et à nous faire prendre des vessies pour des lanternes (fussent elles thaï) on voit la mesure ou plutôt la démesure qu’il peut exister dans l’approche de ces sujets et notamment dans le traitement de la problématique du contact selon les pays et notamment les Etats-Unis.
Un exemple frappant est donné par l’historienne Kathleen D.Toerpe
(https://twitter.com/ktoerpe ) qui interviendra à la prochaine conférence de « Contact », le 22/03/2014, dont le titre de son intervention est sans ambiguïté : « Creating a contact-ready earth ».
http://www.kosmosjournal.org/contributor/kathleen-d-toerpe/
Kathleen Toerpe, PhD est une historienne dans le domaine social et culturel qui cherche la dimension humaine dans l’espace extérieur à travers un champ de recherche émergeant appelé l’astrosociologie. Elle est PDG adjointe de l’institut de recherche d’astrosociologie pour l’éducation et son rayonnement public. Ambassadrice Bénévole du système solaire de la NASA/JPL, elle est aussi active pour dessiner le futur voyage interstellaire dans l’action « un vaisseau interstellaire dans 100 ans ». Elle recherche en particulier comment les individus et les sociétés réagissent et répondent à l’exploration de l’espace et aux découvertes astrobiologiques, et comment ces réponses peuvent refléter, prédire, informer ou atténuer les conflits sociaux et culturels ici sur Terre !
Bigre, avec cette profession de foi nexialiste, ce n’est plus le concept de l’homme unidimensionnel de Marcuse qu’il faut envisager mais bien plutôt celui de l’homme holofractal du contact qu’il faudrait développer (j’emploie ici le terme d’homme dans son sens générique en incluant bien entendu la gente féminine.)
Quant à la pensée complexe, cher Nycolas, je ne peux qu’adhérer à vos commentaires et boire vos paroles comme du petit lait. Que nos monstres[1] contribuent à la crétinisation de la société et que nos pédocrates essayent de transformer tout citoyen en esclave décérébré (alors que tout un chacun est holofractal engrammant dans ses gènes l’équation de l’Un et du multiple) pour le seul intérêt de l’ EGO de ces monstres et de leurs magots (on me pardonnera cet accent conspirationiste, nouvel emplâtre créé pour éviter de penser) cela ne semble pas faire beaucoup de doute et il suffit de constater la transformation du pays en Pinocchiolie [2] pour comprendre qu’un nettoyage des écuries d’Augias est en préparation pour le meilleur comme pour le pire. Osons espérer que l’intelligence que vous mettez en avant ne soit pas supplantée par la pensée consumériste des champions de la télé réalité surtout en cette période de précontact ou de CONTACT!
Vos propos sont en fait très proches de ceux d’Edgard Morin évoqués lors d’une conférence qui s’est tenue à Lisbonne les 14 et 15 décembre 1983 dans laquelle participaient, nexialisme oblige, pas moins de sept professeurs portugais embrassant les champs de la philosophie, de la physique, de la biologie, de l’histoire, de la psychologie sociale et de la littérature ! En suivant l’exemple du Portugal, la planète ne serait elle pas mieux inspirée de pratiquer cet exercice non pas à l’échelle d’un seul pays mais de l’ensemble des pays qui contribuent à ce qu’aujourd’hui la terre soir la terre de l’homme et la terre des hommes? Au train où vont les choses et si nous nous montrons passifs, il n’en sera probablement pas ainsi dans un proche avenir.
Ce qu’il y a de fantastique avec cette problématique du contact, c’est qu’elle brasse large très large et pose des questions jusqu’aux fondements même de notre acte de connaître. Il faudrait donc aborder le sujet sous l’angle par exemple de la philosophie cognitive et se demander ce que connaître veut vraiment dire que cela soit au sujet des OVNI (dont on ne semble pas connaître grand-chose) ou d’autres phénomènes. Faut-il, comme dans le Théétète de Platon réduire la connaissance à la croyance vraie justifiée ? L’intelligence doit elle se réduire à l’utilisation du langage qui est déjà une « construction » ?
[1] Je n’ai pas trouvé d’autres qualificatifs tant le résultat de leurs actions délétères heurte une éthique centrée sur l’art du vivre et de la néguentropie-Nous sommes en partie coupables de les laisser agir de la sorte.
[2] Pinocchio pour l’art du mensonge – et lie pour ces levures mortifères qui prolifèrent au cul de la société.
Bonsoir Nycolas et merci pour vos liens. En fait les deux articles font référence à la publication que j’avais évoquée intitulée « Disintegrating Asteroid P/2013 R3 », l’article en français étant visiblement un traduction rapide de l’article en anglais en oubliant de mentionner le nom du principal mécanisme qui est suspecté (mais non complètement élucidé car lorsque vous prenez connaissance de la publication scientifique, vous notez le trouble des scientifiques face à cet événement inattendu) à l’origine de cette fragmentation qui est l’effet Yarkovsky–O'Keefe–Radzievskii–Paddack, acronyme de YORP sur les petits corps du système solaire qui ont des formes asymétriques. Cet effet tend à faire tourner plus rapidement les petits corps asymétriques jusqu’à provoquer leur rupture, une sorte de mécanisme de nettoyage du système solaire...la nature aimant bien la symétrie.
http://en.wikipedia.org/wiki/Yarkovsky–O%27Keefe–Radzievskii–Paddack_effect
Personnellement, je préfère accéder chaque fois que possible à la publication originale, elle a le gros avantage de ne pas être passée par un quelconque filtre journalistique conscient ou inconscient, une interprétation en somme qui vous livre des informations de « seconde main ». Je me suis permise de traduire quelques passages complémentaires de la publication originale:
Le mécanisme responsable de la perte de masse dans la majorité de tels objets est inconnu. L’objet a été découvert le 15 septembre 2013 (denommé Catalina-Pan STARRS, ci après désigné comme R3)
Cela ne ressemble pas à une séparation de comète, où les composants les plus grands sont éparpillés sur l’orbite projetée et les composants les plus petits le long de la direction anti solaire. Le nombre de composants (le 13 décembre, nous distinguions 10 composants distincts, la plupart formés par la désintégration de A et B, les séparations entre eux sur le plan du ciel L (échelle de 1 AU) et leur luminosité changent avec le temps. Nous mesurâmes L et dl/dt pour les composants pris par paire et calculâmes un âge nominal , t = L/dL/dt. En faisant tendre les séparations vers 0 les dates convergent dans le créneau de jours de l’année entre le 140 ième (Mai) et le 270 ième (Septembre).
En fonction de la luminosité et de l’angle de phase, par des méthodes dérivées les auteurs arrivent à estimer la taille des noyaux qui pour les morceaux A1, A2, B1, B2 ont une taille maximale de l’ordre de 200 m. La présence de poussières les entourant empêche une estimation plus précise.
A noter que les auteurs firent une analyse spectrale des objets pour caractériser notamment la teneur en eau de façon indirecte via le radical cyanure (CN) mais les résultats ne donnèrent pas une estimation satisfaisante du taux de production d’eau.
Par ailleurs les poussières sont présentes à la fois dans la direction solaire et antisolaire ce qui confirme qu’une activité est en cours. Une analyse indirecte de la taille des poussières tend à montrer que celles ci sont plutôt grosses dans la coma du morceau R3.
L’orbite de R3(périhélie à 2,2 AU et aphélie à 3,8 AU) évite les passages rapprochés du soleil ou des planètes, si bien que les forces gravitationnelles peuvent être ignorées. Pour estimer la pression du gaz la plus élevée possible sur R3 nous avons résolu l’équation de la balance énergétique d’une glace sombre se sublimant au point sous solaire. La température d’équilibre résultant, Tss= 197 Kelvin à 2,25 AU correspond à la pression du gaz P = 0,04 Nm-2, qui est beaucoup plus petite à la fois que la pression centrale hydrostatique et que les 1000 Nm-2 des forces élastiques des agrégats de poussières hautement poreuses. Une glace plus volatile (CO), si présente, pourrait générer des pressions plus élevées mais la stabilité long terme de tel matériel dans la ceinture d’astéroïdes semble hautement improbable. Nous concluons que la fracture par la pression du gaz de sublimation n’est pas un mécanisme viable, bien que, si de la glace existe sur R3, son exposition après la brisure pourrait contribuer à la production continue de poussières.
Les auteurs ne retiennent pas non plus la thèse de l’impact.
Les impacts produisent des éjectas avec un large spectre de vitesses, d’une sous vitesse d’échappement à la vitesse d’impact alors que nos données ne montrent aucune preuve d’éjectas à haute vitesse, même dans les toutes premières observations.
Enfin, à la lecture de ceci:
On peut se poser les questions « stupides » suivantes :Solar radiation provides a torque (the “YORP” torque) capable of driving the spin of a sub-kilometer asteroid to the critical value in less than a million years, making rotational breakup a plausible mechanism for R3 and other small asteroids (Marzari et al. 2011).
Les radiations solaires fournissent un couple(le couple « YORP »)capable de conduire la rotation d’un astéroïde sub-kilométrique à la valeur critique en moins d’un million d’années, faisant la rupture rotationnelle un mécanisme plausible pour R3 et d’autres astéroïdes petits(Marzari).
Si l’effet YORP contribue à l’élimination des petits corps asymétriques sur des échelles de temps relativement faible par rapport à l’âge du système solaire, comment se fait-il qu’il existe encore des corps de ce type? Bénéficierait-on de l’arrivée de nouveaux corps venant circulariser leurs orbites dans le système solaire de façon régulière, cyclique pouvant conduire à une éventuelle avalanche de brisures si cette arrivée se faisait de façon synchronisée selon des phénomènes qui nous ont échappé jusqu’à présent et selon une période déterminée?
Concernant la détection prochaine de la vie dans le cosmos, les choses avancent à train d’enfer et si l’échelle de Londres a été mise en place, c’est justement pour faire atterrir le sujet car les outils pour cette mise en évidence vont débarquer prochainement dans notre quotidien. Ils s’appellent WFIRST, TESS et JWST. Vous trouverez ci-joint un lien d’une conférence très récente sur le sujet. Du haut calibre mais un peu teinté de « complexe militaro industriel toutefois… » là où une recherche civile, « terrienne faisant appel à toutes les têtes pensantes quelques soient les pays» et sans arrière pensée serait la bienvenue. Peut-être une nécessité pour l’humanité ? Veuillez noter une forte présence féminine plutôt agréable, un signe sympathique d’un changement de mentalité en cours?
http://schedule.sxsw.com/2014/events/event_IAP17180
Alberto Coti :
Amber Straughn :Coti était un précurseur de l’utilisation des techniques modernes de data mining et de visualisation dans la communauté astronomique.
Blake Bullock : (Gravity family ?)Elle utilise l’imagerie et les données de la spectroscopie infrarouge du Hubble Space Telescope.
Natalie Batalha :Mme Bullock a travaillé comme cadre dirigeant à la présidence de la NASA et au Pentagone pour le bureau du ministère de la défense, de la stratégie et des programmes spatiaux
Inspirée par le nombre croissant de découvertes d’exoplanètes, elle rejoignit l’équipe conduite par William Borucki du Nasa’s Center Ames Research Center travaillant sur le transit photométrique- une technologie émergente pour la découverte des exoplanètes. Elle mena les analyses qui conduisirent à la découverte en 2011 de Kepler-10b- la première planète tellurique hors du système solaire
Alors que certains passent leur temps à réduire le phénomène OVNI à peau de chagrin et à nous faire prendre des vessies pour des lanternes (fussent elles thaï) on voit la mesure ou plutôt la démesure qu’il peut exister dans l’approche de ces sujets et notamment dans le traitement de la problématique du contact selon les pays et notamment les Etats-Unis.
Un exemple frappant est donné par l’historienne Kathleen D.Toerpe
(https://twitter.com/ktoerpe ) qui interviendra à la prochaine conférence de « Contact », le 22/03/2014, dont le titre de son intervention est sans ambiguïté : « Creating a contact-ready earth ».
http://www.kosmosjournal.org/contributor/kathleen-d-toerpe/
Kathleen Toerpe, PhD est une historienne dans le domaine social et culturel qui cherche la dimension humaine dans l’espace extérieur à travers un champ de recherche émergeant appelé l’astrosociologie. Elle est PDG adjointe de l’institut de recherche d’astrosociologie pour l’éducation et son rayonnement public. Ambassadrice Bénévole du système solaire de la NASA/JPL, elle est aussi active pour dessiner le futur voyage interstellaire dans l’action « un vaisseau interstellaire dans 100 ans ». Elle recherche en particulier comment les individus et les sociétés réagissent et répondent à l’exploration de l’espace et aux découvertes astrobiologiques, et comment ces réponses peuvent refléter, prédire, informer ou atténuer les conflits sociaux et culturels ici sur Terre !
Bigre, avec cette profession de foi nexialiste, ce n’est plus le concept de l’homme unidimensionnel de Marcuse qu’il faut envisager mais bien plutôt celui de l’homme holofractal du contact qu’il faudrait développer (j’emploie ici le terme d’homme dans son sens générique en incluant bien entendu la gente féminine.)
Quant à la pensée complexe, cher Nycolas, je ne peux qu’adhérer à vos commentaires et boire vos paroles comme du petit lait. Que nos monstres[1] contribuent à la crétinisation de la société et que nos pédocrates essayent de transformer tout citoyen en esclave décérébré (alors que tout un chacun est holofractal engrammant dans ses gènes l’équation de l’Un et du multiple) pour le seul intérêt de l’ EGO de ces monstres et de leurs magots (on me pardonnera cet accent conspirationiste, nouvel emplâtre créé pour éviter de penser) cela ne semble pas faire beaucoup de doute et il suffit de constater la transformation du pays en Pinocchiolie [2] pour comprendre qu’un nettoyage des écuries d’Augias est en préparation pour le meilleur comme pour le pire. Osons espérer que l’intelligence que vous mettez en avant ne soit pas supplantée par la pensée consumériste des champions de la télé réalité surtout en cette période de précontact ou de CONTACT!
Vos propos sont en fait très proches de ceux d’Edgard Morin évoqués lors d’une conférence qui s’est tenue à Lisbonne les 14 et 15 décembre 1983 dans laquelle participaient, nexialisme oblige, pas moins de sept professeurs portugais embrassant les champs de la philosophie, de la physique, de la biologie, de l’histoire, de la psychologie sociale et de la littérature ! En suivant l’exemple du Portugal, la planète ne serait elle pas mieux inspirée de pratiquer cet exercice non pas à l’échelle d’un seul pays mais de l’ensemble des pays qui contribuent à ce qu’aujourd’hui la terre soir la terre de l’homme et la terre des hommes? Au train où vont les choses et si nous nous montrons passifs, il n’en sera probablement pas ainsi dans un proche avenir.
Ce qu’il y a de fantastique avec cette problématique du contact, c’est qu’elle brasse large très large et pose des questions jusqu’aux fondements même de notre acte de connaître. Il faudrait donc aborder le sujet sous l’angle par exemple de la philosophie cognitive et se demander ce que connaître veut vraiment dire que cela soit au sujet des OVNI (dont on ne semble pas connaître grand-chose) ou d’autres phénomènes. Faut-il, comme dans le Théétète de Platon réduire la connaissance à la croyance vraie justifiée ? L’intelligence doit elle se réduire à l’utilisation du langage qui est déjà une « construction » ?
Ne peut on alors envisager une intelligence subdoxastique qui s’affranchirait des mots pour permettre une compréhension intime de la nature ? Celle-ci ne pourrait-elle pas être un préambule permettant de « comprendre » une altérité éloignée via une sorte d’esperanto cosmique qui selon une logique « intuitioniste » développée par tout être conscient permettrait d’échanger à un niveau indicible ? L’utilisation de ces différents niveaux d’intelligence ne serait-il pas un moyen de partager et d’exprimer via des allers/retours entre les différents niveaux une complexité propre à chaque culture, chaque méta construction, comme par exemple, pour prendre une analogie, résoudre le théorème de Fermat par une fragrance subtile ?Peut-on considérer par exemple qu’il existe un niveau subdoxastique qui met en œuvre déjà certaines procédures sinon de justification, néanmoins ce que les philosophes appellent aujourd’hui, en anglais, les procédures d’entitlement qu’on traduit par autorisation? Mais vous voyez en toute rigueur lorsque vous avez des titres à, d’autorisations épistémiques, de permissions épistémiques qui sont des formes de justification qui ne sont pas encore totalement pleines et entières mais qui vous mettent déjà sur le chemin de la justification, par exemple font partie de ces formes d’autorisation, d’entitlement épistémique un certain nombre de choses qui vous permettent de dire que, votre expérience perceptuelle, ce n’est pas encore une justification parce qu’il faudra ensuite que vous puissiez valider votre accès perceptif à la réalité, parce qu’il y a toujours les illusions perceptives qui peuvent intervenir, etc. Mais on peut penser que la perception joue déjà comme une espèce de point de départ de la procédure de justification. Il y a peut-être une gradation extrêmement intéressante à creuser et la encore vous voyez comment cela peut-être intéressant de voir comment dans certaines espèces animales il y a peut-être déjà des procédures de contrôle, d’autorisation épistémique qui interviennent. Des mécanismes mentaux qui font que justement il y a des procédures déjà, méta cognitives que l’on peut repérer chez d’autres êtres que des êtres dotés de toutes les capacités qui sont les nôtres de raisonnement, d’articulation, de discours, etc.
[1] Je n’ai pas trouvé d’autres qualificatifs tant le résultat de leurs actions délétères heurte une éthique centrée sur l’art du vivre et de la néguentropie-Nous sommes en partie coupables de les laisser agir de la sorte.
[2] Pinocchio pour l’art du mensonge – et lie pour ces levures mortifères qui prolifèrent au cul de la société.
- InvitéInvité
Re: Torino – Rio. Non ce n’est pas un baladeur. Plutôt une question d’échelle !
Sam 15 Mar 2014, 12:16
merci m51
l'utilisation des intelligences privées est une chose importante pour compenser la perversité systémique du complexe militaro industriel, hélas ce complexe a 50 ans d'avance, quoique un avantage peut disparaitre en une seule idée neuve
ces réflexions préparatoires aux contacts et cette course aux exoplanètes, nea et exovies est surprenante , enfin je veux dire je n'en vois pas la cause intiale
sauf à considérer que ces milieux aient une information précise ayant amorcé cette course étrangement décalée par rapport aux déclarations et recherches en ufologie
je pense souvent à contact! de sagan ou une femme tient le premier rôle , inspirée de jill tarter mais qui semble bien détachée des problématiques seti de nos jours, ou plus discrète ?
je pense notamment au fait que la communauté scientifique serait fort tentée de reprendre à son compte efforts et réflexions ufologiques pour venir se mettre en avant
pour l'heure ils avancent avec de plus gros moyens , mais une idée peut quand même rattraper un retard là aussi
il n'est pas hélas toujours simple d'avoir accès aux contenus de ces colloques et séminaires en particulier des données ou faits sur lesquels ils se basent
"Creating a contact-ready earth"
c'est quand même pas un thème anodin, et l'on rejoint l'idée fondatrice de savoir si l'humanité ets prête ou non
selon moi non, et comment en organiser les conditions ? en confisquant le contact au travers d'une élite auto sélectionnée , justement à la manière de contact! ou l'usaf confisque le contact donné à élie ?
certains dans le mouvement exopolitics se voyaient déjà les ambassadeurs de l'humanité entière
mas si comme dans les films , les représentants sont forcément américains et ne parlent qu'anglais pendant que l'entièreté du reste du monde attend comme le messie les informations de ce groupe de contact, j'avoue me sentir mal à l'aise
je me faisais la réflexion que l'humanité est très diversifiée, en culture, religion, langue, coutume, alimentation et même maladies
l'humanité est une vue de l'esprit
si un contact a lieu , il a lieu où et avec qui ? et qui doit être préparé ?
sais t on où ce contact aura lieu ?
on peut constater que les ovnis ont des pays de prédilections mais pas seulement les pays anglo saxons , on peut aussi constater que certains pays n'ont pas d'ovnis, ou très peu et/ou ne les documentent pas par culture ou religion
on constate cependant que de très nombreux pays sont concernés et non quelques uns
qui a le droit de parler au nom de tous ? à la manière d'un monde unipolaire et d'un complexe militaro dictatorial big brotherisant ?
finalement l'humanité est comme ces astéroïdes construits de mille parties, qu'est ce qui fait que le tout tient ?
ce qui relie est plus fort que ce qui délie sans doute , quoique ces derniers temps...
il demeure étrange que les ovnis n'intéressent toujours pas cette communauté scientifique qui préfère aller voir bien loin et ranger ses hypothèse dans un futur de moyen terme
une manière de réduire la peur ?
avons nous encore ce temps ?
l'utilisation des intelligences privées est une chose importante pour compenser la perversité systémique du complexe militaro industriel, hélas ce complexe a 50 ans d'avance, quoique un avantage peut disparaitre en une seule idée neuve
ces réflexions préparatoires aux contacts et cette course aux exoplanètes, nea et exovies est surprenante , enfin je veux dire je n'en vois pas la cause intiale
sauf à considérer que ces milieux aient une information précise ayant amorcé cette course étrangement décalée par rapport aux déclarations et recherches en ufologie
je pense souvent à contact! de sagan ou une femme tient le premier rôle , inspirée de jill tarter mais qui semble bien détachée des problématiques seti de nos jours, ou plus discrète ?
je pense notamment au fait que la communauté scientifique serait fort tentée de reprendre à son compte efforts et réflexions ufologiques pour venir se mettre en avant
pour l'heure ils avancent avec de plus gros moyens , mais une idée peut quand même rattraper un retard là aussi
il n'est pas hélas toujours simple d'avoir accès aux contenus de ces colloques et séminaires en particulier des données ou faits sur lesquels ils se basent
"Creating a contact-ready earth"
c'est quand même pas un thème anodin, et l'on rejoint l'idée fondatrice de savoir si l'humanité ets prête ou non
selon moi non, et comment en organiser les conditions ? en confisquant le contact au travers d'une élite auto sélectionnée , justement à la manière de contact! ou l'usaf confisque le contact donné à élie ?
certains dans le mouvement exopolitics se voyaient déjà les ambassadeurs de l'humanité entière
mas si comme dans les films , les représentants sont forcément américains et ne parlent qu'anglais pendant que l'entièreté du reste du monde attend comme le messie les informations de ce groupe de contact, j'avoue me sentir mal à l'aise
je me faisais la réflexion que l'humanité est très diversifiée, en culture, religion, langue, coutume, alimentation et même maladies
l'humanité est une vue de l'esprit
si un contact a lieu , il a lieu où et avec qui ? et qui doit être préparé ?
sais t on où ce contact aura lieu ?
on peut constater que les ovnis ont des pays de prédilections mais pas seulement les pays anglo saxons , on peut aussi constater que certains pays n'ont pas d'ovnis, ou très peu et/ou ne les documentent pas par culture ou religion
on constate cependant que de très nombreux pays sont concernés et non quelques uns
qui a le droit de parler au nom de tous ? à la manière d'un monde unipolaire et d'un complexe militaro dictatorial big brotherisant ?
finalement l'humanité est comme ces astéroïdes construits de mille parties, qu'est ce qui fait que le tout tient ?
ce qui relie est plus fort que ce qui délie sans doute , quoique ces derniers temps...
il demeure étrange que les ovnis n'intéressent toujours pas cette communauté scientifique qui préfère aller voir bien loin et ranger ses hypothèse dans un futur de moyen terme
une manière de réduire la peur ?
avons nous encore ce temps ?
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