- dodueUfologue
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1983: Etoiles changeant de place Ghyssigniesillage près du Quesnoy (Le Quesnoy)
Mar 06 Sep 2011, 00:48
1983: le /07 à vers 23 h - étoile décrivant des formes géométriquesUn phénomène surprenant - village près du Quesnoy (Le Quesnoy) (Non précisé)
Prénom ou pseudo : dodue
Ville: village près du Quesnoy (Le Quesnoy) Département: Non précisé Région ou Pays: France Date: /07/1983 Heure du début de l'observation: vers 23 h Durée de l'observation: 2 minutes
Conditions météo: clair, très beau temps, ciel très étoilé Nombre de témoins: 1 Type de phénomène: étoile décrivant des formes géométriquesUn phénomène surprenant Signalement officiel: Non
Récit complet de l'observation:
Ceci est la première observation que j'ai pu faire de phénomène anormaux dans le ciel et la seule entre ma naissance dans les années 50 et les années 2000. Mon époux étant parti dans sa famille, une amie m'avait proposé de me prendre chez elle pour m'éviter la solitude. J'étais donc chez elle avec ses enfants, mais un soir elle était sortie avec eux (des ados). J'étais restée donc seule chez elle, c'était en juillet et il faisait très beau. Elle habitait dans un vieux village près du Quesnoy (près de la forêt de Mormal, pas Quesnoy-sur-Deule), mais je ne me souviens plus bien du nom du village, si c'était Ghissignies Près de Poix-du-Nord. Elle habitait une ancienne maison dans le village. Mais je ne sais plus quelle maison. A plusieurs moment, je suis sortie pour voir si elle ne revenait pas et il devait bien être 11 heures du soir, il n'y avait pas encore l'heure d'été et il faisait nuit noire. Le ciel était très étoilé, beaucoup plus que maintenant, il y avait des myriades d'étoiles et on voyait la voie lactée. A un moment, sur le pas de la porte d'entrée, je regardais entre deux maisons vers l'horizon et je vis des étoiles (très lointaines, il devait vraiment s'agir d'étoiles) bouger dans le ciel sur une petite distance (environ un écart de 4 cetimètres entre le pouce et l'index si je tiens ma main devant moi). Les étoiles, plusieurs quatre ou cinq, changeaient de place en rectangles, en parallélépipède ou en carré. Ce n'était pas des étoiles filantes puisqu'elles prenaient des virages à angle droit en bougeant très rapidement. Voilà, c'est très vieux et j'en ai pratiquement jamais parlé à personne, je ne l'ai pas dit à cette amie lorsqu'elle est rentrée chez elle. Je n'avais éprouvé aucune peur car c'était vraiment très lointain, au niveau des étoiles. Là, on ne peut pas dire que c'était des lanternes, c'était beaucoup trop loin. Et les lanternes thaï n'existaient pas. Dodue
Description précise:étoiles changeant de place Taille du phénomène: distance du déplacement 4 cm enre le pouve et l'indes, main tendue Comportement: lignes droies, angles droits Tranjectoire: sud 15° - sud 15° Bruit spécifique: Non Direction de l'objet en fonction du vent: non précisé Présence d’installations: non précisé Photo semblable: non précisé Tableau: non précisé http://maps.google.fr/?ll=50.226398,3.616605&spn=0.006754,0.019248&t=h&z=16&vpsrc=6 Je certifie sur l'honneur l'exactitude des renseignements communiqués et l'authenticité des documents fournis. Je ne sais pas identifier ce phénomène merci à l'avance pour vos réponses.
Je vous enverrais mes autres témoignages des années 2000, car j'en ai vu beaucoup plus depuis environ 5 ans.
Cordialement dodue
Prénom ou pseudo : dodue
Ville: village près du Quesnoy (Le Quesnoy) Département: Non précisé Région ou Pays: France Date: /07/1983 Heure du début de l'observation: vers 23 h Durée de l'observation: 2 minutes
Conditions météo: clair, très beau temps, ciel très étoilé Nombre de témoins: 1 Type de phénomène: étoile décrivant des formes géométriquesUn phénomène surprenant Signalement officiel: Non
Récit complet de l'observation:
Ceci est la première observation que j'ai pu faire de phénomène anormaux dans le ciel et la seule entre ma naissance dans les années 50 et les années 2000. Mon époux étant parti dans sa famille, une amie m'avait proposé de me prendre chez elle pour m'éviter la solitude. J'étais donc chez elle avec ses enfants, mais un soir elle était sortie avec eux (des ados). J'étais restée donc seule chez elle, c'était en juillet et il faisait très beau. Elle habitait dans un vieux village près du Quesnoy (près de la forêt de Mormal, pas Quesnoy-sur-Deule), mais je ne me souviens plus bien du nom du village, si c'était Ghissignies Près de Poix-du-Nord. Elle habitait une ancienne maison dans le village. Mais je ne sais plus quelle maison. A plusieurs moment, je suis sortie pour voir si elle ne revenait pas et il devait bien être 11 heures du soir, il n'y avait pas encore l'heure d'été et il faisait nuit noire. Le ciel était très étoilé, beaucoup plus que maintenant, il y avait des myriades d'étoiles et on voyait la voie lactée. A un moment, sur le pas de la porte d'entrée, je regardais entre deux maisons vers l'horizon et je vis des étoiles (très lointaines, il devait vraiment s'agir d'étoiles) bouger dans le ciel sur une petite distance (environ un écart de 4 cetimètres entre le pouce et l'index si je tiens ma main devant moi). Les étoiles, plusieurs quatre ou cinq, changeaient de place en rectangles, en parallélépipède ou en carré. Ce n'était pas des étoiles filantes puisqu'elles prenaient des virages à angle droit en bougeant très rapidement. Voilà, c'est très vieux et j'en ai pratiquement jamais parlé à personne, je ne l'ai pas dit à cette amie lorsqu'elle est rentrée chez elle. Je n'avais éprouvé aucune peur car c'était vraiment très lointain, au niveau des étoiles. Là, on ne peut pas dire que c'était des lanternes, c'était beaucoup trop loin. Et les lanternes thaï n'existaient pas. Dodue
Description précise:étoiles changeant de place Taille du phénomène: distance du déplacement 4 cm enre le pouve et l'indes, main tendue Comportement: lignes droies, angles droits Tranjectoire: sud 15° - sud 15° Bruit spécifique: Non Direction de l'objet en fonction du vent: non précisé Présence d’installations: non précisé Photo semblable: non précisé Tableau: non précisé http://maps.google.fr/?ll=50.226398,3.616605&spn=0.006754,0.019248&t=h&z=16&vpsrc=6 Je certifie sur l'honneur l'exactitude des renseignements communiqués et l'authenticité des documents fournis. Je ne sais pas identifier ce phénomène merci à l'avance pour vos réponses.
Je vous enverrais mes autres témoignages des années 2000, car j'en ai vu beaucoup plus depuis environ 5 ans.
Cordialement dodue
- Robert04Equipe du forum
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Re: 1983: Etoiles changeant de place Ghyssigniesillage près du Quesnoy (Le Quesnoy)
Mar 06 Sep 2011, 09:13
Bonjour dodue
Peut-être des lucioles! Il leur arrive d’être trés turbulentes les soirs d'été.Et vu de loin,ça peut-être assez bizarre
Cdt
Robert
- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: 1983: Etoiles changeant de place Ghyssigniesillage près du Quesnoy (Le Quesnoy)
Mar 06 Sep 2011, 15:43
Bonjour dodue,
Ce que vous rapportez de ces « étoiles (très lointaines, il devait vraiment s'agir d'étoiles) bouger dans le ciel sur une petite distance » est typique d’un phénomène d’illusion perceptive assez subtil, très peu connu du grand public, dû à une micro-mobilité oculaire appelée micro-nystagmus.
Voici quelques explications succinctes sur ce phénomène auquel nous sommes tous sujets, même les pilotes d’avions de chasse ou les tireurs d’élite, qui est à l’origine d’interrogations telles que la vôtre et/ou de méprises nocturnes souvent rapportées.
La rétine comporte deux types de cellules réceptrices, les cônes et les bâtonnets :
- 1) les cônes, au nombre d’environ 7 millions, servent à la vision diurne (donc lorsqu’il fait jour) et à la discrimination des couleurs. Ils réagissent aussi 4 fois plus vite. Il existe 3 types de cônes (rouge, vert, bleu) servant à décomposer la lumière en couleurs.
- 2) les bâtonnets, au nombre d’environ 125 millions, qui ne réagissent qu’à l’intensité lumineuse, servent à la vision nocturne (donc lorsqu’il fait nuit). Les bâtonnets sont environ 100 fois plus sensibles à la lumière que les cônes.
Les bâtonnets se répartissent sur la majeure partie de la rétine.
Les cônes sont principalement concentrés dans une petite dépression, d’un diamètre d’environ 1 mm, appelée fovéa qui se situe exactement dans l’axe optique de l’œil. Cette zone, dont le centre est totalement dépourvu de bâtonnets (ceci est très important à retenir pour la suite), correspond à celle où l’acuité visuelle est la meilleure. Le cerveau reçoit plus d’informations de la fovéa que de tout le reste de la rétine. En dehors de la fovéa, la rétine renferme surtout des bâtonnets et c’est pour cette raison que la vision en provenance de cette région périphérique est moins précise et en "noir et blanc" (nuances de gris) la nuit. ("La nuit, tous les chats sont gris" !)
Ainsi lorsque nous observons un objet avec attention, nous centrons naturellement l’image rétinienne sur la fovéa où la richesse en cônes est la plus importante et l’acuité visuelle la meilleure.
Ceci expliqué, nous pouvons comprendre que les choses se compliquent lorsque la source de lumière est faible, comme la nuit lorsque nous observons une étoile.
Le cerveau ne sait plus très bien s’il doit utiliser la vision diurne (cônes de la fovéa au centre de la rétine), ou bien la vision nocturne (bâtonnets à la périphérie de la fovéa).
Dans sa stratégie de recherche de la meilleure image, l’œil, par contractions inconscientes des muscles oculomoteurs, place alternativement l’image de l’étoile sur la fovéa et à côté.
Quant au cerveau, il ne sait plus s’il doit sélectionner les images en provenance du centre de la rétine ou de sa périphérie.
Le résultat est que nous voyons de manière aléatoire l’étoile "bouger" d’un mouvement erratique, et plus nous la fixons, c’est-à-dire plus nous nous efforçons de placer l’image de l’étoile sur la fovéa, plus le micro-nystagmus entre en jeu, et plus nous avons la perception d’un mouvement erratique de l’étoile.
Ce phénomène d’illusion visuelle très peu connu du grand public est à l’origine d’un certain nombre de méprises nocturnes souvent rapportées … d’autant que cela "marche" aussi pour les satellites que nous croyons alors voir zigzaguer, à droite, à gauche, mais aussi accélérer, décélérer, ou s’arrêter momentanément et revenir en arrière un très court instant !
Cordialement,
Jean
-------------------------------
Ma présentation se trouve ici
.
Ce que vous rapportez de ces « étoiles (très lointaines, il devait vraiment s'agir d'étoiles) bouger dans le ciel sur une petite distance » est typique d’un phénomène d’illusion perceptive assez subtil, très peu connu du grand public, dû à une micro-mobilité oculaire appelée micro-nystagmus.
Voici quelques explications succinctes sur ce phénomène auquel nous sommes tous sujets, même les pilotes d’avions de chasse ou les tireurs d’élite, qui est à l’origine d’interrogations telles que la vôtre et/ou de méprises nocturnes souvent rapportées.
La rétine comporte deux types de cellules réceptrices, les cônes et les bâtonnets :
- 1) les cônes, au nombre d’environ 7 millions, servent à la vision diurne (donc lorsqu’il fait jour) et à la discrimination des couleurs. Ils réagissent aussi 4 fois plus vite. Il existe 3 types de cônes (rouge, vert, bleu) servant à décomposer la lumière en couleurs.
- 2) les bâtonnets, au nombre d’environ 125 millions, qui ne réagissent qu’à l’intensité lumineuse, servent à la vision nocturne (donc lorsqu’il fait nuit). Les bâtonnets sont environ 100 fois plus sensibles à la lumière que les cônes.
Les bâtonnets se répartissent sur la majeure partie de la rétine.
Les cônes sont principalement concentrés dans une petite dépression, d’un diamètre d’environ 1 mm, appelée fovéa qui se situe exactement dans l’axe optique de l’œil. Cette zone, dont le centre est totalement dépourvu de bâtonnets (ceci est très important à retenir pour la suite), correspond à celle où l’acuité visuelle est la meilleure. Le cerveau reçoit plus d’informations de la fovéa que de tout le reste de la rétine. En dehors de la fovéa, la rétine renferme surtout des bâtonnets et c’est pour cette raison que la vision en provenance de cette région périphérique est moins précise et en "noir et blanc" (nuances de gris) la nuit. ("La nuit, tous les chats sont gris" !)
Ainsi lorsque nous observons un objet avec attention, nous centrons naturellement l’image rétinienne sur la fovéa où la richesse en cônes est la plus importante et l’acuité visuelle la meilleure.
Ceci expliqué, nous pouvons comprendre que les choses se compliquent lorsque la source de lumière est faible, comme la nuit lorsque nous observons une étoile.
Le cerveau ne sait plus très bien s’il doit utiliser la vision diurne (cônes de la fovéa au centre de la rétine), ou bien la vision nocturne (bâtonnets à la périphérie de la fovéa).
Dans sa stratégie de recherche de la meilleure image, l’œil, par contractions inconscientes des muscles oculomoteurs, place alternativement l’image de l’étoile sur la fovéa et à côté.
Quant au cerveau, il ne sait plus s’il doit sélectionner les images en provenance du centre de la rétine ou de sa périphérie.
Le résultat est que nous voyons de manière aléatoire l’étoile "bouger" d’un mouvement erratique, et plus nous la fixons, c’est-à-dire plus nous nous efforçons de placer l’image de l’étoile sur la fovéa, plus le micro-nystagmus entre en jeu, et plus nous avons la perception d’un mouvement erratique de l’étoile.
Ce phénomène d’illusion visuelle très peu connu du grand public est à l’origine d’un certain nombre de méprises nocturnes souvent rapportées … d’autant que cela "marche" aussi pour les satellites que nous croyons alors voir zigzaguer, à droite, à gauche, mais aussi accélérer, décélérer, ou s’arrêter momentanément et revenir en arrière un très court instant !
Cordialement,
Jean
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- dodueUfologue
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Localisation : Nord
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Re: 1983: Etoiles changeant de place Ghyssigniesillage près du Quesnoy (Le Quesnoy)
Mar 06 Sep 2011, 22:23
Bonsoir Jean,
Merci pour cette explication très scientifique, mais rassurante. Je suis en admiration devant vos connaissances sur l'oeuil, j'en ai appris des choses aujourd'hui!!!
Il semblerait également que le placement de l'image diffère du fait que l'on ait des lunettes ou non. En effet, lorsque l'on tient des lunettes d'une autre personne très épaisses (je dis cela parce que je n'ai jamais eu de lunettes épaisses et je n'en porte pratiquement pas, sauf pour voir de très petits caractères), on voit une image déformée plus petite ou plus grosse sur le verre lui même, ce qui me laisse penser que les porteurs de lunette, regardent leurs verres et non ce qu'il y a derrière, c'est à dire l'image forrmé sur leur verre, et ne regardent jamais réellement au loin, ce qui rend les muscles de l'oeil extrêmement paresseux car il n'y a plus d'accomodation de l'oeuil et entrainerait une diminution à long terme des capacités visuelles des porteurs de lunette.
Enfin, ce n'est pas tellement le sujet ici, mais la vue est importante aussi pour évaluer ce genre de phénomène.
Amitiés.
Dodue
Merci pour cette explication très scientifique, mais rassurante. Je suis en admiration devant vos connaissances sur l'oeuil, j'en ai appris des choses aujourd'hui!!!
Il semblerait également que le placement de l'image diffère du fait que l'on ait des lunettes ou non. En effet, lorsque l'on tient des lunettes d'une autre personne très épaisses (je dis cela parce que je n'ai jamais eu de lunettes épaisses et je n'en porte pratiquement pas, sauf pour voir de très petits caractères), on voit une image déformée plus petite ou plus grosse sur le verre lui même, ce qui me laisse penser que les porteurs de lunette, regardent leurs verres et non ce qu'il y a derrière, c'est à dire l'image forrmé sur leur verre, et ne regardent jamais réellement au loin, ce qui rend les muscles de l'oeil extrêmement paresseux car il n'y a plus d'accomodation de l'oeuil et entrainerait une diminution à long terme des capacités visuelles des porteurs de lunette.
Enfin, ce n'est pas tellement le sujet ici, mais la vue est importante aussi pour évaluer ce genre de phénomène.
Amitiés.
Dodue
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