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- AnnaCoordinatrice d'enquête
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Re: Que représentons nous pour une civilisation avancée ?
Jeu 10 Jan 2013, 21:17
Ton analyse me plait bien, Hocine, et je suis d'accord avec ton idée que notre espèce a évolué seule.
"Et puis est ce que qu’une partie des terriens n’a-t-elle pas eu de contacts avec « visiteurs » d’un autre monde ?"
Je suis tombée hier, de fil en aiguille sur la rencontre rapprochée près d'une école au Zimbabwe : https://www.forum-ovni-ufologie.com/t1770-1994-atterrissage-devant-une-ecole-au-zimbabwe
J'avoue que le témoignage des enfants m'a assez bouleversée...
"Et puis est ce que qu’une partie des terriens n’a-t-elle pas eu de contacts avec « visiteurs » d’un autre monde ?"
Je suis tombée hier, de fil en aiguille sur la rencontre rapprochée près d'une école au Zimbabwe : https://www.forum-ovni-ufologie.com/t1770-1994-atterrissage-devant-une-ecole-au-zimbabwe
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- Pierre7Equipe du forum
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Re: Que représentons nous pour une civilisation avancée ?
Jeu 10 Jan 2013, 23:51
moghelon a écrit:Cependant, la question intrinsèque, reste, que représente l'humanité pour une civilisation ayant plusieurs siècles ou millénaires d'avance philosophique/technologique/sociologique ?
Un monde primitif car sans véritable spiritualité, chaînon manquant à une véritable avance philosophique, technologique et sociologique ?
- moghelonEquipe du forum
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Re: Que représentons nous pour une civilisation avancée ?
Ven 11 Jan 2013, 06:50
Hocine a écrit:Je ne pense pas qu’une espèce évoluée a participée à notre développement, je pense que l’homme a bénéficié d’un plus dans ses gènes dans ses caractères génétiques par rapport aux autres espèces qui sont sur terre, l’homme a progressivement évolué depuis qu’il a occupé les cavernes pour y arriver aujourd’hui à cet état d’avancement dans lequel nous sommes aujourd’hui, ceux qui ont bénéficié le savoir de ceux qui l’est ont précédé ils améliorent ce savoir et ils le transmettent aux suivants , ils le rendent meilleur aussi ce savoir pour le retransmettre encore à ceux de demain , c’est un savoir évolutive , une transformation progressive que seul l’être humain sur terre est capable de le faire et de le transmettre à sa descendance , nous ne pouvons être perturbé par un savoir d’une autre civilisation qui nous est étrangère à la vie sur terre , si des planètes sont habitées dans l’univers , elles sont disposées les unes lointaines des autres à des années lumières , chacune vivra sa vie comme elle l’entende , nous ne vivons pas collé par des frontières terrestres pour que l’une de ces civilisations cherche à imposer ses affaires chez l’autre chez nous sur terre avec cette proche proximité terrestre ça se terminera par une guerre ,ça s’appelle de l’ingérence d’aller chercher des histoires du genre venir aider l’autre à améliorer ses affaires alors qu’on sait que tout cela c’est du bidon , si une civilisation venant d’un autre monde ( généralement elle doit être évoluée pour y arriver sur terre ) et elle mettra ses pieds sur terre je ne pense pas qu’elle va nous aider ou elle était là depuis longtemps et elle nous a déjà aidé , ils nous ont jamais aidé dans les catastrophes et les guerres qui ont touché les terriens sur terre , la seule aide c’est que chacun laisse l’autre vivre sa vie comme il veut et de le laisser se débrouiller tout seul de régler ses affaires aussi comme il veut , aller chez l’autre c’est lui cherché des histoires ou pour lui faire des coups tordus .
On s'on fiche d’eux si nous sommes des êtres inférieures à leurs yeux, si c'est une affaire de classement d’individus qu'ils cherchaient alors qu’ils aillent voir ailleurs , s’ils pensent à ça alors ils sont une bande de malappris ,et je pense que notre vie sur terre ça nous suffit et nous n’avons jamais demandé l’aide à ces « individus » .
Oui , nous n’avons pas un contact « pratique » avec une présence extraterrestres si elle était là présente sur terre mais je pense que nous avons des contacts visuels , voir les milliers et milliers de témoignages à travers la terre .
Et puis est ce que qu’une partie des terriens n’a-t-elle pas eu de contacts avec « visiteurs » d’un autre monde ? Personnellement je pense que ça a existé, je pense que le contact pratique pour ces visiteurs de la terre ne se fait pas sur le tas, avec une foule avec des pensées différentes, qui elle n’est pas préparée à ce genre de rencontre, si nous allons approcher une tribu d’indiens d’Amazonie ou de pigmés en Papouasie qui peut être n’ont jamais vu un homme « civilisé » nous chercherons le chef de la tribu qui pourra donner des ordres à ses guerriers d’accepter cette approche avec ces hommes civilisés , si nous nous dirigeons vers la population de la tribu pour le contact ça sera le tumulte , l’agitation , un bouillonnement de cette population et là le contact sera foutu .
Pour ces êtres d’un autre monde je pense qu’ils le savent que nous sommes des êtres inférieurs à leur niveau ,le seul fait de ne pas pouvoir les intercepter pour les contraindre à se poser au sol pour identification alors qu’ils font ce qu’ils veulent dans les espaces aériens de tous les pays de la terre mais ça n’empêche qu’ils cherchent un pays qu’ils savent qu’il a les moyens plus on avance et qui automatiquement il a passé d’un état d’une interception de ces ovnis à une recherche des moyens d’un contact « amical » .
Je pense que la curiosité est commune pour toute les civilisations de l’univers et surtout celle qui est peut être arrivée là sur terre , elle doit savoir que nous sommes à la têtes de toutes les espèces qui peuplent la Terre et nous méritons respect .
Ce n’est là que mon opinion sur cette affaire .
Bonjour Hocine,
Je n'ai pas encore posé le dernier chapitre, vous vous apercevrez que vous êtes très proche de certains analystes sur la question.
J'ai pris plaisir à vous lire !
- moghelonEquipe du forum
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Re: Que représentons nous pour une civilisation avancée ?
Ven 11 Jan 2013, 06:52
Pierre7 a écrit:moghelon a écrit:Cependant, la question intrinsèque, reste, que représente l'humanité pour une civilisation ayant plusieurs siècles ou millénaires d'avance philosophique/technologique/sociologique ?
Un monde primitif car sans véritable spiritualité, chaînon manquant à une véritable avance philosophique, technologique et sociologique ?
Bonjour Pierre,
Qu'entendez vous par " un monde primitif car sans véritable spiritualité" ?
Amicalement,
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Re: Que représentons nous pour une civilisation avancée ?
Ven 11 Jan 2013, 06:57
Anna a écrit:Ton analyse me plait bien, Hocine, et je suis d'accord avec ton idée que notre espèce a évolué seule.
Bonjour Anna,
Seule dans le sens ou il n'y pas eu d'intervention sur notre évolution voire notre environnement par une espèce plus évoluée ?
Amicalement
- moghelonEquipe du forum
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Re: Que représentons nous pour une civilisation avancée ?
Sam 12 Jan 2013, 20:14
Bonjour à tous,
Dans la continuité de ma synthèse voici une des voies possibles et qui feront partie de ma conclusion sur comment une espece bien plus évoluée utilisent ou perçoit notre civilisation, à partir de textes écris par des philosophes/scientifiques/sociologues qui sont bien humains...enfin je crois
Cette réflexion fait partie du chapitre I, consacré au zoo planétaire et lau laboratoire des origines.
Cette analyse ne se fera pas en quelques jours et je n'ai pas fini de compiler des textes exprimant les conclusions/analyses possibles.
Cependant, vous pouvez intervenir ou mettre une analyse/pensée/texte qui viendrait améliorer l'ensemble. Je ferai une compilation pour faire un sujet plus homogène. Je ne mets pas toutes mes lectures et conclusions en 1 fois sinon c'est indigeste et surtout, j'aimerai partager vos propres avis et analyses au fur et à mesure.
François Roddier, astrophysicien, auteur de Le pain, le levain et les gènes, un essai sur l’évolution, Parole éditions, 2009, voici trois articles qui explorent les rapports entre physique - et notamment thermodynamique - et évolution des civilisations. Une hauteur de vue bien nécessaire, afin d’éviter que l’accessoire ne l’emporte sur l’essentiel.
Le suite bientôt !
Madame râle et me demande car j'ai passé mon après midi sur mes passions
Amicalement,
Dans la continuité de ma synthèse voici une des voies possibles et qui feront partie de ma conclusion sur comment une espece bien plus évoluée utilisent ou perçoit notre civilisation, à partir de textes écris par des philosophes/scientifiques/sociologues qui sont bien humains...enfin je crois
Cette réflexion fait partie du chapitre I, consacré au zoo planétaire et lau laboratoire des origines.
Cette analyse ne se fera pas en quelques jours et je n'ai pas fini de compiler des textes exprimant les conclusions/analyses possibles.
Cependant, vous pouvez intervenir ou mettre une analyse/pensée/texte qui viendrait améliorer l'ensemble. Je ferai une compilation pour faire un sujet plus homogène. Je ne mets pas toutes mes lectures et conclusions en 1 fois sinon c'est indigeste et surtout, j'aimerai partager vos propres avis et analyses au fur et à mesure.
François Roddier, astrophysicien, auteur de Le pain, le levain et les gènes, un essai sur l’évolution, Parole éditions, 2009, voici trois articles qui explorent les rapports entre physique - et notamment thermodynamique - et évolution des civilisations. Une hauteur de vue bien nécessaire, afin d’éviter que l’accessoire ne l’emporte sur l’essentiel.
La mémorisation croissante de l’information
Comme les espèces animales ou végétales, les civilisations humaines évoluent de façon à dissiper l’énergie toujours plus vite. Ce faisant, elles modifient leur environnement. Pour survivre, elles doivent s’adapter au nouvel environnement, donc évoluer. Une structure dissipative s’adapte en enregistrant de l’information sur son environnement. Elle s’auto-organise en fonction de cette information. Plus elle mémorise d’information, plus elle dissipe l’énergie.
Les êtres vivants mémorisent cette information dans leurs gènes. Plus ils sont évolués, plus leurs gènes mémorisent d’information, plus ils dissipent d’énergie. Ils se reproduisent en répliquant cette information, ce qui accroît sans cesse la dissipation d’énergie. Lorsque l’environnement évolue, leurs gènes doivent évoluer. C’est pourquoi, ils gardent en réserve une grande variété de gènes appelée « ressource génétique ». La sélection naturelle choisit les gènes les mieux adaptés au nouvel environnement.
Avalanches et cascades
Plus vite un être vivant évolue, plus vite il accroît sa dissipation d’énergie, plus vite il modifie son environnement, donc plus vite il doit évoluer. C’est « l’effet de la reine rouge » du biologiste LLa reine rougeeigh van Valen, effet dont le nom fait référence à un passage du livre de Lewis Carroll De l’autre coté du miroir dans lequel la reine rouge dit « Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu’on peut pour rester au même endroit[i] ».
L’évolution est un phénomène qui s’accélère de lui-même. Or le temps d’adaptation d’une espèce est fini. Lorsque l’évolution devient trop rapide, l’espèce s’éteint. Une espèce s’éteint rarement seule. Dans un écosystème les espèces dépendent les unes des autres. L’extinction d’une proie entraîne souvent celle du prédateur. Il s’ensuit une cascade d’extinctions, suivie d’une reprise progressive de la vie. De nouvelles espèces se développent, parmi lesquelles certaines prolifèrent, provoquant une nouvelle cascade d’effondrements. C’est le phénomène dit des « équilibres ponctués », découvert par les paléontologistes Stephen Jay Gould et Niles Eldredge. L’évolution apparaît sous forme de périodes de stase, ponctuées de changements soudains.
En 1993, les physiciens Per Bak et Kim Sneppen ont montré que le phénomène des équilibres ponctués est un processus thermodynamique connu sous le nom de « criticalité auto-organisée » : l’énergie a tendance à se dissiper sous forme d’avalanches. Comme dans un tas de sable dont la pente devient critique, on observe des avalanches d’autant plus fréquentes qu’elles sont moins importantes. Un bon exemple de ce processus est la dissipation de l’énergie du manteau à travers la croûte terrestre. Elle se fait sous forme de séismes. Dewar a montré que le processus de « criticalité auto-organisée » est une conséquence de la loi de production maximale d’entropie.
L’évolution culturelle supplante l’évolution génétique
Chez les animaux évolués, une fraction croissante de l’information est mémorisée dans le cerveau. Elle est transmise aux enfants par imitation des parents. Chez l’Homme, cette fraction est devenue prépondérante. Nos ancêtres les grands singes vivaient dans les arbres en mangeant des fruits. Lorsqu’un changement climatique a remplacé la forêt par la savane, leurs gènes ont dû évoluer. Cela a pris plusieurs dizaines de milliers d’années. Ils sont devenus des australopithèques, mangeurs de racines. Lorsqu’il n’y a plus eu que de l’herbe à manger, leurs gènes ont dû à nouveau évoluer. Cela a encore nécessité plusieurs dizaines de milliers d’années. Ne pouvant digérer l’herbe, ils ont mangé des mammifères herbivores. Le genre Homo était né.
À la fin du paléolithique, les grands mammifères ont à leur tour disparu. Seule notre espèce a survécu. En quelques siècles seulement, l’Homme a réussi à changer de nourriture sans que ses gènes évoluent. Comment a-t-il fait ? Il a mangé des graines rendues digestes grâce à la cuisson et à la fermentation. L’Homme s’est adapté au nouvel environnement, grâce à la technique. Il a survécu en cultivant les céréales. C’est ce qu’on appelle la révolution néolithique. Le néolithique marque la date d’apparition d’un nouveau type d’évolution, l’évolution dite culturelle[ii]. Beaucoup plus rapide que l’évolution génétique, l’évolution culturelle va rapidement la supplanter.
Le biologiste Richard Dawkins[iii] a proposé d’appeler « mème » un élément d’information enregistrés dans le cerveau, par analogie avec le mot « gène ». Un langage peut être considéré comme un code « mémétique ». Un héritage culturel devient une « ressource mémétique ». Devenue « mémétique », l’évolution se poursuit comme l’évolution génétique. Suivant l’environnement, la sélection naturelle va choisir, parmi les ressources mémétiques disponibles, les « mèmes » les mieux adaptés.
Le propre de l’Homme
À la différence des gènes transmis chez l’Homme héréditairement, les « mèmes » peuvent être transmis d’un adulte à un autre. On parle alors de transmission horizontale. Pour rencontrer une situation analogue, il faut remonter aux bactéries. Celles-ci peuvent échanger des gènes. Les bactéries qui ont acquis des gènes communs forment des colonies. De même, les Hommes qui ont acquis des « mèmes » communs forment des sociétés. L’Homme est devenu un animal social. L’espèce Homo sapiens va alors se diversifier en « espèces culturelles » différentes.
Un phénomène nouveau apparaît. Rarement un animal tue un autre animal de la même espèce. Si un tel comportement venait à se développer, l’espèce disparaîtrait rapidement au profit d’une espèce voisine moins agressive. Ce raisonnement ne s’applique plus à notre espèce génétique, mais aux espèces culturelles qui la composent. Apparaissent des civilisations prédatrices et des civilisations proies. C’est la traite des noirs ou l’extermination des indiens d’Amérique.
L’évolution des civilisations
Comme les êtres vivants, les civilisations s’adaptent à leur environnement en mémorisant de l’information. Un nouveau type de mémoire apparaît, l’écriture. Les civilisations dont la population est alphabétisée l’emportent rapidement sur les autres. Ainsi, l’Empire romain s’est étendu sur toute la Méditerranée. Dissipant de plus en plus d’énergie, il s’est effondré comme toute espèce animale qui a trop proliféré.
En Europe de l’Ouest, de nouvelles civilisations se sont lentement développées. Un moyen puissant de duplication de l’information voit le jour : l’imprimerie. En deux siècles, une quantité croissante d’information est mémorisée dans les livres. Les populations s’alphabétisent. C’est le siècle des Lumières. Il est suivi en Europe d’une explosion démographique sans précédent.
Comme toujours, la dissipation d’énergie croit avec la quantité d’information mémorisée. La civilisation européenne s’étend aux colonies. Comme l’Empire romain, les empires coloniaux s’effondrent. Deux guerres mondiales se chargent de les détruire. Centrée sur les États-Unis, la civilisation américaine va progressivement s’étendre. Une quantité croissante d’information est mémorisée dans des ordinateurs, accessible directement grâce à l’internet. Elle s’accroît suivant la loi de Moore[iv].
L’accroissement correspondant de la dissipation d’énergie s’étend à toute la planète et commence à modifier la composition de son atmosphère. L’espèce Homo sapiens est-elle en danger d’extinction ? Le lecteur aura compris que la réponse est négative. Notre espèce génétique n’est pas en danger. Ce qui nous attend c’est une extinction massive d’espèces culturelles, entraînée par la chute de ce qu’on appelle les civilisations avancées.
Notre civilisation présente toutes les caractéristiques d’un effondrement
L’évolution ne cessant de s’accélérer, les individus qui en font partie ont de plus en plus de mal à s’adapter. Une espèce animale disparaît lorsque ses gènes n’ont plus le temps d’évoluer. De même, une civilisation disparaît lorsque sa culture n’a plus le temps d’évoluer. C’est la crise de la culture décrite par Hannah Arendt[v]. On ne sait plus quel savoir transmettre. Le système scolaire s’effondre. Les jeunes sont au chômage. Il n’y a pas si longtemps on exerçait toute sa vie le même métier. Aujourd’hui, un ingénieur change de patron en moyenne tous les trois ans. Il doit constamment se recycler. Ceux qui ont la chance d’avoir encore un emploi courent toujours plus vite pour rester sur place. On reconnaît là l’« effet de la reine rouge ». L’économie est au bord du gouffre.
Peut-on échapper au désastre imminent ? Le seul moyen d’y parvenir serait de courir moins vite, c’est-à-dire de ralentir la croissance économique. C’est ce que proposent les « objecteurs de croissance »[vi]. Mais chacun sait que s’il court moins vite, il se fait dépasser par les autres. Il est vite éliminé par la sélection naturelle. L’Homme reste toutefois maître de son destin. La loi de dissipation maximale d’énergie est une loi statistique valable pour un grand nombre de structures dissipatives en compétition. Elle ne s’applique plus dans le cas d’une structure unique, c’est-à-dire d’un gouvernement mondial capable de maîtriser la croissance de l’humanité.
La seule issue passe donc par une prise de conscience mondiale du processus que je viens de décrire. C’est le but de ces articles.
François Roddier, astrophysicien, 2010
[i] Lewis Carrol, De l’autre coté du miroir, traduction de Jacques Papy, Pauvert, 1961, p. 48.
[ii] Cavalli-Sforza, Évolution biologique, évolution culturelle, Odile Jacob, 2005.
[iii] Richard Dawkins, Le gène égoïste, Odile Jacob, 2003.
[iv] Loi empirique formulée pour la première fois par Gordon Moore en 1965. Elle énonce que la mémoire des ordinateurs croit exponentiellement.
[v] Hannah Arendt, La crise de la culture, Gallimard, 1972.
[vi] http://fr.wikipedia.org/wiki/Décroissance_(économie)
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Re: Que représentons nous pour une civilisation avancée ?
Dim 13 Jan 2013, 14:50
Suite :
Toujours dans le Chapitre 1.
Analogie sur le transfert de civilisation et du savoir à travers le texte de tom.roud "Le meilleur des mondes scientifiques".
Issue du blog : http://tomroud.cafe-sciences.org/
Ce texte,qui traite du transfert d'un savoir scientifique sur intelligence artificielle, est une entrée en matière pour explorer la voie du transfert du savoir (et plus) d'une civilisation avancée sur une de ses "créations" et l'expérience qui s'en suit avec les débats possibles aussi bien côté "créateurs" que "cobayes".
C'est une réflexion, nullement une assertion.
Toujours dans le Chapitre 1.
Analogie sur le transfert de civilisation et du savoir à travers le texte de tom.roud "Le meilleur des mondes scientifiques".
Le meilleur des mondes scientifiques ?
Le 09/04/2009 par tom.roud
Benjamin posait il y a quelques mois la question existentielle suivante : des robots pourraient-ils faire de la recherche scientifique ? Deux papiers et un commentaire dans le numéro de Science de la semaine dernière prétendent que oui. Réaction longue et à chaud, je ressens comme un malaise. (Via Anniceris notamment)
Grande nouvelle donc, un robot a fait des expériences de génétiques. Plus précisément, ADAM (c’est son petit nom) a mené un raisonnement « hypothético-déductif » de A jusqu’à Z. ADAM était chargé de découvrir de trouver les gènes encodant des enzymes « orphelines », i.e. des enzymes dont on ne savait pas où elles étaient encodées dans le génome. Pour cela, ADAM a automatiquement fait un peu de bioinformatique et de croisement de bases de données pour identifier des gènes candidats, puis il a « conçu » des expériences de génétique pour tester les hypothèses (en gros il a fait croître des souches mutées ou non dans des environnements différents, c’est assez standard), puis il a « lu » les résultats de ces expériences, a conclu et a rendu ces pauvres petites enzymes à leurs parents.
Ross King, le premier auteur du papier, résume la méthode scientifique utilisée par ADAM à la BBC :
C’est comme une voiture. Si vous retirez une pièce du moteur, et mettez le contact, vous pouvez découvrir le rôle de cette pièce particulière.
On a là un condensé en quelques phrases de l’approche génétique classique, à la base d’énormément de papiers [1]. Les travaux de King et al. sont dans la très droite ligne de la tendance de fond en biologie : plus de robots, plus de données (« high throughput »), plus de régression linéaire pour trouver des lois. La théorie se réduit en somme à trouver la bonne équation qui fitte bien les données.
C’est d’ailleurs ce que fait le deuxième robot scientifique dont parle ce numéro de Science. Schmidt et Lipson ont mis au point un algorithme pour « trouver » des quantités conservées dans un système dynamique. C’est l’idée traditionnelle en physique : aborder un problème par ses symétries qui se traduisent par une invariance, en vertu du fameux théorème de Noether (voir sur ce blog pour plus d’explications). Schmidt et Lipson ont utilisé un algorithme plus ou moins génétique, pour « trouver » des lois physiques conservées.
[Passage geeko-physique] L’astuce de leur méthode est qu’ils ont un critère pour identifier les quantités conservées non triviales (par exemple x-xy/y est une quantité triviale) : l’idée assez simple est en gros de dériver l’équation proposée par l’algorithme génétique par rapport au temps, ce qui donne une relation entre les dérivées temporelles d’un côté et x et y de l’autre, qu’on peut confronter aux donnés pour voir si l’équation de conservation est bonne [Fin du passage geeko-physique]
Ils ont appliqué cette méthode notamment à un pendule chaotique, et ont retrouvé le bon hamiltonien conservé, non sans toutefois se livrer à la petite astuce suivante :
For each system, the algorithm outputs a short list of ~10 equations. We then inspect this list manually to select the final equation.
Bon, je me moque un peu, mais les considérations d’optimisation numérique de ce papier ne sont pas du tout inintéressantes.
En revanche, j’ai un peu de mal avec le message sous-jacent de ces deux papiers, « les robots font de la science » annoncé avec tambours et trompettes par Science – il faut voir aussi les titres des articles. Oh, bien sûr, il y a les inévitables passages limitant la portée de la recherche en conclusion des deux papiers. Côté physique, on fait dans la tartine super politiquement correcte :
Might this process diminish the role of future scientists? Quite the contrary: Scientists may use processes such as this to help focus on interesting phenomena more rapidly and to interpret their meaning.
Côté biologie, c’est très amusant, très biologie en fait, sur le mode, « on respecte la théorie, mais ça ne sert pas à grand chose dans la vie de tout les jours, et rien ne vaut la paillasse » :
It could be argued that the scientific knowledge « discovered » by Adam is implicit in the formulation of the problem and is therefore not novel. This argument that computers cannot originate anything is known as Lady Lovelace’s objection : « The Analytical Engine has no pretensions to originate anything. It can do whatever we know how to order it to perform » (her italics). We accept that the knowledge automatically generated by Adam is of a modest kind. However, this knowledge is not trivial, and in the case of the genes encoding 2A2OA, it sheds light on, and perhaps solves, a 50-year-old puzzle .
Si j’avais un robot qui, en compilant bêtement les bases de données, en faisant de la bioinfo et des manips bêtes et méchantes, résolvait un problème soi-disant insoluble depuis 50 ans, j’aurais quant à moi plutôt quelques doutes sur la volonté des gens à vouloir résoudre ce problème !
En réalité, je ressens comme un malaise devant ces papiers, j’ai le sentiment d’assister à la mise à mort lente de la science, ou plutôt d’une certaine créativité scientifique. Nous avons donc un robot qui fait de la biologie…Mais n’est-ce pas plutôt une certaine forme de biologie qui tourne à la robotique ? A force de s’interdire toute spéculation, ne s’est-on pas aussi interdit toute réflexion, au point qu’un robot peut faire le boulot ? J’avais déjà parlé ici de la nécessité de développer de nouvelles approches en biologie. Il est assez frappant de voir qu’on n’en prend manifestement pas le chemin.
Si je n’ai guère plus d’illusions sur certains domaines de la biologie, je suis en revanche inquiet de voir comment cette logique diffuse par ailleurs. En biologie, et probablement de plus en plus ailleurs, on assimile théorie et modélisation, on pense que le pouvoir explicatif est dans le fit plus ou moins bon d’une courbe, et donc qu’un robot ou un biologiste familier avec MATLAB peut « faire » de la théorie. Comment expliquer que la théorie, ce n’est pas cela ? Comment expliquer que la théorie doit rebondir sur les manips, faire d’authentiques prédictions ? Comment d’ailleurs expliquer qu’il y a des prédictions plus ou moins triviales ? Le papier de Schmidt et Lipson est une bonne illustration de ce qui ne va pas : en réalité, la question scientifique n’est pas de trouver la quantité conservée. La question scientifique, c’est de savoir s’il y en a une, ou de savoir pourquoi il y en a une. Le but et l’intérêt de la théorie n’est pas forcément de répondre à une question, ce peut-être aussi d’en formuler une nouvelle pour que la réponse (qu’on peut même plus ou moins déjà connaître le cas échéant) soit intéressante.
Références :
The Automation of Science, Ross D. King et al., Science 3 April 2009: Vol. 324. no. 5923, pp. 85 – 89
Distilling Free-Form Natural Laws from Experimental Data, Michael Schmidt et Hod Lipson,Science 3 April 2009: Vol. 324. no. 5923, pp. 81 – 85
[1] la revue dans laquelle vous publierez dépendra un peu de la difficulté expérimentale et beaucoup de l’aspect sexy de l’objet d’étude
Issue du blog : http://tomroud.cafe-sciences.org/
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Re: Que représentons nous pour une civilisation avancée ?
Dim 13 Jan 2013, 15:51
L'évolutionnisme, ces limites et extrapolations.
Pour en finir avec l’évolutionnisme ou la faillite des théories évolutionnistes par Daniel RAFFARD de BRIENNE
A lire aussi !
L'histoire secrète de l'espèce humaine
http://ecx.images-amazon.com/images/I/41CT97PH2AL._SL500_.jpg
Commentaire de FRANK KRIEGER Historien et Archéologue.
Je pense que ceux qui sont arrivés jusqu'ici, sont les mêmes qui cherchent de vastes réponses et ne veulent pas s'en tenir à ce que nous tenons pour acquis.
La suite bientôt !
Pour en finir avec l’évolutionnisme ou la faillite des théories évolutionnistes par Daniel RAFFARD de BRIENNE
Daniel RAFFARD de BRIENNE, dans ce livre de 156 pages publié en 2000, fait le point sur l’état de la question concernant la (ou devrait-on dire : les) théorie(s) de l’évolution : « Darwin, la sélection naturelle, le hasard, l’hérédité animale de l’homme et autres dogmes sur l’origine des espèces…».
Depuis Darwin, la théorie selon laquelle « les espèces vivantes, y compris l’humaine, proviendraient, par transformation successive, d’espèces antérieures de plus en plus simples à mesure que l’on remonte dans le temps » s’est imposée avec le soutien des idéologues athées et des eugénistes socialistes. Aujourd’hui, le dogme a son temple, la galerie de l’Evolution du Muséum d’histoire naturelle, sa bible, le Dictionnaire du Darwinisme et ses grandsprêtres : 90 % des scientifiques du CNRS.
RAFFARD de BRIENNE attaque cette théorie sur son terrain : les sciences naturelles, et avec l’attitude du scientifique : logique déductive, probabilités, expérience. Plus un solide bon sens et, soulignons le, un remarquable talent de synthèse.
La théorie de l’évolution, séduisante par sa simplicité apparente, a deux talons d’Achille (un à chaque pied) qui l’auraient fait disparaître, si l’idéologie régnante n’avait pas avantage à la conserver. Pour démontrer que les espèces descendent les unes des autres, on attendait de la science des fossiles qu’elle livre, par exemple, les formes intermédiaires entre carpe et grenouille. C’est l’espoir que nourrissait Darwin en rédigeant L’Origine des espèces.
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L'histoire secrète de l'espèce humaine
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Commentaire de FRANK KRIEGER Historien et Archéologue.
Je suis historien et archéologue de formation, et comme nombreux d'entre eux qui n'ont jamais adhéré à la théorie évolutionniste* que les intégristes de la science ont imposé de force comme un fait établi sans jamais avoir rien prouvé, voilà 20 ans que j'attendais la publication d'un tel ouvrage.
Et je ne suis pas déçu, car loin de faire partie de l'un de ces nombreux déchets à sensations sortant tout droit de l'esprit fantasque des excités qui publient d'habitude ce genre d'ouvrage, c'est au contraire une oeuvre scientifique majeure extrêmement sérieuse et rigoureuse, qui est à mon avis l'une des publications archéologiques les plus importantes que la science ait jamais publié.
Ce livre marque le point de départ téméraire d'une nouvelle ère vers une archéologie objective et ouverte qui va peu à peu se démarquer des anciennes écoles (on pourrait même dire des sectes dans certains cas) dirigées par de vieux dinosaures obtus et tyranniques.
On peut espérer qu'il marque en même temps la fin de l'intégrisme scientifique accompagné de ses réseaux obscurantistes d'une certaine intelligientsia mafieuse dirigée par quelques mandarins qui n'auraient jamais du pouvoir se trouver à la tête de la recherche archéologique, car ils sont à l'origine de l'orientation partiale de la pensée humaine par l'imposition arbitraire de leurs théories quelquefois volontairement truquées. Et elles sont malheureusement toujours admises de fait depuis plus d'un siècle, jusque dans les manuels des écoles primaires sans que personne n'ose ou ne pense à les contredire.
On pourrait même aller jusqu'à dire que ceci est un crime contre l'humanité puisque ce mode de pensée spéculatif oriente tous les hommes qui sont à la recherche de leur passé et donc de leur évolution, vers de fausses pistes. Ainsi, tous les concepts qui sont échafaudés à partir de là sont faussés puisqu'ils sont fondés sur des données erronées.
* Je précise que lorsque je dénonce les théories évolutionnistes, ce ne sont pas celles de C.R. Darwin mais celle des préhistoriens, qui ont détourné et rendu erronées les études de Darwin. Ces dernières ont été confirmées par les généticiens de notre époque, lorsqu'ils ont découvert l'existence des allèles (gènes variant) qui permettent au génotype de se modifier pour s'adapter à de nouvelles situations. On voit que Darwin n'a jamais envisagé ni sous-entendu que les espèces vivantes ont pu apparaître à un état primaire pour tendre vers une perfection ultime, mais que toutes les espèces s'adaptent constamment à leur environnement (donc rien ne permet pour l'instant de connaître l'état, évolué ou bestial, de l'espèce humaine il y a des millions d'années). La théorie de Darwin n'a pas le moindre lien avec celles des préhistoriens qui affirment de la façon la plus spéculative qui soit, que l'espèce humaine est apparue à un état d'ectoplasme il y a quelques millions d'années, pour tendre vers notre état actuel (sous entendu de s'améliorer constamment que ce soit par métissage ou autre). Darwin n'a jamais parlé de cela ; l'adaptation n'est pas synonyme d'amélioration, et bien que cela soit l'une de ses composantes, il faut aussi admettre que des régressions sur le plan génétique en sont le deuxième aspect, car toute adaptation est éphémère en soi, dans un sens ou dans un autre.
Je pense que ceux qui sont arrivés jusqu'ici, sont les mêmes qui cherchent de vastes réponses et ne veulent pas s'en tenir à ce que nous tenons pour acquis.
La suite bientôt !
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Re: Que représentons nous pour une civilisation avancée ?
Dim 13 Jan 2013, 15:55
Sujet très intéressant, merci pour toutes ces infos
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Re: Que représentons nous pour une civilisation avancée ?
Dim 13 Jan 2013, 16:00
Nighty a écrit:Sujet très intéressant, merci pour toutes ces infos
De rien Nighty
Je me fais aussi très plaisir à livrer une longue réflexion et étude de plusieurs années.
Amicalement,
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