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- AlphaetOmegaLégende du forum
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Re: Exobiologie: la vie peut aparaitre dans les milieux interstellaires
Lun 23 Sep 2013, 20:11
Des chercheurs croient avoir trouvé une trace de vie extraterrestre
C'était, jeudi dernier, à la "une" du site Internet du quotidien The Independent : des chercheurs britanniques affirment détenir la preuve de la vie extraterrestre. Normalement, toutes les chaînes d'information du monde auraient dû interrompre leurs programmes pour donner la nouvelle et les rotatives de tous les journaux se seraient arrêtées, le temps pour les rédacteurs en chef de faire changer les plaques. Impossible pour un média digne de ce nom de rater ce scoop répondant à une des plus anciennes questions de l'humanité : sommes-nous seuls dans l'Univers ou pas ? Toutefois, au lieu de cette furia planétaire, il y a eu quelques reprises à droite ou à gauche et l'histoire a fait pschitt...
S'agit-il d'un nouveau complot de l'establishment politico-médiatique destiné à étouffer un scoop prouvant une bonne fois pour toutes que les soucoupes volantes existent ? Non. Mais avant d'expliquer pourquoi ce n'est pas le cas, voici les informations de base. Une équipe britannique emmenée par Milton Wainwright, du département de biotechnologie et de biologie moléculaire de l'université de Sheffield, a publié dans le Journal of Cosmology une étude relatant une curieuse découverte effectuée dans la stratosphère. Le 31 juillet dernier (la date est importante), ces chercheurs ont lâché un ballon-sonde au-dessus de Chester, dans le nord-ouest de l'Angleterre. Il était équipé d'un dispositif simple, un tiroir télécommandé dont l'ouverture a été déclenchée lorsque le ballon a atteint 22 kilomètres d'altitude. La boîte est restée ouverte pendant plus d'un quart d'heure, alors que l'ascension se poursuivait. Elle a été refermée à 27 km d'altitude. Puis le dispositif expérimental a été décroché du ballon et est tranquillement redescendu accroché à un parachute.
L'étude en question précise que le tiroir avait été scrupuleusement nettoyé avant le vol de façon à s'assurer que rien ne viendrait "polluer" la récolte dans la haute atmosphère. Pour les mêmes raisons, les chercheurs avaient installé une protection censée empêcher que des particules situées sur le ballon ne tombent dans la boîte. Une fois celle-ci récupérée, son contenu a été passé non pas à la loupe mais au microscope électronique à balayage. Et là, les scientifiques ont eu la surprise de découvrir la minuscule structure qui figure en photo au début de ce billet.
Pour les auteurs de l'article, cela ressemble fort à un "squelette" de diatomée, ces algues unicellulaires qui s'entourent d'une petite boîte de silice, le frustule. Simplement, comment cette chose a-t-elle bien pu se retrouver à 25 kilomètres d'altitude, se demandent ces chercheurs, puisqu'ils excluent toute contamination de leur dispositif expérimental ? Deux solutions s'offrent à eux, expliquent-ils. Ou bien ce morceau de frustule de seulement quelques micromètres de long appartient à une micro-algue terrestre et il vient d'en bas, ou bien il provient de l'espace et il s'agit d'une preuve de vie extraterrestre. L'étude se résume ensuite à une argumentation qui consiste à démontrer qu'aucun mécanisme terrestre connu ne peut expliquer la présence d'un frustule de diatomée à cet endroit de la stratosphère. Aucun avion, aucune tempête, n'a pu l'apporter si haut. Seule une puissante éruption volcanique aurait eu le pouvoir de la propulser à cette altitude mais d'éruption aussi importante il n'y a pas eu depuis un moment. Or, ajoutent les chercheurs, selon un modèle atmosphérique datant de 1968, une particule de la taille et de la densité de ce morceau de frustule retombe au sol à la vitesse minimale d'un mètre par seconde et ne peut rester en suspension dans la stratosphère.
On en arrive donc au raisonnement suivant, que Sherlock Holmes aurait adoré : une fois toutes ces hypothèses terrestres écartées, la seule explication qui demeure, l'origine extraterrestre, est forcément la bonne. Dans The Independent, Milton Wainwright ne s'embarrasse pas de prudence en disant qu'il est "convaincu à 95 %" que cette structure vient du cosmos. Le communiqué de presse de l'université de Sheffield, qui a accompagné la parution de l'étude, est encore plus affirmatif : "Notre conclusion est que la vie arrive continuellement sur Terre depuis l'espace, que la vie n'est pas restreinte à cette planète et qu'elle n'en est certainement pas originaire", dit un Milton Wainwright visiblement conquis par la théorie de la panspermie. Il ajoute que si la Terre est perpétuellement arrosée par cette vie cosmique, sans doute transportée par les pluies cométaires qui donnent les étoiles filantes, "il nous faudra complètement modifier la façon dont nous voyons la biologie et l'évolution. De nouveaux manuels devront être écrits !"
Alors, révolution darwino-copernicienne ou pas ? Il faut reprendre les choses point par point. Et commencer par le dispositif expérimental : on nous dit par exemple que le fameux tiroir a été nettoyé par... flux d'air et tamponnage à l'alcool. Soit. Mais rien n'est précisé sur son étanchéité ni sur les précautions prises à son ouverture. Ensuite, le frustule : l'équipe n'a visiblement pas pris la peine de demander son avis à un spécialiste des diatomées pour savoir à quelle espèce terrestre il pouvait appartenir. De plus, avant de se lancer dans leur série d'hypothèses, les chercheurs auraient pu commencer par l'analyse isotopique de cette micro-structure afin de déterminer si elle était oui ou non d'origine terrestre (le communiqué de presse évoque d'ailleurs cette expérience). Il y a aussi la chronologie de l'étude : le vol du ballon-sonde a eu lieu le 31 juillet et l'étude a été acceptée par la revue le 9 août. On est sans doute très près du record du monde de l'expérience la plus rapidement analysée, retranscrite, envoyée et acceptée. Ce qui pose bien sûr la question de ladite revue.
Qui est un tant soit peu familier du sujet sait que le Journal of Cosmology n'est pas vraiment une revue scientifique sérieuse. Il s'agit d'un repaire de chercheurs partis en croisade pour la théorie de la panspermie. Le principal meneur de ce mouvement s'appelle Chandra Wickramasinghe (université de Buckingham) dont il se trouve qu'il est à la fois rédacteur en chef du Journal of Cosmology et... co-auteur de l'étude sur la diatomée stratosphérique ! On comprend mieux la vitesse à laquelle le journal, qui pratique soit-disant le peer-review, a accepté cet article. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Chandra Wickramasinghe sévit dans ce domaine car il a déjà, à plusieurs reprises, affirmé avoir trouvé des diatomées dans des météorites, ce qui a été à chaque fois démenti. Il a également assuré que des virus comme celui de la grippe ou du SRAS provenaient de l'espace... Si l'on met tout cela bout à bout et si l'on ajoute qu'une découverte aussi importante que la preuve de la vie extraterrestre paraîtrait obligatoirement dans une revue prestigieuse, on saisit pourquoi la planète médiatique n'est, dans son ensemble, pas tombée dans cet énorme panneau jeudi 19 septembre. Et on a d'autant plus de mal à comprendre comment un journal plutôt sérieux comme The Independent s'est fait enfumer... sans compter une flopée de suiveurs non-vérifieurs comme La Tribune de Genève, la BBC ou le Times of India.
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/09/23/des-chercheurs-croient-avoir-trouve-une-trace-de-vie-extraterrestre/
Information a suivre avec beaucoup d'attention
C'était, jeudi dernier, à la "une" du site Internet du quotidien The Independent : des chercheurs britanniques affirment détenir la preuve de la vie extraterrestre. Normalement, toutes les chaînes d'information du monde auraient dû interrompre leurs programmes pour donner la nouvelle et les rotatives de tous les journaux se seraient arrêtées, le temps pour les rédacteurs en chef de faire changer les plaques. Impossible pour un média digne de ce nom de rater ce scoop répondant à une des plus anciennes questions de l'humanité : sommes-nous seuls dans l'Univers ou pas ? Toutefois, au lieu de cette furia planétaire, il y a eu quelques reprises à droite ou à gauche et l'histoire a fait pschitt...
S'agit-il d'un nouveau complot de l'establishment politico-médiatique destiné à étouffer un scoop prouvant une bonne fois pour toutes que les soucoupes volantes existent ? Non. Mais avant d'expliquer pourquoi ce n'est pas le cas, voici les informations de base. Une équipe britannique emmenée par Milton Wainwright, du département de biotechnologie et de biologie moléculaire de l'université de Sheffield, a publié dans le Journal of Cosmology une étude relatant une curieuse découverte effectuée dans la stratosphère. Le 31 juillet dernier (la date est importante), ces chercheurs ont lâché un ballon-sonde au-dessus de Chester, dans le nord-ouest de l'Angleterre. Il était équipé d'un dispositif simple, un tiroir télécommandé dont l'ouverture a été déclenchée lorsque le ballon a atteint 22 kilomètres d'altitude. La boîte est restée ouverte pendant plus d'un quart d'heure, alors que l'ascension se poursuivait. Elle a été refermée à 27 km d'altitude. Puis le dispositif expérimental a été décroché du ballon et est tranquillement redescendu accroché à un parachute.
L'étude en question précise que le tiroir avait été scrupuleusement nettoyé avant le vol de façon à s'assurer que rien ne viendrait "polluer" la récolte dans la haute atmosphère. Pour les mêmes raisons, les chercheurs avaient installé une protection censée empêcher que des particules situées sur le ballon ne tombent dans la boîte. Une fois celle-ci récupérée, son contenu a été passé non pas à la loupe mais au microscope électronique à balayage. Et là, les scientifiques ont eu la surprise de découvrir la minuscule structure qui figure en photo au début de ce billet.
Pour les auteurs de l'article, cela ressemble fort à un "squelette" de diatomée, ces algues unicellulaires qui s'entourent d'une petite boîte de silice, le frustule. Simplement, comment cette chose a-t-elle bien pu se retrouver à 25 kilomètres d'altitude, se demandent ces chercheurs, puisqu'ils excluent toute contamination de leur dispositif expérimental ? Deux solutions s'offrent à eux, expliquent-ils. Ou bien ce morceau de frustule de seulement quelques micromètres de long appartient à une micro-algue terrestre et il vient d'en bas, ou bien il provient de l'espace et il s'agit d'une preuve de vie extraterrestre. L'étude se résume ensuite à une argumentation qui consiste à démontrer qu'aucun mécanisme terrestre connu ne peut expliquer la présence d'un frustule de diatomée à cet endroit de la stratosphère. Aucun avion, aucune tempête, n'a pu l'apporter si haut. Seule une puissante éruption volcanique aurait eu le pouvoir de la propulser à cette altitude mais d'éruption aussi importante il n'y a pas eu depuis un moment. Or, ajoutent les chercheurs, selon un modèle atmosphérique datant de 1968, une particule de la taille et de la densité de ce morceau de frustule retombe au sol à la vitesse minimale d'un mètre par seconde et ne peut rester en suspension dans la stratosphère.
On en arrive donc au raisonnement suivant, que Sherlock Holmes aurait adoré : une fois toutes ces hypothèses terrestres écartées, la seule explication qui demeure, l'origine extraterrestre, est forcément la bonne. Dans The Independent, Milton Wainwright ne s'embarrasse pas de prudence en disant qu'il est "convaincu à 95 %" que cette structure vient du cosmos. Le communiqué de presse de l'université de Sheffield, qui a accompagné la parution de l'étude, est encore plus affirmatif : "Notre conclusion est que la vie arrive continuellement sur Terre depuis l'espace, que la vie n'est pas restreinte à cette planète et qu'elle n'en est certainement pas originaire", dit un Milton Wainwright visiblement conquis par la théorie de la panspermie. Il ajoute que si la Terre est perpétuellement arrosée par cette vie cosmique, sans doute transportée par les pluies cométaires qui donnent les étoiles filantes, "il nous faudra complètement modifier la façon dont nous voyons la biologie et l'évolution. De nouveaux manuels devront être écrits !"
Alors, révolution darwino-copernicienne ou pas ? Il faut reprendre les choses point par point. Et commencer par le dispositif expérimental : on nous dit par exemple que le fameux tiroir a été nettoyé par... flux d'air et tamponnage à l'alcool. Soit. Mais rien n'est précisé sur son étanchéité ni sur les précautions prises à son ouverture. Ensuite, le frustule : l'équipe n'a visiblement pas pris la peine de demander son avis à un spécialiste des diatomées pour savoir à quelle espèce terrestre il pouvait appartenir. De plus, avant de se lancer dans leur série d'hypothèses, les chercheurs auraient pu commencer par l'analyse isotopique de cette micro-structure afin de déterminer si elle était oui ou non d'origine terrestre (le communiqué de presse évoque d'ailleurs cette expérience). Il y a aussi la chronologie de l'étude : le vol du ballon-sonde a eu lieu le 31 juillet et l'étude a été acceptée par la revue le 9 août. On est sans doute très près du record du monde de l'expérience la plus rapidement analysée, retranscrite, envoyée et acceptée. Ce qui pose bien sûr la question de ladite revue.
Qui est un tant soit peu familier du sujet sait que le Journal of Cosmology n'est pas vraiment une revue scientifique sérieuse. Il s'agit d'un repaire de chercheurs partis en croisade pour la théorie de la panspermie. Le principal meneur de ce mouvement s'appelle Chandra Wickramasinghe (université de Buckingham) dont il se trouve qu'il est à la fois rédacteur en chef du Journal of Cosmology et... co-auteur de l'étude sur la diatomée stratosphérique ! On comprend mieux la vitesse à laquelle le journal, qui pratique soit-disant le peer-review, a accepté cet article. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Chandra Wickramasinghe sévit dans ce domaine car il a déjà, à plusieurs reprises, affirmé avoir trouvé des diatomées dans des météorites, ce qui a été à chaque fois démenti. Il a également assuré que des virus comme celui de la grippe ou du SRAS provenaient de l'espace... Si l'on met tout cela bout à bout et si l'on ajoute qu'une découverte aussi importante que la preuve de la vie extraterrestre paraîtrait obligatoirement dans une revue prestigieuse, on saisit pourquoi la planète médiatique n'est, dans son ensemble, pas tombée dans cet énorme panneau jeudi 19 septembre. Et on a d'autant plus de mal à comprendre comment un journal plutôt sérieux comme The Independent s'est fait enfumer... sans compter une flopée de suiveurs non-vérifieurs comme La Tribune de Genève, la BBC ou le Times of India.
Pierre Barthélémy
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2013/09/23/des-chercheurs-croient-avoir-trouve-une-trace-de-vie-extraterrestre/
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Re: Exobiologie: la vie peut aparaitre dans les milieux interstellaires
Sam 14 Déc 2013, 02:13
Il a fallu plus de 50 ans aux pierres tombées du ciel[1] pour être reconnues en tant que telles et c’était suite à une telle pluie de bolides dont il était difficile de nier l’évidence. Gageons qu’avec un sujet tel que la vie extraterrestre qui bouscule les systèmes de croyance dominants et aux implications pratiquement inconcevables, il faudra multiplier ces 50 années par quelques facteurs qui conduiront la « révélation » de la vie extraterrestre à une hypothétique asymptotique singularité temporelle (en bref aux calendes grecques) tant ces systèmes de croyance dominants sont peu perméables à la science si souvent citée mais finalement si peu pratiquée y compris par les personnes qui en font leur métier, ou plutôt leur métier d’en parler sans l’exercer[2]. Que penser de cet article qu’il conviendrait plutôt de qualifier de torchon polémique sur un sujet complexe que d’une réelle approche sans à priori et documentée que l’on attendrait d’un journalisme scientifique de qualité.
Ici on ne nous sert pas la soupe pré biotique mais bien plutôt celle des pseudo sceptiques et des adeptes de la « Terre » rare qui, n’ayant trouver que la méthode Coué répétitive des âneries négatives comme potion magique permettant d’affirmer « la vérité vraie », nous la servent jusqu’à l’écoeurement. S’il fallait trouver un signe d’un anthropomorphisme pathologique tel que je l’évoquais dans le fil sur les enlèvements, point besoin de chercher plus loin.
Faisons un tour dans cette compilation des travers significatifs qui démontrent encore une fois l’importance capitale de s’informer par soi même[3] et surtout de ne pas faire confiance à des experts dont la signature n’est plus à deviner ! Pour commencer, donnons un oscar du journalisme à ce professionnel pour nous faire une critique de deuxième main, se faisant le perroquet d’un journal anglais sans même vérifier la source à l’origine de l’article. Bravo, on sent bien dès le début qu’une quête de la vérité sans idée préconçue est engagée et menée. Réparons de ce pas ce manquement certainement involontaire et précisons qu’il ne s’agissait pas d’une mais bien de deux publications. En fait, celle citée par le journaliste et datant du 09/08
ISOLATION OF A DIATOM FRUSTULE FRAGMENT FROM THE LOWER STRATOSPHERE (22-27Km)-EVIDENCE FOR A COSMIC ORIGIN[3]
Journal of Cosmology, 2013, Vol. 22, pp 10183-10188 (accepted August 9, 2013)
http://journalofcosmology.com/JOC22/milton_diatom.pdf
Et un complément du 31/08, :
MORE BIOLOGICAL ENTITIES FROM THE STRATOSPHERE INCLUDING A DIATOM FRAGMENT-FURTHER EVIDENCE FOR A SPACE ORIGIN[4]
Journal of cosmology, Vol, 22 pp 10267 -10274
http://journalofcosmology.com/JOC22/Milton5R.pdf
Toutes les deux publiées dans le même volume du Journal of Cosmology.
C’est fort dommage car la deuxième publication amenait des précisions répondant en particulier aux critiques de notre expert…
Et c’est lui même qui sous un ton ironique parle de censure et donne le ton de cet article polémique :
Il sait visiblement de quoi il parle.S'agit-il d'un nouveau complot de l'establishment politico-médiatique destiné à étouffer un scoop prouvant une bonne fois pour toutes que les soucoupes volantes existent ?
Lorsque l’on relate une expérience scientifique, il serait aussi bon de ne pas caviarder des éléments importants du protocole expérimental comme par exemple de signaler qu’un vol de contrôle avait été mené dans les mêmes conditions mais que dans ce cas le tiroir n’avait pas été ouvert et que des analyses faites au microscope électronique se révélèrent négatives. Il faut donc imaginer que s’il y a eu contamination au départ suite à un mauvais protocole expérimental ou à un problème d’étanchéité, ces dernières causes devaient être sélectives puisqu’elles n’ont contaminé que l’échantillon dont le résultat est positif ! On retrouve ici la technique du conte de fée où il faut ajouter des conjonctions de coordination pour pouvoir expliquer un fait « rationnellement ». Ceci dit, vu la rusticité de l’expérience(il ne s’agit pas d’aller sur la lune) , je pense qu’il doit être relativement simple de multiplier celle-ci et de procéder à plusieurs collectes, de durcir le protocole expérimental pour exclure toute possibilité de contamination préalable et de procéder à des analyses statistiques. Voilà ce que je pense, une démarche scientifique aurait proposé en mentionnant que ce résultat était intéressant et qu’il méritait d’être confirmé de nouveau par l’expérience.
Un autre élément important qui a été oublié par notre champion concerne le temps de collecte, 17 minutes seulement ! Il aurait été aussi bon de signaler que le fameux fustule était associé à des particules cosmiques similaires à celles trouvées lors des vols d’échantillonnage à 41 km d’altitude. Que des diatomées de la taille évoquée entre 3 et 10 microns tomberaient à la vitesse de 1 cm/s et non 1m/s (le journaliste a pris la valeur haute à 10 microns !) donnant un temps de résidence à cette hauteur (entre 22 km et 27 km) d’environ 6h, que le fragment de diatomée est remarquablement propre et libre de terre ou d’autre matériaux solides généralement associés à ceux d’origine volcanique et suggérant plutôt une origine aqueuse, etc. Tous ces oublis, le hasard sans doute…
Notre journaliste a t’il pris la peine de vérifier si ce modèle était réellement dépassé et qu’il ne représentait pas la réalité ?Or, ajoutent les chercheurs, selon un modèle atmosphérique datant de 1968, une particule de la taille et de la densité de ce morceau de frustule retombe au sol à la vitesse minimale d'un mètre par seconde et ne peut rester en suspension dans la stratosphère.
Donc forcément, le dispositif aurait été mal décontaminé ce qui expliquerait la présence du fameux frustule. CQFD, c’est simple et cela ne nécessite pas trop de réflexion…mais l’avantage avec ce type d’expériences, c’est qu’elles peuvent être refaites!Alors, révolution darwino-copernicienne ou pas ? Il faut reprendre les choses point par point. Et commencer par le dispositif expérimental : on nous dit par exemple que le fameux tiroir a été nettoyé par... flux d'air et tamponnage à l'alcool. Soit. Mais rien n'est précisé sur son étanchéité ni sur les précautions prises à son ouverture.
L’argument d’autorité est appelé à la rescousse. Notez bien que dans la prose de notre journaliste, l’origine terrestre ne peut-être que l’explication recevable.l'équipe n'a visiblement pas pris la peine de demander son avis à un spécialiste des diatomées pour savoir à quelle espèce terrestre il pouvait appartenir
N’eut-il pas fallu lire la deuxième publication avant d’exprimer cette remarque…De plus, avant de se lancer dans leur série d'hypothèses, les chercheurs auraient pu commencer par l'analyse isotopique de cette micro-structure afin de déterminer si elle était oui ou non d'origine terrestre (le communiqué de presse évoque d'ailleurs cette expérience)
Est-il si étonnant de vouloir publier rapidement une telle découverte ? N’est ce pas plutôt une façon de marquer le terrain avant de se la faire piquer? Le monde scientifique n’est pas le monde des bisounours. Notons bien qu’il s’agissait de résultats préliminaires complétés par la publication du 31/08 !Il y a aussi la chronologie de l'étude : le vol du ballon-sonde a eu lieu le 31 juillet et l'étude a été acceptée par la revue le 9 août.
Mais je pense que la remarque de notre journaliste avait deux objectifs : Souligner la précipitation qui ne serait pas une garantie de qualité, une certaine façon de connoter le travail réalisé sans apporter d’argumentation sur le fond… / démontrer le peu de sérieux d’une revue qui publie si rapidement des résultats sans prendre de recul, en gros tout ce que vous pouvez lire dans le journal of cosmology, c’est de la M.
Et d’ailleurs quelques mots plus loin (maux ?) voilà que l’on s’en prend à la revue, « un repaire de chercheurs partis en croisade pour la théorie de la panspermie », on a l’impression d’avoir à faire à de dangereux terroristes…du système de croyance scientifique dominant[4]
Le journaliste aurait-il pris la peine d’exposer les travaux de Chandra, ne serait ce que de les citer et d’exposer une contre argumentation en bonne et due forme, ce qu’exige une démarche un tant soit peu scientifique? Non, lorsque visiblement on manque de carburant rien n’est plus performant que l’attaque de la personne en fabriquant un « circulez, il n’y a rien à voir » de ses travaux sans argumentation ! Lamentable.Qui est un tant soit peu familier du sujet sait que le Journal of Cosmology n'est pas vraiment une revue scientifique sérieuse. Il s'agit d'un repaire de chercheurs partis en croisade pour la théorie de la panspermie. Le principal meneur de ce mouvement s'appelle Chandra Wickramasinghe (université de Buckingham) dont il se trouve qu'il est à la fois rédacteur en chef du Journal of Cosmology et... co-auteur de l'étude sur la diatomée stratosphérique !
Réparons ce forfait et donnons l’opportunité au lecteur de se renseigner par lui même à travers les travaux publiés[5] par Chandra (disciple de l’illustre Fred Hoyle, un chercheur non conventionnel et oh combien pertinent) dans diverses revues dont la prestigieuse revue Nature. Il constatera que cette affaire n’est pas née de la dernière pluie, fut-elle du Kerala, et que les protocoles expérimentaux de l’expérience publiée dans le « journal of cosmology » ont été imaginés il y a déjà quelques temps afin de démontrer par les faits l’hypothèse de la panspermie.Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que Chandra Wickramasinghe sévit dans ce domaine car il a déjà, à plusieurs reprises, affirmé avoir trouvé des diatomées dans des météorites, ce qui a été à chaque fois réfuté. Il a également assuré que des virus comme celui de la grippe ou du SRAS provenaient de l'espace...
Quant aux réfutations, il faudrait quand même trouver mieux qu’un sceptique patenté qui ne fait visiblement pas preuve d’une grande ouverture d’esprit…[6]
Pour enfoncer le clou on pourrait demander à notre expert journaliste s’il a évoqué dans ses derniers papiers l’article récent de Leonie Mueck paru dans le NewScientist. Certes, il ne s’agit pas encore de vie extraterrestre mais on en est pas loin. L’actualité scientifique percute littéralement les tenants de la « Terre rare », vous savez ces « croyants modernes» qui s’évertuent à clamer qu’il se pourrait bien que nous soyons seuls dans l’univers et que l’homme pourrait être le maillon le plus évolué de la conscience… Alors que les médias sont prompts à relayer leurs fariboles à grands coups de pseudo philosophico anthropomorphisme « éclairé » par la lanterne de l’ânerie négative avez-vous été informées de cette nouvelle au potentiel extraordinaire?
Cosmic chemistry: Life's molecules are made in space Octobre 2013 par Leonie Mueck
Comme évoqué, cela fait déjà quelques années que Chandra s’époumone à l’expliquer, reprenant l’héritage du grand Fred Hoyle mais voilà qu’il reçoit un appui de taille avec cet article paru dans le NewScientist et signé par Leonie Mueck, éditrice au journal Nature communications s’il vous plait. Je me permets d’extraire une partie d’un résumé fait par l’ excellent journal Automates Intelligents numéro 113.
https://www.facebook.com/automates.intelligents
Et la conclusion inévitable…La découverte révolutionnaire en question bouleverse l'idée que seule la Terre, ou tout au moins seules des planètes habitables telles que la Terre, peuvent permettre la synthèse de la chimie du carbone indispensable à la genèse de premières formes de vie, hydrocarbones, sucres, alcools et peut-être acides aminés simples. Au contraire, de tels composés organiques, voire d'autres plus complexes, se forment ou pourraient se former dans l'espace interstellaire profond.
On sait depuis un certain temps que des molécules telles que l'eau, l'oxyde de carbone CO et l'ammoniaque apparaissent en sous-produits de la nucléosynthèse au coeur des étoiles. Elles se dispersent ensuite sous la forme de nuages moléculaires de très grande taille, tel le nuage Sagittarius B2, au centre de notre galaxie, d'un diamètre de 150 années lumières, très riche en alcool. Ces nuages se condensent régulièrement en donnant naissance à de nouvelles étoiles. La plupart des molécules organiques ainsi constituées ne pourraient sans doute pas se combiner pour donner naissance à des structures capables de se répliquer, autrement dit à des structures vitales, mais elles en sont des précurseurs.
On sait depuis un certain temps que des molécules telles que l'eau, l'oxyde de carbone CO et l'ammoniaque apparaissent en sous-produits de la nucléosynthèse au coeur des étoiles. Elles se dispersent ensuite sous la forme de nuages moléculaires de très grande taille, tel le nuage Sagittarius B2, au centre de notre galaxie, d'un diamètre de 150 années lumières, très riche en alcool. Ces nuages se condensent régulièrement en donnant naissance à de nouvelles étoiles. La plupart des molécules organiques ainsi constituées ne pourraient sans doute pas se combiner pour donner naissance à des structures capables de se répliquer, autrement dit à des structures vitales, mais elles en sont des précurseurs.
Des hypothèses que nous ne reprendrons pas ici, faisant appel à la physique quantique et à l'effet tunnel, peuvent expliquer la formation de telles molécules complexes dans l'espace. Il résulte de tout ceci que la chimie prébiotique, nécessaire à l'apparition de la vie, ne s'est jamais limitée à la Terre primitive.
Elle serait au contraire présente partout dans le cosmos (sans préjudice de formes encore plus complexes que celles aujourd'hui découvertes). Elle aurait donc très vraisemblablement été apportée sur la Terre par des comètes (plutôt que par des météorites), où elle a pu prospérer dès que les conditions géologiques de celle-ci se sont stabilisées. Le rôle des poussières glacées et a fortiori des comètes glacées comme facteurs de ce que l'on pourrait appeler une nouvelle version de la "panspermie " est actuellement très étudié. La glace cométaire semble pouvoir servir de milieu protecteur à des peptides formées dans l'espace, dans un froid presque absolu, et confrontées quasiment instantanément aux températures terrestres.
Cela pourrait vouloir dire cependant qu'auraient existé, existeraient ou existeront de nombreuses planètes habitées par des êtres proches de nous, voire plus développés. Ceci peut-être à quelques années lumière de nous seulement. Voici qui devrait donner à penser, en ramenant l'homme à un statut plus modeste que celui qu'il s'est toujours attribué.
Pour ceux qui veulent creuser le sujet et se forger leurs propres opinions :
1 Un power point intéressant en français :
http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2013/140/panspermie2.pdf
2 Lire sur le même journal « Lettre Automates intelligents » l’article sur les archea de Jean-Paul Baquiast.« Le monde encore très mystérieux des archaea »
3 Un radical qu’il convient de suivre à la trace!
ETHYNYL (C2H) IN MASSIVE STAR FORMATION: TRACING THE INITIAL CONDITIONS?
http://arxiv.org/pdf/0801.4493v1.pdf
4 Et un petit détour par la chimie du cosmos et la marque quantique dont il y aurait beaucoup à dire.
https://jila.colorado.edu/sites/default/files/assets/files/publications/Fall_11_interactive.pdf
Bonne lecture.
[1] 1803 : la chute de pierres de L'Aigle, le tournant décisif
Le tournant décisif est associé à la fameuse pluie de pierres de L'Aigle dans le département de l'Orne, en Normandie. C'est elle qui permit enfin la reconnaissance "officielle" des chutes de pierres par la communauté scientifique de l'époque, hostile nous l'avons vu dans sa grande majorité. Elle eut lieu le 26 avril 1803, à 13 heures. Devant plusieurs centaines de témoins éberlués mais nullement incrédules, 2000 à 3000 pierres tombèrent du ciel, dans une zone elliptique de 11 ´ 4 km. La plus grosse d'entre elles pesait environ 9 kg, alors que le poids total des fragments récupérés n'excédait pas 37 kg. La grosse majorité des pierres était donc de tout petits fragments, dont beaucoup furent ramassés par les témoins tout de suite après la chute, " alors qu'ils étaient encore chauds et sentaient le soufre ", comme ils le racontèrent à Jean-Baptiste Biot.
[2]
[3] A ce propos on pourrait dire qu’Internet remet en question ce régime des « experts » inféodés à quelques lobbies qu’ils soient économiques, politiques, idéologiques ou religieux pour émerger dans un régime des citoyens « éclairés », informés. On comprend dès lors que ce système émergeant ne convienne pas à tout le monde et principalement aux puissances dominantes et qu’un flux à contre courant a tendance à « verrouiller » l’accès à la connaissance pour éviter justement une émergence dangereuse…Il ne manquerait plus que les citoyens commencent à réfléchir maintenant, ils ne supporteraient pas bien longtemps l’état actuel du monde !
[4] En fait on assiste ici à ce que Thomas S. Kuhn évoque dans son bouquin « The structure of scientific revolution » où le paradigme dominant se fait challenger par des faits et une théorie alternative venant l’ébranler et où ses croyants, par réaction homéostasique, réagissent avec les tripes…La science n’est finalement qu’un système organisé de connaissances, la difficulté vient alors d’une approche sociologique de ce que l’on appelle connaissance et de la définition du terme « réalité » qui ne sont malheureusement pas des invariants et peuvent être à géométrie variable selon les acteurs sociaux et le contexte (cf les exemples du passé, les pierres tombées du ciel par exemple). La science a essayé d’échapper à cette galère avec un système formalisé mais le ver est tout de même dans le fruit car certaines connaissances ne sont justement pas certaines et se rapprochent plus de croyances « validées » à une époque donnée dans un contexte social donné! Une approche alternative consisterait à tenir compte de cette variabilité dans le système formel et à développer un jeu de logiques locales n’ayant pas la prétention de l’universalité. Elles permettraient d’éclairer un sujet sous différents angles et peut –être d’approcher un peu de la vérité.
Dans ce cadre le phénomène OVNI dans toutes ses expressions et matérialisations est un formidable outil de déconstruction, un peu comme si l’on nous disait depuis là haut: « Eh les gars, vous avez vu ça ! Cela ne colle pas du tout avec votre explication du monde . Repensez votre conception de la « réalité !»
[5] Bibliographie rapide et non exhaustive :
EXTRATERRESTRIAL LIFE AND CENSORSHIP
N. Chandra Wickramasinghe
The 2001-2009 ISRO-Cardiff studies of dust recovered using balloons flown to heights of 41km in the stratosphere showed not only the presence of viable cultures of UV resistant microorganisms, but also evidence for larger 15-20 micron-sized clumps of dormant microorganisms (Narlikar et al, 2003; Wainwright et al, 2003).
FOSSIL DIATOMS IN A NEW CARBONACEOUS
METEORITE
Since this meteorite is considered to be an extinct cometary fragment, the idea of microbial life carried within comets and the theory of cometary panspermia is thus vindicated (Hoyle and Wickramasinghe, 1981,.1982, 2000;
Journal of Cosmology, Vol,21, No,37 published, 10 January 2013
Wickramasinghe, Wickramasinghe and Napier, 2010). The universe, not humans, must have the final say to declare what the world is really like.
Wickramasinghe, Wickramasinghe and Napier, 2010). The universe, not humans, must have the final say to declare what the world is really like.
AUTHENTICITY OF THE LIFE-BEARING POLONNARUWA METEORITE
DNA SEQUENCING AND PREDICTIONS OF THE COSMIC THEORY OF LIFE
Transfer of Life-Bearing Meteorites from Earth to Other Planets
Tetsuya Hara), Kazuma Takagi, and Daigo KajiuraFirstname
INTERSTELLAR GRAINS: 50 YEARS ON
Hoyle, F. and Wickramasinghe, N.C., 1962. On graphite particles as interstellar grains, Mon.Not.Roy.Astr.Soc., 124, 417-433
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Hoyle, F. and Wickramasinghe, N.C., 1977. Primitive grain clumps and organic compounds in carbonaceous chondrites, Nature, 264, 45-46
Hoyle, F. and Wickramasinghe, N.C., 1977. Polysaccharides and infrared spectra of galactic sources, Nature, 268, 610-612
Hoyle, F. and Wickramasinghe, N.C., 1979. On the nature of interstellar grains, Astrophys.Sp.Sci., 66, 77-9
Hoyle, F. and Wickramasinghe, N.C., 1979. Biochemical chromophores and the interstellar extinction at ultraviolet wavelengths, Astrophys.Sp.Sci., 65, 241-244
Hoyle, F. and Wickramasinghe, N.C., 1983. Bacterial life in space, Nature, 306, 420 Hoyle, F. and Wickramasinghe, N.C., 1986. The case for life as a cosmic phenomenon,
Nature, 322, 509-511 Hoyle, F. and Wickramasinghe, N.C., 1991. The theory of cosmic grains, Kluwer Academic Publishers, Dordrecht
Hoyle, F. and Wickramasinghe, N.C., 2000. Astronomical Origins of Life: Steps towards
Panspermia, Kluwer Academic Publishers, Dordrecht
Hoyle, F., Wickramasinghe, N.C., S. Al-Mufti et al, 1982. Infrared spectroscopy over the 2.9-3.9μm waveband in biochemistry and astronomy, Astrophys.Sp.Sci., 83, 405-409
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Hoyle, F., Wickramasinghe, N.C., S. Al-Mufti, 1982. Organo-siliceous biomolecules and the infrared spectrum of the Trapezium nebula, Astrophys.Sp.Sci.,86,63-69
Johnson, F.M., 2006. Diffuse interstellar bands: a comprehensive laboratory study.
Spectrochim. Acta A. Mol. Biomol.Spectroscopy, 65(5), 1154-1179
Krueger, F.R., Werther, W., Kissel, J. and Schmid, E.R., 2004. Assignment of quinone derivatives as the main compound class composing „interstellar‟ grains based on both polarity ions detected by the „Cometary and Interstellar Dust Analyser‟ (CIDA) onboard the spacecraft STARDUST, Mass Spectrometry, 18 (1) 103–111
Kwok, S., 2009. Organic matter in space: from stardust to the solar system, Astrophys.Sp.Sci., 395, 5
Kwok, S. and Zhang, Y. Mixed aromatic-aliphatic organic nanoparticles as carriers of unidentified infrared emission features. 2011. Nature, 470, 80-83
Maddox, J., 1986. When reference means deference, Nature, 321, 723
Mathis, J.S., Rumpl, W., Nordsieck, K. N., 1977. The size distribution of interstellar grains,
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Astrophys. J., 217, 425-433
Nandy, K., 1964. Publications of the Royal Observatory Edinburgh, 3, 142
Nandy, K., 1965. Publications of the Royal Observatory Edinburgh, 5, 13
Napier, W.M., Wickramasinghe, J.T, Wickramasinghe, N.C., 2007. The origin of life in comets, Int.J.Astrobiol, 6(4), 321-323
Oort, J.H. and van de Hulst, H.C., 1946. Gas and smoke in interstellar space, Bull. Astr. Netherlands. 376, Vol.10, 187 [6]
Président de la « James Randi Educational Foundation ». James Randi de triste mémoire, cet illusionniste qui a torpillé feu Jacques Benveniste dans une pantalonnade grotesque qui n’avait absolument rien à voir avec la science ! Que peut-on attendre d’une telle fondation ? Certainement pas de la science.
- Durrmeyer ChristianAnalyste enquêteur
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Re: Exobiologie: la vie peut aparaitre dans les milieux interstellaires
Sam 14 Déc 2013, 13:20
Ya un parallèle avec les économistes ultra ou ordo-libéraux qui sont là pour maintenir en place le Dogme.
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- Les médias parlent de plus en plus de planète potentiellement habitable?
- Dossier - L’exobiologie : de l'origine de la vie à la vie dans l'Univers
- la réponse est peut-être dans le futur
- La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
- Au GERU, on peut avoir à la fois les pieds sur terre et la tête dans les étoiles
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