- Claude.TEquipe du forum
Age : 54
Nombre de messages : 565
Inscription : 15/08/2007
Localisation : dunkerque
Emploi : ..........
Passions : ufologie
Règlement : Règlement
Points de Participation : 6830
(1969) le moulin d'hamlet ou hamlet's mill
Sam 02 Nov 2013, 14:40
Bonjour a tous.
En relisant le livre de Graham Hancock ,l'empreinte des dieux ,il est question d'un autre ouvrage.
Le moulin d'hamlet:
de Giorgio de Santillana et Herta von Dechend.
Les auteurs prétendent que beaucoup de mythes seraient un moyen que nos anciens
auraient trouvés pour nous laisser ,un témoignage de leur savoir.
ils auraient découvert par la relecture de ces mythes ,bien avant la découverte officielle ,le fait
que nos anciens connaissaient la précession des equinoxes( http://www.astrosurf.com/cieldaunis/astrologie/precession.html ).
http://www.comnoo.fr/toonoo/?p=2879
« Le Moulin d’Hamlet », dernier livre de l’historien et philosophe des sciences Giorgio de Santillana, publié avec l’anthropologue Herta von Duchend en 1969, traite de l’origine des sciences au travers d’une relecture de différents mythes. Pour les auteurs, ces mythes sont l’expression archaïque de la découverte de la précession des équinoxes (lent changement de direction de l’axe de rotation de la Terre), découverte qui est officiellement attribuée à Hipparque, environ 130 ans avant J.C.
Le choc de cette découverte serait ainsi à l’origine d’un certain nombre des grands mythes de l’humanité, représenté notamment par l’histoire d’Hamlet. Les auteurs soulignent qu’il y a environ 6500 ans, le soleil levant à l’équinoxe de printemps se trouvait dans la voie lactée. Cet alignement qui a progressivement disparu à cause de la précession aurait donné partiellement naissance aux mythes dont il est question dans le livre. Giorgio de Santillana envisage donc que certains thèmes récurrents des mythologies du monde sont la traduction du phénomène de la précession des équinoxes, qui aurait ainsi été découvert au moins 4000 ans avant J.C
Mais quel rapport avec un moulin ? Ce livre nous raconte que le modèle de l’Hamlet Shakespearien, nomméAmlodhi, se trouve à l’origine de l’histoire contée par Saxo Grammaticus moine et historien danois du moyen-âge. Amlodhi apparaît dans des récits islandais et on retrouve ce mythe à travers le monde, dont la Finlande et l’Iran. On y apprend l’existence des neuf vierges du moulin d’Hamlet qui « dans les temps anciens moulaient la farine d’Amlodhi ». A travers ces mythes on trouve le fil directeur selon lequel l’axe du monde (autour duquel nous observons la rotation du ciel nocturne) est figuré par l’axe d’une meule.
« Le Moulin d’Hamlet », livre complexe et riche d’une recherche approfondie, nous enseigne que les hommes du néolithique qui ne connaissaient pas l’écriture, étaient aussi intelligents que les humains qui l’ont connue et développée. L’observation constante de la nature sur des millénaires, et notamment du ciel, leur a permis d’élaborer une science astronomique très précise en développant des données qui se transmettaient de génération en génération. Leur science, constituée au cours de millénaires, semble encore aujourd’hui très élaborée. Un code du langage antérieur à l’expression littéraire avait donc été créé, « ignorant les croyances locales et les cultes, ils se concentraient sur les mesures, systèmes globaux, schémas, sur la structure des nombres, sur la géométrie. » Seules les observations des lois de la nature guidaient ces scientifiques. Ils ont traduit leurs sciences en mythes et en légendes, et ainsi transmis cette science de l’astronomie avant l’invention de l’écriture, de bouche à oreille. Dans sa préface, Giorgio de Santillana assure que la science aurait donc précédé le mythe.
Ce qui est étonnant à la lecture de ce livre c’est d’apprendre que la découverte d’une lente dérive dans le mouvement de rotation des étoiles ait pu causer une si importante crise culturelle. Par ailleurs, l’exposé de la recherche est au prime abord perturbant car les auteurs suivent une méthode inductive, sans argumentation, sans déduction. Cela semble être désorganisé mais offre finalement au lecteur la possibilité de faire lui-même les connexions et peut-être ainsi recréer une forme de pensée archaïque.
Je n'ai pas lu le livre ,est ce que quelqu'un du forum la lu?
Devrait on relire tout les mythes?
En relisant le livre de Graham Hancock ,l'empreinte des dieux ,il est question d'un autre ouvrage.
Le moulin d'hamlet:
de Giorgio de Santillana et Herta von Dechend.
Les auteurs prétendent que beaucoup de mythes seraient un moyen que nos anciens
auraient trouvés pour nous laisser ,un témoignage de leur savoir.
ils auraient découvert par la relecture de ces mythes ,bien avant la découverte officielle ,le fait
que nos anciens connaissaient la précession des equinoxes( http://www.astrosurf.com/cieldaunis/astrologie/precession.html ).
http://www.comnoo.fr/toonoo/?p=2879
« Le Moulin d’Hamlet », dernier livre de l’historien et philosophe des sciences Giorgio de Santillana, publié avec l’anthropologue Herta von Duchend en 1969, traite de l’origine des sciences au travers d’une relecture de différents mythes. Pour les auteurs, ces mythes sont l’expression archaïque de la découverte de la précession des équinoxes (lent changement de direction de l’axe de rotation de la Terre), découverte qui est officiellement attribuée à Hipparque, environ 130 ans avant J.C.
Le choc de cette découverte serait ainsi à l’origine d’un certain nombre des grands mythes de l’humanité, représenté notamment par l’histoire d’Hamlet. Les auteurs soulignent qu’il y a environ 6500 ans, le soleil levant à l’équinoxe de printemps se trouvait dans la voie lactée. Cet alignement qui a progressivement disparu à cause de la précession aurait donné partiellement naissance aux mythes dont il est question dans le livre. Giorgio de Santillana envisage donc que certains thèmes récurrents des mythologies du monde sont la traduction du phénomène de la précession des équinoxes, qui aurait ainsi été découvert au moins 4000 ans avant J.C
Mais quel rapport avec un moulin ? Ce livre nous raconte que le modèle de l’Hamlet Shakespearien, nomméAmlodhi, se trouve à l’origine de l’histoire contée par Saxo Grammaticus moine et historien danois du moyen-âge. Amlodhi apparaît dans des récits islandais et on retrouve ce mythe à travers le monde, dont la Finlande et l’Iran. On y apprend l’existence des neuf vierges du moulin d’Hamlet qui « dans les temps anciens moulaient la farine d’Amlodhi ». A travers ces mythes on trouve le fil directeur selon lequel l’axe du monde (autour duquel nous observons la rotation du ciel nocturne) est figuré par l’axe d’une meule.
« Le Moulin d’Hamlet », livre complexe et riche d’une recherche approfondie, nous enseigne que les hommes du néolithique qui ne connaissaient pas l’écriture, étaient aussi intelligents que les humains qui l’ont connue et développée. L’observation constante de la nature sur des millénaires, et notamment du ciel, leur a permis d’élaborer une science astronomique très précise en développant des données qui se transmettaient de génération en génération. Leur science, constituée au cours de millénaires, semble encore aujourd’hui très élaborée. Un code du langage antérieur à l’expression littéraire avait donc été créé, « ignorant les croyances locales et les cultes, ils se concentraient sur les mesures, systèmes globaux, schémas, sur la structure des nombres, sur la géométrie. » Seules les observations des lois de la nature guidaient ces scientifiques. Ils ont traduit leurs sciences en mythes et en légendes, et ainsi transmis cette science de l’astronomie avant l’invention de l’écriture, de bouche à oreille. Dans sa préface, Giorgio de Santillana assure que la science aurait donc précédé le mythe.
Ce qui est étonnant à la lecture de ce livre c’est d’apprendre que la découverte d’une lente dérive dans le mouvement de rotation des étoiles ait pu causer une si importante crise culturelle. Par ailleurs, l’exposé de la recherche est au prime abord perturbant car les auteurs suivent une méthode inductive, sans argumentation, sans déduction. Cela semble être désorganisé mais offre finalement au lecteur la possibilité de faire lui-même les connexions et peut-être ainsi recréer une forme de pensée archaïque.
Je n'ai pas lu le livre ,est ce que quelqu'un du forum la lu?
Devrait on relire tout les mythes?
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum