- Benjamin.dResponsable du forum
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L'affaire UMMO: Alerte aux "envahisseurs" ummites la fin du cirque!
Ven 08 Aoû 2008, 15:16
"L'affaire" UMMO Alerte aux "envahisseurs"
Attention! Selon des informations "contrôlées par des scientifiques", des extraterrestres se seraient infiltrés sur Terre depuis plusieurs dizaines d'années. Ils seraient semblables à nous et difficiles à repérer
Méfiez-vous, bonnes gens! Votre épicier, votre facteur, votre voisin en sont peut-être....
Des « envahisseurs » parmi nous? Comme à la télé? Des vrais?
Oui, des vrais... pour ceux qui y croient...
On recherche cet ummite Cet E.T. n'est pas encore retrouvé
Depuis 1950, des extraterrestres vivraient parmi nous! Ils auraient débarqué en France, près de La Javie (Alpes de haute Provence). Ce sont les "ummites", ainsi nommés parce qu'ils prétendent venir de la planète Ummo, qui orbiterait autour de l'étoile Wolf 424, une étoile de notre groupe local.
Les "ummites" étudieraient notre civilisation et prendraient contact par lettre ou par téléphone avec les humains les plus réceptifs à leurs idées (enfin... les plus naïfs)
Ils auraient installé une base en Espagne, mais disposeraient de relais à travers le monde, d'où ils envoient parfois des lettres, "cachet de la poste faisant foi". Ces lettres ont des sujets très divers, sont écrites dans la langue des récipiendaires, généralement en espagnol, et sont émaillées de mots "ummites" pour faire plus vrai. A l'analyse elles contiennent du vrai et du faux (et d'autant plus de faux qu'on pousse plus loin l'analyse)
Personne n'a jamais vu les "ummites". En fait, on ne dispose que de leurs messages. L'affaire Ummo n'est donc finalement qu'une affaire de "contact", comme il en existe depuis longtemps
Les "contactés"
Les "contactés", ce sont des gens qui prétendent avoir été en contact avec des extraterrestres. Contact télépathique, ou direct, voire physique (aaahh..., l'amour avec une vénusienne!). En général ils ont reçu de leurs initiateurs un enseignement philosophique, et des messages d'avertissement, mettant en garde l'humanité contre l'holocauste nucléaire
reverbère d'Adamski
le réverbère à gaz d'Adamski
le martien à bretelles
Néanmoins si on admet que des extraterrestres, très en avance sur nous comme il se doit, font un aussi long voyage pour venir instruire l'humanité de façon totalement désintéressée, alors il faut admettre aussi leur absence bizarre de jugement: ils n'ont jamais initié que des charlatans ou des illuminés.
Il faut dire aussi que leurs engins étaient trop bien camouflés en ustensiles ménagers ou autre quincaillerie, soucoupes, ou enjoliveurs. Un initiateur extraterrestre sortant d'un réverbère, c'est à peu près aussi crédible qu'un évêque sortant d'un moulin-légumes
Et puis, quand on se laisse photographier par un terrien, on n'a pas idée de porter des bretelles!
Bref. ni la science, ni les gouvernements ne leur ont jamais prêté la moindre attention. Le bide!
Il fallait donc trouver autre chose.
D'abord, il ne fallait pas rééditer l'erreur d'Adamski, qui avait situé l'origine des ses initiateurs, sous les épais nuages de Vénus. Il n'avait pas deviné que des V2, on passerait en une dizaine d'années aux fusées interplanétaires, et que le 14 décembre 1962, Mariner 2 révélerait que la température de Vénus était supérieure à 400° C. Dur, dur. Il mourut trois ans plus tard
Il fallait donc faire venir les E.T. d'une planète où les Terriens ne risquent pas de mettre leur nez. Justement, l'idée de planètes extra-solaires commençait à prendre corps. Des astronomes travaillaient à déceler de telles planètes par les perturbations qu'elles créent dans le mouvement propre de leur étoile. En 1958, Aimé Michel rappelait dans "Science & Vie", que d'après les travaux de Holmberg, une grosse planète orbitait autour d'alpha du centaure
Puisqu'une planète comme la Terre ne pouvait être détectée par cette méthode, on pouvait sans risque de démenti élire domicile autour d'une étoile proche.
Mais les voyages devenaient très longs et les contactés ne pouvaient attendre 30 ans la réponse à une question posée. Solution : s'installer à demeure sur Terre. Et puis, à quoi bon de grandioses mises en scène quand il était si simple d'écrire aux contactés par la poste.
Le Baal-Contrat
Le 16 mars 1964, l'écrivain Robert Charroux reçut une étrange missive:
Monsieur,
Ce que je vous écris n'est pas un conte merveilleux, et pas davantage un récit de science-fiction...
vaïdorge bâavienne
C'est ainsi qu'en 1964, il révéla dans "Le Livre des secrets trahis" qu'il avait reçu de mystérieux documents d'un certain M. N. Y., sollicité par des êtres originaires de la planète Bâavi. Cette planète, 1,5 fois plus grosse que la Terre, tournerait en 311 jours de 27 h 12 mn 57,6 s autour de Proxima du Centaure, alias Bâalki (1).
M. N. Y. ou Emen Ys possédait une abondante documentation. Elle décrivait la civilisation bâavienne, son langage, son système métrique, la technique de leurs soucoupes volantes (les vaïdorges) et divers concepts de physique, chimie, astronomie, etc.
Les Bâaviens avaient une base secrète sur Terre et de nombreux correspondants dans différents pays. Ils nous surveillaient et paraissaient très inquiets de notre course à l'armement nucléaire.
Les vaïdorges avaient une cabine centrale, sans siège ni couchette, et une structure torique. Elles n'avaient pas vraiment de propulseur, mais utilisaient l'antigravitation et le basculement dans un univers de temps négatif. Des ingénieurs avertis y auraient découvert des idées géniales, mais aussi des impossibilités manifestes.
La civilisation bâavienne était tout entière concentrée dans une métropole. La cellule familiale n'y existait plus et les enfants y était élevés selon une méthode qui rappelait "Le meilleur des mondes" de A. Huxley.
Nous y voilà ! Bâavi ressemble trop aux cités utopiques qui abondent dans l'imaginaire terrien. Elles sont caractérisées par l'unicité des concepts. Un seul principe de gouvernement, un seul état, un seul peuple, ein Volk, ein Reich, ein Führer... Celui qui a conçu cette planète utopique a sa place dans la galerie des excentriques et autres fous littéraires, capables de passer leur vie à recréer la description d'un autre monde.
L'initiation aux mystères de Bâavi, a finalement produit une petite secte: le Baal-Contrat
Les "ummites" entrent en scène
L'affaire Ummo est de la même veine.
A en croire deux lettres ultérieures, des scientifiques auraient reçu à partir de 1955 des lettres de présentation expédiées par les "ummites". (des scientifiques qu'on n'a pas retrouvé, mais c'est une constante dans ce dossier). ( lettre NR6 et lettre D21)
Il ne semble pas qu'elles aient été prises au sérieux. Dame! Allez raconter à un scientifique que vous êtes un extraterrestre en villégiature sur Terre, et que UMMO, votre planète se trouve à 3.68 années lumière de la Terre, il y accordera le même intérêt que si vous prétendiez avoir trouvé la pierre philosophale ou réalisé le mouvement perpétuel. Mise à la corbeille immédiate.
Il fallait donc trouver des correspondants plus "ouverts" (entendez, plus naïfs)
Justement, en cette année 1965, on parlait de plus en plus à Madrid, d'un certain professeur Fernando Sesma Manzano, président de la société des «amis des visiteurs de l'espace ».
Mieux, il venait de publier "Moi, le confident des hommes de l'espace" (2). Il y racontait ses conversations télépathiques ou téléphoniques avec les "extraterrestres", sans sembler éprouver le moindre doute. Voila l'homme qu'il fallait. Lui ne jetterait pas les lettres au panier!
Le 16 janvier 1966 Fernando Sesma Manzano reçut une étrange missive
Monsieur,
Nous sommes conscient de l'importance de ce que nous allons vous dire. Nous sommes sûrs qu'une affirmation de cette nature n'est d'habitude formulée que par un farceur...
Pas très ressemblant l'ummite
C'est ainsi qu'en 1967, il révéla dans "Ummo une autre planète habitée" (3), qu'il avait reçu de mystérieuses lettres rédigées par des êtres originaires de la planète Ummo. Cette planète, 1,5 fois plus grosse que la Terre, tournerait en 180 jours de 30 h 55 mn autour de Wolf 424, alias lumma.
Sesma possédait une abondante documentation; elle décrivait la civilisation ummite, son langage, son système métrique, etc, etc.
(Voir plus haut, en remplaçant vaïdorge par oawoolea uewa, et antigravitation par iduuwii ayii).
A la différence des Bâaviens, les "ummites" n'étaient pas quasi-immortels et ne prétendaient pas avoir colonisé la Terre il y a 10000 ans.
On remarque néanmoins une profonde similitude (dans les deux cas les auteurs situent leur planète autour de l'étoile la plus proche qu'ils connaissent), et une légère antériorité de la légende des bâaviens, sur celle des ummites. Il est donc bien possible que l'inventeur des ummites n'ai rien inventé du tout et n'ai fait que recopier des données récentes et peu connues (c'est encore une constante de ce dossier)
D'après les "ummites", s'ils avaient choisi d'entrer en contact avec l'éminent professeur Sesma, c'est qu'il avait prouvé dans ses publications qu'il était réellement expert ès civilisations cosmiques. (et il n'avaient pas oublié le "s" de "cosmique" )
Seulement voilà, l'éminent professeur était tellement connu outre-Terre qu'il y avait de l'embouteillage sur sa ligne. Et comme il ne faisait aucune discrimination, les "ummites" se désolaient de le voir mélanger leur précieux enseignement avec des élucubrations spiritualistes. Ils ne le lui envoyèrent pas dire.
"Vous comprendrez que comme une révélation OFFICIELLE de notre présence sur Terre est possible dans un futur proche, nous devons faire attention à tout ce qui se dit durant cette période de relations cryptohistoriques. Si de tels témoignages étaient contaminés par des faits étrangers correspondant à d'autres expériences extraterrestres (dont la réalité nous est étrangère) ce serait malhabile et préjudiciable" ( lettre D26 )
Ils cherchèrent donc d'autres correspondants. Pour les sélectionner, ils imaginèrent un test magistral.
Fernando Sesma
Fernando Sesma
Fernando Sesma (à droite) lors d'une réunion
Le « professeur » Fernando Sesma Manzano (1908-1982), employé du télégraphe dans le civil, mais éminent spécialiste des sciences parallèles et perpendiculaires, ne pouvait rester indifférent à un tel climat. Il s'était déjà fait connaître par divers articles dans un journal local sur l'ésotérisme et les soucoupes volantes, en particulier à propos du contact de George Adamski avec son vénusien. Il créa donc lui aussi, à Madrid, la société des «amis des visiteurs de l'espace », (amigos de los visitantes del espacio).
Cette respectable assemblée commença par tenir ses séances dans divers café de Madrid, avant de se fixer au sous-sol de la brasserie « Leon », rue Alcalá, dans la salle de la "ballena alegre" (ainsi appelée parce qu'elle était décorée d'une fresque représentant une baleine hilare. Vu ce qu'on entendait, il y avait de quoi).
A peine était elle crée qu'elle eut entre les mains rien moins qu'un message des martiens tant attendus!
La pierre mystérieuse
Alberto Sanmartin Comes
la mystérieuse pierre
En effet selon le quotidien "El Alcazar", le 17 novembre 1954, Alberto Sanmartin Comes, infirmier dans un hôpital pour aliénés, qui était parti se promener pour oublier son mal de dents, rencontra sur la route de la Corogne, un être étrange, vêtu comme un pilote, qui lui fit signe d'attendre, prit quelque chose dans sa soucoupe volante et lui confia avant de remonter dans son engin pour disparaître dans le ciel.
C'était une sorte de pierre, couverte de 9 signes. Un message des hommes de l'espace! Sesma invita Sanmartin à devenir membre à vie du comité directeur de la société.
Mais que signifiait le message? Les discussions allaient bon train chaque vendredi soir dans la salle de la "ballena alegre".
Le "professeur" Fernando Sesma Manzano, féru de cryptographie et de graphologie, proposa le déchiffrement suivant:
" Nous venons des hautes sphères célestes, vers votre monde divisé.
Bientôt l'arc du ciel s'unira à la droite terrestre.
Mais, pour éviter le choc, il y aura une période de contacts préliminaires.
L'union sera heureuse.
Vous vous appuierez sur nous et votre croix sera moins lourde à porter.
Vous surmonterez vos mauvais penchants quand nous nous abriterons tous sous un même toit.
Et vous connaîtrez enfin la paix. " (1)
Et tout cela, en 9 signes! Il était vraiment fort le "professeur" Sesma!
A noter qu'après plusieurs examens et analyses, la pierre semblait bien produite par l'industrie humaine, et qu'on voit mal pourquoi des extraterrestres en avance sur nous auraient utilisé une technique du temps des pharaons. Hilare, la baleine, hilare...
Sesma est enfin contacté
la baleine hilare du café Lyon
Pouvait on aller plus loin? Fernando Sesma eut l'idée de reproduire les mystérieux signes de façon qu'il soient visibles du ciel. Une sorte d'accusé de réception pour les hommes de l'espace. C'est ainsi que, quelques années plus tard, renouant avec les méthodes imaginées au XIXème siècle, il traça ces signes sur le sol aux environ de la "Casa de Campo".
Son attente finit par être récompensée. Vers 1960, Il commença à recevoir des messages "télépathiques". Puis en 1962, il fut contacté par téléphone par un certain Saliano, de la planète Auco. Cet "extraterrestre" inonda bientôt Sesma et d'autres membres de sa société, de messages sybillins, voire absurdes. Cependant, ces messages furent lus religieusement lors des séances. (avec une baleine hilare en toile de fond).
Cette activité pittoresque rendit Sesma de plus en plus connu. Il le sera bientôt encore plus car, début 1965, il reçoit - toujours télépathiquement - la permission de publier ses contacts. Il publie alors: "Moi, le confident des hommes de l'espace" (Yo, confidente de los hombres del espacio).
En sorte que fin 1965, tous ceux qui l'ont lu savent que sa naïveté en fait une proie rêvée pour les mystificateurs de tout poil. Et lui continuera d'engranger ses messages, en n'y voyant que du feu.
Attention! Selon des informations "contrôlées par des scientifiques", des extraterrestres se seraient infiltrés sur Terre depuis plusieurs dizaines d'années. Ils seraient semblables à nous et difficiles à repérer
Méfiez-vous, bonnes gens! Votre épicier, votre facteur, votre voisin en sont peut-être....
Des « envahisseurs » parmi nous? Comme à la télé? Des vrais?
Oui, des vrais... pour ceux qui y croient...
On recherche cet ummite Cet E.T. n'est pas encore retrouvé
Depuis 1950, des extraterrestres vivraient parmi nous! Ils auraient débarqué en France, près de La Javie (Alpes de haute Provence). Ce sont les "ummites", ainsi nommés parce qu'ils prétendent venir de la planète Ummo, qui orbiterait autour de l'étoile Wolf 424, une étoile de notre groupe local.
Les "ummites" étudieraient notre civilisation et prendraient contact par lettre ou par téléphone avec les humains les plus réceptifs à leurs idées (enfin... les plus naïfs)
Ils auraient installé une base en Espagne, mais disposeraient de relais à travers le monde, d'où ils envoient parfois des lettres, "cachet de la poste faisant foi". Ces lettres ont des sujets très divers, sont écrites dans la langue des récipiendaires, généralement en espagnol, et sont émaillées de mots "ummites" pour faire plus vrai. A l'analyse elles contiennent du vrai et du faux (et d'autant plus de faux qu'on pousse plus loin l'analyse)
Personne n'a jamais vu les "ummites". En fait, on ne dispose que de leurs messages. L'affaire Ummo n'est donc finalement qu'une affaire de "contact", comme il en existe depuis longtemps
Les "contactés"
Les "contactés", ce sont des gens qui prétendent avoir été en contact avec des extraterrestres. Contact télépathique, ou direct, voire physique (aaahh..., l'amour avec une vénusienne!). En général ils ont reçu de leurs initiateurs un enseignement philosophique, et des messages d'avertissement, mettant en garde l'humanité contre l'holocauste nucléaire
reverbère d'Adamski
le réverbère à gaz d'Adamski
le martien à bretelles
Néanmoins si on admet que des extraterrestres, très en avance sur nous comme il se doit, font un aussi long voyage pour venir instruire l'humanité de façon totalement désintéressée, alors il faut admettre aussi leur absence bizarre de jugement: ils n'ont jamais initié que des charlatans ou des illuminés.
Il faut dire aussi que leurs engins étaient trop bien camouflés en ustensiles ménagers ou autre quincaillerie, soucoupes, ou enjoliveurs. Un initiateur extraterrestre sortant d'un réverbère, c'est à peu près aussi crédible qu'un évêque sortant d'un moulin-légumes
Et puis, quand on se laisse photographier par un terrien, on n'a pas idée de porter des bretelles!
Bref. ni la science, ni les gouvernements ne leur ont jamais prêté la moindre attention. Le bide!
Il fallait donc trouver autre chose.
D'abord, il ne fallait pas rééditer l'erreur d'Adamski, qui avait situé l'origine des ses initiateurs, sous les épais nuages de Vénus. Il n'avait pas deviné que des V2, on passerait en une dizaine d'années aux fusées interplanétaires, et que le 14 décembre 1962, Mariner 2 révélerait que la température de Vénus était supérieure à 400° C. Dur, dur. Il mourut trois ans plus tard
Il fallait donc faire venir les E.T. d'une planète où les Terriens ne risquent pas de mettre leur nez. Justement, l'idée de planètes extra-solaires commençait à prendre corps. Des astronomes travaillaient à déceler de telles planètes par les perturbations qu'elles créent dans le mouvement propre de leur étoile. En 1958, Aimé Michel rappelait dans "Science & Vie", que d'après les travaux de Holmberg, une grosse planète orbitait autour d'alpha du centaure
Puisqu'une planète comme la Terre ne pouvait être détectée par cette méthode, on pouvait sans risque de démenti élire domicile autour d'une étoile proche.
Mais les voyages devenaient très longs et les contactés ne pouvaient attendre 30 ans la réponse à une question posée. Solution : s'installer à demeure sur Terre. Et puis, à quoi bon de grandioses mises en scène quand il était si simple d'écrire aux contactés par la poste.
Le Baal-Contrat
Le 16 mars 1964, l'écrivain Robert Charroux reçut une étrange missive:
Monsieur,
Ce que je vous écris n'est pas un conte merveilleux, et pas davantage un récit de science-fiction...
vaïdorge bâavienne
C'est ainsi qu'en 1964, il révéla dans "Le Livre des secrets trahis" qu'il avait reçu de mystérieux documents d'un certain M. N. Y., sollicité par des êtres originaires de la planète Bâavi. Cette planète, 1,5 fois plus grosse que la Terre, tournerait en 311 jours de 27 h 12 mn 57,6 s autour de Proxima du Centaure, alias Bâalki (1).
M. N. Y. ou Emen Ys possédait une abondante documentation. Elle décrivait la civilisation bâavienne, son langage, son système métrique, la technique de leurs soucoupes volantes (les vaïdorges) et divers concepts de physique, chimie, astronomie, etc.
Les Bâaviens avaient une base secrète sur Terre et de nombreux correspondants dans différents pays. Ils nous surveillaient et paraissaient très inquiets de notre course à l'armement nucléaire.
Les vaïdorges avaient une cabine centrale, sans siège ni couchette, et une structure torique. Elles n'avaient pas vraiment de propulseur, mais utilisaient l'antigravitation et le basculement dans un univers de temps négatif. Des ingénieurs avertis y auraient découvert des idées géniales, mais aussi des impossibilités manifestes.
La civilisation bâavienne était tout entière concentrée dans une métropole. La cellule familiale n'y existait plus et les enfants y était élevés selon une méthode qui rappelait "Le meilleur des mondes" de A. Huxley.
Nous y voilà ! Bâavi ressemble trop aux cités utopiques qui abondent dans l'imaginaire terrien. Elles sont caractérisées par l'unicité des concepts. Un seul principe de gouvernement, un seul état, un seul peuple, ein Volk, ein Reich, ein Führer... Celui qui a conçu cette planète utopique a sa place dans la galerie des excentriques et autres fous littéraires, capables de passer leur vie à recréer la description d'un autre monde.
L'initiation aux mystères de Bâavi, a finalement produit une petite secte: le Baal-Contrat
Les "ummites" entrent en scène
L'affaire Ummo est de la même veine.
A en croire deux lettres ultérieures, des scientifiques auraient reçu à partir de 1955 des lettres de présentation expédiées par les "ummites". (des scientifiques qu'on n'a pas retrouvé, mais c'est une constante dans ce dossier). ( lettre NR6 et lettre D21)
Il ne semble pas qu'elles aient été prises au sérieux. Dame! Allez raconter à un scientifique que vous êtes un extraterrestre en villégiature sur Terre, et que UMMO, votre planète se trouve à 3.68 années lumière de la Terre, il y accordera le même intérêt que si vous prétendiez avoir trouvé la pierre philosophale ou réalisé le mouvement perpétuel. Mise à la corbeille immédiate.
Il fallait donc trouver des correspondants plus "ouverts" (entendez, plus naïfs)
Justement, en cette année 1965, on parlait de plus en plus à Madrid, d'un certain professeur Fernando Sesma Manzano, président de la société des «amis des visiteurs de l'espace ».
Mieux, il venait de publier "Moi, le confident des hommes de l'espace" (2). Il y racontait ses conversations télépathiques ou téléphoniques avec les "extraterrestres", sans sembler éprouver le moindre doute. Voila l'homme qu'il fallait. Lui ne jetterait pas les lettres au panier!
Le 16 janvier 1966 Fernando Sesma Manzano reçut une étrange missive
Monsieur,
Nous sommes conscient de l'importance de ce que nous allons vous dire. Nous sommes sûrs qu'une affirmation de cette nature n'est d'habitude formulée que par un farceur...
Pas très ressemblant l'ummite
C'est ainsi qu'en 1967, il révéla dans "Ummo une autre planète habitée" (3), qu'il avait reçu de mystérieuses lettres rédigées par des êtres originaires de la planète Ummo. Cette planète, 1,5 fois plus grosse que la Terre, tournerait en 180 jours de 30 h 55 mn autour de Wolf 424, alias lumma.
Sesma possédait une abondante documentation; elle décrivait la civilisation ummite, son langage, son système métrique, etc, etc.
(Voir plus haut, en remplaçant vaïdorge par oawoolea uewa, et antigravitation par iduuwii ayii).
A la différence des Bâaviens, les "ummites" n'étaient pas quasi-immortels et ne prétendaient pas avoir colonisé la Terre il y a 10000 ans.
On remarque néanmoins une profonde similitude (dans les deux cas les auteurs situent leur planète autour de l'étoile la plus proche qu'ils connaissent), et une légère antériorité de la légende des bâaviens, sur celle des ummites. Il est donc bien possible que l'inventeur des ummites n'ai rien inventé du tout et n'ai fait que recopier des données récentes et peu connues (c'est encore une constante de ce dossier)
D'après les "ummites", s'ils avaient choisi d'entrer en contact avec l'éminent professeur Sesma, c'est qu'il avait prouvé dans ses publications qu'il était réellement expert ès civilisations cosmiques. (et il n'avaient pas oublié le "s" de "cosmique" )
Seulement voilà, l'éminent professeur était tellement connu outre-Terre qu'il y avait de l'embouteillage sur sa ligne. Et comme il ne faisait aucune discrimination, les "ummites" se désolaient de le voir mélanger leur précieux enseignement avec des élucubrations spiritualistes. Ils ne le lui envoyèrent pas dire.
"Vous comprendrez que comme une révélation OFFICIELLE de notre présence sur Terre est possible dans un futur proche, nous devons faire attention à tout ce qui se dit durant cette période de relations cryptohistoriques. Si de tels témoignages étaient contaminés par des faits étrangers correspondant à d'autres expériences extraterrestres (dont la réalité nous est étrangère) ce serait malhabile et préjudiciable" ( lettre D26 )
Ils cherchèrent donc d'autres correspondants. Pour les sélectionner, ils imaginèrent un test magistral.
Fernando Sesma
Fernando Sesma
Fernando Sesma (à droite) lors d'une réunion
Le « professeur » Fernando Sesma Manzano (1908-1982), employé du télégraphe dans le civil, mais éminent spécialiste des sciences parallèles et perpendiculaires, ne pouvait rester indifférent à un tel climat. Il s'était déjà fait connaître par divers articles dans un journal local sur l'ésotérisme et les soucoupes volantes, en particulier à propos du contact de George Adamski avec son vénusien. Il créa donc lui aussi, à Madrid, la société des «amis des visiteurs de l'espace », (amigos de los visitantes del espacio).
Cette respectable assemblée commença par tenir ses séances dans divers café de Madrid, avant de se fixer au sous-sol de la brasserie « Leon », rue Alcalá, dans la salle de la "ballena alegre" (ainsi appelée parce qu'elle était décorée d'une fresque représentant une baleine hilare. Vu ce qu'on entendait, il y avait de quoi).
A peine était elle crée qu'elle eut entre les mains rien moins qu'un message des martiens tant attendus!
La pierre mystérieuse
Alberto Sanmartin Comes
la mystérieuse pierre
En effet selon le quotidien "El Alcazar", le 17 novembre 1954, Alberto Sanmartin Comes, infirmier dans un hôpital pour aliénés, qui était parti se promener pour oublier son mal de dents, rencontra sur la route de la Corogne, un être étrange, vêtu comme un pilote, qui lui fit signe d'attendre, prit quelque chose dans sa soucoupe volante et lui confia avant de remonter dans son engin pour disparaître dans le ciel.
C'était une sorte de pierre, couverte de 9 signes. Un message des hommes de l'espace! Sesma invita Sanmartin à devenir membre à vie du comité directeur de la société.
Mais que signifiait le message? Les discussions allaient bon train chaque vendredi soir dans la salle de la "ballena alegre".
Le "professeur" Fernando Sesma Manzano, féru de cryptographie et de graphologie, proposa le déchiffrement suivant:
" Nous venons des hautes sphères célestes, vers votre monde divisé.
Bientôt l'arc du ciel s'unira à la droite terrestre.
Mais, pour éviter le choc, il y aura une période de contacts préliminaires.
L'union sera heureuse.
Vous vous appuierez sur nous et votre croix sera moins lourde à porter.
Vous surmonterez vos mauvais penchants quand nous nous abriterons tous sous un même toit.
Et vous connaîtrez enfin la paix. " (1)
Et tout cela, en 9 signes! Il était vraiment fort le "professeur" Sesma!
A noter qu'après plusieurs examens et analyses, la pierre semblait bien produite par l'industrie humaine, et qu'on voit mal pourquoi des extraterrestres en avance sur nous auraient utilisé une technique du temps des pharaons. Hilare, la baleine, hilare...
Sesma est enfin contacté
la baleine hilare du café Lyon
Pouvait on aller plus loin? Fernando Sesma eut l'idée de reproduire les mystérieux signes de façon qu'il soient visibles du ciel. Une sorte d'accusé de réception pour les hommes de l'espace. C'est ainsi que, quelques années plus tard, renouant avec les méthodes imaginées au XIXème siècle, il traça ces signes sur le sol aux environ de la "Casa de Campo".
Son attente finit par être récompensée. Vers 1960, Il commença à recevoir des messages "télépathiques". Puis en 1962, il fut contacté par téléphone par un certain Saliano, de la planète Auco. Cet "extraterrestre" inonda bientôt Sesma et d'autres membres de sa société, de messages sybillins, voire absurdes. Cependant, ces messages furent lus religieusement lors des séances. (avec une baleine hilare en toile de fond).
Cette activité pittoresque rendit Sesma de plus en plus connu. Il le sera bientôt encore plus car, début 1965, il reçoit - toujours télépathiquement - la permission de publier ses contacts. Il publie alors: "Moi, le confident des hommes de l'espace" (Yo, confidente de los hombres del espacio).
En sorte que fin 1965, tous ceux qui l'ont lu savent que sa naïveté en fait une proie rêvée pour les mystificateurs de tout poil. Et lui continuera d'engranger ses messages, en n'y voyant que du feu.
- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21510
Re: L'affaire UMMO: Alerte aux "envahisseurs" ummites la fin du cirque!
Ven 08 Aoû 2008, 15:17
Pauvre "professeur" Sesma...
Le 2 août 1968, ils téléphonèrent pendant 20 minutes à Sesma pour lui laisser ces deux messages:
- " Ne cueille pas de roses avec trois mains, enterre plutôt ton pied dans le sable.
- Les nuages couvrent la nudité de la jeune fille quand elle se prépare à tuer le cochon doré ".
Le sens de ces phrases sybillines étant tout à fait fortuit, il semble bien que les mystérieux correspondants de Sesma s'amusaient à dire n'importe quoi. Mais le pauvre Sesma marchait. Il essayait de trouver le sens de cette prose hermétique. Il interprétait ainsi la deuxième phrase: " Ils approuvent la lutte de la jeunesse contre la société de consommation. " (2)
On comprend mieux pourquoi Sesma recevait tant de messages. Il devait être connu à Madrid comme "le naïf aux extraterrestres". Pour le prix d'une communication téléphonique, les farceurs de la ville pouvait se payer du bon temps.
Fernando Sesma Manzano mourut avec ses illusions en 1982. Après sa mort, un dernier coup de téléphone dévoila le pot-aux-roses. Une astrologue confessa à José Luis Jordan Péña que c'était elle qui, avec un artiste peintre japonais, s'était amusée au dépens de Sesma en inventant Saliano)
Notes et références
(1) FIF International Features. 317-29356.Communiqué de Martin Bernvelt, correspondant à Madrid.
(2) France-Soir, 8 août 1968.
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Les "ummites" changent de correspondant
San José
Le 30 mai 1967, Sesma reçut une lettre annonçant trois arrivées de vaisseaux ummites entre le 30 mai et le 3 juin, L'un d'eux devait se poser aux environs de Madrid (lettre D60 ). Les amis des visiteurs de l'espace guettèrent avec la fièvre que l'on devine. Ils ne virent rien.
Mais le 2 juin, les journaux "Informaciones" et "Pueblo" annonçait l'observation sen-sa-tion-nelle d'une soucoupe volante à San José de Valderas, en banlieue de Madrid. Non seulement il y avait des centaines de témoins, mais on l'avait photographié
Or l'année précédente, le 6 février 1966, une soucoupe identique avait atterri à Aluche près de Madrid, en laissant d'importantes traces. Le témoin principal, José Luis Jordan Peña, un homme intelligent et "ouvert", avait vraiment été très coopératif: Il avait aidé à l'enquête. Les ufologues étaient comblés. Ils rappliquèrent dare-dare.
Rafael Farriols, un chef d'entreprise de Barcelone, apprit l'information par la radio. Il se rendit aussitôt sur les lieux, et y trouva Enrique Villagrasa qui, faisant déjà partie des auditeurs de Sesma, connaissait l'annonce de l'arrivée des "ummites"
Intéressé à fond par cette affaire, il chercha à racheter la documentation de Sesma, prêt à y mettre le prix (il en avait les moyens). A sa surprise, Sesma lui céda une pleine valise de documents pour une somme modique. Il ne s'intéressait plus aux "ummites", trop matérialistes, et préférait discuter philosophie avec les habitants de la planète Auco
Antonio Ribera, l'un des fondateurs du Centro de Estudios Interplanetarios (CEI), apprit l'affaire par un de ses amis de Madrid, Salvador Texidor, qui lui fit parvenir l'article d'Informaciones.
Il alla à Madrid, où il rencontra le témoin d'Aluche, et collabora avec Rafael Farriols pour enquêter. Ses investigations lui valurent la confiance des "ummites". Après la publication de son livre "un caso perfecto", il ne reçut pas moins de dix lettres dans l'année qui suivit.
"L'observation" de San José de Valdéras Une affaire qui paraissait sérieuse
Le "scoop" d'Informaciones
Une des photos de San José
Le 2 juin 1967, le journal "Informaciones", journal du soir, annonçait l'observation, dans la soirée de la veille, jeudi 1 juin, d'une soucoupe volante au dessus du château de San José de Valderas, en banlieue de Madrid.
SOUCOUPES VOLANTES SUR MADRID ?
DES CENTAINES DE PERSONNES LES ONT "VUES" HIER DANS LA BANLIEUE DE LA CAPITALE.
C'était vraiment sen-sa-tion-nel! De nombreux témoins avaient pu observer pendant de longues minutes un énorme engin lenticulaire baignant dans une lumière orangée, et il y avait même des photos!
Ce scoop était rapportée par... un certain San Antonio (reporter au journal. ça ne s'invente pas). Les photos montraient que l'engin portait sur sa face ventrale un mystérieux dessin évoquant le schéma d'un changement de vitesse pour le lecteur moyen, mais évoquant le sceau d'Ummo pour les initiés. Des photos d'une incursion des "ummites"!
Et ce n'était pas tout! Le journal "Pueblo" du même jour confirmait:
Dans la nuit d'hier, plusieurs personnes ont appelé notre Rédaction prenant de l'intérêt à nous donner des informations sur un étrange objet qu'ils avaient vu survoler la promenade d'Extramadure. La passage de la "soucoupe" a été témoigné, semble-t-il, en divers faubourgs : San José de Valderas, Aluche, Santa Monica, Mirador de la Casa de Campo, etc..
Et le journal "Madrid" du lendemain renchérissait:
Don Fernando Sesma l'affirme
LA SOUCOUPE VOLANTE VUE A MADRID PROVIENT DE LA PLANETE URANO (1)
Comment douter d'une observation rapportée par tant de témoins, par plusieurs journaux, avec des photos, et la caution du "professeur" Sesma?
San Antonio avait reçu cinq photos d'un mystérieux photographe, apparemment un simple amateur qui se trouvait sur place avec sa fiancée et eut le réflexe d'utiliser son appareil.
Mais un amateur qui avait cependant réussi à développer ses photos et à en faire des tirages suffisamment vite pour qu'elles paraissent dans le journal du lendemain. Ils avait laissé les tirages à disposition de San Antonio dans un laboratoire de photographie
Mais curieusement... on ne retrouva jamais le photographe.
Mais un autre photographe, qui signait Antonio Pardo - autant dire Jean Dupont - écrivit deux mois plus tard au journaliste Marius Lleget, membre du « Centre d'études interplanétaires " (CEI), qui venait de publier "Mythe et réalité des soucoupes volantes". Cet Antonio Pardo joignait deux clichés et un récit très circonstancié.
Un des mystérieux tubes
Mieux, L'objet observé à San José aurait atterri à Santa Monica, près du restaurant "La Ponderosa", et Antonio Pardo mentionnait d'autres témoignages et la présence d'étranges tubes métalliques. D'étranges tubes qui contenaient (au moins pour l'un d'entre eux) des lamelles d'une fine matière plastique portant le sceau d'Ummo
On ne retrouva jamais Antonio Pardo.
L'affaire se corsa quand on apprit qu'un certain Henri Dagousset écrivit à divers commerçants en offrant 18 000 pesetas pour chacun de ces tubes (plus 7000 pesetas au commerçant qui aurait permis de retrouver le détenteur)
Vous aviez peut-être déja deviné qu'on ne retrouva jamais Henri Dagousset.
édition espagnole édition française
José Luis Jordan Péña, le témoin qui l'année précédente avait déjà observé l'OVNI d'Aluche, offrit son aide en rapportant d'autres témoignages.
Cette affaire paraissait irréfutable. Il semblait y avoir eu beaucoup de témoins, des photos prises indépendamment, des traces qui intéressaient des gens importants.
De plus, cette observation recoupait celle de l'atterrissage du 6 février 1966, à Aluche, non loin de San José. Atterrissage qui avait laissé des traces indubitables
Antonio Ribera et Rafael Farriols furent tellement convaincus que, l'année suivante, ils en firent un livre:"Un cas parfait"(2).
Parfait? Voire. Les photos, étrangement mal développées, ne se suivaient pas sur le négatif. Elles ne semblaient pas avoir été prises par un homme debout. Contre toute logique, l'engin n'était jamais cadré au centre.
Le diamètre apparent de l'objet sur les clichés était bien plus grand que dans le récit d'Antonio Pardo. Aucun des nombreux témoins de ce jeudi 1 juin n'apparaissait sur les photos, pas plus que l'un des photographes qui aurait dû se trouver dans le champ de l'autre. Et pourquoi les deux photographes restaient ils introuvables ?
Antonio Ribera se donna beaucoup de mal pour plaider la réalité du cas. Il insista sur le fait que les déclarations des témoins se recoupaient, qu'elles avaient été enregistrées, qu'il y avait deux photographes indépendants, et que les photos recoupaient les témoignages. Il n'avait pas remarqué que les témoignages précis qui recoupaient les photos, venaient tous de la même personne: José Luis Jordan Péña...
Patatras! L'affaire s'écroule
Il y eut un premier couac en 1972. Dans son numéro du mois d'août, la revue Stendek sortit une étude du météorologiste Oscar Rey Brea tendant à montrer que les photos de San José étaient truquées. Après calcul, il concluait qu'il n'y avait en fait qu'un seul photographe qui avait photographié une maquette en utilisant un pied (3).
traitement de l'image
En 1977, Claude Poher, du GEPAN, montra qu'un traitement approprié des photos prises à San José mettait en évidence le fil de suspension de la soucoupe (un cliché de ce traitement fut exposé au stand du Gepan lors d'un salon du Bourget).
Cela expliquait pourquoi l'engin était toujours cadré bizarrement: pour ne pas montrer le support de la maquette (probablement une canne à pêche). Selon Poher, la soucoupe n'était qu'un assemblage de deux assiettes en plastique. Les deux photographes n'en faisaient qu'un: on pouvait superposer l'un des clichés pris par le premier à l'un des clichés pris par le second. Les photos de San José n'étaient donc qu'une supercherie (4).
Une autre enquête fut faite par William Spaulding, expert en analyse photo du Ground Saucer Watch., à partir d'une copie provenant d'Antonio Ribera. La aussi le traitement révéla un fil de suspension (5)
Ce détail du fil de suspension a été contesté depuis. L'enquête de la Guardia civile espagnole sur cinq négatifs originaux, à confirmé que les négatifs étaient authentiques (ce qui n'avait jamais été contesté) et n'a pas trouvé trace du fil de suspension. Il paraîtrait qu'il s'agissait en fait d'une rayure sur le négatif. Une rayure qui se serait trouvé opportunément à l'endroit pile ou devait se trouver le fil de suspension, et avec la bonne longueur! Mais cette authenticité des négatifs ne prouvent rien contre l'hypothèse d'une maquette, suspendue ou non
Les "ummites", qui avaient eu le temps d'apprendre leur métier, depuis leur premier contact avec Fernando Sesma, ne cherchèrent pas à nier le faux, ils expliquèrent même que cela entrait dans leur stratégie:
" Des années plutôt, mes frères ont diffusé, conjointement à des arguments en faveur de la thèse de l'identité ummiaoo, de fausses preuves qui pouvaient servir de couverture face à un degré élevé de crédulité de la part du réseau social de la Terre." ( lettre D116 du 23 mai 1979 )
Peut on en déduire que la fausseté des photos prouvait l'authenticité des "ummites"? Hum! A en croire ce raisonnement les "ummites" auraient volontairement fabriqué des photos truquées pour les divulguer si leur incursion à San José avait été trop remarquée. L'ennuyeux, c'est que ce sont précisément les photos qui déclenchèrent l'affaire de San José.
Néanmoins, certains ufologues comme Antonio Ribera ou René Fouéré, du GEPA (et d'autres encore vivants), refusaient de se rendre à l'évidence: il fallait qu'on leur prouve que l'objet qui avait évolué le 1er juin 1967, sous les yeux de témoins dignes de foi, avait été fabriqué par un terrestre mystificateur (6).
Mais quels témoins « dignes-de-foi » ? Leurs existence ne tenaient qu'à la bonne foi de ceux qui les avaient vus, c'est-à-dire José Luis Jordan Péña et Antonio Pardo, le pseudo-photographe. Malheureusement, le style de l'introuvable Antonio Pardo était identique à celui de José Luis Jordan Péña, comme l'a signalé le psychiatre CarIos Berche Cruz, du CEI (7). De plus, il possédait un laboratoire photo et un appareil du même type. Il y avait de quoi avoir des doutes...
Aujourd'hui, il n'y a plus le moindre doute
Manuel Carballal
La reconstitution
Aucun témoin objectif de l'observation n'a été retrouvé. Comme l'a constaté l’enquêteur Manuel Carballal, toutes les personnes interrogées renvoient vers d'autres témoins supposés ou vers le livre de Ribera et Farriols, ou encore le journal du lendemain, sans avoir rien vu elles même. Tous les témoignages et documents étaient en fait l'oeuvre de José Luis Jordan Péna, qui d'ailleurs avait aussi mis en scène le pseudo atterrissage d'Aluche (il avait même répandu de la poussière radioactive).
Le 2 août 1968, ils téléphonèrent pendant 20 minutes à Sesma pour lui laisser ces deux messages:
- " Ne cueille pas de roses avec trois mains, enterre plutôt ton pied dans le sable.
- Les nuages couvrent la nudité de la jeune fille quand elle se prépare à tuer le cochon doré ".
Le sens de ces phrases sybillines étant tout à fait fortuit, il semble bien que les mystérieux correspondants de Sesma s'amusaient à dire n'importe quoi. Mais le pauvre Sesma marchait. Il essayait de trouver le sens de cette prose hermétique. Il interprétait ainsi la deuxième phrase: " Ils approuvent la lutte de la jeunesse contre la société de consommation. " (2)
On comprend mieux pourquoi Sesma recevait tant de messages. Il devait être connu à Madrid comme "le naïf aux extraterrestres". Pour le prix d'une communication téléphonique, les farceurs de la ville pouvait se payer du bon temps.
Fernando Sesma Manzano mourut avec ses illusions en 1982. Après sa mort, un dernier coup de téléphone dévoila le pot-aux-roses. Une astrologue confessa à José Luis Jordan Péña que c'était elle qui, avec un artiste peintre japonais, s'était amusée au dépens de Sesma en inventant Saliano)
Notes et références
(1) FIF International Features. 317-29356.Communiqué de Martin Bernvelt, correspondant à Madrid.
(2) France-Soir, 8 août 1968.
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Les "ummites" changent de correspondant
San José
Le 30 mai 1967, Sesma reçut une lettre annonçant trois arrivées de vaisseaux ummites entre le 30 mai et le 3 juin, L'un d'eux devait se poser aux environs de Madrid (lettre D60 ). Les amis des visiteurs de l'espace guettèrent avec la fièvre que l'on devine. Ils ne virent rien.
Mais le 2 juin, les journaux "Informaciones" et "Pueblo" annonçait l'observation sen-sa-tion-nelle d'une soucoupe volante à San José de Valderas, en banlieue de Madrid. Non seulement il y avait des centaines de témoins, mais on l'avait photographié
Or l'année précédente, le 6 février 1966, une soucoupe identique avait atterri à Aluche près de Madrid, en laissant d'importantes traces. Le témoin principal, José Luis Jordan Peña, un homme intelligent et "ouvert", avait vraiment été très coopératif: Il avait aidé à l'enquête. Les ufologues étaient comblés. Ils rappliquèrent dare-dare.
Rafael Farriols, un chef d'entreprise de Barcelone, apprit l'information par la radio. Il se rendit aussitôt sur les lieux, et y trouva Enrique Villagrasa qui, faisant déjà partie des auditeurs de Sesma, connaissait l'annonce de l'arrivée des "ummites"
Intéressé à fond par cette affaire, il chercha à racheter la documentation de Sesma, prêt à y mettre le prix (il en avait les moyens). A sa surprise, Sesma lui céda une pleine valise de documents pour une somme modique. Il ne s'intéressait plus aux "ummites", trop matérialistes, et préférait discuter philosophie avec les habitants de la planète Auco
Antonio Ribera, l'un des fondateurs du Centro de Estudios Interplanetarios (CEI), apprit l'affaire par un de ses amis de Madrid, Salvador Texidor, qui lui fit parvenir l'article d'Informaciones.
Il alla à Madrid, où il rencontra le témoin d'Aluche, et collabora avec Rafael Farriols pour enquêter. Ses investigations lui valurent la confiance des "ummites". Après la publication de son livre "un caso perfecto", il ne reçut pas moins de dix lettres dans l'année qui suivit.
"L'observation" de San José de Valdéras Une affaire qui paraissait sérieuse
Le "scoop" d'Informaciones
Une des photos de San José
Le 2 juin 1967, le journal "Informaciones", journal du soir, annonçait l'observation, dans la soirée de la veille, jeudi 1 juin, d'une soucoupe volante au dessus du château de San José de Valderas, en banlieue de Madrid.
SOUCOUPES VOLANTES SUR MADRID ?
DES CENTAINES DE PERSONNES LES ONT "VUES" HIER DANS LA BANLIEUE DE LA CAPITALE.
C'était vraiment sen-sa-tion-nel! De nombreux témoins avaient pu observer pendant de longues minutes un énorme engin lenticulaire baignant dans une lumière orangée, et il y avait même des photos!
Ce scoop était rapportée par... un certain San Antonio (reporter au journal. ça ne s'invente pas). Les photos montraient que l'engin portait sur sa face ventrale un mystérieux dessin évoquant le schéma d'un changement de vitesse pour le lecteur moyen, mais évoquant le sceau d'Ummo pour les initiés. Des photos d'une incursion des "ummites"!
Et ce n'était pas tout! Le journal "Pueblo" du même jour confirmait:
Dans la nuit d'hier, plusieurs personnes ont appelé notre Rédaction prenant de l'intérêt à nous donner des informations sur un étrange objet qu'ils avaient vu survoler la promenade d'Extramadure. La passage de la "soucoupe" a été témoigné, semble-t-il, en divers faubourgs : San José de Valderas, Aluche, Santa Monica, Mirador de la Casa de Campo, etc..
Et le journal "Madrid" du lendemain renchérissait:
Don Fernando Sesma l'affirme
LA SOUCOUPE VOLANTE VUE A MADRID PROVIENT DE LA PLANETE URANO (1)
Comment douter d'une observation rapportée par tant de témoins, par plusieurs journaux, avec des photos, et la caution du "professeur" Sesma?
San Antonio avait reçu cinq photos d'un mystérieux photographe, apparemment un simple amateur qui se trouvait sur place avec sa fiancée et eut le réflexe d'utiliser son appareil.
Mais un amateur qui avait cependant réussi à développer ses photos et à en faire des tirages suffisamment vite pour qu'elles paraissent dans le journal du lendemain. Ils avait laissé les tirages à disposition de San Antonio dans un laboratoire de photographie
Mais curieusement... on ne retrouva jamais le photographe.
Mais un autre photographe, qui signait Antonio Pardo - autant dire Jean Dupont - écrivit deux mois plus tard au journaliste Marius Lleget, membre du « Centre d'études interplanétaires " (CEI), qui venait de publier "Mythe et réalité des soucoupes volantes". Cet Antonio Pardo joignait deux clichés et un récit très circonstancié.
Un des mystérieux tubes
Mieux, L'objet observé à San José aurait atterri à Santa Monica, près du restaurant "La Ponderosa", et Antonio Pardo mentionnait d'autres témoignages et la présence d'étranges tubes métalliques. D'étranges tubes qui contenaient (au moins pour l'un d'entre eux) des lamelles d'une fine matière plastique portant le sceau d'Ummo
On ne retrouva jamais Antonio Pardo.
L'affaire se corsa quand on apprit qu'un certain Henri Dagousset écrivit à divers commerçants en offrant 18 000 pesetas pour chacun de ces tubes (plus 7000 pesetas au commerçant qui aurait permis de retrouver le détenteur)
Vous aviez peut-être déja deviné qu'on ne retrouva jamais Henri Dagousset.
édition espagnole édition française
José Luis Jordan Péña, le témoin qui l'année précédente avait déjà observé l'OVNI d'Aluche, offrit son aide en rapportant d'autres témoignages.
Cette affaire paraissait irréfutable. Il semblait y avoir eu beaucoup de témoins, des photos prises indépendamment, des traces qui intéressaient des gens importants.
De plus, cette observation recoupait celle de l'atterrissage du 6 février 1966, à Aluche, non loin de San José. Atterrissage qui avait laissé des traces indubitables
Antonio Ribera et Rafael Farriols furent tellement convaincus que, l'année suivante, ils en firent un livre:"Un cas parfait"(2).
Parfait? Voire. Les photos, étrangement mal développées, ne se suivaient pas sur le négatif. Elles ne semblaient pas avoir été prises par un homme debout. Contre toute logique, l'engin n'était jamais cadré au centre.
Le diamètre apparent de l'objet sur les clichés était bien plus grand que dans le récit d'Antonio Pardo. Aucun des nombreux témoins de ce jeudi 1 juin n'apparaissait sur les photos, pas plus que l'un des photographes qui aurait dû se trouver dans le champ de l'autre. Et pourquoi les deux photographes restaient ils introuvables ?
Antonio Ribera se donna beaucoup de mal pour plaider la réalité du cas. Il insista sur le fait que les déclarations des témoins se recoupaient, qu'elles avaient été enregistrées, qu'il y avait deux photographes indépendants, et que les photos recoupaient les témoignages. Il n'avait pas remarqué que les témoignages précis qui recoupaient les photos, venaient tous de la même personne: José Luis Jordan Péña...
Patatras! L'affaire s'écroule
Il y eut un premier couac en 1972. Dans son numéro du mois d'août, la revue Stendek sortit une étude du météorologiste Oscar Rey Brea tendant à montrer que les photos de San José étaient truquées. Après calcul, il concluait qu'il n'y avait en fait qu'un seul photographe qui avait photographié une maquette en utilisant un pied (3).
traitement de l'image
En 1977, Claude Poher, du GEPAN, montra qu'un traitement approprié des photos prises à San José mettait en évidence le fil de suspension de la soucoupe (un cliché de ce traitement fut exposé au stand du Gepan lors d'un salon du Bourget).
Cela expliquait pourquoi l'engin était toujours cadré bizarrement: pour ne pas montrer le support de la maquette (probablement une canne à pêche). Selon Poher, la soucoupe n'était qu'un assemblage de deux assiettes en plastique. Les deux photographes n'en faisaient qu'un: on pouvait superposer l'un des clichés pris par le premier à l'un des clichés pris par le second. Les photos de San José n'étaient donc qu'une supercherie (4).
Une autre enquête fut faite par William Spaulding, expert en analyse photo du Ground Saucer Watch., à partir d'une copie provenant d'Antonio Ribera. La aussi le traitement révéla un fil de suspension (5)
Ce détail du fil de suspension a été contesté depuis. L'enquête de la Guardia civile espagnole sur cinq négatifs originaux, à confirmé que les négatifs étaient authentiques (ce qui n'avait jamais été contesté) et n'a pas trouvé trace du fil de suspension. Il paraîtrait qu'il s'agissait en fait d'une rayure sur le négatif. Une rayure qui se serait trouvé opportunément à l'endroit pile ou devait se trouver le fil de suspension, et avec la bonne longueur! Mais cette authenticité des négatifs ne prouvent rien contre l'hypothèse d'une maquette, suspendue ou non
Les "ummites", qui avaient eu le temps d'apprendre leur métier, depuis leur premier contact avec Fernando Sesma, ne cherchèrent pas à nier le faux, ils expliquèrent même que cela entrait dans leur stratégie:
" Des années plutôt, mes frères ont diffusé, conjointement à des arguments en faveur de la thèse de l'identité ummiaoo, de fausses preuves qui pouvaient servir de couverture face à un degré élevé de crédulité de la part du réseau social de la Terre." ( lettre D116 du 23 mai 1979 )
Peut on en déduire que la fausseté des photos prouvait l'authenticité des "ummites"? Hum! A en croire ce raisonnement les "ummites" auraient volontairement fabriqué des photos truquées pour les divulguer si leur incursion à San José avait été trop remarquée. L'ennuyeux, c'est que ce sont précisément les photos qui déclenchèrent l'affaire de San José.
Néanmoins, certains ufologues comme Antonio Ribera ou René Fouéré, du GEPA (et d'autres encore vivants), refusaient de se rendre à l'évidence: il fallait qu'on leur prouve que l'objet qui avait évolué le 1er juin 1967, sous les yeux de témoins dignes de foi, avait été fabriqué par un terrestre mystificateur (6).
Mais quels témoins « dignes-de-foi » ? Leurs existence ne tenaient qu'à la bonne foi de ceux qui les avaient vus, c'est-à-dire José Luis Jordan Péña et Antonio Pardo, le pseudo-photographe. Malheureusement, le style de l'introuvable Antonio Pardo était identique à celui de José Luis Jordan Péña, comme l'a signalé le psychiatre CarIos Berche Cruz, du CEI (7). De plus, il possédait un laboratoire photo et un appareil du même type. Il y avait de quoi avoir des doutes...
Aujourd'hui, il n'y a plus le moindre doute
Manuel Carballal
La reconstitution
Aucun témoin objectif de l'observation n'a été retrouvé. Comme l'a constaté l’enquêteur Manuel Carballal, toutes les personnes interrogées renvoient vers d'autres témoins supposés ou vers le livre de Ribera et Farriols, ou encore le journal du lendemain, sans avoir rien vu elles même. Tous les témoignages et documents étaient en fait l'oeuvre de José Luis Jordan Péna, qui d'ailleurs avait aussi mis en scène le pseudo atterrissage d'Aluche (il avait même répandu de la poussière radioactive).
- Benjamin.dResponsable du forum
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Re: L'affaire UMMO: Alerte aux "envahisseurs" ummites la fin du cirque!
Ven 08 Aoû 2008, 15:23
Il a expliqué en 1996, les détails de sa mystification à Manuel Carballal, expliquant que pendant que son ami Vicente Ortuño tenait le support, il avait pris les photos en utilisant volontairement un film rapide et l'avait développé pour obtenir une forte granulation afin de faire disparaître le fil de suspension
Comme toutes photos n'étaient pas réussies (on voyait parfois les mains de son compère), il dut couper le film pour sélectionner les meilleurs clichés
Quant aux mystérieux tubes, c'étaient des étuis de thermomètre, dans lequel il avait placé des rubans de Tedlar, un fluorure de polyvinyle fabriqué par Dupont de Nemours, et que lui avait procuré un ingénieur de la NASA se trouvant alors en Espagne
Sur ses indications, Manuel Carballal, a fabriqué une maquette du même type, et l'a photographié dans les mêmes conditions devant le château de San José (8)
Nous avions personnellement fait ce genre de photo en 1986, en nous basant sur l'analyse de Claude Poher, comme on peut le voir plus bas. C'est presque trop facile...
Faite votre soucoupe vous même!
un peu de matériel...
...et voila le résultat
Pourquoi vous contenter de minables photos de soucoupes en noir et blanc, quand vous pouvez en avoir de splendides? Faites les donc vous même! (on n'est jamais si bien servi...)
Recette: deux assiettes en plastiques, du papier abrasif, un tube de colle, un peu d'adhésif noir ou un feutre noir, une paire de ciseaux, du fil de pêche force 400 g et un support.
Poncez les assiettes pour leur donner un aspect mat, collez-les l'une sur l'autre, découpez le symbole d'Ummo dans l'adhésif et collez-le sous l'assiette du dessous. Vous pouvez rajouter une coupole à l'aide d'un couvercle de moulin à café coupé à la hauteur voulue. Vous pouvez aussi imiter une soucoupe vénusienne en rajoutant trois moitiés de balles de ping-pong en guise de train d'atterrissage.
Pour suspendre l'engin à son support, reliez trois brins de fil, écartez-les et posez l'engin sur l'étoile ainsi réalisée. Attachez les trois brins au support en prenant soin de laisser suffisamment de hauteur pour que le support ne soit pas dans le champ. Photographiez a votre aise, en utilisant une grande profondeur de champ, c'est à dire un diaphragme réduit.
Attention à l'éclairage: des ombres dures trahissent la maquette, d'où l'intérêt des assiettes translucides. Éventuellement, un éclairage supplémentaire à l'aide d'un miroir ou d'un projecteur adoucira les ombres.
Le fil de force 400 g est quasiment invisible. Vous pouvez faire encore plus invisible avec du fil de kevlar (celui qui sert à jouer à la psychokinèse). Votre photo est prête à affronter le traitement d'image des experts. Vous voilà prêt à mystifier les ufologues du monde entier...
sauf un !
Notre "fake"
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/ummo/san_jose/fake.htm
Aujourd'hui, avec la numérisation, le traitement et l'incrustation d'image permettent de faire à peu près n'importe quoi. Alors pourquoi nous priver de transporter à San José de Valdéras, la soucoupe que nous avions photographié à Lille?
Pourquoi nous priver de la couleur?
Et pendant que nous y sommes, pourquoi nous priver de l'observer en mouvement?
Et hop, voila...
Notes et références
(1) Recherches de Manuel R. à la Biblioteca Nacional. Article 11-1
(2) Antonio Ribera, Rafael Farriols, Un caso perfecto, Barcelone, Ed. Pomaire S.A., 1968.
Edition française: Preuves de l'existence des soucoupes volantes, De Vecchi, 1975.
(3) Oscar Rey Brea, "Algo sobre las fotografias del supuesto Ovni de San Jose' de Valderas", Stendek No. 9, august 1972, pp. 5-11.
(partiellement traduit dans: « Les photographies de San José de Valderas étaient truquées », Phénomènes Spatiaux, n° 51, mars 1977. (en fait, après la publication des conclusions de Claude Poher dans lnforespace n° 32).
(4) Claude Poher, « Les observations d'Aluche et de San José de Valderas ainsi que l'affaire Ummo : une supercherie de taille!»
- "lnforespace" n° 32, mars 1977
- "Lumières dans la nuit", n° 166, juin 1977, pp. 3-7.
Claude Poher, "Remarks on Aluche, San Jose de Valderas and the Ummo Affair - a Monstrous Hoax!", CUFOS Bulletin, spring 1977, pp. 2-7;
(5) William Spaulding, "Computer Photographic Analysys - San Jose de Valderas, Spain 1967",CUFOS Bulletin, spring 1977, pp. 11-13.
(6) René Fouéré, avant-propos de Phénomènes Spatiaux, n° 51, mars 1977
(7) Martine Castello. Philippe Chambon. Isabelle Blanc, La Conspiration des étoiles. Robert Laffont. 1991. p. 149.
(8) Manuel Carballal, "Los secretos de Ummo", Enigmas n° 8, aout 1977
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Comme toutes photos n'étaient pas réussies (on voyait parfois les mains de son compère), il dut couper le film pour sélectionner les meilleurs clichés
Quant aux mystérieux tubes, c'étaient des étuis de thermomètre, dans lequel il avait placé des rubans de Tedlar, un fluorure de polyvinyle fabriqué par Dupont de Nemours, et que lui avait procuré un ingénieur de la NASA se trouvant alors en Espagne
Sur ses indications, Manuel Carballal, a fabriqué une maquette du même type, et l'a photographié dans les mêmes conditions devant le château de San José (8)
Nous avions personnellement fait ce genre de photo en 1986, en nous basant sur l'analyse de Claude Poher, comme on peut le voir plus bas. C'est presque trop facile...
Faite votre soucoupe vous même!
un peu de matériel...
...et voila le résultat
Pourquoi vous contenter de minables photos de soucoupes en noir et blanc, quand vous pouvez en avoir de splendides? Faites les donc vous même! (on n'est jamais si bien servi...)
Recette: deux assiettes en plastiques, du papier abrasif, un tube de colle, un peu d'adhésif noir ou un feutre noir, une paire de ciseaux, du fil de pêche force 400 g et un support.
Poncez les assiettes pour leur donner un aspect mat, collez-les l'une sur l'autre, découpez le symbole d'Ummo dans l'adhésif et collez-le sous l'assiette du dessous. Vous pouvez rajouter une coupole à l'aide d'un couvercle de moulin à café coupé à la hauteur voulue. Vous pouvez aussi imiter une soucoupe vénusienne en rajoutant trois moitiés de balles de ping-pong en guise de train d'atterrissage.
Pour suspendre l'engin à son support, reliez trois brins de fil, écartez-les et posez l'engin sur l'étoile ainsi réalisée. Attachez les trois brins au support en prenant soin de laisser suffisamment de hauteur pour que le support ne soit pas dans le champ. Photographiez a votre aise, en utilisant une grande profondeur de champ, c'est à dire un diaphragme réduit.
Attention à l'éclairage: des ombres dures trahissent la maquette, d'où l'intérêt des assiettes translucides. Éventuellement, un éclairage supplémentaire à l'aide d'un miroir ou d'un projecteur adoucira les ombres.
Le fil de force 400 g est quasiment invisible. Vous pouvez faire encore plus invisible avec du fil de kevlar (celui qui sert à jouer à la psychokinèse). Votre photo est prête à affronter le traitement d'image des experts. Vous voilà prêt à mystifier les ufologues du monde entier...
sauf un !
Notre "fake"
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/ummo/san_jose/fake.htm
Aujourd'hui, avec la numérisation, le traitement et l'incrustation d'image permettent de faire à peu près n'importe quoi. Alors pourquoi nous priver de transporter à San José de Valdéras, la soucoupe que nous avions photographié à Lille?
Pourquoi nous priver de la couleur?
Et pendant que nous y sommes, pourquoi nous priver de l'observer en mouvement?
Et hop, voila...
Notes et références
(1) Recherches de Manuel R. à la Biblioteca Nacional. Article 11-1
(2) Antonio Ribera, Rafael Farriols, Un caso perfecto, Barcelone, Ed. Pomaire S.A., 1968.
Edition française: Preuves de l'existence des soucoupes volantes, De Vecchi, 1975.
(3) Oscar Rey Brea, "Algo sobre las fotografias del supuesto Ovni de San Jose' de Valderas", Stendek No. 9, august 1972, pp. 5-11.
(partiellement traduit dans: « Les photographies de San José de Valderas étaient truquées », Phénomènes Spatiaux, n° 51, mars 1977. (en fait, après la publication des conclusions de Claude Poher dans lnforespace n° 32).
(4) Claude Poher, « Les observations d'Aluche et de San José de Valderas ainsi que l'affaire Ummo : une supercherie de taille!»
- "lnforespace" n° 32, mars 1977
- "Lumières dans la nuit", n° 166, juin 1977, pp. 3-7.
Claude Poher, "Remarks on Aluche, San Jose de Valderas and the Ummo Affair - a Monstrous Hoax!", CUFOS Bulletin, spring 1977, pp. 2-7;
(5) William Spaulding, "Computer Photographic Analysys - San Jose de Valderas, Spain 1967",CUFOS Bulletin, spring 1977, pp. 11-13.
(6) René Fouéré, avant-propos de Phénomènes Spatiaux, n° 51, mars 1977
(7) Martine Castello. Philippe Chambon. Isabelle Blanc, La Conspiration des étoiles. Robert Laffont. 1991. p. 149.
(8) Manuel Carballal, "Los secretos de Ummo", Enigmas n° 8, aout 1977
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Re: L'affaire UMMO: Alerte aux "envahisseurs" ummites la fin du cirque!
Ven 08 Aoû 2008, 15:44
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L'arrivée des co(s)miques Les "ummites" découvrent la terre
1934 fut vraiment une année historique pour les contacts extraterrestres. Cette année-là, "Emen Ys" découvrait dans des jarres des documents qui lui apprirent l'existence de la civilisation bâavienne.
Cette année-là aussi, partit de notre planète la première émission radio qui permit aux "ummites" de découvrir notre civilisation, du moins si l'on en croit une lettre "ummite" de janvier 1967
Donc, Entre le 4 et le 8 février 1934, un navire norvégien se dirigeant vers Terre-Neuve faisait des essais de transmission en morse sur 413,43877 MHz (ce qui correspond à 72.5 cm de longueur d'onde). C'était à peu près les plus hautes fréquences qu'utilisait Marconi à la même époque sur son yacht "Electra", sauf que lui n'escomptait pas des liaisons sur 2000 miles, mais sur 100 seulement. Et la puissance d'émission n'était que de quelques dizaines de watts. A cette fréquence, les ondes commencent à pouvoir traverser l'ionosphère terrestre, surtout en période de faible activité solaire. C'est pourquoi, après le délai réglementaire de 14 années de parcours, donc vers mars 1948, la Centrale de XANMODAIUVA des "ummites", un peu l'équivalent de notre radiotélescope d'Arecibo, aurait capté l'émission pendant 6.83 mn
Comment cela aurait il été possible? Tout simplement parce que la partie de la constellation de la Vierge ou était supposé se trouver la planète Ummo, se trouvait juste au dessus de l'horizon et dans une direction voisine de celle de la Norvège pour le cargo. Le cargo émis donc à son insu dans la direction qu'il fallait.
Certains en déduisent que c'est un argument contre l'hypothèse d'une mystification, car il eut fallu disposer d'ordinateurs pour faire les calculs nécessaires.
Que non pas!. Un simple "planiciel" suffit, or on disposait déjà en 1967 de planiciels réglables en longitude et latitude .
D'ailleurs, on n'a même pas besoin de planiciel, et si l'on est à la latitude de Terre Neuve, on peut se contenter de regarder dans quelle direction se lève la constellation de La Vierge
Le problème est ailleurs. Il est dans la puissance d'émission. Un cargo ne peut embarquer une station radio émettrice comparable aux stations de radiodiffusion. Il ne dispose ni de la puissance, ni des antennes nécessaires. En 1935 le paquebot "Normandie" disposait d'une puissance d'émission de 500 watts pour le trafic maritime, et de 2.5 kw en ondes longues et moyennes pour le trafic télégraphique des passagers, mais au prix d'une installation pesant 16 tonnes! (1)
Comme les émetteurs à ondes très courtes, tels ceux de Marconi, n'avait qu'une puissance de quelques dizaines de watts, on peut estimer que dans la direction d'émission, l'intensité énergétique ne dépassait pas 100 w/stéradian. Dans ces conditions, il ne subsiste plus à 14,3 années-lumière de là, qu'un éclairement énergétique de 5.4*10^-33 W/m², c'est-a-dire qu'avec une antenne de 300 m de diamètre, comme celle d'Arecibo, les" ummites" n'auraient capté que 3.9*10^-28 w, soit à cette fréquence, un quantum énergétique toute les 10 minutes (rappelons nous que la durée de l'émission n'est que de 6.83 mn). En fait, ils en auraient capté encore moins, puisque non seulement une partie du rayonnement initial était piégée dans l'ionosphère terrestre, mais en plus, il faut compter avec l'ionosphère de Ummo:
IUMMA provoque des altérations de son champ magnétique, difficilement prévisibles à longue échéance. L'intensité détectable de ce champ sur UMMO atteint des valeurs qui vous paraîtraient ahurissantes. Les niveaux extrêmes oscillent entre 3,8 gauss et 216 gauss.
Si vous considérez que le champ propre d'UMMO est plus faible que celui de la Terre, avec des maxima de 0,23 et des minima de 0,07 gauss, il est probable que vous-mêmes puissiez, en observant le spectre de notre IUMMA, noter le dédoublement de certaines raies dû à la polarisation provoquée par ces perturbations.
De si fortes altérations ont une influence très sensible sur notre OYAA. Par exemple, la structuration de notre atmosphère en couches fortement ionisées a préservé le milieu écologique des forts niveaux de radiations ( lettre D74 )
Donc c'est clair, même si cette histoire de cargo norvégien est vrai, les "ummites" n'ont rien pu recevoir du tout, et cette histoire de réception est inventée de toutes pièces.
Faisons semblant de les croire, sinon l'histoire s'arrêterait là.
Comme il n'y avait que deux types de digit, ils crurent à un codage en binaire. L'interprétation la plus vraisemblable était l'expression analytique d'un carré. C'est pourquoi ils baptisèrent la Terre « Planète du carré» (Oyaagaa). Les autochtones ayant sans doute utilisé un code à base de figures géométriques simples.
L'étoile émissive était parfaitement visible. Mais de quelle planète venait l'émission? Autour, de notre étoile les "ummites" avaient déjà détecté 4 planètes: Neptune, Saturne, Jupiter et un quatrième astre qui n'était que la conjonction de Vénus et de Mercure. On pourrait croire qu'ils avaient de bons télescopes pour Voir Vénus à cette distance. Mais ils expliquent:
"la quatrième, à cause d'une erreur compréhensible dans nos calculs, correspond au groupe formé par VENUS et MERCURE, car l'existence de tels astres froids était seulement déductible en fonction des altérations observées sur l'OOYIA (SOLEIL)."
déplacements du centre de gravité solaire
A l'époque où fut écrite la lettre, les livres de vulgarisation enseignaient qu'on peut détecter des compagnons invisibles autour d'une étoile par les perturbations gravitationnelles qu'elles infligent à l'étoile centrale. En pratique il s'agissait de détecter des proto-étoiles (on dit aujourd'hui, des naines brunes). Ce n'est guère applicable au système solaire, où les grosses planètes doivent s'y mettre à plusieurs pour déplacer le soleil d'à peine son diamètre, et où il faudrait séparer l'effet des différentes perturbations. Quand à l'erreur commise à propos de Vénus et Mercure, elle n'est que trop compréhensible, messieurs les "ummites": Vous n'y connaissez rien. Vénus ne peut déplacer le soleil que de 265 km. A qui ferez vous croire que vous savez mesurer la position du soleil avec une précision meilleure que l'épaisseur de sa propre photosphère, et à 14 années lumière de distance?
Et puis pourquoi n'avez vous pas détecté Uranus, qui est aussi grosse que Neptune? Hein?
Le grand conseil ummite (Ummoaelewe) décida immédiatement l'exploration de notre système. Il fallu tout de même attendre 248 jours terrestres, pour que la distance (variable) de la terre, soit suffisamment réduite. Deux oawoolea uewa emportant 12 "ummites" chacune partirent en mission (cela devait donc être vers novembre 1948)
On peut s'étonner quand même, que, la terre étant sous surveillance, les "ummites" n'aient rien détecté d'autre en 8 mois que l'émission de ce cargo. Il n'y avait tout de même pas que les cargos norvégiens qui trafiquaient sur ondes courtes, et tout signal envoyé d'une antenne pour ondes courtes braquée vers l'Est-Nord-Est aurait pu tout aussi bien être détectée... si l'on admet que les "ummites" étaient capables de détecter un signal d'intensité nulle
Les "ummites" explorent notre système solaire
Arrivés en vue de Neptune, les "ummites" détectèrent une profusion d'émissions électromagnétiques en provenance de la Terre. Bizarre qu'ils aient pu détecté cette profusion sans une antenne spéciale de grand diamètre, mais ils venaient déjà de détecter l'émission d'un cargo à 14 années lumière de distance, et détecter les émissions terrestres sans antenne, c'était rien du tout à coté.
Par contre, ils ne remarquèrent ni Uranus, ni l'anneau de Saturne (la merveille du système solaire, vaut le voyage), ni, bien sûr, les anneaux de Neptune. Mais Il est tout de même exact qu'à cette époque, Neptune était sur leur chemin.
l1965.cette créature résisterait sur Mars
Ils allèrent faire une petite promenade autour de Mars, qui doit avoir deux étoiles au guide Michelin ummite (URAAAYUIAXAABI, ou quelque chose comme ça). Il y trouvèrent des cratères (découverts par Mariner IV en 1965, donc deux ans avant la lettre "ummite") et une atmosphère propre à abriter des êtres pluricellulaires. Une exploration ultérieure leur permit de découvrir non seulement des protéines et des acides aminés, mais encore des êtres végétaux, uni et pluricellulaires. D'après les "ummites", nous en aurions bientôt la preuve ( No tardaran ustedes en comprobario)
Il semble que les "ummites" aient trop fait confiance aux articles de vulgarisation terrestres. Les livres d'astronomie des années cinquante couvraient Mars de lichens. On trouve en 1965 un résumé des croyances terrestres sur la vie et la végétation martienne dans les articles commentant la mission Mariner IV (3). On y évoque une future mission Voyager, doté d'une capsule devant se poser sur la planète pour y détecter la vie.
Mais les expériences Viking de 1976 n'ont pas détecté la vie. Et les différentes sondes qui se sont succédées sur le sol martien nous ont toutes transmises des images d'un désert de cailloux.
Ils n'ont pas de chance, les "ummites". Ils ne prédisent pas mieux que de vulgaires astrologues terrestres
Enfin, ils peuvent se consoler en pensant que les mêmes sondes ont encore bien plus infirmé les élucubrations des Bâaviens à propos de Mars: lichens servant de chauffage par accumulation, gros lièvres blancs, jolies Martiennes à peau jaune...
Et les satellites de Mars? Silence radio.
Et la Lune? Pas vue. Elle est forte celle-là! La planète des "ummites" n'a pas de satellite, et le notre devrait donc les intriguer. Ben non.
Voila qui rappelle l'histoire que rapporte Arago:
(examinateur) - Monsieur, avez vous la lune?
(étudiant) - Non monsieur.
(examinateur) - Comment, vous dites que vous n'avez jamais vu la lune?
(étudiant) - Non monsieur, mais je dois dire que j'en ai beaucoup entendu parler...
Les "ummites" n'ont pas vu la lune. Mais ils en entendirent parler, car ils envoyèrent un message de félicitations aux terriens pour le succès de la mission Apollo XI.
Les "ummites" étudient la terre
Le 7 janvier 1949, les engins "ummites" se placèrent sur une orbite terrestre hélicoïdale de 337 km de périgée et de 398 km d'apogée.
Notons que d'après la date, les vaisseaux "ummites" auraient alors parcouru plusieurs années lumières en moins de deux mois, et à la "vitesse maximum conseillée" de 118 000 km/s. Les "ummites" nous font déjà croire que le plissement du cosmos ramène la distance à franchir à la valeur que les terriens croyaient vrais en 1938, puis ils s'affranchissent purement et simplement des lois physiques connues (et même inconnues). De plus, ils ne distinguent pas une hélice d'une ellipse.
Ils commencèrent par survoler l'Amérique et l'Asie du sud. Les nuages leur permirent seulement de détecter les voies ferrées qu'ils prirent d'abord pour des canalisations.
Montreux. "ils" n'ont vu ni lac, ni château
Durant les 86 UIW (Ndt:4 h 25') que dura l'analyse [on put descendre à une hauteur de 0,62 KOAE (5,394 kms) sur une zone identifiée ensuite comme étant le sud-ouest de la République Helvétique (SUISSE), on capta des images de centres urbains et industriels ainsi que des noeuds ferroviaires, concentration de flore (Forêts et plantations) , structures flottantes sur l'océan Atlantique et des fragments de cours d'eau et de multiples échantillons de gaz atmosphériques à différents niveau d'altitude. Nous conservons encore comme curiosité historique l'image obtenue d'une des rues de la petite ville de MONTREUX (SUISSE) sur laquelle on voyait les premiers individus humains captés par nos équipements. Les traits confus n'empêchèrent pas cependant l'analyse des éléments physiologiques fondamentaux et la morphologie du vêtement.
Admirons la science géographique des "ummites" pour qui la Suisse est baignée par l'océan Atlantique. Par ailleurs on peut s'étonner qu'à Montreux, il n'aient remarqué ni le curieux château, ni même le lac léman (mais puisque c'est l'Atlantique...)
Munis de ces précieux documents, ils rentrèrent sur Ummo où le récit de leurs investigations fut reçu avec l'émotion qui convient. Les savants ummites analysèrent l'image qui montraient les premiers Terriens et discutèrent pour déterminer à quoi on reconnaissait les hommes des femmes et comment ils s'habillaient. C'était important car les Ummites auraient à s'habiller comme eux.
La précision des photos était telle qu'elle permit de faire une analyse spectrale de la fumée de nos cheminées. (Si vous n'y connaissez rien en analyse spectrale, sachez qu'ici, ceux qui s'y connaissent éclatent de rire). Ces cheminées les intriguaient. Rejetaient elles de l'oxyde de carbone et des aérosols de goudron pour rendre l'air plus respirable? (maintenant, vous pouvez rire vous aussi). Y avait-il une civilisation souterraine?
En tout cas, l'atmosphère terrestre était finalement respirable par les Ummites. Quel hasard merveilleux!
L'analyse des signaux reçus, vu la multiplicité des langues, mit les Ummites dans l'embarras, d'autant qu'ils essayèrent de décrypter les émissions télévisées comme des signaux radiophoniques. Apparemment les "ummites" n'ont pas lu "la télévision, mais c'est très simple", d'Emile Aisberg, autrement ils auraient remarqué la différence de modulation, de fréquence de la porteuse, et la présence récurrente de signaux de synchronisation.
Il fallait retourner sur Terre. Bien entendu, l'attitude serait pacifique, sauf en cas d'attaque.
Une nouvelle expédition partit pour entrer dans l'histoire en établissant les premiers contacts avec les Terriens.
Les glorieux explorateurs étaient:
. Oedee-95, fils de Oedee-91, âgé de 31 ans terrestres, biologiste, chef de l'expédition
. Uurio-79, fils de Iyia-55, 18 ans, neurologue
. Inndo-33, fille de Inndo-29, 18 ans, physicienne
. Oddioa-1, fils d'Isaao 132, 78 ans (?), ingénieur des télécommunications
. Adaa-66, fils de Adaa-65, 22 ans, sociologue
. Uorii-19, fille de Obaa-7, 32 ans, spécialiste du système digestif.
L'arrivée des co(s)miques Les "ummites" découvrent la terre
1934 fut vraiment une année historique pour les contacts extraterrestres. Cette année-là, "Emen Ys" découvrait dans des jarres des documents qui lui apprirent l'existence de la civilisation bâavienne.
Cette année-là aussi, partit de notre planète la première émission radio qui permit aux "ummites" de découvrir notre civilisation, du moins si l'on en croit une lettre "ummite" de janvier 1967
Donc, Entre le 4 et le 8 février 1934, un navire norvégien se dirigeant vers Terre-Neuve faisait des essais de transmission en morse sur 413,43877 MHz (ce qui correspond à 72.5 cm de longueur d'onde). C'était à peu près les plus hautes fréquences qu'utilisait Marconi à la même époque sur son yacht "Electra", sauf que lui n'escomptait pas des liaisons sur 2000 miles, mais sur 100 seulement. Et la puissance d'émission n'était que de quelques dizaines de watts. A cette fréquence, les ondes commencent à pouvoir traverser l'ionosphère terrestre, surtout en période de faible activité solaire. C'est pourquoi, après le délai réglementaire de 14 années de parcours, donc vers mars 1948, la Centrale de XANMODAIUVA des "ummites", un peu l'équivalent de notre radiotélescope d'Arecibo, aurait capté l'émission pendant 6.83 mn
Comment cela aurait il été possible? Tout simplement parce que la partie de la constellation de la Vierge ou était supposé se trouver la planète Ummo, se trouvait juste au dessus de l'horizon et dans une direction voisine de celle de la Norvège pour le cargo. Le cargo émis donc à son insu dans la direction qu'il fallait.
Certains en déduisent que c'est un argument contre l'hypothèse d'une mystification, car il eut fallu disposer d'ordinateurs pour faire les calculs nécessaires.
Que non pas!. Un simple "planiciel" suffit, or on disposait déjà en 1967 de planiciels réglables en longitude et latitude .
D'ailleurs, on n'a même pas besoin de planiciel, et si l'on est à la latitude de Terre Neuve, on peut se contenter de regarder dans quelle direction se lève la constellation de La Vierge
Le problème est ailleurs. Il est dans la puissance d'émission. Un cargo ne peut embarquer une station radio émettrice comparable aux stations de radiodiffusion. Il ne dispose ni de la puissance, ni des antennes nécessaires. En 1935 le paquebot "Normandie" disposait d'une puissance d'émission de 500 watts pour le trafic maritime, et de 2.5 kw en ondes longues et moyennes pour le trafic télégraphique des passagers, mais au prix d'une installation pesant 16 tonnes! (1)
Comme les émetteurs à ondes très courtes, tels ceux de Marconi, n'avait qu'une puissance de quelques dizaines de watts, on peut estimer que dans la direction d'émission, l'intensité énergétique ne dépassait pas 100 w/stéradian. Dans ces conditions, il ne subsiste plus à 14,3 années-lumière de là, qu'un éclairement énergétique de 5.4*10^-33 W/m², c'est-a-dire qu'avec une antenne de 300 m de diamètre, comme celle d'Arecibo, les" ummites" n'auraient capté que 3.9*10^-28 w, soit à cette fréquence, un quantum énergétique toute les 10 minutes (rappelons nous que la durée de l'émission n'est que de 6.83 mn). En fait, ils en auraient capté encore moins, puisque non seulement une partie du rayonnement initial était piégée dans l'ionosphère terrestre, mais en plus, il faut compter avec l'ionosphère de Ummo:
IUMMA provoque des altérations de son champ magnétique, difficilement prévisibles à longue échéance. L'intensité détectable de ce champ sur UMMO atteint des valeurs qui vous paraîtraient ahurissantes. Les niveaux extrêmes oscillent entre 3,8 gauss et 216 gauss.
Si vous considérez que le champ propre d'UMMO est plus faible que celui de la Terre, avec des maxima de 0,23 et des minima de 0,07 gauss, il est probable que vous-mêmes puissiez, en observant le spectre de notre IUMMA, noter le dédoublement de certaines raies dû à la polarisation provoquée par ces perturbations.
De si fortes altérations ont une influence très sensible sur notre OYAA. Par exemple, la structuration de notre atmosphère en couches fortement ionisées a préservé le milieu écologique des forts niveaux de radiations ( lettre D74 )
Donc c'est clair, même si cette histoire de cargo norvégien est vrai, les "ummites" n'ont rien pu recevoir du tout, et cette histoire de réception est inventée de toutes pièces.
Faisons semblant de les croire, sinon l'histoire s'arrêterait là.
Comme il n'y avait que deux types de digit, ils crurent à un codage en binaire. L'interprétation la plus vraisemblable était l'expression analytique d'un carré. C'est pourquoi ils baptisèrent la Terre « Planète du carré» (Oyaagaa). Les autochtones ayant sans doute utilisé un code à base de figures géométriques simples.
L'étoile émissive était parfaitement visible. Mais de quelle planète venait l'émission? Autour, de notre étoile les "ummites" avaient déjà détecté 4 planètes: Neptune, Saturne, Jupiter et un quatrième astre qui n'était que la conjonction de Vénus et de Mercure. On pourrait croire qu'ils avaient de bons télescopes pour Voir Vénus à cette distance. Mais ils expliquent:
"la quatrième, à cause d'une erreur compréhensible dans nos calculs, correspond au groupe formé par VENUS et MERCURE, car l'existence de tels astres froids était seulement déductible en fonction des altérations observées sur l'OOYIA (SOLEIL)."
déplacements du centre de gravité solaire
A l'époque où fut écrite la lettre, les livres de vulgarisation enseignaient qu'on peut détecter des compagnons invisibles autour d'une étoile par les perturbations gravitationnelles qu'elles infligent à l'étoile centrale. En pratique il s'agissait de détecter des proto-étoiles (on dit aujourd'hui, des naines brunes). Ce n'est guère applicable au système solaire, où les grosses planètes doivent s'y mettre à plusieurs pour déplacer le soleil d'à peine son diamètre, et où il faudrait séparer l'effet des différentes perturbations. Quand à l'erreur commise à propos de Vénus et Mercure, elle n'est que trop compréhensible, messieurs les "ummites": Vous n'y connaissez rien. Vénus ne peut déplacer le soleil que de 265 km. A qui ferez vous croire que vous savez mesurer la position du soleil avec une précision meilleure que l'épaisseur de sa propre photosphère, et à 14 années lumière de distance?
Et puis pourquoi n'avez vous pas détecté Uranus, qui est aussi grosse que Neptune? Hein?
Le grand conseil ummite (Ummoaelewe) décida immédiatement l'exploration de notre système. Il fallu tout de même attendre 248 jours terrestres, pour que la distance (variable) de la terre, soit suffisamment réduite. Deux oawoolea uewa emportant 12 "ummites" chacune partirent en mission (cela devait donc être vers novembre 1948)
On peut s'étonner quand même, que, la terre étant sous surveillance, les "ummites" n'aient rien détecté d'autre en 8 mois que l'émission de ce cargo. Il n'y avait tout de même pas que les cargos norvégiens qui trafiquaient sur ondes courtes, et tout signal envoyé d'une antenne pour ondes courtes braquée vers l'Est-Nord-Est aurait pu tout aussi bien être détectée... si l'on admet que les "ummites" étaient capables de détecter un signal d'intensité nulle
Les "ummites" explorent notre système solaire
Arrivés en vue de Neptune, les "ummites" détectèrent une profusion d'émissions électromagnétiques en provenance de la Terre. Bizarre qu'ils aient pu détecté cette profusion sans une antenne spéciale de grand diamètre, mais ils venaient déjà de détecter l'émission d'un cargo à 14 années lumière de distance, et détecter les émissions terrestres sans antenne, c'était rien du tout à coté.
Par contre, ils ne remarquèrent ni Uranus, ni l'anneau de Saturne (la merveille du système solaire, vaut le voyage), ni, bien sûr, les anneaux de Neptune. Mais Il est tout de même exact qu'à cette époque, Neptune était sur leur chemin.
l1965.cette créature résisterait sur Mars
Ils allèrent faire une petite promenade autour de Mars, qui doit avoir deux étoiles au guide Michelin ummite (URAAAYUIAXAABI, ou quelque chose comme ça). Il y trouvèrent des cratères (découverts par Mariner IV en 1965, donc deux ans avant la lettre "ummite") et une atmosphère propre à abriter des êtres pluricellulaires. Une exploration ultérieure leur permit de découvrir non seulement des protéines et des acides aminés, mais encore des êtres végétaux, uni et pluricellulaires. D'après les "ummites", nous en aurions bientôt la preuve ( No tardaran ustedes en comprobario)
Il semble que les "ummites" aient trop fait confiance aux articles de vulgarisation terrestres. Les livres d'astronomie des années cinquante couvraient Mars de lichens. On trouve en 1965 un résumé des croyances terrestres sur la vie et la végétation martienne dans les articles commentant la mission Mariner IV (3). On y évoque une future mission Voyager, doté d'une capsule devant se poser sur la planète pour y détecter la vie.
Mais les expériences Viking de 1976 n'ont pas détecté la vie. Et les différentes sondes qui se sont succédées sur le sol martien nous ont toutes transmises des images d'un désert de cailloux.
Ils n'ont pas de chance, les "ummites". Ils ne prédisent pas mieux que de vulgaires astrologues terrestres
Enfin, ils peuvent se consoler en pensant que les mêmes sondes ont encore bien plus infirmé les élucubrations des Bâaviens à propos de Mars: lichens servant de chauffage par accumulation, gros lièvres blancs, jolies Martiennes à peau jaune...
Et les satellites de Mars? Silence radio.
Et la Lune? Pas vue. Elle est forte celle-là! La planète des "ummites" n'a pas de satellite, et le notre devrait donc les intriguer. Ben non.
Voila qui rappelle l'histoire que rapporte Arago:
(examinateur) - Monsieur, avez vous la lune?
(étudiant) - Non monsieur.
(examinateur) - Comment, vous dites que vous n'avez jamais vu la lune?
(étudiant) - Non monsieur, mais je dois dire que j'en ai beaucoup entendu parler...
Les "ummites" n'ont pas vu la lune. Mais ils en entendirent parler, car ils envoyèrent un message de félicitations aux terriens pour le succès de la mission Apollo XI.
Les "ummites" étudient la terre
Le 7 janvier 1949, les engins "ummites" se placèrent sur une orbite terrestre hélicoïdale de 337 km de périgée et de 398 km d'apogée.
Notons que d'après la date, les vaisseaux "ummites" auraient alors parcouru plusieurs années lumières en moins de deux mois, et à la "vitesse maximum conseillée" de 118 000 km/s. Les "ummites" nous font déjà croire que le plissement du cosmos ramène la distance à franchir à la valeur que les terriens croyaient vrais en 1938, puis ils s'affranchissent purement et simplement des lois physiques connues (et même inconnues). De plus, ils ne distinguent pas une hélice d'une ellipse.
Ils commencèrent par survoler l'Amérique et l'Asie du sud. Les nuages leur permirent seulement de détecter les voies ferrées qu'ils prirent d'abord pour des canalisations.
Montreux. "ils" n'ont vu ni lac, ni château
Durant les 86 UIW (Ndt:4 h 25') que dura l'analyse [on put descendre à une hauteur de 0,62 KOAE (5,394 kms) sur une zone identifiée ensuite comme étant le sud-ouest de la République Helvétique (SUISSE), on capta des images de centres urbains et industriels ainsi que des noeuds ferroviaires, concentration de flore (Forêts et plantations) , structures flottantes sur l'océan Atlantique et des fragments de cours d'eau et de multiples échantillons de gaz atmosphériques à différents niveau d'altitude. Nous conservons encore comme curiosité historique l'image obtenue d'une des rues de la petite ville de MONTREUX (SUISSE) sur laquelle on voyait les premiers individus humains captés par nos équipements. Les traits confus n'empêchèrent pas cependant l'analyse des éléments physiologiques fondamentaux et la morphologie du vêtement.
Admirons la science géographique des "ummites" pour qui la Suisse est baignée par l'océan Atlantique. Par ailleurs on peut s'étonner qu'à Montreux, il n'aient remarqué ni le curieux château, ni même le lac léman (mais puisque c'est l'Atlantique...)
Munis de ces précieux documents, ils rentrèrent sur Ummo où le récit de leurs investigations fut reçu avec l'émotion qui convient. Les savants ummites analysèrent l'image qui montraient les premiers Terriens et discutèrent pour déterminer à quoi on reconnaissait les hommes des femmes et comment ils s'habillaient. C'était important car les Ummites auraient à s'habiller comme eux.
La précision des photos était telle qu'elle permit de faire une analyse spectrale de la fumée de nos cheminées. (Si vous n'y connaissez rien en analyse spectrale, sachez qu'ici, ceux qui s'y connaissent éclatent de rire). Ces cheminées les intriguaient. Rejetaient elles de l'oxyde de carbone et des aérosols de goudron pour rendre l'air plus respirable? (maintenant, vous pouvez rire vous aussi). Y avait-il une civilisation souterraine?
En tout cas, l'atmosphère terrestre était finalement respirable par les Ummites. Quel hasard merveilleux!
L'analyse des signaux reçus, vu la multiplicité des langues, mit les Ummites dans l'embarras, d'autant qu'ils essayèrent de décrypter les émissions télévisées comme des signaux radiophoniques. Apparemment les "ummites" n'ont pas lu "la télévision, mais c'est très simple", d'Emile Aisberg, autrement ils auraient remarqué la différence de modulation, de fréquence de la porteuse, et la présence récurrente de signaux de synchronisation.
Il fallait retourner sur Terre. Bien entendu, l'attitude serait pacifique, sauf en cas d'attaque.
Une nouvelle expédition partit pour entrer dans l'histoire en établissant les premiers contacts avec les Terriens.
Les glorieux explorateurs étaient:
. Oedee-95, fils de Oedee-91, âgé de 31 ans terrestres, biologiste, chef de l'expédition
. Uurio-79, fils de Iyia-55, 18 ans, neurologue
. Inndo-33, fille de Inndo-29, 18 ans, physicienne
. Oddioa-1, fils d'Isaao 132, 78 ans (?), ingénieur des télécommunications
. Adaa-66, fils de Adaa-65, 22 ans, sociologue
. Uorii-19, fille de Obaa-7, 32 ans, spécialiste du système digestif.
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Re: L'affaire UMMO: Alerte aux "envahisseurs" ummites la fin du cirque!
Ven 08 Aoû 2008, 15:48
Remarquons que le texte "canonique" de la lettre dit qu'Oddioa-1 est fils d'Adaa-65 et donc frère d'Adaa-66. Mais alors comment Adaa-66 ppourrait il avoir un frère de 56 ans son aîné? Encore un mystère qui n'a pas l'air d'avoir ému les ummologues, qui pourtant ont pieusement compilé la généalogie ummite, en un document qui évoque la litanie des patriarches bibliques. Ou la copie "canonique" est altérée, ou les "ummites" ont diffusé plusieurs versions, en ayant lu trop de romans de Ponson du Terrail (grand spécialiste du cafouillage chronologique).
Les "ummites" débarquent sur terre
Les uewas descendent à Mach 1 !
Le 28 mars 1950, à 4 h 16 mn 42 s GMT, les trois caravelles, pardon les trois uewas, se stabilisèrent dans notre espace au-dessus d'un point situé à 7 336 m au-dessus du sommet d'un contrefort alpin, à peu de distance de La Javie, près de Digne. Les trois engins descendirent et touchèrent le sol à. 4 h 17 mn 3 s GMT
Heu... 7336 m descendus en 21 s? Ca fait 1258 km/h, manifestement, "ils" continuent à dire des conneries pour voir si nous suivons
Une fois au sol, et apparemment intacts, les expéditionnaires attendirent une heure (c'était bien la peine d'être si pressés) devant leurs détecteurs infrarouges qui devaient les prévenir de l'éventuelle arrivée d'humains. Comme rien ne se passait, quatre valeureux "ummites" mirent le pied dehors (c'était un petit pas pour eux, mais un grand pas pour l'ummanité). Ils passèrent une demi-heure à sonder le sol pour détecter d'éventuelles habitations souterraines, recueillirent quelques plantes et insectes, puis ils entreprirent de creuser un abri, sous forme d'une galerie de quatre mètres de long, à huit mètres de profondeur. Pour ne pas signaler leur présence par des déblais... ils les transmutèrent tout simplement en un isotope de l'azote!
Hé ho! Doucement avec l'environnement! En supposant une masse spécifique de 3 tonnes au mètre cube, et une galerie cylindrique de 2 mètres de diamètre, ce qui parait un minimum, les "ummites" ont du transmuter environ 37 tonnes de roches en 29600 mètres cubes d'azote, en consommant en quelques heures autant d'énergie qu'une centrale nucléaire pendant toute sa durée de fonctionnement. Vous imaginez la radioactivité! Tchernobyl, à coté c'est de la rigolade. Et tout ça avec un réacteur nucléaire portable, sorti de la boite à outil de leur uewa!
Les engins allèrent se cacher dans un petit bois (dont les arbres étaient assez clairsemés cependant, pour laisser passage à 3 engins de 12 mètres. Mais rappelons que le seul engin ummite jamais photographié ne faisait que 25 cm). Le jour se leva révélant le paysage terrestre aux yeux des explorateurs. C'est ainsi qu'ils comprirent l'origine des mystérieuses lumières vues la nuit, et qui venaient de Digne et de La Javie. Leurs instruments d'optique leur révélèrent la cathédrale de Digne et les premiers êtres humains.
Le 29 mars à 11 h, les astronefs repartirent vers Ummo, laissant sur Terre quatre hommes et deux femmes. Comment repartirent-ils puisque, si nous savons compter, il n'y avait plus personne pour les piloter? Eh bien, c'est là qu'on apprend l'existence d'un équipage de trente membres, ce qui avec les explorateurs, faisaient douze personnes par engin! Douze personnes qui devaient passer plusieurs mois dans leurs baignoires thixotropiques anti-g, c'est à dire dans une véritable boîte à sardines, surtout si l'on tient compte du fait que la taille réelle de l'engin est d'environ 25 cm! "Ils" continuent de nous prendre pour des...
Après avoir poursuivi l'aménagement de la galerie, les explorateurs commencèrent à étudier leur environnement immédiat. Une des premières choses que découvrit Adaa-66, le sociologue, fut un vieux journal. sali de matières fécales et environné de mouches. Il ramena aussitôt son trésor dans la galerie, où l'on entreprit son examen, analysant la texture du papier, l'encre... et la matière fécale, dont la présence constituait une énigme. l'hypothèse la plus crédible lui attribuait un caractère rituel. Ce détail, (qui a fait éclater de rire le si pondéré Evry Schatzman) est visiblement un clin d'oeil à ceux qui n'auraient pas encore compris qu'"ils" se payent nos tètes...
Le journal était un exemplaire du Figaro du 25 mars 1950. Mais comment le déchiffrer? Même les photos n'étaient d'aucun secours.
Le lendemain, nos explorateurs rencontrèrent leur premier Terrien: un enfant de 11 ans, qui, en les voyant mis la main à hauteur de son front (ils étaient à contre-jour). Prenant ce geste pour un salut ils firent de même..
. Le jeune Pierre (c'était son prénom) a droit à la reconnaissance éternelle des Ummites. Il leur ouvrit la porte de notre civilisation en leur apprenant à déchiffrer les mystérieux signes du journal et à nommer différents objets usuels.
Les "ummites" volent les terriens!
La nuit du 24 au 25 avril 1950, l'histoire vire au fait divers de dernière catégorie: les Ummites cambriolèrent une ferme, située à environ 17 km de leur galerie. A côté de l'inventaire des objets volés, celui de Prévert fait presque pâle figure:
Furent dérobés soixante dix mille francs (anciens) approximativement, des vêtements, des pièces d'identité (à partir desquelles nous en fîmes de fausses), deux stylos billes, un hygromètre représentant une religieuse, des clefs, des timbres-poste, un paquet de lettres et factures payées se rapportant à un tracteur, plusieurs journaux périmés. Des livres spécialisés sur l'élevage du bétail, un texte expliquant les caractéristiques d'une moissonneuse et la notice d'un tracteur. Une encyclopédie enfantine, un rouleau de papier hygiénique, un peu de désinfectant pour plaies, un réveil matin, deux ampoules incandescentes ( que vous, en Espagne, vous appelez "bombillas"), un morceau de savon. Nous arrachâmes un interrupteur électrique et le compteur électrique. En plus, quelques pièces détachées du tracteur, des tubes de médicaments sous forme de dragées, un cartable avec des devoirs scolaires, six paires de chaussures d'homme et deux de femme (tout ce qu'il y avait), le poste de radio, une bouteille de jus de citron, deux pommes de terre, un calendrier mural, un sécateur et un quinquet.
(non, pas de raton laveur).
Bien sûr, ces « prélèvements » étaient à fin d'analyse. D'ailleurs, les "ummites" nous rassurent
Nous comprenons fort bien que les graves extorsions que nous avons pratiqué dans cette famille française pacifique soulèvent chez vous l'indignation, bien que cette famille fut largement indemnisée ultérieurement.
Ben voyons! Une fois de plus, les "ummites" nous prennent pour des c....
Partons de l'hypothèse qu'ils voulaient faire des prélèvements dans une habitation humaine à fin d'analyse. Où seraient ils allés? Dans une maison isolée suffisamment proche (il y en avait plusieurs dans un rayon de 3 km). Et qu'auraient ils emporté? Quelques objets de type très divers: par exemple une écharpe, une soucoupe, une cuillère, une pomme de terre, une bouteille, une lampe électrique, ... mais pas tout l'argent trouvé (plusieurs mois de salaire d'ouvrier), mais un billet seulement, et pas toutes les chaussures, mais une paire seulement. De plus ,comment auraient-ils pu arracher le compteur sans provoquer de court-circuit, puisqu'ils ignoraient sa fonction électrique?
Les "ummites" s'excusent ainsi:
"Dès que nous eûmes la possibilité de disposer d'argent, sans avoir à le voler, de falsifier des papiers d'identité et de connaître les caractéristiques de quelques armes, nous décidâmes d'arrêter de tels actes..."
Mais comment savaient ils que ces papiers imprimés, c'était de l'argent?
les ummites n'ont pas cambriolé ici
Ce cambriolage a-t-il bien eu lieu? Cette histoire, comme bien d'autres de ce dossier, avait un parfum de chasse au trésor. Elle a tenu en haleine le petit monde ufologique pendant des années
Claude Poher, fit des recherches dans les archives de la gendarmerie. Il crut trouver la trace d'un vol de compteur électrique dans la bergerie du Défend, près de Tartonne. Quand à ses habitants on les aurait retrouvé dans des villas de la cote d'azur, mystérieusement enrichis...
Seulement voila, ce vol de compteur n'était qu'une légende, basée à l'origine sur un branchement "sauvage" sur le réseau de distribution d'électricité
les enquêteurs espagnols du groupe U3 lurent la presse de l'époque, se renseignèrent auprès de l'Edf, des archives départementales, de la gendarmerie de La Javie, de la mairie. Ils ne trouvèrent pas trace de "La dépense de La Javie". leurs recherches les menèrent à "La Pommeraie", près du sommet de Pompe, mais le cambriolage qui y avait eu lieu n'avait rien à voir avec le vol d'un compteur électrique en 1950. Ils revinrent bredouilles
C'est finalement les bavardages d'un coiffeur, qui aurait permis de retrouver la bonne piste. Il se souvenait d'une maison cambriolée vers 1950, dont le propriétaire était arrivé au village pieds nus: on lui avait volé une liste invraisemblable d'objets, dont le compteur électrique. Mais voila, le brave homme mourut sans qu'on ait pu le questionner
Donc cet invraisemblable cambriolage aurait bien eu lieu tel que les "ummites" l'ont décrit. Mais que cela prouve-t-il? Qu'il connaissaient, comme le connurent les habitants du village, l'inventaire des objets volés. Les objections sur la nature et les circonstances du vol demeurent. On a plutôt l'impression que si les "ummites" ont du situer leur histoire si loin, et endosser un cambriolage si farfelu, c'est qu'ils avaient besoin de prouver ultérieurement leur arrivée. Ce cambriolage insolite non élucidé venait à point nommé.
Il y a des gens pour prétendre que les "ummites" n'ont aucun sens de l'humour. Ce n'est vrai que si on prend leurs textes au premier degré (de vrais extraterrestres, à la philosophie aride et à la technique absconse).
Mais au second degré (un mystificateur qui raconte volontairement des énormités) quel festival de cocasserie!
On croirait lire l'aventure d'un Simbad le marin devenu astronaute, qui se serait pris pour Christophe Colomb, et racontée par l'équipe des Monty Python!
--------------------------------------------------------------------------------
Notes et références
Cette histoire, jusqu'à la "transgression" commise, est racontée dans cinq lettres reçues par Enrique Villagrasa, de Madrid, du 23 janvier au 27 mars 1967. ( lettre D 57-1 à D 57-5 )
(1) "L'équipement radioélectrique du paquebot Normandie", La Nature n° 2968, 1 janvier 1936, p 25
(2) Radio Communications by Very Short Electric Waves, Nature n° 3305, 4 mars 1933, p 292
(3) Mécanique Populaire, novembre 1965
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/ummo/arrivee/arrivee.htm
Les "ummites" débarquent sur terre
Les uewas descendent à Mach 1 !
Le 28 mars 1950, à 4 h 16 mn 42 s GMT, les trois caravelles, pardon les trois uewas, se stabilisèrent dans notre espace au-dessus d'un point situé à 7 336 m au-dessus du sommet d'un contrefort alpin, à peu de distance de La Javie, près de Digne. Les trois engins descendirent et touchèrent le sol à. 4 h 17 mn 3 s GMT
Heu... 7336 m descendus en 21 s? Ca fait 1258 km/h, manifestement, "ils" continuent à dire des conneries pour voir si nous suivons
Une fois au sol, et apparemment intacts, les expéditionnaires attendirent une heure (c'était bien la peine d'être si pressés) devant leurs détecteurs infrarouges qui devaient les prévenir de l'éventuelle arrivée d'humains. Comme rien ne se passait, quatre valeureux "ummites" mirent le pied dehors (c'était un petit pas pour eux, mais un grand pas pour l'ummanité). Ils passèrent une demi-heure à sonder le sol pour détecter d'éventuelles habitations souterraines, recueillirent quelques plantes et insectes, puis ils entreprirent de creuser un abri, sous forme d'une galerie de quatre mètres de long, à huit mètres de profondeur. Pour ne pas signaler leur présence par des déblais... ils les transmutèrent tout simplement en un isotope de l'azote!
Hé ho! Doucement avec l'environnement! En supposant une masse spécifique de 3 tonnes au mètre cube, et une galerie cylindrique de 2 mètres de diamètre, ce qui parait un minimum, les "ummites" ont du transmuter environ 37 tonnes de roches en 29600 mètres cubes d'azote, en consommant en quelques heures autant d'énergie qu'une centrale nucléaire pendant toute sa durée de fonctionnement. Vous imaginez la radioactivité! Tchernobyl, à coté c'est de la rigolade. Et tout ça avec un réacteur nucléaire portable, sorti de la boite à outil de leur uewa!
Les engins allèrent se cacher dans un petit bois (dont les arbres étaient assez clairsemés cependant, pour laisser passage à 3 engins de 12 mètres. Mais rappelons que le seul engin ummite jamais photographié ne faisait que 25 cm). Le jour se leva révélant le paysage terrestre aux yeux des explorateurs. C'est ainsi qu'ils comprirent l'origine des mystérieuses lumières vues la nuit, et qui venaient de Digne et de La Javie. Leurs instruments d'optique leur révélèrent la cathédrale de Digne et les premiers êtres humains.
Le 29 mars à 11 h, les astronefs repartirent vers Ummo, laissant sur Terre quatre hommes et deux femmes. Comment repartirent-ils puisque, si nous savons compter, il n'y avait plus personne pour les piloter? Eh bien, c'est là qu'on apprend l'existence d'un équipage de trente membres, ce qui avec les explorateurs, faisaient douze personnes par engin! Douze personnes qui devaient passer plusieurs mois dans leurs baignoires thixotropiques anti-g, c'est à dire dans une véritable boîte à sardines, surtout si l'on tient compte du fait que la taille réelle de l'engin est d'environ 25 cm! "Ils" continuent de nous prendre pour des...
Après avoir poursuivi l'aménagement de la galerie, les explorateurs commencèrent à étudier leur environnement immédiat. Une des premières choses que découvrit Adaa-66, le sociologue, fut un vieux journal. sali de matières fécales et environné de mouches. Il ramena aussitôt son trésor dans la galerie, où l'on entreprit son examen, analysant la texture du papier, l'encre... et la matière fécale, dont la présence constituait une énigme. l'hypothèse la plus crédible lui attribuait un caractère rituel. Ce détail, (qui a fait éclater de rire le si pondéré Evry Schatzman) est visiblement un clin d'oeil à ceux qui n'auraient pas encore compris qu'"ils" se payent nos tètes...
Le journal était un exemplaire du Figaro du 25 mars 1950. Mais comment le déchiffrer? Même les photos n'étaient d'aucun secours.
Le lendemain, nos explorateurs rencontrèrent leur premier Terrien: un enfant de 11 ans, qui, en les voyant mis la main à hauteur de son front (ils étaient à contre-jour). Prenant ce geste pour un salut ils firent de même..
. Le jeune Pierre (c'était son prénom) a droit à la reconnaissance éternelle des Ummites. Il leur ouvrit la porte de notre civilisation en leur apprenant à déchiffrer les mystérieux signes du journal et à nommer différents objets usuels.
Les "ummites" volent les terriens!
La nuit du 24 au 25 avril 1950, l'histoire vire au fait divers de dernière catégorie: les Ummites cambriolèrent une ferme, située à environ 17 km de leur galerie. A côté de l'inventaire des objets volés, celui de Prévert fait presque pâle figure:
Furent dérobés soixante dix mille francs (anciens) approximativement, des vêtements, des pièces d'identité (à partir desquelles nous en fîmes de fausses), deux stylos billes, un hygromètre représentant une religieuse, des clefs, des timbres-poste, un paquet de lettres et factures payées se rapportant à un tracteur, plusieurs journaux périmés. Des livres spécialisés sur l'élevage du bétail, un texte expliquant les caractéristiques d'une moissonneuse et la notice d'un tracteur. Une encyclopédie enfantine, un rouleau de papier hygiénique, un peu de désinfectant pour plaies, un réveil matin, deux ampoules incandescentes ( que vous, en Espagne, vous appelez "bombillas"), un morceau de savon. Nous arrachâmes un interrupteur électrique et le compteur électrique. En plus, quelques pièces détachées du tracteur, des tubes de médicaments sous forme de dragées, un cartable avec des devoirs scolaires, six paires de chaussures d'homme et deux de femme (tout ce qu'il y avait), le poste de radio, une bouteille de jus de citron, deux pommes de terre, un calendrier mural, un sécateur et un quinquet.
(non, pas de raton laveur).
Bien sûr, ces « prélèvements » étaient à fin d'analyse. D'ailleurs, les "ummites" nous rassurent
Nous comprenons fort bien que les graves extorsions que nous avons pratiqué dans cette famille française pacifique soulèvent chez vous l'indignation, bien que cette famille fut largement indemnisée ultérieurement.
Ben voyons! Une fois de plus, les "ummites" nous prennent pour des c....
Partons de l'hypothèse qu'ils voulaient faire des prélèvements dans une habitation humaine à fin d'analyse. Où seraient ils allés? Dans une maison isolée suffisamment proche (il y en avait plusieurs dans un rayon de 3 km). Et qu'auraient ils emporté? Quelques objets de type très divers: par exemple une écharpe, une soucoupe, une cuillère, une pomme de terre, une bouteille, une lampe électrique, ... mais pas tout l'argent trouvé (plusieurs mois de salaire d'ouvrier), mais un billet seulement, et pas toutes les chaussures, mais une paire seulement. De plus ,comment auraient-ils pu arracher le compteur sans provoquer de court-circuit, puisqu'ils ignoraient sa fonction électrique?
Les "ummites" s'excusent ainsi:
"Dès que nous eûmes la possibilité de disposer d'argent, sans avoir à le voler, de falsifier des papiers d'identité et de connaître les caractéristiques de quelques armes, nous décidâmes d'arrêter de tels actes..."
Mais comment savaient ils que ces papiers imprimés, c'était de l'argent?
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Ce cambriolage a-t-il bien eu lieu? Cette histoire, comme bien d'autres de ce dossier, avait un parfum de chasse au trésor. Elle a tenu en haleine le petit monde ufologique pendant des années
Claude Poher, fit des recherches dans les archives de la gendarmerie. Il crut trouver la trace d'un vol de compteur électrique dans la bergerie du Défend, près de Tartonne. Quand à ses habitants on les aurait retrouvé dans des villas de la cote d'azur, mystérieusement enrichis...
Seulement voila, ce vol de compteur n'était qu'une légende, basée à l'origine sur un branchement "sauvage" sur le réseau de distribution d'électricité
les enquêteurs espagnols du groupe U3 lurent la presse de l'époque, se renseignèrent auprès de l'Edf, des archives départementales, de la gendarmerie de La Javie, de la mairie. Ils ne trouvèrent pas trace de "La dépense de La Javie". leurs recherches les menèrent à "La Pommeraie", près du sommet de Pompe, mais le cambriolage qui y avait eu lieu n'avait rien à voir avec le vol d'un compteur électrique en 1950. Ils revinrent bredouilles
C'est finalement les bavardages d'un coiffeur, qui aurait permis de retrouver la bonne piste. Il se souvenait d'une maison cambriolée vers 1950, dont le propriétaire était arrivé au village pieds nus: on lui avait volé une liste invraisemblable d'objets, dont le compteur électrique. Mais voila, le brave homme mourut sans qu'on ait pu le questionner
Donc cet invraisemblable cambriolage aurait bien eu lieu tel que les "ummites" l'ont décrit. Mais que cela prouve-t-il? Qu'il connaissaient, comme le connurent les habitants du village, l'inventaire des objets volés. Les objections sur la nature et les circonstances du vol demeurent. On a plutôt l'impression que si les "ummites" ont du situer leur histoire si loin, et endosser un cambriolage si farfelu, c'est qu'ils avaient besoin de prouver ultérieurement leur arrivée. Ce cambriolage insolite non élucidé venait à point nommé.
Il y a des gens pour prétendre que les "ummites" n'ont aucun sens de l'humour. Ce n'est vrai que si on prend leurs textes au premier degré (de vrais extraterrestres, à la philosophie aride et à la technique absconse).
Mais au second degré (un mystificateur qui raconte volontairement des énormités) quel festival de cocasserie!
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Cette histoire, jusqu'à la "transgression" commise, est racontée dans cinq lettres reçues par Enrique Villagrasa, de Madrid, du 23 janvier au 27 mars 1967. ( lettre D 57-1 à D 57-5 )
(1) "L'équipement radioélectrique du paquebot Normandie", La Nature n° 2968, 1 janvier 1936, p 25
(2) Radio Communications by Very Short Electric Waves, Nature n° 3305, 4 mars 1933, p 292
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Re: L'affaire UMMO: Alerte aux "envahisseurs" ummites la fin du cirque!
Ven 08 Aoû 2008, 15:59
Quant à Enrique Villagrasa, son assiduité à la société des «amis des visiteurs de l'espace » (et son titre d'ingénieur) lui avaient déjà valu d'être parmi les heureux récipiendaires des plus intéressants - ou des plus rocambolesques - documents sur le monde "ummite"
En particulier, il venait de recevoir cette année là, cinq lettres, où les ummites racontaient en long, en large, et en travers, comment ils avaient découvert l'existence de notre civilisation, comment ils avaient exploré notre système solaire, et comment ils avaient atterri pour la première fois sur Terre
On comprend que ces lettres mystérieuses suscitaient l'intérêt des ufologues. Des copies circulaient. Ignacio Darnaude, ufologue de Séville, s'en fit l'archiviste. Le dr Aguirre fit des transcriptions et des photocopies. Ceci ne faisait pas l'affaire des "ummites" qui craignaient de voir leur prose arriver entre des mains trop savantes. Pour avoir trop communiqué de copies, Antonio Ribera fut bientôt exclu du cercle des récipiendaires. Étrange attitude pour des gens qui se prétendaient extraterrestres: plutôt que d'entrer en contact avec nos meilleurs savants, ils préféraient écrire à un petit groupe d'espagnols, crédules et dociles.
Antonio Ribera n'en continua pas moins d'étudier le dossier. Il publia en 1979 "UMMO, le langage extraterrestre" (4)
Pour faire plus "extraterrestre", les "ummites" prétendaient qu'une hypersensibilité du bout des doigt les obligeait à en utiliser la jointure pour appuyer sur les boutons. Ce n'était pas trop gênant pour les boutons d'ascenseurs, mais on se serait étonné qu'ils tapent à la machine avec la jointure de leurs doigts (j'ai essayé: une minute pour taper la phrase précédente). Ils prétendaient donc faire taper leurs lettres par un dactylographe largement rétribué pour cela.
Certaines lettres prétendent d'ailleurs émaner de ce mystérieux dactylographe, qui aurait écrit de son propre chef à propos de ses commanditaires. Il expliquait comment les "ummites" le tenaient. Cela faisait un "témoignage" de plus quant à la réalité de ces mystérieux "ummites". Un témoignage impressionnant
Un autre élément qui plaidait pour cette réalité tout en attisant la curiosité, fut l'excitant jeu de cache-cache auquel se livraient les "ummites". Ils étaient passés par ici, repasseraient ils par là? Les "ummites" donnaient des renseignements sur leur localisation, mais pas trop. Ils réagissaient aux recherches des "ummologues", tout en leur disant qu'ils comprenaient leur légitime curiosité
Par deux fois, l'existence de l'implantation "ummite" fut révélée à la presse.
Une première fois en août 1968 par Fernando Sesma:
"DES ÊTRES D'UNE AUTRE PLANÈTE VIVENT SUR LA TERRE AVEC DES FAUX PAPIERS" titrait France-Soir du 8 août 1968
(notons que de ce mois commença une vague d'observations d'OVNI en Espagne)
Puis ce fut le père Enrique Lopez Guerrero, qui précisa la chose le mois suivant: Les "ummites" vivaient près de Madrid dans un refuge souterrain. Bien sur, il reçut une lettre
"Nous ne désirons pas vous alarmer en exposant les petits troubles que vos articles nous ont causés à la suite des premières informations parues dans l'édition d'ABC diffusée à Séville, ni sur les perturbations que la diffusion exagérée de votre témoignage peut encore provoquer"
Rafael Farriols, nouvel "élu"
Rafael Farriols
Le symbole d'Ummo remplace la croix
Rafael Farriols s'était impliqué à fond dans l'affaire Ummo, au point de passer une bonne partie de ses journées à étudier les lettres et de faire surmonter sa maison du symbole d'Ummo. Il construisit notamment un "orgue à parfums" selon un plan donné par les "ummites".
Selon Javier Sierra dans son article "Los secretos del caso UMMO", publié par la revue "Más Allá" (Au dela), il aurait même créé deux entreprises affublées de noms "ummites": Ibozoo S.A et Oemmi, S.A (ce que confirme Martine Castello)
En 1971, il organisa dans un motel de Barajas près de Madrid un symposium destiné à révéler la teneur du courrier "ummite". Ce contenu fut en fait diffusé oralement, en une soixantaine d'heures de lecture, par un speaker de Radio-Barcelone, pendant que les images correspondantes étaient projetées sur un écran. Le public était constitué d'une quarantaine de personnes, dont les destinataires des lettres et... José Luis Jordan Peña. Les autres ne connaissaient pratiquement rien du dossier Ummo. Un biologiste français, envoyé par le GEPA (Groupe d'Etudes des Phénomènes Aériens), constata l'absence quasi-totale d'esprit critique des participants sur lesquels Farriols semblait exercer un ascendant considérable.
Cet intérêt de Farriols fut "récompensé", et bientôt, c'est lui qui reçut directement le courrier "ummite", à charge pour lui de le redistribuer en temps utile. Il n'hésitera pas à détruire certaines lettres sans les ouvrir quand les "ummites" le lui ordonneront...
les récipiendaires de lettres, qui devenaient "dépendants" de leur drogue, organisèrent d'autres congrès dans le but de faire réagir leurs correspondants "ummites". Un autre symposium fut organisé en mai 1973 à Barcelone. Un autre à Alicante en 1979 tourna un peu à la foire, mais les "ummites" réagirent quand même.
Les ufologues cherchent
Dans les années 60, l'affaire Ummo était pratiquement inconnue du public français. Seuls quelques ufologues étudiaient le dossier. L'intérêt va croître progressivement, en particulier à cause du contenu étonnant des lettres.
Avec le développement des groupes d'études ufologiques dans les années 70, vint le progrès des investigations, et des vérifications. On réenquêta sur des cas des années 50, en particulier la grande vague de 1954. Mais on s'intéressa aussi à la face française de l'affaire Ummo. Les "ummites" prétendaient avoir débarqué en France, près de La Javie, mais on ignorait où exactement. cette recherche, qui avait l'allure d'une chasse au trésor donna des battements de coeur à quelques ufologues. Ils ne trouvèrent pas. Et pourtant...
Pourtant l'existence du supposé point d'arrivée, comme de la rocambolesque histoire de cambriolage qui s'en suivit, étaient des faits vérifiables. Comme étaient vérifiables un certain nombre d'histoires, pourtant abracadabrantes, mais bien terrestres, dans lesquelles les "ummites" prétendaient être impliqués. Comme était vérifiable l'existence de leurs différents correspondants espagnols, qui pouvaient ainsi se rendre compte que les autres correspondants cités existaient bel et bien. Ceci rendait crédible l'existence des nombreux et mystérieux correspondants, introuvables cette fois, que les ummites prétendaient avoir à travers le monde
-------------------------------------------------------------------------
L'énigme du lieu d'atterrissage
Le secret de La Javie
La Javie
Les "ummites" s'ingénient à mêler des affirmations vérifiables à d'autres invérifiables qui bénéficient ainsi d'un préjugé favorable.
En racontant leur première descente sur Terre, le 28 mars 1950, ils ont décrit très précisément les détails de l'atterrissage, sur un contrefort alpin voisin de la montagne du Cheval Blanc, à quelques kilomètres de la commune de La Javie, près de Digne. Ces détails concernent la flore, la faune, la forme du terrain, et divers détails topographiques, proches ou lointains qui auraient du permettre de retrouver l'endroit pour constater qu'ils n'avaient pas menti.
En particulier, ils ont donné un détail vérifiable n'importe où: La description d'une page du "Figaro" trouvée sur place. On a quand même mis 25 ans pour penser à vérifier
Mieux, sur les lieux de leur atterrissage, dans la galerie qu'ils ont creusée à 8 m de profondeur, les "ummites" disent qu'ils ont laissé une partie de leur équipement scientifique.
"Como noticia interesante les diremos que la histórica galería aun se conserva, encerrando en su interior parte del equipo científico original que llevaron nuestros hermanos"
"Comme information intéressante nous vous dirons que l'historique galerie existe encore, renfermant à l'intérieur une partie de l'équipement scientifique d'origine qu'emmenèrent nos frères".
Autant dire qu'il s'agit d'une course au trésor à coté de laquelle, la recherche de la "chouette d'or", c'est de la roupie de sansonnet
l'étrange tour
Pour mieux permettre de retrouver le lieu de leur atterrissage, Ies "ummites" ont donné divers renseignements topographiques et des indications sur les détails visibles du paysage, comme la cathédrale de Digne.
"La forma anárquica de las extrañas construcciones que nos llamaron poderosamente la atención. En DIGNE aparecía dominante una extraña torre, que luego hemos sabido corresponde a una antigua Catedral Católica de estilo Románico del Siglo XIII."
"La forme anarchique des étranges constructions attira puissamment notre attention. Dans DIGNE apparaissait dominante, une étrange tour que nous sûmes bientôt correspondre à une ancienne Cathédrale Catholique de style roman du XIII siècle."
(vérifiable, mais faux. il y a deux "cathédrales" à Digne. La cathédrale St Jérome, qui a une tour, n'est pas de style roman, et Notre Dame du Bourg, qui est de style roman, mais n'a pas de tour)
Le mythe du cheval blanc
la mythique montagne du cheval blanc
La lettre "ummite" originelle parlait d'une cavité creusée artificiellement, sur un contrefort alpin d'où on voyait la vallée de la Bléone, et la montagne du cheval blanc.
Mais les ufologues ne se basèrent pas sur les textes originaux pour leur recherche: ils cherchèrent opiniâtrement ce que disait la rumeur: une caverne sur les contreforts de la montagne du cheval blanc. Ils envisagèrent même de se faire aider de chiens terriers!
Aaahh... la montagne du cheval blanc... Est ce la puissance évocatrice de ce nom qui a égaré une génération d'ufologues? Toujours est il que toutes les recherches furent systématiquement faites du mauvais coté de la vallée
Et on fantasme, et on fantasme:
Nous avons appris que des manoeuvres militaires ultra-secrètes, (puisque les administrations municipales n'ont même pas été averties à cette occasion,) ont eu lieu justement dans la montagne du Cheval Blanc et que les curieux étaient impitoyablement écartés à ce moment là. Cela prouve sans l'ombre d'un doute que l'on recherchait cette fameuse galerie qui a été probablement découverte avec les moyens sophistiqués et autres radars que possède l'Armée.( l'affaire des ummites )
Autrement dit, la preuve que l'armée a trouvé la fameuse galerie, c'est qu'on a entendu parler de rien!
Ben voyons...
En particulier, il venait de recevoir cette année là, cinq lettres, où les ummites racontaient en long, en large, et en travers, comment ils avaient découvert l'existence de notre civilisation, comment ils avaient exploré notre système solaire, et comment ils avaient atterri pour la première fois sur Terre
On comprend que ces lettres mystérieuses suscitaient l'intérêt des ufologues. Des copies circulaient. Ignacio Darnaude, ufologue de Séville, s'en fit l'archiviste. Le dr Aguirre fit des transcriptions et des photocopies. Ceci ne faisait pas l'affaire des "ummites" qui craignaient de voir leur prose arriver entre des mains trop savantes. Pour avoir trop communiqué de copies, Antonio Ribera fut bientôt exclu du cercle des récipiendaires. Étrange attitude pour des gens qui se prétendaient extraterrestres: plutôt que d'entrer en contact avec nos meilleurs savants, ils préféraient écrire à un petit groupe d'espagnols, crédules et dociles.
Antonio Ribera n'en continua pas moins d'étudier le dossier. Il publia en 1979 "UMMO, le langage extraterrestre" (4)
Pour faire plus "extraterrestre", les "ummites" prétendaient qu'une hypersensibilité du bout des doigt les obligeait à en utiliser la jointure pour appuyer sur les boutons. Ce n'était pas trop gênant pour les boutons d'ascenseurs, mais on se serait étonné qu'ils tapent à la machine avec la jointure de leurs doigts (j'ai essayé: une minute pour taper la phrase précédente). Ils prétendaient donc faire taper leurs lettres par un dactylographe largement rétribué pour cela.
Certaines lettres prétendent d'ailleurs émaner de ce mystérieux dactylographe, qui aurait écrit de son propre chef à propos de ses commanditaires. Il expliquait comment les "ummites" le tenaient. Cela faisait un "témoignage" de plus quant à la réalité de ces mystérieux "ummites". Un témoignage impressionnant
Un autre élément qui plaidait pour cette réalité tout en attisant la curiosité, fut l'excitant jeu de cache-cache auquel se livraient les "ummites". Ils étaient passés par ici, repasseraient ils par là? Les "ummites" donnaient des renseignements sur leur localisation, mais pas trop. Ils réagissaient aux recherches des "ummologues", tout en leur disant qu'ils comprenaient leur légitime curiosité
Par deux fois, l'existence de l'implantation "ummite" fut révélée à la presse.
Une première fois en août 1968 par Fernando Sesma:
"DES ÊTRES D'UNE AUTRE PLANÈTE VIVENT SUR LA TERRE AVEC DES FAUX PAPIERS" titrait France-Soir du 8 août 1968
(notons que de ce mois commença une vague d'observations d'OVNI en Espagne)
Puis ce fut le père Enrique Lopez Guerrero, qui précisa la chose le mois suivant: Les "ummites" vivaient près de Madrid dans un refuge souterrain. Bien sur, il reçut une lettre
"Nous ne désirons pas vous alarmer en exposant les petits troubles que vos articles nous ont causés à la suite des premières informations parues dans l'édition d'ABC diffusée à Séville, ni sur les perturbations que la diffusion exagérée de votre témoignage peut encore provoquer"
Rafael Farriols, nouvel "élu"
Rafael Farriols
Le symbole d'Ummo remplace la croix
Rafael Farriols s'était impliqué à fond dans l'affaire Ummo, au point de passer une bonne partie de ses journées à étudier les lettres et de faire surmonter sa maison du symbole d'Ummo. Il construisit notamment un "orgue à parfums" selon un plan donné par les "ummites".
Selon Javier Sierra dans son article "Los secretos del caso UMMO", publié par la revue "Más Allá" (Au dela), il aurait même créé deux entreprises affublées de noms "ummites": Ibozoo S.A et Oemmi, S.A (ce que confirme Martine Castello)
En 1971, il organisa dans un motel de Barajas près de Madrid un symposium destiné à révéler la teneur du courrier "ummite". Ce contenu fut en fait diffusé oralement, en une soixantaine d'heures de lecture, par un speaker de Radio-Barcelone, pendant que les images correspondantes étaient projetées sur un écran. Le public était constitué d'une quarantaine de personnes, dont les destinataires des lettres et... José Luis Jordan Peña. Les autres ne connaissaient pratiquement rien du dossier Ummo. Un biologiste français, envoyé par le GEPA (Groupe d'Etudes des Phénomènes Aériens), constata l'absence quasi-totale d'esprit critique des participants sur lesquels Farriols semblait exercer un ascendant considérable.
Cet intérêt de Farriols fut "récompensé", et bientôt, c'est lui qui reçut directement le courrier "ummite", à charge pour lui de le redistribuer en temps utile. Il n'hésitera pas à détruire certaines lettres sans les ouvrir quand les "ummites" le lui ordonneront...
les récipiendaires de lettres, qui devenaient "dépendants" de leur drogue, organisèrent d'autres congrès dans le but de faire réagir leurs correspondants "ummites". Un autre symposium fut organisé en mai 1973 à Barcelone. Un autre à Alicante en 1979 tourna un peu à la foire, mais les "ummites" réagirent quand même.
Les ufologues cherchent
Dans les années 60, l'affaire Ummo était pratiquement inconnue du public français. Seuls quelques ufologues étudiaient le dossier. L'intérêt va croître progressivement, en particulier à cause du contenu étonnant des lettres.
Avec le développement des groupes d'études ufologiques dans les années 70, vint le progrès des investigations, et des vérifications. On réenquêta sur des cas des années 50, en particulier la grande vague de 1954. Mais on s'intéressa aussi à la face française de l'affaire Ummo. Les "ummites" prétendaient avoir débarqué en France, près de La Javie, mais on ignorait où exactement. cette recherche, qui avait l'allure d'une chasse au trésor donna des battements de coeur à quelques ufologues. Ils ne trouvèrent pas. Et pourtant...
Pourtant l'existence du supposé point d'arrivée, comme de la rocambolesque histoire de cambriolage qui s'en suivit, étaient des faits vérifiables. Comme étaient vérifiables un certain nombre d'histoires, pourtant abracadabrantes, mais bien terrestres, dans lesquelles les "ummites" prétendaient être impliqués. Comme était vérifiable l'existence de leurs différents correspondants espagnols, qui pouvaient ainsi se rendre compte que les autres correspondants cités existaient bel et bien. Ceci rendait crédible l'existence des nombreux et mystérieux correspondants, introuvables cette fois, que les ummites prétendaient avoir à travers le monde
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L'énigme du lieu d'atterrissage
Le secret de La Javie
La Javie
Les "ummites" s'ingénient à mêler des affirmations vérifiables à d'autres invérifiables qui bénéficient ainsi d'un préjugé favorable.
En racontant leur première descente sur Terre, le 28 mars 1950, ils ont décrit très précisément les détails de l'atterrissage, sur un contrefort alpin voisin de la montagne du Cheval Blanc, à quelques kilomètres de la commune de La Javie, près de Digne. Ces détails concernent la flore, la faune, la forme du terrain, et divers détails topographiques, proches ou lointains qui auraient du permettre de retrouver l'endroit pour constater qu'ils n'avaient pas menti.
En particulier, ils ont donné un détail vérifiable n'importe où: La description d'une page du "Figaro" trouvée sur place. On a quand même mis 25 ans pour penser à vérifier
Mieux, sur les lieux de leur atterrissage, dans la galerie qu'ils ont creusée à 8 m de profondeur, les "ummites" disent qu'ils ont laissé une partie de leur équipement scientifique.
"Como noticia interesante les diremos que la histórica galería aun se conserva, encerrando en su interior parte del equipo científico original que llevaron nuestros hermanos"
"Comme information intéressante nous vous dirons que l'historique galerie existe encore, renfermant à l'intérieur une partie de l'équipement scientifique d'origine qu'emmenèrent nos frères".
Autant dire qu'il s'agit d'une course au trésor à coté de laquelle, la recherche de la "chouette d'or", c'est de la roupie de sansonnet
l'étrange tour
Pour mieux permettre de retrouver le lieu de leur atterrissage, Ies "ummites" ont donné divers renseignements topographiques et des indications sur les détails visibles du paysage, comme la cathédrale de Digne.
"La forma anárquica de las extrañas construcciones que nos llamaron poderosamente la atención. En DIGNE aparecía dominante una extraña torre, que luego hemos sabido corresponde a una antigua Catedral Católica de estilo Románico del Siglo XIII."
"La forme anarchique des étranges constructions attira puissamment notre attention. Dans DIGNE apparaissait dominante, une étrange tour que nous sûmes bientôt correspondre à une ancienne Cathédrale Catholique de style roman du XIII siècle."
(vérifiable, mais faux. il y a deux "cathédrales" à Digne. La cathédrale St Jérome, qui a une tour, n'est pas de style roman, et Notre Dame du Bourg, qui est de style roman, mais n'a pas de tour)
Le mythe du cheval blanc
la mythique montagne du cheval blanc
La lettre "ummite" originelle parlait d'une cavité creusée artificiellement, sur un contrefort alpin d'où on voyait la vallée de la Bléone, et la montagne du cheval blanc.
Mais les ufologues ne se basèrent pas sur les textes originaux pour leur recherche: ils cherchèrent opiniâtrement ce que disait la rumeur: une caverne sur les contreforts de la montagne du cheval blanc. Ils envisagèrent même de se faire aider de chiens terriers!
Aaahh... la montagne du cheval blanc... Est ce la puissance évocatrice de ce nom qui a égaré une génération d'ufologues? Toujours est il que toutes les recherches furent systématiquement faites du mauvais coté de la vallée
Et on fantasme, et on fantasme:
Nous avons appris que des manoeuvres militaires ultra-secrètes, (puisque les administrations municipales n'ont même pas été averties à cette occasion,) ont eu lieu justement dans la montagne du Cheval Blanc et que les curieux étaient impitoyablement écartés à ce moment là. Cela prouve sans l'ombre d'un doute que l'on recherchait cette fameuse galerie qui a été probablement découverte avec les moyens sophistiqués et autres radars que possède l'Armée.( l'affaire des ummites )
Autrement dit, la preuve que l'armée a trouvé la fameuse galerie, c'est qu'on a entendu parler de rien!
Ben voyons...
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Re: L'affaire UMMO: Alerte aux "envahisseurs" ummites la fin du cirque!
Ven 08 Aoû 2008, 16:02
Les explorations des ufologues
Jacques Vallée partit en expédition en 1974 avec Fernand Lagarde et Aimé Michel (qui était de la région). Il emportait un dessin d'une zone de la montagne ou le voyant Pat Price pensait avoir décelé une caverne. Suivant la route jusqu'au bout, ils arrivèrent jusqu'à un hameau à flanc de montagne (Chavailles?) Ils ne trouvèrent rien.
"Nous parlâmes aux habitants d'un hameau accroché au flanc de la montagne, où la route s'arrêtait. Ils n'avaient jamais entendu parler de cavernes dans la région" (1)
Dame, s'il s'était fié à la lettre "ummite" originale, plutôt qu'à un "voyant", il aurait su que les "ummites" n'ont jamais dit qu'ils s'étaient installés dans une caverne
Ce n'est qu'après avoir découvert la supercherie de San José de Valdéras que les ufologues espagnols du groupe U3, de Barcelone, qui commençaient à avoir de sérieux doutes, montèrent une expédition à La Javie. Ils grimpèrent sur la montagne du Cheval Blanc et furent surpris de ne pas voir ce que les "ummites" avaient décrit. C'est un peu comme si un touriste s'étonnait de ne pas découvrir la Tour Eiffel dans le paysage parisien qu'il observe... depuis la tour Eiffel. Les ufologues espagnols publièrent leurs conclusions, et titrèrent dans leur bulletin, " Les impostures d'Ummo " (las mentiras de Ummo). (2)
Les "ummites" auraient pu divulguer les coordonnées exactes de leur lieu d'atterrissage, mais ils gardèrent le secret, et laissèrent les ufologues chercher. C'était dans leur logique
Claude Poher, lui, étudia la carte. Les "ummites" déclaraient s'être posés en un point situé à 13 km de Digne et 8 km de La Javie. Il lui suffit d'un compas, pour trouver le lieu présumé: le col de la Cine, qui est effectivement situé près du Cheval Blanc. Mais de ce col, on ne voit pas plus de cathédrale de Digne que de tour Eiffel.
Dès le milieu des années 70, des ufologues bourguignons allèrent inspecter systématiquement tous les points hauts de la région. Un peu pour l'aspect sportif, il faut dire. Ils y croisaient régulièrement l'équipe du C.E.O.F. de Marseille, sans que ni les uns ni les autres ne trouvent la fameuse galerie
Notre Dame du Bourg
Plus sérieuses furent les recherches menées par Jean-Pierre Petit.
Son ami Maurice V. eut même l'excellente idée de monter sur la tour de la cathédrale, pour voir quels points hauts du relief étaient en vision directe (Nous l'avions d'ailleurs suggéré à divers ufologues). Mais de là haut, il ne vit pas la montagne du cheval blanc.
Jean-Pierre Petit fit plusieurs expéditions sur les points hauts de la région, en comparant les détails du panorama avec ceux décrits par les "ummites".
Premier suspect: le sommet de Pompe.
On voyait une cathédrale, une cathédrale romane, Notre Dame du Bourg, mais ce n'était pas la bonne: elle n'avait pas "l'étrange tour" décrite par les "ummites".
Mais peut-être que les deux distances indiquées n'étaient valables que depuis le point fixe que les "ummites" avaient fait à 7,336 km au-dessus du sol. Le calcul indiquait alors la crête de la Blache.
Victoire: cette fois, on voyait la cathédrale de Digne, avec sa curieuse tour. Il suffisait de comprendre "cathédrale romaine" au lieu de "cathédrale romane". C'était donc là. (3)
La course au trésor peut donc commencer.
Attendez! Laissez là votre pioche, votre casque et vos explosifs. Tout le monde à faux!
Aucune de ces localisations ne satisfait TOUTES les conditions du problème!
les différentes localisations de l'atterrissage (1) D'après le livre d'Antonio Ribéra
(2) d'après Jacques Vallée
(3) d'après les espagnols du groupe U3
(4) d'après Claude Poher
(5) 1ère localisation de J-P Petit
(6) 2ème localisation de J-P Petit
(7) lieu probable
Par ailleurs, en lisant attentivement le texte des "ummites", on y trouve des erreurs:
Digne n'est pas proche de la Suisse, mais de l'Italie.
La précision de l'altitude du point fixe jure avec les distances arrondies au kilomètre. Mais tout s'expliquerait s'il s'agissait d'une différence entre l'altitude réelle et l'altitude du sol. On aurait alors un point fixe à 9 km au-dessus d'un sol à 1664 m d'altitude.
Le lieu probable: le sommet de Chappe
Profils depuis Le sommet de Chappe
Le sommet de Chappe ou personne n'alla
Le sommet de Chappe vu du Sud-Ouest
Méfions-nous donc des distances et utilisons les repères topographiques:
Par recoupements, et à condition de disposer de la carte au 1/50 000 de la région, on peut retrouver l'endroit avec un peu de travail.
La visibilité d'un détail topographique peut se vérifier sur la carte, soit directement, soit en en traçant, grâce aux courbes de niveau, des profils selon les directions choisies. Ainsi il est évident que du col de la Cine on ne peut voir la ville de Digne: la carte montre clairement qu'elle est cachée derrière des contreforts plus élevés de 300 m que le col. Depuis le sommet de Pompe ou le sommet de Chappe, il faut tracer les profils
Les conditions à respecter sont:
1) C'est un contrefort alpin près du Cheval Blanc.
2) Son altitude probable est de 1 664 m.
De ce point on voit:
3) Le pic du Cheval Blanc.
4) La vallée de la Bléone.
5) Le village de La Javie.
6) Le Bès, à moins que les ummites n'ait confondu avec l'Arigeol, plus proche.
7) La cathédrale St-Jérôme, à Digne.
8) Le chemin de fer.
9) D'humbles demeures à 1,3 et 1,9 km.
10) Une ruine prismatique à 200m.
De ces dix conditions, la crête de la Blache en remplit à peine huit, alors que le sommet de Chappe, de l'autre côté de la vallée, les remplit toutes les dix.
Et voila, le lieu exact se trouvait là ou personne n'a cherché: sur l'autre rive de la Bléone
Non, laissez votre pioche! Les "ummites" ont bien précisé que l'entrée de la galerie était parfaitement camouflée: ce sont eux qui la révéleront. Elle appartient donc au domaine de l'invérifiable.
Et nous savons ce que ça veut dire... Inutile de rêver, la fameuse galerie n'existe pas!
Par contre, si de passage à La Javie, vous voulez vous donner le frisson de jouer à "l'ummite", remontez la vallée de l'Arigeol, au pont, vous êtes à Beaujeu. La, avisez la plus belle maison du village: c'est la qu'habite l'accompagnateur en montagne, à qui vous pourrez demander de vous conduire au sommet de Chappe
--------------------------------------------------------------------------------
Notes et références
(1) Jacques Vallée, "Révélations", Robert Laffont 1992, p 130
[2] Grupo U3, "Las mentiras de Ummo - El engano de La Javie", Mundo desconocido No. 64, october 1981, pp. 55-73.
(3) Jean-Pierre Petit, "Enquète sur des extra-terrestres qui sont déja parmi nous", Albin Michel 1991, p 23 à 32
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/ummo/lieu/lieu.htm
Jacques Vallée partit en expédition en 1974 avec Fernand Lagarde et Aimé Michel (qui était de la région). Il emportait un dessin d'une zone de la montagne ou le voyant Pat Price pensait avoir décelé une caverne. Suivant la route jusqu'au bout, ils arrivèrent jusqu'à un hameau à flanc de montagne (Chavailles?) Ils ne trouvèrent rien.
"Nous parlâmes aux habitants d'un hameau accroché au flanc de la montagne, où la route s'arrêtait. Ils n'avaient jamais entendu parler de cavernes dans la région" (1)
Dame, s'il s'était fié à la lettre "ummite" originale, plutôt qu'à un "voyant", il aurait su que les "ummites" n'ont jamais dit qu'ils s'étaient installés dans une caverne
Ce n'est qu'après avoir découvert la supercherie de San José de Valdéras que les ufologues espagnols du groupe U3, de Barcelone, qui commençaient à avoir de sérieux doutes, montèrent une expédition à La Javie. Ils grimpèrent sur la montagne du Cheval Blanc et furent surpris de ne pas voir ce que les "ummites" avaient décrit. C'est un peu comme si un touriste s'étonnait de ne pas découvrir la Tour Eiffel dans le paysage parisien qu'il observe... depuis la tour Eiffel. Les ufologues espagnols publièrent leurs conclusions, et titrèrent dans leur bulletin, " Les impostures d'Ummo " (las mentiras de Ummo). (2)
Les "ummites" auraient pu divulguer les coordonnées exactes de leur lieu d'atterrissage, mais ils gardèrent le secret, et laissèrent les ufologues chercher. C'était dans leur logique
Claude Poher, lui, étudia la carte. Les "ummites" déclaraient s'être posés en un point situé à 13 km de Digne et 8 km de La Javie. Il lui suffit d'un compas, pour trouver le lieu présumé: le col de la Cine, qui est effectivement situé près du Cheval Blanc. Mais de ce col, on ne voit pas plus de cathédrale de Digne que de tour Eiffel.
Dès le milieu des années 70, des ufologues bourguignons allèrent inspecter systématiquement tous les points hauts de la région. Un peu pour l'aspect sportif, il faut dire. Ils y croisaient régulièrement l'équipe du C.E.O.F. de Marseille, sans que ni les uns ni les autres ne trouvent la fameuse galerie
Notre Dame du Bourg
Plus sérieuses furent les recherches menées par Jean-Pierre Petit.
Son ami Maurice V. eut même l'excellente idée de monter sur la tour de la cathédrale, pour voir quels points hauts du relief étaient en vision directe (Nous l'avions d'ailleurs suggéré à divers ufologues). Mais de là haut, il ne vit pas la montagne du cheval blanc.
Jean-Pierre Petit fit plusieurs expéditions sur les points hauts de la région, en comparant les détails du panorama avec ceux décrits par les "ummites".
Premier suspect: le sommet de Pompe.
On voyait une cathédrale, une cathédrale romane, Notre Dame du Bourg, mais ce n'était pas la bonne: elle n'avait pas "l'étrange tour" décrite par les "ummites".
Mais peut-être que les deux distances indiquées n'étaient valables que depuis le point fixe que les "ummites" avaient fait à 7,336 km au-dessus du sol. Le calcul indiquait alors la crête de la Blache.
Victoire: cette fois, on voyait la cathédrale de Digne, avec sa curieuse tour. Il suffisait de comprendre "cathédrale romaine" au lieu de "cathédrale romane". C'était donc là. (3)
La course au trésor peut donc commencer.
Attendez! Laissez là votre pioche, votre casque et vos explosifs. Tout le monde à faux!
Aucune de ces localisations ne satisfait TOUTES les conditions du problème!
les différentes localisations de l'atterrissage (1) D'après le livre d'Antonio Ribéra
(2) d'après Jacques Vallée
(3) d'après les espagnols du groupe U3
(4) d'après Claude Poher
(5) 1ère localisation de J-P Petit
(6) 2ème localisation de J-P Petit
(7) lieu probable
Par ailleurs, en lisant attentivement le texte des "ummites", on y trouve des erreurs:
Digne n'est pas proche de la Suisse, mais de l'Italie.
La précision de l'altitude du point fixe jure avec les distances arrondies au kilomètre. Mais tout s'expliquerait s'il s'agissait d'une différence entre l'altitude réelle et l'altitude du sol. On aurait alors un point fixe à 9 km au-dessus d'un sol à 1664 m d'altitude.
Le lieu probable: le sommet de Chappe
Profils depuis Le sommet de Chappe
Le sommet de Chappe ou personne n'alla
Le sommet de Chappe vu du Sud-Ouest
Méfions-nous donc des distances et utilisons les repères topographiques:
Par recoupements, et à condition de disposer de la carte au 1/50 000 de la région, on peut retrouver l'endroit avec un peu de travail.
La visibilité d'un détail topographique peut se vérifier sur la carte, soit directement, soit en en traçant, grâce aux courbes de niveau, des profils selon les directions choisies. Ainsi il est évident que du col de la Cine on ne peut voir la ville de Digne: la carte montre clairement qu'elle est cachée derrière des contreforts plus élevés de 300 m que le col. Depuis le sommet de Pompe ou le sommet de Chappe, il faut tracer les profils
Les conditions à respecter sont:
1) C'est un contrefort alpin près du Cheval Blanc.
2) Son altitude probable est de 1 664 m.
De ce point on voit:
3) Le pic du Cheval Blanc.
4) La vallée de la Bléone.
5) Le village de La Javie.
6) Le Bès, à moins que les ummites n'ait confondu avec l'Arigeol, plus proche.
7) La cathédrale St-Jérôme, à Digne.
8) Le chemin de fer.
9) D'humbles demeures à 1,3 et 1,9 km.
10) Une ruine prismatique à 200m.
De ces dix conditions, la crête de la Blache en remplit à peine huit, alors que le sommet de Chappe, de l'autre côté de la vallée, les remplit toutes les dix.
Et voila, le lieu exact se trouvait là ou personne n'a cherché: sur l'autre rive de la Bléone
Non, laissez votre pioche! Les "ummites" ont bien précisé que l'entrée de la galerie était parfaitement camouflée: ce sont eux qui la révéleront. Elle appartient donc au domaine de l'invérifiable.
Et nous savons ce que ça veut dire... Inutile de rêver, la fameuse galerie n'existe pas!
Par contre, si de passage à La Javie, vous voulez vous donner le frisson de jouer à "l'ummite", remontez la vallée de l'Arigeol, au pont, vous êtes à Beaujeu. La, avisez la plus belle maison du village: c'est la qu'habite l'accompagnateur en montagne, à qui vous pourrez demander de vous conduire au sommet de Chappe
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Notes et références
(1) Jacques Vallée, "Révélations", Robert Laffont 1992, p 130
[2] Grupo U3, "Las mentiras de Ummo - El engano de La Javie", Mundo desconocido No. 64, october 1981, pp. 55-73.
(3) Jean-Pierre Petit, "Enquète sur des extra-terrestres qui sont déja parmi nous", Albin Michel 1991, p 23 à 32
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/ummo/lieu/lieu.htm
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Re: L'affaire UMMO: Alerte aux "envahisseurs" ummites la fin du cirque!
Ven 08 Aoû 2008, 16:25
Les "ummites" s'enferrent
Moins vérifiables étaient les assertions des "ummites" sur leur planète. Du moins le croyaient ils...
...car leur ignorance en astronomie, déjà visible dans le récit de leur arrivée sur Terre, les empêcha de se rendre compte de l'incohérence et de l'absurdité de la description de leur système. Or quelle crédibilité peut on accorder à un extraterrestre qui ne sait pas reconnaître son étoile, qui ne connaît pas la distance de sa planète, et qui ne distingue pas une étoile double d'une étoile entourée de deux planètes? La même qu'à un banquier qui ne saurait pas convertir les euros en francs ...
Il n'y a pas de planète au n° que vous demandez
Une étoile trop proche...
Où élire domicile pour sa résidence principale, quand on est un extraterrestre en villégiature sur Terre dans les années 60? évidemment sur une autre planète. Mais laquelle? Il faut une planète peu différente de la Terre, faute de quoi il serait bien difficile d'expliquer comment on peut survivre sur Terre sans scaphandre.
A l'époque ou DEI 98, chefs des colons ummites, contacta le profeseur fernando Sesma, on savait que Vénus était une fournaise invivable, que Mars n'avait pas d'atmosphère respirable, que Jupiter, et les planètes suivantes n'avaient pas de surface solide, et que la température y était trop faible.
Donc, il fallait situer sa planète dans un autre système stellaire. Et comme le "professeur" Fernando Sesma Manzano, croyait aux planètes extrasolaires, il ne restait plus qu'à choisir l'étoile hote, et le nom de la planète. La distance à franchir n'étant évidemment pas un problème pour une science en avance de plusieurs siècles sur la notre
Le prétendu DEI 98, choisit donc UMMO (prononcer Oummo) comme nom de sa planète. Pour bien comprendre, il faut savoir que s'il s'était adressé à un français, il l'aurait nommé "FUMMÉ" ou "BIDON". Quand à l'étoile, il la choisit un peu au hasard, en évitant seulement de choisir un système stellaire que le "professeur" Sesma croyait déja habité.
Malheureusement, son ignorance en astronomie faillit faire tout échouer...
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IUMMA, L'étoile mystérieuse
Les "ummites" cherchent à se loger
Les 5 plus proches étoiles en 1939
Quand les "ummites" prirent contact avec le "professeur" Fernando Sesma Manzano, ils savaient qu'ils devaient situer leur origine sur une planète vraisemblable, autour d'une étoile proche. Mais ils savaient aussi que le "professeur" était déja en contact avec les habitants de la planète Auco. C'était même pour cette raison qu'ils prenait contact avec ce bon "professeur". Auco, aurait gravité autour d'Alpha du Centaure, à 4.40 années lumière de nous. Comme l'ambassadeur d'Auco, ne semblait pas avoir déja parlé des Ummites, ils n'était pas question de prétendre habiter aussi autour d'Alpha du centaure. La première chose qu'aurait fait Fernando Sesma aurait été de demander à Saliano, l'habitant d'Auco qui lui téléphonait souvent (mais depuis Madrid), s'il connaissait ces "ummites" qui venaient de se présenter à lui.
La même remarque s'applique à Proxima du Centaure, à 4.22 années lumière, puisque c'est autour d'elle qu'était censé graviter la planète Baavi, dont certains habitants auraient vécu chez nous incognito (et sans papiers)
Les "ummites" se rabattirent donc sur l'étoile la plus proche dont ils aient entendu parler: l'étoile Wolf 424, un système double à 3.68 années lumière. Du moins le croyaient ils.
Dans un ouvrage du vulgarisateur Pierre Rousseau, Exploration du ciel ( 1 ), publié en 1939, nous trouvons
Enfin, en juin 1938, l'observatoire Yerkes, près de Chicago, annonça qu'il venait de découvrir une toute petite étoile qui, selon toute probabilité, était plus rapprochée encore, l'étoile Wolf 424.
Pourtant, n'ayons pas d'illusions: même pour ces voisines immédiates, la parallaxe annuelle reste infime; elle n'atteint même pas une seconde! Elle n'est, en effet, pour Alpha Centaure que de 0".756; pour Proxima Centauri, de 0".762, et pour Wolf 424, de 0".89.
les étoiles proches
en 3D, les étoiles situées à moins de 12.5 années lumière ( source ) et l'étoile Wolf 424
Aucune étoile connue ne se trouve dans la direction de Wolf 424 vue du soleil
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/ummo/planete/etoiles_proches.htm
Sachant que l'Unité astronomique de distance est de 149 600 000 km, il suffit de faire une division pour trouver une distance de 34 800 milliards de km, soit 3.67 années-lumière.
A cette distance, Wolf 424 était l'étoile la plus proche du soleil. Et puis, c'était dans la constellation de la Vierge. Une constellation avec vue imprenable sur les galaxies lointaines.
Une étoile avec deux planètes, très proche du soleil, dans un signe du zodiaque, non seulement ça faisait chic, mais c'était très crédible pour un ésotériste comme le "professeur" Fernando Sesma ;-)
Les "ummites" se trompent d'adresse
Forts de cette villégiature, ils annoncèrent donc à leur correspondant que leur planète, Ummo, gravitait autour de l'étoile Iumma, que nous autres Terriens nommons Wolf 424, à 3,68 années-lumière.
Dans une lettre à Sesma, postérieure à leur premier contact, mais antérieure au mois de juin 1966, ils précisent
Nous venons, comme nous l'avons dit antérieurement, de la planète ou astre solidifié UMMO dont les caractéristiques sont les suivantes :
Orbite : elliptique avec à un foyer l'étoile WOLF 424 (IUMMA) qui nous sert de soleil.
Distance du foyer WOLF 424 au foyer du système solaire le 4 janvier 1955 : 3,68502 années lumières.
( lettre D.41.1 à Fernando Sesma)
Notez que si le premier chiffre est faux, le dernier est peut être exact.
Science & Vie, juin 1951
Mais voilà, les "ummites" n'avaient ni vérifié, ni bien compris leurs informations....
Et entre-temps, Wolf 424 en avait profité pour s'éloigner à 14,3 années lumière, enfin... des mesures plus récentes la plaçaient à cette distance, et Wolf 424 disparut de la liste des étoiles proches.
C'est pourquoi Fernando Sesma, qui s'intéressait aux étoiles proches, puisqu'elles abritaient des extraterrestres, les aurait repris sur la distance exacte ( 2 ).
Ouille! Quand on sait combien il est vexant pour un directeur de recherche au CNRS de se faire moucher par un employé du télégraphe, on imagine ce que cela peut être pour un extraterrestre! ( 3 )
Comme tout charlatan qui connaît son métier, les "ummites" auraient pu répondre: "c'est exact, c'était une épreuve pour tester vos connaissances en astronomie, bravo!"
Mais les "ummites" ne connaissaient pas encore assez bien leur "métier". Pris au dépourvu, et sachant qu'en cosmologie, l'espace est courbe, ils expliquèrent à Sesma que du fait de la courbure de l'espace, la distance réelle, que eux avait à parcourir, était bien de 3.68 années lumière et non 14.3, comme nous autres pauvres terriens ignorants le croyons.
Heureusement pour eux, Sesma ne connaissait pas grand chose à la théorie de la relativité généralisée, sans quoi, il leur aurait fait remarquer qu'une telle courbure entre étoiles proches était absurde.
Il n'était d'ailleurs pas assez vicieux non plus pour leur demander par quel miracle, les prétendus plissements de l'espace ramenaient Wolf 424, pile à la valeur qu'on croyait vraie en 1938
Ce que les "ummites" ignoraient, malgré leur science en avance de plusieurs siècle, c'est que la prétendue proximité de Wolf 424 n'était qu'une erreur. Une erreur qui n'eut de crédit qu'une seule année.
Effectivement, dans "Exploration du ciel", édition 1939, Wolf 424 est bien l'étoile la plus proche, mais cette information diisparait dans l'édition suivante...
Et d'ailleurs, dans une revue de vulgarisation pour le grand public, comme "Science & Vie" de juin 1951, Wolf 424 n'apparait pas dans la liste des 20 étoiles les plus proches
Alors que s'était il passé?
Time du 23 mai 1938
Il s'était passé qu'en mai 1938 (et non en juin), l'observatoire Yerkès avait annoncé un peu vite que Wolf 424 semblait n'ètre qu'à 3.7 années lumière
Nous en avons l'écho par le numéro du 23 mai 1938 du magazine Time
Last week, from the University of Chicago's Yerkes Observatory in Wisconsin, it was announced that another faint star, Wolf 424† appears to be only 3.7 light-years distant.
...
Director Otto Struve of Yerkes would not say for sure that Wolf 424 is the sun's nearest known neighbor. It may be a double star, in which case the combined light of the two components would make it appear closer than it actually is. Parallax measurements requiring a year or more will be necessary to settle the contest between Proxima Centauri and Wolf 424.
La semaine dernière, depuis l'observatoire Yerkes de l'Université de Chicago dans le Wisconsin, on a annoncé qu'une autre étoile faible, Wolf 424, semble être à seulement 3,7 années-lumière de distance.
...
Le directeur de Yerkes, Otto Struve, ne dirait pas exactement que Wolf 424 est la plus proche voisine connue du soleil. Ce pourrait être une étoile double, auquel cas la lumière combinée des deux composantes la ferait apparaître plus proche qu'elle n'est actuellement. Des mesures de parallaxes demandant une année ou plus seront nécessaire pour trancher entre Proxima Centauri et Wolf 424.
Curieusement, la réserve du dernier alinéa ne semble pas avoir eu beaucoup d'écho. De fait, Wolf 424 est bien une étoile double, et on venait de le découvrir. Et l'angle de .89 ", qui est la parallaxe d'une étoile située à 3.67 années lumière, était en réalité l'écart angulaire des deux composantes. Comment l'observatoire Yerkes a-t-il pu faire une annonce confondant la parallaxe avec l'écart angulaire des deux composantes, A et B?. Mystère...
Le premier catalogue d'étoiles fournissant la valeur de la parallaxe de Wolf 424 fut le General Catalogue of Trigonometric Stellar Parallaxes, de L.F. Jenkins, de l'université de Yale. Il date de 1952 et compile cinq mesures de parallaxe, de précisions diverses.
(tableau de droite)
Une des premières revues de vulgarisation scientifique à donner la parallaxe correcte, est L'astronomie de mai 1954 p. 191. La valeur donnée est 0.230", soit une distance de 14.2 années-lumière
C'est à dire que lorsque Fernando Sesma fut contacté par les "ummites", ou plus précisement par le pseudo DEI 98, c'est à dire en fait, par José Luis Jordan Péna, les astronomes amateurs connaissaient la distance correcte de Wolf 424, depuis une douzaine d'années
Les "ummites" se le tinrent pour dit, et dorénavant, utilisèrent la valeur "terrienne" pour la distance de leur IUMMA:
... notre IUMMA dont la distance par rapport à vous est de 14, 4371 années-lumière ( distance apparente).
( lettre D 36 à Fernando Sesma )
Nous sommes originaires d'un Astre lointain. Une Planète que nous appelons avec l'expression phonique UMMO, située à une distance approximative de la Terre (Distance apparente), c'est-à-dire celle que suivrait un faisceau cohérent d'ondes électromagnétiques dans l'espace tridimensionnel.d = 14,4368 +/- 0,06% années-lumière.
( lettre D 51 à ENRIQUE VILLAGRASA NOVOA )
En mars 1969, les ummites rapprochent encore un peu leur planète
La distance qui la sépare du SOLEIL était, le 8 juillet 1967, de 14,421 années lumière.
( lettre D 74, à Antonio Ribéra )
La distance séparant IUMMA [IOUMMA] de votre Soleil est de 14,42 années-lumière environ
( lettre D 84, dite lettre de Berlin)
Ce qui semble indiquer que IUMMA s'approcherait de nous à plus de 4000 km/s
Wolf 424 (champ: 10" x 10")
Aujourd'hui, on admet pour Wolf 424, les valeurs suivantes:
Ascension droite: 12 H 33 mn 17.50 s , Déclinaison +09 ° 01 ' 14.1 " (équinoxe 2000)
Longitude galactique: 288.76 ° , latitude galactique: +71.39 °
Parallaxe: .2322"
Mouvement propre: 1.811 "/an , vitesse radiale -553.7 km/s
Composante A:
Type spectral: M5.5, Magnitude visuelle apparente: 13.04, Magnitude visuelle absolue: 14.87
Composante B:
Type spectral: M7, Magnitude visuelle apparente: 12.50, Magnitude visuelle absolue: 15.10
Ce qui donne 4.307 parsec, soit 14.05 années-lumière pour la distance de Wolf 424, A et B. (rappelons que les étoiles A et B ne sont qu'à 0.00007 années-lumière l'une de l'autre)
Les "ummites" s'enferrent
Iumma est elle Wolf 424?
Les premières lettres étaient formelles:
Nous provenons de UMMO, planète qui tourne autour de l'astre IUMMA, enregistré sur votre Terre sous le nom de Wolf 424.
( lettre D.41.1 à Fernando Sesma)
Plus tard, les "ummites" sont beaucoup moins affirmatif:
Il n'est pas facile d'identifier notre OOYIAA sur les tables astronomiques terrestres. Ceci est du au fait que nos spécialistes ont établi conventionnellement un système référentiel galactique de type différent du vôtre (voir note 2)
( lettre D 74, à Antonio Ribéra )
De fait, dès juin 1966, ils commencent à ètre prudent: Wolf 424 parait trop rouge et trop faible. Ils invoquent donc un phénomène d'absorption:
- Magnitude visuelle absolue : 14,3
- Magnitude visuelle apparente : elle se réduira sûrement à cause de l'interposition d'un grand nuage de poussières cosmiques qui se trouve à 3,682 parsec, mais elle sera comprise entre 12 et 13 et donc ne sera visible par vous qu'avec des moyens photographiques.
Ces faits font référence à notre astre IUMMA tel que nous estimons qu'il serait vu depuis la Terre.
...
Donc, comme à une distance de notre système planétaire (calculée à 3,682 parsec, quelques 12 années-lumière), nous avons découvert en direction de notre IUMMA un immense nuage statique de poussière cosmique, il est probable que l'absorption exercée par cette masse réduise encore d'avantage l'éclat que vous observez (c'est-à-dire sa magnitude apparente).
( lettre D 36 à Fernando Sesma )
Remarquons que les "ummites" n'ont rien compris: la magnitude absolue, est bien celle de Wolf 424. Elle devrait correspondre à une étoile plus brillante, si absorption, il y avait.
Mais ils continuent dans cette explication:
Moins vérifiables étaient les assertions des "ummites" sur leur planète. Du moins le croyaient ils...
...car leur ignorance en astronomie, déjà visible dans le récit de leur arrivée sur Terre, les empêcha de se rendre compte de l'incohérence et de l'absurdité de la description de leur système. Or quelle crédibilité peut on accorder à un extraterrestre qui ne sait pas reconnaître son étoile, qui ne connaît pas la distance de sa planète, et qui ne distingue pas une étoile double d'une étoile entourée de deux planètes? La même qu'à un banquier qui ne saurait pas convertir les euros en francs ...
Il n'y a pas de planète au n° que vous demandez
Une étoile trop proche...
Où élire domicile pour sa résidence principale, quand on est un extraterrestre en villégiature sur Terre dans les années 60? évidemment sur une autre planète. Mais laquelle? Il faut une planète peu différente de la Terre, faute de quoi il serait bien difficile d'expliquer comment on peut survivre sur Terre sans scaphandre.
A l'époque ou DEI 98, chefs des colons ummites, contacta le profeseur fernando Sesma, on savait que Vénus était une fournaise invivable, que Mars n'avait pas d'atmosphère respirable, que Jupiter, et les planètes suivantes n'avaient pas de surface solide, et que la température y était trop faible.
Donc, il fallait situer sa planète dans un autre système stellaire. Et comme le "professeur" Fernando Sesma Manzano, croyait aux planètes extrasolaires, il ne restait plus qu'à choisir l'étoile hote, et le nom de la planète. La distance à franchir n'étant évidemment pas un problème pour une science en avance de plusieurs siècles sur la notre
Le prétendu DEI 98, choisit donc UMMO (prononcer Oummo) comme nom de sa planète. Pour bien comprendre, il faut savoir que s'il s'était adressé à un français, il l'aurait nommé "FUMMÉ" ou "BIDON". Quand à l'étoile, il la choisit un peu au hasard, en évitant seulement de choisir un système stellaire que le "professeur" Sesma croyait déja habité.
Malheureusement, son ignorance en astronomie faillit faire tout échouer...
-------------------------------------------------------------------------------------
IUMMA, L'étoile mystérieuse
Les "ummites" cherchent à se loger
Les 5 plus proches étoiles en 1939
Quand les "ummites" prirent contact avec le "professeur" Fernando Sesma Manzano, ils savaient qu'ils devaient situer leur origine sur une planète vraisemblable, autour d'une étoile proche. Mais ils savaient aussi que le "professeur" était déja en contact avec les habitants de la planète Auco. C'était même pour cette raison qu'ils prenait contact avec ce bon "professeur". Auco, aurait gravité autour d'Alpha du Centaure, à 4.40 années lumière de nous. Comme l'ambassadeur d'Auco, ne semblait pas avoir déja parlé des Ummites, ils n'était pas question de prétendre habiter aussi autour d'Alpha du centaure. La première chose qu'aurait fait Fernando Sesma aurait été de demander à Saliano, l'habitant d'Auco qui lui téléphonait souvent (mais depuis Madrid), s'il connaissait ces "ummites" qui venaient de se présenter à lui.
La même remarque s'applique à Proxima du Centaure, à 4.22 années lumière, puisque c'est autour d'elle qu'était censé graviter la planète Baavi, dont certains habitants auraient vécu chez nous incognito (et sans papiers)
Les "ummites" se rabattirent donc sur l'étoile la plus proche dont ils aient entendu parler: l'étoile Wolf 424, un système double à 3.68 années lumière. Du moins le croyaient ils.
Dans un ouvrage du vulgarisateur Pierre Rousseau, Exploration du ciel ( 1 ), publié en 1939, nous trouvons
Enfin, en juin 1938, l'observatoire Yerkes, près de Chicago, annonça qu'il venait de découvrir une toute petite étoile qui, selon toute probabilité, était plus rapprochée encore, l'étoile Wolf 424.
Pourtant, n'ayons pas d'illusions: même pour ces voisines immédiates, la parallaxe annuelle reste infime; elle n'atteint même pas une seconde! Elle n'est, en effet, pour Alpha Centaure que de 0".756; pour Proxima Centauri, de 0".762, et pour Wolf 424, de 0".89.
les étoiles proches
en 3D, les étoiles situées à moins de 12.5 années lumière ( source ) et l'étoile Wolf 424
Aucune étoile connue ne se trouve dans la direction de Wolf 424 vue du soleil
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/ummo/planete/etoiles_proches.htm
Sachant que l'Unité astronomique de distance est de 149 600 000 km, il suffit de faire une division pour trouver une distance de 34 800 milliards de km, soit 3.67 années-lumière.
A cette distance, Wolf 424 était l'étoile la plus proche du soleil. Et puis, c'était dans la constellation de la Vierge. Une constellation avec vue imprenable sur les galaxies lointaines.
Une étoile avec deux planètes, très proche du soleil, dans un signe du zodiaque, non seulement ça faisait chic, mais c'était très crédible pour un ésotériste comme le "professeur" Fernando Sesma ;-)
Les "ummites" se trompent d'adresse
Forts de cette villégiature, ils annoncèrent donc à leur correspondant que leur planète, Ummo, gravitait autour de l'étoile Iumma, que nous autres Terriens nommons Wolf 424, à 3,68 années-lumière.
Dans une lettre à Sesma, postérieure à leur premier contact, mais antérieure au mois de juin 1966, ils précisent
Nous venons, comme nous l'avons dit antérieurement, de la planète ou astre solidifié UMMO dont les caractéristiques sont les suivantes :
Orbite : elliptique avec à un foyer l'étoile WOLF 424 (IUMMA) qui nous sert de soleil.
Distance du foyer WOLF 424 au foyer du système solaire le 4 janvier 1955 : 3,68502 années lumières.
( lettre D.41.1 à Fernando Sesma)
Notez que si le premier chiffre est faux, le dernier est peut être exact.
Science & Vie, juin 1951
Mais voilà, les "ummites" n'avaient ni vérifié, ni bien compris leurs informations....
Et entre-temps, Wolf 424 en avait profité pour s'éloigner à 14,3 années lumière, enfin... des mesures plus récentes la plaçaient à cette distance, et Wolf 424 disparut de la liste des étoiles proches.
C'est pourquoi Fernando Sesma, qui s'intéressait aux étoiles proches, puisqu'elles abritaient des extraterrestres, les aurait repris sur la distance exacte ( 2 ).
Ouille! Quand on sait combien il est vexant pour un directeur de recherche au CNRS de se faire moucher par un employé du télégraphe, on imagine ce que cela peut être pour un extraterrestre! ( 3 )
Comme tout charlatan qui connaît son métier, les "ummites" auraient pu répondre: "c'est exact, c'était une épreuve pour tester vos connaissances en astronomie, bravo!"
Mais les "ummites" ne connaissaient pas encore assez bien leur "métier". Pris au dépourvu, et sachant qu'en cosmologie, l'espace est courbe, ils expliquèrent à Sesma que du fait de la courbure de l'espace, la distance réelle, que eux avait à parcourir, était bien de 3.68 années lumière et non 14.3, comme nous autres pauvres terriens ignorants le croyons.
Heureusement pour eux, Sesma ne connaissait pas grand chose à la théorie de la relativité généralisée, sans quoi, il leur aurait fait remarquer qu'une telle courbure entre étoiles proches était absurde.
Il n'était d'ailleurs pas assez vicieux non plus pour leur demander par quel miracle, les prétendus plissements de l'espace ramenaient Wolf 424, pile à la valeur qu'on croyait vraie en 1938
Ce que les "ummites" ignoraient, malgré leur science en avance de plusieurs siècle, c'est que la prétendue proximité de Wolf 424 n'était qu'une erreur. Une erreur qui n'eut de crédit qu'une seule année.
Effectivement, dans "Exploration du ciel", édition 1939, Wolf 424 est bien l'étoile la plus proche, mais cette information diisparait dans l'édition suivante...
Et d'ailleurs, dans une revue de vulgarisation pour le grand public, comme "Science & Vie" de juin 1951, Wolf 424 n'apparait pas dans la liste des 20 étoiles les plus proches
Alors que s'était il passé?
Time du 23 mai 1938
Il s'était passé qu'en mai 1938 (et non en juin), l'observatoire Yerkès avait annoncé un peu vite que Wolf 424 semblait n'ètre qu'à 3.7 années lumière
Nous en avons l'écho par le numéro du 23 mai 1938 du magazine Time
Last week, from the University of Chicago's Yerkes Observatory in Wisconsin, it was announced that another faint star, Wolf 424† appears to be only 3.7 light-years distant.
...
Director Otto Struve of Yerkes would not say for sure that Wolf 424 is the sun's nearest known neighbor. It may be a double star, in which case the combined light of the two components would make it appear closer than it actually is. Parallax measurements requiring a year or more will be necessary to settle the contest between Proxima Centauri and Wolf 424.
La semaine dernière, depuis l'observatoire Yerkes de l'Université de Chicago dans le Wisconsin, on a annoncé qu'une autre étoile faible, Wolf 424, semble être à seulement 3,7 années-lumière de distance.
...
Le directeur de Yerkes, Otto Struve, ne dirait pas exactement que Wolf 424 est la plus proche voisine connue du soleil. Ce pourrait être une étoile double, auquel cas la lumière combinée des deux composantes la ferait apparaître plus proche qu'elle n'est actuellement. Des mesures de parallaxes demandant une année ou plus seront nécessaire pour trancher entre Proxima Centauri et Wolf 424.
Curieusement, la réserve du dernier alinéa ne semble pas avoir eu beaucoup d'écho. De fait, Wolf 424 est bien une étoile double, et on venait de le découvrir. Et l'angle de .89 ", qui est la parallaxe d'une étoile située à 3.67 années lumière, était en réalité l'écart angulaire des deux composantes. Comment l'observatoire Yerkes a-t-il pu faire une annonce confondant la parallaxe avec l'écart angulaire des deux composantes, A et B?. Mystère...
parallaxe | incertitude | source |
.217" .218" .239" .170" .224" | .012" .014" .016" .032" .011" | M Y W S Yk |
Le premier catalogue d'étoiles fournissant la valeur de la parallaxe de Wolf 424 fut le General Catalogue of Trigonometric Stellar Parallaxes, de L.F. Jenkins, de l'université de Yale. Il date de 1952 et compile cinq mesures de parallaxe, de précisions diverses.
(tableau de droite)
Une des premières revues de vulgarisation scientifique à donner la parallaxe correcte, est L'astronomie de mai 1954 p. 191. La valeur donnée est 0.230", soit une distance de 14.2 années-lumière
C'est à dire que lorsque Fernando Sesma fut contacté par les "ummites", ou plus précisement par le pseudo DEI 98, c'est à dire en fait, par José Luis Jordan Péna, les astronomes amateurs connaissaient la distance correcte de Wolf 424, depuis une douzaine d'années
Les "ummites" se le tinrent pour dit, et dorénavant, utilisèrent la valeur "terrienne" pour la distance de leur IUMMA:
... notre IUMMA dont la distance par rapport à vous est de 14, 4371 années-lumière ( distance apparente).
( lettre D 36 à Fernando Sesma )
Nous sommes originaires d'un Astre lointain. Une Planète que nous appelons avec l'expression phonique UMMO, située à une distance approximative de la Terre (Distance apparente), c'est-à-dire celle que suivrait un faisceau cohérent d'ondes électromagnétiques dans l'espace tridimensionnel.d = 14,4368 +/- 0,06% années-lumière.
( lettre D 51 à ENRIQUE VILLAGRASA NOVOA )
En mars 1969, les ummites rapprochent encore un peu leur planète
La distance qui la sépare du SOLEIL était, le 8 juillet 1967, de 14,421 années lumière.
( lettre D 74, à Antonio Ribéra )
La distance séparant IUMMA [IOUMMA] de votre Soleil est de 14,42 années-lumière environ
( lettre D 84, dite lettre de Berlin)
Ce qui semble indiquer que IUMMA s'approcherait de nous à plus de 4000 km/s
Wolf 424 (champ: 10" x 10")
Aujourd'hui, on admet pour Wolf 424, les valeurs suivantes:
Ascension droite: 12 H 33 mn 17.50 s , Déclinaison +09 ° 01 ' 14.1 " (équinoxe 2000)
Longitude galactique: 288.76 ° , latitude galactique: +71.39 °
Parallaxe: .2322"
Mouvement propre: 1.811 "/an , vitesse radiale -553.7 km/s
Composante A:
Type spectral: M5.5, Magnitude visuelle apparente: 13.04, Magnitude visuelle absolue: 14.87
Composante B:
Type spectral: M7, Magnitude visuelle apparente: 12.50, Magnitude visuelle absolue: 15.10
Ce qui donne 4.307 parsec, soit 14.05 années-lumière pour la distance de Wolf 424, A et B. (rappelons que les étoiles A et B ne sont qu'à 0.00007 années-lumière l'une de l'autre)
Les "ummites" s'enferrent
Iumma est elle Wolf 424?
Les premières lettres étaient formelles:
Nous provenons de UMMO, planète qui tourne autour de l'astre IUMMA, enregistré sur votre Terre sous le nom de Wolf 424.
( lettre D.41.1 à Fernando Sesma)
Plus tard, les "ummites" sont beaucoup moins affirmatif:
Il n'est pas facile d'identifier notre OOYIAA sur les tables astronomiques terrestres. Ceci est du au fait que nos spécialistes ont établi conventionnellement un système référentiel galactique de type différent du vôtre (voir note 2)
( lettre D 74, à Antonio Ribéra )
De fait, dès juin 1966, ils commencent à ètre prudent: Wolf 424 parait trop rouge et trop faible. Ils invoquent donc un phénomène d'absorption:
- Magnitude visuelle absolue : 14,3
- Magnitude visuelle apparente : elle se réduira sûrement à cause de l'interposition d'un grand nuage de poussières cosmiques qui se trouve à 3,682 parsec, mais elle sera comprise entre 12 et 13 et donc ne sera visible par vous qu'avec des moyens photographiques.
Ces faits font référence à notre astre IUMMA tel que nous estimons qu'il serait vu depuis la Terre.
...
Donc, comme à une distance de notre système planétaire (calculée à 3,682 parsec, quelques 12 années-lumière), nous avons découvert en direction de notre IUMMA un immense nuage statique de poussière cosmique, il est probable que l'absorption exercée par cette masse réduise encore d'avantage l'éclat que vous observez (c'est-à-dire sa magnitude apparente).
( lettre D 36 à Fernando Sesma )
Remarquons que les "ummites" n'ont rien compris: la magnitude absolue, est bien celle de Wolf 424. Elle devrait correspondre à une étoile plus brillante, si absorption, il y avait.
Mais ils continuent dans cette explication:
- Benjamin.dResponsable du forum
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Re: L'affaire UMMO: Alerte aux "envahisseurs" ummites la fin du cirque!
Ven 08 Aoû 2008, 16:27
Cependant ces caractéristiques différent un peu des réelles. L'erreur incriminée peut s'expliquer dans l'évaluation de la magnitude, erreur due à l'existence d'une accumulation de poussières cosmique très dense (spectre gravimétrique complexe de particules solides métalliques ionisées inférieures à 0,6 mm). L'éclat enregistré par vous doit être beaucoup plus atténué. La si basse valeur enregistrée (magnitude enregistrée à 10 parsecs = 14,3) corrobore notre soupçon.
Un observateur situé à 10 parsecs et sans obturation de poussière cosmique arriverait à enregistrer, selon votre échelle conventionnelle, une magnitude de 7,4.
( lettre D 74, à Antonio Ribéra )
Cette fois, les "ummites" commencent à comprendre
Mais il y a un couac dans une autre lettre:
Mais le brillant que vous remarqueriez sera très atténué étant donné la présence d'un amas de poussière cosmique qui l'atténue et le réduit à une magnitude apparente de l'ordre de 26.
( lettre D 84, ou lettre de Berlin)
Cette fois, il ne s'agit plus d'une étoile de magnitude absolue 7.4, donnant une magnitude apparente de 12.5 pour cause d'absorption, mais d'une étoile beaucoup plus faible dont la magnitude apparente la rend tout simplement invisible à nos instruments, et qui ne peut donc être Wolf 424
Ainsi, dans la lettre D 41, IUMMA est Wolf 424, dans la lettre D 74 elle est peut-être et peut-être pas Wolf 424, dans la lettre D 84, elle n'est pas Wolf 424. Curieux extraterrestres qui ne savent pas qu'elle est leur étoile
Mais d'abord, existe-t-il seulement un immense nuage statique de poussières cosmiques qui se trouve à 3,682 parsecs = 12 années-lumière?
Et pourquoi 3.682 parsecs, d'ailleurs? Ils semblent y tenir sentimentalement à cette valeur de 3.682
Hé bien non! D'abord ce nuage, qui se trouverait alors à 2.3 années lumière de nous, obscurcirait une partie de la constellation de la Vierge, comme le "sac à charbon" de la Croix du sud, mais en plus étendu.
Or dans cette zone du ciel, se trouve l'amas de galaxies de la Vierge, qu'on ne pourrait observer, si nuage obscur il y avait
Ensuite, S'il y avait un nuage capable d'affaibir leur étoile de 14 magnitudes, notre soleil serait affaibli, pour eux, d'autant, et ils ne nous auraient jamais découvert.
Enfin, pour faire plus savant, ils nous parlent de particules ionisées. Mais alors cela bloque toute émission électromagnétique, et réfute l'histoire de leur découverte d'un signal radio terrestre.
Donc, les ummites n'y connaissent rien, comme d'habitude, et cette histoire de nuage ne tient pas debout.
Continuons. Quelle est la magnitude absolue de Iumma? 14.3 comme Wolf 424, selon la lettre D 36, ou 7.4 selon la lettre D 74?
En nous rappelant que la magnitude absolue du soleil est de 4.83, nous pouvons éliminer 14.3, car alors, à une distance de 99.6 millions de km, l'éclairement d'UMMO par IUMMA serait 2730 fois plus faible que celui de la terre par le soleil, c'est à dire inférieur à celui de Pluton.
Donc, il ne nous reste plus qu'à prendre 7.4 et l'éclairement n'est plus que 4.7 fois plus faible que celui de la Terre, mais IUMMA n'est plus Wolf 424
De plus, la magnitude apparente visuelle devrait être de 5.6, donc IUMMA devrait être visible à l'oeil nu!
Voyons la masse de IUMMA.
IUMMA est une étoile de masse 1,48.10^33 grammes
( lettre D 74 et lettre D 84, pour une fois d'accord )
Ceci nous fait .744 masse solaire. Nouvelle preuve qu'il ne s'agit pas de Wolf 424, dont la masse n'atteint que 6% de celle du soleil
La température?
la température moyenne superficielle de IUMMA est de 4580,3 degrés Kelvin
( lettre D 74 et lettre D 84, encore d'accord )
Mais Wolf 424 A est une étoile de type M5.5, dont d'une température comprise entre 3500 ° et 2500 °, plus proche de 2500 pour une M5.5
Enfin Iumma est une étoile unique, alors que Wolf 424 est une étoile double, dont les deux composantes sont des naines rouges de type M5.5 et M7, situées à 800 millions de km l'une de l'autre. Comment les "ummites" ne s'en sont ils pas aperçus? C'est comme si nous terriens, n'avions jamais remarqué la lune.
Quand les "ummites" réalisèrent qu'ils s'étaient complètement plantés, ils tentèrent d'abord de s'en sortir avec des faux-fuyants:
Nous utilisons un cadre référentiel avec des coordonnées polaires qui ont comme base notre propre Galaxie. Nous utilisons comme centre de coordination quatre radio -sources, situées à 12 382 , 1 900 264, 899,07 et 31,44 unités terrestres parsec, et dont la stabilité relativement au centre galactique est très élevée.
Mais le changement d'axes référentiels ne serait pas difficile si vous ne commettiez pas d'erreurs. Ils ne manquent pas d'air ceux-là !
Puis ils tentèrent de se raccrocher à une autre étoile. Abandonnant Wolf 424, il devait néanmoins la voir eux même comme une étoile proche:
On ne peut écarter non plus l'hypothèse que WOLF 424 soit l'un des deux OOYIA (petits astres) codifiés par nous comme :
(S74-s2) Situé à 2,07 années lumière d'IUMMA. Température superficielle 3210° Kelvin.
(S74-s3) Situé à 0,62 années lumière d'IUMMA. Température superficielle 2575° Kelvin.
Dans cette hypothèse, IUMMA n'est plus Wolf 424, mais elle est toujours dans la même direction depuis la terre. En effet les ummites ont donné comme position:
Ascension rectiligne 12 heures, 31 minutes, 14 secondes ( +/- 2 mn 11 s)
Déclinaison 9° 18' 7" ( +/- 14' 2").
( lettre D 74 )
Ce qui n'est pas loin de la position de Wolf 424 pour l'équinoxe 1950
Mais Voila, il faudrait que IUMMA soit une étoile visible à l'oeil nu, à la même distance que Wolf 424, et dans la même direction. Ca ne tient pas debout. Une telle étoile serait connue depuis longtemps, et la carte des étoiles proches en 3D montre bien qu'il n'y a rien d'autres que Wolf 424, dans sa direction
Donc l'affaire est entendue: IUMMA n'existe pas!
Faut il s'en étonner?
Dans ses aveux de 1996, José Luis Jordan Péna, alias DEI 98, explique:
Elegí al azar la estrella Wolf-424. Ya que mi objetivo real no era desarrollar un mundo extraplanetario creíble.
Je choisis l’étoile Wolf 424 au hasard, car mon véritable but n’était pas la création d’une societé extraplanétaire crédible.
Et néanmoins, sur UMMO-SCIENCES, on continue de chercher IUMMA
--------------------------------------------------------------------------------
Notes et références
1) Pierre Rousseau, Exploration du ciel, Hachette 1939, p 87
2) Jacques Vallée, Le collège invisible, Albin Michel 1975, p 126
3) ( private joke )
Un observateur situé à 10 parsecs et sans obturation de poussière cosmique arriverait à enregistrer, selon votre échelle conventionnelle, une magnitude de 7,4.
( lettre D 74, à Antonio Ribéra )
Cette fois, les "ummites" commencent à comprendre
Mais il y a un couac dans une autre lettre:
Mais le brillant que vous remarqueriez sera très atténué étant donné la présence d'un amas de poussière cosmique qui l'atténue et le réduit à une magnitude apparente de l'ordre de 26.
( lettre D 84, ou lettre de Berlin)
Cette fois, il ne s'agit plus d'une étoile de magnitude absolue 7.4, donnant une magnitude apparente de 12.5 pour cause d'absorption, mais d'une étoile beaucoup plus faible dont la magnitude apparente la rend tout simplement invisible à nos instruments, et qui ne peut donc être Wolf 424
Ainsi, dans la lettre D 41, IUMMA est Wolf 424, dans la lettre D 74 elle est peut-être et peut-être pas Wolf 424, dans la lettre D 84, elle n'est pas Wolf 424. Curieux extraterrestres qui ne savent pas qu'elle est leur étoile
L'étoile Wolf 424 se trouve dans la partie boréale de la constellation de la Vierge
Elle n'est pas visible à l'oeil nu, ni même avec des jumelles.
Elle n'est pas visible à l'oeil nu, ni même avec des jumelles.
cette partie de la constellation abonde en galaxies. Cette particularité prouve la transparence de l'espace dans cette direction.
Sur cette carte de 10.8° x 7.8°, seules les galaxies les plus brillantes sont mentionnées
Sur cette carte de 10.8° x 7.8°, seules les galaxies les plus brillantes sont mentionnées
Mais d'abord, existe-t-il seulement un immense nuage statique de poussières cosmiques qui se trouve à 3,682 parsecs = 12 années-lumière?
Et pourquoi 3.682 parsecs, d'ailleurs? Ils semblent y tenir sentimentalement à cette valeur de 3.682
Hé bien non! D'abord ce nuage, qui se trouverait alors à 2.3 années lumière de nous, obscurcirait une partie de la constellation de la Vierge, comme le "sac à charbon" de la Croix du sud, mais en plus étendu.
Or dans cette zone du ciel, se trouve l'amas de galaxies de la Vierge, qu'on ne pourrait observer, si nuage obscur il y avait
Ensuite, S'il y avait un nuage capable d'affaibir leur étoile de 14 magnitudes, notre soleil serait affaibli, pour eux, d'autant, et ils ne nous auraient jamais découvert.
Enfin, pour faire plus savant, ils nous parlent de particules ionisées. Mais alors cela bloque toute émission électromagnétique, et réfute l'histoire de leur découverte d'un signal radio terrestre.
Donc, les ummites n'y connaissent rien, comme d'habitude, et cette histoire de nuage ne tient pas debout.
Continuons. Quelle est la magnitude absolue de Iumma? 14.3 comme Wolf 424, selon la lettre D 36, ou 7.4 selon la lettre D 74?
En nous rappelant que la magnitude absolue du soleil est de 4.83, nous pouvons éliminer 14.3, car alors, à une distance de 99.6 millions de km, l'éclairement d'UMMO par IUMMA serait 2730 fois plus faible que celui de la terre par le soleil, c'est à dire inférieur à celui de Pluton.
Donc, il ne nous reste plus qu'à prendre 7.4 et l'éclairement n'est plus que 4.7 fois plus faible que celui de la Terre, mais IUMMA n'est plus Wolf 424
De plus, la magnitude apparente visuelle devrait être de 5.6, donc IUMMA devrait être visible à l'oeil nu!
Voyons la masse de IUMMA.
IUMMA est une étoile de masse 1,48.10^33 grammes
( lettre D 74 et lettre D 84, pour une fois d'accord )
Ceci nous fait .744 masse solaire. Nouvelle preuve qu'il ne s'agit pas de Wolf 424, dont la masse n'atteint que 6% de celle du soleil
La température?
la température moyenne superficielle de IUMMA est de 4580,3 degrés Kelvin
( lettre D 74 et lettre D 84, encore d'accord )
Mais Wolf 424 A est une étoile de type M5.5, dont d'une température comprise entre 3500 ° et 2500 °, plus proche de 2500 pour une M5.5
Enfin Iumma est une étoile unique, alors que Wolf 424 est une étoile double, dont les deux composantes sont des naines rouges de type M5.5 et M7, situées à 800 millions de km l'une de l'autre. Comment les "ummites" ne s'en sont ils pas aperçus? C'est comme si nous terriens, n'avions jamais remarqué la lune.
Quand les "ummites" réalisèrent qu'ils s'étaient complètement plantés, ils tentèrent d'abord de s'en sortir avec des faux-fuyants:
Nous utilisons un cadre référentiel avec des coordonnées polaires qui ont comme base notre propre Galaxie. Nous utilisons comme centre de coordination quatre radio -sources, situées à 12 382 , 1 900 264, 899,07 et 31,44 unités terrestres parsec, et dont la stabilité relativement au centre galactique est très élevée.
Mais le changement d'axes référentiels ne serait pas difficile si vous ne commettiez pas d'erreurs. Ils ne manquent pas d'air ceux-là !
Puis ils tentèrent de se raccrocher à une autre étoile. Abandonnant Wolf 424, il devait néanmoins la voir eux même comme une étoile proche:
On ne peut écarter non plus l'hypothèse que WOLF 424 soit l'un des deux OOYIA (petits astres) codifiés par nous comme :
(S74-s2) Situé à 2,07 années lumière d'IUMMA. Température superficielle 3210° Kelvin.
(S74-s3) Situé à 0,62 années lumière d'IUMMA. Température superficielle 2575° Kelvin.
Dans cette hypothèse, IUMMA n'est plus Wolf 424, mais elle est toujours dans la même direction depuis la terre. En effet les ummites ont donné comme position:
Ascension rectiligne 12 heures, 31 minutes, 14 secondes ( +/- 2 mn 11 s)
Déclinaison 9° 18' 7" ( +/- 14' 2").
( lettre D 74 )
Ce qui n'est pas loin de la position de Wolf 424 pour l'équinoxe 1950
Mais Voila, il faudrait que IUMMA soit une étoile visible à l'oeil nu, à la même distance que Wolf 424, et dans la même direction. Ca ne tient pas debout. Une telle étoile serait connue depuis longtemps, et la carte des étoiles proches en 3D montre bien qu'il n'y a rien d'autres que Wolf 424, dans sa direction
Donc l'affaire est entendue: IUMMA n'existe pas!
Faut il s'en étonner?
Dans ses aveux de 1996, José Luis Jordan Péna, alias DEI 98, explique:
Elegí al azar la estrella Wolf-424. Ya que mi objetivo real no era desarrollar un mundo extraplanetario creíble.
Je choisis l’étoile Wolf 424 au hasard, car mon véritable but n’était pas la création d’une societé extraplanétaire crédible.
Et néanmoins, sur UMMO-SCIENCES, on continue de chercher IUMMA
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Notes et références
1) Pierre Rousseau, Exploration du ciel, Hachette 1939, p 87
2) Jacques Vallée, Le collège invisible, Albin Michel 1975, p 126
3) ( private joke )
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Re: L'affaire UMMO: Alerte aux "envahisseurs" ummites la fin du cirque!
Ven 08 Aoû 2008, 16:27
Les "ummites" donnent des cours d'astronomie
Qu'importe l'ignorance quand on a l'autorité. Les "ummites" continuèrent dans leurs lettres ultérieures leur petit cours de cosmographie, programme 1938, révisé 1966.
Ummo est une oyaa (astre froid) de 7 251.63 km de rayon, qui tourne sur son axe en un xii (jour) de 600.0117 iuw, soit 30,92 heures terrestres. Elle est entourée d'une couche ionisée à 8536,92 km. L'axe du pôle a une inclinaison de 18° 39' 56,3" avec une variation périodique de 19,8". La planète effectue sa révolution en trois xee de 0,212 années terrestres, autour de Iumma, son ooyia (petit astre chaud), située à 99,6 millions de km d'elle. Son orbite a une excentricité "à zéro baladeur", c'est à dire qu'elle est tantôt de 0.078 et tantôt de 0,007833 ( presque circulaire ) avec à un foyer l'étoile WOLF 424 (IUMMA).
Une seconde oyaa tourne autour de Iumma, avec une révolution de 18 xee. ( 1 )
En fait, les "ummites" semblent être partis de valeurs terrestres, affectés d'un coefficient «d'exotisme ", et avoir calculé les autres en respectant les lois physiques qu'ils connaissaient.
La durée de révolution respecte les lois de Kepler et la pesanteur respecte la loi de la gravitation universelle.
On peut même calculer que la distance provoque un éclairement relatif 2,25 fois plus important que sur Terre, alors que la température de l'étoile, 1,26 fois plus faible, produit un flux énergétique réduit d'un facteur 2,54 puisqu'il varie comme la quatrième puissance de la température. Les "ummites" semblent connaître la loi de Stefan.
Mais la précision est suspecte. A qui feront ils croire qu'une couche ionisée est définie et stable à 10 m près? et cette distance qui s'obstine à répéter leur erreur initiale, mais avec une précision de 6 chiffres...
"fausse" conception des anciens "ummites"
le faux dessin
le vrai dessin
Pour faire plus "vrai" les ummites parlent des erreurs cosmologiques de leurs ancêtres, qui avaient pris la seconde OYAA comme référence, et croyaient que leur planète décrivaient une orbite duplo-hélicoïdale
C'est aussi absurde que si les astronomes du temps de Ptolémée avait cru, non pas que le Soleil et Mars tournent autour de la Terre, mais que la terre suivait une trajectoire oscillante autour du soleil.
Par ailleurs, nous avons déja vu dans "L'arrivée des co(s)miques", que les "ummites" ne distinguent pas une ellipse d'une hélice, ce qui peut paraître bizarre pour des gens dont la géométrie est en avance de plusieurs siècles sur la notre.
On pourrait même croire qu'ils ne savent même pas tracer la dite hélice, car les dessins présentés dans les livres français reproduisant les lettres ummites, ne montrent pas une hélice, mais un empilement de cercles
En réalité, comme le signale Patrick Gross, ce dessin qui apparait dans l'édition française du livre d'Antonio Ribéra, n'est pas le dessin original. Celui ci n'a pu être retrouvé qu'après la sortie de livre de Ribéra, et figure maintenant dans les documents publiés sur le site Ummo-Sciences. Il est colorié, mais ne contient pas cette erreur: l'hélice est correctement dessinée. Pour une fois, il s'agit d'une erreur externe, due à l'incompétence d'un dessinateur d'occasion.
Comme si les ummites ne faisaient pas assez d'erreurs comme ça...
...Mais ils n'y connaissent rien
Nous avons vu que les ummites avaient accumulé erreur sur erreur dans l'identification de leur étoile, et qu'ils n'avaient cessé d'en commettre d'autres en essayant de se justifier.
Ne soyons donc pas étonné, si, en voulant trop bien faire, ils se soient plantés aussi dans les renseignements concernant leur planète.
Wolf 424 est une étoile double, dont les deux composantes sont situées à 800 millions de km l'une de l'autre ( 2 ). De fait, chacune tourne autour de l'autre, et il est impossible qu'une planète décrive une orbite quasi-circulaire à 99,6 millions de km de l'une d'elle. Elle serait en même temps attirée par l'autre étoile et décrirait une orbite tout à fait chaotique. Pour qu'elle ait une orbite à peu près stable, il faudrait soit qu'elle rôtisse au ras de l'une des étoiles, soit qu'elle gèle à grande distance du couple.
Et l'argument est encore plus fort pour la seconde planète, qui d'après sa période de révolution, graviterait à 329 millions de km de Iumma. Celle là aurait une orbite complétement farfelue, et serait éjectée du système au bout de quelques révolutions.
Les "ummites" ont aussi voulu copier la variation périodique de l'inclinaison du pôle terrestre (18,4" entre les valeurs extrêmes). Malheureusement, celle-ci est due à l'action gravifique de la lune sur le renflement équatorial terrestre. C'est la nutation. Or Ummo n'a pas de lune!
Mais l'ignorance des "ummites" ne les empêche pas de prétendre en savoir plus que nous. Dans une lettre datée du 25 juillet 1967, ils dissertent savamment sur les nébuleuses!. Pour nous prouver la profondeur de leur science, ils nous citent l'exemple d'une nébuleuse d'une taille de 0,00017 al. située à 1 000 parsecs dans la constellation du Sagittaire (bourrée de nébuleuses, comme le confirment tous les bons manuels). Ils peuvent en dire tout ce qu'ils veulent: le diamètre apparent d'une telle nébuleuse, obscure par dessus le marché, est de 0,01 ". Autant essayer de détecter la fumée d'une bouffée de cigarette, à 10000 km de distance et en pleine nuit!
Puis ils précisent que la plupart des nébuleuses sont constituées de particules solides dont la taille s'échelonne de 0,05 mm à 150 mm. Peut-être ont-ils lu cela dans un vieux dictionnaire, mais ils se sont trompés d'article. Cette structure est celle qu'on attribuait aux noyaux des comètes avant 1950. C'est le modèle du « banc de gravier » qui est allé au cimetière des théories dépassées quand est apparu le modèle de « la boule de neige sale » de Fred Whipple.
...En physique planétaire non plus
un bête empilement par ordre de densité
La géophysique, pardon l'ummophysique, laisse à désirer.
Selon les "ummites", Ummo a une face continentale et une face océanique. Elle est composée de neuf strates, sans véritable discontinuité, et ignore la dérive des continents. L'accélération de la pesanteur y est de 1,21 g .
Si on calcule le rapport surface/masse, il est 1.2 fois inférieur au rapport terrestre. Comme la planète paraît riche en métaux lourds, il semble qu'elle devrait contenir au moins autant d'éléments radioactifs, dont la chaleur, plus difficile à évacuer, produirait des mouvements de convection interne plus importants. La tectonique des plaques devrait s'appliquer encore mieux sur Ummo que sur Terre. Or le continent "ummite" est resté à l'état de Pangée et la stratification d'Ummo implique l'absence de convection.
Là aussi les "ummites" ont découvert leur erreur: ils prétendent que la dérive est un phénomène rare dans l'Univers. L'absence de dérive visible sur Vénus jouerait en leur faveur. Objection : le moteur de la dérive est thermodynamique. il nécessite une source chaude (la radioactivité des roches) et une source froide (l'océan). Avec sa surface à 400°C, Vénus n'est pas dans les mêmes conditions que la Terre, et de plus la sonde Magellan a montré qu'elle a peut être une activité tectonique. Ummo a bel et bien un océan et vu l'éclat absolu de son étoile (en supposant qu'elle existe), elle est cinq fois moins éclairée que la Terre. La source froide est bien présente. La planète Ummo ne respecte pas les lois de la géophysique
Et que dire de la géo..., enfin, de l'ummochimie?:
"Les OAK-OEI sont des sortes de volcans qui présentent la forme de crevasses qui projettent des colonnes incandescentes de méthane-pentane-oxygène à des hauteurs de 250 m jusqu'à 6,7 km."
Du méthane et du pentane jailliraient des profondeurs. Soit, mais pourquoi du méthane (CH4) et du pentane (C5H12) seulement? Pourquoi pas les intermédiaires, éthane (C2H6), propane (C3H8) et butane (C4H10)
Et surtout, pourquoi dans ces profondeurs ces hydrocarbures ne se combinent ils pas à l'oxygène, alors qu'ils sont à haute température et sous forte pression?
Pourquoi ces âneries qu'on croirait sorties de "la foire aux cancres"? Mais pour voir si nous suivons, bien sûr
...Et en géo... en ummographie pas davantage
carte communiquée à Sesma
L'ummographie, n'est pas mieux lotie. Les "ummites" ont communiqué à Fernando Sesma un planisphère de leur planète. La facture de cette carte évoque vraiment plus un dessin fait d'imagination par un adolescent, que la production d'une cartographie en avance sur la notre.
Ummo n'aurait qu'un seul continent, et les océans seraient proportionnellement moins étendus que les océans terrestres. Une petite mer, AUWOA SAAOOA, siège au milieu de la face continentale. De bizarres traînées s'étendent tantôt sur les continents, tantôt sur les océans. S'agit il d'axes de communication? Mais elles s'interrompent parfois, et il est bizarre qu'on les représente à une telle échelle. Serait ce des formations naturelles comme les traînées qui entourent les cirques de Copernic et de Tycho-Brahé sur la lune? Mais sur la Lune, les traînées sont causées par la retombée des poussières après l'explosion qui a créé le cirque. Ceci n'est possible qu'en l'absence d'atmosphère, qui disperserait le nuage de poussières. De plus, les traînées s'étalent sans vergogne sur l'océan "ummite", comme elles le font sur les "mers" lunaires où il n'y a pas d'eau.
Pour faire plus vrai, les "ummites" ont ajouté des détails orogéniques, longilignes ou circulaires. Sur terre, ces plissements de l'écorce sont produits par les collisions de plaques tectoniques. Mais que font ils sur Ummo puisqu'il n'y a pas de dérive des continents? Que sont ces formations circulaires? D'immenses volcans? certes, on connaît un immense volcan sur Mars, mais ici les "ummites" ont eu la main lourde: le plus grand fait 4 000 km de diamètre!
Heureusement, les pieux croyants peuvent se raccrocher à une perche, qu'une mystérieuse lettre leur tendit en 2003. Une lettre envoyée de France, écrite manifestement d'une main belge, tout en imitant le langage ampoulé des "ummites", adressée à un certain "Pierre Martain". Bref, une lettre apocryphe, mais qui sauve la situation en prétendant que la carte ne représente qu'une petite partie de la planète Ummo...
Que les "ummites" ne l'avaient ils précisé plus tôt.
Quand à la climatologie, avec une étoile qui les éclaire 4.7 fois moins que notre soleil, le climat de la planète des "ummites" - sous l'équateur - doit ressembler à celui de l'Antarctique. GIa, gla, gla...
Non! Il n'y a pas plus de planète UMMO que d'étoile IUMMA
Les "ummites" ont voulu élire domicile sur une planète sans se renseigner d'abord. Résultat: Ils sont censé vivre dans un milieu invivable, sur une planète qui ne peut pas exister, tournant autour d'une étoile qui n'existe pas.
Bref, ces pauvres "ummites" sont à la rue...
Pour sauver tout de même l'existence de la planète UMMO, en sacrifiant l'étoile IUMMA, certains ont évoqué la possibilité d'une planète "orpheline", sans étoile, errant dans l'espace intersidéral. Mais alors une telle planète n'est plus éclairée, et donc chaufée, que par les étoiles proches. A coté d'UMMO, l'Antarctique est une fournaise, et les lettres de présentation ummites auraient du ressembler à ceci
Certes, une telle lettre serait -astronomiquement- moins falsifiable. Mais serait elle prise au sérieux?
--------------------------------------------------------------------------------
Notes et références
1) Ceci est une synthèse. Aucune lettre ne contient simultanément toutes ces informations
2) Communication de Jean-Louis Heudier
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/ummo/planete/planete.htm
Qu'importe l'ignorance quand on a l'autorité. Les "ummites" continuèrent dans leurs lettres ultérieures leur petit cours de cosmographie, programme 1938, révisé 1966.
Ummo est une oyaa (astre froid) de 7 251.63 km de rayon, qui tourne sur son axe en un xii (jour) de 600.0117 iuw, soit 30,92 heures terrestres. Elle est entourée d'une couche ionisée à 8536,92 km. L'axe du pôle a une inclinaison de 18° 39' 56,3" avec une variation périodique de 19,8". La planète effectue sa révolution en trois xee de 0,212 années terrestres, autour de Iumma, son ooyia (petit astre chaud), située à 99,6 millions de km d'elle. Son orbite a une excentricité "à zéro baladeur", c'est à dire qu'elle est tantôt de 0.078 et tantôt de 0,007833 ( presque circulaire ) avec à un foyer l'étoile WOLF 424 (IUMMA).
Une seconde oyaa tourne autour de Iumma, avec une révolution de 18 xee. ( 1 )
En fait, les "ummites" semblent être partis de valeurs terrestres, affectés d'un coefficient «d'exotisme ", et avoir calculé les autres en respectant les lois physiques qu'ils connaissaient.
La durée de révolution respecte les lois de Kepler et la pesanteur respecte la loi de la gravitation universelle.
On peut même calculer que la distance provoque un éclairement relatif 2,25 fois plus important que sur Terre, alors que la température de l'étoile, 1,26 fois plus faible, produit un flux énergétique réduit d'un facteur 2,54 puisqu'il varie comme la quatrième puissance de la température. Les "ummites" semblent connaître la loi de Stefan.
Mais la précision est suspecte. A qui feront ils croire qu'une couche ionisée est définie et stable à 10 m près? et cette distance qui s'obstine à répéter leur erreur initiale, mais avec une précision de 6 chiffres...
"fausse" conception des anciens "ummites"
le faux dessin
le vrai dessin
Pour faire plus "vrai" les ummites parlent des erreurs cosmologiques de leurs ancêtres, qui avaient pris la seconde OYAA comme référence, et croyaient que leur planète décrivaient une orbite duplo-hélicoïdale
C'est aussi absurde que si les astronomes du temps de Ptolémée avait cru, non pas que le Soleil et Mars tournent autour de la Terre, mais que la terre suivait une trajectoire oscillante autour du soleil.
Par ailleurs, nous avons déja vu dans "L'arrivée des co(s)miques", que les "ummites" ne distinguent pas une ellipse d'une hélice, ce qui peut paraître bizarre pour des gens dont la géométrie est en avance de plusieurs siècles sur la notre.
On pourrait même croire qu'ils ne savent même pas tracer la dite hélice, car les dessins présentés dans les livres français reproduisant les lettres ummites, ne montrent pas une hélice, mais un empilement de cercles
En réalité, comme le signale Patrick Gross, ce dessin qui apparait dans l'édition française du livre d'Antonio Ribéra, n'est pas le dessin original. Celui ci n'a pu être retrouvé qu'après la sortie de livre de Ribéra, et figure maintenant dans les documents publiés sur le site Ummo-Sciences. Il est colorié, mais ne contient pas cette erreur: l'hélice est correctement dessinée. Pour une fois, il s'agit d'une erreur externe, due à l'incompétence d'un dessinateur d'occasion.
Comme si les ummites ne faisaient pas assez d'erreurs comme ça...
...Mais ils n'y connaissent rien
Nous avons vu que les ummites avaient accumulé erreur sur erreur dans l'identification de leur étoile, et qu'ils n'avaient cessé d'en commettre d'autres en essayant de se justifier.
Ne soyons donc pas étonné, si, en voulant trop bien faire, ils se soient plantés aussi dans les renseignements concernant leur planète.
Wolf 424 est une étoile double, dont les deux composantes sont situées à 800 millions de km l'une de l'autre ( 2 ). De fait, chacune tourne autour de l'autre, et il est impossible qu'une planète décrive une orbite quasi-circulaire à 99,6 millions de km de l'une d'elle. Elle serait en même temps attirée par l'autre étoile et décrirait une orbite tout à fait chaotique. Pour qu'elle ait une orbite à peu près stable, il faudrait soit qu'elle rôtisse au ras de l'une des étoiles, soit qu'elle gèle à grande distance du couple.
Et l'argument est encore plus fort pour la seconde planète, qui d'après sa période de révolution, graviterait à 329 millions de km de Iumma. Celle là aurait une orbite complétement farfelue, et serait éjectée du système au bout de quelques révolutions.
Les "ummites" ont aussi voulu copier la variation périodique de l'inclinaison du pôle terrestre (18,4" entre les valeurs extrêmes). Malheureusement, celle-ci est due à l'action gravifique de la lune sur le renflement équatorial terrestre. C'est la nutation. Or Ummo n'a pas de lune!
Mais l'ignorance des "ummites" ne les empêche pas de prétendre en savoir plus que nous. Dans une lettre datée du 25 juillet 1967, ils dissertent savamment sur les nébuleuses!. Pour nous prouver la profondeur de leur science, ils nous citent l'exemple d'une nébuleuse d'une taille de 0,00017 al. située à 1 000 parsecs dans la constellation du Sagittaire (bourrée de nébuleuses, comme le confirment tous les bons manuels). Ils peuvent en dire tout ce qu'ils veulent: le diamètre apparent d'une telle nébuleuse, obscure par dessus le marché, est de 0,01 ". Autant essayer de détecter la fumée d'une bouffée de cigarette, à 10000 km de distance et en pleine nuit!
Puis ils précisent que la plupart des nébuleuses sont constituées de particules solides dont la taille s'échelonne de 0,05 mm à 150 mm. Peut-être ont-ils lu cela dans un vieux dictionnaire, mais ils se sont trompés d'article. Cette structure est celle qu'on attribuait aux noyaux des comètes avant 1950. C'est le modèle du « banc de gravier » qui est allé au cimetière des théories dépassées quand est apparu le modèle de « la boule de neige sale » de Fred Whipple.
...En physique planétaire non plus
un bête empilement par ordre de densité
La géophysique, pardon l'ummophysique, laisse à désirer.
Selon les "ummites", Ummo a une face continentale et une face océanique. Elle est composée de neuf strates, sans véritable discontinuité, et ignore la dérive des continents. L'accélération de la pesanteur y est de 1,21 g .
Si on calcule le rapport surface/masse, il est 1.2 fois inférieur au rapport terrestre. Comme la planète paraît riche en métaux lourds, il semble qu'elle devrait contenir au moins autant d'éléments radioactifs, dont la chaleur, plus difficile à évacuer, produirait des mouvements de convection interne plus importants. La tectonique des plaques devrait s'appliquer encore mieux sur Ummo que sur Terre. Or le continent "ummite" est resté à l'état de Pangée et la stratification d'Ummo implique l'absence de convection.
Là aussi les "ummites" ont découvert leur erreur: ils prétendent que la dérive est un phénomène rare dans l'Univers. L'absence de dérive visible sur Vénus jouerait en leur faveur. Objection : le moteur de la dérive est thermodynamique. il nécessite une source chaude (la radioactivité des roches) et une source froide (l'océan). Avec sa surface à 400°C, Vénus n'est pas dans les mêmes conditions que la Terre, et de plus la sonde Magellan a montré qu'elle a peut être une activité tectonique. Ummo a bel et bien un océan et vu l'éclat absolu de son étoile (en supposant qu'elle existe), elle est cinq fois moins éclairée que la Terre. La source froide est bien présente. La planète Ummo ne respecte pas les lois de la géophysique
Et que dire de la géo..., enfin, de l'ummochimie?:
"Les OAK-OEI sont des sortes de volcans qui présentent la forme de crevasses qui projettent des colonnes incandescentes de méthane-pentane-oxygène à des hauteurs de 250 m jusqu'à 6,7 km."
Du méthane et du pentane jailliraient des profondeurs. Soit, mais pourquoi du méthane (CH4) et du pentane (C5H12) seulement? Pourquoi pas les intermédiaires, éthane (C2H6), propane (C3H8) et butane (C4H10)
Et surtout, pourquoi dans ces profondeurs ces hydrocarbures ne se combinent ils pas à l'oxygène, alors qu'ils sont à haute température et sous forte pression?
Pourquoi ces âneries qu'on croirait sorties de "la foire aux cancres"? Mais pour voir si nous suivons, bien sûr
...Et en géo... en ummographie pas davantage
carte communiquée à Sesma
L'ummographie, n'est pas mieux lotie. Les "ummites" ont communiqué à Fernando Sesma un planisphère de leur planète. La facture de cette carte évoque vraiment plus un dessin fait d'imagination par un adolescent, que la production d'une cartographie en avance sur la notre.
Ummo n'aurait qu'un seul continent, et les océans seraient proportionnellement moins étendus que les océans terrestres. Une petite mer, AUWOA SAAOOA, siège au milieu de la face continentale. De bizarres traînées s'étendent tantôt sur les continents, tantôt sur les océans. S'agit il d'axes de communication? Mais elles s'interrompent parfois, et il est bizarre qu'on les représente à une telle échelle. Serait ce des formations naturelles comme les traînées qui entourent les cirques de Copernic et de Tycho-Brahé sur la lune? Mais sur la Lune, les traînées sont causées par la retombée des poussières après l'explosion qui a créé le cirque. Ceci n'est possible qu'en l'absence d'atmosphère, qui disperserait le nuage de poussières. De plus, les traînées s'étalent sans vergogne sur l'océan "ummite", comme elles le font sur les "mers" lunaires où il n'y a pas d'eau.
Pour faire plus vrai, les "ummites" ont ajouté des détails orogéniques, longilignes ou circulaires. Sur terre, ces plissements de l'écorce sont produits par les collisions de plaques tectoniques. Mais que font ils sur Ummo puisqu'il n'y a pas de dérive des continents? Que sont ces formations circulaires? D'immenses volcans? certes, on connaît un immense volcan sur Mars, mais ici les "ummites" ont eu la main lourde: le plus grand fait 4 000 km de diamètre!
Heureusement, les pieux croyants peuvent se raccrocher à une perche, qu'une mystérieuse lettre leur tendit en 2003. Une lettre envoyée de France, écrite manifestement d'une main belge, tout en imitant le langage ampoulé des "ummites", adressée à un certain "Pierre Martain". Bref, une lettre apocryphe, mais qui sauve la situation en prétendant que la carte ne représente qu'une petite partie de la planète Ummo...
Que les "ummites" ne l'avaient ils précisé plus tôt.
Quand à la climatologie, avec une étoile qui les éclaire 4.7 fois moins que notre soleil, le climat de la planète des "ummites" - sous l'équateur - doit ressembler à celui de l'Antarctique. GIa, gla, gla...
Non! Il n'y a pas plus de planète UMMO que d'étoile IUMMA
Les "ummites" ont voulu élire domicile sur une planète sans se renseigner d'abord. Résultat: Ils sont censé vivre dans un milieu invivable, sur une planète qui ne peut pas exister, tournant autour d'une étoile qui n'existe pas.
Bref, ces pauvres "ummites" sont à la rue...
Pour sauver tout de même l'existence de la planète UMMO, en sacrifiant l'étoile IUMMA, certains ont évoqué la possibilité d'une planète "orpheline", sans étoile, errant dans l'espace intersidéral. Mais alors une telle planète n'est plus éclairée, et donc chaufée, que par les étoiles proches. A coté d'UMMO, l'Antarctique est une fournaise, et les lettres de présentation ummites auraient du ressembler à ceci
Certes, une telle lettre serait -astronomiquement- moins falsifiable. Mais serait elle prise au sérieux?
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Notes et références
1) Ceci est une synthèse. Aucune lettre ne contient simultanément toutes ces informations
2) Communication de Jean-Louis Heudier
http://pagesperso-orange.fr/oncle.dom/paranormal/ovni/cas/ummo/planete/planete.htm
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