- Daniel JEquipe du forum
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Rapport Planète Vivante: Nous faudra t'il bientôt une seconde planète?
Jeu 30 Oct 2008, 20:40
Selon le dernier rapport du WWF, Planète vivante, l'augmentation du besoin de l'humanité en ressources naturelles est telle qu'il faudra une Terre supplémentaire avant 2040.
Tous les deux ans, le WWF produit un rapport, baptisé Planète vivante,
en collaboration avec des scientifiques. L'organisation internationale
entend faire le point sur l'état du monde vivant en suivant deux
paramètres, l'Indice Planète vivante (IPV), qui mesure la biodiversité,
et l'empreinte écologique globale, indiquant les besoins de l'humanité
en ressources vivantes (terres agricoles, océans, forêts...). Chaque
édition est un peu plus noire que les précédentes et celle-ci nous
parle, ou peu s'en faut, de la fin du monde, située vers 2040.
La biodiversité mesurée par l'IPV est estimée par la Zoological Society of London (ZSL), une association britannique. Depuis 1970, elle suit 5.000 populations mondiales représentant 1.686 espèces de vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles,
amphibiens et poissons) et les données les plus récentes sont celles de
2005. On remarque que l'indice ne suit que les organismes les plus
visibles aux yeux des humains et exclut les végétaux, qui comptent
pourtant pour beaucoup dans la biodiversité. Les vertébrés, même s'ils
nous sont chers, sont largement minoritaires. Il en existe un peu moins
de 50.000 espèces, sur environ 1,5 million d'espèces vivantes connues
et pour un nombre total estimé entre 5 et 30 millions. L'IPV ne doit
donc pas être pris comme un indicateur fiable de la biodiversité de la
planète.
Son premier intérêt est son suivi régulier, qui
donne une tendance au fil des années. En l'occurrence, il subit une
diminution de 30% entre 1970 et 2005. Ce travail sur l'IPV est
instructif également pour comparer différentes régions ou biotopes
car, en plus de l'IPV global, les auteurs donnent des indices plus
précis, par grandes régions, pour les terres, les océans et l'eau
douce, pour les prairies et les forêts, pour les mammifères et les
oiseaux, etc.
On peut ainsi constater que l'IPV reste à peu près
stable dans les pays tempérés (la courbe montre même une augmentation
jusqu'au milieu des années 1990) alors qu'il tombe pour les zones
tropicales et que la région indo-pacifique est la moins bien lotie.
Evolution
des effectifs de quelques espèces dans les cinq mille populations
suivies pour le calcul de l'IPV. (Cliquez pour agrandir.) © WWF
La planète Terre est-elle trop petite ?
Le rapport donne également une indication sur ce
que l'on appelle l'empreinte écologique, mesurant les besoins en
ressources naturelles d'une personne ou d'une population, pour la
nourriture bien sûr mais aussi pour tout le reste (matériaux divers,
occupation des sols pour l'habitation et le transport, bilan en
carbone...). Il s'exprime en hectares globaux, donnant la surface de
terres et d'océans nécessaire pour subvenir à ces besoins et pour
recycler les déchets produits.
Selon les chiffres du rapport, ce besoin excède les
capacités de la planète depuis les années 1980. En 2005, l'empreinte
écologique de l'Humanité entière représentait 17,5 milliards d'hectares
globaux. Or, la capacité de production, exprimée avec la même unité,
atteignait seulement 13,6 milliards. La différence, de 29%, correspond
à l'épuisement des ressources disponibles. A ce rythme, explique le
rapport, l'écart atteindra les 100% au cours de la décennie 2030. Il
nous faudra alors deux planètes Terre pour que nos modes vie actuels
soient conservés...
Progression
de l'empreinte écologique de l'Humanité, mesurée en hectares globaux et
exprimée ici en nombre de fois les ressources disponibles sur la Terre.
A l'aune de cette estimation, nous en sommes déjà à environ 1,3
planète. © WWF
Au sein de ce tableau, l'eau représente un cas
particulier, avec des inégalités flagrantes entre pays. Le rapport du
WWF donne des indications sur « l'empreinte d'eau ». A
l'échelle globale, un être humain a besoin de 1,24 million de litres
par an, soit, précise le texte, une demi-piscine olympique. Pour chaque
pays, une partie de ce volume est quelque sorte importée, c'est
l'empreinte externe. Elle représente la quantité d'eau nécessaire à la
fabrication de produits importés. Ainsi, par exemple, il faut 2.900
litres d'eau pour fabriquer un T-shirt en coton.
Un pays riche fortement importateur peut donc ainsi
utiliser l'eau des autres. Le rapport du WWF insiste sur la nécessité
d'une prise en compte de ce commerce d'eau caché, qui ne peut passer
que par une coopération internationale.
Source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/rapport-planete-vivante-2008-nous-faudra-t-il-bientot-deux-planetes_17187/
Tous les deux ans, le WWF produit un rapport, baptisé Planète vivante,
en collaboration avec des scientifiques. L'organisation internationale
entend faire le point sur l'état du monde vivant en suivant deux
paramètres, l'Indice Planète vivante (IPV), qui mesure la biodiversité,
et l'empreinte écologique globale, indiquant les besoins de l'humanité
en ressources vivantes (terres agricoles, océans, forêts...). Chaque
édition est un peu plus noire que les précédentes et celle-ci nous
parle, ou peu s'en faut, de la fin du monde, située vers 2040.
La biodiversité mesurée par l'IPV est estimée par la Zoological Society of London (ZSL), une association britannique. Depuis 1970, elle suit 5.000 populations mondiales représentant 1.686 espèces de vertébrés (mammifères, oiseaux, reptiles,
amphibiens et poissons) et les données les plus récentes sont celles de
2005. On remarque que l'indice ne suit que les organismes les plus
visibles aux yeux des humains et exclut les végétaux, qui comptent
pourtant pour beaucoup dans la biodiversité. Les vertébrés, même s'ils
nous sont chers, sont largement minoritaires. Il en existe un peu moins
de 50.000 espèces, sur environ 1,5 million d'espèces vivantes connues
et pour un nombre total estimé entre 5 et 30 millions. L'IPV ne doit
donc pas être pris comme un indicateur fiable de la biodiversité de la
planète.
Son premier intérêt est son suivi régulier, qui
donne une tendance au fil des années. En l'occurrence, il subit une
diminution de 30% entre 1970 et 2005. Ce travail sur l'IPV est
instructif également pour comparer différentes régions ou biotopes
car, en plus de l'IPV global, les auteurs donnent des indices plus
précis, par grandes régions, pour les terres, les océans et l'eau
douce, pour les prairies et les forêts, pour les mammifères et les
oiseaux, etc.
On peut ainsi constater que l'IPV reste à peu près
stable dans les pays tempérés (la courbe montre même une augmentation
jusqu'au milieu des années 1990) alors qu'il tombe pour les zones
tropicales et que la région indo-pacifique est la moins bien lotie.
Evolution
des effectifs de quelques espèces dans les cinq mille populations
suivies pour le calcul de l'IPV. (Cliquez pour agrandir.) © WWF
La planète Terre est-elle trop petite ?
Le rapport donne également une indication sur ce
que l'on appelle l'empreinte écologique, mesurant les besoins en
ressources naturelles d'une personne ou d'une population, pour la
nourriture bien sûr mais aussi pour tout le reste (matériaux divers,
occupation des sols pour l'habitation et le transport, bilan en
carbone...). Il s'exprime en hectares globaux, donnant la surface de
terres et d'océans nécessaire pour subvenir à ces besoins et pour
recycler les déchets produits.
Selon les chiffres du rapport, ce besoin excède les
capacités de la planète depuis les années 1980. En 2005, l'empreinte
écologique de l'Humanité entière représentait 17,5 milliards d'hectares
globaux. Or, la capacité de production, exprimée avec la même unité,
atteignait seulement 13,6 milliards. La différence, de 29%, correspond
à l'épuisement des ressources disponibles. A ce rythme, explique le
rapport, l'écart atteindra les 100% au cours de la décennie 2030. Il
nous faudra alors deux planètes Terre pour que nos modes vie actuels
soient conservés...
Progression
de l'empreinte écologique de l'Humanité, mesurée en hectares globaux et
exprimée ici en nombre de fois les ressources disponibles sur la Terre.
A l'aune de cette estimation, nous en sommes déjà à environ 1,3
planète. © WWF
Au sein de ce tableau, l'eau représente un cas
particulier, avec des inégalités flagrantes entre pays. Le rapport du
WWF donne des indications sur « l'empreinte d'eau ». A
l'échelle globale, un être humain a besoin de 1,24 million de litres
par an, soit, précise le texte, une demi-piscine olympique. Pour chaque
pays, une partie de ce volume est quelque sorte importée, c'est
l'empreinte externe. Elle représente la quantité d'eau nécessaire à la
fabrication de produits importés. Ainsi, par exemple, il faut 2.900
litres d'eau pour fabriquer un T-shirt en coton.
Un pays riche fortement importateur peut donc ainsi
utiliser l'eau des autres. Le rapport du WWF insiste sur la nécessité
d'une prise en compte de ce commerce d'eau caché, qui ne peut passer
que par une coopération internationale.
Source: http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/rapport-planete-vivante-2008-nous-faudra-t-il-bientot-deux-planetes_17187/
- DalilaEquipe du forum
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Re: Rapport Planète Vivante: Nous faudra t'il bientôt une seconde planète?
Jeu 30 Oct 2008, 22:33
Bonjour ,
Si on cotinue comme ça c'est sur qu'il en fraudrait une 2ème.
Si on cotinue comme ça c'est sur qu'il en fraudrait une 2ème.
- DamienEquipe du forum
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Re: Rapport Planète Vivante: Nous faudra t'il bientôt une seconde planète?
Mar 11 Nov 2008, 11:28
Je ne sais pas jusqu'où on ira dans la destruction de notre planète, mais on y va à pleine allure...
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Celui qui ne se serre pas de ses yeux pour voir, s'en servira pour pleurer!
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