- MilaneLégende du forum
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ciel encombré ce soir...
Ven 07 Nov 2008, 20:07
Il est 18h45 et ma fille part de chez moi, je l'accompagne à la porte et constate que le ciel est très dégagé, on voit les étoiles et la voie lactée, sans doute à cause des pluies de ces derniers jours, le ciel est " lavé".
Je décide de monter sur ma terrasse afin que le chien et le chat jouent ensemblej'en profite pour regarder le ciel ( depuis mon fameux triangle je ne lache pas l'affaire...) j'aperçois un phénomène lumineux de la taille d'une bonne étoile qui traverse le ciel plus ou moins du nord au sud, vitesse constante je me dis que c'est un satellite, il est 19h02 sur mon portable, je continue à regarder le ciel et je revois ce meme phénomène lumineux qui traverse le ciel sud- vers le nord et un phénomène qui arrive dans le meme temps du nord, ils se croisent juste au dessus de moi et poursuivent leur route il est 19h21 c'est trouble pour des satellites, je croyais qu'ils allaient toujours dans le meme sens, mais je n'en sais rien..quelques minutes passent et deux phénomènes lumineux, toujours de la taille d'une grosse étoile, semblables passent plus à ma droite, venant du nord-est et se dirigent en direction de la lune qui est derrière moi, il est 19h29, ils se suivent d'une demi main à bout de bras et ont la meme vitesse, la meme trajectoire, j'aimerais savoir si ce sont des satellites, si c'est le cas ce sont les premiers que je vois se suivrent.
je donne ma position exacte 36°54'34.06''N - 15°07'54.30'' E
merci d'avance Milane
Je décide de monter sur ma terrasse afin que le chien et le chat jouent ensemblej'en profite pour regarder le ciel ( depuis mon fameux triangle je ne lache pas l'affaire...) j'aperçois un phénomène lumineux de la taille d'une bonne étoile qui traverse le ciel plus ou moins du nord au sud, vitesse constante je me dis que c'est un satellite, il est 19h02 sur mon portable, je continue à regarder le ciel et je revois ce meme phénomène lumineux qui traverse le ciel sud- vers le nord et un phénomène qui arrive dans le meme temps du nord, ils se croisent juste au dessus de moi et poursuivent leur route il est 19h21 c'est trouble pour des satellites, je croyais qu'ils allaient toujours dans le meme sens, mais je n'en sais rien..quelques minutes passent et deux phénomènes lumineux, toujours de la taille d'une grosse étoile, semblables passent plus à ma droite, venant du nord-est et se dirigent en direction de la lune qui est derrière moi, il est 19h29, ils se suivent d'une demi main à bout de bras et ont la meme vitesse, la meme trajectoire, j'aimerais savoir si ce sont des satellites, si c'est le cas ce sont les premiers que je vois se suivrent.
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merci d'avance Milane
- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: ciel encombré ce soir...
Sam 08 Nov 2008, 01:33
Bonsoir Milane,
De la richesse des informations de votre message nous allons nous efforcer de réaliser un tri et une exploitation.
Vos interrogations consistent en la question de savoir quels ont été les satellites observables à l’œil nu au sein de votre voûte céleste entre « 19h02 » et « 19h29 » (horaire d’hiver GMT+1), c'est-à-dire présentant une magnitude apparente inférieure ou égale à 4.5 dans le ciel d’une agglomération possédant un éclairage public.
(Nota :
- Latitude 36°54'34.06''N = + 36.909461 en ° décimal
- Longitude 15°07'54.30'' E = + 15.131750 en ° décimal)
Un seul objet répond à la question >>> étage de fusée ayant, le 17 août 2000, mis sur orbite le satellite Lacrosse 4 :
Voici sa trajectoire, du Nord-Ouest vers le Sud, sur votre voûte céleste du moment :
Et voici la projection au sol de cette même trajectoire, Avola étant repéré sur la carte :
Quatre autres satellites se sont déplacés au sein de votre voûte céleste pendant le laps de temps que vous indiquez, mais inobservables à l’œil nu … sauf à bénéficier d’une atmosphère particulièrement limpide et d’une vision nyctalope digne de celle des félidés :
Outre celui de satellites, il n’est pas interdit de penser que vous ayez pu observer le passage d’avions à haute altitude.
Cordialement,
Jean
De la richesse des informations de votre message nous allons nous efforcer de réaliser un tri et une exploitation.
>>> Nous pouvons ainsi visualiser la voûte céleste observable depuis votre terrasse à Avola (Sicile) le vendredi 07 novembre 2008 à 19h07mn, c’est-à-dire 07h07mn PM, GMT+1 horaire d’hiver (médian du laps de temps de votre observation de 18h45 à 19h29) :Milane a écrit: je donne ma position exacte 36°54'34.06''N - 15°07'54.30'' E
>>> De cette information liée à l’image ci-dessus nous déduisons que votre regard est alors orienté vers le Nord.Milane a écrit:venant du nord-est et se dirigent en direction de la lune qui est derrière moi
Vos interrogations consistent en la question de savoir quels ont été les satellites observables à l’œil nu au sein de votre voûte céleste entre « 19h02 » et « 19h29 » (horaire d’hiver GMT+1), c'est-à-dire présentant une magnitude apparente inférieure ou égale à 4.5 dans le ciel d’une agglomération possédant un éclairage public.
(Nota :
- Latitude 36°54'34.06''N = + 36.909461 en ° décimal
- Longitude 15°07'54.30'' E = + 15.131750 en ° décimal)
Un seul objet répond à la question >>> étage de fusée ayant, le 17 août 2000, mis sur orbite le satellite Lacrosse 4 :
Voici sa trajectoire, du Nord-Ouest vers le Sud, sur votre voûte céleste du moment :
Et voici la projection au sol de cette même trajectoire, Avola étant repéré sur la carte :
Quatre autres satellites se sont déplacés au sein de votre voûte céleste pendant le laps de temps que vous indiquez, mais inobservables à l’œil nu … sauf à bénéficier d’une atmosphère particulièrement limpide et d’une vision nyctalope digne de celle des félidés :
Outre celui de satellites, il n’est pas interdit de penser que vous ayez pu observer le passage d’avions à haute altitude.
Cordialement,
Jean
- MilaneLégende du forum
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Re: ciel encombré ce soir...
Sam 08 Nov 2008, 07:53
grand merci à vous Jean pour ces explications,
J'ai juste un petit doute sur les avions, car il n'y en a jamais au dessus de chez moi, et cela allait trop vite, on en voit peut etre un par mois, et je suis large, donc jamais de trainées dans le ciel
ce qui n'est pas plus mal ! peut etre d'autres satellites mais se croisent-ils ? encore merci Milane
J'ai juste un petit doute sur les avions, car il n'y en a jamais au dessus de chez moi, et cela allait trop vite, on en voit peut etre un par mois, et je suis large, donc jamais de trainées dans le ciel
ce qui n'est pas plus mal ! peut etre d'autres satellites mais se croisent-ils ? encore merci Milane
- InvitéInvité
Re: ciel encombré ce soir...
Sam 08 Nov 2008, 16:12
Les tables qui annoncent les passages de satellites, publiées par les USA, ne prennent pas en compte les satellites secrets qu'ils lancent en grand nombre car ces derniers évoluent dans un vide imparfait qui les freine beaucoup. N'y figurent plus non plus ceux qui sont lancés pars la France depuis que celle-ci a menacé discrètement de publier par représailles les trajectoires des satellites étatsuniens. Car bien entendu, nul n'échappe aux radars spéciaux au sol en particulier les radars passifs dont le prototype est HAARP et tel celui que la France va installer rapidement sur son territoire.
Ce même accord tacite de protection réciproque de la confidentialité doit régner aussi avec la Russie.
Les satellites secrets qui sont destinés à l'observation de la Terre (optique, infrarouge ou radar) ont une forte inclinaison sur l'équateur de façon à voir défiler l'essentiel de la planète sous leurs capteurs en profitant de la rotation de la Terre. Seules les régions polaires sont ignorées.
Plus ils sont près, plus ils sont gros de manière à pouvoir embarquer des appareils à fort grossissement et plus ces satellites-espions voient de détails.
Cette faible altitude relative (aux alentours de 150km) fait qu'ils paraissent se déplacer plus rapidement que les satellites à objectifs commerciaux ou scientifiques qui orbitent s'ils ne sont pas géostationnaires à plus de 200-250 km, et cette grande taille les fait briller fortement d'une lumière dorée: c'est le reflet du soleil sur leur enveloppe qui traverse l'atmosphère pour atteindre nos yeux. Ils brillent de manière continue, car le satellite ne tourne pas sur lui-même mais est au contraire parfaitement stabilisé du fait que ses capteurs doivent viser une droite imaginaire sur le sol avec la précision d'un télescope.
Pour les rendre plus discrets aux regards, on pourrait envisager de les peindre en noir mat mais le rayonnement solaire ainsi capturé les transformerait en enceintes brûlantes et détruirait leur électronique. Au contraire, on en recouvre souvent des parties sensibles d'une fine feuille d'or, bien brillante, qui est le meilleur réflecteur infrarouge connu.
L'or offre aussi l'avantage d'être facile à obtenir en feuilles minces du fait de son extraordinaire ductilité. C'est également excellent conducteur, donc n'accumulant pas de charges électriques statiques qui dans le vide spatial pourraient atteindre un voltage considérable et provoquer des pannes. L'atome d'or, chimiquement inerte, ne se soude pas inopinément, à froid, avec les autres métaux du satellite dans le grand vide spatial tout en se soudant à chaud sans difficulté. Sa masse élevée fait qu'il arrête bien les particules dangereuses venues du vent solaire, entre autres.
Pour obtenir des données stéréoscopiques du terrain, une vision « en relief », le nec plus ultra est de lancer les satellites par paires comme notre cerveau utilise les images décalées de nos deux yeux. Seulement, pour des raisons balistiques, les satellites ne se déplacent pas côte à côte, mais bien sur la même orbite, à la même vitesse et donc avec un écart constant.
En conséquence, si l'on voit dans le ciel nocturne deux (ou plus) spots lumineux sur des trajectoires parallèles et à la même vitesse, il ne s'agit pas de satellites.
Ce dispositif par paire permet de faire aisément la distinction entre des leurres constitués de bâches peintes et de véritables constructions ou véhicules. Et facilite la tâche des ordinateurs à qui sont confiées, bien entendu, les images, et qui doivent « repérer » parmi les milliers de blocs de pixels sans intérêt, ceux qui correspondent à des informations stratégiques.
Outre la Serbie, pendant le conflit de l'ex-Yougoslavie, la Corée du Nord use de tels subterfuges qui furent initialement développés durant la Seconde Guerre mondiale, et peut-être aussi la Russie depuis le retour d'une certaine Guerre froide.
Ce même accord tacite de protection réciproque de la confidentialité doit régner aussi avec la Russie.
Les satellites secrets qui sont destinés à l'observation de la Terre (optique, infrarouge ou radar) ont une forte inclinaison sur l'équateur de façon à voir défiler l'essentiel de la planète sous leurs capteurs en profitant de la rotation de la Terre. Seules les régions polaires sont ignorées.
Plus ils sont près, plus ils sont gros de manière à pouvoir embarquer des appareils à fort grossissement et plus ces satellites-espions voient de détails.
Cette faible altitude relative (aux alentours de 150km) fait qu'ils paraissent se déplacer plus rapidement que les satellites à objectifs commerciaux ou scientifiques qui orbitent s'ils ne sont pas géostationnaires à plus de 200-250 km, et cette grande taille les fait briller fortement d'une lumière dorée: c'est le reflet du soleil sur leur enveloppe qui traverse l'atmosphère pour atteindre nos yeux. Ils brillent de manière continue, car le satellite ne tourne pas sur lui-même mais est au contraire parfaitement stabilisé du fait que ses capteurs doivent viser une droite imaginaire sur le sol avec la précision d'un télescope.
Pour les rendre plus discrets aux regards, on pourrait envisager de les peindre en noir mat mais le rayonnement solaire ainsi capturé les transformerait en enceintes brûlantes et détruirait leur électronique. Au contraire, on en recouvre souvent des parties sensibles d'une fine feuille d'or, bien brillante, qui est le meilleur réflecteur infrarouge connu.
L'or offre aussi l'avantage d'être facile à obtenir en feuilles minces du fait de son extraordinaire ductilité. C'est également excellent conducteur, donc n'accumulant pas de charges électriques statiques qui dans le vide spatial pourraient atteindre un voltage considérable et provoquer des pannes. L'atome d'or, chimiquement inerte, ne se soude pas inopinément, à froid, avec les autres métaux du satellite dans le grand vide spatial tout en se soudant à chaud sans difficulté. Sa masse élevée fait qu'il arrête bien les particules dangereuses venues du vent solaire, entre autres.
Pour obtenir des données stéréoscopiques du terrain, une vision « en relief », le nec plus ultra est de lancer les satellites par paires comme notre cerveau utilise les images décalées de nos deux yeux. Seulement, pour des raisons balistiques, les satellites ne se déplacent pas côte à côte, mais bien sur la même orbite, à la même vitesse et donc avec un écart constant.
En conséquence, si l'on voit dans le ciel nocturne deux (ou plus) spots lumineux sur des trajectoires parallèles et à la même vitesse, il ne s'agit pas de satellites.
Ce dispositif par paire permet de faire aisément la distinction entre des leurres constitués de bâches peintes et de véritables constructions ou véhicules. Et facilite la tâche des ordinateurs à qui sont confiées, bien entendu, les images, et qui doivent « repérer » parmi les milliers de blocs de pixels sans intérêt, ceux qui correspondent à des informations stratégiques.
Outre la Serbie, pendant le conflit de l'ex-Yougoslavie, la Corée du Nord use de tels subterfuges qui furent initialement développés durant la Seconde Guerre mondiale, et peut-être aussi la Russie depuis le retour d'une certaine Guerre froide.
- MilaneLégende du forum
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Re: ciel encombré ce soir...
Sam 08 Nov 2008, 16:33
Bonsoir Alain,
Cet exposé est très interessant et on se doute bien que tous les passages satellitaires ne font pas l'objet d'une information..
Je continue tout de meme à me poser la question, ces objets allaient du Nord vers le Sud et d'autres du sud au nord,
plus ou moins avec variations Est-ouest, les satellites circulent-ils dans les deux sens ?? dans une de mes observations, deux se sont croisés
Merci d'avance Milane
Cet exposé est très interessant et on se doute bien que tous les passages satellitaires ne font pas l'objet d'une information..
Je continue tout de meme à me poser la question, ces objets allaient du Nord vers le Sud et d'autres du sud au nord,
plus ou moins avec variations Est-ouest, les satellites circulent-ils dans les deux sens ?? dans une de mes observations, deux se sont croisés
Merci d'avance Milane
- InvitéInvité
Re: ciel encombré ce soir...
Sam 08 Nov 2008, 16:37
PS En théorie, rien n'interdit que deux satellites évoluant à une vitesse apparente différente, donc à des altitudes différentes, se "croisent" exactement aux yeux de l'observateur situé au-dessous, autrement dit qu'il y ait un alignement parfait de trois « points »: satellite1, satellite2 et observateur. Cependant, à première vue (c'est le cas de le dire) la probabilité de cette curiosité me paraît assez faible...
En effet, si l'on estime, « à la louche » que le "croisement" dure 0,1s et sachant qu'un "tour de la Terre" dure de l'ordre de 90mn pour un satellite en orbite "basse", soit 54 000 dixièmes de secondes, la probabilité qu'un tel croisement ait lieu est de 1 sur le carré de 54 000 soit 1 chance sur 29 160 000. Ce qui laisse rêveur, c'est qu'en plus il ait lieu juste au-dessus d'une personne qui a déjà observé des phénomènes célestes ambigus...
Nous aurions bien là ce qui semble avoir la préférence des ET: montrer quelque chose qu'on peut interpréter comme naturel, mais avec un petit bout de queue qui dépasse pour qu'on puisse attraper la souris si on « regarde » bien!
En effet, si l'on estime, « à la louche » que le "croisement" dure 0,1s et sachant qu'un "tour de la Terre" dure de l'ordre de 90mn pour un satellite en orbite "basse", soit 54 000 dixièmes de secondes, la probabilité qu'un tel croisement ait lieu est de 1 sur le carré de 54 000 soit 1 chance sur 29 160 000. Ce qui laisse rêveur, c'est qu'en plus il ait lieu juste au-dessus d'une personne qui a déjà observé des phénomènes célestes ambigus...
Nous aurions bien là ce qui semble avoir la préférence des ET: montrer quelque chose qu'on peut interpréter comme naturel, mais avec un petit bout de queue qui dépasse pour qu'on puisse attraper la souris si on « regarde » bien!
- MilaneLégende du forum
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Re: ciel encombré ce soir...
Sam 08 Nov 2008, 18:36
bonsoir à tous,Je viens de monter sur ma terrasse pour voir d'éventuels satellites
18h59 Il en passe un, nord vers le sud comme une grosse étoile
19h01 il arriveun objet, toujours de la taille d'une grosse étoile venant de l'ouest et allant vers l'est, fait deux accélérations, s'arrete à droite de ma position, la lumière faiblit ,se rallume, faiblit à nouveau, se rallume faiblit, s'éteint, se rallume l'objet est toujours arreté il repart en accélérant vers l'ouest.Je suis CERTAINE qu'il ne s'agit, ni d'un satellite, ni d'un avion !!
Repassage d'une grosse boule lumineuse sud direction nord, à 19h29, cette fois-ci peut etre un satellite ???
amitiés à vous, je remonte, cela m'intrigue....
18h59 Il en passe un, nord vers le sud comme une grosse étoile
19h01 il arriveun objet, toujours de la taille d'une grosse étoile venant de l'ouest et allant vers l'est, fait deux accélérations, s'arrete à droite de ma position, la lumière faiblit ,se rallume, faiblit à nouveau, se rallume faiblit, s'éteint, se rallume l'objet est toujours arreté il repart en accélérant vers l'ouest.Je suis CERTAINE qu'il ne s'agit, ni d'un satellite, ni d'un avion !!
Repassage d'une grosse boule lumineuse sud direction nord, à 19h29, cette fois-ci peut etre un satellite ???
amitiés à vous, je remonte, cela m'intrigue....
- InvitéInvité
Re: ciel encombré ce soir...
Sam 08 Nov 2008, 18:49
Excusez-moi, Milane, mon post scriptum ne répond pas à votre question, mais à celle que je me suis posée après réflexion sur le « croisement » de deux satellites.
J'ajouterai d'ailleurs ceci: si les deux satellites se sont « croisés » au-dessus de la Sicile, ils se sont aussi croisés au nadir du point où vous étiez compte-tenu de la régularité de métronome d'un satellite quand toutes ses petites fusées de positionnement sont éteintes.
On peut même dire que les orbites étant de durées peu différentes, ils sont passés plusieurs fois très près l'un de l'autre, juste à la différence de leur altitude. On pourrait presque envisager alors qu'un satellite a été lancé avec une infinie précision pour espionner un autre satellite espion! (On en a vu de bien moins vraisemblable encore durant la Guerre froide!)
Évidemment comme chacun se déplace à la vitesse de 28 000km/h, le temps de pose de la photo doit être court! Cependant un pays comme les USA qui a lancé des sondes spatiales ayant des temps très courts pour photographier des cibles en mouvement relatif rapide (comètes ou satellites de grosses planètes) doivent être capables d'un telle prouesse.
Effectivement, tous les satellites sont lancés vers l'est pour additionner le mouvement propre de la Terre à l'impulsion des fusées de manière à atteindre la vitesse de satellisation (7,8km/s ou 28 000km/h), en consommant le moins possible de carburant, un peu comme un porte-avion qui se place face au vent et lance ses machines à fond pour que la vitesse relative de l'air sur les ailes des avions qu'il catapulte soit la plus grande possible, leur permettant ainsi de décoller.
L'accélération est maximale à l'équateur (40 000km en 24h) ce qui rend idéale la position de Kourou en Guyane française. Avec l'avantage supplémentaire ici qu'en cas d'échec du lancement les débris retombent dans l'océan et non sur des terres habitées.
Pour les satellites commerciaux à placer sur l'orbite géostationnaire, laquelle se situe à 36 000km sur la verticale exacte de l'équateur c'est donc parfait. Ce l'est beaucoup moins pour des satellites espions en orbite basse qui doivent, la plupart du temps, surveiller des lieux de latitude élevée, plus proches du pôle.
Même si un lancement de l'équateur est toujours plus économique, il faut donc consommer du carburant pour « courber » vers le nord-est, la trajectoire de la fusée, dès que les hautes altitudes sont atteintes, d'une valeur variable selon la latitude de la zone de surveillance à filmer.
Ensuite le satellite est libéré et commence à tourner indéfiniment sur son erre ou inertie, freiné seulement par de rares molécules de gaz qui sont de moins en moins nombreuses avec l'altitude, dans un plan auquel appartient nécessairement le centre de la Terre.
Ce plan est fixe par rapport à l'axe des pôles (Le satellite subissant la même attraction que la Terre de la part du soleil, le plan pivotera comme la planète en une année.) La Terre, en tournant sur elle-même à raison d'un tour toutes les vingt-quatre heures, va ainsi « défiler » sous le plan fixe du satellite, comme un poulet à la broche devant les braises. Le satellite en filmant sous lui une « bande » en continu aura tôt fait de « balayer » toute la planète (hormis donc les deux zones polaires).
Si le satellite a été lancé depuis la zone équatoriale sur une trajectoire initiale, par exemple, nord-nord-est, il paraîtra aller de plus en plus vers l'est quand il survolera des observateurs au sol habitant de plus hautes latitudes, jusqu'à paraître même aller plein est à ceux de la plus haute latitude qu'il atteint, puis s'éloignant alors du pôle nord sa trajectoire sera estimée de plus en plus sud-est jusqu'à être parfaitement sud-sud-est en survolant de nouveau l'équateur. Bien sûr pour les habitants de la plus haute latitude de l'hémisphère sud qu'il surplombe, il va exactement vers l'est.
Pour « suivre » ces affirmations, on peut matérialiser cette trajectoire sur un globe terrestre avec un feutre effaçable à sec, ou la tracer sur une boule quelconque (on peut prendre une ampoule électrique ronde).
Résumons la situation: partant de l'équateur jusqu'aux latitudes moyennes de l'hémisphère nord, qui seront arbitrairement limitées à 60°, un satellite aura une trajectoire telle qu'il paraîtra se diriger grossièrement vers le nord-est. Sa trajectoire pourra faire cependant un angle avec cette direction jusqu'à, disons pour être larges, de 30° vers le nord ou jusqu'à 40° vers l'est, ou bien il semblera se diriger vers le sud-est avec la même variation possible de direction.
Un satellite évoluant exactement vers le nord ou vers le sud, aurait pour mission de survoler les pôles. Sur le plan militaire ce n'est guère intéressant sinon pour communiquer avec un sous-marin nucléaire perçant la banquise de son antenne. Ce serait plus vraisemblablement un satellite scientifique étudiant l'arctique et l'antarctique … et il figurerait sur les tablettes de passage de satellites. Mais dans les deux cas, son altitude serait suffisamment élevée et sa taille petite pour qu'il soit peu lumineux.
En aucun cas, on ne verra un satellite se dirigeant droit vers l'ouest: sans compter une dépense d'énergie supplémentaire considérable pour le lancement, bien inutile, en cas de collision avec un des nombreux débris issus de l'activité spatiale depuis plus de cinquante ans, et qui, tous, tournent dans le « bon » sens, le choc, au lieu de se faire avec la différence des vitesses, qui selon les lois de la gravitation sera souvent faible, aura lieu avec l'énergie issue de l'addition des vitesses. Or à 56 000 km/h un débris, même petit (1gr), causerait un dégât mortel.
S'il n'y a pas de satellites se dirigeant vers l'ouest, il peut y avoir en revanche des météorites. Mais il est rare que leur luminosité, due à leur échauffement à des 3 000° dans la haute atmosphère (50 à 100km d'altitude), soit aussi constante que celle d'un satellite stabilisé reflétant le soleil. Et bien souvent l'ablation de particules à haute température par les molécules d'air créera une traînée visible.
Enfin, satellites et météorites ont des trajectoires bien régulières, sans changement sensible de direction.
J'ajouterai d'ailleurs ceci: si les deux satellites se sont « croisés » au-dessus de la Sicile, ils se sont aussi croisés au nadir du point où vous étiez compte-tenu de la régularité de métronome d'un satellite quand toutes ses petites fusées de positionnement sont éteintes.
On peut même dire que les orbites étant de durées peu différentes, ils sont passés plusieurs fois très près l'un de l'autre, juste à la différence de leur altitude. On pourrait presque envisager alors qu'un satellite a été lancé avec une infinie précision pour espionner un autre satellite espion! (On en a vu de bien moins vraisemblable encore durant la Guerre froide!)
Évidemment comme chacun se déplace à la vitesse de 28 000km/h, le temps de pose de la photo doit être court! Cependant un pays comme les USA qui a lancé des sondes spatiales ayant des temps très courts pour photographier des cibles en mouvement relatif rapide (comètes ou satellites de grosses planètes) doivent être capables d'un telle prouesse.
Effectivement, tous les satellites sont lancés vers l'est pour additionner le mouvement propre de la Terre à l'impulsion des fusées de manière à atteindre la vitesse de satellisation (7,8km/s ou 28 000km/h), en consommant le moins possible de carburant, un peu comme un porte-avion qui se place face au vent et lance ses machines à fond pour que la vitesse relative de l'air sur les ailes des avions qu'il catapulte soit la plus grande possible, leur permettant ainsi de décoller.
L'accélération est maximale à l'équateur (40 000km en 24h) ce qui rend idéale la position de Kourou en Guyane française. Avec l'avantage supplémentaire ici qu'en cas d'échec du lancement les débris retombent dans l'océan et non sur des terres habitées.
Pour les satellites commerciaux à placer sur l'orbite géostationnaire, laquelle se situe à 36 000km sur la verticale exacte de l'équateur c'est donc parfait. Ce l'est beaucoup moins pour des satellites espions en orbite basse qui doivent, la plupart du temps, surveiller des lieux de latitude élevée, plus proches du pôle.
Même si un lancement de l'équateur est toujours plus économique, il faut donc consommer du carburant pour « courber » vers le nord-est, la trajectoire de la fusée, dès que les hautes altitudes sont atteintes, d'une valeur variable selon la latitude de la zone de surveillance à filmer.
Ensuite le satellite est libéré et commence à tourner indéfiniment sur son erre ou inertie, freiné seulement par de rares molécules de gaz qui sont de moins en moins nombreuses avec l'altitude, dans un plan auquel appartient nécessairement le centre de la Terre.
Ce plan est fixe par rapport à l'axe des pôles (Le satellite subissant la même attraction que la Terre de la part du soleil, le plan pivotera comme la planète en une année.) La Terre, en tournant sur elle-même à raison d'un tour toutes les vingt-quatre heures, va ainsi « défiler » sous le plan fixe du satellite, comme un poulet à la broche devant les braises. Le satellite en filmant sous lui une « bande » en continu aura tôt fait de « balayer » toute la planète (hormis donc les deux zones polaires).
Si le satellite a été lancé depuis la zone équatoriale sur une trajectoire initiale, par exemple, nord-nord-est, il paraîtra aller de plus en plus vers l'est quand il survolera des observateurs au sol habitant de plus hautes latitudes, jusqu'à paraître même aller plein est à ceux de la plus haute latitude qu'il atteint, puis s'éloignant alors du pôle nord sa trajectoire sera estimée de plus en plus sud-est jusqu'à être parfaitement sud-sud-est en survolant de nouveau l'équateur. Bien sûr pour les habitants de la plus haute latitude de l'hémisphère sud qu'il surplombe, il va exactement vers l'est.
Pour « suivre » ces affirmations, on peut matérialiser cette trajectoire sur un globe terrestre avec un feutre effaçable à sec, ou la tracer sur une boule quelconque (on peut prendre une ampoule électrique ronde).
Résumons la situation: partant de l'équateur jusqu'aux latitudes moyennes de l'hémisphère nord, qui seront arbitrairement limitées à 60°, un satellite aura une trajectoire telle qu'il paraîtra se diriger grossièrement vers le nord-est. Sa trajectoire pourra faire cependant un angle avec cette direction jusqu'à, disons pour être larges, de 30° vers le nord ou jusqu'à 40° vers l'est, ou bien il semblera se diriger vers le sud-est avec la même variation possible de direction.
Un satellite évoluant exactement vers le nord ou vers le sud, aurait pour mission de survoler les pôles. Sur le plan militaire ce n'est guère intéressant sinon pour communiquer avec un sous-marin nucléaire perçant la banquise de son antenne. Ce serait plus vraisemblablement un satellite scientifique étudiant l'arctique et l'antarctique … et il figurerait sur les tablettes de passage de satellites. Mais dans les deux cas, son altitude serait suffisamment élevée et sa taille petite pour qu'il soit peu lumineux.
En aucun cas, on ne verra un satellite se dirigeant droit vers l'ouest: sans compter une dépense d'énergie supplémentaire considérable pour le lancement, bien inutile, en cas de collision avec un des nombreux débris issus de l'activité spatiale depuis plus de cinquante ans, et qui, tous, tournent dans le « bon » sens, le choc, au lieu de se faire avec la différence des vitesses, qui selon les lois de la gravitation sera souvent faible, aura lieu avec l'énergie issue de l'addition des vitesses. Or à 56 000 km/h un débris, même petit (1gr), causerait un dégât mortel.
S'il n'y a pas de satellites se dirigeant vers l'ouest, il peut y avoir en revanche des météorites. Mais il est rare que leur luminosité, due à leur échauffement à des 3 000° dans la haute atmosphère (50 à 100km d'altitude), soit aussi constante que celle d'un satellite stabilisé reflétant le soleil. Et bien souvent l'ablation de particules à haute température par les molécules d'air créera une traînée visible.
Enfin, satellites et météorites ont des trajectoires bien régulières, sans changement sensible de direction.
- MilaneLégende du forum
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Re: ciel encombré ce soir...
Sam 08 Nov 2008, 22:18
merci Alain pour toutes ces précisions, je tente de me rassérener un peu , mais ce n'est pas facile...
- InvitéInvité
Re: ciel encombré ce soir...
Dim 09 Nov 2008, 09:57
Certes vous ressentez des émotions fortes; mais n'est-ce pas le sel de la vie les émotions? Sinon pourquoi les enfants seraient-ils si avides de contes et les plus vieux de science-fiction, de fantastique, d'épouvante ? En n'oubliant pas bien entendu les émotions amoureuses ou esthétiques!
Je me demande même si ce n'est pas ce qui justifie l'intérêt d'ET infiniment avancés, qui seraient en réalité des "machines" à nos yeux: utiliser notre esprit pour vivre ainsi un peu de nos émotions ineffables.
Mais ceci n'est peut-être qu'une hypothèse farfelue de plus.
Je me demande même si ce n'est pas ce qui justifie l'intérêt d'ET infiniment avancés, qui seraient en réalité des "machines" à nos yeux: utiliser notre esprit pour vivre ainsi un peu de nos émotions ineffables.
Mais ceci n'est peut-être qu'une hypothèse farfelue de plus.
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