- Benjamin.dResponsable du forum
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(1974) Landevennec des fougères vidées de leur chlorophylle (France)
Lun 14 Sep 2009, 02:24
Landevennec, 20 mai 1974
LDLN n° 386[1]
Home
Sept ans avant Trans-en-Provence, des fougères vidées de leur chlorophylle par un phénomène lumineux proche du sol.
L'une des affaires d'ovni les plus significatives, en France, est celle de Trans-en-Provence, qui date du 8 janvier 1981. Elle doit son intérêt exceptionnel au fait que la science a permis de mettre en évidence des transformations biochimiques importantes sur les plantes qui poussaient sur le site de l'atterrissage (en l'occurrence, de la luzerne). Cette affaire a été exposée dans les n° 207, puis 231/232 de Lumières dans la Nuit.
Elle est rapidement devenue un cas "classique" en ufologie, et en raison même de son importance, elle a fait l'objet d'un debunking forcené, les spécialistes en désinformation s'efforçant de la réduire à des causes banales : successivement aux effets secondaires de l'utilisation d'une bétonneuse, à un forage pétrolier clandestin, à des traces laissées par un Fenwick, et finalement... à une affabulation du témoin !
Aucune de ces élucubrations, évidemment, n'expliquait les constats établis par le Pr Bounias, concernant une profonde altération biochimique de la luzerne. On a longtemps cru que cet exemple était le premier du genre ; or il n'en est rien :
voici un cas analogue, qui s'était produit un peu moins de 7 ans auparavant.
L'incident
Lundi 20 mai 1974, 19:00. M. Le Meur, boulanger, accompagné de son épouse et de leurs deux enfants, roule sur la petite route qui les mène à Landévennec (Finistère), sur la rive nord de la presqu'île de Crozon. Depuis quelques instants, une puissante lueur attire leur attention, devant, au niveau du sol...
A la sortie d'un virage, la source de lumière apparaît : il s'agit d'un "chapelet" de sept ou huit sphères, disposées horizontalement, à 1 m environ au-dessus de la route. Elles ont toutes un diamètre de 40 cm environ, le chapelet ayant donc environ 3 m de long. L'ensemble, qui se trouve à 25 m, tout au plus de la voiture, émet une très puissante lumière blanche.
Ne comprenant pas à quoi il a affaire, M. Le Meur fait plusieurs appels de phares. Pas de réponse ! Il fait demi-tour en toute hâte, et s'éloigne aussi vite qu'il peut. Il ne s'arrêtera qu'à la gendarmerie de Telgruc-sur-Mer, pour témoigner sans attendre.
Le mardi 21 mai, les gendarmes examinent le lieu de l'incident. Sur le bord de la route, et sur une surface de 2 à 3 m2, les fougères paraissent anormalement flétries. Les enquêteurs de la Gendarmerie prennent de nombreuses photos des lieux, et prélèvent plusieurs plants de fougère, avec les racines. Ils font de même, pour comparaison, à 5 m et à 8 m du centre de la zone affectée.
Les prélèvements sont aussitôt envoyés à un laboratoire privé, situé en région parisienne.
Le contexte
On peut estimer que ni le lieu, ni la date de l'incident, ne doivent rien au hasard : le lieu de la rencontre n'est qu'à à peine 15 km, à vol d'oiseau, de la rade de Brest et de l'Ile Longue (en fait une presqu'île), qui abrite les sous-marins nucléaires (la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic est plus proche encore : à 10 km).
Quant à la date, ou plus simplement, à l'année, elle correspond à un remarquable pic d'activité du phénomène ovni : nous sommes alors au plus fort d'une vague étalée sur plusieurs années, vague qui aboutira, en fin de compte, à la création du GEPAN en 1977, et à une période d'essor sans pareille pour l'ufologie en France.
On trouve [2] la mention d'une autre observation d'ovni en date du 20 mai : celle de Bertangles, dans la Somme.
Une autre apparition hors du commun se déroulera dans le Finistère 4 mois plus tard : c'est celle de Riec-sur-Bélon [3], mais la liste des observations en France, au cours de cette année 1974, est impressionnante, et contient quantité d'autres affaires tout aussi extraordinaires.
La chlorophylle a disparu!
Alain Launay Observation à Hawaï le 25 avril
Quelques jours après l'incident, deux échantillons, de 1 g chacun de fougère, sont analysés : passés en ébullition pendant 2 h avec un mélange d'éthanol et de chloroforme, filtrés à chaud, puis évaporés.
L'échantillon témoin (flacon marqué "vert") pèse 50 mg et contient de la chlorophylle et de la résine. L'autre ("marron"), prélevé sur les plantes qui ont dépéri, ne contient plus que 20 mg après l'opération. La chlorophylle a totalement disparu. M. Vernier, chimiste organicien, constate la présence d'un élément inconnu présentant un spot en chromatographie. Cet élément non identifié n'apparaît qu'en lumière ultraviolette. Le rapport conclut : disparition de la chlorophylle, vieillissement accéléré, traumatisme biochimique d'origine indéterminée.
Mis au courant de l'affaire, le député du Finistère en informe aussitôt le Ministère de la Défense.
... et le dossier aussi!
Si le traumatisme subi par les végétaux est inexplicable, l'aboutissement final du dossier est tout aussi obscur. Du Ministère de la Défense, il est transmis à celui de l'Industrie et de la Recherche, l'organisme le plus habilité à ce type de recherche. Le député du Finistère, proche du Ministre de la Défense Yvon Bourges, tente de le récupérer, en vain.
Un très bref article a été consacré à cette affaire dans le numéro 86 de Armor, le magazine de la Bretagne, un mensuel économique aujourd'hui disparu. 10 lignes seulement lui sont consacrées dans le livre de Jean-François Boedec, Fantastiques Rencontres au Bout du Monde, publié en 1982.
Cette affaire de Landévennec semble être le premier cas d'analyse biochimique mettant en évidence un traumatisme des végétaux sur un site d'apparition d'ovni.
http://rr0.org/data/1/9/7/4/05/20/LDLN_Landevennec/index.html
Voici une carte situant le cas de Landevennec parmi les autes observations de 1974 en Bretagne ►ICI
LDLN n° 386[1]
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Sept ans avant Trans-en-Provence, des fougères vidées de leur chlorophylle par un phénomène lumineux proche du sol.
L'une des affaires d'ovni les plus significatives, en France, est celle de Trans-en-Provence, qui date du 8 janvier 1981. Elle doit son intérêt exceptionnel au fait que la science a permis de mettre en évidence des transformations biochimiques importantes sur les plantes qui poussaient sur le site de l'atterrissage (en l'occurrence, de la luzerne). Cette affaire a été exposée dans les n° 207, puis 231/232 de Lumières dans la Nuit.
Elle est rapidement devenue un cas "classique" en ufologie, et en raison même de son importance, elle a fait l'objet d'un debunking forcené, les spécialistes en désinformation s'efforçant de la réduire à des causes banales : successivement aux effets secondaires de l'utilisation d'une bétonneuse, à un forage pétrolier clandestin, à des traces laissées par un Fenwick, et finalement... à une affabulation du témoin !
Aucune de ces élucubrations, évidemment, n'expliquait les constats établis par le Pr Bounias, concernant une profonde altération biochimique de la luzerne. On a longtemps cru que cet exemple était le premier du genre ; or il n'en est rien :
voici un cas analogue, qui s'était produit un peu moins de 7 ans auparavant.
L'incident
Lundi 20 mai 1974, 19:00. M. Le Meur, boulanger, accompagné de son épouse et de leurs deux enfants, roule sur la petite route qui les mène à Landévennec (Finistère), sur la rive nord de la presqu'île de Crozon. Depuis quelques instants, une puissante lueur attire leur attention, devant, au niveau du sol...
A la sortie d'un virage, la source de lumière apparaît : il s'agit d'un "chapelet" de sept ou huit sphères, disposées horizontalement, à 1 m environ au-dessus de la route. Elles ont toutes un diamètre de 40 cm environ, le chapelet ayant donc environ 3 m de long. L'ensemble, qui se trouve à 25 m, tout au plus de la voiture, émet une très puissante lumière blanche.
Ne comprenant pas à quoi il a affaire, M. Le Meur fait plusieurs appels de phares. Pas de réponse ! Il fait demi-tour en toute hâte, et s'éloigne aussi vite qu'il peut. Il ne s'arrêtera qu'à la gendarmerie de Telgruc-sur-Mer, pour témoigner sans attendre.
Le mardi 21 mai, les gendarmes examinent le lieu de l'incident. Sur le bord de la route, et sur une surface de 2 à 3 m2, les fougères paraissent anormalement flétries. Les enquêteurs de la Gendarmerie prennent de nombreuses photos des lieux, et prélèvent plusieurs plants de fougère, avec les racines. Ils font de même, pour comparaison, à 5 m et à 8 m du centre de la zone affectée.
Les prélèvements sont aussitôt envoyés à un laboratoire privé, situé en région parisienne.
Le contexte
On peut estimer que ni le lieu, ni la date de l'incident, ne doivent rien au hasard : le lieu de la rencontre n'est qu'à à peine 15 km, à vol d'oiseau, de la rade de Brest et de l'Ile Longue (en fait une presqu'île), qui abrite les sous-marins nucléaires (la base aéronavale de Lanvéoc-Poulmic est plus proche encore : à 10 km).
Quant à la date, ou plus simplement, à l'année, elle correspond à un remarquable pic d'activité du phénomène ovni : nous sommes alors au plus fort d'une vague étalée sur plusieurs années, vague qui aboutira, en fin de compte, à la création du GEPAN en 1977, et à une période d'essor sans pareille pour l'ufologie en France.
On trouve [2] la mention d'une autre observation d'ovni en date du 20 mai : celle de Bertangles, dans la Somme.
Une autre apparition hors du commun se déroulera dans le Finistère 4 mois plus tard : c'est celle de Riec-sur-Bélon [3], mais la liste des observations en France, au cours de cette année 1974, est impressionnante, et contient quantité d'autres affaires tout aussi extraordinaires.
La chlorophylle a disparu!
Alain Launay Observation à Hawaï le 25 avril
Quelques jours après l'incident, deux échantillons, de 1 g chacun de fougère, sont analysés : passés en ébullition pendant 2 h avec un mélange d'éthanol et de chloroforme, filtrés à chaud, puis évaporés.
L'échantillon témoin (flacon marqué "vert") pèse 50 mg et contient de la chlorophylle et de la résine. L'autre ("marron"), prélevé sur les plantes qui ont dépéri, ne contient plus que 20 mg après l'opération. La chlorophylle a totalement disparu. M. Vernier, chimiste organicien, constate la présence d'un élément inconnu présentant un spot en chromatographie. Cet élément non identifié n'apparaît qu'en lumière ultraviolette. Le rapport conclut : disparition de la chlorophylle, vieillissement accéléré, traumatisme biochimique d'origine indéterminée.
Mis au courant de l'affaire, le député du Finistère en informe aussitôt le Ministère de la Défense.
... et le dossier aussi!
Si le traumatisme subi par les végétaux est inexplicable, l'aboutissement final du dossier est tout aussi obscur. Du Ministère de la Défense, il est transmis à celui de l'Industrie et de la Recherche, l'organisme le plus habilité à ce type de recherche. Le député du Finistère, proche du Ministre de la Défense Yvon Bourges, tente de le récupérer, en vain.
Un très bref article a été consacré à cette affaire dans le numéro 86 de Armor, le magazine de la Bretagne, un mensuel économique aujourd'hui disparu. 10 lignes seulement lui sont consacrées dans le livre de Jean-François Boedec, Fantastiques Rencontres au Bout du Monde, publié en 1982.
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