Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
- brunehautAnalyste enquêteur
Age : 49
Nombre de messages : 1940
Inscription : 16/05/2009
Localisation : Soissons
Emploi : ****
Passions : ****
Règlement : Règlement
Points de Participation : 8245
"Cheveux d'ange"
Jeu 03 Déc 2009, 16:47
- Ronis31Equipe du forum
Age : 75
Nombre de messages : 199
Inscription : 03/09/2009
Localisation : Haute Garonne
Emploi : Retraité du monde industriel
Passions : Ufologie, Moto (maxi-scoot), CB DX, Tir, Aéromodélisme etc...etc...
Règlement : Règlement
Points de Participation : 5794
Re: "Cheveux d'ange"
Ven 04 Déc 2009, 09:07
Bonjour Brunehaut,
Ne soit pas désolée, les documents sont parfaitement exploitables et extrêmement intéressants.
Merci encore
Cordialement
Ronis
Ne soit pas désolée, les documents sont parfaitement exploitables et extrêmement intéressants.
Merci encore
Cordialement
Ronis
- brunehautAnalyste enquêteur
Age : 49
Nombre de messages : 1940
Inscription : 16/05/2009
Localisation : Soissons
Emploi : ****
Passions : ****
Règlement : Règlement
Points de Participation : 8245
Re: "Cheveux d'ange"
Dim 21 Fév 2010, 14:12
CHEVEUX D'ANGE
Autre charnière entre les traces éphémères et les évidences persistantes, les «cheveux d'ange» ou «fils de la Vierge» n'ont pas, eux, provoqué de dégâts mais seulement bien des discussions: nous nous efforcerons de vous documenter sur la question avec le maximum d'objectivité possible. Voici le témoignage le plus connu en France sur ce genre de phénomène (Jimmy Guieu, op. cit 1, p. 86-87) :
« Le 27 octobre 1952, vers 16 heures, Mme Dore, domiciliée Route de Toulouse (près Gaillac, Tarn), fut intriguée d'entendre ses poules caqueter de façon étrange. Instinctivement, elle leva la tête, pensant qu'une buse ou un autre oiseau de proie survolait sa ferme et avait déclenché une terreur panique dans sa basse-cour.
«Des «objets» insolites s'agitaient dans le ciel.
«M. Dore fils, son beau-père M. Corbières et sa femme étaient accourus, ainsi que des voisins.
«Les engins scintillant au soleil venaient du sud-ouest, tounoyaient lentement sur eux-mêmes, groupés deux par deux. Les témoins en virent d'abord quatre. Volant bas, ils tanguaient avec lenteur et étaient animés d'un mouvement de rotation. Puis une douzaine d'autres engins semblables se joignirent aux premiers. Au milieu de ces derniers «objets» évoluait une sorte de long cylindre volant, blanchâtre, qui laissait échapper un panache de «fumée» blanche. De l'ensemble de l'escadrille — et notamment du «panache» de fumée— se détachaient des parcelles d'une matière bizarre ressemblant à la laine de verre. Mais au contact des doigts —car plusieurs personnes touchèrent cette «matière» — ce «coton» se désagrégeait, devenait gélatineux et disparaissait complètement. Dix minutes plus tard cette étrange formation survola Gaillac avant de s'éloigner en direction du Lot-et-Garonne.
« Parmi les très nombreux témoins figuraient deux sous-officiers de gendarmerie qui «touchèrent» les mystérieux filaments brillants tombés des soucoupes volantes. Certains s'étaient accrochés aux fils télégraphiques ou aux branches d'arbres.
« L'atmosphère, d'une pureté idéale, facilitait l'observation. Les moindres détails pouvaient être vus. Les engins, de forme parfaitement circulaire, avaient une partie renflée au centre, comme la coiffe d'un canotier. »
Les «cheveux d'ange» ou «fils de la vierge» ont donné naissance, par leurs manifestations, à une théorie: celle des fils d'araignées migratrices. Dans la si intéressante revue Lumières dans la Nuit (L.D.L.N.) vol. XII, n° 99, p. F-G-H, M. F. Lagarde publie à ce sujet un excellent article de synthèse, et nous le remercions vivement ici d'avoir bien voulu nous accorder l'autorisation de le reproduire, pour une meilleure documentation de nos lecteurs:
« Une des manifestations spectaculaires de nos O.V.N.I., qui ne cesse d'intriguer les observateurs, est la chute de filaments blancs, dits fondants, que l'on observe au passage de certains de ces engins. Ils tombent parfois en masse considérable, s'accrochant aux arbres, aux toits, aux fils télégraphiques, aux clôtures, ou se répandent sur les vêtements ou sur le sol. Des questions se posent à la fois sur leur nature et sur le processus de leur apparition.
«Lus cas sont nombreux, hors de contestation, et nous en rappelons quelques-uns parmi ceux qui sont parvenus à notre connaissance:
«17 octobre 1952 à Oloron (Pyr.-AtI.)
«27 octobre 1952 à Gaillac (Tarn)
«1 5 avril 1953 à Ongaonga (Nouvelle-Zélande)
« Mi-mai 1953 à Bouffioulx (Belgique)
«16 novembre 1953 à San Fernando (Californie)
«20 septembre 1954 à Saint-Père-du-Retz (Loire-AtI.)
«1 3 octobre 1954 à Graulhet (Tarn)
«14 octobre 1954 à Méral (Mayenne)
«18 octobre 1954 à Vienne (Isère)
«26 octobre 1954 à Prato (Italie)
«28 octobre 1954 à Florence (Italie)
«7 novembre 1965 entre Auch et Toulouse
« Cette liste n'est pas bien entendu limitative, elle n'est là que pour apporter la confirmation de nos allégations, en même temps que celle de l'universalité du phénomène.
« Nous aurions pu remonter dans le temps avec le truculent Charles Fort dans son ouvrage Le Livre des Damnés et relever le nombre assez important de constatations analogues, mais nous n'avons pas trouvé la relation qui les relie avec les O.V.N.I., nous n'en parlerons pas.
«On a tenté à plusieurs reprises de conserver ces filaments aux fins d'analyse mais la plupart de ces tentatives se sont soldées par un échec, car ces filaments paraissent se sublimer avant qu'on ait eu le temps de faire ces analyses.
« Nous ne saurions mieux faire qu'en citant A. Michel dans son ouvrage A propos de soucoupes volantes, page 238 de la troisième édition.
« Nous vîmes d'abord, rapporte M. Lelandais, moniteur à l'aéroclub de cette ville, des formes blanches qui semblaient mener dans les nues une espèce de ballet, montant, descendant, remontant, changeant de forme, mais se rapprochant peu à peu du sol.
«Une demi-heure après environ, ce fut comme une sorte de pluie de toiles d'araignées, qui arriva, serrée comme un voile sur le terrain d'aviation. Il en tombait à poignées sur le terrain, sur le hangar, sur les avions, et nous nous sommes mis à les ramasser à pleines mains. Nous avions l'impression de tenir des fils de caoutchouc, très fins, très doux au toucher, qui s'aggloméraient pour aussitôt se sublimer dans les doigts sans laisser la moindre sensation, la moindre odeur, la moindre trace. Nous avons eu l'impression que c'était la chaleur de nos mains qui les faisait fondre.
« M. Lelandais en enferma dans une boîte en bakélite hermétique. Mais le lendemain bien qu'il eût pris la précaution de mettre la boîte au frais, celle-ci était vide. Cinq heures après l'arrivée au sol, il y en avait pourtant encore.»
« M. H. Mauras, maître-assistant à la Faculté des Sciences de Toulouse, a donné une explication à cette disparition ou pseudo sublimation. Allez, dit-il, un matin dans les champs, découvrez une toile d'araignée fraîchement tissée et pulvérisez sur elle de fines gouttes d'eau. La toile n'en paraîtra que plus blanche et plus brillante. Alors, essayez de la prendre entre vos doigts pour la regarder de plus près. Vous ne la verrez pas. En apparence, elle aura disparu.
« Le même processus se passe pour les filaments selon les conditions hygrométriques de l'atmosphère, écrit-il par ailleurs.
Si l'état hygrométrique est élevé, l'eau se condense, sur leur surface lisse, les rendant très brillants au soleil. Pendant leur longue chute, dans une atmosphère de plus en plus chaude, l'eau s'évapore et rend les filaments de moins en moins brillants. Vus sous un certain angle par rapport au soleil, ils peuvent même devenir invisibles. Ceux qui arrivent au sol encore humides sont visqueux. Au contact de la chaleur de la main, l'eau finit de s'évaporer et la matière, collée à la peau, faisant corps avec elle, disparaît aux yeux par sa ténuité.
« C'est une explication très habile dont il faudrait, pour pouvoir discuter, avoir eu en main, comme M. Mauras, les filaments en question, ce qui n'est pas notre cas.
« Mais M. H. Mauras ne s'en tient pas là, et dans un très long article intitulé «Sur la chute des filaments après le passage d'O.V.N.I. » il nous fait l'exposé des examens et analyses auxquels il a pu se livrer. Cet article dont nous vous dirons l'essentiel figure dans le n° 497 de juin (1967) du Bulletin mensuel de la Société d'Astronomie Populaire de Toulouse, 9, rue Ozenne, 31000 Toulouse (H.-G.).
«II a été amené à s'occuper des filaments tombés le 7 novembre 1965 entre Auch et Revel, Toulouse et sa banlieue, dans des conditions identiques à celles de Graulhet. Disposant de quelques milligrammes de matière, je pris le parti de les analyser, écrit-il.
«Approchés d'une flamme ils disparaissent immédiatement sans brûler, sans fumée. Fait important : ils sont fortement attirés par l'électricité statique. La pyrolyse sous vide indique une température de décomposition voisine de 280°C et laisse un résidu noirâtre charbonneux. Pour M. H. Mauras, il s'agit incontestablement d'une matière organique.
« Un filament qui paraît élémentaire à l'oeil nu est en réalité (vu au microscope en lumière polarisée) constitué d'un grand nombre de fils parallèles agglutinés les uns aux autres.
« Des examens auxquels se livre M. H. Mauras il conclut à l'identité entre les filaments recueillis et les fils d'arachnides.
« Il se livre ensuite à des analyses comparatives au moyen d'un chronographe Aerograph 90 F 4 à détecteur à catharomètre puis d'un Aerograph 204 à programmation de température et à détecteur à ionisation de flamme. Le lecteur intéressé voudra bien se reporter à l'article précité pour le détail.
« Sa conviction est nettement établie : les filaments tombés sont bien des fils d'araignées.
« Les conclusions de ces très intéressantes expériences de
M. Mauras rejoignent les nôtres et celles de la grande majorité des observateurs qui se penchent sur ce problème.
« Les chutes de filaments après le passage d'O.V.N.l. ont été observées en automne. Nous ouvrirons ici une parenthèse en faisant remarquer que ces engins se déplacent très vite, et que certains peuvent en quelques heures changer de saison d'un continent à l'autre (voir mi-mai en Belgique), et que les fils peuvent voyager longtemps dans l'atmosphère.
«Au moment de l'éclosion des oeufs, toutes les petites araignées laissent des fils sur leur trajet et ces fils innombrables sont emportés par le vent.
«Les O.V.N.I. arrivant dans les couches d'air renfermant ces fils en suspension les attirent; ils se plaquent sur la coque et donnent aux engins des apparences de contours mal définis et déformés, ces allures informes si souvent remarquées jusqu'au moment où, par un processus ignoré, ils s'en débarrassent à grand bruit.
« Il paraît indiscutable que ces engins ont une charge importante d'électricité statique, seul élément qui paraît devoir attirer ces filaments épars dans les couches d'air traversées. Il faut même qu'elle soit extrêmement importante puisqu'ils n'arrivent pas à s'en débarrasser par une évolution rapide dont ils ont le secret. Il est vrai qu'il n'y a pas non plus frottement d'air d'après certaine théorie, il faudra aussi qu'elle explique pourquoi ces filaments se plaquent sur la coque pour qu'elle soit valable.
«Le problème n'est pas épuisé pour autant. Personne, ou presque, n'ignore que les voitures automobiles, les avions et même les personnes se chargent d'électricité statique. Nous aimerions d'ailleurs savoir pourquoi certaines personnes de nos connaissances se comportent en véritables condensateurs alors que d'autres y sont insensibles ou presque. Mais la question qui nous intrigue est bien celle-ci : nous savons que la circulation des avions est aussi intense en automne qu'au printemps, qu'ils doivent circuler dans les mêmes couches d'air que les O.V.N.I. et nous n'avons jamais entendu dire qu'ils soient revenus chargés de toiles d'araignées.
« Sans doute le frottement de l'air est plus puissant que l'attirance de l'électricité statique qu'ils développent, ce serait là une explication valable.
«Il reste alors le phénomène des O.V.N.I. à analyser et il doit déboucher nécessairement sur un moyen de propulsion, où peut-être une forme d'électricité n'est pas absente. Ce bruit d'explosion qui accompagne l'éparpillement immédiat des filaments paraît se rattacher à un changement de polarité brusque ou à un phénomène d'ultrason : il semble bien, qu'au-delà de la nature de ces filaments qui nous paraît être résolue, une voie est ouverte aux chercheurs dans deux directions, et c'était, nous semble-t-il, un des intérêts de cet article de le mettre en évidence. »
Cet article a été suivi d'un complément, extrêmement intéressant lui aussi, « A propos des fils de la Vierge », signé par M. R. Eraud, et paru dans L.D.L.N., vol. XIII, n° 105, p. 24. Le voici :
«Dans cet excellent article où vous donniez une explication séduisante de ce phénomène, il subsiste encore quelques mystères. Voyons les critères en jeu :
«10 L'appareil n'est pas crédité, si mes souvenirs sont exacts, d'une allure qualifiée ordinairement de vertigineuse.
«2° L'amas blanchâtre semble flotter.
« 3° On entend une forte détonation.
«40 Cette détonation précède la chute de paquets fibreux.
«Vous citez le fait que les fils viennent se plaquer contre la coque de l'engin, et se trouveraient pris ainsi dans le champ de force tlu moyen de propulsion (Théorie Plantier); ceci ne semble pas évident, il se pourrait en effet que ces fils se plaquent autour du champ de force ; on comprendrait mieux alors que cette masse flotte.
«A partir de cette idée, je vous soumets le processus suivant qui pourrait peut-être expliquer ces divers critères.
« Fig. 1. — L'engin est emprisonné dans son champ de force, lui-même enveloppé par les fils d'arachnides.
« Fig. 2. — Le pilote veut se débarrasser de cette carapace gênante. Il diminue la vitesse, puis coupe brièvement le champ de force. Il se produit alors les faits suivants :
«a) L'espèce de cocon n'est plus maintenu et se disloque.
«b) L'engin se trouvant soudain en contact avec l'air émet immédiatement une onde de choc comme c'est le cas pour un avion à réaction (et produit le fameux double bang).
« Fig. 3. — Le pilote engendre de nouveau le champ de force, et l'appareil poursuit sa route, sans avoir eu le temps de perdre sa vitesse, laissant derrière lui cette masse disloquée, freinée brutalement par la résistance de l'air.
« Pouvez-vous critiquer cette hypothèse ?
N.D.L.R. — Non, M. Eraud, nous ne la critiquerons pas. Elle est fort possible et très ingénieuse. La position de ces fils rappelle la ceinture terrestre de Van Allen. Elle peut déboucher sur une connaissance des moyens de propulsion, précisément; et cela nous paraît intéressant. »
Pour notre part, notre instinct de vieux chasseur d'information nous disait qu'il manquait un élément à la théorie des fils d'arachnides. Nous avons alors écrit à la Société d'Astronomie Populaire de Toulouse, afin d'obtenir le Bulletin n° 497 cité. Car nous avions remarqué la phrase : « Des examens auxquels se livre M. H. Mauras il conclut à l'identité entre les filaments recueillis et les fils d'arachnides» Or, le texte paru dans L.D.L.N. ne comporte pas d'analyse témoin, qui nous eût donné une base de comparaison avec de véritables fils de véritables araignées véritablement migratrices et reconnues comme telles: comment conclure alors à une identité?
Eh bien, dans le texte in extenso de l'étude publiée par le Bulle¬tin de la S.A.P.T., on trouve justement cette analyse comparative et fort bien faite. Donc, dans les cas analysés par M. H. Mauras, il s'agit bien de fils d'arachnides, et c'est un phénomène local puisque des témoignages et analyses, provenant d'autres pays du monde et à d'autres époques, donnent des résultats différents. Le complément de M. R. Eraud, ainsi que l'une des conséquences du postulat Plantier, expliquent fort bien ces différences d'analyse, de matières diverses mais toutes prises dans le champ magnétique supposé de l'O. V. N.I.
Par parenthèse, nous engageons vivement le lecteur que les choses du ciel intéressent, à prendre connaissance du Bulletin extrêmement intéressant de la Société d'Astronomie Populaire de Toulouse (S.A.P.T.). Signalons aussi qu'elle est peut-être la seule société d'astronomie au monde qui comporte une Commis¬sion O.V.N.I.
Voici maintenant le récit tracé par Saulla dello Strologo, dans son livre Quello che i governo ci nascondono sui dischi votanti (G. de Vecchi éditeur, Milan 1970, p. 107 à 109), d'un incident italien:
L'une des plus sensationnelles [observations] s'était produite le 27 octobre 1954 à Florence. Dans l'après-midi, la « Fiorentina » disputait un match d'entraînement sur le stade. Peu après 14heures, dans le ciel de la ville, apparurent quelques corps lumineux de forme arrondie ou ovale, aux contours estompés qui, après quelques évolutions en zigzag, disparurent à une vitesse vertigineuse. Presque tous les spectateurs ainsi que les joueurs virent ces «choses », prises d'abord pour des ballons publicitaires (mais quelle vitesse !) ou pour des phénomènes atmosphériques. Puis, l'intérêt pour la partie baissa chez les spectateurs lorsque commença de tomber une espèce de neige très légère, faite de petits filaments, semblables à de la ouate effilochée et très lumineuse aux rayons du soleil.
Les gens cherchaient à en prendre, en s'amusant, mais cette ouate se dissolvait instantanément. Pourtant un jeune élève ingénieur se douta que ces filaments recelaient un mystère. Il réussit à en entortiller autour d'un petit bâton, puis il l'enferma dans un pot et porta le tout à l'Institut de Chimie de l'Université pour le faire analyser.
Étrangement, l'analyse resta enveloppée de mystère. Il en filtra seulement que la «neige» était composée principalement de bore, de silicium, de calcium et de magnésium, et que c'était donc une substance à structure macromoléculaire.
Les journalistes Piero Pasolini et Mila Romagnoli, dans le n° 3 de la revue Citta Nuova du 10février 1970, publièrent une enquête précise sur l'événement, en interviewant les personnes présentes sur le stade de Florence ce jour-là. Avant tout, ils interrogèrent Alfredo Jacopozzi, l'élève ingénieur qui recueillit autour d'un bâton ces filaments de ouate.
«Je m'en souviens très bien, déclara Jacopozzi, j'avais des jumelles et je pouvais observer ces étranges objets volants, en forme de chapeau : convexes dessus et concaves dessous. Ils apparaissaient par paires, à l'improviste, et disparaissaient brusquement. C'était comme si j'assistais à un spectacle de prestidigitation. Après leur passage, des flocons de ouate commencèrent à tomber; pour donner une idée de leur consistance, imaginez-vous du sucre filé dispersé en l'air. L'idée me vint de recueillir de cette toile d'araignée blanche, et de la porter au professeur Cozzi.
D'autres témoins oculaires décrivirent l'apparition et, parmi eux, le portier Costagliola :
«J'ai vu des globes de fumée, mais d'une fumée .lumineuse, avec des contours estompés. Ils ressemblaient à des ballons entourés d'un halo, volant à une vitesse vertigineuse. »
On peut encore trouver de nombreux autres témoignages donnant des analyses bien différentes des «cheveux d'ange». Nous ne pensons pas qu'il y ait contradiction entre les hypothèses diverses qui se sont fait jour ou qui pourraient encore se manifester. En effet, celle de M. Eraud, fondée sur le postulat Plantier, peut aussi bien se vérifier avec des fils et toiles d'araignées qu'avec d'autres matériaux. C'est une possibilité qui n'est pas en contradiction avec d'autres, comme celle des résidus d'un carburant quelconque, ou celle encore que signale Plantier lui-même:
« Il s'agirait de la trace laissée derrière elles par les particules positives se combinant chimiquement, peut-être au cours de leur genèse, avec les particules voisines ou les constituants de l'air, notamment la vapeur d'eau. Cela implique que les particules seraient énormes et les fils extrêmement tendus, d'où l'aspect d'ouate. La brillance de cette ouate et surtout son hydrophilie exceptionnelle, feraient penser à de mystérieux sels se sublimant au contact du sol par suite de la perte de leur ionisation, cause de leur fugitive stabilité. »
Avec cette dernière hypothèse, nous franchissons le pas entre les évidences éphémères et les témoignages persistants ; car nous abordons maintenant le terrain des trouvailles, des découvertes, plus directement liées aux manifestations d'O.V.N.I. Mais, comme auparavant, ces évidences ne peuvent être considérées, individuellement, comme autant de pièces à conviction; du fait que leurs liaisons au problème O.V.N.I. ne sont manifestées que par des témoignages humains, on peut toujours mettre en doute leurs origines alléguées. Pourtant, si l'on refuse l'hypothèse d'une manifestation d'O.V.N.I., d'un atterrissage comme explication plausible, on retombe alors devant autant de faits mystérieux; et, jusqu'à présent, les explications que l'on a voulu en donner sont toutes plus farfelues et moins sérieuses les unes que les autres. Voici quelques-uns des rapports concernant ces évidences, très brièvement résumés, chacun représentant un type de fait dont on connaît déjà des centaines.
Lire la suite: https://www.forum-ovni-ufologie.com/bibliotheque-ufologique-f11/1973-les-dossiers-des-ovni-par-henry-durrant-t8807.htm#ixzz0gAwmLO3T
Autre charnière entre les traces éphémères et les évidences persistantes, les «cheveux d'ange» ou «fils de la Vierge» n'ont pas, eux, provoqué de dégâts mais seulement bien des discussions: nous nous efforcerons de vous documenter sur la question avec le maximum d'objectivité possible. Voici le témoignage le plus connu en France sur ce genre de phénomène (Jimmy Guieu, op. cit 1, p. 86-87) :
« Le 27 octobre 1952, vers 16 heures, Mme Dore, domiciliée Route de Toulouse (près Gaillac, Tarn), fut intriguée d'entendre ses poules caqueter de façon étrange. Instinctivement, elle leva la tête, pensant qu'une buse ou un autre oiseau de proie survolait sa ferme et avait déclenché une terreur panique dans sa basse-cour.
«Des «objets» insolites s'agitaient dans le ciel.
«M. Dore fils, son beau-père M. Corbières et sa femme étaient accourus, ainsi que des voisins.
«Les engins scintillant au soleil venaient du sud-ouest, tounoyaient lentement sur eux-mêmes, groupés deux par deux. Les témoins en virent d'abord quatre. Volant bas, ils tanguaient avec lenteur et étaient animés d'un mouvement de rotation. Puis une douzaine d'autres engins semblables se joignirent aux premiers. Au milieu de ces derniers «objets» évoluait une sorte de long cylindre volant, blanchâtre, qui laissait échapper un panache de «fumée» blanche. De l'ensemble de l'escadrille — et notamment du «panache» de fumée— se détachaient des parcelles d'une matière bizarre ressemblant à la laine de verre. Mais au contact des doigts —car plusieurs personnes touchèrent cette «matière» — ce «coton» se désagrégeait, devenait gélatineux et disparaissait complètement. Dix minutes plus tard cette étrange formation survola Gaillac avant de s'éloigner en direction du Lot-et-Garonne.
« Parmi les très nombreux témoins figuraient deux sous-officiers de gendarmerie qui «touchèrent» les mystérieux filaments brillants tombés des soucoupes volantes. Certains s'étaient accrochés aux fils télégraphiques ou aux branches d'arbres.
« L'atmosphère, d'une pureté idéale, facilitait l'observation. Les moindres détails pouvaient être vus. Les engins, de forme parfaitement circulaire, avaient une partie renflée au centre, comme la coiffe d'un canotier. »
Les «cheveux d'ange» ou «fils de la vierge» ont donné naissance, par leurs manifestations, à une théorie: celle des fils d'araignées migratrices. Dans la si intéressante revue Lumières dans la Nuit (L.D.L.N.) vol. XII, n° 99, p. F-G-H, M. F. Lagarde publie à ce sujet un excellent article de synthèse, et nous le remercions vivement ici d'avoir bien voulu nous accorder l'autorisation de le reproduire, pour une meilleure documentation de nos lecteurs:
« Une des manifestations spectaculaires de nos O.V.N.I., qui ne cesse d'intriguer les observateurs, est la chute de filaments blancs, dits fondants, que l'on observe au passage de certains de ces engins. Ils tombent parfois en masse considérable, s'accrochant aux arbres, aux toits, aux fils télégraphiques, aux clôtures, ou se répandent sur les vêtements ou sur le sol. Des questions se posent à la fois sur leur nature et sur le processus de leur apparition.
«Lus cas sont nombreux, hors de contestation, et nous en rappelons quelques-uns parmi ceux qui sont parvenus à notre connaissance:
«17 octobre 1952 à Oloron (Pyr.-AtI.)
«27 octobre 1952 à Gaillac (Tarn)
«1 5 avril 1953 à Ongaonga (Nouvelle-Zélande)
« Mi-mai 1953 à Bouffioulx (Belgique)
«16 novembre 1953 à San Fernando (Californie)
«20 septembre 1954 à Saint-Père-du-Retz (Loire-AtI.)
«1 3 octobre 1954 à Graulhet (Tarn)
«14 octobre 1954 à Méral (Mayenne)
«18 octobre 1954 à Vienne (Isère)
«26 octobre 1954 à Prato (Italie)
«28 octobre 1954 à Florence (Italie)
«7 novembre 1965 entre Auch et Toulouse
« Cette liste n'est pas bien entendu limitative, elle n'est là que pour apporter la confirmation de nos allégations, en même temps que celle de l'universalité du phénomène.
« Nous aurions pu remonter dans le temps avec le truculent Charles Fort dans son ouvrage Le Livre des Damnés et relever le nombre assez important de constatations analogues, mais nous n'avons pas trouvé la relation qui les relie avec les O.V.N.I., nous n'en parlerons pas.
«On a tenté à plusieurs reprises de conserver ces filaments aux fins d'analyse mais la plupart de ces tentatives se sont soldées par un échec, car ces filaments paraissent se sublimer avant qu'on ait eu le temps de faire ces analyses.
« Nous ne saurions mieux faire qu'en citant A. Michel dans son ouvrage A propos de soucoupes volantes, page 238 de la troisième édition.
« Nous vîmes d'abord, rapporte M. Lelandais, moniteur à l'aéroclub de cette ville, des formes blanches qui semblaient mener dans les nues une espèce de ballet, montant, descendant, remontant, changeant de forme, mais se rapprochant peu à peu du sol.
«Une demi-heure après environ, ce fut comme une sorte de pluie de toiles d'araignées, qui arriva, serrée comme un voile sur le terrain d'aviation. Il en tombait à poignées sur le terrain, sur le hangar, sur les avions, et nous nous sommes mis à les ramasser à pleines mains. Nous avions l'impression de tenir des fils de caoutchouc, très fins, très doux au toucher, qui s'aggloméraient pour aussitôt se sublimer dans les doigts sans laisser la moindre sensation, la moindre odeur, la moindre trace. Nous avons eu l'impression que c'était la chaleur de nos mains qui les faisait fondre.
« M. Lelandais en enferma dans une boîte en bakélite hermétique. Mais le lendemain bien qu'il eût pris la précaution de mettre la boîte au frais, celle-ci était vide. Cinq heures après l'arrivée au sol, il y en avait pourtant encore.»
« M. H. Mauras, maître-assistant à la Faculté des Sciences de Toulouse, a donné une explication à cette disparition ou pseudo sublimation. Allez, dit-il, un matin dans les champs, découvrez une toile d'araignée fraîchement tissée et pulvérisez sur elle de fines gouttes d'eau. La toile n'en paraîtra que plus blanche et plus brillante. Alors, essayez de la prendre entre vos doigts pour la regarder de plus près. Vous ne la verrez pas. En apparence, elle aura disparu.
« Le même processus se passe pour les filaments selon les conditions hygrométriques de l'atmosphère, écrit-il par ailleurs.
Si l'état hygrométrique est élevé, l'eau se condense, sur leur surface lisse, les rendant très brillants au soleil. Pendant leur longue chute, dans une atmosphère de plus en plus chaude, l'eau s'évapore et rend les filaments de moins en moins brillants. Vus sous un certain angle par rapport au soleil, ils peuvent même devenir invisibles. Ceux qui arrivent au sol encore humides sont visqueux. Au contact de la chaleur de la main, l'eau finit de s'évaporer et la matière, collée à la peau, faisant corps avec elle, disparaît aux yeux par sa ténuité.
« C'est une explication très habile dont il faudrait, pour pouvoir discuter, avoir eu en main, comme M. Mauras, les filaments en question, ce qui n'est pas notre cas.
« Mais M. H. Mauras ne s'en tient pas là, et dans un très long article intitulé «Sur la chute des filaments après le passage d'O.V.N.I. » il nous fait l'exposé des examens et analyses auxquels il a pu se livrer. Cet article dont nous vous dirons l'essentiel figure dans le n° 497 de juin (1967) du Bulletin mensuel de la Société d'Astronomie Populaire de Toulouse, 9, rue Ozenne, 31000 Toulouse (H.-G.).
«II a été amené à s'occuper des filaments tombés le 7 novembre 1965 entre Auch et Revel, Toulouse et sa banlieue, dans des conditions identiques à celles de Graulhet. Disposant de quelques milligrammes de matière, je pris le parti de les analyser, écrit-il.
«Approchés d'une flamme ils disparaissent immédiatement sans brûler, sans fumée. Fait important : ils sont fortement attirés par l'électricité statique. La pyrolyse sous vide indique une température de décomposition voisine de 280°C et laisse un résidu noirâtre charbonneux. Pour M. H. Mauras, il s'agit incontestablement d'une matière organique.
« Un filament qui paraît élémentaire à l'oeil nu est en réalité (vu au microscope en lumière polarisée) constitué d'un grand nombre de fils parallèles agglutinés les uns aux autres.
« Des examens auxquels se livre M. H. Mauras il conclut à l'identité entre les filaments recueillis et les fils d'arachnides.
« Il se livre ensuite à des analyses comparatives au moyen d'un chronographe Aerograph 90 F 4 à détecteur à catharomètre puis d'un Aerograph 204 à programmation de température et à détecteur à ionisation de flamme. Le lecteur intéressé voudra bien se reporter à l'article précité pour le détail.
« Sa conviction est nettement établie : les filaments tombés sont bien des fils d'araignées.
« Les conclusions de ces très intéressantes expériences de
M. Mauras rejoignent les nôtres et celles de la grande majorité des observateurs qui se penchent sur ce problème.
« Les chutes de filaments après le passage d'O.V.N.l. ont été observées en automne. Nous ouvrirons ici une parenthèse en faisant remarquer que ces engins se déplacent très vite, et que certains peuvent en quelques heures changer de saison d'un continent à l'autre (voir mi-mai en Belgique), et que les fils peuvent voyager longtemps dans l'atmosphère.
«Au moment de l'éclosion des oeufs, toutes les petites araignées laissent des fils sur leur trajet et ces fils innombrables sont emportés par le vent.
«Les O.V.N.I. arrivant dans les couches d'air renfermant ces fils en suspension les attirent; ils se plaquent sur la coque et donnent aux engins des apparences de contours mal définis et déformés, ces allures informes si souvent remarquées jusqu'au moment où, par un processus ignoré, ils s'en débarrassent à grand bruit.
« Il paraît indiscutable que ces engins ont une charge importante d'électricité statique, seul élément qui paraît devoir attirer ces filaments épars dans les couches d'air traversées. Il faut même qu'elle soit extrêmement importante puisqu'ils n'arrivent pas à s'en débarrasser par une évolution rapide dont ils ont le secret. Il est vrai qu'il n'y a pas non plus frottement d'air d'après certaine théorie, il faudra aussi qu'elle explique pourquoi ces filaments se plaquent sur la coque pour qu'elle soit valable.
«Le problème n'est pas épuisé pour autant. Personne, ou presque, n'ignore que les voitures automobiles, les avions et même les personnes se chargent d'électricité statique. Nous aimerions d'ailleurs savoir pourquoi certaines personnes de nos connaissances se comportent en véritables condensateurs alors que d'autres y sont insensibles ou presque. Mais la question qui nous intrigue est bien celle-ci : nous savons que la circulation des avions est aussi intense en automne qu'au printemps, qu'ils doivent circuler dans les mêmes couches d'air que les O.V.N.I. et nous n'avons jamais entendu dire qu'ils soient revenus chargés de toiles d'araignées.
« Sans doute le frottement de l'air est plus puissant que l'attirance de l'électricité statique qu'ils développent, ce serait là une explication valable.
«Il reste alors le phénomène des O.V.N.I. à analyser et il doit déboucher nécessairement sur un moyen de propulsion, où peut-être une forme d'électricité n'est pas absente. Ce bruit d'explosion qui accompagne l'éparpillement immédiat des filaments paraît se rattacher à un changement de polarité brusque ou à un phénomène d'ultrason : il semble bien, qu'au-delà de la nature de ces filaments qui nous paraît être résolue, une voie est ouverte aux chercheurs dans deux directions, et c'était, nous semble-t-il, un des intérêts de cet article de le mettre en évidence. »
Cet article a été suivi d'un complément, extrêmement intéressant lui aussi, « A propos des fils de la Vierge », signé par M. R. Eraud, et paru dans L.D.L.N., vol. XIII, n° 105, p. 24. Le voici :
«Dans cet excellent article où vous donniez une explication séduisante de ce phénomène, il subsiste encore quelques mystères. Voyons les critères en jeu :
«10 L'appareil n'est pas crédité, si mes souvenirs sont exacts, d'une allure qualifiée ordinairement de vertigineuse.
«2° L'amas blanchâtre semble flotter.
« 3° On entend une forte détonation.
«40 Cette détonation précède la chute de paquets fibreux.
«Vous citez le fait que les fils viennent se plaquer contre la coque de l'engin, et se trouveraient pris ainsi dans le champ de force tlu moyen de propulsion (Théorie Plantier); ceci ne semble pas évident, il se pourrait en effet que ces fils se plaquent autour du champ de force ; on comprendrait mieux alors que cette masse flotte.
«A partir de cette idée, je vous soumets le processus suivant qui pourrait peut-être expliquer ces divers critères.
« Fig. 1. — L'engin est emprisonné dans son champ de force, lui-même enveloppé par les fils d'arachnides.
« Fig. 2. — Le pilote veut se débarrasser de cette carapace gênante. Il diminue la vitesse, puis coupe brièvement le champ de force. Il se produit alors les faits suivants :
«a) L'espèce de cocon n'est plus maintenu et se disloque.
«b) L'engin se trouvant soudain en contact avec l'air émet immédiatement une onde de choc comme c'est le cas pour un avion à réaction (et produit le fameux double bang).
« Fig. 3. — Le pilote engendre de nouveau le champ de force, et l'appareil poursuit sa route, sans avoir eu le temps de perdre sa vitesse, laissant derrière lui cette masse disloquée, freinée brutalement par la résistance de l'air.
« Pouvez-vous critiquer cette hypothèse ?
N.D.L.R. — Non, M. Eraud, nous ne la critiquerons pas. Elle est fort possible et très ingénieuse. La position de ces fils rappelle la ceinture terrestre de Van Allen. Elle peut déboucher sur une connaissance des moyens de propulsion, précisément; et cela nous paraît intéressant. »
Pour notre part, notre instinct de vieux chasseur d'information nous disait qu'il manquait un élément à la théorie des fils d'arachnides. Nous avons alors écrit à la Société d'Astronomie Populaire de Toulouse, afin d'obtenir le Bulletin n° 497 cité. Car nous avions remarqué la phrase : « Des examens auxquels se livre M. H. Mauras il conclut à l'identité entre les filaments recueillis et les fils d'arachnides» Or, le texte paru dans L.D.L.N. ne comporte pas d'analyse témoin, qui nous eût donné une base de comparaison avec de véritables fils de véritables araignées véritablement migratrices et reconnues comme telles: comment conclure alors à une identité?
Eh bien, dans le texte in extenso de l'étude publiée par le Bulle¬tin de la S.A.P.T., on trouve justement cette analyse comparative et fort bien faite. Donc, dans les cas analysés par M. H. Mauras, il s'agit bien de fils d'arachnides, et c'est un phénomène local puisque des témoignages et analyses, provenant d'autres pays du monde et à d'autres époques, donnent des résultats différents. Le complément de M. R. Eraud, ainsi que l'une des conséquences du postulat Plantier, expliquent fort bien ces différences d'analyse, de matières diverses mais toutes prises dans le champ magnétique supposé de l'O. V. N.I.
Par parenthèse, nous engageons vivement le lecteur que les choses du ciel intéressent, à prendre connaissance du Bulletin extrêmement intéressant de la Société d'Astronomie Populaire de Toulouse (S.A.P.T.). Signalons aussi qu'elle est peut-être la seule société d'astronomie au monde qui comporte une Commis¬sion O.V.N.I.
Voici maintenant le récit tracé par Saulla dello Strologo, dans son livre Quello che i governo ci nascondono sui dischi votanti (G. de Vecchi éditeur, Milan 1970, p. 107 à 109), d'un incident italien:
L'une des plus sensationnelles [observations] s'était produite le 27 octobre 1954 à Florence. Dans l'après-midi, la « Fiorentina » disputait un match d'entraînement sur le stade. Peu après 14heures, dans le ciel de la ville, apparurent quelques corps lumineux de forme arrondie ou ovale, aux contours estompés qui, après quelques évolutions en zigzag, disparurent à une vitesse vertigineuse. Presque tous les spectateurs ainsi que les joueurs virent ces «choses », prises d'abord pour des ballons publicitaires (mais quelle vitesse !) ou pour des phénomènes atmosphériques. Puis, l'intérêt pour la partie baissa chez les spectateurs lorsque commença de tomber une espèce de neige très légère, faite de petits filaments, semblables à de la ouate effilochée et très lumineuse aux rayons du soleil.
Les gens cherchaient à en prendre, en s'amusant, mais cette ouate se dissolvait instantanément. Pourtant un jeune élève ingénieur se douta que ces filaments recelaient un mystère. Il réussit à en entortiller autour d'un petit bâton, puis il l'enferma dans un pot et porta le tout à l'Institut de Chimie de l'Université pour le faire analyser.
Étrangement, l'analyse resta enveloppée de mystère. Il en filtra seulement que la «neige» était composée principalement de bore, de silicium, de calcium et de magnésium, et que c'était donc une substance à structure macromoléculaire.
Les journalistes Piero Pasolini et Mila Romagnoli, dans le n° 3 de la revue Citta Nuova du 10février 1970, publièrent une enquête précise sur l'événement, en interviewant les personnes présentes sur le stade de Florence ce jour-là. Avant tout, ils interrogèrent Alfredo Jacopozzi, l'élève ingénieur qui recueillit autour d'un bâton ces filaments de ouate.
«Je m'en souviens très bien, déclara Jacopozzi, j'avais des jumelles et je pouvais observer ces étranges objets volants, en forme de chapeau : convexes dessus et concaves dessous. Ils apparaissaient par paires, à l'improviste, et disparaissaient brusquement. C'était comme si j'assistais à un spectacle de prestidigitation. Après leur passage, des flocons de ouate commencèrent à tomber; pour donner une idée de leur consistance, imaginez-vous du sucre filé dispersé en l'air. L'idée me vint de recueillir de cette toile d'araignée blanche, et de la porter au professeur Cozzi.
D'autres témoins oculaires décrivirent l'apparition et, parmi eux, le portier Costagliola :
«J'ai vu des globes de fumée, mais d'une fumée .lumineuse, avec des contours estompés. Ils ressemblaient à des ballons entourés d'un halo, volant à une vitesse vertigineuse. »
On peut encore trouver de nombreux autres témoignages donnant des analyses bien différentes des «cheveux d'ange». Nous ne pensons pas qu'il y ait contradiction entre les hypothèses diverses qui se sont fait jour ou qui pourraient encore se manifester. En effet, celle de M. Eraud, fondée sur le postulat Plantier, peut aussi bien se vérifier avec des fils et toiles d'araignées qu'avec d'autres matériaux. C'est une possibilité qui n'est pas en contradiction avec d'autres, comme celle des résidus d'un carburant quelconque, ou celle encore que signale Plantier lui-même:
« Il s'agirait de la trace laissée derrière elles par les particules positives se combinant chimiquement, peut-être au cours de leur genèse, avec les particules voisines ou les constituants de l'air, notamment la vapeur d'eau. Cela implique que les particules seraient énormes et les fils extrêmement tendus, d'où l'aspect d'ouate. La brillance de cette ouate et surtout son hydrophilie exceptionnelle, feraient penser à de mystérieux sels se sublimant au contact du sol par suite de la perte de leur ionisation, cause de leur fugitive stabilité. »
Avec cette dernière hypothèse, nous franchissons le pas entre les évidences éphémères et les témoignages persistants ; car nous abordons maintenant le terrain des trouvailles, des découvertes, plus directement liées aux manifestations d'O.V.N.I. Mais, comme auparavant, ces évidences ne peuvent être considérées, individuellement, comme autant de pièces à conviction; du fait que leurs liaisons au problème O.V.N.I. ne sont manifestées que par des témoignages humains, on peut toujours mettre en doute leurs origines alléguées. Pourtant, si l'on refuse l'hypothèse d'une manifestation d'O.V.N.I., d'un atterrissage comme explication plausible, on retombe alors devant autant de faits mystérieux; et, jusqu'à présent, les explications que l'on a voulu en donner sont toutes plus farfelues et moins sérieuses les unes que les autres. Voici quelques-uns des rapports concernant ces évidences, très brièvement résumés, chacun représentant un type de fait dont on connaît déjà des centaines.
Lire la suite: https://www.forum-ovni-ufologie.com/bibliotheque-ufologique-f11/1973-les-dossiers-des-ovni-par-henry-durrant-t8807.htm#ixzz0gAwmLO3T
_______________________________________
brunehaut
- InvitéInvité
Re: "Cheveux d'ange"
Dim 21 Fév 2010, 15:48
Bonjour Brunehaut,
Merci pour ses documents très intéressants.
Amicalement
Corinne.R
Merci pour ses documents très intéressants.
Amicalement
Corinne.R
- InvitéInvité
Re: "Cheveux d'ange"
Jeu 25 Juil 2013, 18:07
Un article paru récemment sur le site Acseipica.blogspot.fr (Action Citoyenne pour le Suivi, l'Etude et l'Information sur les Programmes d'Interventions Climatiques et Atmosphériques), OUF !
Filaments tombés du ciel, résultat des analyses.
@+
Filaments tombés du ciel, résultat des analyses.
@+
- AnnaCoordinatrice d'enquête
Age : 63
Nombre de messages : 1284
Inscription : 11/05/2009
Localisation : Aude
Emploi : ...
Passions : entomologie, arts, écriture... Star Trek...et plein d'autres choses... :-)
Règlement : Règlement
Points de Participation : 7580
Re: "Cheveux d'ange"
Jeu 25 Juil 2013, 18:39
Merci Polyèdre.
La lecture de l'ancien article posté par Brunehaut et le tien me laissent perplexe...
S'agit-il vraiment du même phénomène ? Je n'en ai pas l'impression...
La lecture de l'ancien article posté par Brunehaut et le tien me laissent perplexe...
S'agit-il vraiment du même phénomène ? Je n'en ai pas l'impression...
_______________________________________
"Chaque étoile peut être un soleil pour quelqu'un" Karl Sagan
- InvitéInvité
Re: "Cheveux d'ange"
Jeu 25 Juil 2013, 18:48
En effet, il existe des pistes diverses et variées autour de ces "cheveux d'ange", pour évoquer la piste Ovnienne, rien de tel que ce volet d'une série on ne peux plus sérieuse sur le sujet...
Le passage sur les "cheveux d'ange" débute aux environs de la 27ème minute...
@+
Le passage sur les "cheveux d'ange" débute aux environs de la 27ème minute...
@+
- JeremieMParticipation exceptionnelle
Age : 43
Nombre de messages : 19
Inscription : 02/01/2013
Localisation : Paris
Emploi : Professeur
Passions : Psychologie, astronomie, voile.
Règlement : Règlement
Points de Participation : 4380
Re: "Cheveux d'ange"
Ven 16 Aoû 2013, 16:19
Merci beaucoup Polyèdre57 !
Cette vidéo est tout simplement passionnante.
Cette vidéo est tout simplement passionnante.
- InvitéInvité
Re: "Cheveux d'ange"
Mer 20 Nov 2013, 17:29
C'est d'actualité ici chez nous en France et la question est prise très au sérieux...
La grande menace : Résultats d'analyses français des "Fils de la Vierge"
Le Criirad est chargé également d'analyser ces échantillons...
A tel point qu'en parallèle, on évoque ceci à l'Assemblée Nationale...
Phénomènes de « chemtrails » et géo-ingéniérie
Il faudra bien un jour crever l'abcès et faire toute la lumière sur ces substances...
Sources: 2012un-nouveau-paradigme.com Ledauphine.com et Questions.assemblee-nationale.fr
@+
La grande menace : Résultats d'analyses français des "Fils de la Vierge"
Le Criirad est chargé également d'analyser ces échantillons...
A tel point qu'en parallèle, on évoque ceci à l'Assemblée Nationale...
Phénomènes de « chemtrails » et géo-ingéniérie
Il faudra bien un jour crever l'abcès et faire toute la lumière sur ces substances...
Sources: 2012un-nouveau-paradigme.com Ledauphine.com et Questions.assemblee-nationale.fr
@+
- InvitéInvité
Re: "Cheveux d'ange"
Dim 30 Nov 2014, 10:36
Parmi les évènements récents, nous trouvons celui-ci.
Il existe également cette autre hypothèse, peu mise en avant et pourtant elle aurait un lien avec les évènements actuels concernant le survol de nos centrales à production d'électricité...
La "soft bomb", "à court-circuit", "bombe molle" ou plus simplement "bombe graphique" visant à disperser des milliers de micro-filaments sur les villes pour créer une paralysie temporaire du réseau électrique, autant dire un black-out...
Pour aller plus loin...
Fibres de carbone, graphite, particules de fer, coke, anthracite, goudron et silice dans une moindre proportion constituent le mélange utilisé.
Sources: ovni / Gssa.ch
@+
Il existe également cette autre hypothèse, peu mise en avant et pourtant elle aurait un lien avec les évènements actuels concernant le survol de nos centrales à production d'électricité...
La "soft bomb", "à court-circuit", "bombe molle" ou plus simplement "bombe graphique" visant à disperser des milliers de micro-filaments sur les villes pour créer une paralysie temporaire du réseau électrique, autant dire un black-out...
Pour aller plus loin...
Fibres de carbone, graphite, particules de fer, coke, anthracite, goudron et silice dans une moindre proportion constituent le mélange utilisé.
Sources: ovni / Gssa.ch
@+
Page 1 sur 3 • 1, 2, 3
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum