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Le Calendrier Maya 21 Décembre 2012 les dangers de la croyance
Mer 11 Nov 2009, 13:20
Les dangers concernant la croyance que le Calendrier Maya se termine le 21 Décembre 2012 !
(Source : Carl Johan Calleman)
Il y a environ huit ans, John Major Jenkins et moi-même avons eu une discussion au sujet de la signification de la date de la fin du calendrier Maya, la question étant de savoir plus précisément si les énergies du Compte Long se terminent le 28 Octobre 2011 ou le 21 Décembre 2012.
Ceci demeure encore le point le plus important auquel est confrontée toute personne s’intéressant au « phénomène 2012 », mais alors qu’à l’époque le débat aurait pu paraître théorique, voire même donner matière à tergiverser, c’est à présent un sujet qui a des conséquences considérables et concrètes quant à notre façon d’envisager le futur.
Alors que de nombreuses personnes voudraient occulter le sujet ou ménager la chèvre et le chou concernant cette date butoir, personne ne peut le faire tout en gardant intacte son intégrité intellectuelle.
Depuis cette discussion, Jenkins est apparu dans un documentaire (Apocalypse 2012) sur une Chaîne télévisée consacrée à l’Histoire (The History Channel), où le 21 Décembre 2012 est présenté comme une date déterminée à l’’avance comme celle d’un « Jugement Dernier » où le monde toucherait à sa fin. Je reçois un bon nombre de courriers, provenant parfois de jeunes gens qui s’inquiètent du fait que le monde va se terminer à cette date depuis qu’ils ont vu ce documentaire posté sur Google Video.
Alors que la plupart des personnes instruites rejetteraient certainement cette manière de présenter le calendrier Maya, il est tout de même important de se poser la question à qui cela bénéficie.
En dehors des gens participants à de tels documentaires, je ressens qu’il y a également effectivement beaucoup de personnes qui prétendent que le calendrier Maya va s’arrêter le 21 Décembre 2012 . Cependant, je ne crois pas que le fait que nous n’entendions pas parler dans les médias du 28 Octobre 2011 est dû au hasard. Pour commencer, autant que je sache, aucune personne adhérant à la date du 28 Octobre 2011 n’a jamais présentée celle-ci comme une date de fin du monde déterminée à l’avance et donc associant indûment le calendrier Maya à la peur.
Depuis la discussion mentionnée plus haut, deux cultures intellectuelles différentes ont émergées autour de ces deux dates de fin possibles, l’une basée sur la croyance (21 décembre 2012) et l’autre fondée sur l’évidence (28 Octobre 2011). Ces deux cultures sont aussi différentes l’une de l’autre qu’elles ne le sont elles-mêmes de l’utilisation du calendrier Grégorien.
Concernant la proposition du 21 Décembre 2012, cette date de 2012 est basée sur une croyance non prouvée que le cycle précessionnel a en réalité une signification pour l’évolution humaine, et étonnamment, autant que je sache, il n’y a personne défendant cette date butoir qui semble avoir jamais tenté d’essayer de prouver cette hypothèse élémentaire.
La date du 28 Octobre 2011 est en contraste fondée sur une immense évidence scientifique comme quoi les Neuf Inframondes et les Treize Ciels (ou 13 Paradis), connus grâce à des sources provenant des anciens Mayas, décrivent effectivement l’évolution cosmique sous tous ses aspects. De plus, tandis qu’il existe une évidence considérable que les Mayas ont basé leur prophétie et leur prédiction sur les changements entre baktuns, katuns, tuns, etc, il n’y a pas un seul ancien texte Maya qui mentionne les 26.000 ans du cycle précessionnel.
Étant donné que les défenseurs de la date du 21 Décembre 2012 ne reconnaissent pas ces points de changements du calendrier Maya les amenant vers leur date de fin, leur hypothèse est alors invérifiable à partir des prédictions qui ont été faites, ce qui caractérise toute théorie scientifique sérieuse. Donc, cela se qualifie plutôt comme une croyance que comme de la science. En conséquence, une culture a émergé autour du 21 Décembre 2012, basée sur rien de plus qu’une croyance, étant donné qu’elle sert une projection idéale pour les fantasmes, les peurs et les espoirs plutôt que quelque chose qui peut être prouvé et compris, scientifiquement fondé sur les patterns du calendrier Maya.
La date de fin du 28 Octobre 2011 peut cependant être comprise de manière rationnelle. Il a également été vérifié par plusieurs prédictions, plus récemment par les miennes, qu’un effondrement économique adviendrait et qu’alors : « quelle que soit la forme qu’un tel écroulement (financier) pourrait prendre, il semble que le meilleur pari est qu’il pourrait avoir lieu autour du moment où la cinquième NUIT commencera, en Novembre 2007 (plus exactement le 19) ». (The Mayan Calendar and the Transformation of Consciousness, page 233).
Conformément à cette prédiction, les économistes sont à présent d’accord que cela a commencé en Décembre 2007 (voir Fig.1). En fait, cette prédiction avait été déjà été formulée dans mon premier livre en Anglais (Solving the Greatest Mystery of Our Time : The Mayan Calendar écrit en 1999 et publié en 2001, page 187). C’est véritablement en parallèle avec la fameuse prédiction d’Edgar Cayce concernant le crash boursier de New York, réalisée cependant dans ce cas, près de dix ans auparavant, et donc faite bien avant que n’importe quel économiste professionnel aurait pu même considéré une telle débâcle financière.
Dow Jones 2008
Je ne revendique cependant pas avoir des capacités psychiques hors du commun, au lieu de cela cette prédiction atteste du fait qu’avec la date correcte du 28 Octobre 2011, le mystère du calendrier Maya a été parfaitement résolu et que ces prédictions sont exactes, pouvant être vérifiées par toute personne qui désire examiner les pages correspondantes dans mes livres.
En contraste, il n’y a personne ayant prétendu que la date de la fin du calendrier Maya est le 21 Décembre 2012 qui ait fait de prédiction similaire et surtout ne peut prétendre avoir fait une seule prédiction exacte basée sur le calendrier Maya. Ceci devrait déjà être une alerte rouge pour quiconque recherche une manière de comprendre l’évolution de la civilisation basée sur le calendrier Maya.
Avant d’aller plus avant quant aux conséquences concrètes qu’implique l’adhésion à l’évidence fondée sur les faits, ou à celle d’une croyance dans l’interprétation du calendrier Maya, je crois cependant qu’il est nécessaire de reparler de la nature du temps et de ce qui rend le calendrier Maya si particulier. En d’autres mots, il est important de savoir si nous avons une bonne raison au départ de nous intéresser au calendrier Maya. Pourquoi le calendrier Maya a-t-il une date de fin contrairement à tous les autres ? La réponse à cela est que le calendrier Maya exprime une notion du temps totalement différente que les autres calendriers. La plupart des calendriers, qu’ils soient Grégorien, Musulman, Bouddhiste ou Juif, sont basés sur les cycles astronomiques et reflètent un temps ininterrompu. Ils décrivent un temps mécanique mesurable, c’est l’aspect du temps que les Grecs appelaient Chronos, qui est également le seul qui est reconnu par le monde moderne. Que ce soient des cycles lunaires, terrestres ou précessionnels, les cycles astronomiques continueront dans les prochains billions d’années, il n’y a cependant aucune raison que des calendriers basés sur ces cycles ne parviennent jamais à une fin. Puisque le calendrier Maya a toutefois une date de fin, ceci doit évidemment être fondé sur un autre type de temps que le temps mécanique et sa date d’achèvement doit être discutée en opposition avec les origines du temps établies sur la conscience (que les Grecs appelaient Kairos), et nous devons nous demander quelle est l’origine de ceci.
Si nous retournons aux anciennes sources pour découvrir les informations se rapportant au Compte Long Maya, elles ne disent jamais que ceci serait établi sur quelque cycle astronomique [1]. Au lieu de cela, les sources Maya (par exemple au Temple des Inscriptions de Palenque), disent explicitement que le Compte Long est fondé sur l’Arbre du Monde ou ce à quoi d’autres cultures se réfèrent comme l’Arbre de Vie. Comme je le décrirai dans mon prochain livre (The Purposeful Universe, Décembre 2009) le temps Maya est en fait quantifié et décrit différents états quantiques de l’Arbre de Vie Cosmique.
C’est toujours en opposition aux origines de tels changements quantiques dans le temps, et non pas au flux continuel des cycles astronomiques, que nous pouvons comprendre les moments décisifs de nos vies mais aussi des civilisations humaines. Derrière ces changements quantiques, l’Arbre de Vie Cosmique au centre de notre univers n’a été découvert qu’en 2003 par la science moderne.
Pourtant, le fait que cela est réel, et non pas un simple symbole ou un mythe, appelle à une révolution quant à notre façon de voir toute notre existence. Cela affecte non seulement la science, mais également la manière dont nous comprenons les prophéties religieuses, qui incluent souvent des références à l’Arbre de Vie. D’où, par exemple, le Livre des Révélations qui se réfère à cela et il semble que cela nous revient juste au bon moment à la conscience.
Puisque le calendrier Maya qui a pris source dans l’Arbre de Vie non seulement chacun de ses jours mais aussi chaque katun, baktun, pictun, etc… sont associés à un symbole comme le signe du jour et à un nombre, symboliques de ses différents états quantiques. Ces états créent par la suite les ères géologiques et historiques de l’évolution cosmique auxquelles les Mayas se réfèrent en tant qu’Ages.
Le calendrier Maya touchant à sa fin, de nombreuses personnes sont dans l’attente (à juste titre) d’un changement quantique, mais par définition, un cycle astronomique continuel ne permet jamais à des changements quantiques de se produire. La raison pour laquelle le calendrier Maya est capable d’expliquer de si nombreux sauts quantiques dans les archives fossiles et les changements de paradigmes dans l’histoire de l’humanité (qui est loin d’être lente et continuelle) est le fait même que contrairement aux autres calendriers, il est quantifié.
La compréhension du temps quantifié Maya nous fournit une manière significative de regarder la soi-disant date de fin qui n’est même pas potentiellement une fin du monde préprogrammée. (C’est pourquoi personne adhérant à la date du 28 Octobre 2011 n’a été jusqu’à affirmer qu’il y a une fin du monde préprogrammée). La date de fin reflète simplement un point dans le temps où l’Arbre de Vie Cosmique atteint son état quantique le plus haut.
Cela implique également que ce n’est pas le commencement d’un nouveau cycle et c’est uniquement sur cette base qu’il est rationnellement compréhensible que cet état servirait à créer un millénaire de paix dans la « Nouvelle Jérusalem » tel que le nouveau monde est appelé dans le Livre des Révélations. Pour utiliser à la place une métaphore Hindoue, il devient logique que l’avènement de ce plus haut état signifie la libération des cycles du Karma.
Pour l’étudiant du calendrier Maya fondé sur l’évidence, il saura que pratiquement tous les conflits et les guerres dans l’histoire de l’humanité trouvent leur origine dans les changements quantiques entre les énergies cosmiques, et c’est seulement à l’approche de leur achèvement qu’il y a une sérieuse raison d’espérer l’émergence d’un monde en harmonie. Donc, avec cette interprétation du calendrier Maya, il n’y a absolument aucune raison de penser que la date de la fin signifie la fin de la vie ou d’un « Jugement Dernier » où le monde serait préprogrammé à se terminer.
Ce que la date de fin signifie réellement est que le 28 Octobre 2011, les changements entre les énergies verront leur achèvement et il n’est pas étonnant qu’il y en ait beaucoup qui sentent intuitivement que l’année 2012 qui suivra sera très spéciale. Les processus qui ont dirigé l’évolution cosmique jusqu’à présent ne seront plus opérants et après le temps nécessaire pour que les choses se positionnent, les êtres humains seront laissés à eux-mêmes afin de créer leur évolution.
De mon point de vue, ce que cela veut dire est que la date de fin n’est pas un changement de plus. Cela constitue plutôt la fin des changements qui ont été causés par les alternances entre les états quantiques de l’Arbre de Vie jusqu’à ce point, illustré par le changement quantique mentionné ci-dessus qui a mené au déclin de l’économie pendant que la cinquième NUIT commençait. Une telle vision du jardin d’Eden (quoique à un niveau supérieur) manque évidemment de tout support rationnel parmi ceux qui défendent ce que nous regardons dans le calendrier Maya comme basé sur les cycles astronomiques mécaniques, où un nouveau cycle commencera alors.
Comprendre la libération de l’humanité et un futur retour au Jardin d’Eden nécessite néanmoins un temps quantifié. Ceci illustre un principe important, à savoir que même si le calendrier Maya fondé sur l’évidence n’est pas difficile à comprendre, il n’est pas insignifiant. Le calendrier Maya est fondamentalement différent de tous les autres calendriers, comment et pourquoi cela est ainsi est quelque chose qui a besoin d’être profondément honoré et respecté.
De cette perspective où nous approchons de la fin des changements cycliques et de l’état quantique le plus haut de l’univers, il est également logique que la débâcle financière dans laquelle nous sommes actuellement n’est pas simplement une « récession » ou une « dépression », comme nous les avons connues lorsque nous y avons été précipités par le passé au cours des NUITS du calendrier.
Le déclin est plutôt le commencement de la fin des cycles de l’économie. Pourtant, à partir de l’étude du calendrier Maya, depuis que nous savons que les périodes de temps où l’économie se contracte sont les NUITS, nous pouvons faire certaines prédictions quant et comment cette fin des cycles économiques va se jouer. La première impulsion qui a conduit la croissance économique vers le bas est ainsi apparue avec la cinquième NUIT et a aboutit à une baisse rapide de la croissance, une chute des indices de valeurs, et des augmentations des licenciements et des saisies.
Nous sommes actuellement dans une période entre de telles NUITS, le Sixième JOUR (voir Fig.2), où les mêmes processus continuent plus lentement et peuvent même être légèrement inversés. Approximativement au moment où la Sixième NUIT va commencer, le 8 Novembre 2009, nous pourrons cependant nous attendre à ce que la débâcle s’intensifie et que le dollar américain s’effondre et avec lui le système mondial monétaire établi. Beaucoup de choses peuvent déclencher un tel événement, mais il est important de comprendre que quoi que ce soit qui le déclenche, c’est l’énergie de cette NUIT qui le mettra à jour. Par la même occasion, c’est aussi pourquoi ce qui sera mis en place au cours de l’énergie de la Renaissance au milieu du Sixième JOUR est si important.
Détails des dates de l'inframonde galactique
Nous ne pouvons qu’imaginer ce qu’un tel effondrement veut dire, mais je ressens qu’il est clair pour tout le monde que les conséquences dans nos vies de tous les jours seront considérables. A cause des épreuves, beaucoup pourront perdre la foi en cette Création ou penser que nous somme entrain d’être punis. Je pose sur cela un regard différent : la conscience de l’Inframonde Galactique est déjà pré-planifiée pour établir un mécanisme de protection pour la planète en mettant fin en premier lieu à la croissance, ce qui est ce que tout cancérologue ferait avant que toute guérison ne puisse s’effectuer [2]. Le lecteur peut à présent réaliser que nous sommes arrivés à un point où la discussion sur la date de la fin du calendrier Maya est une question cruciale puisque la manière dont nous envisageons le futur dépendra directement de cela. Ceci n’est ni du pinaillage ni des fantaisies New-Age irresponsables. Ceux qui défendent la date du 28 Octobre 2011 fondée sur l’évidence pourront en fait conseiller les gens de se préparer à l’avance pour cette débâcle économique à venir dans la Sixième NUIT.
Ceux qui parlent du 21 Décembre 2012 sont cependant probablement susceptibles, dans leur logique, de continuer à faire des projections sur cet écran fantasmagorique dans le futur. En fait, ce que ces personnes disent aux autres est « Ne vous préparez pas pour le Nouveau Monde maintenant ! Attendez que le changement du 21 décembre 2012 advienne ! » puisqu’ils ne reconnaissent aucun changement quantique avant ce point dans le temps. Connaître la date exacte de la fin est alors une question d’une importance capitale pour les gens, car c’est leur seule manière de savoir quel changement quantique ils sont entrain d’expérimenter dans le moment présent.
Pendant que de nombreuses personnes défendant la date du 21 décembre 2012 sont simplement en train de prendre le train en marche afin de se mettre en avant (et de vendre certains produits) je ressens qu’il est temps qu’ils considèrent quel type de responsabilité ceci implique aussi pour d’autres personnes. Ce n’est probablement pas le fait du hasard que le film de la Major Hollywoodienne « 2012 » (sûrement planifié afin de semer la confusion chez les gens concernant le calendrier Maya) a été annoncé pour sa sortie en Novembre 2009 lorsque la Sixième NUIT va commencer.
Les médias dirigeants utiliseront alors la date du 21 Décembre 2012 pour manipuler la vérité et il y en a bien sûr toujours qui sont prêts à jouer le jeu. C’est assez facile de voir à qui cela profite que le calendrier Maya soit projeté de cette manière dans un temps dans le futur où il sera trop tard pour s’aligner avec lui. Pendant que le système monétaire international établi s’effondre au cours de la Sixième NUIT, les choses peuvent aller essentiellement vers l’une ou l’autre de deux directions. Cela ira soi vers la direction de l’organisation locale d’une nouvelle économie sans banques ni intérêts ou vers celle d’une croissance au service de la création d’un monde sans domination.
Un effondrement du système monétaire international (surtout s’il est lié à un moratoire de toutes les dettes) a le potentiel d’ouvrir la voie vers un monde véritablement égalitaire, fondé sur la coopération volontaire et où la cupidité ne détruira pas le monde. Ceci, bien sûr, exclut l’existence d’un système bancaire et monétaire organisé dans l’intérêt d’une minorité et conduit par la soif de valeurs abstraites plutôt que par les besoins humains.
Je pense cependant qu’il serait naïf de croire qu’une telle mise en œuvre d’un Nouveau Monde en accord avec le plan cosmique adviendrait sans résistance. Certains veulent conserver le pouvoir sur les autres. Qui plus est la chute de l’ordre dominant établi leur serait intolérable car cela anéantirait leur sécurité acquise dans un monde auquel ils se sont habitués. Les banques, les gouvernements, les médias et les entreprises mondiales chercheront alors naturellement à établir une nouvelle monnaie unique et à garder le contrôle, ce à quoi ils sont très bien préparés.
Ceci est spécialement le cas si les gens ignorent le calendrier Maya fondé sur l’évidence sans avoir la capacité de voir cette période difficile comme faisant partie d’un processus conçu pour nous amener vers un nouveau monde. Je suis pourtant convaincu que le prochain Inframonde Universel apportera une nouvelle conscience d’unité entraînant un immense bonheur d’exister, l’amour et la compassion pour toutes choses telles qu’elles sont.
Par conséquent, les choses peuvent ne pas « s’améliorer » dans le sens dont en parle l’ancienne économie, mais la vie sera plus agréable grâce à un nouveau niveau de conscience par lequel les choses seront perçues d’une autre manière. Dans les années à venir nous serons donc confrontés à un mélange déroutant de développements apparemment contradictoires. La connaissance que le calendrier Maya fondé sur des preuves évidentes se termine le 28 octobre 2011 est un aspect crucial de la préparation à tout ceci, ce qui donne au moins aux gens un point de repère quant aux rythmes auxquels les choses vont évoluer même si cela prendra un certain temps pour que tout se mette en place après cela.
La vision qui est en train d’émerger pour les prochains temps n’est donc ni que « le monde touche à sa fin » ni que « nous planerons joyeusement » à une certaine date à venir préprogrammée. Nous voyons plutôt un scénario assez complexe basé sur la meilleure évidence que nous ayons pour la compréhension du futur.
Cela a beaucoup en commun avec le scénario de la naissance difficile de la « Nouvelle Jérusalem » telle qu’elle est présentée dans le Livre des Révélations. Comme ce livre nous le fait remarquer ce monde n’est toutefois pas accessible pour tous et c’est un scénario qui demandera quasi certainement de l’endurance par la force spirituelle et par l’intégrité. Je ne veux ajouter aucune connotation religieuse à cette discussion, mais il apparaît clairement que toute personne qui aspire à entrer dans ce nouveau monde doit sincèrement chercher la vérité et éviter les explications simplistes.
Même si le calendrier Maya est donc universel et fondamentalement connecté au Livre des Révélations, il est néanmoins important de savoir comment les Mayas de notre époque voient leur date de fin. Naturellement, certains d’entre eux sont heureux que leur calendrier ait reçu une attention mondiale et croient simplement à ce que les archéologues leur ont dit, c’est-à-dire à la date du le 21 Décembre 2012 (le Compte Long actuel sur lequel est basée cette date est hors d’usage chez les Mayas depuis longtemps aussi celle-ci leur a été avancée par les archéologues modernes).
Mais des sources qui font autorité comme Don Alejandro Oxlaj du Conseil des Aînés ne prennent pas le train en marche. Comme toute personne qui a vu l’entretien que j’ai fait avec lui il y a deux ans (disponible en DVD sur MayanMajix) il dément la date du 21 décembre 2012 comme étant une erreur de calcul (ce qui en fait m’a surpris à l’époque).
Il apporte également la prophétie des Treize Baktuns et 13 Ahau, en accord avec la date du 28 octobre 2011 (qui est 13 Ahau). Il ne stipule cependant pas comme moi une date de fin, même si nous sommes d’accord que le dernier changement de katun (commencement de la dernière période prophétique de 7200 jours) s’est mise en place en 1992. Aux alentours de ce changement de katun le 10 février 1992 nous pouvons aussi voir très clairement que des événements majeurs ont pris place, ce fut un changement quantique façonnant le monde entier : la fin de la Guerre Froide et l’effondrement de l’Union Soviétique (le 25 décembre 1991), l’institution de l’Union Européenne (le 7 Février 1992) et le lancement de l’Internet (Août 1991).
Au moment du changement de katun préconisé par les personnes défendant le 21 Décembre 2012 (John Jenkins donne le mois d’Avril 1993 dans le documentaire « Apocalypse 2012 » sur une Chaîne télévisée consacrée à l’Histoire (The History Channel) le nouveau monde était donc déjà établi. Ainsi, dans l’avenir, les personnes adhérant à cette date de fin demeureront toujours dans les eaux stagnantes coupés de ce qu’il se passe réellement dans le monde.
Ceci démontre que la date de fin est de la plus extrême importance et que ceux qui veulent faire consciemment partie des changements quantiques à venir et surfer sur les vagues de la création que ces derniers génèrent, rateront cette opportunité s’ils rejettent le calendrier Maya fondé sur les preuves évidentes dont la date de fin est le 28 Octobre 2011. Si vous ignorez l’évidence et écoutez les prophètes de « l’alignement » [3] du 21 Décembre 2012, vous êtes alors susceptibles de devoir en payer vous-mêmes les conséquences. Avec l’accélération du temps de l’Inframonde Galactique, la différence de 420 jours entre les deux dates de fin est littéralement aussi grande que le jour et la nuit.
Carl Johan Calleman - Seattle, le 15 mai 2009.
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Les dangers concernant la croyance que le Calendrier Maya se termine le 21 Décembre 2012 !
La structure systémique du calendrier maya
Carl Johan Calleman a obtenu un PH.D. en Biologie Physique à l’Université de Stockholm et a été cité plus de 1500 fois dans la littérature scientifique validée. Il a été un Chercheur Senior dans la Santé Environnementale à l’Université de Washington à Seattle et a travaillé au service du WHO en tant qu’expert cancérologue. Avec son livre Solving the Greatest Mystery of Our Time : The Mayan Calendar (Garev, 2001) il a initié l’étude du calendrier Maya fondé sur les évidences qui a été suivi de The Mayan Calendar and the Transformation of Consciousness (Bear and Co, 2004) et son prochain livre The Purposeful Universe (Bear and Co, Décembre 2009). Ce prochain livre décrit pour la première fois en 150 ans la réalité physique de l’Arbre de Vie présentant une alternative complète au Darwinisme. Sa page web est : www.calleman.com]
[1] Aucun ancien texte Maya ne parle de la signification de la date de la fin du Compte Long. Le commencement du Compte Long est cependant discuté en divers endroits et une bonne source à ce sujet est celle de Freidel, Schele et parker, Maya Cosmos, pages 59-122, La Terre et l’Arbre. Une très bonne source de compréhension sur la manière dont la vie politique des anciens Mayas était soumise aux cycles du temps non astronomiques est Maya Political Science de Prudence Rice. Ceux qui sont intéressés sur la manière dont leurs prophéties étaient fondées sur des cycles non astronomiques peuvent étudier les prophéties des katuns dans Les Livres de Chilam Balam.
[2] Personnellement je ne crois pas qu’il y a un Dieu qui intervient dans la Création afin d’en changer le cours (ceci impliquerait pour commencer que la création ne serait pas parfaite). La manière dont cela fonctionne est que l’Inframonde Galactique favorise le cerveau droit au détriment du cerveau gauche qui sert de médiateur aux valeurs abstraites et c’est ainsi que nous voyons à présent un effondrement de ces valeurs par l’intermédiaire par exemple des digits des ordinateurs bancaires et des chèques. Bill Clinton a mentionné dans un entretien avec Larry King il y a quelques mois, qu’un tiers de la richesse mondiale avait été anéantie l’année dernière. C’est un excellent exemple de réflexion en termes de valeurs abstraites. En réalité aucune valeur réelle n’a été anéantie. Ce qui a été balayé est le tiers des données contenues dans les ordinateurs bancaires. Cet effondrement des valeurs abstraites est encore loin d’avoir touché le fond.
[3] Ce soi-disant alignement a eu lieu en fait en 1998, mais si cela avait été présenté avec exactitude cela n’aurait eu aucun intérêt pour les médias qui commercialisent en ce moment le « phénomène 2012 ».
http://newsoftomorrow.org/spip.php?article6608
(Source : Carl Johan Calleman)
Il y a environ huit ans, John Major Jenkins et moi-même avons eu une discussion au sujet de la signification de la date de la fin du calendrier Maya, la question étant de savoir plus précisément si les énergies du Compte Long se terminent le 28 Octobre 2011 ou le 21 Décembre 2012.
Ceci demeure encore le point le plus important auquel est confrontée toute personne s’intéressant au « phénomène 2012 », mais alors qu’à l’époque le débat aurait pu paraître théorique, voire même donner matière à tergiverser, c’est à présent un sujet qui a des conséquences considérables et concrètes quant à notre façon d’envisager le futur.
Alors que de nombreuses personnes voudraient occulter le sujet ou ménager la chèvre et le chou concernant cette date butoir, personne ne peut le faire tout en gardant intacte son intégrité intellectuelle.
Depuis cette discussion, Jenkins est apparu dans un documentaire (Apocalypse 2012) sur une Chaîne télévisée consacrée à l’Histoire (The History Channel), où le 21 Décembre 2012 est présenté comme une date déterminée à l’’avance comme celle d’un « Jugement Dernier » où le monde toucherait à sa fin. Je reçois un bon nombre de courriers, provenant parfois de jeunes gens qui s’inquiètent du fait que le monde va se terminer à cette date depuis qu’ils ont vu ce documentaire posté sur Google Video.
Alors que la plupart des personnes instruites rejetteraient certainement cette manière de présenter le calendrier Maya, il est tout de même important de se poser la question à qui cela bénéficie.
En dehors des gens participants à de tels documentaires, je ressens qu’il y a également effectivement beaucoup de personnes qui prétendent que le calendrier Maya va s’arrêter le 21 Décembre 2012 . Cependant, je ne crois pas que le fait que nous n’entendions pas parler dans les médias du 28 Octobre 2011 est dû au hasard. Pour commencer, autant que je sache, aucune personne adhérant à la date du 28 Octobre 2011 n’a jamais présentée celle-ci comme une date de fin du monde déterminée à l’avance et donc associant indûment le calendrier Maya à la peur.
Depuis la discussion mentionnée plus haut, deux cultures intellectuelles différentes ont émergées autour de ces deux dates de fin possibles, l’une basée sur la croyance (21 décembre 2012) et l’autre fondée sur l’évidence (28 Octobre 2011). Ces deux cultures sont aussi différentes l’une de l’autre qu’elles ne le sont elles-mêmes de l’utilisation du calendrier Grégorien.
Concernant la proposition du 21 Décembre 2012, cette date de 2012 est basée sur une croyance non prouvée que le cycle précessionnel a en réalité une signification pour l’évolution humaine, et étonnamment, autant que je sache, il n’y a personne défendant cette date butoir qui semble avoir jamais tenté d’essayer de prouver cette hypothèse élémentaire.
La date du 28 Octobre 2011 est en contraste fondée sur une immense évidence scientifique comme quoi les Neuf Inframondes et les Treize Ciels (ou 13 Paradis), connus grâce à des sources provenant des anciens Mayas, décrivent effectivement l’évolution cosmique sous tous ses aspects. De plus, tandis qu’il existe une évidence considérable que les Mayas ont basé leur prophétie et leur prédiction sur les changements entre baktuns, katuns, tuns, etc, il n’y a pas un seul ancien texte Maya qui mentionne les 26.000 ans du cycle précessionnel.
Étant donné que les défenseurs de la date du 21 Décembre 2012 ne reconnaissent pas ces points de changements du calendrier Maya les amenant vers leur date de fin, leur hypothèse est alors invérifiable à partir des prédictions qui ont été faites, ce qui caractérise toute théorie scientifique sérieuse. Donc, cela se qualifie plutôt comme une croyance que comme de la science. En conséquence, une culture a émergé autour du 21 Décembre 2012, basée sur rien de plus qu’une croyance, étant donné qu’elle sert une projection idéale pour les fantasmes, les peurs et les espoirs plutôt que quelque chose qui peut être prouvé et compris, scientifiquement fondé sur les patterns du calendrier Maya.
La date de fin du 28 Octobre 2011 peut cependant être comprise de manière rationnelle. Il a également été vérifié par plusieurs prédictions, plus récemment par les miennes, qu’un effondrement économique adviendrait et qu’alors : « quelle que soit la forme qu’un tel écroulement (financier) pourrait prendre, il semble que le meilleur pari est qu’il pourrait avoir lieu autour du moment où la cinquième NUIT commencera, en Novembre 2007 (plus exactement le 19) ». (The Mayan Calendar and the Transformation of Consciousness, page 233).
Conformément à cette prédiction, les économistes sont à présent d’accord que cela a commencé en Décembre 2007 (voir Fig.1). En fait, cette prédiction avait été déjà été formulée dans mon premier livre en Anglais (Solving the Greatest Mystery of Our Time : The Mayan Calendar écrit en 1999 et publié en 2001, page 187). C’est véritablement en parallèle avec la fameuse prédiction d’Edgar Cayce concernant le crash boursier de New York, réalisée cependant dans ce cas, près de dix ans auparavant, et donc faite bien avant que n’importe quel économiste professionnel aurait pu même considéré une telle débâcle financière.
Dow Jones 2008
Je ne revendique cependant pas avoir des capacités psychiques hors du commun, au lieu de cela cette prédiction atteste du fait qu’avec la date correcte du 28 Octobre 2011, le mystère du calendrier Maya a été parfaitement résolu et que ces prédictions sont exactes, pouvant être vérifiées par toute personne qui désire examiner les pages correspondantes dans mes livres.
En contraste, il n’y a personne ayant prétendu que la date de la fin du calendrier Maya est le 21 Décembre 2012 qui ait fait de prédiction similaire et surtout ne peut prétendre avoir fait une seule prédiction exacte basée sur le calendrier Maya. Ceci devrait déjà être une alerte rouge pour quiconque recherche une manière de comprendre l’évolution de la civilisation basée sur le calendrier Maya.
Avant d’aller plus avant quant aux conséquences concrètes qu’implique l’adhésion à l’évidence fondée sur les faits, ou à celle d’une croyance dans l’interprétation du calendrier Maya, je crois cependant qu’il est nécessaire de reparler de la nature du temps et de ce qui rend le calendrier Maya si particulier. En d’autres mots, il est important de savoir si nous avons une bonne raison au départ de nous intéresser au calendrier Maya. Pourquoi le calendrier Maya a-t-il une date de fin contrairement à tous les autres ? La réponse à cela est que le calendrier Maya exprime une notion du temps totalement différente que les autres calendriers. La plupart des calendriers, qu’ils soient Grégorien, Musulman, Bouddhiste ou Juif, sont basés sur les cycles astronomiques et reflètent un temps ininterrompu. Ils décrivent un temps mécanique mesurable, c’est l’aspect du temps que les Grecs appelaient Chronos, qui est également le seul qui est reconnu par le monde moderne. Que ce soient des cycles lunaires, terrestres ou précessionnels, les cycles astronomiques continueront dans les prochains billions d’années, il n’y a cependant aucune raison que des calendriers basés sur ces cycles ne parviennent jamais à une fin. Puisque le calendrier Maya a toutefois une date de fin, ceci doit évidemment être fondé sur un autre type de temps que le temps mécanique et sa date d’achèvement doit être discutée en opposition avec les origines du temps établies sur la conscience (que les Grecs appelaient Kairos), et nous devons nous demander quelle est l’origine de ceci.
Si nous retournons aux anciennes sources pour découvrir les informations se rapportant au Compte Long Maya, elles ne disent jamais que ceci serait établi sur quelque cycle astronomique [1]. Au lieu de cela, les sources Maya (par exemple au Temple des Inscriptions de Palenque), disent explicitement que le Compte Long est fondé sur l’Arbre du Monde ou ce à quoi d’autres cultures se réfèrent comme l’Arbre de Vie. Comme je le décrirai dans mon prochain livre (The Purposeful Universe, Décembre 2009) le temps Maya est en fait quantifié et décrit différents états quantiques de l’Arbre de Vie Cosmique.
C’est toujours en opposition aux origines de tels changements quantiques dans le temps, et non pas au flux continuel des cycles astronomiques, que nous pouvons comprendre les moments décisifs de nos vies mais aussi des civilisations humaines. Derrière ces changements quantiques, l’Arbre de Vie Cosmique au centre de notre univers n’a été découvert qu’en 2003 par la science moderne.
Pourtant, le fait que cela est réel, et non pas un simple symbole ou un mythe, appelle à une révolution quant à notre façon de voir toute notre existence. Cela affecte non seulement la science, mais également la manière dont nous comprenons les prophéties religieuses, qui incluent souvent des références à l’Arbre de Vie. D’où, par exemple, le Livre des Révélations qui se réfère à cela et il semble que cela nous revient juste au bon moment à la conscience.
Puisque le calendrier Maya qui a pris source dans l’Arbre de Vie non seulement chacun de ses jours mais aussi chaque katun, baktun, pictun, etc… sont associés à un symbole comme le signe du jour et à un nombre, symboliques de ses différents états quantiques. Ces états créent par la suite les ères géologiques et historiques de l’évolution cosmique auxquelles les Mayas se réfèrent en tant qu’Ages.
Le calendrier Maya touchant à sa fin, de nombreuses personnes sont dans l’attente (à juste titre) d’un changement quantique, mais par définition, un cycle astronomique continuel ne permet jamais à des changements quantiques de se produire. La raison pour laquelle le calendrier Maya est capable d’expliquer de si nombreux sauts quantiques dans les archives fossiles et les changements de paradigmes dans l’histoire de l’humanité (qui est loin d’être lente et continuelle) est le fait même que contrairement aux autres calendriers, il est quantifié.
La compréhension du temps quantifié Maya nous fournit une manière significative de regarder la soi-disant date de fin qui n’est même pas potentiellement une fin du monde préprogrammée. (C’est pourquoi personne adhérant à la date du 28 Octobre 2011 n’a été jusqu’à affirmer qu’il y a une fin du monde préprogrammée). La date de fin reflète simplement un point dans le temps où l’Arbre de Vie Cosmique atteint son état quantique le plus haut.
Cela implique également que ce n’est pas le commencement d’un nouveau cycle et c’est uniquement sur cette base qu’il est rationnellement compréhensible que cet état servirait à créer un millénaire de paix dans la « Nouvelle Jérusalem » tel que le nouveau monde est appelé dans le Livre des Révélations. Pour utiliser à la place une métaphore Hindoue, il devient logique que l’avènement de ce plus haut état signifie la libération des cycles du Karma.
Pour l’étudiant du calendrier Maya fondé sur l’évidence, il saura que pratiquement tous les conflits et les guerres dans l’histoire de l’humanité trouvent leur origine dans les changements quantiques entre les énergies cosmiques, et c’est seulement à l’approche de leur achèvement qu’il y a une sérieuse raison d’espérer l’émergence d’un monde en harmonie. Donc, avec cette interprétation du calendrier Maya, il n’y a absolument aucune raison de penser que la date de la fin signifie la fin de la vie ou d’un « Jugement Dernier » où le monde serait préprogrammé à se terminer.
Ce que la date de fin signifie réellement est que le 28 Octobre 2011, les changements entre les énergies verront leur achèvement et il n’est pas étonnant qu’il y en ait beaucoup qui sentent intuitivement que l’année 2012 qui suivra sera très spéciale. Les processus qui ont dirigé l’évolution cosmique jusqu’à présent ne seront plus opérants et après le temps nécessaire pour que les choses se positionnent, les êtres humains seront laissés à eux-mêmes afin de créer leur évolution.
De mon point de vue, ce que cela veut dire est que la date de fin n’est pas un changement de plus. Cela constitue plutôt la fin des changements qui ont été causés par les alternances entre les états quantiques de l’Arbre de Vie jusqu’à ce point, illustré par le changement quantique mentionné ci-dessus qui a mené au déclin de l’économie pendant que la cinquième NUIT commençait. Une telle vision du jardin d’Eden (quoique à un niveau supérieur) manque évidemment de tout support rationnel parmi ceux qui défendent ce que nous regardons dans le calendrier Maya comme basé sur les cycles astronomiques mécaniques, où un nouveau cycle commencera alors.
Comprendre la libération de l’humanité et un futur retour au Jardin d’Eden nécessite néanmoins un temps quantifié. Ceci illustre un principe important, à savoir que même si le calendrier Maya fondé sur l’évidence n’est pas difficile à comprendre, il n’est pas insignifiant. Le calendrier Maya est fondamentalement différent de tous les autres calendriers, comment et pourquoi cela est ainsi est quelque chose qui a besoin d’être profondément honoré et respecté.
De cette perspective où nous approchons de la fin des changements cycliques et de l’état quantique le plus haut de l’univers, il est également logique que la débâcle financière dans laquelle nous sommes actuellement n’est pas simplement une « récession » ou une « dépression », comme nous les avons connues lorsque nous y avons été précipités par le passé au cours des NUITS du calendrier.
Le déclin est plutôt le commencement de la fin des cycles de l’économie. Pourtant, à partir de l’étude du calendrier Maya, depuis que nous savons que les périodes de temps où l’économie se contracte sont les NUITS, nous pouvons faire certaines prédictions quant et comment cette fin des cycles économiques va se jouer. La première impulsion qui a conduit la croissance économique vers le bas est ainsi apparue avec la cinquième NUIT et a aboutit à une baisse rapide de la croissance, une chute des indices de valeurs, et des augmentations des licenciements et des saisies.
Nous sommes actuellement dans une période entre de telles NUITS, le Sixième JOUR (voir Fig.2), où les mêmes processus continuent plus lentement et peuvent même être légèrement inversés. Approximativement au moment où la Sixième NUIT va commencer, le 8 Novembre 2009, nous pourrons cependant nous attendre à ce que la débâcle s’intensifie et que le dollar américain s’effondre et avec lui le système mondial monétaire établi. Beaucoup de choses peuvent déclencher un tel événement, mais il est important de comprendre que quoi que ce soit qui le déclenche, c’est l’énergie de cette NUIT qui le mettra à jour. Par la même occasion, c’est aussi pourquoi ce qui sera mis en place au cours de l’énergie de la Renaissance au milieu du Sixième JOUR est si important.
Détails des dates de l'inframonde galactique
Nous ne pouvons qu’imaginer ce qu’un tel effondrement veut dire, mais je ressens qu’il est clair pour tout le monde que les conséquences dans nos vies de tous les jours seront considérables. A cause des épreuves, beaucoup pourront perdre la foi en cette Création ou penser que nous somme entrain d’être punis. Je pose sur cela un regard différent : la conscience de l’Inframonde Galactique est déjà pré-planifiée pour établir un mécanisme de protection pour la planète en mettant fin en premier lieu à la croissance, ce qui est ce que tout cancérologue ferait avant que toute guérison ne puisse s’effectuer [2]. Le lecteur peut à présent réaliser que nous sommes arrivés à un point où la discussion sur la date de la fin du calendrier Maya est une question cruciale puisque la manière dont nous envisageons le futur dépendra directement de cela. Ceci n’est ni du pinaillage ni des fantaisies New-Age irresponsables. Ceux qui défendent la date du 28 Octobre 2011 fondée sur l’évidence pourront en fait conseiller les gens de se préparer à l’avance pour cette débâcle économique à venir dans la Sixième NUIT.
Ceux qui parlent du 21 Décembre 2012 sont cependant probablement susceptibles, dans leur logique, de continuer à faire des projections sur cet écran fantasmagorique dans le futur. En fait, ce que ces personnes disent aux autres est « Ne vous préparez pas pour le Nouveau Monde maintenant ! Attendez que le changement du 21 décembre 2012 advienne ! » puisqu’ils ne reconnaissent aucun changement quantique avant ce point dans le temps. Connaître la date exacte de la fin est alors une question d’une importance capitale pour les gens, car c’est leur seule manière de savoir quel changement quantique ils sont entrain d’expérimenter dans le moment présent.
Pendant que de nombreuses personnes défendant la date du 21 décembre 2012 sont simplement en train de prendre le train en marche afin de se mettre en avant (et de vendre certains produits) je ressens qu’il est temps qu’ils considèrent quel type de responsabilité ceci implique aussi pour d’autres personnes. Ce n’est probablement pas le fait du hasard que le film de la Major Hollywoodienne « 2012 » (sûrement planifié afin de semer la confusion chez les gens concernant le calendrier Maya) a été annoncé pour sa sortie en Novembre 2009 lorsque la Sixième NUIT va commencer.
Les médias dirigeants utiliseront alors la date du 21 Décembre 2012 pour manipuler la vérité et il y en a bien sûr toujours qui sont prêts à jouer le jeu. C’est assez facile de voir à qui cela profite que le calendrier Maya soit projeté de cette manière dans un temps dans le futur où il sera trop tard pour s’aligner avec lui. Pendant que le système monétaire international établi s’effondre au cours de la Sixième NUIT, les choses peuvent aller essentiellement vers l’une ou l’autre de deux directions. Cela ira soi vers la direction de l’organisation locale d’une nouvelle économie sans banques ni intérêts ou vers celle d’une croissance au service de la création d’un monde sans domination.
Un effondrement du système monétaire international (surtout s’il est lié à un moratoire de toutes les dettes) a le potentiel d’ouvrir la voie vers un monde véritablement égalitaire, fondé sur la coopération volontaire et où la cupidité ne détruira pas le monde. Ceci, bien sûr, exclut l’existence d’un système bancaire et monétaire organisé dans l’intérêt d’une minorité et conduit par la soif de valeurs abstraites plutôt que par les besoins humains.
Je pense cependant qu’il serait naïf de croire qu’une telle mise en œuvre d’un Nouveau Monde en accord avec le plan cosmique adviendrait sans résistance. Certains veulent conserver le pouvoir sur les autres. Qui plus est la chute de l’ordre dominant établi leur serait intolérable car cela anéantirait leur sécurité acquise dans un monde auquel ils se sont habitués. Les banques, les gouvernements, les médias et les entreprises mondiales chercheront alors naturellement à établir une nouvelle monnaie unique et à garder le contrôle, ce à quoi ils sont très bien préparés.
Ceci est spécialement le cas si les gens ignorent le calendrier Maya fondé sur l’évidence sans avoir la capacité de voir cette période difficile comme faisant partie d’un processus conçu pour nous amener vers un nouveau monde. Je suis pourtant convaincu que le prochain Inframonde Universel apportera une nouvelle conscience d’unité entraînant un immense bonheur d’exister, l’amour et la compassion pour toutes choses telles qu’elles sont.
Par conséquent, les choses peuvent ne pas « s’améliorer » dans le sens dont en parle l’ancienne économie, mais la vie sera plus agréable grâce à un nouveau niveau de conscience par lequel les choses seront perçues d’une autre manière. Dans les années à venir nous serons donc confrontés à un mélange déroutant de développements apparemment contradictoires. La connaissance que le calendrier Maya fondé sur des preuves évidentes se termine le 28 octobre 2011 est un aspect crucial de la préparation à tout ceci, ce qui donne au moins aux gens un point de repère quant aux rythmes auxquels les choses vont évoluer même si cela prendra un certain temps pour que tout se mette en place après cela.
La vision qui est en train d’émerger pour les prochains temps n’est donc ni que « le monde touche à sa fin » ni que « nous planerons joyeusement » à une certaine date à venir préprogrammée. Nous voyons plutôt un scénario assez complexe basé sur la meilleure évidence que nous ayons pour la compréhension du futur.
Cela a beaucoup en commun avec le scénario de la naissance difficile de la « Nouvelle Jérusalem » telle qu’elle est présentée dans le Livre des Révélations. Comme ce livre nous le fait remarquer ce monde n’est toutefois pas accessible pour tous et c’est un scénario qui demandera quasi certainement de l’endurance par la force spirituelle et par l’intégrité. Je ne veux ajouter aucune connotation religieuse à cette discussion, mais il apparaît clairement que toute personne qui aspire à entrer dans ce nouveau monde doit sincèrement chercher la vérité et éviter les explications simplistes.
Même si le calendrier Maya est donc universel et fondamentalement connecté au Livre des Révélations, il est néanmoins important de savoir comment les Mayas de notre époque voient leur date de fin. Naturellement, certains d’entre eux sont heureux que leur calendrier ait reçu une attention mondiale et croient simplement à ce que les archéologues leur ont dit, c’est-à-dire à la date du le 21 Décembre 2012 (le Compte Long actuel sur lequel est basée cette date est hors d’usage chez les Mayas depuis longtemps aussi celle-ci leur a été avancée par les archéologues modernes).
Mais des sources qui font autorité comme Don Alejandro Oxlaj du Conseil des Aînés ne prennent pas le train en marche. Comme toute personne qui a vu l’entretien que j’ai fait avec lui il y a deux ans (disponible en DVD sur MayanMajix) il dément la date du 21 décembre 2012 comme étant une erreur de calcul (ce qui en fait m’a surpris à l’époque).
Il apporte également la prophétie des Treize Baktuns et 13 Ahau, en accord avec la date du 28 octobre 2011 (qui est 13 Ahau). Il ne stipule cependant pas comme moi une date de fin, même si nous sommes d’accord que le dernier changement de katun (commencement de la dernière période prophétique de 7200 jours) s’est mise en place en 1992. Aux alentours de ce changement de katun le 10 février 1992 nous pouvons aussi voir très clairement que des événements majeurs ont pris place, ce fut un changement quantique façonnant le monde entier : la fin de la Guerre Froide et l’effondrement de l’Union Soviétique (le 25 décembre 1991), l’institution de l’Union Européenne (le 7 Février 1992) et le lancement de l’Internet (Août 1991).
Au moment du changement de katun préconisé par les personnes défendant le 21 Décembre 2012 (John Jenkins donne le mois d’Avril 1993 dans le documentaire « Apocalypse 2012 » sur une Chaîne télévisée consacrée à l’Histoire (The History Channel) le nouveau monde était donc déjà établi. Ainsi, dans l’avenir, les personnes adhérant à cette date de fin demeureront toujours dans les eaux stagnantes coupés de ce qu’il se passe réellement dans le monde.
Ceci démontre que la date de fin est de la plus extrême importance et que ceux qui veulent faire consciemment partie des changements quantiques à venir et surfer sur les vagues de la création que ces derniers génèrent, rateront cette opportunité s’ils rejettent le calendrier Maya fondé sur les preuves évidentes dont la date de fin est le 28 Octobre 2011. Si vous ignorez l’évidence et écoutez les prophètes de « l’alignement » [3] du 21 Décembre 2012, vous êtes alors susceptibles de devoir en payer vous-mêmes les conséquences. Avec l’accélération du temps de l’Inframonde Galactique, la différence de 420 jours entre les deux dates de fin est littéralement aussi grande que le jour et la nuit.
Carl Johan Calleman - Seattle, le 15 mai 2009.
PDF - 308.5 ko
Les dangers concernant la croyance que le Calendrier Maya se termine le 21 Décembre 2012 !
La structure systémique du calendrier maya
Carl Johan Calleman a obtenu un PH.D. en Biologie Physique à l’Université de Stockholm et a été cité plus de 1500 fois dans la littérature scientifique validée. Il a été un Chercheur Senior dans la Santé Environnementale à l’Université de Washington à Seattle et a travaillé au service du WHO en tant qu’expert cancérologue. Avec son livre Solving the Greatest Mystery of Our Time : The Mayan Calendar (Garev, 2001) il a initié l’étude du calendrier Maya fondé sur les évidences qui a été suivi de The Mayan Calendar and the Transformation of Consciousness (Bear and Co, 2004) et son prochain livre The Purposeful Universe (Bear and Co, Décembre 2009). Ce prochain livre décrit pour la première fois en 150 ans la réalité physique de l’Arbre de Vie présentant une alternative complète au Darwinisme. Sa page web est : www.calleman.com]
[1] Aucun ancien texte Maya ne parle de la signification de la date de la fin du Compte Long. Le commencement du Compte Long est cependant discuté en divers endroits et une bonne source à ce sujet est celle de Freidel, Schele et parker, Maya Cosmos, pages 59-122, La Terre et l’Arbre. Une très bonne source de compréhension sur la manière dont la vie politique des anciens Mayas était soumise aux cycles du temps non astronomiques est Maya Political Science de Prudence Rice. Ceux qui sont intéressés sur la manière dont leurs prophéties étaient fondées sur des cycles non astronomiques peuvent étudier les prophéties des katuns dans Les Livres de Chilam Balam.
[2] Personnellement je ne crois pas qu’il y a un Dieu qui intervient dans la Création afin d’en changer le cours (ceci impliquerait pour commencer que la création ne serait pas parfaite). La manière dont cela fonctionne est que l’Inframonde Galactique favorise le cerveau droit au détriment du cerveau gauche qui sert de médiateur aux valeurs abstraites et c’est ainsi que nous voyons à présent un effondrement de ces valeurs par l’intermédiaire par exemple des digits des ordinateurs bancaires et des chèques. Bill Clinton a mentionné dans un entretien avec Larry King il y a quelques mois, qu’un tiers de la richesse mondiale avait été anéantie l’année dernière. C’est un excellent exemple de réflexion en termes de valeurs abstraites. En réalité aucune valeur réelle n’a été anéantie. Ce qui a été balayé est le tiers des données contenues dans les ordinateurs bancaires. Cet effondrement des valeurs abstraites est encore loin d’avoir touché le fond.
[3] Ce soi-disant alignement a eu lieu en fait en 1998, mais si cela avait été présenté avec exactitude cela n’aurait eu aucun intérêt pour les médias qui commercialisent en ce moment le « phénomène 2012 ».
http://newsoftomorrow.org/spip.php?article6608
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Re: Le Calendrier Maya 21 Décembre 2012 les dangers de la croyance
Mer 11 Nov 2009, 13:26
2012, une apocalypse de plus inscrite au calendrier
Dossier réalisé par Jean Bouclier , le mercredi 11 novembre 2009
Alors que la prophétie rôde depuis plusieurs années, le film 2012 la dévoile aux yeux du grand public comme une quelconque réalité. Le 21 décembre 2012, le monde ne sera plus ! Fin du calendrier maya, visions des oracles de l’Antiquité ou catastrophes naturelles en séries… Enquête sur une apocalypse annoncée.
La fin du monde. L’Apocalypse. Badaboum. Rideau. Qu’importe le nom utilisé pour l’invoquer, la fin de l’espèce humaine aura toujours une saveur particulière pour les théoriciens de l’avenir. De Nostradamus à Paco Rabanne, de la funeste Peste Noire au terrifiant Bug de l’an 2000, les occasions n’ont pas manqué par le passé, aux travers des hommes et des évènements, de faire croire à la fin imminente de notre existence terrestre.
La prochaine échéance, à en croire les nombreuses publications et la multiplication des sites sur la Toile, ne devrait pas tarder. Elle est, qui plus est, précisément datée. Le 21 décembre 2012, le 21.12.12 pour les adeptes du binaire, la fin de notre monde est programmée. Ce solstice d’hiver, à priori anodin, sera-t-il le dernier ?
La fin du calendrier maya
Un film documentaire, mis en ligne sur Internet voici plus d’un an, apporte de l’eau au moulin catastrophiste. Ceux qui comptent jusqu’à 3, en préparant avec fébrilité le grand gong de fin, se basent en premier lieu sur l’achèvement, prétendu, du calendrier maya. Astronomes de génie, célestes devins, ces anciens pensionnaires d’Amérique centrale auraient, selon la rumeur, bâti un ensemble temporel qui foncerait en droite ligne dans un mur nommé 2012. La fin d’un calendrier millénaire suffit-elle à expliquer notre Big bang à nous ? Non, voilà qui est trop maigre, il nous en faut plus !
Parcourons l’histoire. Un voyage de plusieurs siècles en arrière et nous voici dans la grotte des Sybilles, oracles dont Rome raffolait. Sous l’emprise du Dieu Apollon, les femmes délivrent sur des feuilles de chênes ce dont l’avenir sera fait. Et leur boule de cristal végétale dit parfois vrai : l’invasion d’Hannibal, 700 ans avant sa traversée des Alpes à dos d’éléphants, le règne de l’empereur Constantin ou l’arrivée du Christ avaient été prévus.
Has been, les prédictions sibyllines ?
Pas sûr, car le monde, reposant sur des cycles de 800 ans, devrait connaître sa dernière génération après 2000, dans un malstrom de tremblements de terre et de guerres, le tout arbitré par la colère des Dieux. Et pour 12 ans d’écart, on ne chipotera pas, puisque la Sybille s’accorderait avec les Mayas. L’Antiquité grecque y ajoute de surcroît sa touche, avec l’oracle de Delphes qui ne dirait pas non à un joyeux feu d’artifice mondial. Qu’importe les émissions gazeuses, feuilles de lauriers mâchées et autres substances hallucinogènes ou psychotropes qu’utilisaient en vérité les anciens devins, 2012 s’éloigne de la simple coïncidence.
Le yi-king à la rescousse
Et puisqu’il s’agit de finir en beauté, chacun y met du sien. L’américain Terence McKenna reprend à son compte le yi-king (ou i-ching), le livre des changements et des transformations, véritable « bible » millénaire des arts divinatoires chinois. En utilisant le hasard d’une pièce de monnaie lancée en l’air, le yi-king permet, par les tracés de lignes continues ou discontinues, de prédire un certain avenir. L’énigmatique McKenna l’a étudié et fait coïncider avec un graphique temporel de son cru. Et bien sûr, alors que la courbe fait des soubresauts lors des éléments fondateurs de l’histoire humaine, le graphique termine sa course, inévitablement, à l’exacte date du 21 décembre 2012…
Rajoutons les prédictions des web-boats, ordinateurs scrutateurs du Web qui, selon leurs créateurs, seraient un moyen efficace de lire l’avenir, et mettons dans la marmite certaines interprétations bibliques. Le 21.12.12 devient la combinaison d’un coffre qui pourrait bientôt tout faire sauter.
L’avis de Franois Gendron, archéologue au Muséum national d’histoire naturelle
La théorie maya « loi de la science exacte »
Civilisation majeure de la Méso-Amérique, les Mayas ont pris dans l’actualité une place oubliée. Ont-ils, par leur calendrier, annoncé une fin avérée ?
« La légende de 2012 s’appuie sur la fin prétendue du calendrier maya. Mais qu’en est-il vraiment ? Pour mesurer le temps, les Mayas se référaient à la culture mère de la Méso-Amérique, celle des Olmèques, et son calendrier rituel, le Tonalpoualli. Un décompte qui s’articule autour de deux roues crantées, l’une avec 13 chiffres, l’autre avec 20 signes. »
Chaque jour engendre la concordance d’un nombre et d’un symbole. Une manière de marquer la naissance, une date qui donne le « la » pour l’existence à venir. « L’homme né le jour du 3 et du couteau allait par exemple être un grand guerrier. » Mais le Tonalpoualli ne tourne pas en rond en solitaire pour les Mayas. Le calendrier solaire, de 365 jours, et le calendrier vénusien, de 584 jours, complètent l’écoulement du temps de ces astronomes avant l’heure.
Le cycle contre la ligne
Les cycles temporels sont donc au nombre de trois et leur redémarrage simultané, du fait de leur différence, ne survient que tous les 52 ans. Voilà de quoi fantasmer pour nous autres, Occidentaux contemporains, arrimés à notre vision linéaire du temps. « Nous suivons une ligne jalonnée de bornes. Eux avaient un calendrier cyclique, comme un éternel recommencement. » Les Mayas, frères du Soleil, patientent donc plus d’un demi-siècle pour connaître la réinitialisation de leurs trois calendriers. Une fin qui, pour les habitants des cités-Etats mayas, fait figure de catastrophe.
Le Soleil achève sa course, le temps est épuisé, n’en jetez plus, la fin est proche ! Non, car l’astre solaire va renaître, son énergie nourrie par le sang. Un guerrier ennemi choisi pour le rite va danser, se droguer et faire l’amour durant de longues semaines, devenant par ce traitement royal un véritable compagnon du Soleil. Et le jour venu, en offrant son cœur au dieu, le combattant sacrifié répand la lumière nouvelle à travers les terres mayas. Des terres de guerriers, de prestige et de rites. Des terres où les affrontements servaient surtout à faire des prisonniers, destinés – ce qu’ils considéraient comme un honneur - au sacrifice. Trois mois dans la peau d’un pacha, qui s’en plaindrait ?
Sur les bases culturelles des aînés olmèques disparus vers 400 avant Jésus - Christ, les cités-Etats mayas font à présent la loi. A chacune sa splendeur, sa force, sa renommée. A chacune sa vision du monde, et donc sa vision du temps. Et le méli-mélo temporel, que certains ont essayé de décrypter, apparaît.
Temps historique et temps mythologique
« Plusieurs hommes ont cherché la date initiale du décompte temporel des Mayas, en essayant de faire correspondre les crans du Tonalpoualli avec les calendriers occidentaux. »Mais si l’un trouve comme date de naissance du calendrier maya le 12 août 3113 avant Jésus Christ, un autre place le 11 août 3114 comme évidence.
« On est bien loin de la science exacte. »
S’il est impossible de trouver l’exact début, autant alors se pencher sur le déclin des Mayas, non pas un monde de brutes, et sûrement pas un monde à la fin brutale. « Comme toutes les civilisations, ils se sont éteint en douceur. Le problème de la croyance d’une fin de leur calendrier tient dans notre obsession à vouloir s’inscrire dans l’Histoire. Il y a le temps historique et le temps mythologique, faut-il faire coïncider les deux ? Je ne crois pas… »
Le mythe des 5 soleils
Les Mayas sont-ils donc à rayer de la liste des responsables catastrophistes du 21 décembre 2012 ? En regardant leurs calendriers, oui. Mais de manière « solaire », le doute subsiste. Dans la culture mexicaine, notre monde, depuis ses origines, existe grâce à 5 Soleils successifs qui accompagnent notre histoire. La Terre a droit à sa demi-dizaine de jokers ensoleillés et le grand tremblement de terre de Mexico, en 1985, signifierait tout simplement la mort du 5e Soleil. Un nouveau devrait renaître. Mais quand ?
Edition France Soir du mercredi 11 novembre 2009
http://www.francesoir.fr/societe/2009/11/11/2012.html
Dossier réalisé par Jean Bouclier , le mercredi 11 novembre 2009
Alors que la prophétie rôde depuis plusieurs années, le film 2012 la dévoile aux yeux du grand public comme une quelconque réalité. Le 21 décembre 2012, le monde ne sera plus ! Fin du calendrier maya, visions des oracles de l’Antiquité ou catastrophes naturelles en séries… Enquête sur une apocalypse annoncée.
La fin du monde. L’Apocalypse. Badaboum. Rideau. Qu’importe le nom utilisé pour l’invoquer, la fin de l’espèce humaine aura toujours une saveur particulière pour les théoriciens de l’avenir. De Nostradamus à Paco Rabanne, de la funeste Peste Noire au terrifiant Bug de l’an 2000, les occasions n’ont pas manqué par le passé, aux travers des hommes et des évènements, de faire croire à la fin imminente de notre existence terrestre.
La prochaine échéance, à en croire les nombreuses publications et la multiplication des sites sur la Toile, ne devrait pas tarder. Elle est, qui plus est, précisément datée. Le 21 décembre 2012, le 21.12.12 pour les adeptes du binaire, la fin de notre monde est programmée. Ce solstice d’hiver, à priori anodin, sera-t-il le dernier ?
La fin du calendrier maya
Un film documentaire, mis en ligne sur Internet voici plus d’un an, apporte de l’eau au moulin catastrophiste. Ceux qui comptent jusqu’à 3, en préparant avec fébrilité le grand gong de fin, se basent en premier lieu sur l’achèvement, prétendu, du calendrier maya. Astronomes de génie, célestes devins, ces anciens pensionnaires d’Amérique centrale auraient, selon la rumeur, bâti un ensemble temporel qui foncerait en droite ligne dans un mur nommé 2012. La fin d’un calendrier millénaire suffit-elle à expliquer notre Big bang à nous ? Non, voilà qui est trop maigre, il nous en faut plus !
Parcourons l’histoire. Un voyage de plusieurs siècles en arrière et nous voici dans la grotte des Sybilles, oracles dont Rome raffolait. Sous l’emprise du Dieu Apollon, les femmes délivrent sur des feuilles de chênes ce dont l’avenir sera fait. Et leur boule de cristal végétale dit parfois vrai : l’invasion d’Hannibal, 700 ans avant sa traversée des Alpes à dos d’éléphants, le règne de l’empereur Constantin ou l’arrivée du Christ avaient été prévus.
Has been, les prédictions sibyllines ?
Pas sûr, car le monde, reposant sur des cycles de 800 ans, devrait connaître sa dernière génération après 2000, dans un malstrom de tremblements de terre et de guerres, le tout arbitré par la colère des Dieux. Et pour 12 ans d’écart, on ne chipotera pas, puisque la Sybille s’accorderait avec les Mayas. L’Antiquité grecque y ajoute de surcroît sa touche, avec l’oracle de Delphes qui ne dirait pas non à un joyeux feu d’artifice mondial. Qu’importe les émissions gazeuses, feuilles de lauriers mâchées et autres substances hallucinogènes ou psychotropes qu’utilisaient en vérité les anciens devins, 2012 s’éloigne de la simple coïncidence.
Le yi-king à la rescousse
Et puisqu’il s’agit de finir en beauté, chacun y met du sien. L’américain Terence McKenna reprend à son compte le yi-king (ou i-ching), le livre des changements et des transformations, véritable « bible » millénaire des arts divinatoires chinois. En utilisant le hasard d’une pièce de monnaie lancée en l’air, le yi-king permet, par les tracés de lignes continues ou discontinues, de prédire un certain avenir. L’énigmatique McKenna l’a étudié et fait coïncider avec un graphique temporel de son cru. Et bien sûr, alors que la courbe fait des soubresauts lors des éléments fondateurs de l’histoire humaine, le graphique termine sa course, inévitablement, à l’exacte date du 21 décembre 2012…
Rajoutons les prédictions des web-boats, ordinateurs scrutateurs du Web qui, selon leurs créateurs, seraient un moyen efficace de lire l’avenir, et mettons dans la marmite certaines interprétations bibliques. Le 21.12.12 devient la combinaison d’un coffre qui pourrait bientôt tout faire sauter.
L’avis de Franois Gendron, archéologue au Muséum national d’histoire naturelle
La théorie maya « loi de la science exacte »
Civilisation majeure de la Méso-Amérique, les Mayas ont pris dans l’actualité une place oubliée. Ont-ils, par leur calendrier, annoncé une fin avérée ?
« La légende de 2012 s’appuie sur la fin prétendue du calendrier maya. Mais qu’en est-il vraiment ? Pour mesurer le temps, les Mayas se référaient à la culture mère de la Méso-Amérique, celle des Olmèques, et son calendrier rituel, le Tonalpoualli. Un décompte qui s’articule autour de deux roues crantées, l’une avec 13 chiffres, l’autre avec 20 signes. »
Chaque jour engendre la concordance d’un nombre et d’un symbole. Une manière de marquer la naissance, une date qui donne le « la » pour l’existence à venir. « L’homme né le jour du 3 et du couteau allait par exemple être un grand guerrier. » Mais le Tonalpoualli ne tourne pas en rond en solitaire pour les Mayas. Le calendrier solaire, de 365 jours, et le calendrier vénusien, de 584 jours, complètent l’écoulement du temps de ces astronomes avant l’heure.
Le cycle contre la ligne
Les cycles temporels sont donc au nombre de trois et leur redémarrage simultané, du fait de leur différence, ne survient que tous les 52 ans. Voilà de quoi fantasmer pour nous autres, Occidentaux contemporains, arrimés à notre vision linéaire du temps. « Nous suivons une ligne jalonnée de bornes. Eux avaient un calendrier cyclique, comme un éternel recommencement. » Les Mayas, frères du Soleil, patientent donc plus d’un demi-siècle pour connaître la réinitialisation de leurs trois calendriers. Une fin qui, pour les habitants des cités-Etats mayas, fait figure de catastrophe.
Le Soleil achève sa course, le temps est épuisé, n’en jetez plus, la fin est proche ! Non, car l’astre solaire va renaître, son énergie nourrie par le sang. Un guerrier ennemi choisi pour le rite va danser, se droguer et faire l’amour durant de longues semaines, devenant par ce traitement royal un véritable compagnon du Soleil. Et le jour venu, en offrant son cœur au dieu, le combattant sacrifié répand la lumière nouvelle à travers les terres mayas. Des terres de guerriers, de prestige et de rites. Des terres où les affrontements servaient surtout à faire des prisonniers, destinés – ce qu’ils considéraient comme un honneur - au sacrifice. Trois mois dans la peau d’un pacha, qui s’en plaindrait ?
Sur les bases culturelles des aînés olmèques disparus vers 400 avant Jésus - Christ, les cités-Etats mayas font à présent la loi. A chacune sa splendeur, sa force, sa renommée. A chacune sa vision du monde, et donc sa vision du temps. Et le méli-mélo temporel, que certains ont essayé de décrypter, apparaît.
Temps historique et temps mythologique
« Plusieurs hommes ont cherché la date initiale du décompte temporel des Mayas, en essayant de faire correspondre les crans du Tonalpoualli avec les calendriers occidentaux. »Mais si l’un trouve comme date de naissance du calendrier maya le 12 août 3113 avant Jésus Christ, un autre place le 11 août 3114 comme évidence.
« On est bien loin de la science exacte. »
S’il est impossible de trouver l’exact début, autant alors se pencher sur le déclin des Mayas, non pas un monde de brutes, et sûrement pas un monde à la fin brutale. « Comme toutes les civilisations, ils se sont éteint en douceur. Le problème de la croyance d’une fin de leur calendrier tient dans notre obsession à vouloir s’inscrire dans l’Histoire. Il y a le temps historique et le temps mythologique, faut-il faire coïncider les deux ? Je ne crois pas… »
Le mythe des 5 soleils
Les Mayas sont-ils donc à rayer de la liste des responsables catastrophistes du 21 décembre 2012 ? En regardant leurs calendriers, oui. Mais de manière « solaire », le doute subsiste. Dans la culture mexicaine, notre monde, depuis ses origines, existe grâce à 5 Soleils successifs qui accompagnent notre histoire. La Terre a droit à sa demi-dizaine de jokers ensoleillés et le grand tremblement de terre de Mexico, en 1985, signifierait tout simplement la mort du 5e Soleil. Un nouveau devrait renaître. Mais quand ?
Edition France Soir du mercredi 11 novembre 2009
http://www.francesoir.fr/societe/2009/11/11/2012.html
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Re: Le Calendrier Maya 21 Décembre 2012 les dangers de la croyance
Mer 11 Nov 2009, 13:28
2012, apocalypse débile, mais “nanar” de compète!
2012! Après “Le jour d’après” et “Independance day”, Roland Emmerich sert à nouveau la spécialité de la maison, arrêtant son calendrier cette fois au 21 décembre 2012. Le film catastrophe version XXL… Et un attrape-nigaud planétaire.
Peut-être pas le fin du fin de la fin du monde… mais une super mécanique de cinéma et de marketing dont les effets spéciaux collatéraux ont forcé la Nasa à publier un démenti!
Spectaculaire, jouissif, jubilatoire, bourré d’humour… Il pleut autant de compliments sur 2012 que d’effets spéciaux dans le film. Tremblements de terre, failles, tsunamis, éruptions, explosions en tout genre… Emmerich passe la surmultipliée. Youpi! Chef-d’oeuvre sans doute pas, mais sacrément bon film du samedi soir, à coup sûr.
A condition d’être bon public comme Le Temps (Suisse) qui s’amuse des conventions du genre: le héros -John Cusack- et même un chien sauvés in extremis, l’humanité qui “survit par une solidarité et un courage insoupçonnés“… (Hum, pas tout le monde, loin de là!) Emmerich “connaît son Spielberg illustré par cœur” et sait ramener “le cinéphile le plus blasé à ses émerveillements de jeunesse”. Aucune raison de bouder le grand spectacle… et les clins d’oeil tout au long de la super-production.
La Nasa sort du bois!
ihc2Mais le plus gros de tous ces clins d’oeil, c’est celui adressé à la crédulité des gogos. Houlà! De ce côté, le film est un événement qui ramènera peut-être la peur de l’an 2000 (prédictions de Nostradamus et bugY2K inclus) à de la gnognotte. Les 50 millions de dollars investis dans le marketing de 2012 sont le placement de l’année!
Internet déborde de blogs et de sites qui ont emboîté le pas à la promo du film, invoquant pour ce fatidique 21/12/12, le calendrier maya, le Yi-King, l’alignement de planètes du système solaire, une étude scientifique américaine (en anglais), éventuellement un très très obscur homonyme de Merlin au Moyen-Age, et bien sûr la petite divinité sumérienne Nibiru qui doit venir fracasser la Terre sous forme de planète….
* Un signe: plus d’un million de vues en français sur YouTube pour ce pseudo documentaire, parfois hilarant, car manifestement bricolé avec des bouts de ficelles (… et les utilisant toutes!) Quel méli-mélo!
Mais plus énorme encore, devant la bombe marketing (avec des teasers diffusés en France dès l’été dernier en salles), et le buzz gigantesque, la Nasa soupçonnée de cacher des infos a dû se fendre d’un communiqué.
* Pas d’alignement planétaire avant de nombreuses décennies (et quand bien même, ça ne pertuberait pas plus que cela notre planète qui est plus ou moins dans l’axe de la Voie lactée et du Soleil depuis toujours chaque solstice d’hiver).
* Pas d’objet céleste en route pour nous percuter, il aurait été repéré depuis une dizaine d’années au moins.
* La NASA réfute même la théorie de l’inversion des pôles… et rappelle que le calendrier Maya est cyclique. Quand il atteint son terme? Il reprend au début. (Tout comme le 1er janvier suit le 31 décembre… sauf apocalypse de la Saint-Sylvestre!)
Bref: “Aucun scientifique digne de foi dans le monde n’est conscient d’une menace quelconque en décembre 2012.”
Tout ça, en anglais bien sûr, sur le site de la Nasa.
Et pour quelques canulars de plus
Sur Nibiru, en anglais, voir la réponse de David Morrison de la Nasa avec quelques kilotonnes d’arguments, avant d’en venir au propre des théories du complot. “Il n’est pas logique de demander une preuve que l’apocalypse de 2012 est un canular. Vos questions devraient s’adresser aux tenants de cette thèse en leur demandant des preuves que ce qu’ils disent est vrai, et non pas à la Nasa pour prouver que c’est faux.“
ihc1Bienheureux comme souvent les anglophones, ils pourront s’amuser du site de “l’Institut pour la continuité humaine“, qui ne se cache pas d’être un élément promotionnel du film et propose même de faire sa propre playlist musicale pour la fin du monde… Si, si… certains peuvent le prendre au sérieux!
Attention enfin: le 21 décembre 2012 tombe un vendredi! Le départ en week-end se doublera des départs en vacances! Même si c’est peu relevé, ça, c’est un vrai signe de danger! (De là, à prendre ses dispositions, trois ans à l’avance?)
“Tout ça donne une assise de crédibilité à un très grand spectacle,” écrit 20 Mn Suisse manifestement bien secoué, relevant tout de même (ouf!) des “incohérences” dans ce “grand bazar” mais balayées par la “démesure d’effets spéciaux“. Résumons, façon France Soir qui livre le meilleur titre d’article… “2012, arche ou crève“!
D.B.
* France4 rediffuse les lundi 16 novembre à 00h15 et mercredi 18 novembre à 00h40, le documentaire d’Eric Laugérias sur l’intoxication à l’apocalypse du 21/12/12
*
aff1A voir sur UnificationFrance (drôle de nom pour un site de SF et fantastique), les monuments que Roland Emmerich a mis à bas et leur petite histoire. Certains auraient voulu payer en être. Inversement, l’on apprend que la Kaaba (la Mecque) a réchappé à la destruction par peur d’une fatwa. Le réalisateur a préféré couper la scène qu’il avait pourtant filmée, selon Le Parisien. Des rushes qui finiront tôt ou tard sur le Net…
*
En passant, un quizz sur l’Express: “connaissez-vous les films sur la fin du monde“
Sur le Bloob
http://www.bloob.fr/la-presse-en-parle/2012-apocalypse-debile-mais-nanar-de-compete-10638.html
2012! Après “Le jour d’après” et “Independance day”, Roland Emmerich sert à nouveau la spécialité de la maison, arrêtant son calendrier cette fois au 21 décembre 2012. Le film catastrophe version XXL… Et un attrape-nigaud planétaire.
Peut-être pas le fin du fin de la fin du monde… mais une super mécanique de cinéma et de marketing dont les effets spéciaux collatéraux ont forcé la Nasa à publier un démenti!
Spectaculaire, jouissif, jubilatoire, bourré d’humour… Il pleut autant de compliments sur 2012 que d’effets spéciaux dans le film. Tremblements de terre, failles, tsunamis, éruptions, explosions en tout genre… Emmerich passe la surmultipliée. Youpi! Chef-d’oeuvre sans doute pas, mais sacrément bon film du samedi soir, à coup sûr.
A condition d’être bon public comme Le Temps (Suisse) qui s’amuse des conventions du genre: le héros -John Cusack- et même un chien sauvés in extremis, l’humanité qui “survit par une solidarité et un courage insoupçonnés“… (Hum, pas tout le monde, loin de là!) Emmerich “connaît son Spielberg illustré par cœur” et sait ramener “le cinéphile le plus blasé à ses émerveillements de jeunesse”. Aucune raison de bouder le grand spectacle… et les clins d’oeil tout au long de la super-production.
La Nasa sort du bois!
ihc2Mais le plus gros de tous ces clins d’oeil, c’est celui adressé à la crédulité des gogos. Houlà! De ce côté, le film est un événement qui ramènera peut-être la peur de l’an 2000 (prédictions de Nostradamus et bugY2K inclus) à de la gnognotte. Les 50 millions de dollars investis dans le marketing de 2012 sont le placement de l’année!
Internet déborde de blogs et de sites qui ont emboîté le pas à la promo du film, invoquant pour ce fatidique 21/12/12, le calendrier maya, le Yi-King, l’alignement de planètes du système solaire, une étude scientifique américaine (en anglais), éventuellement un très très obscur homonyme de Merlin au Moyen-Age, et bien sûr la petite divinité sumérienne Nibiru qui doit venir fracasser la Terre sous forme de planète….
* Un signe: plus d’un million de vues en français sur YouTube pour ce pseudo documentaire, parfois hilarant, car manifestement bricolé avec des bouts de ficelles (… et les utilisant toutes!) Quel méli-mélo!
Mais plus énorme encore, devant la bombe marketing (avec des teasers diffusés en France dès l’été dernier en salles), et le buzz gigantesque, la Nasa soupçonnée de cacher des infos a dû se fendre d’un communiqué.
* Pas d’alignement planétaire avant de nombreuses décennies (et quand bien même, ça ne pertuberait pas plus que cela notre planète qui est plus ou moins dans l’axe de la Voie lactée et du Soleil depuis toujours chaque solstice d’hiver).
* Pas d’objet céleste en route pour nous percuter, il aurait été repéré depuis une dizaine d’années au moins.
* La NASA réfute même la théorie de l’inversion des pôles… et rappelle que le calendrier Maya est cyclique. Quand il atteint son terme? Il reprend au début. (Tout comme le 1er janvier suit le 31 décembre… sauf apocalypse de la Saint-Sylvestre!)
Bref: “Aucun scientifique digne de foi dans le monde n’est conscient d’une menace quelconque en décembre 2012.”
Tout ça, en anglais bien sûr, sur le site de la Nasa.
Et pour quelques canulars de plus
Sur Nibiru, en anglais, voir la réponse de David Morrison de la Nasa avec quelques kilotonnes d’arguments, avant d’en venir au propre des théories du complot. “Il n’est pas logique de demander une preuve que l’apocalypse de 2012 est un canular. Vos questions devraient s’adresser aux tenants de cette thèse en leur demandant des preuves que ce qu’ils disent est vrai, et non pas à la Nasa pour prouver que c’est faux.“
ihc1Bienheureux comme souvent les anglophones, ils pourront s’amuser du site de “l’Institut pour la continuité humaine“, qui ne se cache pas d’être un élément promotionnel du film et propose même de faire sa propre playlist musicale pour la fin du monde… Si, si… certains peuvent le prendre au sérieux!
Attention enfin: le 21 décembre 2012 tombe un vendredi! Le départ en week-end se doublera des départs en vacances! Même si c’est peu relevé, ça, c’est un vrai signe de danger! (De là, à prendre ses dispositions, trois ans à l’avance?)
“Tout ça donne une assise de crédibilité à un très grand spectacle,” écrit 20 Mn Suisse manifestement bien secoué, relevant tout de même (ouf!) des “incohérences” dans ce “grand bazar” mais balayées par la “démesure d’effets spéciaux“. Résumons, façon France Soir qui livre le meilleur titre d’article… “2012, arche ou crève“!
D.B.
* France4 rediffuse les lundi 16 novembre à 00h15 et mercredi 18 novembre à 00h40, le documentaire d’Eric Laugérias sur l’intoxication à l’apocalypse du 21/12/12
*
aff1A voir sur UnificationFrance (drôle de nom pour un site de SF et fantastique), les monuments que Roland Emmerich a mis à bas et leur petite histoire. Certains auraient voulu payer en être. Inversement, l’on apprend que la Kaaba (la Mecque) a réchappé à la destruction par peur d’une fatwa. Le réalisateur a préféré couper la scène qu’il avait pourtant filmée, selon Le Parisien. Des rushes qui finiront tôt ou tard sur le Net…
*
En passant, un quizz sur l’Express: “connaissez-vous les films sur la fin du monde“
Sur le Bloob
http://www.bloob.fr/la-presse-en-parle/2012-apocalypse-debile-mais-nanar-de-compete-10638.html
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Re: Le Calendrier Maya 21 Décembre 2012 les dangers de la croyance
Mer 11 Nov 2009, 13:31
La fin du monde est en 2012... ou peut-être pas!
(Agence Science-Presse) - La fin est proche... Comme si le H1N1 ne suffisait pas à nous angoisser, voilà que le film 2012 nous rappelle que les Mayas l’ont prédit : le 21 décembre 2012, ce sera la fin du monde... ou peut-être pas? Les Mayas ont-ils vraiment dit cela?
Qui étaient les Mayas?
Réunissant plusieurs groupes ethniques, la société maya fleurit en Amérique centrale entre les années 200 et 900. Elle est célèbre pour sa planification urbaine, ses pyramides, son écriture, ses mathématiques et son astronomie. Le cœur de cette civilisation se situait dans ce qui est aujourd’hui le sud du Mexique et l’État voisin du Guatemala.
Le calendrier maya dit que...
On vous arrête tout de suite : le calendrier maya... n’existe pas! On compte au moins 17 calendriers, et ils étaient utilisés simultanément, parce que chacun avait un usage différent : agriculture, administration, religion, etc.
La plupart couvraient des cycles relativement courts : 260 jours pour le calendrier rituel Tzolk’in, 365 jours pour le Haab. En combinant ces deux petits cycles, les Mayas obtenaient un grand cycle de 52 ans, ce qui suffisait, dans le cours d’une vie, pour couvrir la plupart des circonstances.
Mais pour prédire des événements astronomiques, ou pour garder l’Histoire en mémoire, il fallait davantage que 52 ans. Les Mayas inventèrent donc une solution mathématique, et c’est elle qui nous conduit à la date fatidique de 2012.
Pourquoi 2012?
Pour en savoir plus
Le film Breaking the Maya Code basé sur le livre du même nom de l’archéologue Michael D. Coe (1999).
Cette solution s’appelle le compte long. Il s’agit d’une séquence de cinq chiffres, allant de 1 à 20. En effet, là où nous calculons sur une base de 10, eux calculaient sur une base de 20. C’est ainsi que le jour 1 est 0.0.0.0.1, le jour 21 est 0.0.0.1.1, et ainsi de suite. Avec une telle méthode de calcul, on peut couvrir environ 5126 ans. Il faut bien souligner « environ »... parce que les Mayas tenaient compte des années bissextiles, mais pas aussi précisément que nous. De sorte qu’après 5126 ans, des marges d’erreur commencent à apparaître...
Quel était le jour 1 de ce calendrier? Deux stèles font référence à l’an 3114 av. J.-C. et des experts ont avancé plus précisément la date du 11 août 3114 av. J.-C. S’ils ont raison, cela nous conduit, au terme du compte long, entre le 21 décembre et le 23 décembre 2012. Brrr...
C’est donc par ce calendrier à long terme que les Mayas ont prédit la fin du monde pour décembre 2012?
Eh bien non, ce calendrier ne prédit pas du tout la fin du monde! C’est juste un système de calcul qui, après 5126 ans, arrive en bout de course et repart donc à zéro. L’équivalent de l’odomètre d’une voiture qui, après 99 999 kilomètres, passe à zéro (en général, ça ne signifie pas la mort de la voiture!). Ou l’équivalent de notre propre calendrier qui passe de 1999 à 2000.
Autrement dit, ce qui s’achève en décembre 2012, c’est un cycle. En fait, même l’an 3114 av. J.-C. ne correspondait pas, aux yeux des Mayas, à la création du monde, mais à la fin du cycle précédent et au début du nôtre. Une stèle retrouvée à Tikal (Guatemala) fait référence à un événement mythique qui serait survenu... 5 millions d’années plus tôt! On l’attribue à un dirigeant maya qui, en s’associant aux dieux du passé, voulait légitimer son pouvoir sur le présent, explique l’anthropologue Louise Paradis, de l’Université de Montréal.
Cela signifie que les Mayas croyaient qu’un très grand nombre de cycles s’étaient écoulés avant eux, et qu’un très grand nombre de cycles s’écouleraient... après 2012!
Pascal Lapointe
http://www.sciencepresse.qc.ca/node/25178
(Agence Science-Presse) - La fin est proche... Comme si le H1N1 ne suffisait pas à nous angoisser, voilà que le film 2012 nous rappelle que les Mayas l’ont prédit : le 21 décembre 2012, ce sera la fin du monde... ou peut-être pas? Les Mayas ont-ils vraiment dit cela?
Qui étaient les Mayas?
Réunissant plusieurs groupes ethniques, la société maya fleurit en Amérique centrale entre les années 200 et 900. Elle est célèbre pour sa planification urbaine, ses pyramides, son écriture, ses mathématiques et son astronomie. Le cœur de cette civilisation se situait dans ce qui est aujourd’hui le sud du Mexique et l’État voisin du Guatemala.
Le calendrier maya dit que...
On vous arrête tout de suite : le calendrier maya... n’existe pas! On compte au moins 17 calendriers, et ils étaient utilisés simultanément, parce que chacun avait un usage différent : agriculture, administration, religion, etc.
La plupart couvraient des cycles relativement courts : 260 jours pour le calendrier rituel Tzolk’in, 365 jours pour le Haab. En combinant ces deux petits cycles, les Mayas obtenaient un grand cycle de 52 ans, ce qui suffisait, dans le cours d’une vie, pour couvrir la plupart des circonstances.
Mais pour prédire des événements astronomiques, ou pour garder l’Histoire en mémoire, il fallait davantage que 52 ans. Les Mayas inventèrent donc une solution mathématique, et c’est elle qui nous conduit à la date fatidique de 2012.
Pourquoi 2012?
Pour en savoir plus
Le film Breaking the Maya Code basé sur le livre du même nom de l’archéologue Michael D. Coe (1999).
Cette solution s’appelle le compte long. Il s’agit d’une séquence de cinq chiffres, allant de 1 à 20. En effet, là où nous calculons sur une base de 10, eux calculaient sur une base de 20. C’est ainsi que le jour 1 est 0.0.0.0.1, le jour 21 est 0.0.0.1.1, et ainsi de suite. Avec une telle méthode de calcul, on peut couvrir environ 5126 ans. Il faut bien souligner « environ »... parce que les Mayas tenaient compte des années bissextiles, mais pas aussi précisément que nous. De sorte qu’après 5126 ans, des marges d’erreur commencent à apparaître...
Quel était le jour 1 de ce calendrier? Deux stèles font référence à l’an 3114 av. J.-C. et des experts ont avancé plus précisément la date du 11 août 3114 av. J.-C. S’ils ont raison, cela nous conduit, au terme du compte long, entre le 21 décembre et le 23 décembre 2012. Brrr...
C’est donc par ce calendrier à long terme que les Mayas ont prédit la fin du monde pour décembre 2012?
Eh bien non, ce calendrier ne prédit pas du tout la fin du monde! C’est juste un système de calcul qui, après 5126 ans, arrive en bout de course et repart donc à zéro. L’équivalent de l’odomètre d’une voiture qui, après 99 999 kilomètres, passe à zéro (en général, ça ne signifie pas la mort de la voiture!). Ou l’équivalent de notre propre calendrier qui passe de 1999 à 2000.
Autrement dit, ce qui s’achève en décembre 2012, c’est un cycle. En fait, même l’an 3114 av. J.-C. ne correspondait pas, aux yeux des Mayas, à la création du monde, mais à la fin du cycle précédent et au début du nôtre. Une stèle retrouvée à Tikal (Guatemala) fait référence à un événement mythique qui serait survenu... 5 millions d’années plus tôt! On l’attribue à un dirigeant maya qui, en s’associant aux dieux du passé, voulait légitimer son pouvoir sur le présent, explique l’anthropologue Louise Paradis, de l’Université de Montréal.
Cela signifie que les Mayas croyaient qu’un très grand nombre de cycles s’étaient écoulés avant eux, et qu’un très grand nombre de cycles s’écouleraient... après 2012!
Pascal Lapointe
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Re: Le Calendrier Maya 21 Décembre 2012 les dangers de la croyance
Mer 11 Nov 2009, 14:04
Croire ou ne pas croire en cette date fatidique fera t'elle changer quelque chose en admettant que cela soit vrai ?
Nous pouvons changer beaucoup de choses dans la vie courante mais à l'échelle de l'univers je crois que non donc si quelque chose doit nous frôler ou même tomber sur nous ne pourrons pas l'empêcher avec nos petites mains ....
Le mieux pour tout le monde est de vivre aujourd'hui et maintenant pleinement sans se poser trop de questions ....
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Re: Le Calendrier Maya 21 Décembre 2012 les dangers de la croyance
Mer 11 Nov 2009, 14:20
Bonjour,
2012, les calendriers Mayas…,
qui est un sacré canular, juste pour nous faire peur !
A quoi devons-nous nous attendre ?
Nous vivons dans une période troublée,
crise économique, h1n1, pollution, réchauffement climatique etc.…
Et des questions, qu'est-ce
que l'Homme ? Quels sont les processus qui sont à l'origine de ses comportements, de ses besoins, de ses souffrances, de sa conscience et de son existence ?
A qui profite cette peur ?
2012, les calendriers Mayas…,
qui est un sacré canular, juste pour nous faire peur !
A quoi devons-nous nous attendre ?
Nous vivons dans une période troublée,
crise économique, h1n1, pollution, réchauffement climatique etc.…
Et des questions, qu'est-ce
que l'Homme ? Quels sont les processus qui sont à l'origine de ses comportements, de ses besoins, de ses souffrances, de sa conscience et de son existence ?
A qui profite cette peur ?
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