- Benjamin.dResponsable du forum
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Groupe d'Etude et d'Information sur les PAN, service du CNES
Groupe d'Etude et d'Information sur les PAN, service du CNES (GEIPAN)
La France est la première (et sans doute la seule) nation à s’être doté d’un organisme officiel civil, public et indépendant, d’études des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (PAN). Depuis 1977, le GEPAN, puis le SEPRA et maintenant le GEIPAN a rassemblé, analysé et archivé des milliers de témoignages représentant plus de 1600 cas d’observations. Les analyses sont menées grâce à une méthodologie scientifique rigoureuse mise au point dès 1980 et affinée au fil des années. La continuité des activités et la rigueur scientifique ont permis une reconnaissance mondiale de la qualité des travaux réalisés par le CNES depuis 30 ans
Le Geipan étudie scientifiquement et officiellement les phénomènes ovni. C'est un exemple à suivre pour de nombreux pays, en France nous devons en être fier. L'important pour les responsables, c'est d'être crédible, notamment vis à vis du milieu scientifique sceptique. Cependant cela à pour conséquence de privilégier les apparences plutôt que de communiquer clairement au public certains faits incontestables. On nous dit que l'on fait des recherches sur le sujet et que pour l'instant on ne sait pas. Pourtant Jean-Jacques Velasco l'ancien responsable après ses enquêtes propose en 2004 une corrélation du phénomène ovni avec l'activité nucléaire sur Terre et présente sans détours sa préférence pour l'hypothèse extraterrestre! La suite vous la connaissez Mr Velasco fut remercié. En somme on nous dit qu'on ne sait pas alors que l'on se sépare des gens qui semblent savoir et on recommence à zéro à chaque fois. Les responsables du Cnes semblent donc davantage dans une logique de communication, soucieux de rester dans le "politiquement correct" et feront tout pour ne pas avouer l'inavouable...
Au Geipan, il y a certaines choses dont il ne faut surtout pas parler. Par exemple: Les observations du 5 novembre 1990, ce dossier est enterré depuis 18 ans et classé "A", c'est à dire clairement identifié comme une rentrée atmosphérique d'un élément de fusée soviétique. Or il apparait que ce jour là, les témoins ont vu au même moment des engins en forme de triangle dans le ciel. Nous consacrons d'ailleurs un dossier sur ce cas sur le site pour bien comprendre. Bien sûr il ne faut pas être dur et injuste avec le Geipan. Ils font de leur mieux en montrant aux gens contrairement à certaines associations douteuses et croyants folkloriques, soucoupistes que le phénomène ovni est digne d'intérêt scientifique. Il faut les encourager.
Néanmoins que se passe t-il actuellement? Les gens comptent essentiellement sur les dossiers du Cnes pour se faire une idée au sujet des Ovnis. Ce qu'ils oublient le plus souvent, c'est qu'ils n'ont accès qu'a une partie des observations en France et non dans le monde. Ils passent donc à côté de la vague belge, des ovnis de Phœnix, du crash de Roswell, des ovnis dans l'antiquité etc... Ils auront donc une vision restreinte du phénomène et ne pourront donc pas être convaincu mais au minimum troublé. Or aujourd'hui, il est évident que nous avons les éléments, les preuves pour enfin arriver à des conclusions certaines. Quand un pilote observe une soucoupe qui est repérée par radar, on ne va pas nous dire qu'il s'agit d'un phénomène, qu'on ne sait pas? De qui se moque t-on? Certes il ne faut pas faire peur aux gens avec des déclarations brutales mais faut il pour autant en dire moins que l'on en sait?
Ce qui est regrettable dans tout cela c'est que l'on fait durer un mystère qui n'en n'est plus un, que ce soit pour les enquêteurs eux-même que pour les responsables de la gendarmerie et de l'armée de l'air en charge des dossiers secrets. Car vous ne le savez peut être pas mais il existe un nombre important de cas d'observations qui restent cachés, même au Geipan où des Gendarmes, pilotes militaires ont observé des ovnis de prés. Mais les responsables de cette situation sont les scientifiques (hors cnes) qu'il faut convaincre et cela prend du temps et surtout il faut qu'une vague similaire à 1954, se présente de nouveau ce n'est pas pour tout de suite
Le Groupe d'étude et d'information sur les PAN (GEIPAN) est placé sous l’égide d'un comité de pilotage qui donne au CNES ses recommandations sur ses orientations et son fonctionnement. Présidé par Yves Sillard, ancien directeur général du CNES, il comprend quinze membres, représentant les autorités civiles et militaires françaises (gendarmerie, police, sécurité civile, DGAC, armée de l'air) et le monde scientifique (CNRS, Météo-France, CNES). Parmi les quelque mille six cents cas présents dans les dossiers du CNES, certains restent inexplicables « en dépit de la précision des témoignages et de la qualité des éléments matériels recueillis », après enquête du GEIPAN.
Ces cas sont désignés sous l'appellation de « phénomènes aérospatiaux de catégorie D » ou « PAN D »
Une des premières tâches du GEPAN, à l'automne 1977, consista à s'assurer la collaboration d'experts (ingénieurs des divisions techniques du Centre spatial de Toulouse) dont les compétences ou la formation devaient conduire à un examen objectif des dossiers. Dans un premier temps, ces experts se sont attachés au tri des rapports oficiels d'observation transmis au GEPAN, essentiellement par la Gendarmerie et l'armée de l'Air.
Chaque récit d'observation est analysé successivement par deux experts qui l'affectent à une certaine catégorie et portent leurs remarques sur une fiche d'expertise jointe à chaque dossier. Cette classification permet de répartir les rapports en quatre catégories selon que les experts estiment avoir affaire à des :
- phénomènes du type A :ce sont les phénomènes complètement identifiés (tel ballon du CNES, tel hélicoptère de telle base, telle planète, la rentrée detel satellite, etc.) ;
- phénomènes du types B :
ce sont les phénomènes qui ne peuvent être identifiés avec certitude mais dont les caractéristiques, décrites par les témoins, permettent l'assimilation à un phénomène bien connu (pour les experts, il y a de fortes chances qu'il s'agisse, par exemple, d'un ballon, d'un avion, d'une météorite, etc.) ;
- phénomènes du type C:
ce sont les phénomènes qui ne peuvent être identifiés mais dont les rapports imprécis ou insuffisamment renseignés rendent impossible une exploitation ultérieure ;
- phénomènes du type D :
ce sont les phénomènes que les experts ne peuvent identifier malgré des rapports relativement précis et complets. Quand un expert estime être en présence d'un phénomène.
Jean-Jacques Vélasco, GEPAN/SEPRA (1983-2005)
Technicien (brevet de technicien supérieur d'optique), Velasco vit avec son épouse sur Paris.
Gepan
En 1977, Claude Poher crée le GEPAN et souhaite la collaboration d'un technicien en instrumentation optique pour développer le SIMOVNI (il fera une thèse sur cet appareil complexe), un appareil optique chargé de reproduire les caractéristiques descriptives et de trajectoire du stimulus visuel observé par les témoins. Dubitatif après la lecture du livre Soucoupes volantes, affaire sérieuse de Frank Edwards, Vélasco décide tout de même de descendre à Toulouse et quitter l'instrumentation du futur satellite Spot pour d'enquêter sur ces apparitions étranges qui défient la science. En 1981 il y travaille toujours, aux côtés de Alain Esterle, nouveau directeur du groupe.
Direction (1983)
En 1983, le GEPAN ne correspond plus à l'image que le CNES souhaite donner de ses services. Plutôt que de risquer une confrontation ouverte avec le public et les médias, traditionnellement assez attachés aux ovnis, les autorités choisissent la douceur. Après avoir subit ne vives critiques, une réforme du groupe est menée.
Un jour, un physicien de renom, qui deviendra président du CNES, s'enferme avec Esterle dans son bureau. Lorsque Alain me demande de le rejoindre, après cet entretien, je le trouve livide. Sans ambages, il m'explique que son auguste visiteur lui à tout simplement "fortement déconseillé" pour la "poursuite de sa carrière", d'en finir avec le GEPAN. Il n'a pas le choix. A cet instant, se joue doublement le sort du Service. Si Esterle s'en va, le bureau sera purement et simplement fermé, ce que souhaite visible son aimable visiteur (le CNRS et les militaires avaient clairement fait savoir qu'ils ne souhaitaient pas servir de tutelle). Mais Alain Esterle n'entend pas passer par pertes et profits ces années de recueil d'information et de création de méthodologie. Il me pose la question : "Veux-tu me succéder ?" Je lui demande 24 h de réflexion. J'étais au GEPAN responsable d'enquêtes, je ne me sentais pas les épaules assez larges pour poursuivre le travail de mes 2 précédesseurs. Pourtant, la conviction scientifique que les PAN cachaient une réalité à découvrir m'a fait accepter le pari [Vélasco 2004, p. 32].
A la fin de l'année, Vélasco est donc nommé directeur à la place d'Esterle. Il passe à l'occasion d'un grade de technicien à "ingénieur-maison".
Sous la direction de Velasco, le GEPAN, va tenir profil bas : qui entre en phase de sommeil : le Conseil Scientifique n'est plus convoqué, les Notes Techniques ne sont plus publiées, non plus que les résultats des recherches et des études. Velasco se livre seulement à quelques interviews dans les médias. Vélasco obtient une équivalence d'ingénieur, et affiche en cette occasion, et après avoir travaillé durant 2 ans au sein du GEPAN, une attitude plus ouverte à l'égard du phénomène ovni, insistant sur sa réalité et n'excluant pas l'hypothèse extraterrestre.
Au fil du temps, les cris d'alarme des ufologues hostiles au GEPAN se multiplient en France. Même le milieu scientifique manifeste de l'ostracisme : en Juillet 1988, la revue Science et Nature conteste l'existence-même du GEPAN, vu les maigres résultats obtenus en 11 années. Le CNES craint le scandale.
SEPRA (1988)
Le GEPAN disparaît, mais Vélasco se retrouve à la tête de son successeur : le SEPRA, le Service d'Expertise des Phénomènes Rares Aérospatiaux, un nouveau groupe dont les activités ne sont pas jugées prioritaires par le CNES, et vont devenir plus réduites : selon sa plaquette de présentation, l'objectif du SEPRA n'est plus d'engager lui-même des études scientifiques, mais de prendre en compte le suivi des objets satellisés rentrant dans l'atmosphère. Les Notes Techniques sont arrêtées et il n'est plus dans ses attributions d'informer le public.
En 1989 Vélasco est élu maire de Montgiscard (Haute Garonne). Une de ses communications de Vélasco, lors de la conférence tenue cette année-là par la SSE, indique que pas moins de 38 % des cas étudiés en France par le CNES n'ont pu être réduits à des phénomènes naturels.
En 1991, suite à l'intervention de la SOBEPS et de députés européens belges après les observations en Belgique, la Commission de l'Energie européenne décide d'instruire le dossier et parvient à la conclusion qu'une étude européenne des ovnis pourrait être envisagée avec quelque intérêt. Velasco surfe sur la vague et se place en première ligne, de sorte que c'est tout naturellement un élargissement des compétences du SEPRA que proposent les députés européens chargés du dossier.
Quelques années plus tard, pour son ouvrage OVNI, la science avance, c'est encore avec Jean-Claude Bourret que le CNES collabore : cette fois, c'est Vélasco qui s'y colle, non pas en tant que représentant officiel du CNES, mais au titre de "témoin-enquêteur". A sa sortie en 1993, on y trouve notamment une tentative de réduire l'affaire Ummo à une manipulation émanant de l'ex-Union Soviétique, sans argumentation vraiment crédible, et des déclarations très ouvertes du responsable du SEPRA qu'est alors Vélasco, telles que celle-ci :
Parmi les nombreux phénomènes aériens non identifiés qui sont rapportés en France, mais aussi dans le monde entier depuis plus de 40 ans, la plupart peuvent être ramenés à des phénomènes naturels, plus ou moins bien connus, ou à des manifestations de la technologie humaine. Un nombre infime correspond à des canulars ou des hallucinations. Il reste un nombre important de cas non élucidés : parmi ceux-ci quelques-uns sont très surprenants. Les témoignages sont crédibles et les détails nombreux. Lorsqu'on essaie d'interpréter au moyen de la science actuelle leurs aspects étranges, on est parfois conduit à imaginer des objets réels, en fait des engins utilisant des techniques plus évoluées que les nôtres, supposant l'intervention d'intelligence.
Les explications sur l'origine de ces engins avaient jusqu'à une date récente fait appel au paranormal ou à la science-fiction, ce qui donnait aux ovnis une odeur de souffre et détournait de leur étude beaucoup de scientifiques. Deux astronomes, Jean-Claude Ribes et Guy Monnet, ont présenté en 1990 une hypothèse qui n'utilise que les données de la science d'aujourd'hui, une hypothèse rationnelle. Les ovnis proviendraient d'une ou de plusieurs civilisations actuellement implantées dans notre système solaire, dans des planètes creuses artificielles. Elles y seraient parvenues à des dates indéterminées, après un long voyage hors de leur système solaire.
(...) Mon opinion qui, je le souligne, n'engage que moi, est la suivante : il existe dans notre espace des objets qui échappent à tout contrôle de la part des autorités civiles et militaires et qui utilisent des technologies qui dépassent les nôtres.
En 1995 il n'est plus maire de Montgiscard.
Pocantico (1997)
Du 29 septembre au 4 octobre 1997, Vélasco présente ses travaux d'enquêteur sur les ovnis au symposium de Pocantico.
Dernière évidence (2004) En 2004 Vélasco publie Ovnis, l'évidence, où il propose une corrélation du phénomène ovni avec l'activité nucléaire sur Terre et présente sans détours sa préférence pour l'HET. L'acte paraît courageux à nombre de tenants de cette hypothèse qui le soutiennent. Cependant, bien que faite en son nom personnel et non pas en tant que responsable du SEPRA au CNES, cette prise de position fait des vagues. On apprend peu après que, début 2004, une réorganisation du CNES à dissout le SEPRA, mais que Vélasco continue à travailler sur le sujet, en tant que chargé de mission.
EducationA partir de juillet 2005, Vélasco rejoint le service "Culture Spatiale" du CNES [Espace & Culture Infos n°7, juillet-août 2005].
http://www.rr0.org/personne/v/VelascoJeanJacques/index.html
Jean Jacques Velasco ancien directeur du SEPRA, cellule du CNES, nous donne ses conclusions pour la nature des OVNI.
Voir:
http://rimarchives.free.fr/ddp.htm
A propos de "Ovnis, L'Evidence" de Jean-Jacques VELASCO, Directeur du SEPRA, avec Jacques Costagliola, Gildas Bourdais, Jean-Jacques Yvars, Gérard Deforge, Didier Gomez, Thierry Wathelet, Jean-Marc Roeder, Joël Mesnard, Bernard Bidault, le Général Dotte-Charvy, Bernard Thouanel, le Contre-amiral Gilles Pinon... - 3h30.mp3 : 1er juin 2004
G.E.I.P.A.N. (2005)
Définition:
OVNI : Objet Volant Non Identifié
PAN : Phénomène Aérospatial Non identifié
GEPAN : Groupe d'Etudes des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés
SEPRA : Service d'Expertise des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques
GEIPAN : Groupe d'Etudes et d’Information des Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés
COPEIPAN : Comité de Pilotage des Etudes et de l'Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés
Ses objectifs sont:
la collecte, la saisie et l'archivage des rapports afin d'entretenir et de gérer une base de données (activité CNES) l'analyse de ces informations en faisant appel à des correspondants dans les domaines et disciplines concernés la communication aux publics intéressés, la publication de rapports périodiques et la gestion de l'accès aux archives. Le responsable CNES en charge de l'activité PAN est Jacques Patenet. Il rend compte à un Comité de Pilotage chargé de définir les grandes lignes de son activité : le COPEIPAN. Le 22 mars 2007, le GEIPAN met en ligne des versions anonymisées des procès-verbaux de Gendarmerie dont il dispose.
Jacques Patenet
Patenet naît le 28 juillet 1947. Il obtient un diplôme d'ingénieur en électronique.
CNES (1971)
En 1971, Patenet entre au CNES. En tant qu'ingénieur en électronique puis informaticien, il participera à divers projets (développement du système ARGOS, Lancements Ariane en Guyane, Mises à poste de satellites géostationnaires ; Consultant pour la mise en place du programme espagnol de satellites géostationnaies ; responsable sécurité).
A partir de 1979 Patenet fait partie des "bénévoles" du GEPAN, travaillant sur des études méthodologique.
En 1981 il part travailler au Centre Spatial Guyanais (CSG) à Kourou (Guyanne française). De retour au Centre Spatial de Toulouse (CST), il postule en 1983 pour remplacer Alain Esterle à la tête du groupe, mais c'est Jean-Jacques Vélasco qui est choisi. A partir du 1er juillet 2005, Patenet est désigné responsable du GEIPAN.
L'étude des PAN, une activité historique au CNES
Du Gepan au Geipan
En 1977, s’appuyant sur les travaux personnels d’un ingénieur du CNES, le Directeur Général du CNES crée un groupe d’étude, le Gepan.
Sa mission : entreprendre des travaux de recherches sur ce que l’on appelle communément les OVNI. Ces travaux sont menés sous l'égide d'un conseil scientifique.Les travaux du Gepan se poursuivent jusqu'en 1988, date à laquelle il est remplacé par le Sepra. La nouvelle structure a en charge les Pan mais aussi la coordination des rentrées atmosphériques artificielles, c’est-à-dire des débris d'engins spatiaux. En 2000, le Sepra revient à sa mission initiale et se recentre sur l'étude des Pan, mais ne dispose que de moyens très limités. En 2001 un audit est commandé par le Directeur général afin de statuer sur l'avenir de cette activité au CNES.
Une mission étendue pour une nouvelle structure
En 2005, sur la base des recommandations de l'audit, l'activité est relancée : naît alors le Geipan. La nouvelle structure du CNES, rattachée à la Direction du Centre Spatial de Toulouse, est placée sous le contrôle d'un Comité de Pilotage indépendant du CNES, chargé d'orienter et de contrôler l'activité de la structure.
Ses missions sont les suivantes :
Collecter les témoignages d'observations de Pan terrestres et aéronautiques, de préférence par le biais de dépositions des témoins auprès des autorités : gendarmerie, police, aviation civile, armée de l'air etc. ;
analyser les témoignages, enquêter sur le terrain si nécessaire afin de tenter d'expliquer scientifiquement les observations rapportées ; archiver les témoignages collectés sur le territoire français ; et enfin, une nouveauté dans la mission du Geipan, informer le public sur ses méthodes de travail, ses résultats d'analyse.
Ce dernier point est un axe important de l'activité Pan au CNES. L’information sera diffusée au public principalement par la création d’un site Internet, dont la mise en ligne est prévue au 2nd semestre 2006.
Résultat d’un énorme travail de numérisation des archives, il contiendra l’ensemble du fond documentaire disponible, dans le respect de la législation en vigueur.
http://www.cnes.fr/web/4467-une-mission-etendue-pour-une-nouvelle-strupcture.ph
Sillard naît le 5 janvier 1936 à Coutances (France). Après ses études à l'Institut Polytechnique et à l'Ecole Supérieure d'Aérotechnique il entre, en 1960, comme Ingénieur général de l'Armement au Centre d'Essais en Vol. En 1964, il est nommé au Secrétariat général à l'Aviation Civile comme responsable du programme Concorde.
L'année suivante, il devient responsable de la construction du CSG (Centre Spatial Guyanais, travaillant notamment avec Jean Gruau), puis du développement du programme du lanceur Ariane. Il dirige le CSG de 1969 à 1971. En 1976, il prend la Direction Générale du CNES, sous la présidence Curien, jusqu'en 1982. Là il participe à la création du GEPAN.
De 1982 à 1988, il est Président Directeur de l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer. Il devient ensuite d'abord Délégué Général pour l'Armement (1989-1993) puis Président Directeur Général de "Défense Conseil International" (1994-1997). Depuis avril 1997 il est chargé de mission pour la politique spatiale auprès du ministre de la Défense.
Sillard est pilote breveté militaire de l'Armée de l'Air (1200 h de vol).
Le Secrétaire général de l'OTAN, M. Javier Solana, annonce la nomination de Sillard au poste de Secrétaire général adjoint pour les Affaires scientifiques et l'Environnement avec effet au 19 janvier 1998.
En septembre 2005, Sillard prend la tête du comité de pilotage du GEIPAN.
Emission du mardi 15 Novembre 2005 sur radio contact choc:
Interview de Yves Sillard 29 septembre 2005
RFI Soir, Radio France International.
Vincent Roux : Et notre 2ème dossier ce soir : en France on les appelle des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés, mais ils sont plus connus sous le nom d'ovnis. Ils peuvent fasciner ou faire sourire, mais ils intéressent aussi les scientifiques. Le CNES, l'agence spatiale française, à ainsi décider de relancer ses activités d'observation et d'analyse de ces phénomènes. Un comité de pilotage a été créé pour remettre en marche ce secteur, et notre invité ce soir est le président de ce comité de pilotage : Yves Sillard. Bonsoir...
Yves Sillard : Bonsoir... (sourire)
Vincent Roux : Alors Yves Sillard votre parcours est impressionnant ; vous avez travaillé sur le programme Concorde, vous avez été ensuite l'un des pères d'Ariane, vous avez dirigé le CNES, puis été Directeur Général de l'Armement. Autant dire Yves Sillard que si on vous a demandé que si on vous a demandé de diriger ce comité sur l'observation des ovnis, c'est qu'on veut aborder très sérieusement.
Yves Sillard : C'est un sujet qu'il faut aborder avec rigueur, sérieux, et sans avoir d'idées préconçues ni avoir peur de son ombre ; c'est un sujet très intéressant d'ailleurs.
Vincent Roux : Et c'est un regard scientifique, qu'il faut porter sur la question...
Yves Sillard: Un regard rigoureux et scientifique... voilà.
Vincent Roux : Alors en l'occurence il s'agit de réactiver une structure qui a existé, le GEPAN, le Groupement d'Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non Identifiés. Pourquoi ce GEPAN qui avait été créé en 1977 a ensuite été un peu mis en sommeil ?
Yves Sillard : Eh ben écoutez... Il s'agit là d'un phénomène... ce phénomène des... le problème des Phénomènes des Aérospatiaux Non-identifiés qui est très sérieux, qui met en jeu de multiples témoins qui sont dignes de foi, qui s'interrogent sur la nature des observations qu'ils ont pu faire, et qui attendent à juste titre des réponses aux questions qu'ils se posent. Je reviens donc un tout petit peu en arrière. Et donc pour moi il est du rôle du CNES d'essayer de répondre à ces attentes, même si dans certains cas la réponse n'est pas facile à formuler. Et j'avais créé le GEPAN, dont vous venez de parler, dans ce but en 1977, quand j'étais directeur général du CNES, et ce GEPAN a parfaitement fonctionné. Malheureusement, ce sujet, qui nécessite comme on vient de le dire d'être abordé avec une rigueur scientifique totale, fait, très souvent, l'objet de réactions passionnées, "pour", "contre", etc. et puis de campagnes invraisemblables de désinformation qui sont très souvent destinées à destabiliser, même à ridiculiser ceux qui traitent le sujet sérieusement. Alors dans les dernières années — on peut dire depuis une quinzaine d'années — eh ben le CNES a un peu cédé à ces campagnes de désinformation ; et un audit, qui a été fait dans les années 2001-2002, qui a impliqué l'audition de nombreuses personnalités, a recommandé de redonner au GEPAN des moyens normaux de fonctionnement — sans lui donner des moyens fantastiques bien entendu — et de faire superviser et orienter ses activités par par un comité de pilotage qui associe tous les différents organismes qui sont concernés par l'étude de ce phénomène. Et voilà, ces recommandations ont été suivies par Yannick d'Escatha, qui est l'actuel président du CNES, et d'où la 1ère réunion du comité de pilotage.
Vincent Roux : ...que vous avez donc présidé.
Yves Sillard : Voilà.
Vincent Roux : Avec qui allez-vous travailler sur ces questions ?
Yves Sillard : Alors le comité est très clairement constitué si vous voulez maintenant. Il associe un certain nombre de personnes du CNES et puis des représenants des principaux organismes qui en France sont concernés par cela. Ces organismes, c'est quoi ? C'est la Gendarmerie Nationale, la Police Nationale, la Sécurité Civile, l'Armée de l'Air, l'Aviation Civile, la Météorologie Nationale. Et en plus des organismes, nous avons quelques scientifiques, 4 scientifiques dans un 1er temps, qui sont spécialistes, qui ont des activités dans des domaines qui, de près ou de loin, peuvent intéresser le sujet. Par exemple la propulsion, l'électromagnétisme, l'astrophysique et aussi les sciences de l'homme.
Vincent Roux : Que des gens sérieux quoi, donc (sourire). Alors malgré les aléas du GEPAN, cela fait une trentaine d'années que le CNES accumule des informations, des rapports, des observations... Est-ce qu'il y a des phénomènes intéressants dans ces observations, des choses qu'on a pas su expliquer ?
Yves Sillard : Alors oui si vous voulez le CNES a d'abord mis au point une méthodologie très rigoureuse pour recueillir les témoignages et analyser ces témoignages de façon à créer une base de données qui existe aujourd'hui et qui est tout à fait remarquable. Et en France, entre 1951 et aujourd'hui — parce que le CNES... le GEPAN constitué en 1977 est remonté un peu en amont — il y a plusieurs milliers de cas qui ont été enregistrés, dont en particulier près de 200 cas qui résultent d'observations à bord d'avions. Alors tous ces cas et tous ces témoignages ont fait l'objet d'un classement extrêmement rigoureux comme je vous le disais, et finalement le CNES a classé tous ces phénomènes de... sur ces 50 dernières années en 4 catégories : une 1ère catégorie qu'on appelle les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés de catégorie A, les PAN A, qui sont des choses parfaitement identifiées ; les PAN B qui sont des choses presque sûrement parfaitement identifiées, ensuite une 3ème catégorie, les PAN C, çà ce sont ceux qui ne sont pas exploitables parce que les informations ne sont pas utilisables vraiment... c'est manque d'information, pas de clarté des témoignages, etc. et enfin dernier cas qui est les PAN D, qui eux sont parfaitement documentés, avec des témoins dont on a pu vérifier la qualité, mais qui sont inexplicables par des phénomènes connus aujourd'hui.
Vincent Roux : Et ils représentent quelle proportion à peu près ?
Yves Sillard : Alors c'est à peu près 15 % du total. Alors si on enlève les cas qui ne sont pas utilisables parce qu'ils ne sont pas intéressants, on peut se dire qu'ils se répartiraient à peu près de la même façon entre cas inexplicables et cas explicables, on peut dire de façon simple qu'il y a 75 à 76 % de cas identifiés — bien identifiés, on sait ce que c'est — et puis 25 % de cas non identifiés, qui sont inexplicables par les phénomènes connus actuellement.
Vincent Roux : Alors justement l'observation de ces phénomènes aérospatiaux c'est, intellectuellement, scientifiquement stimulant j'imagine ? Ca bouscule un peu ?
Yves Sillard : Ah ben c'est stimulant... c'est-à-dire, ça doit être stim... parce que vous savez qu'un certain nombre de scientifiques refusent, en disant "c'est impossible, donc ça n'existe pas" ; donc ça, évidemment, ça ne nous paraît pas très scientifique. Par contre quand on se donne la peine de réfl... de regarder avec sérieux et en toute objectivité tous ces cas, dont certains sont non seulement des cas avec des d'observations visuelles de témoins sérieux mais également avec des... d'autres.. certains avec des traces... des échos radar enregistrés par des avions... euh... par des radars de bord et des radars au sol... euh... dans un certain nombre de cas des traces d'atterrissages et de... comment dire... de détérioration de la végétation... tout çà est extrêmement sérieux et soulève des questions. Et aujourd'hui évidemment on ne peut face à tout çà n'émettre que des hypothèses, et rien que des hypothèses.
Vincent Roux : Et être ce que ça peut aider, est-ce que ça peut avoir des applications scientifiques, est-ce que ça peut pousser justement la recherche dans certains domaines ?
Yves Sillard : Ah ben écoutez certainement, parce que on est tout naturellement amené à chercher à expliquer un certain nombre de ces cas... on a bien le sentiment qu'il s'agit des mobiles ayant des évolutions très supérieures si je puis dire aux mobiles aériens et spatiaux que nous savons envoyer actuellement... et puis par ailleurs ils ont des effets assez curieux sur les communications, les instruments de bord... tout ça appelle des explications et un certain nombre de recherches peuvent être faites pour essayer d'expliquer un peu comment ce genre de phénomènes peut se produire.
Vincent Roux : Dernière question Yves Sillard : les américains ont un peu "inventé" ce phénomène ovnis... aujourd'hui est-ce qu'ils poursuivent encore leurs recherches ? On en parle beaucoup moins...
Yves Sillard : Alors si vous voulez, officiellement, les américains ont abandonné toutes recherches sur les ovnis après le dépot d'un rapport qui s'appelle Rapport Condon en 1969. Alors, si j'ai encore 1 mn, je peux dire simplement que ce rapport, curieusement, qui faisait apparaître dans le corps du rapport 30 % de phénomènes observés qui étaient complètement inexplicables, il concluait en disant que la poursuite de l'étude ne présentait pas d'intérêt. Il y avait une anomalie profonde entre les conclusions et le reste. Alors en réalité, moi je pense que les américains pratiquent sur le sujet — auquel ils consacrent, j'en suis persuadé, des efforts d'investigation très supérieurs à ceux de tout autre pays — ils pratiquent une politique délibérée et savamment orchestrée de désinformation. C'est la désinformation totale... Alors dans quel but ? Est-ce que c'est une crainte de voir leur suprématie remise en jeu si un jour on se trouvait face à une civilisation extérieure beaucoup plus avancée... Est-ce que c'est un soucis de garder pour eux un acquis potentiel de technologie... on en... ou toute autre explication, on en sait rien.
Vincent Roux : Yves Sillard, merci. Merci de ces explications, merci d'avoir été avec nous sur RFI, bonne soirée.
Les archives du GEIPAN disponibles sur Internet !
22 mars 2007: Mission remplie, le GEIPAN a mis en ligne les premiers documents
Ainsi que nous l’avions annoncé depuis quelques semaines, Jacques Patenet, le responsable du GEIPAN, à mis à la disposition du grand public, le 22 mars 2007, sur le site Internet du CNES quelques 400 dossiers provenant des archives du GEIPAN. (http://www.cnes-geipan.fr/geipan/ - attention, ces prochains jours le site risque d’être surchargé de demande, donc il faudra certainement patienter !) .Cela représente, selon Monsieur Patenet le quart des quelques 1600 cas observés en France depuis les années 50. Ces dossiers sont donc essentiellement des procès verbaux de la gendarmerie, expurgés des données relatives à la vie privée.
C’est donc dans un esprit de transparence totale que le GEIPAN a mis en ligne ces documents, dans l’objectif notamment, de dissiper les accusations de dissimulation lancées par quelques ufologues. Le reste, soit environ 1200 cas, sera mis dans l’avenir sur le site, avec l’objectif que tout soit bouclé pour fin 2007. Des vidéos et des photos seront ultérieurement mises en ligne. Les rapports que le GEPAN-SEPRA-GEIPAN ont établis sur des cas importants seront également mis en ligne progressivement. Ce sont quelques 100 000 pages qu’il faut scanner. Il s’agit d’un travail énorme, non seulement il faut scanner les documents mais aussi en retirer toutes les informations relatives à la vie privée. Le budget, très limité, du GEIPAN ne permet d’employer pour ce travail qu’une seule personne. Dans ces conditions, nous ne pouvons que féliciter Jacques Patenet et sa très petite équipe pour la volonté qu’il démontre à réaliser cette tâche.
Il est important de préciser que seule la France, parmi toutes les nations au monde, a mis volontairement ses archives « ovni » à la disposition du public sur le net. Si en Grande Bretagne et aux Etats-Unis, des documents officiels sont divulgués, c’est sous la pression de la loi relative à l’information. Pour que le document soit rendu public, il est nécessaire qu’une personne en fasse la demande, éventuellement par voie judiciaire. On constate que si le document est inconnu, personne ne pourra le réclamer et que si l’administration ne s’exécute pas, faire un procès pose des problèmes d’ordre financier ! Notons que sous ces pressions, certaines parties des archives notamment de Blue Book, ont été mises à la disposition du public aux USA, après avoir été « expurgées ». Mais c’est très limité, et en tout état de cause suite à la pression des ufologues américains et aux lois de ce pays.
Nous pouvons donc que nous féliciter, et c’est aussi grâce à l’action quotidienne des ufologues Français, que notre pays soit innovateur à nouveau en ce domaine, tout comme il le fut en étant la première nation au monde à se doter officiellement d’un organisme chargé de l’étude du phénomène ovni, dès 1967.
Tout comme ce fut le cas lors de la conférence de Nick Pope à Paris, ou le débat fut très sérieux, d’un excellent niveau, certains passionnés vont certainement se plaindre de ne pas trouver sur le site du GEIPAN, des « scoop » du genre « nous détenons des débris d’ovni ou des cadavres d’ET ! ». La volonté de Jacques Patenet et d’Yves Sillard est de porter à la connaissance du public, la réalité des faits, les documents dont ils disposent et non pas de se prononcer sur des faits en général invérifiables, comme on en trouve en un nombre élevé dans la littérature américaine traitant du dossier ovni. Rappelons également que Nick Pope a évoqué lors de sa conférence à Paris un certain nombre de problème qu'il avait rencontré lorsqu'il dirigeait le bureau ovni du Ministère de la Défense de Grande Bretagne. Selon Jacques Patenet, présent, il nous a confirmé rencontrer les mêmes problèmes actuellement et dans son service en France.
Pierre Tréfouret, directeur de la communication, à souligné dans une déclaration à l’AFP que le CNES n’entrerait pas dans la polémique et qu’il se contenterait de fournir des données au grand public et à la communauté scientifique.
Le 22 mars marque l'ouverture sur le Net des archives du CNES sur les soucoupes volantes. Trente ans de témoignages et d'observations.
Soixante-dix ans après le premier cas d'ovni officiellement recensé en France, le Centre National d'Etudes Spatiales, le CNES, va donc ouvrir un site dédié aux PAN, les phénomènes aérospatiaux non identifiés. « Dans un premier temps, ce site permettra de découvrir plus de 3 000 documents écrits », précise Jacques Patenet qui conduit le projet. « 80% sont des procès-verbaux de gendarmerie, le reste étant des résultats d'enquêtes et d'expertises d'échantillons que nous avons rédigés. »
Au CNES, Jacques Patenet est responsable du GEIPAN, le Groupe d'Etude et d'Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés. « Avant de mettre les documents administratifs en ligne », précise-t-il « nous avons du établir un cadre juridique et supprimer notamment toutes les informations relatives à la vie privée des témoins. »
Les autres difficultés étaient d'ordre plus technique. Il a fallu en effet numériser plus de 100 000 documents dont certains étaient très anciens. Il a fallu aussi développer une banque de données et sécuriser l'accès.
La fin des rumeurs
Attendu depuis plusieurs années par les amateurs d'ufologie et des scientifiques, ce site ne permettra pas apparemment de découvrir des scoops. « Beaucoup de passionnés se font des illusions sur le contenu de ces archives mais nous ne pensons pas que les ufologues y trouveront des cas inédits. Les exemples les plus célèbres sont déjà connus », tient-on à préciser au CNES. Ces archives permettront néanmoins d'avoir accès aux données brutes sur lesquelles le GEIPAN a fait ses enquêtes. Dans 55% des cas, le témoin a aperçu une météorite, un morceau de fusée. 30% des cas sont inexploitables et 15 % sont de vrais PAN qui résistent à l'analyse.
Cette publication mettra peut-être un terme aux rumeurs et différends qui opposent le CNES aux ufologues. « On nous a reproché de cacher des informations car pendant près de vingt ans nous n'avons rien diffusé. La
raison est qu'il n'y avait pas la volonté de faire l'effort nécessaire pour les diffuser. Suite à la réorganisation du GEIPAN, nous avons mis en place un comité de pilotage et le président du CNES a décidé qu'il fallait travailler dans une meilleure transparence », explique Jacques Patenet.
Les propos de Jean-Jacques Velasco, responsable du SEPRA, ancêtre du GEIPAN jusqu'en 2004, ont entretenu la confusion. En avril de la même année, il prétend dans son livre "Ovnis, l'évidence", publié aux éditions Carnot, que des extra-terrestres surveillent nos installations nucléaires. Une opinion loin d'être partagée par les scientifiques. Un rapport concluant l'étude officielle des ovnis par l'Armée de l'Air américaine, de 1948 à 1969, révélait l'absence d'intérêts scientifique et militaire.
Le phénomène des objets volants non-identifiés qui avait passionné le grand public et des experts dans les années 70, connaît aujourd'hui un certain désintérêt. Cela n'empêche pas le GEIPAN de vouloir améliorer la collecte des données « en élargissant l'assiette potentielle de témoins et en sensibilisant notamment les astronomes amateurs et les pilotes civils et militaires ».
Car après cette première version, le GEIPAN prévoit de consigner sur son site d'archives les nouveaux cas d'observation. A terme, il devrait aussi publier photos, vidéos, et documents sonores.
Ovnis, que la lumière soit Jacques Patenet Responsable du GEIPAN au CNES
Source : http://www.cnes.fr/
1977. Le phénomène "ovni" n'est certes pas nouveau, mais il a pris une forte ampleur médiatique durant la dernière décennie, nourrissant les interrogations du grand public. La direction générale du CNES ouvre alors un service dédié à l’étude objective de ces phénomènes. Après 30 ans de collecte de témoignages et d’enquêtes sur le terrain, le Groupement pour l’Etude et l’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés (GEIPAN) a recueilli une importante masse de documents.
Procès-verbaux de gendarmerie, rapports d’expertises, croquis réalisés par les témoins, mais aussi séquences vidéo et audio... Aujourd'hui, le GEIPAN publie ses archives sur Internet. Plus de 1 600 cas d'observations de ce qu'on préfère appeler les "PANS" pour "Phénomènes aérospatiaux non identifiés", y sont répertoriés ou le seront dans les prochains mois. L’occasion de rencontrer son responsable, Jacques Patenet.
Ne dites surtout pas à Jacques Patenet qu’il travaille sur les ovnis. En scientifique rigoureux, il vous rétorquera que le simple fait de qualifier ces phénomènes d’« Objets Volant Non Identifiés », c’est déjà commencer à tordre les faits.
« L’écrasante majorité des témoignages fait simplement état de phénomènes lumineux se déplaçant dans le ciel ». Prétendre d’emblée qu’il s’agit objets, c’est, comme le chat voulant attraper le rond de lumière d’une lampe de poche, s’exposer à bien des désillusions.
C’est pourquoi Jacques Patenet préfère parler de « Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés », des « PANS » donc, si on veut abréger.
Certes, cela sonne moins bien qu’ovni, mais c’est beaucoup plus juste. C’est d’ailleurs de ces pans que le service de Jacques Patenet tire son nom, le GEIPAN : Groupe d’Etude et d’Information sur les Phénomènes Aérospatiaux Non identifiés.
La création de l’ancêtre de ce service remonte à 1977. Le phénomène ovni n’était certes pas nouveau, mais il avait pris une forte ampleur médiatique durant la décennie précédente, nourrissant les interrogations du grand public.
« C’est la raison pour laquelle la direction générale du CNES a considéré qu’il était de sa responsabilité d’ouvrir un service, le GEPAN (sans « i » à l’époque), dédié à l’étude objective de ces phénomènes. » À partir de 1988, ce service s’appellera SEPRA, « Service d’Etude des Phénomènes de Rentrées Atmosphériques », avant de devenir GEIPAN en 2005.
Aujourd’hui, le site Internet du GEIPAN met en ligne tous les témoignages qui lui ont été transmis de 1988 à nos jours. Peu à peu, la base de données remontera le temps et devrait arriver jusqu’en 1954, pour totaliser environ 6 000 témoignages recensés dans près de 3 000 procès-verbaux, lesquels concernent quelque 1 650 cas.
« Nous publierons absolument tous les documents en notre possession sur ces cas, à l’exception des bilans d’évaluation des témoins établis par des psychologues et relevant du secret médical, ainsi que tout élément permettant d’identifier les témoins, comme la loi nous y oblige. »
Jacques Patenet le certifie : aucun cas n’a été laissé de côté parce qu’il serait trop dérangeant pour une prétendue vérité officielle.
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Re: Groupe d'Etude et d'Information sur les PAN, service du CNES
De fait, parmi les quelque 1 650 cas d’observations qui seront publiés à terme sur le site du GEIPAN, certains restent de véritables énigmes. Qu’ont vu les membres d’équipage d’un vol Air France en 1994 au-dessus de Paris ? Phénomène qui pour le coup méritait bien le nom d’ovni, puisqu’il a été détecté simultanément par les radars du centre de commandement des opérations aériennes de Taverny.
Qu’est-ce qui a endommagé à distance les plantes d’un jardin de Provence en 1981 et laissé sur le sol des traces de ripage ? Qu’est-ce qui pesait suffisamment lourd pour avoir entamé des traverses de chemin de fer dans le nord de la France en 1954 ? Jacques Patenet ne le sait pas.
8 janvier 1981. Un homme de Trans en Provence est attiré par un sifflement provenant d’un engin en train de descendre sur le sol. L’engin se pose avec un bruit sourd et repart très rapidement. Une trace d’environ 2 m de diamètre sur le sol a été constatée (photo). Les analyses du sol confiées par le GEPAN à 4 laboratoires différents ont apporté chacun un point de vue complémentaire. Elles ont confirmé un tassement significatif du sol, montrant la présence d’un corps pesant ayant laissé un léger dépôt de fer, d’oxyde de fer, de phosphates et de zinc. Un échauffement significatif inférieur à 600°C a été détecté. Nul doute qu’un phénomène de grande ampleur s’est produit ce jour là, et que la matérialité de l’observation est hautement probable.
Crédits : CNES
Pour lui, c’est à la communauté scientifique de se saisir de la question.
« Il faut absolument que les scientifiques acceptent de sortir le dossier ovni du paranormal. C’est un sujet d’étude comme un autre. Au GEIPAN, nous récoltons régulièrement des observations avec des faits tangibles, des témoins de bonne foi, et nous essayons d’expliquer ce qui s’est passé. Mais dans l’hypothèse où nous n’y parvenons pas, nous voudrions pouvoir interpeller les scientifiques et mettre à leur disposition nos rapports d’enquête afin qu’ils les étudient. »
Cet appel sera-t-il entendu ? C’est peu dire que la communauté scientifique est traditionnellement très réservée sur le sujet, tant il a été préempté par les illuminés de tout poil, des fans d’Elvis aux mouvements sectaires les plus dangereux. C’est justement la raison pour laquelle Jacques Patenet reste convaincu de l’utilité du GEIPAN, y compris sur un plan social.
« Les pouvoirs publics ont besoin de disposer d’un organisme officiel qui prend en compte ce phénomène et peut dans la majorité des cas apporter une réponse aux observations du public. Le grand danger, ce serait d’abandonner le terrain aux sectes et aux charlatans. »
Reste cependant une question de taille : le CNES est-il le mieux placé pour héberger la structure chargée d’étudier ces phénomènes ?
« Depuis 30 ans que le Cnes traite du sujet, aucun autre organisme n’a revendiqué d’être mieux placé pour s’en occuper.
D’autre part, un audit mené en 2001 a montré que le Cnes avait plusieurs atouts pour conserver la gestion du dossier. D’abord, c’est un organisme civil, qui donc n’est pas suspect de vouloir faire tomber une chape de plomb sur la question pour d’éventuelles questions de secret défense.
Ensuite, le Cnes est compétent pour le spatial et manifestement ces phénomènes se passent dans le ciel. Enfin le Cnes, établissement public, n’est pas non plus suspect de chercher à tirer de l’étude de cette question un quelconque bénéfice financier. »
Autant prévenir tout de suite les émules de Mulder et Scully qui rêveraient de faire carrière au GEIPAN, le quotidien de ce service est beaucoup moins palpitant qu’on ne pourrait le penser.
C’est généralement par téléphone que les cas d’observation sont d’abord signalés à Jacques Patenet.
« J’ai un contact à la direction générale de la gendarmerie qui coordonne ces activités dans toutes les brigades. Il y a plusieurs procès-verbaux d’observations par semaine, le tout-venant pourrait-on dire, des gens qui voient des lumières, etc.… Ces cas-là ne nécessitent pas d’intervention immédiate, et je reçois par la suite copie des procès-verbaux par courrier. »
Si en revanche on assiste quelque part en France à un phénomène de grande ampleur, avec de nombreux témoins, le GEIPAN peut alors être conduit à se rendre sur les lieux pour faire une enquête avec la gendarmerie.
« Cela a été le cas au mois de septembre dernier où nous nous sommes rendus dans le nord pour faire une enquête sur des phénomènes qu’avaient relatés des médias locaux » précise Jacques Patenet.
La première chose à faire lors de toute enquête, c’est de collecter le maximum d’informations.
Dans le cas des PANS, il s’agit de données concernant la météo, l’état de la circulation aérienne, d’éventuelles traces radar, etc. « Nous procédons aussi à étude du contexte : y avait-il dans les environs une fête foraine, une ouverture de discothèque ? » Il n’est en effet pas rare que ces événements donnent lieu à l’utilisation de dispositifs lumineux visibles de très loin, qui peuvent s’avérer très perturbant pour les témoins lorsqu’ils se reflètent sur les nuages.
La position des étoiles et des planètes est également prise en compte. Lorsqu’elle est au plus près de la Terre comme c’est le cas actuellement peu après le coucher du Soleil, Vénus est un véritable phare céleste qu’on peut facilement confondre avec les phares d’atterrissage d’un avion de ligne.
Les témoins commencent à s’inquiéter lorsqu’ils se rendent compte que cet « avion » est stationnaire... Selon les conditions météo, la Lune peut également présenter un aspect déroutant, surtout lorsqu’elle est proche de l’horizon.
« Dans 99 % des cas, les témoins sont parfaitement sincères, ils ont vu quelque chose. Très peu recherchent la publicité, car ils craignent surtout de ne pas être pris au sérieux. Maintenant, ce qu’ils ont vu est la plupart du temps un phénomène parfaitement naturel, mais perçu de façon erronée. »
Toutes ces vérifications, systématiques, sont effectuées très rapidement. Mais elles ne permettent pas forcément de trouver une solution. « La deuxième étape peut alors consister en une nouvelle audition des témoins, voire une reconstitution qui permet de trouver les axes précis d’observation du phénomène ».
La grande force du nouveau GEIPAN, c’est que toutes ces données seront par la suite adressées à un collège d’experts. « Chacun dans sa spécialité, astronome, spécialiste en télécommunications, propulsion… aura ainsi accès aux données et pourra les examiner en détail. Ce réseau va alors collégialement tenter de fournir une explication au phénomène. »
Jacques Patenet n’a jamais vu d’ovni. Pourtant, il sait depuis longtemps ce qu’il devrait faire si jamais il était confronté à un de ces « phénomènes aérospatiaux non identifiés ».
« Lors des auditions que nous avons menées avant le lancement du GEIPAN, nous avons rencontré le sociologue Pierre Lagrange. Et ce dernier a eu une phrase qui résume très bien la situation vis-à-vis du témoignage humain, par nature très fragile: il faut tout faire en amont afin de transformer chaque témoin potentiel en instrument de mesure ».
Les bons réflexes à mettre en oeuvre en cas d’observation insolite seront ainsi détaillés sur le site du GEIPAN. En voici quelques-uns : « La première chose à faire, c’est de caractériser au mieux ce que l’on a observé en terme de taille, d’apparence, de vitesse, et de direction. »
Pour cela, le mieux est sans doute d’évaluer la taille apparente du phénomène en le comparant à un objet usuel tenu à bout de bras : pièce de monnaie, téléphone portable, etc...
La pratique de l’astronomie amateur, grâce à laquelle on apprend vite à mesurer des distances angulaires, peut s’avérer précieuse. « Nous envisageons de communiquer tout spécialement à l’intention des astronomes amateurs, qui par définition observent très souvent le ciel. Mais les passionnés d’ornithologie nous intéressent tout autant. »
Le 25 février 1985, à Royan, 2 agriculteurs voient tomber cet objet dans un champ. Les premières investigations menées par le GEPAN ne permettent pas d’identifier l’objet, qui ne correspond à aucun missile français ni étranger. Il est alors conclu, provisoirement, qu’il s’agit d’un morceau de propulseur retombé dans l’atmosphère après le lancement d’un satellite 4 jours plus tôt. Or les marquages de l’objet prouvent qu’il est d’origine allemande et porte les marques du IIIème Reich... !
Après une enquête de 5 ans, il sera confirmé qu’il ne s’agissait pas d’un débris spatial, mais d’un élément propulsif abandonné depuis la dernière guerre et qui s’est spontanément mis à feu.
Cette enquête est un modèle du genre par son évolution et ses rebondissements successifs.
Une fois rassemblés les éléments factuels de l’observation, le mieux est de se rendre à la gendarmerie la plus proche du lieu de l’observation. « Les gendarmes feront alors une enquête de voisinage, puis préviendront le GEIPAN. Cette chaîne permettra de rassembler le plus rapidement possible un maximum d’informations fiables autour de l’observation. »
Grâce à mise en place de ces nouvelles procédures et via la sensibilisation du public, le mystère qui plane sur la question ovni sera-t-il un jour résolu ? Jacques Patenet pense que les enjeux sont suffisamment importants pour que l’on fasse l’effort de s’y pencher avec soin.
« Nous sommes en face de phénomènes que dans certains cas nous ne parvenons pas à expliquer. N’est-ce pas en cherchant à comprendre des phénomènes à priori inexpliqués que la science a constamment progressé au travers des âges ? »
Un simple exemple : jusqu’au début du XIXe siècle, aucun savant n’admettait la possibilité que des pierres puissent tomber du ciel. Or on sait aujourd’hui que, chaque jour, il en tombe plus de 1 000 tonnes sur la planète ! Mieux, bon nombre de ces météorites se sont révélées porteuses de précieux indices sur la formation du système solaire, ou l’apparition de la vie.
Alors, qui nous dit que les ovnis ne sont pas les météorites du XXIe siècle ? Sans à priori, mais avec honnêteté et méthode, le GEIPAN continue les recherches.
Propos recueillis par Didier Jamet
Jacques Patenet est responsable du GEIPAN au CNES
OVNI - LES UFOLOGUES ET LES ARCHIVES DU GEIPAN
Que va apporter la mise sur le net des archives du GEPAN ?
Tout d'abord, la mise sur le net de ces documents, répond à la demande de certains "ufologues"(1). Le principal intérêt de la publication de ces documents sera de crédibiliser le phénomène OVNI. En effet depuis les origines de ce phénomène, il souffre d'un manque de considération, la science n'a pas su à l'époque le prendre en main, la presse l'a ridiculisé par manque d'arguments sérieux, en faisant passer les témoins pour des "alcooliques ou des doux illuminés". Cette vision du phénomène est encore à ce jour ancrée dans la tête d'une certaine frange de la population ce qui fait que les scientifiques dans leur ensemble n'osent pas s'y intéresser, par peur du ridicule. Ces documents enfin accessibles, vont permettre au public de trouver sur le net, une documentation sérieuse et qui de plus aura la caution d'un organisme d'état, un organisme reconnu qui dépend directement du CNES. Un excellente référence en conséquence.
Évidemment dans un premier temps, il ne faut pas espérer y trouver toutes les archives du GEIPAN, même d'ailleurs dans l'avenir, les archives du GEIPAN, c'est une somme colossale de documents, de rapports, de revues provenant du monde entier, d'études, de documents en provenances des armées, de la météo, de la navigation aérienne etc... réunis depuis plus de 40 ans. Il est logique aussi que certains documents, en rapport avec la sécurité de notre pays, ne soient pas publiés. Jacques Patenet a toutefois déclaré que des études spécifiques faites par le GEIPAN ou ses prédécesseurs, des documents audios et vidéos, des photos seraient placés ultérieurement sur le site.
Le contenu actuel des documents portés sur le site du CNES, soit quelques 400 rapports de Gendarmerie, n'apportent pas, à priori, d'éléments nouveaux aux ufologues. Les rapports de Gendarmerie sont souvent succincts, non élaborés par des spécialistes du phénomène et ne comportent pas toujours les informations indispensables à une études approfondie. D'autre part, il sera difficile aux ufologues de localiser les témoins, tous ces renseignements ont disparu. Rappelons d'autre part, que les bases informatiques créées par des ufologues qui réunissent un maximum d'observations connues dépassent les 100 000 cas. Quelques centaines d'observations supplémentaires n'apporteront rien aux statistiques et à la connaissance du phénomène. Le plus important dans l'étude de ce dossier ce sont les cas rapportant la vision d'objets à très basse altitude ou posés au sol. Ces cas peuvent nous permettre d'avancer dans la connaissance du phénomène, de ses moyens de propulsion ou déplacement etc.... On notera alors que dans ces cas, si les ufologues ont la faculté de se déplacer rapidement sur les lieux d'un tel phénomène, le GEIPAN de par l'accès à un groupe de scientifiques pluridisciplinaire, à les moyens de mener une étude scientifique approfondie sur un éventuel atterrissage avec traces au sol. C'est un point important, qui peut permettre, si un tel cas se présente, d'apporter des éléments nouveaux au dossier des ovni.
Vers une disparition des "ufologues" !
Certains "ufologues" s'inquiètent et pensent que du fait de la mise sur le net des archives du GEIPAN, d'une activité de la part de cet organisme qui serait plus soutenue, ils seront marginalisés et amenés à disparaître. Ils avancent aussi que le GEIPAN devenant très populaire, ils n'auront plus connaissance des observations.
Avec l'expérience, des décennies passées à étudier le phénomène et son contexte, on constate que ces craintes ne sont pas justifiées. En 1967, lors de la création du GEPAN, le premier organisme officiel dépendant lui aussi du CNES et qui avait pour objectif l'étude du phénomène OVNI, on annonçait déjà la disparition des ufologues, qui faute de nouveaux témoignages, seraient amenés à prendre "leur retraite" !
Ce fut loin d'être le cas, tous les témoins ne vont pas à la Gendarmerie pour relater leurs témoignages. Les ufologues obtiennent de nouveaux cas, non pas par ce circuit, mais par la presse, les amis, les associations spécialisées sur le phénomène, les réseaux qui sur Internet permettent à tous les témoins de signaler leurs observations. Les ufologues sont donc loin de manquer de "matière première" et c'est pratiquement chaque jour que des observations nouvelles sont signalées par ces différents réseaux. Les ufologues ont aussi des idées, individuellement certains mènent des études approfondies sur une particularité du dossier ovni. Là encore, ils ont une supériorité sur le GEIPAN, qui n'a pas le budget suffisant pour aborder les thèmes "marginaux" relatifs au phénomène OVNI. Il y a aussi un point important qui est omis par ces ufologues : la politique, la volonté sur le long terme, l'intérêt profond, la motivation ..... On a vu entre 1967 et 1983 le GEPAN s'effondrer progressivement. La motivation politique n'était plus là, le dossier ovni devenait un problème pour le Cnes, les différents responsables se sont succédés, les budgets étaient loin d'être suffisant, des mini scandales ont éclatés etc.... Les ufologues quant à eux, ont toujours occupé le terrain avec une motivation illimitée. Les revues spécialisées n'ont pas cessé de publier des informations et des études nouvelles sur le phénomène, tandis que le GEPAN était de plus en plus critiqué. La politique du CNES évoluant, on a mis fin au GEPAN et on a créé un nouvel organisme, le SEPRA, qui a concrétisé "la mise au placard" du dossier ovni ! Durant plus de 20 ans cet organisme à fonctionné sans moyen et n'a diffusé aucune information vers le public. Les ufologues, quant à eux, durant ces longues années, n'ont pas cessé de poursuivre des enquêtes, des travaux et d'informer le public. Leur nombre a considérablement augmenté au cours de ces dernières années et en octobre 2005, ils ont organisé une Rencontre Européenne à Châlons-En-Champagne, dans le Parc des Expositions ( Un hectare couvert) qui rassembla plus de 10 000 personnes intéressées par les ovnis ! C'est à ce moment que le CNES à fait connaître son intention de supprimer le SEPRA et de le remplacer par le GEIPAN.
Nous assistons là encore à une modification de la structure et des objectifs de l'organisme chargé officiellement en France, d'étudier le phénomène OVNI. Ceci n'a pas eu d'influence sur l'intérêt que les ufologues portent au phénomène ovni. Bien au contraire, ils demandent à voir. Quelques semaines avant la mise sur le net des archives du GEIPAN, ils ont organisé une réunion à Paris, invitant NICK POPE, l'ancien responsable du bureau ovni au Ministère de la Défense Britannique (en quelque sorte l'homologue anglais du GEIPAN) et ils ont réuni à cette occasion quelques 250 personnes (Réunion sur invitation, le nombre de place étant limité, près d'un millier de personnes auraient souhaités y participer !).
Si nous tenons compte de cet historique ETAT/PRIVE, en place depuis plus de 40 ans, si nous prenons en compte du nombre actuel d'ufologues nous pouvons penser qu'ils ont tort de s'inquiéter et qu'ils ont encore une place importante à tenir dans le "Paysage Ufologiques Français" ! Les ufologues sont donc loin de disparaître !
(1) Ufologue, ce mot vient du terme anglais UFO (abréviation de Unidentified Flying Object - Objet Volant Non Identifié) et désigne les personnes passionnées par le phénomène OVNI.
Source les repas ufologiques
Adresse archives:
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Cometa.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Doc_travail_2.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Etude_psycho_1981.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Etudes_stat.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Memoire_gonin_1998.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Note_info_1.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Note_info_2.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Stage_ENSTA_1983.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/cnes_gepan.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/cnes_gepan.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/detection_louange_1.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/detection_louange_2.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/detection_louange_3.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/detection_louange_4.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/detection_louange_5.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/doc_travail_3.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/doc_travail_4.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/doc_travail_6.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/foudre_en_boule_78.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/gepan.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/journees_etudes.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/memoire_JJV_1983.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_35_1977.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_43_poher_77.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_esterle_83_1.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_info_3.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_info_4.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_poher_1977.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_tech_1.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_tech_10.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_tech_2.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_tech_3.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/note_technique_1977.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/nt11_enquete_81_02.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/nt12_enquetes_81_07_et_81_09.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/nt16_enquete_81_01.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/nt17_enquete_86_06.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Memoire_fin_etudes_1983.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Memoire_fin_etudes_1983.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/Memoire_gonin_1998.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/nt5_Enquete_79_03.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/nt6_enquete_79_07.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/nt7_enquete_79_05.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/nt8_enquete_79_06.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/plaquette_79.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/rapport_de_stage_1982.pdf
http://www.cnes-geipan.fr/documents/rapport_stage_babou.pdf
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