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Chercheurs: Les ufologues qui sont-ils et que sont-ils? Empty Chercheurs: Les ufologues qui sont-ils et que sont-ils?

Dim 27 Juin 2010, 16:01
Les ufologues qui sont-ils et que sont-ils?

Ce n'est pas parce qu'on publie un livre sur les ovnis qu'on est un ufologue. Ce n'est pas parce que l'on fait un site sur les ovnis que l'on devient d'office ufologue. N'importe qui peut s'auto-proclamer ufologue mais qui sont en réalité les véritables spécialistes? Les énergumènes qui publient tout et n'importe quoi sur internet ne doivent pas être considérés comme des ufologues cela n'a strictement rien à voir. C'est pourquoi il faut absolument éviter les généralisations abusives et veiller à ne pas considérer les initiatives personnelles de gens inconscients comme représentatives de la communauté ufologique. Un certain nombre de personnes sont incontrôlables mais il y a des gens sur lesquels on peut compter comme nous allons le montrer dans cet article.


Claude Poher Ingénieur français, docteur en astronomie et ufologue

Tout d’abord, qu’est-ce qu’un « ufologue » ? L’ufologue est une personne qui s’intéresse de près aux ovnis, il peut les étudier, réfléchir, enquêter, écrire des ouvrages, écrire sur les forums, sur le net, créer des sites web, entre autre, sur ce phénomène. (Nous trouvons sur le net la définition retenue par l’Académie d’Ufologie pour ce qui concerne le mot ufologie : « C’est l’analyse faite à partir des rapports d’observation du phénomène des objets volants non identifiés. Les intervenants étant convaincus que les rapports de phénomènes classés comme "non identifiés" peuvent être expliqués autrement que comme des confusions et des inventions »). En France et dans la majorité des pays du monde, les bases actuelles de l’ufologie sont issues de ces gens.

Ce sont Gildas Bourdais, un écrivain et chercheur qui a travaillé le sujet avec sérieux, Jean Gabriel Greslé, un ancien pilote de chasse, qui s’intéresse à titre privé au phénomène ovni et qui écrit des ouvrages sur le sujet, le Général Lionel Chassin, aujourd’hui décédé, qui a présidé le GEPA, une association ufologique privée, donc un ufologue peu sérieux, aux normes de ces réalisateurs. A l’étranger des chercheurs reconnus comme Juan Ballester Olmos en Espagne, Edoardo Russo en Italie, Michel Bougard en Belgique etc….

Les ufologues sérieux et spécialisés dans les enquêtes ont acquis des bases élémentaires, soit, mais supérieures à celles des gendarmes qui recueillent les témoignages, qui eux n’ont jamais eu droit à une formation sur le phénomène ovni, ni même un enseignement sur la méthodologie a employer au cours de ces enquêtes très spécifiques. J’insisterai à nouveau sur le fait que les associations ne peuvent aucunement remplacer les organismes officiels car elles n’ont que de faibles ressources, mais elles sont par contre complémentaires dans l’état actuel de la situation de la recherche sur ces phénomènes.

« après 30 ans d’existence, qu’a produit de plus le Geipan par rapport aux ufologues ? Rien, je suis mieux et plus largement informé sur tout ce qui concerne le dossier ovni, par les associations privées d’ufologues que par cet organisme officiel. Les enquêtes qu’il a menées sont toutes critiquables. Ils en sont au même stade d’avancement que les ufologues et même en retrait sur de nombreux sujets !. Certaines observations qui ont fait l’objet de vérifications par certains ufologues sérieux, pourtant crédibles, avec de nombreux témoins, n’apparaissent pas dans les archives du Geipan, d’autres sont discréditées dès le lendemain par l’identification comme étant une rentrée atmosphérique, ce qui se révèle être inexact, par la suite, d’après les études menées par plusieurs ufologues ! »

Cette remarque pertinente, que nous citons, ne remet nullement en cause le rôle du Geipan qui devrait fonctionner grâce à une dotation financière beaucoup plus importante et s’accompagner du lancement de divers programmes de recherche.

Contrairement aux armées, au Cnes et aux administrations citées, les « ufologues » sont libres d’agir et de penser comme ils le souhaitent. Pour les Ufologues, la liberté leur permet de chercher dans la direction qu’ils estiment être la plus pertinente. Ce n’est pas le cas dans le domaine public où tout obéit à des procédures, principes, concepts etc… En conséquence, dans le milieu privé des ufologues, on trouvera tous types d’idées et malheureusement aussi, tous types de personnages. Il en est de même quant aux théories dont beaucoup reposent sur des bases sérieuses, scientifiques, et qui sont d’un niveau beaucoup plus avancé que ce que peut émettre le Geipan ou toute autre administration! Parmi les ufologues, il se trouve des personnes compétentes dont les idées sont sensées

On peut considérer comme sérieux un ufologue qui se base uniquement sur les faits ufologiques tout en sachant prendre la distance nécessaire pour identifier les informations importantes. Il ne faut pas toujours prendre tout pour argent comptant mais vérifier sans cesse les sources. Il faut toujours distinguer le fait ufologique de la pensée subjective sinon on peut arriver à des aberrations. En ufologie beaucoup de choses, de sujets sont liés. Quand on étudie une affaire, un mystère il faut absolument avoir en têtes tous les précédents ufologiques ou les cas de méprise qui peuvent être similaires. Si nous ne savons pas que des ovnis ont été vu dans l'antiquité par exemple nous avons une vison "minimaliste" du phénomène.

Quels sont les profils des ufologues?

Bien que l'homme observe le ciel avec curiosité depuis toujours, ce n'est qu'à partir de la Grèce antique que l'on retrouve des inventaires et études de phénomènes célestes inexpliqués, du moins en occident. Demetrius Phalereus relate l'observation de rayons lumineux dans le ciel, Aristote traite de phénomènes météorologiques étonnants, Camille Flammarion qualifie de bradytes d'étranges "météores lents", voire stationnaires, capable de rester très longtemps dans le ciel.


Claude Lavat - Contre-Amiral Gilles Pinon - Jacques Costagliola

Ce n'est cependant que peu après 1947, avec ce qu'on appelle l'ère "moderne" du phénomène, que va se développer un véritable microcosme plus de personnes étudiant ce sujet.

Celui-ci étant composé d'une large majorité d'"amateurs" — étudiant les ovnis sur leur temps libre — la conséquence est que n'importe qui peut se revendiquer "ufologue" sans que cela ait jamais nécessité de formation, cursus (il n'existe pas de diplôme d'ufologue) ou accréditation quelconque.

Ainsi, plus qu'une répartition en terme de conviction ("croyants" versus "sceptiques" 1) il est important de distinguer les ufologues :

    * actifs qui mènent des enquêtes sur le terrain, publient des articles, réalisent des études statistiques, développent des théories complètes, développent des stations de détection, recherchent des documents, utilisent les listes de discussion pour s'échanger des informations, etc.

    * non actifs qui se cantonnent à lire des livres et des revues ufologiques, naviguer sur des sites web, débattre de leurs convictions dans des forums, etc.

Il existe également une infime poignée de "professionnels" de l'ufologie, travaillant à plein temps sur le sujet, généralement au sein d'organismes officiels d'étude des ovnis. Enfin existent aussi quelques journalistes, éditeurs de revues ou écrivains gagnant leur vie grâce à l'ufologie. Le côté mercantile de ces derniers ne joue évidemment pas en faveur de la crédibilité de ce domaine de recherche, mais comme la science établie, l'ufologie n'échappe pas non plus à ses publications, et il faut reconnaître à certaines d'entre elles un travail considérable qui bénéficie à tous.

Le profil de l'ufologue idéal dépendra de sa "mission":

Si sa fonction est essentiellement de récolter les témoignages en leur accordant un indice de véracité, de séparer les témoignages de valeur de la gangue des faux récits, soit de malades mentaux soit de "petits malins", il est clair qu'il faut qu'il ait une formation solide en psychologie et qu'il sache à quoi correspondent les mimiques et gestuels des orateurs qui s'adressent à lui... Il faut aussi qu'il ne soit pas timide et qu'il ait un bon contact pour interroger les témoins. Il faut aussi qu'il soit titulaire du permis de conduire et qu'il ait le goût de faire des kilomètres en voiture.

S'il doit faire du "concret", définir des "lois" à partir de la grande diversité et du "flou" de nombreux témoignages, il est indispensable qu'il sache manier les statistiques et qu'il maîtrise le traitement des données par ordinateurs, quitte à écrire des programmes adaptés à son problème spécifique.

S'il doit chercher à expliquer "théoriquement" les phénomènes rapportés, il faut qu'il ait une solide base de connaissances en physique théorique et en astronomie... Et qu'il soit un grand lecteur de science-fiction pour y pêcher des idées.

Dans tous les cas il faut qu'il ait l'esprit très ouvert, de l'intelligence et de l'imagination. Mais nous sommes là en pleine théorie, tant que l'on n'aura pas trouvé un financement solide et durable! Or quelle entreprise privée "sponsoriserait" un tel travail?

L’ufologie n’est pas enseignée à l’université qui n’en délivre pas de diplôme et chacun peut imprimer "Ufologue" sur sa carte de visite.

Cependant on imagine mal une personne bac+5, 8 ou 10 faire du porte à porte visant le recensement de témoignages d'observations. Voici donc la situation dans laquelle se trouve l’ufologie "tout court", versus l’ufologie scientifique, et le piège tendu par les "skeptics" du Mouvement Sceptique Contemporain dans lequel elle est tombée et se trouve empêtrée.

En sciences physiques la preuve tient de l’observation et depuis des décennies nous observons, détectons, mesurons dans notre écosystème terrestre, à l’aide de divers instruments fonctionnant suivant différents principes physiques, le déplacement d’objets au comportement intelligent … déplacement que nous ne savions pas et que nous ne savons toujours pas reproduire.

Nous avons d’innombrables cas d’observations corroborés par notre instrumentation de détection et de mesure et alors qu’en science un seul cas est nécessaire et suffisant, un seul … vous évoquez le démarchage « porte-à-porte » pour recueillir des témoignages que l’on s’efforcera ensuite, encore et encore, de classer en PAN A ou B ou C ou D !

Un Eric Maillot, au lieu d’examiner l’ensemble des données, continuera à sélectionner quelques bribes de l’un ou l’autre cas, les arrangera à sa manière et suggérera par la méthode de la généralisation larvée, dans laquelle il excelle, qu’il n’y a vraiment rien de valable dans toutes ces observations ce n'est donc pas un chercheur sérieux.

Ne l'oublions pas c'est souvent le floue, l'éparpillement des données qui ont conduit à des théories, des explications loufoques et les ufologues illuminés du dimanche mais aussi les sceptiques ne sont pas en reste dans ce domaine.

Généralisations et crimes contre l'ufologie

"Les loups sont dans la bergerie" il faut tenter de les faire sortir et ou de les dénoncer publiquement. Actuellement il n'est plus question d'un complot contre l'ufologie mais bien d'une désinformation auto-entretenue par des groupes irrespectueux du travail effectué.

Aujourd'hui on a vite fait de considérer tous les spécialistes de l'ufologie comme des farfelus, des loufoques. Cette généralisation erronée est liée aux comportements irresponsables de personnes qui se disent ufologues mais qui sont en fait des incompétents non reconnus par le milieu. Ils disent informer sur le sujet mais en fait ce sont les pires désinformateurs qui existent. Même un enfant trouverait leurs pseudos preuves ridicules alors imaginez la catastrophe quand un adulte, qui plus est scientifique, tombe sur ce genre de mascarade.



Nous avons des gens que l'on peut appeler ufauxlogues et ufoulogues qui publient tout et n'importe quoi sur des sites à grand coup d'image d'aliens et de soucoupes en plastiques.

"Ces gens ne sont pas ufologues mais ils viennent se greffer aux chercheurs sérieux"

Rappelons le encore et toujours ces gens ne sont pas des ufologues mais des chercheurs des bacs à sable. Il ne faut surtout pas généraliser même si on peut vous comprendre. Ces gens ne réfléchissent pas ou ont des problèmes de logique et de comportement. Si vous cherchez sur internet vous tomberez forcément sur ces gens qui voient des ovnis partout et qui se disent ufologues.

Lorsque vous les interrogez sur la crédibilité de ces informations ils vous répondent: "Monsieur, Sachez que je suis ufologue depuis plus de 35 ans, membre de multiples associations, j'ai un site et je reconnaître des photos donc je suis mieux placé que vous pour savoir. Je n'ai pas de conseils à recevoir de la part de quiconque".

Le fait de faire partie d'assocciations et d'avoir pour passion le phénomène ovni depuis longtemps n'implique pas forcément que nous soyons intelligent, sérieux et compétent. C'est la manière de faire qui compte et il s'avère qu'un certain nombre de personnes marchent à côté de leurs "pompes"...

Quand les pseudos ufologues du dimanche cassent le travail d'information des gens sérieux:

Ils voient des ovnis n'importe où. Des ovnis lors du discours de tel homme politique, des photos d'oiseaux exposées comme des preuves à grand coup de "c'est une preuve, un ovni photographié". Le problème voyez-vous c'est que ce qui est photographié n'a rien d'un ovni et les ufologues sérieux le voient dés le premier coup d'œil. Le pire c'est que le cauchemar ne fait que commencer. Pour eux il faut publier cette preuve partout la montrer aux gens, arrive alors les "lutins crédules" qui diffusent un peu partout ces pseudos news ou preuves. Puis les grand médias reprennent l'info à grand coup de titres ravageurs: "un ovni photographié les ufologues y croient". Bientôt toute la france sera au courant mais c'est à ce moment là que la réponse tombe:

"Il s'agissait d'un oiseau!" Ce n'est pas les petits hommes verts mais un Pic vert" "Malheureusement pour les ufologues c'est un oiseau" "les ufologues se trompent une fois de plus" "par encore une preuve d'ovni" "un canular volatile" les passionnés d'ovnis voient des ovnis partout"

Alors que les ufologue sérieux avaient depuis longtemps jeté à la poubelle cette photo les voici associés aux "zozo ufologiques" à l'origine de cette sur médiatisation grotesque. Pour les gens il ne fait aucun doute les ufologues sont des simples d'esprit, naïfs et crédules. Ils ne feront pas la différence entre l'illuminé et le chercheur scientifique. Enfin le jour où une information sérieuse sera publiée les gens ne feront plus attention.



Vous avez peut être entendu parlé de cette histoire du film d'un pseudo ovni lors de la cérémonie d'investiture du président Obama. En fait depuis le début les ufologues sérieux savaient que ce ne pouvait être un ovni. Mais comme toujours dans ces cas là, on monte l'affaire en épingle et tous les médias en parlent. L'ufologie est ainsi victime d'une mauvaise pub dont elle se passerait bien. Ceux à l'origine de tout cela sont ces personnes qui s'amusent avec le phénomène ovnis, qui publient et diffusent sans réfléchir et provoquent sans cesse une altération de l'image des ufologues qui n'ont rien à voir avec ces zozos en mal de sensations fortes et de révélations foireuses.

Rappelons-le: les spécialistes du phénomène ovni n'ont absolument pas besoin de ces photos pour prouver quoi que ce soit! Les preuves sont déjà dans les archives, ces pseudos preuves nous n'en voulons pas!

Il est un fait que des comportement irresponsables ont pour conséquence la destruction du travail d'information effectué par des gens compétents. Dans la vie il y a toujours des gens qui "construisent" de bonne façon, de mauvaise façon et d'autres qui cassent. Eh bien le constat en ufologie est qu'il y a comme partout, de mauvais architectes, des charlatans et des casseurs. Ils commettent depuis toujours des crimes contre l'ufologie en diffusant des informations loufoques et ne méritent que notre mépris. Ceux-ci cassent le travail des ufologues sérieux en toute impunité et personne ne dit rien, on accepte sans broncher.

Oui parfaitement, il est criminel de diffuser des pseudos cas de photos d'ovnis, des révélations de pseudo personnalités ésotérico-illuminés, des fumisteries de site américains. Les auteurs de ces crimes ne sont pas toujours conscients de ce qu'ils font mais d'autres ne préfèrent pas savoir. Le problème c'est qu'ils ne savent pas faire autrement et si ils doivent changer d'attitude, alors tout simplement ils arrêteront l'ufologie.

Quand on voit certains cas on se pose des questions: Pourquoi continuons-nous à les soutenir dans leur folie?

Il y a donc un besoin urgent de réglementation ou au minimum d'un dénonciation officielle de ces pratiques. Car il est inacceptable et honteux que l'on mette tout le monde dans le même panier. Il y a des gens sur qui l'on peut compter en ufologie encore faut-il savoir qui. C'est ce que nous allons voir.



Les ufologues renommés et compétents

Il serait impossible et fastidieux de citer tout le monde dans cet article. Je m'excuse par avance auprès des ceux qui ne sont pas cités. voici donc une liste non exhaustive d'ufologues connus:

Bourdais Gildas Bourdais



Bourdais nait le 13 juin 1939 à Nantes. Passionné de peinture, il travaille comme cadre documentaliste dans une société d'édition, fait des voyages aux USA.

Il reste peu intéressé par les ovnis jusqu'à ce qu'il tombe sur un livre [1], qui le convainc du sérieux du problème.

Il écrit alors un 1er livre [2] et s'intéressent à diverses affaires comme celle de Ummo [3] [4] ou celle de Roswell [5] [6] pour laquelle il développe une expertise.

Il devient partisan de l'HET, et de l'hypothèse d'un conditionnement et d'une levée progressive du secret [7] [8].

En tant qu'ufologue français, il collabore également à diverses revues et conférences ufologiques internationales [9].

Le blog de Mr Bourdais:

http://bourdais.blogspot.com/

Aimé Michel



Michel naît en 1919. Il est originaire de Saint-Vincent les Forts, un village des Alpes provencales où toute sa famille est née depuis le 17ème siècle et qui ne compte à l'époque qu'une trentaine de maisons. Il vit là jusqu'en 1939 où une épidémie de poliomyélite le rend inapte au travail manuel, et l'oriente vers une licence de philosophie. En 1944 il entre à la RDF en passant le concours des ingénieurs du son du studio d'essai. Il travaille ensuite au service de la recherche.

Michel commence à s'intéresser à l'ufologie dès 1946, avec la vague des observations scandinaves. Il pense tout d'abord, comme beaucoup, qu'il s'agit d'engins allemands récupérés que les russes essaient sur la Baltique ou d'une nouvelle arme américaine.

A partir de 1948 il s'intéresse plus exclusivement aux faits de psychologie exceptionnelle ainsi qu'aux phénomènes mal étudiés par la science. Quand le livre de Donald Keyhoe paraît en 1950, Michel est encore moins convaincu de phénomènes extraordinaires, et en arrive même à penser que tout est inventé de A à Z par de mauvais journalistes.

Revirement

Par la suite, alors qu'il travaille comme ingénieur du son pour une émission de radio sur la météorologie, Roger Clausse, un ingénieur de la Météorologie Nationale, lui montre un dossier d'observations inexplicables transmises par les stations. Michel est alors très étonné de retrouver dans ce dossier des cas en tous points identiques à ceux du livre de Keyhoe. Il revoit alors son jugement, et considère qu'il y a vraiment "quelque chose".

Couverture du 1er livre de Michel, en 1954 Michel

Michel approfondit alors son enquête. Travaillant à Paris au service de la recherche de la RTF, il collecte des articles de journaux comme Le Figaro, ou Le Parisien libéré (journal qu'il cite le plus) et fait la connaissance du capitaine Clérouin, qui dirige les services de renseignement de l'Armée de l'Air, sous les ordres du général Chassin. Il aide beaucoup Michel : Oui, commentera ce dernier, Comme vous, je fais une enquête. Mais je vous présente un précurseur : M. Latappy qui, lui, recueille tout depuis le début, depuis l'affaire Arnold, en 1947. Personne en France n'en sait plus que lui. Il n'est pas militaire. Il est le dessinateur de Forces aériennes françaises, notre revue de l'armée de l'Air. Mais tout ce que j'ai, il l'a [1]. Ainsi en 1953, pour écrire son 1er livre sur le sujet, Michel se trouve à la tête d'une documentation substantielle [2]. Il y postule l'existence de systèmes de propulsion "électrogravitationnelle" pour les soucoupes, s'inspirant de la théorie du capitaine Plantier, mais sans rien affirmer de catégorique. Il demande à Jean Cocteau, qui s'intéresse au phénomène, d'en écrire la préface. Le livre connaît un certain succès. Dans les semaines qui suivent sa parution, il reçoit des courriers de Cocteau et de Pierre Guérin, avec qui il se lie d'amitié.

En 1954, alors que son livre [3] sort, une vague d'observations sans précédent touche la France. Fin octobre, au terme de celle-ci, il rend visite à Cocteau. Il s'interroge sur la manière de prouver scientifiquement la réalité de ce qu'il appelle les Mystérieux Objets Célestres (MOC), au milieu de témoignages incontrôlables et de récits publiés par les journaux. Cocteau lui répond : Si ce que racontent ces gens est vrai, si ces engins existent et si on les a vus, il est inconcevable qu'un ordre quelconque ne se cache pas sous ce désordre. C'est cela qu'il faut chercher : l’ordre caché sous le désordre.

Orthothénie


Couverture du 2ème livre de Michel, en 1958 Michel

Un ordre derrière le chaos de 1954, Michel commence à en trouver un en 1957.

En 1958, Michel publie un 2ème livre sur ce qu'il nomme maintenant les Mystérieux Objets Célestes (MOC) [4]. Ce livre frappe Jacques Vallée, qui lui écrit et finit par le rencontrer en 1961. Dans les années 1960s, Michel rédige de nombreux articles pour la revue Planète, notamment sur la parapsychologie et sur les phénomènes physiques liés aux extases religieuses. A la même époque, il rédige aussi des articles pour Science & Vie, et se lie d'amitié avec Jacques Bergier.

En 1966, Michel présente Yves Rocard à Jacques Vallée. Par la suite, ceux-ci vont travailler au sein du même "collège invisible".

En 1969, Michel fait partie du comité de rédaction de LDLN.

A la fin de sa vie, Michel déclare modestement que tout ce dont il est certain à propos des ovnis tiendrait aisément sur un timbre poste. Il meurt en 1992.

http://www.rr0.org/personne/m/MichelAime/index.html

Jean-Claude Bourret


Bourret, star du journal télévisé dans les années 1970s

C'est suite de la vague d'observations sur la France entre fin 1973 et 1974 que Bourret, alors présentateur du journal télévisé sur TF1, se prend de passion pour les ovnis. Egalement grand reporter sur France Inter, il projette de consacrer une série d'entretiens radiophoniques au sujet, et prend contact avec des experts de tous bords. La plupart acceptent, à l'exception de "rationalistes" qui arguent du rapport Condon et de ses conclusions définitives sur le sujet ovni.



Entretiens

A partir de février 1974, les premières interviews sont diffusées, chaque Vendredi. Parmi celles-ci, on trouve notamment celles de :

    * un journaliste scientifique de l'Humanité de l'époque
    * Aimé Michel
    * président du GEPA
    * Jacques Vallée, alors consultant en informatique à l'Université de Stanford, interviewé aux USA par Michel Anfrol
    * Jean-Claude Ribes, alors radioastronome et chargé de recherches au CNRS (8 mars par Bourret)
    * Patrick Aimedieu, chercheur au CNRS, interviewé par Bourret une première fois puis une seconde fois
    * Rémi Chauvin, alors professeur de biologie à la Sorbonne, interviewé par Euloge Boissonnade
    * Claude Poher
    * Pierre Guérin depuis l'observatoire du Pic du Midi où il travaille alors
    * Jean-Michel Dutuit, paléontontogue, chargé de recherches au CNRS
    * un chercheur du laboratoire d'aéronomie de Verrières-le-Buisson
    * le père jésuite Russo, polytechnicien et philosophe des sciences


Bourret interviewant Galley Bourret interviewant Galley

Parmi les entretiens réalisés, le plus fameux sera sans nul doute celui de Robert Galley, Ministre des Armées, diffusé le 21 février. Galley y admet l'intérêt scientifique du problème, et indique la marche à suivre pour envoyer les rapports d'observation à Claude Poher du CNES.

La dernière émission à lieu le vendredi 22 mars 1974, en forme de conclusion, aux côtés de son collègue Claude Villers. Michel Monnerie y est invité, et annonce que LDLN organise une soirée de surveillance du ciel national pour le lendemain. En fait l'objectif de cette soirée à grands renforts de publicité était de vérifier les conséquences d'une préparation psychologique de l'opinion. Le lendemain, aucune photo n'est envoyée à l'émission. Bourret en conclut que la sensibilisation de l'opinion publique par les moyens audio-visuels ne provoque pas une augmentation des témoignages. Par la suite, Bourret publie son 1er livre sur le sujet contenant les retranscriptions des entretiens menés sur France Inter cette année-là avec notamment Jacques Vallée, Jean-Claude Ribes, Rémy Chauvin, Claude Poher, Pierre Guérin, Michel Monnerie ou le Père Russo. Egalement d'autres interviews fort intéressantes de personnages tels que Gordon Creighton, Aimé Michel et les participants aux projet Blue Book que furent Allen Hynek et David Saunders [1]. D'autres livres suivront [2] [3].

Pour son livre suivant sur le sujet [4], Bourret s'accorde à nouveau le concours de brillants éléments, tels Poher qui rentre des Etats-Unis ou le scientifique Jean-Pierre Petit, à qui il demande une "annexe scientifique" de 80 pages. Le résultat est un best seller.

Le 13 février 1979, Bourret rencontre M. Cochard, directeur de la gendarmerie nationale. Il publiera un livre sur les témoignages de ces militaires [5], puis [6].



Quelques années plus tard, pour un nouveau livre [7], c'est encore avec le CNES que Bourret collabore, et cette fois, c'est Jean-Jacques Vélasco qui s'y colle. Interviewé en 1993 par la revue Mystère à l'occasion de la sortie du livre, Bourret déclare :

Des scientifiques de très haut niveau m'ont contacté en me disant que depuis de nombreuses années ils travaillaient dans l'ombre sur le sujet ovni. Souhaitant conserver l'anonymat, ils m'ont proposé de devenir leur porte-parole.

On trouve notamment dans le livre une attitude très ouverte du responsable du SEPRA qu'est alors Vélasco, et une tentative de réduire l'affaire Ummo à une manipulation émanant de l'ex-Union Soviétique, sans argumentation vraiment crédible.

Après son aventure à La Cinq, Bourret devient en 1999 conseiller du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale et membre de la commission de communication de la DGGN (Direction Générale de la Gendarmerie Nationale), et conseiller du président d'IGS et de l'éditeur Michel Lafon, chez qui il publie un autre ouvrage sur un possible contact extraterrestre cette année-là [8]. Il écrit un livre (encore non publié) où il présente les principales religions monothéistes comme des interprétations romancées de visites extraterrestres.

Le 27 novembre 2007, Bourret est élevé au grade de Colonel (réserve citoyenne) par le Général d'armée Guy Parayre, Directeur de la Gendarmerie nationale (104 000 militaires) en présence du Major Général Gilles.
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   1. Bourret, J.-C.: La nouvelle vague des soucoupes volantes, Presses Pocket 1976
   2. Bourret, J.-C.: Enquête sur les ovnis, France-Empire 1976
   3. Bourret, J.-C.: La science face aux Extra-Terrestres, France Empire 1977. Réédité France Loisirs 1979. Réédité Presses Pocket 1979, ref. 1839
   4. Bourret, J.-C.: Le Nouveau défi des ovnis, France-Empire 1976, Paris. Réédité Presses Pocket 1978
   5. Bourret, J.-C.: OVNIS : L'armée parle, France Empire 1979
   6. Bourret, J.-C.: Le nouveau défi des ovnis, 1980
   7. Bourret, J.-C. & Vélasco, J.-J.: Ovnis, la science avance, Robert Laffont 1993
   8. Bourret, J.-C.: 1999, Le contact ?, Michel Lafon, 1997

http://www.rr0.org/personne/b/BourretJeanClaude/index.html

Pierre Guérin


Guérin en février 2000 Guérin en février 2000

Astronome, astrophysicien, Directeur de recherche à l'Institut d'astrosphysique du CNRS (Paris).

Guérin commence à s'intéresser aux ovnis à partir des années 1950s. Il rencontre les premiers intéressés au phénomène, tels que Aimé Michel à partir de la parution du premier livre de ce dernier [1] en 1954. C'est au cours de leurs discussions que Guérin énonce sa loi-boutade, mais qui résume bien un des problèmes principaux des ufologues : En ufologie, toute loi une fois découverte et démontrée est aussitôt réfutée par les observations suivantes ! Il rencontre également Jacques Vallée dans les années 1960s, et commence à mener sur le terrain, plusieurs enquêtes.

Par la suite, il est nommé "conseiller scientifique extérieur" du GEPAN, puis mène en 1972 une analyse scientifique (calculs et examens approfondis des négatifs) des photos de l'observation du Lac Chauvet prises le 18 juillet 1952 (il publiera ses résultats en 1993 [2], dans différentes revues ufologiques, en concluant "mathématiquement" — par triangulation — à la réalité d'un disque volant. Hélas, les négatifs de ces 4 clichés seront perdus dans l'intervalle. Guérin évalue le diamètre du disque à 15 m environ, se déplaçant à 170 km/h à 590 m d'altitude).

En 1973, il défend à la télévision le 1er livre de Hynek lors de sa parution en France. Il écrit également des articles dans plusieurs revues, dont LDLN[3] et la FSR.

En mars 1974, alors membre de L'Institut d'Astrophysique de Paris, Guérin participe à une série d'entretiens à la radio qui incluent des rapports de témoins, les réactions du Ministre de la Défense Robert Galley, et des déclarations de 2 autres scientifiques français qui étudient le phénomène ovni depuis de nombreuses années : Claude Poher et Jacques Vallée. Cette même année, une première émission télévisée (produite par la future RTBF) réunit sur un même plateau quelques-uns des protagonistes du débat scientifique à propos des ovnis : Auguste Meessen, André Koeckelenbergh, Guérin et Claude Poher.

A partir de 1975, Guérin défend l'idée que que certains phénomènes parapsychologiques pourraient être d'origine extraterrestre, c'est-à-dire que les observations d'ovnis sont des hallucinations provoquées... par des ovnis. Dans le même temps d'autres acteurs, tels Pierre Viéroudy, prétendent que certains ovnis pouvaient avoir été matérialisés par des sujets psi. Cette année-là Guérin rencontre Jean-Pierre Petit. Dans un texte publié en 1976, Guérin propose d'interpréter ainsi certains aspects des rencontres rapprochées. Cette théorie, généralement connue sous l'expression de "rêve induit", a depuis fait son chemin.

En 2000, Guérin publie un dernier livre [4]. Il décède le samedi 7 octobre 2000, d'une infection suite à une première séance de traitement contre un cancer.

[5]
Home

   1. Michel, A.: Lueurs sur les soucoupes volantes, Mame, 1954. Traduit The truth about flying saucers (Criterion Books 1956) grâce au CSI
   2. Guérin, P.: A Scientific Analysis of Four Photographs of a Flying Disk Near Lac Chauvet, JSE, Vol. 8, No. 4, 1994, pp. 447-469
   3. articles sur Valensole dans le n° 200, dans n° 334 par exemple
   4. Guérin, P.: OVNI - Les mécanismes d'une désinformation, Albin Michel 2000, ISBN 2-226-12022-X
   5. Guérin, P.: "Le problème de la preuve en ufologie", in Bourret, J.-C. Le Nouveau défi des ovnis, Paris, France-Empire, 1976

http://www.rr0.org/personne/g/GuerinPierre/index.html

Donald Edward Keyhoe



Keyhoe

Keyhoe naît à Ottumwa (Iowa), le 20 juin 1897, à l'aube de la conquête de l'air. Comme Hillenkoetter, il est diplômé de l'Académie Navale, promotion 1920, à Annapolis (Maryland), avec un B. S. et le grade de 2nd lieutenant du Corps des Marine. Au cours de sa dernière année à l'Académie, Robert Goddard publie un article théorique, Une Méthode pour Atteindre des Altitudes Extrêmes (les fusées), et 2 ans plus tard Hermann Oberth écrit La Fusée dans l'Espace Interplanétaire.

Les frères Wright ont volé à Kitty Hawk, N.C., lorsque Keyhoe est adolescent. Les vols de ballons sont également d'actualité. Le jeune lieutenant devient un aviateur naval, pilotant à la fois des ballons et des avions dans la période de l'entre-deux guerres. Dans les années qui mènent à la seconde guerre mondiale, le lieutenant Keyhoe commande un escadrille d'hydravions transportés des Etats-Unis à l'île de Guam, où il est affecté. Après un crash de nuit à Guam, il quitte le service actif et commence à écrire en freelance.

En rejoignant le service du gouvernement, il devient éditeur des publications Coast and Geodetic Survey, puis est nommé Directeur de l'Information de la Branche Aéronautique du Département du Commerce américain (branche qui deviendra plus tard la FAA). Après que Floyd Bennett ait survolé le Pôle Nord le 9 mai 1926 dans un vol historique, Keyhoe est chargé de s'occuper de sa tournée au travers du pays dans l'avion du Pôle Nord Josephine Ford. Ensuite lorsque le colonel Charles A. Lindbergh, environ un an plus tard, franchit avec succès l'Atlantique dans le Spirit of St. Louis et devient un héros national et international, Keyhoe est lui est affecté comme aide, accompagnant le pilote au cours de sa tournée triomphale de 48 états. Plus tard il écrit le charmant et populaire ouvrage sur cette épisode de sa vie [1].

Keyhoe se lance ensuite dans l'écriture de fictions, exploitant sa connaissance des airs, d'abord sous forme de série dans le Daily Globe [2], puis dans les années 1930s et au début des années 1940s, au travers de récits d'aventures liées à l'aviation pour des magazines bon marché populaires, inventant les pilotes héroïques "Phil Strange" et "Dick Knight," entre autres héros et vilains. Il contribue également à nombre d'articles factuels des principaux magazines de l'époque sur divers sujets, dont beaucoup popularisant l'aviation. Parmi ces magazines on trouve le Saturday Evening Post, Cosmopolitan, American, Redbook, et True avec qui il collaborera plus tard sur les ovnis. D'autres articles et brèves paraissent dans le journal supplément du dimanche This Week et American Weekly.

Donald KeyhoeLorsque la guerre apparaît en Europe, Keyhoe publie M-Day: Si la Guerre Arrive, Ce Que Votre Gouvernement Prévoit pour Vous (New York: Dutton, 1940) à propos de la mobilisation américaine pour l'effort de guerre. Au cours de la seconde guerre mondiale il est rappellé au service actif avec le grade de major et est affecté au Pentagone, à la Division de l'Entraînement de l'Aviation Navale. Après la guerre il retourne une nouvelle fois à la vie civile et reprend sa carrière d'écrivain.

Durant les années 1940s et le début des années 1950s, Keyhoe procède personnellement aux essais d'une grande variété d'appareils et évalue leur performance et caractéristiques pour True Magazine. Lorsque les premières observations de "soucoupes volantes" sont signalées en juin 1947, Keyhoe, en tant qu'aviateur expérimenté, est sceptique. Mais True lui demande d'enquêter en 1949 et, en interrogeant de nombreux pilotes ainsi que des officiers du Pentagone, il découvre que des observateurs experts ont vus les disques inexpliqués, et souvent de près. Plus il enquête, plus il devient convaincu que les ovnis n'ont rien à voir avec cette planète, et qu'ils viennent apparemment de l'espace. Il conclut que l'USAF doit être au courant et qu'elle dissimule la vérité. Il va devenir un des pères fondateurs de l'ufologie.

Son article intitulé "Les soucoupes volantes existent" dans le numéro de janvier 1950 de True devient l'un des articles les plus lus et discutés de l'histoire de la publication, et fait sensation. Il y explique que les soucoupes volantes viennent d'autres planètes, que l'USAF le sait et conserve soigneusement le secret. Sa conclusion : Je pense qu'on nous prépare pour ce que le projet UFO sait déjà : que la Terre est surveillée par des voyageurs interplanétaires. L'article est développé dans un livre de poche [3] et touche un plus grand public encore.

En mai 1954, il annonce que 2 satellites artificiels gravitent autour de la Terre, défiant les lois de la physique avec une orbite très irrégulière. Il ne s'agit pas d'engins fabriqués par l'homme.

En 1956, il démissionne des Marines américains où il était pilote, et se recycle dans le journalisme, spécialiste du sujet ovni. La même année sort Earth Versus the Flying Saucers, un film s'inspirant librement des travaux de Keyhoe. A la fin de l'année, il rejoint le NICAP à Washington, dont il est nommé directeur dès janvier 1957.
Keyhoe sur CBS le 22 janvier 1958 Keyhoe sur CBS le 22 Janvier 1958

Le 22 janvier 1958, Keyhoe participe à une émission télévisée populaire de CBS pour discuter du sujet ovni. Plusieurs portes-paroles de l'USAF sont invités, mais imposent comme condition à leur participation d'avoir en main le script de l'intervention de Keyhoe. CBS envoie le script est envoyé à Keyhoe, coupé en de nombreux endroits, car décrit comme "trop long". L'émission venue, Keyhoe ignore le téléprompteur et déclare et maintenant je vais révéler quelque chose qui n'a jamais été dévoilé auparavant... durant les 6 derniers mois nous avons travaillé avec une commission du Congrès enquêtant sur le secret concernant les ovnis... CBS coupe alors brutalement le son, laissant l'image seulement. Keyhoe proteste.

Une nouvelle invitation sur CBS le 3 mars, mis sur le grill par Mike Wallace, lui donnera l'occasion de dénoncer la censure dont il a fait l'objet.

Sous sa direction, le NICAP l'association donne une publicité sérieuse au phénomène ovni dans les années 1960s et encourage les auditions parlementaires au Congrès. Il reste directeur du NICAP jusqu'en 1969.

Son dernier livre [4] est publié en 1973. A cette époque Keyhoe est définitivement convaincu que la CIA est l'agence principale derrière la dissimulation. Il passe ses dernières années de retraite à "Bluemont" dans la belle Vallée de Shenandoah hors de Luray (Virginie), avec sa femme Helen Gardner Keyhoe, native du comté de Page (Virginie). Mme Keyhoe est membre des Filles de la Révolution Américaine [5].

Auteur de :

    * Flying Saucers from Outer Space, New York: Henry Holt & Co., 1953.
    * The Flying Saucer Conspiracy, Henry Holt 1955, New York
    * Flying Saucers: Top Secret, Henry Holt 1959, New York / G. P. Putnam's Son 1960, New York
    * "Follow the Boucing Ball" - Sur le cas de Goshen/Adickes notamment.
    * "What Radar Tells About Flying Saucers", True
    * "I Know The Secret of the Flying Saucers", True, janvier 1966
    * "Someone Watching Over Us", The True Report on Flying saucers, 1967
    * "Down Down Down Censorship", The True Report on Flying saucers, 1967
    * "Radar Tracks Blips and Blobs", The True Report on Flying saucers, 1967
    * avec Lore, G. (Eds.) 1969. Strange Effects from UFOs. Washington, DC: NICAP.
    * avec Lore, G. (1969). UFOs: A New Look. Washington, DC: NICAP.

Références :

    * Hall, R.: Donald E. Keyhoe Archives.
    * Interesting People : Donald E. Keyhoe (1897 - 1988), Maine-MUFON

   1. Keyhoe, D. E. Voler avec Lindbergh, New York: Putnams, 1928
   2. "Col. Lindbergh’s Flying Aide Writes Air Mystery Serial 'The Sky Raider.'", Daily Globe de Ironwood (Michigan), 5 août 1929
   3. Keyhoe, D. E. Flying Saucers Are Real, New York: Fawcett Publications, 1950 - Met en avant la thèse de l'origine interplanétaire des ovnis, traduit Les soucoupes volantes existent, Correa 1951, Paris
   4. Keyhoe, D. E. Aliens From Space: The Real Story of Unidentified Flying Objects, New York: Doubleday & Co., 1973 - Où Keyhoe parle notamment du cas de Kinross
   5. FUFOR

http://www.rr0.org/personne/k/KeyhoeDonaldEdward/index.html

Patrick Gross

Patrick Gross naît le 7 Mars 1963. Il est instituteur, puis informaticien. Il est président par intérim de la FFU.

Introduction du site ufologie.net:

J'ai longtemps pensé que le phénomène OVNI et ce qui s'y rapporte est le fruit de l'imagination humaine et qu'aucune réalité physique intéressante ne s'y rattache. Puis j'ai constaté certains faits troublants, et trouvé des contradictions dans les discours habituellement tenus sur ce sujet. Mon étonnement a bientôt grandi avec mon intérêt: des archives disparues, mais aussi des documents officiels? Des photos truquées mais aussi des images radars incontestables fournies par les armées de l'air? Plusieurs "explications" officielles discordantes pour une même affaire? Ce site, je l'espère, vous permettra de partager mes interrogations et de faire sans doute bien des découvertes pour le moins troublantes.

"J'ai débuté ce site en mars 2000. Il y a maintenant plus de 9000 fichiers html, mais ce n'est encore qu'une très faible proportion de ce que je compte y publier. Merci d'avance de votre visite et soutien! "

Ce site est incontestablement le meilleur de tous au sujet des ovnis. Je vous conseille vivement de consulter les nombreux articles de ce site extraordinaire. L'excellent et très sérieux site de Patrick Gross "Les ovnis vus de prés" ou ufologie.net

Voici le lien:
ttp://www.ufologie.net/indexf.htm


Jean Plantier

En septembre 1953, le jeune lieutenant Plantier, pilote, publie dans une revue interne de l'Armée un article présentant une hypothèse sur le fonctionnement des soucoupes volantes [1] : en partant du principe qu'il est possible d'appliquer à chacun des atomes (ou des noyaux atomiques) présent dans un volume donné, une force proportionnelle à leur masse, orientable et modulable à merci il théorise que l'énergie contenue dans les rayons cosmiques pourrait fournir la force propulsive à laquelle il fait référence [2].

Les conséquences de cette proposition sont qu'un disque et un cigare tels que ceux décrits par les témoins sont capables de créer une pesanteur intrinsèque qui devient orientable et propulsive. L'originalité de cette étude réside principalement dans le fait qu'elle intègre les aspects les plus déconcertants des observations d'ovnis : un silence absolu à grande vitesse dans l'atmosphère, une résistance thermique incompatible avec celle des métaux connus, le vol habité malgré les températures, les accélérations fantastiques et les changements d'aspect. Toutes ces particularités que l'on impute aux apparitions d'ovnis et que la communauté scientifique déclare invraisemblables se trouvent d'un même coup amalgamées dans une théorie unitaire. Plantier, sans chercher à prouver l'existence des "soucoupes volantes", ni à entrer dans de hasardeuses descriptions techniques, propose avec cette pure construction de l'esprit, comme il la nomme, la 1ère hypothèse cohérente de leurs évolutions. Son étude pousse même le souci jusqu'à prévoir des manifestations secondaires qui n'ont pas encore été observées. Certains témoignages confirmeront la justesse de ses vues.

Cette année-là Aimé Michel travaille à la rédaction de son 1er livre sur les ovnis [3], et y postule l'existence de systèmes de propulsion "électrogravitationnelle" pour les soucoupes, s'inspirant de la théorie de Plantier, mais sans rien affirmer de catégorique.

En 1955, Plantier publie un petit livre où il développe sa théorie présentée 2 ans plus tôt [4].

[5]
Home

   1. Plantier, J.: "Une hypothèse sur le fonctionnement des 'Soucoupes Volantes'", Revue Mensuelle de l'Armée de l'Air, n° 84 septembre 1953, p. 219
   2. Plus tard, Claude Poher théorisera à son tour qu'une énergie présente partout, sous la forme de particules nouvelles nommées "Universons", pourrait fournir aux ovnis l'énergie nécessaire à leur déplacement
   3. Michel, A.: Lueurs sur les soucoupes volantes, Mame, 1954. Traduit The truth about flying saucers (Criterion Books 1956) grâce au CSI
   4. Plantier, J.: La propulsion des soucoupes volantes par action directe sur l'atome, Mame 1955 / Etudes et Découvertes, Paris
   5. Roussel, R.: OVNI - Les vérités cachées de l'enquête officielle, Albin Michel 1994, ISBN 2-226-06646-2

http://www.rr0.org/personne/p/PlantierJean/

Claude Poher


Claude Poher Ingénieur français, docteur en astronomie.

En 1969, Poher est Directeur de la Division Fusées-Sondes du CNES. En voyage aux USA pour une mission préparatoire à un programme spatial d'astronomie réalisé par le CNES en collaboration avec la NASA, Poher fait la connaissance de J. Allen Hynek au cours d'un dîner professionnel. Ce dernier lui fait part de plusieurs anecdotes étranges qui intriguent Poher, et tous 2 se retrouvent le week-end suivant, en compagnie de Fred Beckman à examiner les archives d'Hynek chez ce dernier. Poher repart avec l'intention de travailler sur le sujet sur son temps personnel, et examiner les cas français. Il lit le rapport Condon qui paraît cette année-là, et en ressort d'autant plus motivé quand il constante le nombre de cas restant non-identifiés. Il recueille des données, prend des contacts avec différents groupes d'étude du phénomène, et entre dans le Collège Invisible, et collabore avec le GEPA.

A partir de 1970, il se constitue des archives et commence une étude statistique afin de tenter de déterminer les caractéristiques du phénomène. Le résultat est un fascicule de plus de 200 pages (étude portant sur cas 1000 informatisés en ForTran sur cartes perforées), bourré de tableaux et graphiques. Les conclusions de Poher sont que :

   1. il existe une similitude des observations faites dans le monde
   2. les récits présentent les caractéristiques d'événements réels (non inventés)
   3. le phénomène observé reste inexplicable, se distinguant nettement des phénomènes connus des experts.

A partir de 1971, Poher commence à informer sa hiérarchie au CNES. Il tient également informé l'Etat-Major de l'Armée en l'air, en retour des rapports d'observations qu'elle a bien voulu lui communiquer. A partir de 1972, l'étude statistique de Poher commence à circuler sous le manteau [1].

Sortie du bois

En 1974, alors qu'a lieu une vague d'observations, Poher élabore une 2ème étude sur les corrélations entre les visions d'ovnis et les perturbations électromagnétiques. En février, le ministre de la défense Robert Galley reconnaît la nécessité d'une étude officielle et cite l'étude de Poher que lui a communiqué l'armée.

En mars se tient aux USA une réunion de scientifiques et universitaires intéressés par le problème ovni, auquel se rend Poher. A cette même époque, Poher participera à une série d'entretiens radiophoniques sur les ovnis à France Inter, animée par Jean-Claude Bourret [2].

En mai, son étude statistique est citée dans la presse [3] [4].

Cette même année, une 1ère émission télévisée (produite par la future RTBF) réunit sur un même plateau quelques-uns des protagonistes du débat scientifique à propos des ovnis : Auguste Meessen, André Koeckelenbergh, Pierre Guérin et Poher. A cette époque, il reçoit des lettres ummites que lui transmet Antoni Ribera, et en fait part à son tour à Maurice Viton.

C'est à partir de l'année suivante, en 1975, que la gendarmerie aura officiellement la charge de recueillir systématiquement les rapports d'observations d'ovnis. Du 20 au 22 janvier de cette année-là lors de la Convention Annuelle de l'AIAA sur les Sciences Aérospatiales, Poher et Jacques Vallée présentent une publication sur les caractéristiques fondamentales du phénomène ovni [5], qui représente le point d'orgue de l'approche scientifique et statistique du phénomène ovni.

En avril 1976, Poher devient Directeur de la Division Systèmes et Projets Scientifiques du CNES. Cette année-là, fraîchement arrivé aux USA, il participe à la 1ère conférence technique du CUFOS. Revenu en France, il collabore à la rédaction d'un chapitre du 2ème livre de Jean-Claude Bourret [6]. Il recueille dans le milieu scientifique les efforts propres à instituer un groupe d'étude du phénomène ovni et soumet une proposition à la Direction générale du CNES. Celle-ci examine et approuve l'initiative 1, après avoir obtenu la promesse de la collaboration des forces armées, de la gendarmerie, l'aviation civile et la Météorologie Nationale. La situation de fait, où Poher recevait jusqu'ici personnellement les rapports de ces organismes, est normalisée.




Dernière édition par Benjamin.d le Ven 31 Mai 2013, 10:38, édité 4 fois

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Dim 27 Juin 2010, 16:01

GEPAN

En 1977, Poher use de tout son charisme pour convaincre le CNES de créer le GEPAN. Authentiquement intéressé par le phénomène, il fait jouer l'ensemble de ses relations, y compris auprès du Président de l'Assemblée Nationale de l'époque, Alain Poher.

Finalement c'est le 1er mai que le CNES annonce officiellement la naissance du GEPAN près du Centre Spatial de Toulouse, sous la direction de Poher. En fait pendant les 6 premiers mois Poher est seul avec 1 secrétaire pour classer les dossier et répondre au courrier.
Poher et un collaborateur sur le terrain Poher et un collaborateur sur le terrain

Malgré l'aide de 4 ou 5 chercheurs bénévoles en France, il ne peut répondre à la demande d'enquêtes sur le territoire à la fin de la vague d'observations de l'époque, et le manque de ressources se fait rapidement et cruellement sentir.

En septembre, Poher tape du poing sur la table et demande un plus grand soutien du CNES. Hubert Curien l'autorise alors à faire appel au bénévolat de ses ingénieurs, et consent à mettre en place un conseil scientifique du GEPAN. Le groupe, qui sera constitué d'une dizaine de scientifiques, effectuant leur tâche à temps partiel, sera supervisé par un Conseil Scientifique composé de 7 scientifiques de haut niveau qui devront se réunir 1 à 2 fois l'an pour évaluer le travail effectué et prodiguer conseils et recommandations.

Cette année-là le GEPAN réalise divers travaux [7], dont des statistiques sur plus de 300 rapports transmis par la gendarmerie, et exécute une vérification des études déjà conduites par Claude Poher à titre privé, ainsi que ceux d'autres ufologues. Disposant de moyens pour mener des investigations, Poher exploite pas exemple un microphotomètre digitaliseur pour analyser, 10 ans après les faits, les photos de l'atterrissage Ummite de San José de Valdeiras : il révèle la présence d'une "ficelle" très fine maintenant ce qui devait être une maquette de la nef, probablement constituée de 2 assiettes de plastique. Poher en conclut, peut-être un peu vite, que l'ensemble de l'affaire relève de la supercherie, d'un canular monté par des étudiants d'une université espagnole Il fait également étudier des spectrographes à réseau (simples bonnettes adaptables sur des appareils photo), par la société française d'optique Jobin et Yvon. Les gendarmes devaient en être équipés. Avec un tel dispositif, un simple possesseur d'appareil photo pouvait être à même de prendre un spectre d'émission d'ovni, document qui aurait été scientifiquement exploitable.

En avril 1978, Poher part avec une équipe enquêter pour le GEPAN sur le cas de Cussac. En Septembre, le GEPAN organise près du Centre Spatial de Toulouse (CST) une rencontre avec des groupes ufologiques français : participent une centaine de personnes représentant plus de 40 associations. Avant de communiquer son propre retrait du GEPAN, Poher présente la structure et les activités du groupe, auquel (outre le Directeur et la secrétaire) participent sur le moment une cinquantaine de personnes du CNES, divisés en 7 groupes de travail (Intervention rapide, prélèvement de traces, alarmes radars, évaluation des cas, archives nationales, codification et statistiques, simulateur optique SIMOVNI).

En 1978, dans le rapport de Juin GEPAN au Comité Scientifique, Poher indique (volume 1, chapitre 4) :

    En prenant en compte les élements collectés sur les témoins et les lieux de leurs observations, nous pouvons affirmer que les cas d'observation impliquent généralement un phénomène matériel. Dans 60 % des cas cités, la description du phénomène correspondant à celle d'une machine volante dont l'origine, les modes de déplacement et/ou de propulsion sont totalement en-dehors de notre champ de connaissance.

Le 30 décembre Poher quitte la direction du GEPAN, s'étant découvert un goût prononcé pour les croisières en mer. Il part faire le tour du monde sur un voilier qu'il a construit lui-même. Cela semble d'autant plus paradoxal qu'il avait longtemps rêvé d'un tel service au sein du CNES.
Claude Poher le 7 Septembre 2004, présentant sa théorie aux Repas Ufologiques Parisiens Stanton T. Friedman, consultant en physique nucléaire pour le MUFON

Poher aura également été pilote pendant 45 ans, sur 3 avions personnels successifs, par tous les temps, de jour comme de nuit, y compris des hélicoptères et de très gros engins aussi. Il a même enseigné aux équipages dans l'aéronautique commerciale, pendant plusieurs années, avant que n'existe la recherche spatiale.

Le site deMr Poher: http://www.universons.com/

http://www.rr0.org/personne/p/PoherClaude/index.html

Nicholas Pope


Pope

"Nick" Pope naît en 1965. Il vit à Londres (Angleterre). Après ses études, il occupe divers emplois temporaires avec de rejoindre le MoD en 1985.
MoD

Au MoD, Pope a le rang d'Executive Officer. Il travaille un moment dans le cadre de la Guerre du Golfe.
Projet ovni (1991-1994)

Puis, en 1991, un poste se libère au département 2A de l'Air Staff (que l'on surnommera "service des ovnis") pour enquêter sur des observations d'ovnis signalées au département. Un de ses anciens supérieurs qui y travaille lui propose alors d'occuper ce poste. A la fois intéressé par ce sujet excitant et content de quitter son poste actuel, Pope accepte [1].
Pope Pope

Jusqu'en 1994, alors que ses prédécesseurs à ce poste limitaient leur tâche à déterminer si tel ou tel objet non identifié représentait une menace pour la sécurité nationale, Pope étudie les ovnis plus en profondeur. Initialement sceptique, ses conclusions vont en faveur de l'HET, bien que pensant qu'une petite partie seulement des ovnis avérés représente effectivement des vaisseaux extraterrestres.

De par sa position privilégié, et bien qu'il ait intégré le MoD après l'événement, Pope a bien sûr été largement interrogé sur l'affaire de Bentwaters / Rendlesham Forest de 1980. A ce sujet il déclare :

    Un groupe de soldats américains, dans une base de 1ère importance du Suffolk, ont vu et suivi un appareil qui se déplaçait à travers la forêt de Rendlesham. On aurait dit que l'engin jouait à cache-cache avec eux. A un moment donné, il était au-dessus de leurs têtes. Et tout cela pendant 3 nuits. La 3ème nuit, un officier équipé d'un compteur Geiger s'est rendu sur place. J'ai montré les résultats de ses relevés à un spécialiste ; celui-ci m'a affirmé qu'ils étaient 10 fois supérieurs à la normale. Il ne pouvait se l'expliquer.

Au sujet du rapport soumis par le colonel Halt sur l'affaire, il déclare :

    Ma meilleure estimation de ce qui est arrivé ensuite est - absolument rien ! Le rapport a été écrit le 13 janvier et quand il est arrivé à Whitehall, quel que soit la personne qui en était chargée, elle n'a pas eu la plus petite idée de quoi en faire ; elle y a probablement jeté un oeil et a dit : Qu'est-ce que je suis censé faire ? J'ai bien peur de dire que cela a simplement fini dans un dossier.

Pope continue à travailler le MoD, en tant que Higher Executive Officer, l'équivalent du grade de Major dans l'armée. Parallèlement, il écrit une chronique mensuelle sur le sujet des ovnis [2] et les enlèvements [3].

En 2006 Pope décide de quitte le MoD, ce qu'il fait officiellement le 31 octobre.

[4][5] Britain's Real Life 'X' Files 'Spooky'.
Home

   1. Interview de Pope, UFO Magazine (UK), 5 mai 1996
   2. Pope, N.: Open Skies, Closed Minds, Simon & Schuster (UK). Réédité chez The Overlook Press (US)
   3. Pope, N.: The Uninvited: An Expose of the Alien Abduction Phenomenon. Londres: Simon & Schuster, 1997 - Sur les enlèvements extraterrestres. Réédité chez The Overlook Press (US)
   4. "The official who wants to believe", MoD, 13 mars 2006

Son site: http://www.nickpope.net/

http://www.rr0.org/personne/p/PopeNicholas/

François Louange

Louange s'intéresse aux problématiques des ovnis depuis les années 1970s. Alors qu'il travaille à l'ESA en 1975, il interroge André Lebeau à ce sujet. Il ne réussira néanmoins pas à faire de l'ufologie profesionnelle dans ce cadre. Il revient ensuite en France, travaillant comme consultant pour la Défense.

GEPAN et SEPRA

Il sert pendant de nombreuses années auprès du GEPAN puis du SEPRA en qualité d'"expert" de tout ce qui tout à l'analyse de documents films, etc. bandes audio.

Il a également également l'occasion de travailler sur un sujet asymmétrique, une étude lancée par le GEPAN sous l'impulsion du président Hubert Curien, consistant en un état de l'art sur les moyens et technologies de surveillance l'espace (incluant météorites, satellites, phénomènes rares de type astronomiques et pollution), mais qui échouera suite aux pressions des pollueurs.

Louange réalise également la Note technique n° 18 (Système d'acquisition et d'analyse de spectres photographiques, le point sur l'utilisation des réseaux de diffraction) du 15 mars 1983 pour le GEPAN.

Fleximage (1989)

En 1989 il fonde et est directeur général de Fleximage, spécialisée dans la photo-interprétation par ordinateur, fournissant tous les services secrets français, européens et de tas de pays les logiciels qui permettent de dépioter les images prises satellites ou autres capteurs. Par la suite Fleximage, detenant 95 % du marché de l'interprétation photo en France et dans d'autres pays, deviendra une filliale de l'Aérospatiale.
Pocantico (1997)

Du 29 septembre au 4 octobre 1997, Louange participe au symposium de Pocantico en tant que scientifique chargé d'évaluer les travaux présentés par les enquêteurs.

VSD HS (1998)

En Février 1998, Louange participe à un déjeûner au Fouquets préparant un Hors Série de VSD sur les ovnis tels qu'apréhendés par des scientifiques. Au sujet du problème ovni, il déclare : Le point de départ c'est qu'il existe des milliers, des millions de témoignages. Cà c'est incontournable, c'est un fait. Donc la science se doit de répondre. Si je suis un peu provocateur, je dirais le SETI c'est un luxe, les UFOs c'est une obligation morale, il faut répondre aux gens. Même si 9 fois sur 10, voire plus, la réponse in fine se fait en terme de causes connues, il faut répondre.

En 1999, Louange participe au VSD HS publiant le rapport COMETA.

Audit du SEPRA (2001)

En 2001, face à des pressions internes au CNES pour supprimer le SEPRA, son directeur général, Gérard Brachet, commande un audit à Louange. La situation du SEPRA était difficile, et ses relations avec le département de la communication du CNES étaient mauvaises. Il y avait des pressions au sein de l'agence pour le supprimer, se souvient ce dernier. Louange interroge une trentaine de personnalités, scientifiques (parmi lesquelles Gérard Mégie, le président du CNRS, ou René Pellat, le haut-commissaire à l'énergie atomique), militaires de haut rang, députés et journalistes. Pratiquement toutes ces personnalités estiment qu'il faut poursuivre l'activité du SEPRA, ne serait-ce que parce qu'il existe une demande du public à ce sujet. Il vaut mieux assurer une activité modeste sur le thème des ovnis, dit par exemple René Pellat, plutôt que de laisser se développer toutes sortes de rumeurs. Et il existe un intérêt scientifique réel, souligne entre autres Gérard Mégie, parce que de nombreux phénomènes atmosphériques restent mal compris. Dans son rapport remis à Gérard Brachet, directeur général du CNES, début 2002, Louange recommande donc une augmentation des moyens du SEPRA (un budget modeste de 140000 €/an avec 3 permanents) pour poursuivre ses enquêtes et pour communiquer. Pour lui, il est logique de ne pas l'ignorer complètement (le phénomène ovni) et lui consacrer un effort, modeste mais suffisant pour espérer faire réellement progresser sa compréhension.

Cependant il tombe aux oubliettes : Brachet quitte le CNES en Septembre, et le nouveau président, Alain Bensoussan, ne cache pas son hostilité envers la poursuite des activités du SEPRA. Toutefois, le rapport Louange est transmis au CNRS, à l'Académie des sciences, la gendarmerie ou encore à l'aviation civile. Les dirigeants de ces organismes seraient pour la plupart favorables à participer à un comité scientifique du futur SEPRA [Fabrice Nodé-Langlois, Le Figaro, 20 novembre 2002].

http://www.rr0.org/personne/l/LouangeFrancois/index.html




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