- Benjamin.dResponsable du forum
Age : 46
Nombre de messages : 12825
Inscription : 11/03/2007
Localisation : France
Emploi : Privé
Passions : Ufologie, Histoire, lecture
Règlement : Règlement
Points de Participation : 21509
Ovni, ufologie définition et présentation
La complexité du phénomène ovni n'est pas seulement liée aux observations. La définition même d'O.V.N.I pose problème, entraine de nombreuses incompréhensions et généralisations. Il faut absolument comprendre qu'il existe plusieurs types d'ovnis (de la simple Méprise aux observations troublantes que nous étudions). Il ne suffit pas de dire que les ovnis existent ou non, encore faut-il préciser de quelle catégorie l'on parle? Cela n'est malheureusement jamais le cas et donne lieu à des abus.
"L'ufologie a pour principal objectif d'identifier les "phénomènes" à l'origine des observations. Un Ovni n'en est plus un s'il est identifié, il devient alors un Ovi (Objet volant identifié). Il est donc totalement grotesque d'affirmer péremptoirement que toutes les observations d'ovnis sont des phénomènes naturels. A la fin de l'étude et aprés avoir écarté toutes les explications possibles on arrive à certaines conclusions. Ainsi un certain nombre d'affaires célèbres aprés une enquête rigoureuse s'expliquent par la présence d'engins de nature inconnue."
Ovni histoire en image
Qu'est ce qu'un Ovni (Objet Volant Non Identifié)?
Le terme unidentified flying object fut inventé par le capitaine Edward J. Ruppelt (premier directeur du projet Blue Book) en 1952 pour remplacer l'expression populaire de « soucoupe volante », même si la première observation « officielle » d'OVNI fut celle de Kenneth Arnold en 1947.
Un objet volant non identifié, généralement désigné sous l'acronyme ovni, est un phénomène aérien qu'un ou plusieurs témoins affirment avoir observé sans avoir pu l'identifier, ou encore une trace qui peut avoir été enregistrée par différents types de capteurs (caméra vidéo, appareil photo, radar, etc.) mais dont on ne connaît pas l'origine ni la nature exacte. Les Ovnis sont également désignés sous d’autres termes tels que PAN ( Phénomènes Aérospatiaux Non-Identifiés ) ou encore MOC ( Mystérieux Objets Célestes ).
A noter que certains utilisent aussi (et de plus en plus fréquemment) le terme OSNI ( Objet Sous-marin Non-Identifié) et OANI ( Objet Aquatique Non-Identifié), dû à la présence attestée de nombreuses fois, de phénomènes inconnus dans les différentes mers du globe ou à la surface de ces dernières, dans des lacs, sur des étangs, etc.. Certains ont tenté en vain d’imposer le terme « ovnilogie », « ovnitologie » ou « ovniologie », plus français mais dont la sonorité ne semble pas faire l’unanimité. On en reste donc à l’heure actuelle à utiliser « Ufologie » comme terme générique de l’étude des PAN.
L'acronyme anglais ufo (unidentified flying object) fournit la racine du mot ufologue, personne étudiant le phénomène ovni (l'équivalent en français, ovniologue, est moins souvent employé). L'ufologie (ou ovniologie), est l'étude des ovnis. En France, le GEIPAN parle plutôt de Phénomène aérospatial non identifié (PAN), le terme de « phénomène » étant dans la majorité des cas plus approprié que celui d'« objet », même si le terme n'est pas utilisé dans la littérature scientifique par d'autres chercheurs. Lorsqu'un ovni est identifié sans ambiguïté comme étant un objet connu (par exemple un avion ou un ballon météorologique), il cesse d'être un ovni et devient un objet identifié. Dans ce cas précis, il n'y a pas lieu de continuer à utiliser l'acronyme ovni pour décrire l'objet.
Dans la culture populaire, le terme ovni est généralement utilisé pour désigner n'importe quel vaisseau spatial étranger supposé, mais « soucoupe volante » est aussi régulièrement employé. Par extension, le terme ovni sert à désigner de manière humoristique un personnage ou un objet qui semble surgir de nulle part (exemple : « un ovni dans le paysage politique »). Des observations d'ovnis ont déjà été faites dans le passé, mais les rapports d'observations sont devenus plus fréquents à partir des années 1950, notamment aux États-Unis. Des dizaines de milliers de témoignages ont depuis été rapportés à travers le monde.
La définition initialement proposée par le Doc. Joseph Allen HYNEK:
Un article de François C. Bourbeau
- L'acronyme O.V.N.I. signifie Objet Volant Non Identifié (OVNI, contracté, sans les points désormais). Nous pouvons définir un OVNI comme étant la vision, relatée sous forme écrite ou parlée, d'objets ou de lumières observés dans le ciel ou au sol et dont l'aspect, la trajectoire, le comportement général et la luminescence ne font pas évoquer une explication conventionnelle logique et qui, non seulement ont dérouté ceux qui les ont originellement observés mais encore ne peuvent être identifiés après un examen minutieux si, bien sûr, toutes les preuves disponibles ont été rassemblées par des personnes techniquement aptes à les analyser afin de procéder à une identification raisonnée, si possible. (Définition tirée de l'ouvrage du Docteur Joseph Allen HYNEK, The UFO Experience, A scientific Inquiry, 1972 et traduit en 1978 aux Éditions Robert Laffont, Paris, sous le titre LES OVNI: MYTHE OU RÉALITÉ?)
- Selon cette définition, qu'arrive-t-il alors si un observateur confond la présence d'un avion de ligne à très haute altitude avec un OVNI parce que le Soleil et ses rayons, selon l'angle d'observation, ont provoqué la disparition momentanée des ailes de l'avion et de son gouvernail de queue créant l'illusion au sol que l'observateur se trouve en présence d'un cigare volant métallique et très brillant?
- Si l'intervention d'un technicien-enquêteur compétent, ne produit aucun résultat concernant l'identification formelle qu'il s'agissait bel et bien d'un avion de ligne, alors la conclusion partielle de cette notification risque de ressembler à une manifestation diurne d'un OVNI. Mais est-ce vraiment le type d'OVNI qui nous intéresse ici?
Voilà la vraie question sur laquelle nous devons nous pencher et réfléchir...
-En fait, il manque dans la définition d’HYNEK quelques mots-clés pour qu’elle soit considérée complète.
- D'abord, un OVNI ressemble à une mini centrale nucléaire. C'est donc dire que nous nous trouvons face à une grande quantité d'énergie concentrée dans un faible volume (J. VALLÉE) et cette forme nouvelle d'énergie est susceptible d'agir à la manière d'un transformateur de réalité (comme le suggère d'ailleurs le sociologue français Bertrand MÉHEUST).
- Avant d'aller plus loin, nous désirons attirer votre attention sur la définition officielle du dictionnaire LAROUSSE (version 2001 et suivante) du terme OVNI: 1. Objet (Soucoupe volante) ou phénomène fugitif observé dans l'atmosphère et dont la nature n'est pas identifiée par les témoins. En 2, on dit également qu'il s'agit d'une personne... inclassable (sic!).
- Nous notons ici que les auteurs de ce dictionnaire ont opté pour la sécurité et la facilité! Un objet n'est pas automatiquement une soucoupe volante car un OVNI est justement l'acronyme désigné qui englobe selon HYNEK toutes les formes géométriques possibles. De plus, des OVNI ont été observés par des personnes dignes de foi alors qu'ils étaient au... sol, non pas dans l'atmosphère? Finalement, le dictionnaire parle de NATURE mais qu'en est-il de l'ORIGINE? Aucune mention...
- On porte une attention particulière à l'OVNI qui produit une très grande énergie, qui se déplace de manière fulgurante, capable de changement de cap sans décélération, sans produire de 'bang' sonique malgré une vitesse inertielle allant parfois bien au-delà; qui entre en interaction avec l'environnement en y laissant des évidences physiques soit sur le sol, soit sur la flore ou la faune ou encore directement sur les humains.
- Nous savons aujourd'hui que les OVNI sont potentiellement dangereux pour les témoins, surtout si ces derniers se trouvent à une courte distance de cette source ponctuelle d'énergie qui produit des micro-ondes pulsées.
- Malheureusement, faute de moyens adéquats, il n'est toujours pas encore possible de connaître avec précision quels sont les effets physiques et neurologiques que provoquent ces micro-ondes pulsées aussi bien dans le cortex cérébral que sur les autres organes internes des animaux et des Hommes.
- Toutefois, quelques cas de supposées mortalités humaines ont été très probablement reliés aux OVNI, surtout au Brésil (1990...) et peut-être ici même au Canada, plus précisément au Manitoba (nous nous référons au cas de Steven Michalak -mai 1967- bien que sa mort survenue bien après son observation n’a pu être clairement associée avec son expérience).
- Comme vous pouvez le constater, nous sommes loin des rayons du Soleil qui se reflètent sur la carlingue d'un avion de ligne à haute altitude ou d'une simple méprise avec le passage d'un satellite artificiel en orbite basse, direction nord-sud, autour de la Terre! L'ovni qui nous intéresse correspond à une définition beaucoup plus pointue. Voilà pourquoi nos techniciens-enquêteurs doivent poser de nombreuses questions aux témoins afin de s'assurer de la validité d'une notification, avant d'investir plus d'énergie dans un dossier. Le but ultime est d'identifier la véritable nature et l'origine d'un ovni.
Ruppelt naît en 1922. En 1942 Ruppelt étudie l'ingéniérie aéronautique. Il laisse tomber pour s'engager dans l'Air Force. Il est affecté comme bombardier dans le 1er escadron de B-29 organisé.
Blue Book
En septembre 1951 il est nommé directeur projet Blue Book. Sous sa direction, pendant une courte période de l'année 1952, le projet s'abonna à une agence de coupure de presse, mais reçoit reçoit tellement de rapports qu'ils ne peuvent les classer tous et sont contraints de résilier l'abonnement. Il travaille notamment sur le projet Bear avec le BMI.
Cette même année, Ruppelt participe à l'agitation militaire en réaction aux nombreuses observation de l'été. Le 19 juillet, à la suite des nombreuses observations d'ovnis dans la région de Washington, le général Samford décide de réunir une commission d'étude pour déterminer s'ils sont intelligemment pilotés. La conférence de presse a lieu au Pentagone, à la suite des nombreuses observations d'ovnis dans la région de Washington (photo ci-contre). Assis, le général Roger Ramey, directeur adjoint des opérations, et le général John Samford, directeur du Renseignement aérien. Derrière eux, le lieutenant (capitaine ?) Ruppelt, en tant que récent responsable de la commision d'enquête Blue Book.
Plus tard, Ruppelt affirmera que le gouvernement américain avait étouffé la série d'événements de 1952 :
L'été 1952 fut un tourbillon de rapports d'ovnis, de voyages hâtifs, de coups de téléphone au petit matin, de rapports au Pentagone, d'interviews de presse et de nombreuses nuits sans sommeil.
En septembre 1953, Ruppelt quitte l'armée après avoir été relevé de ses fonctions. C'est le début d'une suite de diverses révélations [1].
En 1956, Ruppelt publie un livre [2], où il fait diverses révélations : des documents officiels auraient conclu à l'existence des soucoupes volantes. Dans son livre, il déclare à propos du projet Grudge (ex-projet Sign) :
Avec le changement de nom et de personnel, vint le changement d'objectif, clairement affiché, qui était de se débarrasser des ovnis. Ce ne fut jamais écrit nulle part, mais il ne fallait guère d'efforts pour voir qu'il s'agissait là du véritable objectif du Projet Grudge. Ce but inavoué transparaissait dans chaque mémorandum, rapport ou directive.
A la fin du chapitre 17, Ruppelt écrit :
Peut-être que la réponse définitive sera que toutes les observations rapportées se résument à des phénomènes connus mais mal identifiés. On peut-être que les nombreux pilotes, contrôleurs, généraux, industriels, savants ou simples quidams qui m'ont dit "moi non plus je n'y aurais pas cru si je ne l'avais pas vu moi-même" savaient de quoi ils parlaient. Peut-être bien que la Terre est visitée par des engins interplanétaires. Seul l'avenir nous le dira.
Ufologie définition et histoire:
L’ufologie est une discipline qui consiste à recueillir, analyser et interpréter tout ce qui se rapporte au phénomène ovni (photographies, témoignages, traces au sol par exemple). L'acronyme anglais ufo (unidentified flying object) fournit la racine du mot ufologue qui a été inventé par le capitaine Edward J. Ruppelt (premier directeur du projet Blue Book) en 1952 pour remplacer l'expression populaire de « soucoupe volante »[1]. Le suffixe, provient de la racine grecque « logein », "j’étudie", "je parle". L'ufologie est marquée par son caractère de recherche non-officielle sur le phénomène des ovnis, à l'inverse des études officielles de l'US Air Force ou du CNES par exemple.
L'ufologie qui étudie les objets volants non identifiés et les phénomènes célestes est une pratique d'observation très ancienne et des auteurs prétendent que l'apparition de phénomènes aériens inconnus est récurrente dans l'histoire humaine, puisque des témoignages existent depuis au moins 6000 av. J.-C. sur les comètes, éclipses, croix et cigares de lumière, dragons et navires volants, interprétés comme des prodiges ou des apparitions de monstres.
EN QUOI CONSISTE EXACTEMENT L'UFOLOGIE ?QUELLES DISCIPLINES CONCERNE-T-ELLE ?
L’Ufologie est l’étude minutieuse, rigoureuse et exhaustive de tous les éléments présents dans les récits d’observation d’Objets Volants Non-Identifiés, ainsi que dans les documents privés, publics, de l’Administration ou des Organismes de Recherche ou toute autre source, permettant une meilleure compréhension des phénomènes de type « OVNI »observés visuellement ou à l’aide d’instruments.
Mais l’Ufologie est aussi la recherche de documents présents sur tous supports matériels ou audiovisuels, dans le but d’approfondir la connaissance des causes et des effets en relation avec les Ovnis.
Ces sources peuvent être diverses, citons pour exemple :
- les documents historiques tels que les pétroglyphes, idéogrammes, hiéroglyphes, papyrus, tapisseries, fresques, peintures, etc...
- les supports magnétiques de données audio, vidéos ou de mémorisation telles que les bandes magnétiques des ordinateurs centraux.
- les supports de conservation de données tels que les cd-rom, les puces électroniques, les disques durs, les pellicules photos, les imageries magnétiques, les séismogrammes, les enregistrements radars, etc..
- les témoignages verbaux, la tradition orale, les écrits littéraires, les biographies, etc..
En réalité et pour de nombreuses raisons, l’Ufologie consiste souvent en une étude très vague et incomplète de ces données.
Si l’étude des OVNIs n’a pas encore réussi à acquérir ses lettres de noblesse dans le milieu scientifique, cela tient essentiellement au fait que les phénomènes relatés sont soit non reproductibles (ce qui a une fâcheuse tendance à décourager les scientifiques purs et durs), soit que la relation des faits par le ou les témoins est beaucoup trop pauvre en éléments permettant une synthèse correcte de ce qui s’est passé.
Naissance de l'ufologie
L'ufologie est apparue dans les années 1950, en même temps que la médiatisation de l'observation de Kenneth Arnold et de l'incident de Roswell, traduisant le besoin chez certaines personnes de comprendre le phénomène et de s'informer à son sujet. D'autres affaires, comme le témoignage troublant de l'équipage d'un vol d'United Airlines rapportant que neuf objets en forme de disque les auraient escortés au-dessus de l'Idaho dans la soirée du 4 juillet 1947 ou la mort du capitaine Mantell, dont l'avion s'écrasa en poursuivant un ovni, contribuèrent à faire prendre ces mystérieuses observations au sérieux. En dépit d'une tenace légende urbaine, l'incident de Roswell n'eut, en 1947, que peu de retentissement, car l'histoire d'occupants trouvés dans les débris ne prit corps que dans les années 1980. Cependant, dès 1950, avec les trois premiers livres consacrés aux soucoupes, apparut l'idée qu'il s'agissait d'engins extraterrestres.
Associations et organismes d'étude
De très nombreux organismes à travers le monde s'intéressent aux ovni :
le Groupe d'étude des phénomènes aériens (GEPA) était une association française d'étude du phénomène ovni, fondée en 1962. Elle regroupait des scientifiques et des militaires français. Elle a été présidée entre 1964 et 1970 par le général Chassin. Ce fut la première grande association ufologique scientifique française. Le GEPA menait des enquêtes auprès des témoins, et en publiait des comptes rendus détaillés. Par ailleurs, l'association publia cinquante et un numéros du bulletin Phénomènes Spatiaux et deux hors série. Cette association a pu s'attacher la collaboration de scientifiques extérieurs comme Claude Poher (du CNES) ou Jean-Pierre Petit (du CNRS). En 1977, l'association prononça sa dissolution, le CNES ayant créé un organisme scientifique officiel d'étude des ovnis : le GEPAN;
Le Service d'expertise des phénomènes de rentrée atmosphérique (SEPRA) avait deux objectifs : prévoir et étudier les rentrées atmosphériques de météores et de satellites et analyser les informations concernant les PAN (phénomènes aérospatiaux non identifiés, dénomination officielle des ovnis au CNES). En 2000, l'étude des rentrées atmosphériques lui fut retirée, l'obligeant à se consacrer uniquement à l'étude des PAN. Contrairement au GEPAN, le SEPRA n'a jamais été doté de vrais moyens de mener des investigations rigoureuses, et n'a jamais publié de notes techniques pour rendre publiques ses conclusions. Le SEPRA ne pouvait pas engager des enquêtes scientifiques de son propre chef, mais avait accès à tous les rapports de gendarmerie sur les ovnis, ainsi qu'aux dossiers des compagnies aériennes sur les observations effectuées par leurs pilotes. En 2001-2002, le CNES, désireux de supprimer le SEPRA, lança un audit auprès de trente-trois personnalités scientifiques, politiques et militaires, sur la nécessité d'étudier le phénomène ovni. Le résultat de cet audit, à savoir que l'étude des ovnis peut avoir un intérêt scientifique, sauva provisoirement le SEPRA. Cependant, en 2004, officiellement à cause de sa réorganisation interne, le CNES décida de supprimer le SEPRA, mais la vraie raison était la prise de position de M. Velasco en faveur de l'origine extraterrestre de certains ovnis et à la publication d'un livre[64]. Le SEPRA renaîtra cependant de ses cendres en 2005 sous le nom de GEIPAN.
la Société belge d'étude des phénomènes spatiaux (SOBEPS), fondée en 1971, est une association scientifique belge d'étude des ovnis présidée par le chimiste Michel Bougard. Elle milite pour une étude scientifique, rigoureuse et sans a priori du phénomène ovni. Elle est devenue célèbre pour sa collaboration officielle avec l'armée belge lors de la vague belge.
Le Groupe d'étude et d'information sur les PAN (GEIPAN) est placé sous l’égide d'un comité de pilotage qui donne au CNES ses recommandations sur ses orientations et son fonctionnement. Présidé par Yves Sillard, ancien directeur général du CNES, il comprend quinze membres, représentant les autorités civiles et militaires françaises (gendarmerie, police, sécurité civile, DGAC, armée de l'air) et le monde scientifique (CNRS, Météo-France, CNES). Parmi les quelque mille six cents cas présents dans les dossiers du CNES, certains restent inexplicables « en dépit de la précision des témoignages et de la qualité des éléments matériels recueillis », après enquête du GEIPAN. Ces cas sont désignés sous l'appellation de « phénomènes aérospatiaux de catégorie D » ou « PAN D ».
l'association française COMETA, Comité pour des études approfondies, rédactrice d'un rapport sur les ovnis : le rapport COMETA[2], remis en 2000 à Jacques Chirac et à Lionel Jospin. Le Lieutenant-Colonel Pierre Bayle, directeur de la communication de l'IHEDN, a cependant expliqué que l'institut n'a rien à voir avec le rapport et que les positions prises dans celui-ci n'engagent que les rédacteurs .[3] Ce rapport n'a pas atteint son but (sensibiliser les pouvoirs publics au phénomène) car il a été publié par VSD, ce qui l'a discrédité. Il s'agit d'une étude rédigée par des membres de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN) et préfacée par le général Norlain, ancien directeur de l'IHEDN. Jean-Jacques Velasco, ex-directeur du SEPRA, y a aussi collaboré. Dans une première partie, ce rapport se contente de citer quelques cas avérés d'observations d'ovnis n'ayant pu être expliqués rationnellement et quelques cas d'observations d'ovnis ayant été élucidés. La deuxième partie expose les différentes hypothèses de la recherche en France et à l'étranger sur le sujet. La troisième partie, quant à elle, analyse les conséquences politiques et stratégiques du phénomène. Chose notable, ce rapport conclut à « la réalité physique quasi certaine d'objets volants totalement inconnus. » et « L'hypothèse extraterrestre, en déduisent les auteurs du rapport, est de loin la meilleure hypothèse scientifique ; elle n'est certes pas prouvée de façon catégorique, mais il existe en sa faveur de fortes présomptions, et si elle est exacte, elle est grosse de conséquences. » Font partie de l'association COMETA, présidée par le général Letty : Michel Algrin (docteur d'État en sciences politiques, avocat à la cour), Pierre Bescon (ingénieur général de l'armement), Denis Blancher (commissaire principal de la police nationale au ministère de l'Intérieur ), Jean Dunglas (docteur-ingénieur, ingénieur général honoraire du génie rural et des Eaux et forêts), Bruno Le Moine (général de l'armée de l'air), Mme Françoise Lépine (fondation pour les études de défense), Christian Marchal (ingénieur en chef des Mines, directeur de recherches à l'ONERA), Marc Merlo (amiral) et Alain Orszag (docteur d'État en sciences physiques, ingénieur général de l'armement).
En 1950, le gouvernement canadien crée le projet Magnet, sous l'égide de l'ingénieur James Wilbert Brockhouse Smith, lequel gère le projet jusqu'à sa dissolution en 1954. Ce projet est notamment marqué par les déclarations de son directeur qui, dès 1953, tient publiquement les propos suivants : « Il apparaît alors que nous sommes face à une forte probabilité de l'existence réelle de véhicules extraterrestres, indépendamment de leur accord avec notre vision des choses. » Le Ministère de la défense nationale a mené des enquêtes sur les ovnis tout autour du Canada, plus notamment à Duhamel, Alberta, à Falcon Lake, au Manitoba et à Shag Harbour[67].
Comment agir face à un ovni?
Réseau OVNI-ALERTE.com un article de François C. Bourbeau
Comment tirer profit d'un contact avec l'inconnu...
- Bien que nous soyons conscients que cela n’est pas facile, il est recommandé de demeurer calme, autant que faire se peut car ce choc culturel peut être la source d’une grande excitation (augmentation du rythme cardiaque, etc.)
- Puisque l'expérience nous a appris avec les années que les OVNI se manifestent rarement pendant une longue période de temps au même endroit, il est donc fortement impératif d’accorder toute votre attention à l'objet lui-même, plutôt que de prendre des notes, par exemple. Nous savons que la plupart des ufologues s'entendent pour proposer cette attitude car quitter des yeux cette source ponctuelle insolite, ne serait-ce qu'une seule seconde, risque malheureusement de compromettre l'ensemble de la qualité de la notification : l'OVNI pourrait disparaître à ce moment précis! Vous pourriez alors rater de quelle façon l’OVNI a quitté les lieux de la manifestation.
SI VOUS ÊTES LE SEUL TÉMOIN
- Si vous êtes le seul témoin à observer un OVNI, concentrez-vous sur l’objet. Observez ses moindres déplacements, changements de cap, de couleurs et de forme (s'il y a lieu). Remarquez s'il produit un son, et comment les animaux des alentours se comportent.
- Si cette source d'énergie se trouve à courte distance de vous, tâchez de porter votre attention sur les effets physiques qu'il produit sur l'environnement immédiat: Les lumières de rue changent-elles d'intensité, une panne de courant a-t-elle été provoquée? etc.
- Si vous avez un appareil photo, toute la dynamique de l'observation devrait alors changer! Pourquoi? Simplement parce que vous devriez vous concentrer à réaliser UNE SEULE BONNE PHOTOGRAPHIE COULEUR CALIBRÉE plutôt que de réaliser un ensemble de clichés déclenchés n'importe comment.
- Par CALIBRÉE, nous entendons ici de toujours penser à placer dans le cadrage de votre viseur (idéalement utilisez un appareil de type réflex), un objet terrestre connu et au foyer (dont la mise au point sera claire et nette). Après le développement, il sera alors possible pour OVNI-ALERTE de procéder à des analyses beaucoup plus poussées.
- Si vous ne possédez pas d’appareil photo mais plutôt un caméscope vidéo, opérez votre appareil de la même manière, c'est-à-dire en vous plaçant de telle sorte qu'un objet terrestre soit toujours visible dans les plans-séquences.
- Dans tous ces cas de figures, ne JAMAIS réaliser d'images lorsque vous êtes à l'intérieur de votre résidence, d'un véhicule ou qu'un quelconque objet (une vitre par exemple) vous sépare de l'OVNI car cela pourrait fausser toutes les données. De plus, les vidéocaméras avec un autofocus ont le défaut de constamment vouloir assujettir la mise au point des images en fonction de l'objet se trouvant le plus proche. Donc, si vous tourner des images à partir de l'intérieur de votre voiture par exemple, et que vous effectuer un zoom maximum sur l'OVNI, ce dernier prendra la forme de l'iris de l'obturateur et vous croirez que l'OVNI avait six (6) côtés ou plus, ce qui sera à l’évidence faux!
- N'oubliez JAMAIS de stabiliser votre appareil au maximum en utilisant soit un trépied (si vous en possédez un et si vous avez le temps de l'installer), ou encore tout objet vous entourant, soit susceptible d'immobiliser vos propres mouvements. N'oubliez pas que pour ceux qui doivent analyser les images, il est important de savoir si c'est l'OVNI qui bouge ou si c'est vous?
S’IL Y A PLUSIEURS TÉMOINS
- Demandez aux autres personnes qui vous accompagnent de garder le silence, et de se concentrer sur le son ambiant.
- Pendant ce temps, si vous possédez un appareil photo ou une vidéocaméra, RÉALISEZ LE PLUS D'IMAGES CALIBRÉES POSSIBLES SANS VOUS PRÉOCCUPER D'OBSERVER DIRECTEMENT L'OVNI. Les autres témoins se chargeront de cet aspect même si l'envie sera grande de vous laisser distraire de la réalisation des clichés ou d’une séquence vidéo.
- Rares sont les occasions de bien documenter une manifestation OVNI. Voilà pourquoi, dans le meilleur cas de figure, ce qui vous est proposé ici demeure, selon OVNI-ALERTE, le meilleur scénario à envisager si nous désirons AVANCER dans notre compréhension de la problématique OVNI.
LES INFORMATIONS ESSENTIELLES À NOTER
- À la suite de l'observation, il demeure impératif de noter sur du papier tout ce dont vous vous souvenez. Ainsi, la date, l'heure, la durée de l'observation, les déplacements de l'OVNI, sa forme, sa couleur, ses dimensions (comparées avec la Lune par exemple), son altitude (si possible), sa vitesse de déplacement, etc. constituent un ensemble de données essentielles à l'analyse de votre témoignage.
- Réalisez un croquis de l'OVNI, et si possible en couleur, même si vous n’êtes vous pas un Léonard de Vinci. En absence d'images directes de l'objet, nous préférons posséder une représentation de votre cru plutôt que de ne rien avoir du tout!
- Comme le font les policiers, une narration écrite détaillée des faits et gestes du témoin ou des témoins est appropriée pour compléter votre notification.
- N'oubliez jamais que plus vous inscrirez d'informations, plus précises seront éventuellement les conclusions de l'enquête qui suivra.
- Finalement, communiquez avec un "organisme" ou les gendarmes le plus rapidement possible afin d'assurer que cette information soit colligée, assurant ainsi sa pérennité ne serait-ce que pour les besoins de la statistique.
FORCER L'INTERACTION SI POSSIBLE
- Évidemment, selon la distance, essayez de provoquer les événements!
Cela veut dire que, face à un OVNI, si vous possédez une torche assez puissante, émettez des signaux lumineux dans sa direction. Par exemple, deux (2) séries de trois (3) coups rapides de flashes pourront peut-être être interprétés comme un signal intelligent. Si vous balayez le ciel avec votre lumière n'importe comment, le signal pourrait être interprété comme un simple bruit de fond et se perdre parmi le reste des lumières présentes dans les alentours.
- Si l'OVNI est au sol, regardez votre montre tout en vous approchant lentement et prudemment de l'objet. Portez une attention particulière aux aiguilles si elles s'affolent. Surtout, demeurez attentifs à vos propres perceptions sensorielles prioritairement de temps et d'espace. Dans le meilleur des scénarios et s’il y a plusieurs témoins, demandez aux autres de rester en retrait et de vous observer pendant que vous vous avancez vers l'OVNI. Eux aussi doivent poser les mêmes gestes que vous: observer leurs montres, se concentrer sur leurs perceptions sensorielles, et de plus, remarquer le comportement de l'OVNI au sol, au fur et à mesure que vous vous en rapprocherez.
- Si vous êtes en mesure de cueillir un caillou sur le sol, lancez-le sur l'OVNI, histoire de vérifier sa matérialité. Évitez toutefois de TOUCHER L'OVNI AVEC VOS MAINS NUES. Dans certaines situations, les micro-ondes pulsées dégagées par certains OVNI ont provoqué des brûlures chez les témoins, sans toutefois être obligatoirement graves, voire mortelles.
Source:
_______________________________________
Veuillez svp respecter le forum en postant des messages sérieux et constructifs sans SMS. Merci à l'avance et bonne lecture.
Rendez-vous sur le blog Ovni et vie extraterrestre :http://ovni-extraterrestre.com/ Poster votre témoignage: Cliquer ici Perte de mot de passe: cliquer ici