- CassiopéeEquipe du forum
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Ven 23 Aoû 2013, 07:34
Bonjour et merci beaucoup Inrvingquester !
J'adore tes exemples car c'est hyper clair (Pourtant là, je lis juste après le petit déj avant de ramper jusqu'à mon bureau).
J'avais entendu parler (lu) ce type d'info de la part de physiciens mais je n'avais jamais mémorisé les possibilités, là au moins avec les pièces, c'est net.
Cependant, un point à préciser peut-être, pour que je puisse plus facilement en reparler autour de moi (je ferai croire que je suis compétente ) c'est quand tu parles de créer un lien entre les pièces, il est de quel ordre... ou plutôt, tu "convertis" les pièces en quoi au niveau de la physique ? ce sont des particules spécifiques. Donc, les expérimentations ont été faites sur quoi ?
Pour les liens, la réponse à ma question est peut-être dedans mais mon niveau d'anglais m'interdit toute tentative de traduction...
J'édite car j'ai trouvé le moyen de convertir la page wkipedia en français... donc ma question sur mon souci de traduction ne se pose plus.
J'adore tes exemples car c'est hyper clair (Pourtant là, je lis juste après le petit déj avant de ramper jusqu'à mon bureau).
J'avais entendu parler (lu) ce type d'info de la part de physiciens mais je n'avais jamais mémorisé les possibilités, là au moins avec les pièces, c'est net.
Cependant, un point à préciser peut-être, pour que je puisse plus facilement en reparler autour de moi (je ferai croire que je suis compétente ) c'est quand tu parles de créer un lien entre les pièces, il est de quel ordre... ou plutôt, tu "convertis" les pièces en quoi au niveau de la physique ? ce sont des particules spécifiques. Donc, les expérimentations ont été faites sur quoi ?
Pour les liens, la réponse à ma question est peut-être dedans mais mon niveau d'anglais m'interdit toute tentative de traduction...
J'édite car j'ai trouvé le moyen de convertir la page wkipedia en français... donc ma question sur mon souci de traduction ne se pose plus.
- HannibalAdministrateur
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Ven 23 Aoû 2013, 07:50
Merci irvingquester, je ne connaissait pas cet exemple qui en effet est passionnant , a croire que pour aimer la physique quantique il faut préférer les questions aux réponses et j'adore ça.....
- LoxEquipe du forum
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Ven 23 Aoû 2013, 10:49
Énorme, merci Julien pour cet exemple extrêmement clair !
Je me plonge tout de suite dans les vidéos Youtube et la page Wiki, j'adore ce genre de questionnements qui remettent en doute notre vision de la physique.
N'hésite pas non plus à nous faire un topo des autres expériences extraordinaires si ça ne te dérange pas bien sûr et quand tu auras pris de l'aspirine !
Je me plonge tout de suite dans les vidéos Youtube et la page Wiki, j'adore ce genre de questionnements qui remettent en doute notre vision de la physique.
N'hésite pas non plus à nous faire un topo des autres expériences extraordinaires si ça ne te dérange pas bien sûr et quand tu auras pris de l'aspirine !
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- Quentin62Equipe du forum
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Ven 23 Aoû 2013, 10:57
Salut,
J'avais entendu dire que la physique quantique remettait en cause pas mal de dogmes scientifiques mais de là à imaginer ce genre d'expériences... Cela m'intrigue d'avantage. Etre au courant de ces aberrations (adjectif temporaire j'imagine :d) bien réels, nous permet de nous rendre compte qu'il nous reste beaucoup à apprendre sur l'univers qui nous entoure
J'avais entendu dire que la physique quantique remettait en cause pas mal de dogmes scientifiques mais de là à imaginer ce genre d'expériences... Cela m'intrigue d'avantage. Etre au courant de ces aberrations (adjectif temporaire j'imagine :d) bien réels, nous permet de nous rendre compte qu'il nous reste beaucoup à apprendre sur l'univers qui nous entoure
- InvitéInvité
Re: Le voyage temporel est-il possible?
Ven 23 Aoû 2013, 20:38
Mais encore ... quel est ce "lien" entre les deux pièces ?Irvingquester a écrit:Je m'arrange pour créer un lien très spécial entre ces deux pièces
Il n'y a pas de "miracle" et le plus triste c'est que nos physiciens de course soient restés plantés la-dessus ...
Vous citez ce que l'on peut constater à chaque expérience mettant en oeuvre l'intrication.
Allez plus loin, osez !
Imaginez une solution bien "terre à terre" qui nous donne une explication claire du phénomène, même si elle doit soulever les protestations de la communauté physicienne qui "pense comme il faut" ...
Dans tous les cas vous ferez avancer le schmilblick.
...
- NycolasEquipe du forum
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 25 Aoû 2013, 08:55
Oui il s'agit du lien d'intrication entre deux particules, au niveau quantique (par exemple, des électrons). Etienne Klein donne ce type d'exemples dans son livre que je citais plus haut (Petit voyage dans le monde des quanta). Mais ce n'est pas parce que ça fonctionne à l'échelle quantique que cela a un sens au niveau dans lequel nous vivons... c'est un exemple imagé à but pédagogique, et il doit bien être compris ainsi.
Beaucoup de gens qui abordent la physique quantique, et notamment s'intéressant au phénomène d'intrication, mais pas que, ont tendance à fantasmer ensuite sur les possibilités que cela amène dans le réel : téléportation, passe-muraille, voyage temporel, monde multi-dimensionnel, ou encore comme le dit Irvingquester, sont tentés de remettre en cause l'existence de l'espace, du temps, et de tout ce qui fournit un cadre à notre expérience commune. Je crains que cela ne soit plus compliqué que cela. Ce qui fait le sel et l'intérêt de la physique quantique, c'est justement que ce qui s'observe à son niveau ne s'observe pas à notre niveau de réalité : on ne peut pas, à ce jour, établir de ponts entre les deux. De là toutes les incompréhensions et extrapolations possibles, dont je ne nie pas du tout l'intérêt, car cela ouvre de formidables perspectives, mais dont je relativise la portée. Ce n'est pas parce que deux électrons peuvent être intriqués que deux pièces de monnaie pourraient l'être, par exemple. Mais l'inverse reste plus ou moins vrai également, puisqu'après tout, nous ne savons pas jusqu'à quel point cela serait ou non transposable.
Ceci étant, cela débouche en effet sur de passionnantes possibilités, qui déroutent complètement nos habitudes de perception et de conception.
Beaucoup de gens qui abordent la physique quantique, et notamment s'intéressant au phénomène d'intrication, mais pas que, ont tendance à fantasmer ensuite sur les possibilités que cela amène dans le réel : téléportation, passe-muraille, voyage temporel, monde multi-dimensionnel, ou encore comme le dit Irvingquester, sont tentés de remettre en cause l'existence de l'espace, du temps, et de tout ce qui fournit un cadre à notre expérience commune. Je crains que cela ne soit plus compliqué que cela. Ce qui fait le sel et l'intérêt de la physique quantique, c'est justement que ce qui s'observe à son niveau ne s'observe pas à notre niveau de réalité : on ne peut pas, à ce jour, établir de ponts entre les deux. De là toutes les incompréhensions et extrapolations possibles, dont je ne nie pas du tout l'intérêt, car cela ouvre de formidables perspectives, mais dont je relativise la portée. Ce n'est pas parce que deux électrons peuvent être intriqués que deux pièces de monnaie pourraient l'être, par exemple. Mais l'inverse reste plus ou moins vrai également, puisqu'après tout, nous ne savons pas jusqu'à quel point cela serait ou non transposable.
Ceci étant, cela débouche en effet sur de passionnantes possibilités, qui déroutent complètement nos habitudes de perception et de conception.
- InvitéInvité
Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 25 Aoû 2013, 11:23
Hé bien non ... heureusement ou malheureusement cela fonctionne parfaitement dans le monde où nous vivons.Nycolas a écrit:Mais ce n'est pas parce que ça fonctionne à l'échelle quantique que cela a un sens au niveau dans lequel nous vivons
Nous utilisons tous les jours des diodes à "effet tunnel" ou des capteurs magnéto-résistifs dans nos disques durs de PC qui mettent en oeuvre des propriétés dites quantiques.
Vous prenez un très grand réservoir dans une double enceinte contenant par exemple de l'éthylène liquifié (C2H4) et quels que soient les efforts que vous puissiez déployer pour rendre ce réservoir étanche, une très faible partie des molécules d'éthylène va "traverser" l'enceinte du réservoir comme par miracle, pourtant C2H4 n'est pas une molécule simple (6 atomes ...).
En clair la chance que vous fonciez sur une porte fermée et que vous vous retrouviez de l'autre côté sans l'avoir ouverte est certes infinitésimale mais elle n'est pas nulle.
Cela c'est pour la physique quantique en général ...
Ca c'est de l'information de physicien qui a peur de remettre en cause tout ce qu'il a eu tant de mal à ingérer intellectuellement. Comme il ne s'en sortait pas il a divisé le monde qui nous entoure en deux : celui microscopique des particules régi par la physique quantique et celui macroscopique régi par la physique classique. Il a décoré le tout d'une dialectique qui souvent ne veut rien dire mais qui fait "riche", un peu comme les médecins qui écrivent comme des cochons pour leurs patients ne puissent pas déchiffrer leurs ordonnances ...Nycolas a écrit:Ce n'est pas parce que deux électrons peuvent être intriqués que deux pièces de monnaie pourraient l'être, par exemple
Le phénomène de l'intrication est un gigantesque coup de pied dans la fourmilière qui ouvre des perspectives formidables.
Il n'y a pas de miracle, si deux particules sont dites intriquées c'est qu'elle appartiennent matériellement à un même système lié.
Si deux particules éloignées de milliers (ou bien plus ...) de kilomètres continuent de réagir instantanément comme si elles étaient encore attachées l'une à l'autre c'est qu'elles sont effectivement restées attachées l'une à l'autre dans un même système.
Comment cela peut-il être possible ?
Pour nous le monde qui nous entoure est structuré en quatre dimensions, trois d'espace et une de temps. Comme Kaluza en son temps rajoutons donc une cinquième dimension, invisible pour nous et là nous avons une explication toute trouvée au phénomène d'intrication.
Bien qu'éloignées dans l'espace deux particules intriquées peuvent rester liées dans au moins deux dimensions : le temps et la cinquième dimension ...
Soit dit en passant l'introduction d'une cinquième dimension fournit une explication parfaitement claire de l'électromagnétisme (charge électrique, ondes, magnétisme ...).
La portée pratique de l'intrication est immense dans le domaine spatial.
Il faut plusieurs minutes pour envoyer un ordre au robot Curiosity sur Mars ... c'est presque "invivable" pour piloter quelque chose.
Que dire alors pour des extraterrestres situés à des années lumière de leur base, il leur faudrait peut-être attendre des millions d'années pour recevoir une information, un ordre ?
Il ne reste plus qu'à trouver l'astuce permettant de comprendre ce qu'est pratiquement une intrication (sans le baratin habituel s'il vous plaît ...) et peut-être pourrons faire "correspondre" deux pièces de monnaie ...
...
- InvitéInvité
Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 25 Aoû 2013, 19:00
Bonjour à tous ,
Lorsque le spin (qui est une propriété décrivant l'état quantique de la particule) est mesuré sur l'une des deux particules (causant l'effondrement de la fonction d'onde du système constitué par les deux particules) celui de la second peut être automatiquement déduit sans qu'on ait à mesurer nécessairement le spin de la seconde particule.
Connaître l'état d'une propriété quantique (ici le spin donc) de l'une entraîne automatiquement la connaissance de celui de la seconde. Le plus important est qu'il transforme les deux particules qui se retrouvent intriquées en un seul système qui semble indépendant et du temps (voir l'expérience plus haut) et de l'espace (voir l'expérience d'Alain Aspect et le travail de John Bell)
Vous avez raison de dire cela. Beaucoup de gens fantasment sur ce sujet et on a beaucoup de charlatanisme... Mais ceci étant dit, les plus grands physiciens et philosophes se posent les mêmes questions sur ces "bizarreries" de la MQ. Pour ma part, je ne lis que ce qui est produit par ces derniers...Ça élimine le bruit...
Je ne veux pas m'étendre trop ici sur ce sujet, mais l'étude approfondie de la MQ ne peut que nous obliger à remettre en cause la notion même de réalité et ceci aussi au niveau macroscopique. Les bizarreries de la MQ nous obligent à remettre en question nos "certitudes" ontologiques actuelles. Et ce ne sont pas des charlatans qui se posent ces questions mais les plus grands physiciens quantiques et philosophes comme Bohm, Bitbol, etc...
Je rappelle encore une fois qu'on touche ici à la notion même de réalité et par ricochet à la nature même de la conscience, La MQ (qui fait bien partie de la Science n'est-ce pas), en raison du principe de non-localité, nous oblige à revoir certains concepts ontologiques (réalité subjective et conscience,...) qui font partie de la métaphysique. Les scientifiques majeurs n'ont jamais hésité à aller sur ce terrain et il y a d'excellentes raisons pour cela, voir par exemple plus bas le point de vue du philosophe des sciences Michel Bitbol:
Voir par exemple l'expérience d'Andrew Cleland:
Certes, il faut que ces objets (perçus en tant que système quantique) soient refroidis (pour les mettre au "Ground State" du système quantique) mais pourtant ces objets nous sont bien visibles quand ils sont dans cet état. (voir les liens fournis plus haut).
D'autres travaux montrent clairement que la photosynthèse utilise la superposition quantique: http://www.sciencedaily.com/releases/2013/06/130620142932.htm
Une nouvelle approche dans le domaine des sciences cognitives est en train de faire son cheminement: http://en.wikipedia.or/wiki/Quantum_cognition
Bref, comme le dit Wacapou, ce serait une très grave erreur de postuler que les principes de la MQ ne s'appliquent pas à notre réalité. Ce n'est tout simplement plus vrai.
Cordialement et bon w-e à tous,
Julien
PS: J'apprécie beaucoup l'ouverture d'esprit des membres de ce forum. Il y a aussi une multitude d'avis différents mais les membres se respectent les uns les autres.
C'est la création de l'intrication quantique entre deux particules qui pourraient être par exemple des électrons ou des photons. ou même des molécules plus complexes. Ce lien peut être créé de plusieurs façons. Pour des photons, on peut utiliser des cristaux très spéciaux: http://en.wikipedia.org/wiki/Spontaneous_parametric_down_conversion. Pour des électrons qui sont des fermions, on peut s'arranger pour avoir deux particules dont les spins respectifs sont nécessairement opposés pour respecter le principe d'exlusion de Pauli.Cassiopée a écrit:...quand tu parles de créer un lien entre les pièces, il est de quel ordre... ou plutôt, tu "convertis" les pièces en quoi au niveau de la physique ? ce sont des particules spécifiques. Donc, les expérimentations ont été faites sur quoi ?
Lorsque le spin (qui est une propriété décrivant l'état quantique de la particule) est mesuré sur l'une des deux particules (causant l'effondrement de la fonction d'onde du système constitué par les deux particules) celui de la second peut être automatiquement déduit sans qu'on ait à mesurer nécessairement le spin de la seconde particule.
Connaître l'état d'une propriété quantique (ici le spin donc) de l'une entraîne automatiquement la connaissance de celui de la seconde. Le plus important est qu'il transforme les deux particules qui se retrouvent intriquées en un seul système qui semble indépendant et du temps (voir l'expérience plus haut) et de l'espace (voir l'expérience d'Alain Aspect et le travail de John Bell)
Il y a eu plusieurs tentatives pour expliquer scientifiquement ces "mystères". Personnellement, c'est l'approche de David Bohm que j'étudie en profondeur: http://en.wikipedia.org/wiki/Implicate_and_explicate_order_according_to_David_Bohm . Elle pourrait expliquer à terme toutes les bizarreries de la PQ mais aussi... les phénomènes dits "paranormaux". Y compris celui des ovnis...L'approche de Bohm semble aussi rejoindre celle de plusieurs scientifiques intervenant dans des domaines totalement différents (Ex: K. Pribram, C. Jung, ...). Mais ceci est un autre sujet.Wacapou a écrit:Imaginez une solution bien "terre à terre" qui nous donne une explication claire du phénomène, même si elle doit soulever les protestations de la communauté physicienne qui "pense comme il faut" ...
Dans tous les cas vous ferez avancer le schmilblick.
Personnellement, les mystères de la physique quantique font partie de mes pôles d'intérêt depuis au moins 30 ans (en fait depuis mes premiers cours de MQ à l'université avec les livres fascinants de Feynman...).Nycolas a écrit:Beaucoup de gens qui abordent la physique quantique, et notamment s'intéressant au phénomène d'intrication, mais pas que, ont tendance à fantasmer ensuite sur les possibilités que cela amène dans le réel : téléportation, passe-muraille, voyage temporel, monde multi-dimensionnel, ou encore comme le dit Irvingquester, sont tentés de remettre en cause l'existence de l'espace, du temps
Vous avez raison de dire cela. Beaucoup de gens fantasment sur ce sujet et on a beaucoup de charlatanisme... Mais ceci étant dit, les plus grands physiciens et philosophes se posent les mêmes questions sur ces "bizarreries" de la MQ. Pour ma part, je ne lis que ce qui est produit par ces derniers...Ça élimine le bruit...
Je ne veux pas m'étendre trop ici sur ce sujet, mais l'étude approfondie de la MQ ne peut que nous obliger à remettre en cause la notion même de réalité et ceci aussi au niveau macroscopique. Les bizarreries de la MQ nous obligent à remettre en question nos "certitudes" ontologiques actuelles. Et ce ne sont pas des charlatans qui se posent ces questions mais les plus grands physiciens quantiques et philosophes comme Bohm, Bitbol, etc...
Je rappelle encore une fois qu'on touche ici à la notion même de réalité et par ricochet à la nature même de la conscience, La MQ (qui fait bien partie de la Science n'est-ce pas), en raison du principe de non-localité, nous oblige à revoir certains concepts ontologiques (réalité subjective et conscience,...) qui font partie de la métaphysique. Les scientifiques majeurs n'ont jamais hésité à aller sur ce terrain et il y a d'excellentes raisons pour cela, voir par exemple plus bas le point de vue du philosophe des sciences Michel Bitbol:
Comme le dit Wacapou, dire que les bizarreries de la MQ sont contonnées au niveau quantique n'est plus tout à fait vrai . Il y a des expériences qui ont été réalisées dernièrement et leurs résultats publiés il y a déjà quelques temps et qui montrent très clairement que des objets macroscopiques peuvent parfaitement se retrouver dans un état de superposition à notre échelle: C'est à dire avoir simultanément deux états antagonistes... Comment cela est-il tout simplement possible .Wikipedia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ontologie_%28philosophie%29[/mention] a écrit:L’"étude de l'être réel" est également abordée par la physique, et l'on parle alors d’ontologie physique pour souligner la perspective particulière qui est prise dans ce cadre. La mécanique quantique, en particulier, nécessite de remettre profondément en question certaines idées courantes de nature ontologiques qui ne s'appliquent plus au niveau du monde microscopique. Michel Bitbol parle à ce sujet de nouvelles ontologies en cours de développement :
« Selon Kuhn, changer de paradigme scientifique c'est aussi changer de monde. [...] Changer de monde, dans l'acception la plus ambitieuse de cette expression, ce n'est pas seulement modifier l'emplacement, le rapport mutuel et le cadre légal des objets qui le peuplent. C'est aussi et surtout refondre les objets eux mêmes ; c'est aller jusqu'à altérer le découpage de ce qui arrive en une multitude d'entités stables porteuses de déterminations. C'est en somme changer d'ontologie. »
— Michel Bitbol, Mécanique quantique, une introduction philosophique, p. 365
Le premier concept remis en question est celui de propriété : alors que les objets macroscopiques qui nous environnent semblent pouvoir être caractérisés par des grandeurs physiques existant de manière absolue (position, vitesse, ...), la mécanique quantique est contextualiste, c'est-à-dire que l'existence des propriétés physiques n'est garantie que lorsque l'on précise un contexte expérimental permettant de les mesurer.
Par exemple, en vertu des relations d'incertitude de Heisenberg, si le contexte expérimental permet une mesure précise de la position, il est tout à fait inapproprié de parler de sa vitesse ou de faire comme si le système en avait une. Cet aspect de la mécanique quantique est la source des débats entre Bohr et Einstein, la philosophie réaliste de ce dernier ne pouvant s’accommoder de la disparition de ce qu’il appelait des éléments de réalité.
Le deuxième concept remis en question est celui de séparabilité : deux objets ayant interagi peuvent être intriqués ; ils doivent alors être pensés comme un tout et leurs états ne peuvent être décrits séparément. En particulier, on observe des corrélations entre les mesures effectuées sur un objet et celles réalisées sur l'autre objet, comme un lien entre eux malgré la distance qui les sépare. En mécanique quantique, ces corrélations sont expliquées en disant que le système global est formé par les deux objets, pris comme un tout indissociable.
Le troisième concept remis en question est celui d'individualité : même sans être intriquées, deux particules fondamentales sont intrinsèquement indiscernables l'une de l'autre, de sorte que l'on ne peut parler de l'électron n⁰1 ou de l'électron n⁰2, mais d'un système composé de deux électrons.
Globalement, la physique quantique fragilise le concept d'objet, ou de système physique. Par exemple, une particule est vue en théorie quantique des champs non comme un objet fondamental, mais comme l'un des multiples états possibles d'un champ, voire comme un état excité du vide quantique. La question de savoir pourquoi le monde macroscopique qui nous entoure ne ressemble pas à sa contrepartie microscopique n'est pas encore complètement tranchée et fait partie des problèmes d'interprétation de la mécanique quantique. En parallèle à l'interprétation de Copenhague, la plus utilisée en pratique, selon laquelle le monde est divisé en une partie macroscopique "classique" et une partie microscopique "quantique", l'approche conceptuelle de la décohérence quantique tente de faire émerger la phénoménologie qui nous est familière à partir des principes de la mécanique quantique.
Voir par exemple l'expérience d'Andrew Cleland:
Certes, il faut que ces objets (perçus en tant que système quantique) soient refroidis (pour les mettre au "Ground State" du système quantique) mais pourtant ces objets nous sont bien visibles quand ils sont dans cet état. (voir les liens fournis plus haut).
D'autres travaux montrent clairement que la photosynthèse utilise la superposition quantique: http://www.sciencedaily.com/releases/2013/06/130620142932.htm
Une nouvelle approche dans le domaine des sciences cognitives est en train de faire son cheminement: http://en.wikipedia.or/wiki/Quantum_cognition
Bref, comme le dit Wacapou, ce serait une très grave erreur de postuler que les principes de la MQ ne s'appliquent pas à notre réalité. Ce n'est tout simplement plus vrai.
Cordialement et bon w-e à tous,
Julien
PS: J'apprécie beaucoup l'ouverture d'esprit des membres de ce forum. Il y a aussi une multitude d'avis différents mais les membres se respectent les uns les autres.
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Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 25 Aoû 2013, 19:37
Wacapou :
Ce que vous dites est tout à fait possible, tant qu'il n'est pas démontré que c'est impossible... Certes nous vivons en usant d'effets quantiques, il y a les supraconducteurs, etc. Comme vous dites néanmoins ces effets deviennent de plus en plus improbables avec la taille et la complexité d'un objet. Pour ma part, je considère qu'à chaque fois qu'on heurte quelque chose, on le "traverse"... mais très partiellement. Et cela fait toute la différence avec les mathématiques "comme elles viennent". Un objet physique massif complexe ne va pas traverser une porte complètement ou pas du tout selon une probabilité fixe mais infinitésimale, qui plus est sans l'endommager ou sans l'être lui-même, ce n'est tout simplement pas ainsi que les choses se passent...
Ce qui ne signifie pas que nous sommes au bout de nos surprises, ni au bout des possibilités qu'offre la mécanique quantique, je concède bien volontiers cela.
De là à maitriser ces effets pour en tirer des applications nouvelles, c'est certainement possible dans une certaine mesure (que nous ignorons) et cela demande certes de l'ouverture d'esprit mais aussi et surtout beaucoup de rigueur. On ne fait pas de la technologie avec des espérances chimériques, mais avec une maitrise pratique et pragmatique des choses. C'est pourquoi moi je veux bien entendre parler de tout ce qu'on veut, dimensions, voyage temporel, distorsion de l'espace-temps, je ne suis pas physicien, je suis auteur de fantastique. Mais je reste pragmatique dans mon approche de la technologie : j'entends constamment parler de Tesla et quelques autres authentiques génies de la technique, qui auraient pu révolutionner le monde tel qu'on le connait, et il est vrai que l'histoire prend parfois des directions surprenantes, qui sont aussi souvent décevantes dans leur cynisme, et je n'ose parler ici de leur violence. Néanmoins on aimerait voir plus de concret lorsque ces sujets sont abordés. A chaque fois que j'ai participé, ou assisté à une discussion sur ces sujets, je voyais beaucoup d'enthousiasme, beaucoup de "on nous cache tout on nous dit rien", beaucoup de gens qui ont inventé l'énergie gratuite dans leur garage ou leur cave, et jamais rien de concret, juste des promesses, du rêve, de faux espoirs et du blabla, donc à la longue je suis devenu méfiant et assez incrédule, vous m'excuserez. Idem pour les effets quantiques qui nous feront traverser des portes et changer le passé. Pour moi ça rentre dans le new age, branche pseudo-science.
Par contre, on peut tout à fait parler de tout ce qui est raisonnablement réalisable, encore faut-il le faire avec la rigueur dont je parlais, et là on se heurte à un problème : je ne suis pas plus que vous très passionné par les esprits fermés, enfermés dans un dogmatisme souvent archaïque, mais je n'ai pas non plus d'admiration pour les esprits déconnectés de la réalité, qui utilisent les faux espoirs fournis par les illusions du progrès et de la science toute puissante pour tromper un certain ennui né de l'époque désenchantée dans laquelle nous vivons. Il faut savoir garder une part pour le rêve, à condition que ce rêve ne soit pas juste une chimère, une perspective illusoire pour nous sortir d'on ne sait quelle ornière, et prétexte justement à ne pas en sortir. Le problème dont je parlais, est alors que précisément, nous ne savons pas du tout où cela peut nous mener, et encore moins par le fait que nous ne sommes justement pas physiciens. Nous pouvons juste appréhender avec plus ou moins d'intelligence et de compréhension ce qu'il nous est donné d'aborder. De là, les gens qui, sur les forums, refont la réalité, ne manquent pas. Pour autant, celle-ci n'en semble pas beaucoup affectée. Et c'est pourquoi j'y prête peu de crédit, tout simplement. Jusqu'au jour où quelqu'un me montrera sa cocotte-minute qui alimente gratuitement tout son quartier en électricité. Je vous avoue que j'ai hâte, mais je vais prendre mon mal en patience.
Ne voyez aucune animosité dans mon propos, j'explique seulement le pourquoi de ma relative incrédulité. On peut être ouvert d'esprit et rêveur, sans pour autant prendre ses désirs pour des réalités. Il n'y a bien sûr aucun mal à rêver et à espérer, bien au contraire, mais rester lucide est une toute autre paire de manche, qui n'est pas moins noble. Pour finir je n'ai aucune prétention à posséder cette lucidité, la seule que j'ai est de ne plus me bercer d'illusions face aux propos édifiants que l'on peut lire ici et là sur différents sites, de personnes ne faisant aucunement autorité ou référence dans les domaines dans lesquels ils prétendent le faire.
Enfin, figurez-vous que si je suis si loquace sur ce sujet, c'est précisément parce que c'est en grande partie le sujet de mon prochain bouquin, concernant justement un chercheur hors-norme, détenteur d'une vérité nouvelle dans sa spécialité, que personne ne veut lui reconnaitre, parce qu'elle va à l'encontre du dogme établi. Je suis donc parfaitement sensibilisé au sujet, en revanche je refuse de tomber dans l'angélisme du chercheur isolé et un peu martyr, par opposition à l'institution scientifique autoritaire et crispée autour de son vieux savoir dépassé. Il y a forcément des nuances de gris de part et d'autre, et les prendre en compte permettrait de comprendre pourquoi certains chercheurs en avance sur leur temps échouent alors que tout leur donne apparemment raison, tandis que, de l'autre côté, si l'institution s'accroche à ses pantoufles usées, ce n'est pas toujours non plus sans qu'il existe au moins quelques bonnes raisons.
Bref... Il y a encore beaucoup à découvrir, j'en conviens. Et je pense en fait que nous sommes d'accord dans les grandes lignes, mine de rien.
Irvingquester :
Mine de rien, je pense que nous sommes d'accord également, dans le fond je ne fais qu'émettre des précautions oratoires par méfiance par rapport à toutes les dérives que j'ai pu observer, et qui sont quasiment la norme, dans certains milieux que j'ai pu fréquenter. J'en finis par prendre un rôle d'avocat du diable.
Je suis néanmoins tout à fait convaincu, comme des auteurs littéraires comme P.K. Dick, que, au moins dans une certaine mesure, et probablement assez large, notre expérience de vie n'est qu'une grande illusion, dont les tenants et aboutissants permettent de nous tenir enfermer dans le cycle de la reproduction de l'espèce... De cette considération découlent bien des questions philosophiques qui dépassent la science même. Néanmoins, l'une des questions est de savoir jusqu'à quel point nous pouvons ou non nous émanciper de cette illusion, car si, de manière existentielle, cela est impossible, à quoi bon ? Mais cela vaut le coup de s'en assurer, et de chercher... c'est un de mes domaines de prédilection, dans l'écriture et dans la spiritualité, quant à moi. Comme quoi la science ouvre sur bien d'autres domaines.
Ce que vous dites est tout à fait possible, tant qu'il n'est pas démontré que c'est impossible... Certes nous vivons en usant d'effets quantiques, il y a les supraconducteurs, etc. Comme vous dites néanmoins ces effets deviennent de plus en plus improbables avec la taille et la complexité d'un objet. Pour ma part, je considère qu'à chaque fois qu'on heurte quelque chose, on le "traverse"... mais très partiellement. Et cela fait toute la différence avec les mathématiques "comme elles viennent". Un objet physique massif complexe ne va pas traverser une porte complètement ou pas du tout selon une probabilité fixe mais infinitésimale, qui plus est sans l'endommager ou sans l'être lui-même, ce n'est tout simplement pas ainsi que les choses se passent...
Ce qui ne signifie pas que nous sommes au bout de nos surprises, ni au bout des possibilités qu'offre la mécanique quantique, je concède bien volontiers cela.
De là à maitriser ces effets pour en tirer des applications nouvelles, c'est certainement possible dans une certaine mesure (que nous ignorons) et cela demande certes de l'ouverture d'esprit mais aussi et surtout beaucoup de rigueur. On ne fait pas de la technologie avec des espérances chimériques, mais avec une maitrise pratique et pragmatique des choses. C'est pourquoi moi je veux bien entendre parler de tout ce qu'on veut, dimensions, voyage temporel, distorsion de l'espace-temps, je ne suis pas physicien, je suis auteur de fantastique. Mais je reste pragmatique dans mon approche de la technologie : j'entends constamment parler de Tesla et quelques autres authentiques génies de la technique, qui auraient pu révolutionner le monde tel qu'on le connait, et il est vrai que l'histoire prend parfois des directions surprenantes, qui sont aussi souvent décevantes dans leur cynisme, et je n'ose parler ici de leur violence. Néanmoins on aimerait voir plus de concret lorsque ces sujets sont abordés. A chaque fois que j'ai participé, ou assisté à une discussion sur ces sujets, je voyais beaucoup d'enthousiasme, beaucoup de "on nous cache tout on nous dit rien", beaucoup de gens qui ont inventé l'énergie gratuite dans leur garage ou leur cave, et jamais rien de concret, juste des promesses, du rêve, de faux espoirs et du blabla, donc à la longue je suis devenu méfiant et assez incrédule, vous m'excuserez. Idem pour les effets quantiques qui nous feront traverser des portes et changer le passé. Pour moi ça rentre dans le new age, branche pseudo-science.
Par contre, on peut tout à fait parler de tout ce qui est raisonnablement réalisable, encore faut-il le faire avec la rigueur dont je parlais, et là on se heurte à un problème : je ne suis pas plus que vous très passionné par les esprits fermés, enfermés dans un dogmatisme souvent archaïque, mais je n'ai pas non plus d'admiration pour les esprits déconnectés de la réalité, qui utilisent les faux espoirs fournis par les illusions du progrès et de la science toute puissante pour tromper un certain ennui né de l'époque désenchantée dans laquelle nous vivons. Il faut savoir garder une part pour le rêve, à condition que ce rêve ne soit pas juste une chimère, une perspective illusoire pour nous sortir d'on ne sait quelle ornière, et prétexte justement à ne pas en sortir. Le problème dont je parlais, est alors que précisément, nous ne savons pas du tout où cela peut nous mener, et encore moins par le fait que nous ne sommes justement pas physiciens. Nous pouvons juste appréhender avec plus ou moins d'intelligence et de compréhension ce qu'il nous est donné d'aborder. De là, les gens qui, sur les forums, refont la réalité, ne manquent pas. Pour autant, celle-ci n'en semble pas beaucoup affectée. Et c'est pourquoi j'y prête peu de crédit, tout simplement. Jusqu'au jour où quelqu'un me montrera sa cocotte-minute qui alimente gratuitement tout son quartier en électricité. Je vous avoue que j'ai hâte, mais je vais prendre mon mal en patience.
Ne voyez aucune animosité dans mon propos, j'explique seulement le pourquoi de ma relative incrédulité. On peut être ouvert d'esprit et rêveur, sans pour autant prendre ses désirs pour des réalités. Il n'y a bien sûr aucun mal à rêver et à espérer, bien au contraire, mais rester lucide est une toute autre paire de manche, qui n'est pas moins noble. Pour finir je n'ai aucune prétention à posséder cette lucidité, la seule que j'ai est de ne plus me bercer d'illusions face aux propos édifiants que l'on peut lire ici et là sur différents sites, de personnes ne faisant aucunement autorité ou référence dans les domaines dans lesquels ils prétendent le faire.
Enfin, figurez-vous que si je suis si loquace sur ce sujet, c'est précisément parce que c'est en grande partie le sujet de mon prochain bouquin, concernant justement un chercheur hors-norme, détenteur d'une vérité nouvelle dans sa spécialité, que personne ne veut lui reconnaitre, parce qu'elle va à l'encontre du dogme établi. Je suis donc parfaitement sensibilisé au sujet, en revanche je refuse de tomber dans l'angélisme du chercheur isolé et un peu martyr, par opposition à l'institution scientifique autoritaire et crispée autour de son vieux savoir dépassé. Il y a forcément des nuances de gris de part et d'autre, et les prendre en compte permettrait de comprendre pourquoi certains chercheurs en avance sur leur temps échouent alors que tout leur donne apparemment raison, tandis que, de l'autre côté, si l'institution s'accroche à ses pantoufles usées, ce n'est pas toujours non plus sans qu'il existe au moins quelques bonnes raisons.
Bref... Il y a encore beaucoup à découvrir, j'en conviens. Et je pense en fait que nous sommes d'accord dans les grandes lignes, mine de rien.
Irvingquester :
Mine de rien, je pense que nous sommes d'accord également, dans le fond je ne fais qu'émettre des précautions oratoires par méfiance par rapport à toutes les dérives que j'ai pu observer, et qui sont quasiment la norme, dans certains milieux que j'ai pu fréquenter. J'en finis par prendre un rôle d'avocat du diable.
Je suis néanmoins tout à fait convaincu, comme des auteurs littéraires comme P.K. Dick, que, au moins dans une certaine mesure, et probablement assez large, notre expérience de vie n'est qu'une grande illusion, dont les tenants et aboutissants permettent de nous tenir enfermer dans le cycle de la reproduction de l'espèce... De cette considération découlent bien des questions philosophiques qui dépassent la science même. Néanmoins, l'une des questions est de savoir jusqu'à quel point nous pouvons ou non nous émanciper de cette illusion, car si, de manière existentielle, cela est impossible, à quoi bon ? Mais cela vaut le coup de s'en assurer, et de chercher... c'est un de mes domaines de prédilection, dans l'écriture et dans la spiritualité, quant à moi. Comme quoi la science ouvre sur bien d'autres domaines.
- InvitéInvité
Re: Le voyage temporel est-il possible?
Dim 25 Aoû 2013, 21:05
Je n'ai absolument pas les caractéristiques d'un rêveur, je peux me tromper parfois, oublier des précisions mais lorsque j'écris quelque chose sur ce forum ce n'est pas pour raconter des inepties, pour enfumer les participants.Nycolas a écrit:Ce que vous dites est tout à fait possible, tant qu'il n'est pas démontré que c'est impossible
Tout ce que j'ai raconté à propos de certaines propriétés de la mécanique quantique est non seulement vrai, possible mais en plus utilisé de nos jours. Je ne vais pas entrer dans des explications et des justifications qui ne pourraient que vous fatiguer, vous et les autres participants de ce fil.
Vous pouvez de vous-même vous documenter en tapant "effet tunnel" ou encore "Dualité onde corpuscule" sous Wikipedia.
Bien que cela ait l'air de vous faire de la peine c'est pourtant la vérité (voir dualité onde - corpuscule qui a rapporté un prix Nobel à Louis De Broglie en 1929 (c'est vieux n'est-ce pas ?).Nycolas a écrit:... Un objet physique massif complexe ne va pas traverser une porte complètement ou pas du tout selon une probabilité fixe mais infinitésimale ...
Si toutes les particules composant votre corps (électrons, protons, neutrons) sont "synchronisées" et passent à l'état d'onde au même moment rien ne leur interdit de passer la porte sans l'ouvrir.
Pour vous donner une idée plus précise, la chance que cela se produise si vous essayez à chaque seconde qui passe, la probabilité est d'environ 1/409968000000000000. En clair, sans rien faire de spécial, pour avoir une bonne chance de réussir, il faudrait que vous puissiez atteindre l'âge de l'Univers, être très patient et très, très solide ...
L'exemple que je donne du réservoir d'éthylène liquéfié a été malheureusement pour la société qui s'était engagée à le construire une des sources de sa faillite par non respect du contrat signé.
Le dit contrat garantissait 0% d'éthylène dans l'espace inter-barrière.
Après réception et chargement (5000 t) il se trouvait 15 ppm de C2H4 au lieu des 0% (quinze parties par million) --> vidange --> revérification de chaque soudure (acier inox) --> rechargement --> toujours 15 ppm --> intervention du CEA pour mesures des fuites éventuelles --> pas de fuite et explication finale avec calculs du problème rencontré --> une petite fraction d'éthylène traversait la membrane en acier inoxydable par effet tunnel.
Conclusion : aussi étanche que soit une bouteille d'hydrogène gonflée à 200 bars au bout d'un certain temps la pression n'est plus ce qu'elle était à l'origine.
...
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