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- Sébastien.Equipe du forum
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Emploi : IT
Passions : Ornithologie - Informatique
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Vivre 130 ans, l'incroyable révolution de la science
Lun 10 Jan 2011, 22:15
http://www.lefigaro.fr/sciences/2011/01/08/01008-20110108ARTFIG00004-vivre-130-ans-l-incroyable-revolution-de-la-science.php
L'homme, pour la première fois, peut modifier et créer la vie en assemblant des molécules comme des Lego. Les perspectives sont vertigineuses : régénérer ou modifier des organes ou en concevoir de toutes pièces. Et, au bout du chemin, l'utopie hallucinante d'un monde de «post humains» immortels. Un rêve ou un cauchemar ?
Moscou. Devant son tableau noir, l'homme dessine des courbes et des formules mathématiques. Le cheveu blanc, la barbe en bataille et les yeux grossis par ses lunettes à verres épais, il flotte dans son costume froissé d'un beige incertain. Vladimir Skoulatchev n'est pas très soucieux de son apparence. Il a pourtant passé l'essentiel de sa vie à
traquer les causes de ce qui nous rend moins beaux, moins toniques et moins agiles: le phénomène complexe du vieillissement.
Si Skoulatchev s'agite devant son tableau noir, c'est pour expliquer comment le médicament anti-âge qu'il a mis au point fonctionne.
Pour l'instant, la nouvelle n'a pas fait grand bruit. La communauté scientifique reste toujours sceptique dès qu'on promet la pilule miracle, cette fontaine de jouvence dix fois annoncée et jamais révélée. Pourtant, Vladimir Skoulatchev n'a rien d'un illuminé. Il est membre del'Académie des sciences russe et doyen de la faculté d'ingénierie
biologique de l'université de Moscou. Selon lui, son médicament sera commercialisé d'ici à cinq ans. «Il neutralise le vieillissement des tissus à tous les stades», affirme-t-il.
Appuyée par le président DmitriMedvedev en personne et par le milliardaire Oleg Deripaska, qui financeses recherches, son entreprise a aussi le soutien de la société d'Etat chargée des nanotechnologies, Rosnano. Elle investit 440 millions d'euros dans l'affaire.A plusieurs milliers de kilomètres de là, au célèbre Massachusetts Institute of Technology
(MIT) de Boston, personne ne considère les travaux de Vladimir Skoulatchev comme de la science-fiction. Dans un des nombreux laboratoires de biotechnologie de l'institut, une équipe dirigée par le professeur Leonard Guarente travaille depuis plusieurs années sur un gène qui a la faculté de rallonger la vie de tous les organismes.
L'activation de ce gène sur des souris provoque des effets surprenants: elles restent sveltes, en meilleure santé et vivent plus longtemps. Le professeur Guarente espère utiliser ce gène pour des médicaments.
L'ultime frontière: reprogrammer la vie
A travers le monde, des milliers de scientifiques comme ceux que nous venons de présenter explorent les chemins de notre longévité.
Ce sont les acteurs d'«une révolution telle que la biologie n'en a jamais rencontré dans son histoire, raconte Joël de Rosnay dans son dernier ouvrage Et l'homme créa la vie. Nous sommes parvenus à l'ultime frontière et pour beaucoup l'ultime tabou: l'écriture ou plus exactement la réécriture du livre de la vie.» Dès 1958, le savant français Jean Rostand avait prédit ce changement. Devant une assemblée d'érudits médusés, il annonçait l'avènement d'un «homo biologicus» et la «certitude que l'homme vivra beaucoup plus longtemps».
Roland Moreau, médecin et biophysicien, inspecteur général des Affaires sociales et auteur de L'immortalité est pour demain, en est également convaincu. «Aujourd'hui, nous savons que la "machine humaine" est programmée pour une durée de vie déterminée, une longévité moyenne autour de 120 ans. Nous avons donc la possibilité théorique
d'atteindre cet âge et pour certains de le dépasser.» Effacer les inégalités génétiques Si l'on en croit les statistiques, une fille sur deux qui naît aujourd'hui
en France sera centenaire. Et ce serait le cas de tous les enfants qui verront le jour après 2027... «Pour peu que l'hygiène de vie des pays développés ne se dégrade pas», nuance Roland Moreau.
De telles perspectives supposent que certains de nos enfants ou petits-enfants fêteront allègrement leurs 130 ans. L'élimination du tabac, la réduction
du sucre et des acides gras trans dans notre alimentation, comme l'exercice physique régulier seront les fondations de cette nouvelle longévité.
Les possibilités d'effacer l'inégalité génétique et de luttercontre les maladies dégénératives viendront compléter l'édifice. Roland Moreau explique : «Les facteurs génétiques interviennent pour certaines maladies mais aussi pour le vieillissement de nos cellules.
Des chercheurs allemands sont par exemple en train d'étudier 138centenaires japonais. Il semblerait que leur équipement génétique un tout petit peu
différent soit à l'origine de leur possibilité d'atteindre un âge élevé.Cela n'est qu'un exemple de ce que la science va nous permettre de comprendre, de corriger ou d'imiter.»
Serge Braun, le directeur scientifique de l'association française contre les myopathies (AFM), se doit d'être au top de la connaissance dans ce domaine. «La recherche en
génétique est en train d'identifier de nombreux mécanismes du vieillissement, explique-t-il. C'est le cas sur une maladie rare, la progéria, qui touche des enfants mourant d'un vieillissement accéléré.
Une équipe de Marseille a pu identifier une protéine qui s'accumule de manière anormale dans leurs cellules. En couplant des médicaments existants, les chercheurs ont réussi à stopper cette prolifération dangereuse. Cela a des effets directs sur les enfants touchés par cette maladie mais aussi sur la compréhension plus géné rale d'un des
mécanismes du vieillissement.» La promesse des thérapies géniques sur ce plan est énorme. Limiter le vieillissement provoqué par des traitements lourds contre le cancer ou le sida, améliorer la fin de vie des personnes âgées, faire reculer efficacement les maladies dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, tout cela sera possible.
Dans combien de temps? Les avis divergent. Il faut une quinzaine d'années pour qu'un médicament bioactif passe tous les tests nécessaires à sa commercialisation. Mais des centaines d'entre eux sont déjà en cours d'expérimentation. Les découvertes qui ont valu le prix Nobel à trois chercheurs américains en 2009 sur le rôle des télomères dans le
vieillissement des cellules, comme celles du professeur japonais Yamanaka, qui a trouvé les clés pour transformer n'importe quelle cellule en cellule souche et pour la reprogrammer ensuite, vont décupler les progrès. «C'est déjà là, proclame Joël de Rosnay, et ça peut se résumer en un terme: la médecine régénérative.» De quoi s'agit-il? On sait déjà cultiver des cellules de la peau, reconstituer des os, des tendons... Mais il sera possible de réaliser ces réparations directement par injection avec des cellules se spécialisant et se
plaçant au bon endroit pour combler une défaillance. Des laboratoires s'intéressent pour cela à certains animaux comme la salamandre, dont les facultés régénératives sont stupéfiantes. «Aujourd'hui, on essaie de reconstituer des neurones pour lutter contre Parkinson ou Alzheimer, du pancréas pour produire de l'insuline contre le diabète, confirme Serge Braun. L'arrivée de ces médicaments est pour après-demain.»
Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie. L'homme qui vivra mille ans est-il déjà né?
Danscette quête perpétuelle de la longévité, des portes sont aujourd'hui grandes ouvertes. Non sans provoquer des inquiétudes. «En Europe, nous sommes dans une perspective de longévité naturelle, explique Roland Moreau. L'objectif est d'ajouter de la vie aux années, c'est-à-dire de s'interroger sur les moyens d'augmenter la longévité en bonne santé.
Aux Etats-Unis, certains sont en train de franchir l'espace qui sépare la longévité naturelle de la longévité génétiquement programmée. C'est plus inquiétant.» H +, tel est le nom que s'est donné l'association française transhumaniste. Il résume clairement les objectifs de ses membres: inventer un «plus qu'humain». L'utopie transhumaniste est née
aux Etats-Unis dans les années 90. Elle défend cette idée que les sciences et les techniques peuvent améliorer les caractéristiques physiques et mentales de l'homme. Tout ce qui touche aux biotechnologies et à la biologie de synthèse les intéresse puisque l'idée de triturer nos gènes, d'augmenter nos capacités musculaires ou osseuses, immunitaires et cérébrales, en les couplant - pourquoi pas? - à des machines, ne leur pose pas de problèmes majeurs.
Aubrey de Grey, un généticien anglais de l'université de Cambridge au look de gourou néo-hippie, affirme que la vieillesse est une maladie comme une autre.
Raymond Kurzweil, l'un des théoriciens du transhumanisme américain, est quant à lui persuadé que, dans une décennie, l'espérance de vie augmentera d'un an chaque année.
Volontairement provocateur, Aubrey de Grey pose clairement l'idée d'une immortalité possible. «Il y a 80% de chances que l'homme qui vivra mille ans existe déjà, lâche-t-il sans
sourciller, avant d'argumenter.Le corps humain est une machine complexe dont nous n'avons pas les plans. Mais comme toutes les machines, elle est indestructible pour peu qu'on sache l'entretenir correctement et fabriquer les pièces de rechange.» Pour les transhumanistes, le vieillissement est théoriquement réparable et une vie éternelle de nos
cellules, envisageable. Faut-il s'en réjouir? Les scientifiques renvoient la balle aux responsables politiques. L'éthique est le problème de tous.
Peut-on attendre avant de s'en inquiéter? Pas sûr.
Sans doute avons-nous juste le temps d'en rire encore un peu, à l'instarde Woody Allen qui n'a jamais manqué de rappeler que «l'éternité c'est long... surtout vers la fin».
L'homme, pour la première fois, peut modifier et créer la vie en assemblant des molécules comme des Lego. Les perspectives sont vertigineuses : régénérer ou modifier des organes ou en concevoir de toutes pièces. Et, au bout du chemin, l'utopie hallucinante d'un monde de «post humains» immortels. Un rêve ou un cauchemar ?
Moscou. Devant son tableau noir, l'homme dessine des courbes et des formules mathématiques. Le cheveu blanc, la barbe en bataille et les yeux grossis par ses lunettes à verres épais, il flotte dans son costume froissé d'un beige incertain. Vladimir Skoulatchev n'est pas très soucieux de son apparence. Il a pourtant passé l'essentiel de sa vie à
traquer les causes de ce qui nous rend moins beaux, moins toniques et moins agiles: le phénomène complexe du vieillissement.
Si Skoulatchev s'agite devant son tableau noir, c'est pour expliquer comment le médicament anti-âge qu'il a mis au point fonctionne.
Pour l'instant, la nouvelle n'a pas fait grand bruit. La communauté scientifique reste toujours sceptique dès qu'on promet la pilule miracle, cette fontaine de jouvence dix fois annoncée et jamais révélée. Pourtant, Vladimir Skoulatchev n'a rien d'un illuminé. Il est membre del'Académie des sciences russe et doyen de la faculté d'ingénierie
biologique de l'université de Moscou. Selon lui, son médicament sera commercialisé d'ici à cinq ans. «Il neutralise le vieillissement des tissus à tous les stades», affirme-t-il.
Appuyée par le président DmitriMedvedev en personne et par le milliardaire Oleg Deripaska, qui financeses recherches, son entreprise a aussi le soutien de la société d'Etat chargée des nanotechnologies, Rosnano. Elle investit 440 millions d'euros dans l'affaire.A plusieurs milliers de kilomètres de là, au célèbre Massachusetts Institute of Technology
(MIT) de Boston, personne ne considère les travaux de Vladimir Skoulatchev comme de la science-fiction. Dans un des nombreux laboratoires de biotechnologie de l'institut, une équipe dirigée par le professeur Leonard Guarente travaille depuis plusieurs années sur un gène qui a la faculté de rallonger la vie de tous les organismes.
L'activation de ce gène sur des souris provoque des effets surprenants: elles restent sveltes, en meilleure santé et vivent plus longtemps. Le professeur Guarente espère utiliser ce gène pour des médicaments.
L'ultime frontière: reprogrammer la vie
A travers le monde, des milliers de scientifiques comme ceux que nous venons de présenter explorent les chemins de notre longévité.
Ce sont les acteurs d'«une révolution telle que la biologie n'en a jamais rencontré dans son histoire, raconte Joël de Rosnay dans son dernier ouvrage Et l'homme créa la vie. Nous sommes parvenus à l'ultime frontière et pour beaucoup l'ultime tabou: l'écriture ou plus exactement la réécriture du livre de la vie.» Dès 1958, le savant français Jean Rostand avait prédit ce changement. Devant une assemblée d'érudits médusés, il annonçait l'avènement d'un «homo biologicus» et la «certitude que l'homme vivra beaucoup plus longtemps».
Roland Moreau, médecin et biophysicien, inspecteur général des Affaires sociales et auteur de L'immortalité est pour demain, en est également convaincu. «Aujourd'hui, nous savons que la "machine humaine" est programmée pour une durée de vie déterminée, une longévité moyenne autour de 120 ans. Nous avons donc la possibilité théorique
d'atteindre cet âge et pour certains de le dépasser.» Effacer les inégalités génétiques Si l'on en croit les statistiques, une fille sur deux qui naît aujourd'hui
en France sera centenaire. Et ce serait le cas de tous les enfants qui verront le jour après 2027... «Pour peu que l'hygiène de vie des pays développés ne se dégrade pas», nuance Roland Moreau.
De telles perspectives supposent que certains de nos enfants ou petits-enfants fêteront allègrement leurs 130 ans. L'élimination du tabac, la réduction
du sucre et des acides gras trans dans notre alimentation, comme l'exercice physique régulier seront les fondations de cette nouvelle longévité.
Les possibilités d'effacer l'inégalité génétique et de luttercontre les maladies dégénératives viendront compléter l'édifice. Roland Moreau explique : «Les facteurs génétiques interviennent pour certaines maladies mais aussi pour le vieillissement de nos cellules.
Des chercheurs allemands sont par exemple en train d'étudier 138centenaires japonais. Il semblerait que leur équipement génétique un tout petit peu
différent soit à l'origine de leur possibilité d'atteindre un âge élevé.Cela n'est qu'un exemple de ce que la science va nous permettre de comprendre, de corriger ou d'imiter.»
Serge Braun, le directeur scientifique de l'association française contre les myopathies (AFM), se doit d'être au top de la connaissance dans ce domaine. «La recherche en
génétique est en train d'identifier de nombreux mécanismes du vieillissement, explique-t-il. C'est le cas sur une maladie rare, la progéria, qui touche des enfants mourant d'un vieillissement accéléré.
Une équipe de Marseille a pu identifier une protéine qui s'accumule de manière anormale dans leurs cellules. En couplant des médicaments existants, les chercheurs ont réussi à stopper cette prolifération dangereuse. Cela a des effets directs sur les enfants touchés par cette maladie mais aussi sur la compréhension plus géné rale d'un des
mécanismes du vieillissement.» La promesse des thérapies géniques sur ce plan est énorme. Limiter le vieillissement provoqué par des traitements lourds contre le cancer ou le sida, améliorer la fin de vie des personnes âgées, faire reculer efficacement les maladies dégénératives comme Alzheimer ou Parkinson, tout cela sera possible.
Dans combien de temps? Les avis divergent. Il faut une quinzaine d'années pour qu'un médicament bioactif passe tous les tests nécessaires à sa commercialisation. Mais des centaines d'entre eux sont déjà en cours d'expérimentation. Les découvertes qui ont valu le prix Nobel à trois chercheurs américains en 2009 sur le rôle des télomères dans le
vieillissement des cellules, comme celles du professeur japonais Yamanaka, qui a trouvé les clés pour transformer n'importe quelle cellule en cellule souche et pour la reprogrammer ensuite, vont décupler les progrès. «C'est déjà là, proclame Joël de Rosnay, et ça peut se résumer en un terme: la médecine régénérative.» De quoi s'agit-il? On sait déjà cultiver des cellules de la peau, reconstituer des os, des tendons... Mais il sera possible de réaliser ces réparations directement par injection avec des cellules se spécialisant et se
plaçant au bon endroit pour combler une défaillance. Des laboratoires s'intéressent pour cela à certains animaux comme la salamandre, dont les facultés régénératives sont stupéfiantes. «Aujourd'hui, on essaie de reconstituer des neurones pour lutter contre Parkinson ou Alzheimer, du pancréas pour produire de l'insuline contre le diabète, confirme Serge Braun. L'arrivée de ces médicaments est pour après-demain.»
Cliquez sur l'aperçu pour agrandir l'infographie. L'homme qui vivra mille ans est-il déjà né?
Danscette quête perpétuelle de la longévité, des portes sont aujourd'hui grandes ouvertes. Non sans provoquer des inquiétudes. «En Europe, nous sommes dans une perspective de longévité naturelle, explique Roland Moreau. L'objectif est d'ajouter de la vie aux années, c'est-à-dire de s'interroger sur les moyens d'augmenter la longévité en bonne santé.
Aux Etats-Unis, certains sont en train de franchir l'espace qui sépare la longévité naturelle de la longévité génétiquement programmée. C'est plus inquiétant.» H +, tel est le nom que s'est donné l'association française transhumaniste. Il résume clairement les objectifs de ses membres: inventer un «plus qu'humain». L'utopie transhumaniste est née
aux Etats-Unis dans les années 90. Elle défend cette idée que les sciences et les techniques peuvent améliorer les caractéristiques physiques et mentales de l'homme. Tout ce qui touche aux biotechnologies et à la biologie de synthèse les intéresse puisque l'idée de triturer nos gènes, d'augmenter nos capacités musculaires ou osseuses, immunitaires et cérébrales, en les couplant - pourquoi pas? - à des machines, ne leur pose pas de problèmes majeurs.
Aubrey de Grey, un généticien anglais de l'université de Cambridge au look de gourou néo-hippie, affirme que la vieillesse est une maladie comme une autre.
Raymond Kurzweil, l'un des théoriciens du transhumanisme américain, est quant à lui persuadé que, dans une décennie, l'espérance de vie augmentera d'un an chaque année.
Volontairement provocateur, Aubrey de Grey pose clairement l'idée d'une immortalité possible. «Il y a 80% de chances que l'homme qui vivra mille ans existe déjà, lâche-t-il sans
sourciller, avant d'argumenter.Le corps humain est une machine complexe dont nous n'avons pas les plans. Mais comme toutes les machines, elle est indestructible pour peu qu'on sache l'entretenir correctement et fabriquer les pièces de rechange.» Pour les transhumanistes, le vieillissement est théoriquement réparable et une vie éternelle de nos
cellules, envisageable. Faut-il s'en réjouir? Les scientifiques renvoient la balle aux responsables politiques. L'éthique est le problème de tous.
Peut-on attendre avant de s'en inquiéter? Pas sûr.
Sans doute avons-nous juste le temps d'en rire encore un peu, à l'instarde Woody Allen qui n'a jamais manqué de rappeler que «l'éternité c'est long... surtout vers la fin».
- nomade27Equipe du forum
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Re: Vivre 130 ans, l'incroyable révolution de la science
Lun 10 Jan 2011, 22:42
Serons nous bientôt tous des mutants ?
Il sera certainement difficile de faire autrement si nous voulons explorer les galaxies...
Cordialement
Il sera certainement difficile de faire autrement si nous voulons explorer les galaxies...
Cordialement
- Lionel1512Légende du forum
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Re: Vivre 130 ans, l'incroyable révolution de la science
Mar 11 Jan 2011, 01:12
Entièrement d'accord avec toi Nomade27, tout du moins en l'état actuel de nos connaissances...
- RocketLégende du forum
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Re: Vivre 130 ans, l'incroyable révolution de la science
Mar 11 Jan 2011, 13:57
"Mutant " est un peut fort comme mot je pense. Finalement lors d'un grave accident on remplace deja certain os par du métal, on arrive de plus en plus a remplacé des membres entiers perdu par des membre bionique guidé par le cerveau même.
Finalement ce n'est qu'une suite logique de ce que nous faisons déjà.
Maintenant reste a savoir où sera la limite...
Finalement ce n'est qu'une suite logique de ce que nous faisons déjà.
Maintenant reste a savoir où sera la limite...
- Sébastien.Equipe du forum
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Re: Vivre 130 ans, l'incroyable révolution de la science
Mar 11 Jan 2011, 16:12
L'homme OGM c'est risqué quand même, certes c'est bien si ça nous évite des maladies etc mais ça provoquerait une différence certaine entre humains 'normaux" et modifiés. Je vous invite d'ailleurs à regarder le film : Bienvenue à Gattaca :)
Je viens de tomber sur un pdf concernant les ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET MENACES FUTURES ça vient du ministère de la défense et l'homme amélioré est cité je suis en train de le lire.
http://www.cnisf.org/biblioth_cnisf/rapports/101005Evolutions_technologiques_menaces%20futures.pdf
Voici le passage qui parle de l'homme amélioré :
Le deuxième type de menaces pouvant être mentionné, bien que dépassant l’horizon temporel de la présent étude, est lié à la mise en oeuvre du concept d’homme augmenté ou de
techniques de biomimétisme, qui pourraient conférer des capacités accrues et invisibles à desagresseurs peu reconnaissables du reste de la population, susceptibles d’intervenir par surprise et de prendre l’avantage sur des forces défensives qui n’auraient pas bénéficié de la même préparation.
Mais pourquoi pas aussi des transformations génétiques de populations entières pour en tirer des avantages en termes de besoins de subsistance (réduits) ou de capacités individuelles ? Divers produits déjà expérimentés permettent de s’affranchir un certain temps du besoin de sommeil.
On pourrait envisager dans le futur un développement des réflexes, de certains sens, de la résistance à divers stress et contraintes (températures extrêmes) ou, dans un autre registre, la baisse de la sensibilité au risque grâce à la possibilité de réparation par des tissus autorégénérants.
Globalement, il paraît raisonnable de penser que les évolutions à attendre des biotechnologies sont plus lointaines et plus difficiles à cerner que celles qui résulteront des nanotechnologies, mais qu’elles pourront entraîner en définitive des bouleversements encore plus profonds de nos conditions de vie et, en particulier, de défense et de sécurité.
Je viens de tomber sur un pdf concernant les ÉVOLUTIONS TECHNOLOGIQUES ET MENACES FUTURES ça vient du ministère de la défense et l'homme amélioré est cité je suis en train de le lire.
http://www.cnisf.org/biblioth_cnisf/rapports/101005Evolutions_technologiques_menaces%20futures.pdf
Voici le passage qui parle de l'homme amélioré :
Le deuxième type de menaces pouvant être mentionné, bien que dépassant l’horizon temporel de la présent étude, est lié à la mise en oeuvre du concept d’homme augmenté ou de
techniques de biomimétisme, qui pourraient conférer des capacités accrues et invisibles à desagresseurs peu reconnaissables du reste de la population, susceptibles d’intervenir par surprise et de prendre l’avantage sur des forces défensives qui n’auraient pas bénéficié de la même préparation.
Mais pourquoi pas aussi des transformations génétiques de populations entières pour en tirer des avantages en termes de besoins de subsistance (réduits) ou de capacités individuelles ? Divers produits déjà expérimentés permettent de s’affranchir un certain temps du besoin de sommeil.
On pourrait envisager dans le futur un développement des réflexes, de certains sens, de la résistance à divers stress et contraintes (températures extrêmes) ou, dans un autre registre, la baisse de la sensibilité au risque grâce à la possibilité de réparation par des tissus autorégénérants.
Globalement, il paraît raisonnable de penser que les évolutions à attendre des biotechnologies sont plus lointaines et plus difficiles à cerner que celles qui résulteront des nanotechnologies, mais qu’elles pourront entraîner en définitive des bouleversements encore plus profonds de nos conditions de vie et, en particulier, de défense et de sécurité.
- brunehautAnalyste enquêteur
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Re: Vivre 130 ans, l'incroyable révolution de la science
Mer 16 Fév 2011, 11:33
J. de Rosnay, "on vivra jusqu'à 140 ans"
Parlons Net reçoit Joël de Rosnay pour son livre "Et l’homme créa la vie" paru aux éditions LLL, sous-titré La folle aventure des architectes et des bricoleurs du vivant. Avec Joël de Rosnay ou parlera donc de la vie, de la retraite et du vieillissement et on finira avec le web et "la révolte du pronétariat" qu’il prédisait il y a 5 ans au moment où il créait Agoravox avec son complice Carlo Revelli.
J. de Rosnay, "on vivra jusqu'à 140 ans"
envoyé par FranceInfo. - L'info internationale vidéo.
Source : Parlons Net !
Parlons Net reçoit Joël de Rosnay pour son livre "Et l’homme créa la vie" paru aux éditions LLL, sous-titré La folle aventure des architectes et des bricoleurs du vivant. Avec Joël de Rosnay ou parlera donc de la vie, de la retraite et du vieillissement et on finira avec le web et "la révolte du pronétariat" qu’il prédisait il y a 5 ans au moment où il créait Agoravox avec son complice Carlo Revelli.
J. de Rosnay, "on vivra jusqu'à 140 ans"
envoyé par FranceInfo. - L'info internationale vidéo.
Source : Parlons Net !
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brunehaut
- Sébastien.Equipe du forum
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Re: Vivre 130 ans, l'incroyable révolution de la science
Mer 16 Fév 2011, 18:46
C'est un non sens de vouloir vivre plus vieux, qui va payer les retraites ? lol
Il faudrait que l'homme réfléchisse un peu aux solutions pour les problèmes actuels avant d'en créer d'autres ...
Il faudrait que l'homme réfléchisse un peu aux solutions pour les problèmes actuels avant d'en créer d'autres ...
- jérôme38Culture Scientifique
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Re: Vivre 130 ans, l'incroyable révolution de la science
Ven 18 Fév 2011, 15:21
Moi je ne considère pas comme une avancée d'espérance de vie ...
Entre mourir a 90 ans débat bien "abimé" ... Et mourir a 130 ans dans un état de momie quasi avancée ...
Ca n'est pas de l'avancé d'espérence de vie, c'est un faisceau entre l'acharnement thérapeutique qui nous maintienne certes : mais dans un état grabataire ...
On parlera réellement d'avancée d'espérance de vie, quand on découvrira des moyens de vivre plus longtemps réellement dans la phase adulte 30-50 ans ou l'humain ne perd pas ses capacités et ne tombe pas en ruine
Dans 20 ans, si les records de vieillesse sont a 140 ans, mais uniquement pour un résultat pire que jeanne calment, et avoir vécu en fait a l'état de petit vieux de 75 a 140 ans ! Ou est l'avancée ? C'est une fausse augmentation d'espérance de vie : car on en profite pas ...
Si c'est pour rester coincé dans une vie indigne a la maison de retraite pendant 50 ans : c'est ridicule, voir malsain et on devrait interdire ces stupidités !
La vrai esperance de vie, c'est celle ou l'on peu vivre digne ! Hors les augmentations actuelles : c'est uniquement vivre + longtemps mais malades et dépendant : c'est lamentable
Quit a choisir, je préfère crever a 60 ans d'excès, mais avoir bien vécu ... L'allongement de la durée de vie dans ces conditions actuelles : sont surtout une dérive de maintien en vie dans une état souvent indigne
Les vrais avancées, c'est quand on pourra retarder la grande vieillesse et vivre par exemple a 80 ans dans un corps similaire a celui d'une personne de 50 ans : la je dirais Ok c'est un vrai progrès
Pour le reste c'est de la tambouille de charlatan qui se font un blé pas possible du maintien en vie prolongé des gens dans un état grabataire pendant trop longtemps ! Tout en exploitant l'inconscience des adultes d'aujourd'hui qui sont entre baby boomer et 68 ard : de pas voir papa maman partir ... Et ça me révolte
Parce que beaucoup ne se rendent pas compte que c'est égoiste de prolonger la vie, si ce n'est que pour prolonger l'état grabataire qui n'a rien a apporter a la vie d'un humain si ce n'est la souffrance et la nostalgie de choses qui ne reviendront jamais ...
Ou est la compassion ? Ou est le réalisme ? Ou sont les gens avec les pieds sur terre ?
C'est sur c'est triste de voir mourrir les gens, mais c'est égoiste aussi de les empécher de mourir pour les maintenir a l'état de momie infantilisée
Entre mourir a 90 ans débat bien "abimé" ... Et mourir a 130 ans dans un état de momie quasi avancée ...
Ca n'est pas de l'avancé d'espérence de vie, c'est un faisceau entre l'acharnement thérapeutique qui nous maintienne certes : mais dans un état grabataire ...
On parlera réellement d'avancée d'espérance de vie, quand on découvrira des moyens de vivre plus longtemps réellement dans la phase adulte 30-50 ans ou l'humain ne perd pas ses capacités et ne tombe pas en ruine
Dans 20 ans, si les records de vieillesse sont a 140 ans, mais uniquement pour un résultat pire que jeanne calment, et avoir vécu en fait a l'état de petit vieux de 75 a 140 ans ! Ou est l'avancée ? C'est une fausse augmentation d'espérance de vie : car on en profite pas ...
Si c'est pour rester coincé dans une vie indigne a la maison de retraite pendant 50 ans : c'est ridicule, voir malsain et on devrait interdire ces stupidités !
La vrai esperance de vie, c'est celle ou l'on peu vivre digne ! Hors les augmentations actuelles : c'est uniquement vivre + longtemps mais malades et dépendant : c'est lamentable
Quit a choisir, je préfère crever a 60 ans d'excès, mais avoir bien vécu ... L'allongement de la durée de vie dans ces conditions actuelles : sont surtout une dérive de maintien en vie dans une état souvent indigne
Les vrais avancées, c'est quand on pourra retarder la grande vieillesse et vivre par exemple a 80 ans dans un corps similaire a celui d'une personne de 50 ans : la je dirais Ok c'est un vrai progrès
Pour le reste c'est de la tambouille de charlatan qui se font un blé pas possible du maintien en vie prolongé des gens dans un état grabataire pendant trop longtemps ! Tout en exploitant l'inconscience des adultes d'aujourd'hui qui sont entre baby boomer et 68 ard : de pas voir papa maman partir ... Et ça me révolte
Parce que beaucoup ne se rendent pas compte que c'est égoiste de prolonger la vie, si ce n'est que pour prolonger l'état grabataire qui n'a rien a apporter a la vie d'un humain si ce n'est la souffrance et la nostalgie de choses qui ne reviendront jamais ...
Ou est la compassion ? Ou est le réalisme ? Ou sont les gens avec les pieds sur terre ?
C'est sur c'est triste de voir mourrir les gens, mais c'est égoiste aussi de les empécher de mourir pour les maintenir a l'état de momie infantilisée
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Re: Vivre 130 ans, l'incroyable révolution de la science
Ven 18 Fév 2011, 17:21
Je partage complètement ton point de vue Jérôme.
Par contre, il me semble justement que l'enjeu ici est d'allonger l'espérance de vie en ralentissant dans un premier temps le vieillissement des cellules et qui sait peut-être un jour en l'arrêtant ? Bien que je ne pense pas que ce soit possible d'un point de vue éthique et politique mais c'est un autre sujet.
"L'activation de ce gène sur des souris provoque des effets surprenants: elles restent sveltes, en meilleure santé et vivent plus longtemps". Dans cette phrase nous parlons de rallonger la vie des organismes, je pense qu'il faut le comprendre non pas dans le sens ajouter des années de vieillesse mais ralentir le processus de vieillissement. Du moins c'est comme ça que j'ai compris les avancées.
Par contre, il me semble justement que l'enjeu ici est d'allonger l'espérance de vie en ralentissant dans un premier temps le vieillissement des cellules et qui sait peut-être un jour en l'arrêtant ? Bien que je ne pense pas que ce soit possible d'un point de vue éthique et politique mais c'est un autre sujet.
"L'activation de ce gène sur des souris provoque des effets surprenants: elles restent sveltes, en meilleure santé et vivent plus longtemps". Dans cette phrase nous parlons de rallonger la vie des organismes, je pense qu'il faut le comprendre non pas dans le sens ajouter des années de vieillesse mais ralentir le processus de vieillissement. Du moins c'est comme ça que j'ai compris les avancées.
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Re: Vivre 130 ans, l'incroyable révolution de la science
Sam 19 Fév 2011, 13:19
J'ai du mal à croire à tout cela.
Pas qu'on ne puisse pas augmenter l'esperance de vie grâce à la science en faisant joujou avec les cellules.
Mais, reflechissons quelques secondes.
Comment augmenter l'esperance de vie via quelques manipulations génétiques alors que la menace du rechauffement climatique nous promet de la diminuer ?
On aura beau améliorer l'état de nos cellules ainsi que leur developpement, si des cataclysmes nous aneantissent en masse, nous n'aurons que très peu de chances de faire augmenter l'esperance de vie me semble-t-il.
Nous avons d'un côté des scientifiques qui nous promettent un allongement de la vie.
De l'autre, des scientifiques qui nous promettent de gros problemes qui pourraient nous l'écourter (la vie).
Alors, qui écouter ?
Pas qu'on ne puisse pas augmenter l'esperance de vie grâce à la science en faisant joujou avec les cellules.
Mais, reflechissons quelques secondes.
Comment augmenter l'esperance de vie via quelques manipulations génétiques alors que la menace du rechauffement climatique nous promet de la diminuer ?
On aura beau améliorer l'état de nos cellules ainsi que leur developpement, si des cataclysmes nous aneantissent en masse, nous n'aurons que très peu de chances de faire augmenter l'esperance de vie me semble-t-il.
Nous avons d'un côté des scientifiques qui nous promettent un allongement de la vie.
De l'autre, des scientifiques qui nous promettent de gros problemes qui pourraient nous l'écourter (la vie).
Alors, qui écouter ?
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