- Alain2002Equipe du forum
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Re: Que peut on percuter a 8000 mètres d'altitude?
Ven 08 Aoû 2014, 18:51
Pierre B. a écrit plus haut dans le forum :
« Il y a quelques jours cette vidéo est apparu sur la toile, un drone a failli entrer en collision avec un appareil civile afghan...regardez c'est ici :
Source: https://www.forum-ovni-ufologie.com/t17236-que-peut-on-percuter-a-8000-metres-d-altitude#ixzz39oloBh1c »
Oui Pierre, mais c'était à basse altitude : on le voit à la taille des bâtiments en arrière-plan.
Un appareil à hélice comme par exemple le fameux Prédator aurait toute les peines du monde à se hisser dans l'air raréfié de 8 000 m, autant pour sa portance (il ne va pas assez vite pour son envergure rapportée à son poids) que pour le bon fonctionnement du moteur à explosion.
D'ailleurs, l'intérêt du drone d'attaque au sol est de voler à basse altitude (moins de 2000 mètres) : plus la cible est proche plus elle est facile à atteindre. Évidemment le risque à voler au-dessus de l'ennemi à basse altitude et lentement, est d'être abattu. Heureusement les cibles humaines des drones se situent dans des pays qui n'ont pas la technologie du missile sol-air appropriée.
Néanmoins beaucoup de drones sont perdus pour différentes raisons mais comme elle n'entraîne pas la mort d'Étatsuniens, on n'en parle pas.
J'ignore pourquoi le radôme en composite (matériau choisi pour ne pas conduire l'électricité, car le métal arrêterait l'onde radioélectrique du radar météorologique) dont la forme ovoïde est géométriquement très résistante, s'est déformé de cette façon sans se déchirer. Je pense qu'un débris de satellite retombant, solitaire, sur le sol n'aurait pas laissé cette empreinte plutôt régulière.
Un ballon sonde aurait été vu par l'équipage avant le choc ( de même sans doute ... qu'un ovni! ).
On peut imaginer pour l'expliquer une sorte de sphère d'air fortement ionisé agissant en répulsion sur le radôme isolant ... SGDG !
On ne peut pas exclure non plus un défaut de fabrication ...
En tout cas les occupants de l'avion ont eu de la chance ! Car si le radôme s'était percé, la pression de l'air l'aurait arraché puis ensuite l'antenne du radar. La plaque derrière laquelle l'air est pressurisé aurait pu aussi céder ... et alors ...
Mais même si elle avait résisté, elle aurait agit comme un formidable aérofrein et de même que l'on fait un soleil si on bloque la roue avant d'un vélo à grande vitesse, la réaction de l'avion aurait été incontrôlable. Difficile d'éviter le grand plongeon avec, du fait de la survitesse, la désintégration en vol ...
Cordialement, Alain2002
« Il y a quelques jours cette vidéo est apparu sur la toile, un drone a failli entrer en collision avec un appareil civile afghan...regardez c'est ici :
Source: https://www.forum-ovni-ufologie.com/t17236-que-peut-on-percuter-a-8000-metres-d-altitude#ixzz39oloBh1c »
Oui Pierre, mais c'était à basse altitude : on le voit à la taille des bâtiments en arrière-plan.
Un appareil à hélice comme par exemple le fameux Prédator aurait toute les peines du monde à se hisser dans l'air raréfié de 8 000 m, autant pour sa portance (il ne va pas assez vite pour son envergure rapportée à son poids) que pour le bon fonctionnement du moteur à explosion.
D'ailleurs, l'intérêt du drone d'attaque au sol est de voler à basse altitude (moins de 2000 mètres) : plus la cible est proche plus elle est facile à atteindre. Évidemment le risque à voler au-dessus de l'ennemi à basse altitude et lentement, est d'être abattu. Heureusement les cibles humaines des drones se situent dans des pays qui n'ont pas la technologie du missile sol-air appropriée.
Néanmoins beaucoup de drones sont perdus pour différentes raisons mais comme elle n'entraîne pas la mort d'Étatsuniens, on n'en parle pas.
J'ignore pourquoi le radôme en composite (matériau choisi pour ne pas conduire l'électricité, car le métal arrêterait l'onde radioélectrique du radar météorologique) dont la forme ovoïde est géométriquement très résistante, s'est déformé de cette façon sans se déchirer. Je pense qu'un débris de satellite retombant, solitaire, sur le sol n'aurait pas laissé cette empreinte plutôt régulière.
Un ballon sonde aurait été vu par l'équipage avant le choc ( de même sans doute ... qu'un ovni! ).
On peut imaginer pour l'expliquer une sorte de sphère d'air fortement ionisé agissant en répulsion sur le radôme isolant ... SGDG !
On ne peut pas exclure non plus un défaut de fabrication ...
En tout cas les occupants de l'avion ont eu de la chance ! Car si le radôme s'était percé, la pression de l'air l'aurait arraché puis ensuite l'antenne du radar. La plaque derrière laquelle l'air est pressurisé aurait pu aussi céder ... et alors ...
Mais même si elle avait résisté, elle aurait agit comme un formidable aérofrein et de même que l'on fait un soleil si on bloque la roue avant d'un vélo à grande vitesse, la réaction de l'avion aurait été incontrôlable. Difficile d'éviter le grand plongeon avec, du fait de la survitesse, la désintégration en vol ...
Cordialement, Alain2002
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Re: Que peut on percuter a 8000 mètres d'altitude?
Sam 09 Aoû 2014, 12:07
J'ai repensé à ce qui peut être la déformation du radôme sans déchirure à 8000 m d'altitude.
Une "boule" de glace comme le montre la photo de Telgar aurait, à 700km/h environ, fait beaucoup plus de dégâts que constaté, un bruit énorme perçu dans la cabine, la destruction de la parabole du radar météo et sans doute entraîné la chute de l'appareil.
Il est d'ailleurs vraisemblable que, dans sa chute, le glaçon aurait plutôt été pris dans le cône d'aspiration d'un des réacteurs qui aurait été complètement détruit par le choc sur ses aubes fragiles de compresseur.
Cette boule de glace est un grêlon qui ne peut se former que dans des orages cycloniques dont les ascendances peuvent atteindre, pense-t-on plus, de 200km/h ( certains disent 400!) et retomber à l'extérieur du "tube" d'aspiration, comme un bloc de lave sort d'un volcan.
Je ne pense pas que l'avion ait volé au large d'une perturbation de ce type sans que cela ait été signalé. C'est d'ailleurs dangereux car l'air y redescend en vents rabattants puissants (les fameux "trous d'air").
Ma dernière hypothèse est qu'après avoir traversé une zone relativement chaude qui a échauffé l'air sous le radôme, l'a dilaté, de manière à ce qu'il fuie progressivement par des ouvertures minuscules d'équipression (indispensables pour s'adapter progressivement aux différences de pression atmosphérique selon l'altitude de l'avion), l'appareil a rencontré soudain une loupe d'air très froide. Le composite noir, recouvert de peinture pour l'esthétique, qui constitue le radôme n'est pas isolant : l'air sous le radôme s'est trouvé brutalement refroidi et donc condensé, si brutalement que les orifices d'équipression n'ont pas permis une rentrée d'air extérieur suffisamment rapide pour compenser la soudaine différence de pression, augmentée en permanence par la pression dynamique de l'air causée par la vitesse de l'avion.
Il s'est passé alors ce qu'on observe si on place dans un congélateur une bouteille de plastique vide avec le bouchon bien revissé : la bouteille sera comme écrasée.
La déformation du radôme est compatible avec cette hypothèse : c'est la courbe la moins forte, sur le côté et non à l'extrémité qui s'est enfoncée. Sous l'effet du pli ainsi formé, la peinture s'est écaillée et a été soufflée par la vitesse, découvrant le composite noir.
Cordialement, Alain2002
Une "boule" de glace comme le montre la photo de Telgar aurait, à 700km/h environ, fait beaucoup plus de dégâts que constaté, un bruit énorme perçu dans la cabine, la destruction de la parabole du radar météo et sans doute entraîné la chute de l'appareil.
Il est d'ailleurs vraisemblable que, dans sa chute, le glaçon aurait plutôt été pris dans le cône d'aspiration d'un des réacteurs qui aurait été complètement détruit par le choc sur ses aubes fragiles de compresseur.
Cette boule de glace est un grêlon qui ne peut se former que dans des orages cycloniques dont les ascendances peuvent atteindre, pense-t-on plus, de 200km/h ( certains disent 400!) et retomber à l'extérieur du "tube" d'aspiration, comme un bloc de lave sort d'un volcan.
Je ne pense pas que l'avion ait volé au large d'une perturbation de ce type sans que cela ait été signalé. C'est d'ailleurs dangereux car l'air y redescend en vents rabattants puissants (les fameux "trous d'air").
Ma dernière hypothèse est qu'après avoir traversé une zone relativement chaude qui a échauffé l'air sous le radôme, l'a dilaté, de manière à ce qu'il fuie progressivement par des ouvertures minuscules d'équipression (indispensables pour s'adapter progressivement aux différences de pression atmosphérique selon l'altitude de l'avion), l'appareil a rencontré soudain une loupe d'air très froide. Le composite noir, recouvert de peinture pour l'esthétique, qui constitue le radôme n'est pas isolant : l'air sous le radôme s'est trouvé brutalement refroidi et donc condensé, si brutalement que les orifices d'équipression n'ont pas permis une rentrée d'air extérieur suffisamment rapide pour compenser la soudaine différence de pression, augmentée en permanence par la pression dynamique de l'air causée par la vitesse de l'avion.
Il s'est passé alors ce qu'on observe si on place dans un congélateur une bouteille de plastique vide avec le bouchon bien revissé : la bouteille sera comme écrasée.
La déformation du radôme est compatible avec cette hypothèse : c'est la courbe la moins forte, sur le côté et non à l'extrémité qui s'est enfoncée. Sous l'effet du pli ainsi formé, la peinture s'est écaillée et a été soufflée par la vitesse, découvrant le composite noir.
Cordialement, Alain2002
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