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- InvitéInvité
Re: Discussion sur l'entretien cognitif
Mer 08 Nov 2017, 14:56
"Comédien !"
Si maintenant les enquêteurs ont besoin d'enfiler un costume de clown pour interroger les témoins, ou vas t-on ?
On voit bien ici que l'on s'expose à des blocages avec des témoins peu réceptifs, en d'autres termes, cette méthode risque d'apporter plus d'entraves que de résultats, elle n'est pas donnée à tout le monde. Si l'enquêteur l'à maîtrise parfaitement et sait l'interpréter par la suite, alors ok, je m'incline.
Bref, je ne suis toujours pas convaincu par la méthode pour parvenir à des résultats semblables à un interrogatoire minimaliste traditionnel sans influence de la part de l'enquêteur pour n'en retenir que l'essentiel, cela demande juste un petit effort sur soi.
Je sais que l'on demande parfois aux témoins de raconter leur récit de la fin jusqu'au début et inversement ensuite, uniquement dans le but de détecter un élément contradictoire, mais cet élément s'il existe est délibérément produit à la demande de l'enquêteur. Parmis les deux façons de retenir le récit, laquelle garde t-on au final ? On en fait un mix en se triturant à son tour les neurones pour comprendre ce qui cloche ?
Concrètement, qu'obtient-on en plus ?
@+
Si maintenant les enquêteurs ont besoin d'enfiler un costume de clown pour interroger les témoins, ou vas t-on ?
On voit bien ici que l'on s'expose à des blocages avec des témoins peu réceptifs, en d'autres termes, cette méthode risque d'apporter plus d'entraves que de résultats, elle n'est pas donnée à tout le monde. Si l'enquêteur l'à maîtrise parfaitement et sait l'interpréter par la suite, alors ok, je m'incline.
Bref, je ne suis toujours pas convaincu par la méthode pour parvenir à des résultats semblables à un interrogatoire minimaliste traditionnel sans influence de la part de l'enquêteur pour n'en retenir que l'essentiel, cela demande juste un petit effort sur soi.
Je sais que l'on demande parfois aux témoins de raconter leur récit de la fin jusqu'au début et inversement ensuite, uniquement dans le but de détecter un élément contradictoire, mais cet élément s'il existe est délibérément produit à la demande de l'enquêteur. Parmis les deux façons de retenir le récit, laquelle garde t-on au final ? On en fait un mix en se triturant à son tour les neurones pour comprendre ce qui cloche ?
Concrètement, qu'obtient-on en plus ?
@+
- Jean-Marc WatUfologue/enquêteur
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Re: Discussion sur l'entretien cognitif
Mer 08 Nov 2017, 17:14
Salut Polyèdre
"Comédien" entre guillemets. Oui ce sont des techniques pour la voix: il faut adopter un ton plus grave, bien marquer les pauses. C'est bien pourquoi je dis que ce n'est pas à faire sans préparation et ce n'est pas adapté ni a tous les enquêteurs, ni à tous les témoins. Vous pouvez vous déguiser en clown si cela vous convient mais ce n'est pas absolument indispensable
A priori, le témoin n'est pas "coupable" de vouloir nous tromper. Il vient vers nous pour nous raconter ce qu'il a vu et vécu. Le récit inversé n'a pas pour but de vérifier que le témoin se contredit mais bien de "casser" la logique d'un récit chronologique. L'objectif est de perturber, de contraindre le témoin à réfléchir autrement, à construire autrement le récit pour faire apparaître des éléments supplémentaires. Cela ne fonctionne pas toujours. Le troisième récit avec "arrêt sur image" vise à faire également apparaître spontanément des détails sans qu'ils soient sollicités par une question de l'enquêteur.
D'expérience cela apporte un plus une fois sur trois. Avec la prise de note en 3 colonnes, une par récit, on voit bien apparaître toute une série de détails. On peut bien entendu obtenir aussi des détails en suivant un questionnaire mais globalement il y a probablement plus de risques d'induction "de réponses" par l'enquêteur, surtout débutant.
Les interviews doivent normalement être donnés dans le rapport (ou ses annexes) dans leur intégralité (il n'y a pas de raison de se substituer aux dires du témoin). Le résumé du cas et les conclusions sont une reconstruction faite par le/les enquêteurs sur base des interviews, de la reconstitution et relevés du terrain, des éléments de contexte, des vérifications entreprises par les enquêteurs et je dirais même plus d'une explicitation de la position épistémologique et par rapport au phénomène ovni de la part de/des enquêteurs. Le meilleure exemple depuis que nous utilisons cette technique se trouve ici: http://www.cobeps.org/pdf/Tournai_20150305.pdf
Je ne fais que vous transmettre une expérience personnelle avec la volonté de faire un travail le plus qualitatif possible (volonté partagée par mes collègues). Ce n'est pas la seule méthode et certainement pas la meilleure. On fait son possible. Etant donné que la retranscription intégrale est une très longue tâche, je dois confesser que beaucoup d'interviews ne sont pas retranscrites et que l'on se contente d'un résumé (c'est signalé) ou de ne retranscrire que le premier récit chronologique et de signaler ce que les deux autres récits ont apporté par exemple dans ce rapport: http://www.cobeps.org/pdf/BraineLeComte_20150712.pdf.
Bonne soirée
"Comédien" entre guillemets. Oui ce sont des techniques pour la voix: il faut adopter un ton plus grave, bien marquer les pauses. C'est bien pourquoi je dis que ce n'est pas à faire sans préparation et ce n'est pas adapté ni a tous les enquêteurs, ni à tous les témoins. Vous pouvez vous déguiser en clown si cela vous convient mais ce n'est pas absolument indispensable
A priori, le témoin n'est pas "coupable" de vouloir nous tromper. Il vient vers nous pour nous raconter ce qu'il a vu et vécu. Le récit inversé n'a pas pour but de vérifier que le témoin se contredit mais bien de "casser" la logique d'un récit chronologique. L'objectif est de perturber, de contraindre le témoin à réfléchir autrement, à construire autrement le récit pour faire apparaître des éléments supplémentaires. Cela ne fonctionne pas toujours. Le troisième récit avec "arrêt sur image" vise à faire également apparaître spontanément des détails sans qu'ils soient sollicités par une question de l'enquêteur.
D'expérience cela apporte un plus une fois sur trois. Avec la prise de note en 3 colonnes, une par récit, on voit bien apparaître toute une série de détails. On peut bien entendu obtenir aussi des détails en suivant un questionnaire mais globalement il y a probablement plus de risques d'induction "de réponses" par l'enquêteur, surtout débutant.
Les interviews doivent normalement être donnés dans le rapport (ou ses annexes) dans leur intégralité (il n'y a pas de raison de se substituer aux dires du témoin). Le résumé du cas et les conclusions sont une reconstruction faite par le/les enquêteurs sur base des interviews, de la reconstitution et relevés du terrain, des éléments de contexte, des vérifications entreprises par les enquêteurs et je dirais même plus d'une explicitation de la position épistémologique et par rapport au phénomène ovni de la part de/des enquêteurs. Le meilleure exemple depuis que nous utilisons cette technique se trouve ici: http://www.cobeps.org/pdf/Tournai_20150305.pdf
Je ne fais que vous transmettre une expérience personnelle avec la volonté de faire un travail le plus qualitatif possible (volonté partagée par mes collègues). Ce n'est pas la seule méthode et certainement pas la meilleure. On fait son possible. Etant donné que la retranscription intégrale est une très longue tâche, je dois confesser que beaucoup d'interviews ne sont pas retranscrites et que l'on se contente d'un résumé (c'est signalé) ou de ne retranscrire que le premier récit chronologique et de signaler ce que les deux autres récits ont apporté par exemple dans ce rapport: http://www.cobeps.org/pdf/BraineLeComte_20150712.pdf.
Bonne soirée
- InvitéInvité
Re: Discussion sur l'entretien cognitif
Mer 08 Nov 2017, 17:40
Merci Jean-Marc, on y voit un peu plus clair sans le nez rouge
@+
@+
- InvitéInvité
Re: Discussion sur l'entretien cognitif
Lun 18 Nov 2019, 19:07
Lu par ailleurs sur l'EC et autres choses liées au GEIPAN...
"Le gros progrès en Ufologie nous le devons au GEIPAN, n'en déplaise à ceux qui voudrait le remplacer sans le dire, en voulant faire une pétition ridicule en l'état car non étayée à minima. Ce progrès est l'application pour le recueil du témoignage de l'entretien cognitif - pas encore compris de beaucoup hélas. C'est donc en effet les sciences cognitives qui y gagnent... pour le moment, mais pas pour démolir les cas, pour les rendre plus "véridique".
Note perso : je sais que je suis scruté et que mes messages sont repris ailleurs, je précise donc que je ne lis pas les commentaires que l'on m'envoie en Mp avec les captures d'écrans qui vont avec qui serait des réponses, donc inutile de s'énerver. J'échange ici et pas ailleurs. C'est fou quand même."
Repris en effet, mais que voulez-vous, vous nous tendez la perche...
Donc il n'est point question de taper sur qui que ce soit ici (enfin si un peu, voir plus loin); nous sommes en démocratie et sommes en droit d'apporter une nuance au discours qui se veut officiel (la voie du GEIPAN et tout ceux qui bénéficient de sa bénédiction).
Il n'est pas de votre faute si vous avez une vision très superficielle des éléments qui vous sont remontés. Si vous preniez plus de soin de nous lire à travers le topic que vous montrez du doigt, vous verriez qu'il y a quelques arguments avancés. Je vous invite également à parcourir tous les topics allégués au GEIPAN, Dieu sait s'ils sont nombreux ! Nous sommes en droit de critiquer les méthodes ou ces orientations que cela vous plaise ou pas. Il me semble avoir déjà expliqué que d'autres organismes français ou étrangers n'avaient strictement rien à envier au GEIPAN et que ces derniers poussent les analyses sur des cas dits majeurs, c'est à dire avec un véritable potentiel concernant les informations de qualité qu'ils contiennent.
Concernant l'EC, il est discuté ici même, vous n'avez qu'à le lire. Maintenant veuillez nous démontrer que son emploi est justifié pour toutes les enquêtes. Concrètement, apporte t-il véritablement plus d'éléments que dans un entretien classique ? Permettez-moi encore d'en douter... Cette méthode est employée dans le cadre des affaires judiciaires ou il y a toujours un mobile, une victime et un coupable, comment voulez-vous que cela puisse fonctionner convenablement avec les PAN ? L'EC n'est qu'une méthode parmi d'autres ayant été choisie par défaut pour donner un semblant de protocole scientifique. Il faut être réaliste, même si la méthode fait émerger des éléments non obtenus par un entretien classique, elle ne résoudra jamais le problème en profondeur, autrement dit le coupable court toujours dans la nature...
Maintenant, il serait souhaitable pour tout le monde que vous coupiez les ponts avec les petits roquets agressifs que nous hébergeons à notre insu sur le forum. Ils se connectent uniquement dans le but de nuire à notre image. Ils ne ne postent plus rien depuis bien longtemps même pour contre-argumenter un débat ou apporter de l'information de qualité, de plus, ils n'ont pas le courage d'affronter les administrateurs. Ce sont des lâches, leur place n'est plus ici.
Comprenez, vous êtes sur un autre mode de fonctionnement que le nôtre, chacun est libre de choisir sa voie tant que le problème n'est pas définitivement résolu. Tout le monde est bien conscient qu'il existe des oppositions de part et d'autre, c'est idem dans bien des domaines, mais il est intolérable de continuer à subir des salves quasi quotidiennes à cause de parasites à l'ego démesuré.
@+
"Le gros progrès en Ufologie nous le devons au GEIPAN, n'en déplaise à ceux qui voudrait le remplacer sans le dire, en voulant faire une pétition ridicule en l'état car non étayée à minima. Ce progrès est l'application pour le recueil du témoignage de l'entretien cognitif - pas encore compris de beaucoup hélas. C'est donc en effet les sciences cognitives qui y gagnent... pour le moment, mais pas pour démolir les cas, pour les rendre plus "véridique".
Note perso : je sais que je suis scruté et que mes messages sont repris ailleurs, je précise donc que je ne lis pas les commentaires que l'on m'envoie en Mp avec les captures d'écrans qui vont avec qui serait des réponses, donc inutile de s'énerver. J'échange ici et pas ailleurs. C'est fou quand même."
Repris en effet, mais que voulez-vous, vous nous tendez la perche...
Donc il n'est point question de taper sur qui que ce soit ici (enfin si un peu, voir plus loin); nous sommes en démocratie et sommes en droit d'apporter une nuance au discours qui se veut officiel (la voie du GEIPAN et tout ceux qui bénéficient de sa bénédiction).
Il n'est pas de votre faute si vous avez une vision très superficielle des éléments qui vous sont remontés. Si vous preniez plus de soin de nous lire à travers le topic que vous montrez du doigt, vous verriez qu'il y a quelques arguments avancés. Je vous invite également à parcourir tous les topics allégués au GEIPAN, Dieu sait s'ils sont nombreux ! Nous sommes en droit de critiquer les méthodes ou ces orientations que cela vous plaise ou pas. Il me semble avoir déjà expliqué que d'autres organismes français ou étrangers n'avaient strictement rien à envier au GEIPAN et que ces derniers poussent les analyses sur des cas dits majeurs, c'est à dire avec un véritable potentiel concernant les informations de qualité qu'ils contiennent.
Concernant l'EC, il est discuté ici même, vous n'avez qu'à le lire. Maintenant veuillez nous démontrer que son emploi est justifié pour toutes les enquêtes. Concrètement, apporte t-il véritablement plus d'éléments que dans un entretien classique ? Permettez-moi encore d'en douter... Cette méthode est employée dans le cadre des affaires judiciaires ou il y a toujours un mobile, une victime et un coupable, comment voulez-vous que cela puisse fonctionner convenablement avec les PAN ? L'EC n'est qu'une méthode parmi d'autres ayant été choisie par défaut pour donner un semblant de protocole scientifique. Il faut être réaliste, même si la méthode fait émerger des éléments non obtenus par un entretien classique, elle ne résoudra jamais le problème en profondeur, autrement dit le coupable court toujours dans la nature...
Maintenant, il serait souhaitable pour tout le monde que vous coupiez les ponts avec les petits roquets agressifs que nous hébergeons à notre insu sur le forum. Ils se connectent uniquement dans le but de nuire à notre image. Ils ne ne postent plus rien depuis bien longtemps même pour contre-argumenter un débat ou apporter de l'information de qualité, de plus, ils n'ont pas le courage d'affronter les administrateurs. Ce sont des lâches, leur place n'est plus ici.
Comprenez, vous êtes sur un autre mode de fonctionnement que le nôtre, chacun est libre de choisir sa voie tant que le problème n'est pas définitivement résolu. Tout le monde est bien conscient qu'il existe des oppositions de part et d'autre, c'est idem dans bien des domaines, mais il est intolérable de continuer à subir des salves quasi quotidiennes à cause de parasites à l'ego démesuré.
@+
- InvitéInvité
Re: Discussion sur l'entretien cognitif
Lun 18 Nov 2019, 21:22
Bonjour,
Un point lumineux (PAN) vu de loin reste un point lumineux (même photographié avec un portable). Après on peut y coller tout ce qu'on veut (Sirius, Vénus, Aldébaran, Beltégeuse, Antares, Capella...); les gens ne sont pas habitués à observer le ciel la nuit, de toute façon. Le GEIPAN a encore de beau jour devant lui.
Je ne vois pas en quoi un "entretien cognitif" y changera quelque chose; face à un type qui croit dur comme fer à ce qu'il a vu; après un examen psychiatrique semblerait plus approprié; mais nos psychologues ne sont pas docteurs en médecine (beaucoup de jalousie de ce côté là...); il faut bien qu'ils inventent des concepts de ce genre pour exister.
Un sceptique restera de toute façon sceptique (toute sa vie). Il n'avalera pas ces histoires de bonnes femmes (une réplique dans le film "The thing", 1982). Il ne faut pas chercher à les convaincre (une pure perte de temps et d'énergie).
Salutations.
Un point lumineux (PAN) vu de loin reste un point lumineux (même photographié avec un portable). Après on peut y coller tout ce qu'on veut (Sirius, Vénus, Aldébaran, Beltégeuse, Antares, Capella...); les gens ne sont pas habitués à observer le ciel la nuit, de toute façon. Le GEIPAN a encore de beau jour devant lui.
Je ne vois pas en quoi un "entretien cognitif" y changera quelque chose; face à un type qui croit dur comme fer à ce qu'il a vu; après un examen psychiatrique semblerait plus approprié; mais nos psychologues ne sont pas docteurs en médecine (beaucoup de jalousie de ce côté là...); il faut bien qu'ils inventent des concepts de ce genre pour exister.
Un sceptique restera de toute façon sceptique (toute sa vie). Il n'avalera pas ces histoires de bonnes femmes (une réplique dans le film "The thing", 1982). Il ne faut pas chercher à les convaincre (une pure perte de temps et d'énergie).
Salutations.
- InvitéInvité
Re: Discussion sur l'entretien cognitif
Lun 18 Nov 2019, 22:57
Exactement !
Je suppose qu'il n'y a jamais eu d'entretiens cognitifs effectués avec des témoins confrontés à des RR2 (traces au sol, objet vu de prêt), RR3 (objet posé au sol avec présence d'une ou plusieurs entités), RR4 (ou rencontres en chambre). Tout simplement parce que pour le GEIPAN et ces alliés ceci fait désormais partie du passé, ils ne sont plus confrontés au problème (hors canulars bien entendu !), ce qui vous en conviendrez, est très arrangeant pour rendre leurs conclusions.
L'EC est principalement utilisé pour les RR1 : objets lointains (aéronefs, lanternes, montgolfières etc...), petites lueurs fixes (étoiles, planètes, satellites géostationnaires), ou se déplaçant lentement (encore aéronefs), ou à l'inverse, ultra rapide = satellites, météorites ou bolides). Il devient ainsi très facile grâce aux outils dont-ils disposent d'être très précis pour mener une enquête rapidement. Ces cas étant majoritairement des méprises, on se demande bien pourquoi la mise en ligne des comptes-rendus soit si longs. Ok, ils sont peu nombreux et ne peuvent se couper en quatre, mais finalement peu importe ces conclusions, ce n'est pas le plus important.
Je pense sincèrement que nous ne sommes pas sur le même mode de prospection sur les PAN. Mieux vaut travailler sur des cas de RR2/RR3 (les RR4 demandant d'autres niveaux de compétences), que de se fixer sur des RR1 sans grand intérêt et facilement négociables par les procédés idoines utilisés par le GEIPAN et consorts. D'autres organismes d'états, privés ou enquêteurs à titre individuel ont bien compris cela depuis longtemps, ramasser les miettes est pure perte de temps, aussi combien de temps encore le GEIPAN survivra t-il à cette désertification de cas probants ?
@+
Je suppose qu'il n'y a jamais eu d'entretiens cognitifs effectués avec des témoins confrontés à des RR2 (traces au sol, objet vu de prêt), RR3 (objet posé au sol avec présence d'une ou plusieurs entités), RR4 (ou rencontres en chambre). Tout simplement parce que pour le GEIPAN et ces alliés ceci fait désormais partie du passé, ils ne sont plus confrontés au problème (hors canulars bien entendu !), ce qui vous en conviendrez, est très arrangeant pour rendre leurs conclusions.
L'EC est principalement utilisé pour les RR1 : objets lointains (aéronefs, lanternes, montgolfières etc...), petites lueurs fixes (étoiles, planètes, satellites géostationnaires), ou se déplaçant lentement (encore aéronefs), ou à l'inverse, ultra rapide = satellites, météorites ou bolides). Il devient ainsi très facile grâce aux outils dont-ils disposent d'être très précis pour mener une enquête rapidement. Ces cas étant majoritairement des méprises, on se demande bien pourquoi la mise en ligne des comptes-rendus soit si longs. Ok, ils sont peu nombreux et ne peuvent se couper en quatre, mais finalement peu importe ces conclusions, ce n'est pas le plus important.
Je pense sincèrement que nous ne sommes pas sur le même mode de prospection sur les PAN. Mieux vaut travailler sur des cas de RR2/RR3 (les RR4 demandant d'autres niveaux de compétences), que de se fixer sur des RR1 sans grand intérêt et facilement négociables par les procédés idoines utilisés par le GEIPAN et consorts. D'autres organismes d'états, privés ou enquêteurs à titre individuel ont bien compris cela depuis longtemps, ramasser les miettes est pure perte de temps, aussi combien de temps encore le GEIPAN survivra t-il à cette désertification de cas probants ?
@+
- InvitéInvité
Re: Discussion sur l'entretien cognitif
Lun 18 Nov 2019, 23:49
J"ai l'impression qu'on parle des témoins comme des criminels que l'on doit soumettre à la torture....ils relatent ce qu'ils ont vu et c'est suffisant puisqu'on a trouvé 95 % de méprises...
Les soumettre à la "question psychologique" pour les 5% non expliqués est absolument ridicule.
Peut-être pour les enquêteurs
Les soumettre à la "question psychologique" pour les 5% non expliqués est absolument ridicule.
Peut-être pour les enquêteurs
- InvitéInvité
Re: Discussion sur l'entretien cognitif
Lun 18 Nov 2019, 23:59
Il faut se mettre à la place des témoins, ils ne savent pas à quelle sauce ils peuvent être mangés. Cela pourra leur sembler curieux, sans que cela soit perturbant en soi, de se soumettre à ce type d'interrogatoire. Mais si on leur annonce que ceci est utilisé dans le milieu judiciaire, ils commenceront peut-être à se poser quelques questions non liées avec l'observation elle-même
Après il y a tous les aspects liés au profil psychologique (et antécédents médicaux) des individus... La prise de médicaments ou le port de lunette pour un strabisme vas poser problème (enfin un avantage certain à l'issue de l'enquête).Bref, l'attention est mise à 100% sur les témoins, les PAN sont secondaires puisqu'en phase d'être identifiés dans un laps de temps relativement réduit dans la plupart des cas (méprises simples à identifier à partir du moment ou l'on a la notion de temps, et la situation dans l'espace). Ensuite c'est un jeu d'enfant...
@+
Après il y a tous les aspects liés au profil psychologique (et antécédents médicaux) des individus... La prise de médicaments ou le port de lunette pour un strabisme vas poser problème (enfin un avantage certain à l'issue de l'enquête).Bref, l'attention est mise à 100% sur les témoins, les PAN sont secondaires puisqu'en phase d'être identifiés dans un laps de temps relativement réduit dans la plupart des cas (méprises simples à identifier à partir du moment ou l'on a la notion de temps, et la situation dans l'espace). Ensuite c'est un jeu d'enfant...
@+
- InvitéInvité
Re: Discussion sur l'entretien cognitif
Mar 19 Nov 2019, 11:23
C'est d'autant plus paradoxale que si on revisionne la vidéo de la passation de pouvoir entre Xavier Passot et Jean Paul Aguttes on entend le premier dire que durant son passage au Geipan il ne lui est parvenu rien d'extraordinaire et ensuite voir le second présenter un programme basé sur l'étude de la psychologie du témoin...
Se préoccuper de l'état psychologique d'un témoin qui voit une soucoupe volante se poser devant lui peut sembler légitime mais introduire la psychologie lorsqu'on on a vu un disque lumineux dans le lointain..c'est un peu exagéré
Se préoccuper de l'état psychologique d'un témoin qui voit une soucoupe volante se poser devant lui peut sembler légitime mais introduire la psychologie lorsqu'on on a vu un disque lumineux dans le lointain..c'est un peu exagéré
- InvitéInvité
Re: Discussion sur l'entretien cognitif
Mar 19 Nov 2019, 12:39
C'est tout simplement la méthodologie qu'ils ont décider de renforcer sur des cas rencontrés très couramment au détriment du reste et c'est justement ce qui pose problème. Ils ne savent pas tirer partie des cas les plus représentatifs (souvent anciens) qui ne sont guère revalorisés et ré-étudiés à la loupe des sciences dures. Alors bien évidemment les PAN D depuis quelques temps sont passés à la broyeuse sceptique sur la base des PV recueillis pour être ré-évalués (rétrogradés devrais-je dire), nous voyons rarement l'inverse. Mais parmi ces PAN D pouvant dater de 15,20 ans ou d'avantage, a t-on essayer de recontacter les témoins afin de les soumettre à l'EC ? A l'époque ceci n'était pas pratiqué. Je conçois que le temps efface la mémoire et que l'EC peut se monter inefficace dans le cas précis.
Il existe un cas Mosellan récent (toujours classé PAN D), avec deux témoins, il est bien évident ici que l'EC a eu lieu, mais finalement que faut-il retenir sur sa pertinence ? L'EC nous montre ici ces limites et dénote bien que l'aspect socio-psycho reste très réducteur dans la recherche des PAN. Il faut faire appel à d'autres domaines de compétences qui ne semblent pas outre mesure intéresser le GEIPAN (hors expertises supports images = IPACO).
On nous prône l'EC comme étant une sorte de Graal, c'est ainsi qu'il est perçu de l'extérieur, il est regrettable que tout repose sur lui en plus des aspects évoqués plus haut, lesquels il faudrait également développer pour bien comprendre la manière avec laquelle travaillent les enquêteurs bénévoles pour le GEIPAN.
@+
Il existe un cas Mosellan récent (toujours classé PAN D), avec deux témoins, il est bien évident ici que l'EC a eu lieu, mais finalement que faut-il retenir sur sa pertinence ? L'EC nous montre ici ces limites et dénote bien que l'aspect socio-psycho reste très réducteur dans la recherche des PAN. Il faut faire appel à d'autres domaines de compétences qui ne semblent pas outre mesure intéresser le GEIPAN (hors expertises supports images = IPACO).
On nous prône l'EC comme étant une sorte de Graal, c'est ainsi qu'il est perçu de l'extérieur, il est regrettable que tout repose sur lui en plus des aspects évoqués plus haut, lesquels il faudrait également développer pour bien comprendre la manière avec laquelle travaillent les enquêteurs bénévoles pour le GEIPAN.
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