- Durrmeyer ChristianAnalyste enquêteur
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Re: Phénomène OVNI et dimension politique.
Ven 14 Nov 2014, 16:41
Deux hors sujets (à rechercher chez google)
Le mathématicien Grothendieck est mort
Le blog de l'anthropologue Paul Jorion parle,entre autre, du soliton (convergence des crises) que nous affrontons.
Cordialement.
Le mathématicien Grothendieck est mort
Le blog de l'anthropologue Paul Jorion parle,entre autre, du soliton (convergence des crises) que nous affrontons.
Cordialement.
- Yann23Equipe du forum
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Re: Phénomène OVNI et dimension politique.
Ven 14 Nov 2014, 17:26
Bonjour
Merci M51*n pour vos riches partages.
Sans présumer du genre auquel vous appartenez, je me risque à supposer que vous puissiez être « sage-femme » ? Bien-sûr, pas dans le sens usuel de la médecine, mais dans son acceptation philosophique.
Ces quelques lignes non pas pour vous flatter, mais pour reconnaître la valeur de votre travail. Et aussi pour réagir à ceci tout en exerçant ma logique :
Car s’il vous est arrivé de vous étonner de ne pas avoir créé d’engouement sur ce sujet c’est qu’il faut étendre la logique ^^…
Il n’est pas faut que les réactions à ce sujet passionnant sont rares, il n’est pourtant pas vrai que les gens ne s’y intéressent pas. En revanche, l’actualité sur ce site a de quoi détourner l’attention. Il serait toutefois trompeur de croire qu’à elle seule, elle puisse monopoliser l’attention de la plupart.
Cependant le problème est plus complexe. Car la richesse des idées transmises accroît probablement le temps d’intégration dans l’esprit des gens, suscitant peut-être dans un certain délai (après digestion) de nombreuses réponses. En même temps, certains, plus ou moins nombreux, seront découragés par la difficulté d’une réflexion prolifique et par conséquent se sont déjà désintéressé du sujet. Nous pouvons également ajouter que l’actualité aura pu occulter le sujet à d’autres.
Comme quoi élucider une question, aussi anodine soit-elle, devient vite compliqué. Car bien évidemment, ce raisonnement n’est qu’une fraction de toutes les explications possibles contenues dans la réalité mais pas nécessairement réalisées dans un cadre donné (celui de ce sujet à l’intérieure de ce forum).
Y a-t-il de l’intérêt pour ce sujet ? : Individuellement, si nous avons connaissance du sujet, nous pourrons répondre « oui » ou « non ». Dans le cas d’un ensemble qui connaitra également le sujet, la bonne réponse sera par conséquent « oui & non ». Quand, dans le cas individuel comme dans le cas d’un ensemble qui ignorent l’existence de ce sujet, la réponse adéquate sera « ni oui & ni non ».
Donc grosso modo il n’est pas simple de répondre précisément à cette question dans notre contexte. Pourtant mon intuition m’incite à penser que bon nombre de personnes le lisent avec un intérêt certain.
Dans mon cas, tel un arrêt sur image, un même parmi d’autres, comment intervenir sur des notions que je découvre et à travers desquelles je perçois de la pertinence et par cause à effet dont je deviens d’une certaine manière l’élève ? Il m’est alors difficile de créer de la plus-value à ce fil. Et je n’osais jusqu’à présent risquer l’opposée. Le sujet mérite pourtant de la répartie et l’auteur une certaine reconnaissance. J’ai donc naturellement choisi de me placer en apprenti à travers l’exercice précédent.
L’essentiel que je retiens pour résumer est que nous sommes éduqués par une logique réductrice qui n’évalue qu’une portion de la réalité. Cette dernière (infinie) ne pourra jamais être réduite à des fragments aussi nombreux soient-ils. Il convient donc d’étendre la logique précédente (0 ou 1) à une logique plus complète (0 ou 1 ou (0 & 1) ou (ni0 & ni1)). Par chance ou parce que la nature est bien faite, cette logique nous est intégrée à la naissance. Mais comme d’autres facultés, il faut l’entrainer pour la développer afin qu’elle devienne efficiente.
Le matérialisme ne serait alors qu’une conséquence de cette logique. Elle devient l’arbre qui cache la forêt. A travers elle, il n’est possible que de voir une forme de réalité sans espoir de sonder ses profondeurs. Car elle ne s’intéresse qu’à ce qui se voit distinctement et non à ce qui est subtil voir caché. Or n’est-il pas naturel de cacher ce qui est précieux ? De la réalité, cette logique occulte l’essentiel.
En écrivant ces 2 dernières phrases je m’aperçois qu’il semble y avoir comme une volonté. Pour moi, il ne me semble pas absurde que la nature étant très bien faite (pour ne pas dire parfaite) cache les choses précieuses ce qui a pour conséquence de les protéger. Mais si cette logique réductrice à laquelle nous sommes éduqués cache cette réalité qui contient ce qu’elle a de plus précieux, il y a peut-être une bonne raison ou/et une volonté ? Raison(s) et / ou volonté(s) à fin de protection ?
Juste pour terminer et parce que le temps passe trop vite. A travers mon expérience, il me semble qu’un excellent jeu qui forme très bien à cette logique est le jeu d’échecs. A commencer le plus tôt possible. Dans mon cas j’ai commencé à 4 ans. C’est peut-être en raison de cet entrainement que parfois il m’était plus naturel de répondre par oui & non à une question dont l’interrogateur n’attendait que oui ou non. Ce qui n’a pas manqué parfois de déclencher quelques rires.
Merci à Myrtille de m’avoir fait découvrir Edgar Morin et une conférence passionnante et à Nicolas dont les apports m’ont forcément inspiré et suggéré des idées.
++
Merci M51*n pour vos riches partages.
Sans présumer du genre auquel vous appartenez, je me risque à supposer que vous puissiez être « sage-femme » ? Bien-sûr, pas dans le sens usuel de la médecine, mais dans son acceptation philosophique.
Ces quelques lignes non pas pour vous flatter, mais pour reconnaître la valeur de votre travail. Et aussi pour réagir à ceci tout en exerçant ma logique :
« Merci Myrtille, je suis contente de voir qu’au moins une autre personne s’intéresse à ce fil et contribue à l’enrichir »
Source: https://www.forum-ovni-ufologie.com/t18684p50-phenomene-ovni-et-dimension-politique#ixzz3J3049pwY
Car s’il vous est arrivé de vous étonner de ne pas avoir créé d’engouement sur ce sujet c’est qu’il faut étendre la logique ^^…
Il n’est pas faut que les réactions à ce sujet passionnant sont rares, il n’est pourtant pas vrai que les gens ne s’y intéressent pas. En revanche, l’actualité sur ce site a de quoi détourner l’attention. Il serait toutefois trompeur de croire qu’à elle seule, elle puisse monopoliser l’attention de la plupart.
Cependant le problème est plus complexe. Car la richesse des idées transmises accroît probablement le temps d’intégration dans l’esprit des gens, suscitant peut-être dans un certain délai (après digestion) de nombreuses réponses. En même temps, certains, plus ou moins nombreux, seront découragés par la difficulté d’une réflexion prolifique et par conséquent se sont déjà désintéressé du sujet. Nous pouvons également ajouter que l’actualité aura pu occulter le sujet à d’autres.
Comme quoi élucider une question, aussi anodine soit-elle, devient vite compliqué. Car bien évidemment, ce raisonnement n’est qu’une fraction de toutes les explications possibles contenues dans la réalité mais pas nécessairement réalisées dans un cadre donné (celui de ce sujet à l’intérieure de ce forum).
Y a-t-il de l’intérêt pour ce sujet ? : Individuellement, si nous avons connaissance du sujet, nous pourrons répondre « oui » ou « non ». Dans le cas d’un ensemble qui connaitra également le sujet, la bonne réponse sera par conséquent « oui & non ». Quand, dans le cas individuel comme dans le cas d’un ensemble qui ignorent l’existence de ce sujet, la réponse adéquate sera « ni oui & ni non ».
Donc grosso modo il n’est pas simple de répondre précisément à cette question dans notre contexte. Pourtant mon intuition m’incite à penser que bon nombre de personnes le lisent avec un intérêt certain.
Dans mon cas, tel un arrêt sur image, un même parmi d’autres, comment intervenir sur des notions que je découvre et à travers desquelles je perçois de la pertinence et par cause à effet dont je deviens d’une certaine manière l’élève ? Il m’est alors difficile de créer de la plus-value à ce fil. Et je n’osais jusqu’à présent risquer l’opposée. Le sujet mérite pourtant de la répartie et l’auteur une certaine reconnaissance. J’ai donc naturellement choisi de me placer en apprenti à travers l’exercice précédent.
L’essentiel que je retiens pour résumer est que nous sommes éduqués par une logique réductrice qui n’évalue qu’une portion de la réalité. Cette dernière (infinie) ne pourra jamais être réduite à des fragments aussi nombreux soient-ils. Il convient donc d’étendre la logique précédente (0 ou 1) à une logique plus complète (0 ou 1 ou (0 & 1) ou (ni0 & ni1)). Par chance ou parce que la nature est bien faite, cette logique nous est intégrée à la naissance. Mais comme d’autres facultés, il faut l’entrainer pour la développer afin qu’elle devienne efficiente.
Le matérialisme ne serait alors qu’une conséquence de cette logique. Elle devient l’arbre qui cache la forêt. A travers elle, il n’est possible que de voir une forme de réalité sans espoir de sonder ses profondeurs. Car elle ne s’intéresse qu’à ce qui se voit distinctement et non à ce qui est subtil voir caché. Or n’est-il pas naturel de cacher ce qui est précieux ? De la réalité, cette logique occulte l’essentiel.
En écrivant ces 2 dernières phrases je m’aperçois qu’il semble y avoir comme une volonté. Pour moi, il ne me semble pas absurde que la nature étant très bien faite (pour ne pas dire parfaite) cache les choses précieuses ce qui a pour conséquence de les protéger. Mais si cette logique réductrice à laquelle nous sommes éduqués cache cette réalité qui contient ce qu’elle a de plus précieux, il y a peut-être une bonne raison ou/et une volonté ? Raison(s) et / ou volonté(s) à fin de protection ?
Juste pour terminer et parce que le temps passe trop vite. A travers mon expérience, il me semble qu’un excellent jeu qui forme très bien à cette logique est le jeu d’échecs. A commencer le plus tôt possible. Dans mon cas j’ai commencé à 4 ans. C’est peut-être en raison de cet entrainement que parfois il m’était plus naturel de répondre par oui & non à une question dont l’interrogateur n’attendait que oui ou non. Ce qui n’a pas manqué parfois de déclencher quelques rires.
Merci à Myrtille de m’avoir fait découvrir Edgar Morin et une conférence passionnante et à Nicolas dont les apports m’ont forcément inspiré et suggéré des idées.
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"Il n'est pas bon que le pouvoir d'observer se développe plus vite que l'art d'interpréter".
- myrtilleEquipe du forum
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Re: Phénomène OVNI et dimension politique.
Jeu 11 Déc 2014, 12:13
Pour poursuivre cette réflexion, je vous propose d'écouter cette émission d'Arte que j'ai découverte sur la page Facebook de Philippe Guillemant (son site "doublecause") physicien mais également spécialiste en intelligence artificielle.
Il me semble utile de rappeler ,qu'etymologiquement, "politique" signifie "ce qui concerne les affaires de la Cité", donc les citoyens.
Cette vidéo traite du virage que notre civilisation est en train de vivre en matière de biotechnologies, sans que nous réfléchissions clairement à "où cela nous menera".
D'autres semblent y réfléchir pour nous..
Le lien avec le phénomène ovni et les nombreuses hypothèses qu'il suscite?
A chacun de se prononcer...
https://www.youtube.com/watch?v=cteL0h03XVM
Il me semble utile de rappeler ,qu'etymologiquement, "politique" signifie "ce qui concerne les affaires de la Cité", donc les citoyens.
Cette vidéo traite du virage que notre civilisation est en train de vivre en matière de biotechnologies, sans que nous réfléchissions clairement à "où cela nous menera".
D'autres semblent y réfléchir pour nous..
Le lien avec le phénomène ovni et les nombreuses hypothèses qu'il suscite?
A chacun de se prononcer...
https://www.youtube.com/watch?v=cteL0h03XVM
- M51M51Equipe du forum
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Re: Phénomène OVNI et dimension politique.
Lun 22 Déc 2014, 00:02
Bonsoir et merci à tous pour vos contributions. Merci Nycolas pour cette notion de « spirale dynamique » que je ne connaissais pas et que je vais creuser. J’avoue être beaucoup plus proche de la spirale et de ce qu’elle « embarque » que finalement des formes triangulaires..
Chère Myrtille merci pour cette perle qui met en lumière ce que l’on pourrait qualifier de processus de zombification néolibérale de la société au service d’une élite dont les modes de penser, assez proche finalement de la peste brune d’antan, contribuent d’une certaine façon à une NAZIFICATION[-4] de nos sociétés dites « démocratiques ». Le thème est d’ailleurs abordé discrètement à la fin du reportage, il me semble, où l’on comprend que l’on pourrait d’une certaine façon organiser l’épuration de la société « des produits humains non conformes ». Notez que ce point rejoint le thème de la biopolitique développé par Michel Foucault[-3], l’intervention du pouvoir politique dont le projet est d’agir dans la vie biologique des individus et de gérer les citoyens comme de simples vivants, ou mieux des machines…Le philosophe Giorgio Agamben[-2] établira d’ailleurs une ligne de continuité entre la conception de la politique des nazis et celle de l’occident contemporain où le camp de concentration apparaît comme « l’espace biopolitique le plus absolu » dans la mesure où l’homme y essaie de réduire l’homme à une pure « vie nue ». Ici, c’est un step plus loin puisqu’il s’agit de fusionner l’humain dans la machine, peut être pour en faire un esclave plus docile encore et éviter toute future rébellion à la Spartacus. Ne nous promet-on pas un nouveau statut, celui d’homo Sacer soumis à la souveraineté de l’état d’exception pour lutter contre le terrorisme par exemple ou des guerres à venir et qui justifiera la brisure de notre intégrité physique et intimité corporelle au profit de nano yeux de Moscou numériques? En fait ce mode néo libéral destructeur et entropique est un cancer planétaire qui conduit à terme à un véritable « planétocide »[-1]. Cela résonne d’ailleurs de façon assez étrange avec un concept développé dans un curieux ouvrage intitulé « UFO contact from ITIBI-RA, cancer planet mission » de « planète cancéreuse » au sens propre comme au sens figuré, où les êtres conscients de ces mondes développeraient un être-au-monde radicalement contraire à la vie et à l’harmonie du cosmos, et provoqueraient se faisant l’effondrement de leur biotope. En le polluant, maladies et cancers se développeraient ce qui contribuerait paradoxalement à une réduction à terme de l’espérance de vie de l’ensemble des habitants de ces mondes. Ces mondes seraient cancéreux au sens propre par les maladies physiques qu’ils provoquent mais aussi figuré par l’impact que les mèmes délétères issus de leurs idéologies et politiques propageraient dans l’espace imaginal. Ils seraient étroitement surveillés et contrôlés par les altérités proches afin d’éviter toute contamination et propagation de cette tumeur cancéreuse à une échelle cosmique.
Mais finalement, il est assez cocasse de constater qu’à l’heure où l’on nous prédit ces Eldorados du surhumain et le développement exponentiel de l’intelligence de l’humain connecté à la machine, une véritable singularité biologique et technologique semble se profiler à l’horizon avec la pollution chimique de notre cerveau contribuant … à l’abêtissement des générations futures ![1] [2]
I Accélérationisme versus Transhumanisme
Ne pensez pas pour autant que je sois fermée aux évolutions technologiques, bien au contraire et il me semble que cette singularité libérale néo totalitaire trace finalement et de façon paradoxale le contour des mécanismes qui nous donneront la vitesse de libération nécessaire pour s’éloigner de ce trou noir entropique qui marquerait le crépuscule de la nuit noire d’un « planétocide » Terrien. Pour cela, il suffit de constater que ces thèmes avaient été abordés dès les années 1990 par le philosophe Nick Land[3] et les idées d’accélération qui combinèrent la cybernétique d’un Norbert Wiener[4] avec la philosophie libidinale émergente de Deleuze-Guattari[5], les sciences de la complexité et un soupçon de culture cyberpunk pour fabriquer une sorte de nuit noire psychédélique, réduction par l’absurde de l’idéologie néolibérale. Une idée clé de la pensée de Land était celle qu’il développa à partir d’une intuition de Deleuze et Guattari que l’on trouve dans le projet « Capitalisme et Schizophrénie » qui est la suivante : Le capitalisme diffère des autres formes sociales antérieures par la façon dont il opère selon des processus de déterritorialisation, qui travaillent à libérer des dynamiques inhibées de créativité, préalablement enfermées précautionneusement dans les tabous despotiques ou primitifs. Alors que pour Deleuze et Guattari, ces processus de déterritorialisation étaient à manier avec précaution pour éviter la destruction totale, Land avant tous les penseurs néolibéraux pousse les concepts d’accélération et de déterritorialisation dans leurs derniers retranchements faisant du capitalisme l’agent ultime de l’histoire (Cf Francis Fukuyama avant l’heure). C’était une aliénation qui était agréable et que l’on éprouvait de façon perverse.
Mais ce qu’avait noté Deleuze et Guattari, c’était que ce que la vitesse du capitalisme déterritorialise d’un côté, elle le reterritorialisait d’un autre, la modernisation sociale se recouvrant alors des restes de notre passé commun, d’une féodalité moyenâgeuse ré émergeante au sein de la réalité dérisoire que ce néolibéralisme fournit, des gadgets consuméristes marginalement améliorés comme solution à l’inertie politique, une hyper stagnation culturelle, un effondrement écologique et une crise des ressources croissantes…
Tout cela ouvre de nouveau sur l’espace politique : si nous désirons une création sociale radicalement innovante, le capitalisme seul ne pourra pas la fournir.
Cette accélération Landienne, ce transhumanisme nivellent les différences réelles du monde en un système grossièrement univoque dont les conséquences clé sont l’incapacité de délimiter les différences entre le penser et l’être, réduisant le rationnel à l’ontologique. Comme Ray Brassier[6] l’a affirmé, ceci conduit à un scénario où, comme la différence est ce qui soutient finalement la réalité de l’être, la pensée étant simplement une différence dans l’être, toute chose qui est en quelque sorte pense. Selon cette approche, un panpsychisme précritique émerge, incapable de rendre compte proprement du statut logique ou normatif de la pensée rationnelle. Pour Land et les Transhumanistes, cette problématique antirationnelle se traduit finalement par une omission non pas seulement du penser et de l’être, mais aussi de l’ontologique et de l’esthétique.
Le futur de la singularité des Transhumanistes repose sur un système sous-jacent d’auto augmentation capitalistique, se fondant sur un paradigme algorithmique d’un calcul récursif. En suivant la critique du philosophe des sciences Giuseppe Longo[7], tous les systèmes informatiques fonctionnent selon une architecture opérative qui est discrète, construite à partir d’instructions individuelles, semblables aux différentes étapes d’une recette, et cette conception discrète, finie du temps est clairement inadaptée pour représenter les processus continus que nous trouvons dans la nature. De plus, comme les processus discrets, les systèmes informatiques manifestent une quantification brute en terme de mesure. Lorsque les ordinateurs sont utilisés pour modéliser les systèmes naturels complexes (par exemple, la neurologie humaine ou les systèmes climatiques) les différences subtiles dans les conditions initiales sont simplifiées, occluses en une approximation « monolithique » ou « pixélisée ». Dans les systèmes complexes, les processus de rétroaction non linéaires conduisent, même à partir de différences infiniment petites dans les conditions initiales, à générer dans le temps des résultats totalement divergents. La continuité de la nature de la réalité échappe à la compréhension quantifiée de notre paradigme informatique actuel, et ce paradigme réside au cœur de la machinerie transhumaniste d’accélération : un processus accumulatif unidirectionnel d’amplification algorithmique.
A cette simplification erronée s’ajoute une approche négative de la liberté. Le transhumanisme hérite de la pensée libérale et néolibérale d’un concept de liberté première dont les formes variées de structures inhibent : La liberté du capital doit être protégée de l’intervention nuisible de l’homme. Or cette approche, en confondant vitesse et accélération ignore totalement une conception positive de la liberté plus riche et plus évocatrice. Nous pouvons nous déplacer rapidement aujourd’hui mais seulement à l’intérieur d’un cadre défini de paramètres capitalistes inamovibles. Comme telle, l’accélération transhumaniste est plantée dans un registre simplement dromologique (Paul Virilio[8]), un accroissement localisé de l’intensité plutôt qu’un régime proprement d’accélération capable de naviguer au delà de l’axiomatique capitaliste finalement abrutissante de l’accumulation-pour-le-plaisir-de-l’accumulation.
II Pour de nouvelles lumières inspirées cette fois du moyen âge.
Ce qui nous guide aujourd’hui dans cette notion d’accélération est un projet majeur orienté vers la liberté en constatant que la doctrine de l’accélération s’est rapprochée d’une perspective Kantienne classique : La liberté consistant à suivre des règles rationnelles et normatives de façon à nous libérer des pulsions de la volonté. C’est ce que Brassier décrit comme une « culture de la réussite », l’érection d’un ordre artificiel rationnel, régi par des impératifs autorisant une évasion des pulsions toujours plus modulées et manipulées. En contradiction totale avec les conceptions de la liberté purement négatives et libertariennes, la tyrannie de la volonté, les pulsions, les émotions et l’affectivité peuvent seulement être supplantées jusqu’à un niveau où de tels phénomènes libidinaux sont contenus par les activités formalisées de la raison, un édifice synthétique, non naturel, une construction positive développée à la face de l’univers qui nous laisserait autrement être les esclaves des instincts les plus basiques. Ce qui distingue cette position d’une simple régurgitation des tropes familiers des lumières c’est encore un Prometheanisme maximal et rigoureusement inhumain. Et c’est ce Prométhéanisme non humain qui rend compte de la liberté qui tisse ensemble les tissus disparates de l’épistémique, du politique et de l’accélérationisme cosmique. Comme un accélérationisme épistémique engendre de nouveaux modes de penser et de nouveaux corps de connaissance, l’accélérationisme politique génère de nouveaux systèmes économiques et sociaux qui incarnent, expriment et capitalisent sur les gains rationalistes. Nos capacités épistémique et causales sont étendues ensembles, à la manière d’un engrenage.
Les deux penseurs de l’accélérationisme épistémique sont Ray Brassier et Reza Negarestani[9]. Dans cette voie, l’accélérationisme est le projet de maximiser la capacité rationnelle- les contenus du savoir à propos du monde- et de permettre la ramification de l’espace conceptuel de la raison. A la fois pour Brassier et Negarestani, ce processus est un des processus qui agit par aliénation. Pour Brassier ceci est dû à l’identification directe des
processus de découverte scientifique avec le nihilisme. Les lumières, plutôt que d’impliquer un réconfort instructif de l’ordre humaniste , modifie au contraire graduellement mais irrévocablement l’image manifeste de nous-dans-le-monde, liquidant les sermons rassurant de l’humanisme pour révéler, dans le style terminator, les os étincelants du sujet rationnel, formaliste, vide de Wilfrid Sellars[10] gisant au dessous.
Pour Negarestani, l’accélérationisme repose sur la génération de nouvelles façons de naviguer conceptuellement. Cette compréhension spatialisée, géométrique du comportement conceptuel met en exergue les aspects créatifs de la pensée, se concentrant sur la découverte conceptuelle et la transition abductive[11], sur et au dessus de la parcimonie analytique. Ce système moderne de savoirs, grandement inspiré des travaux récents de la philosophie synthétique des mathématiques, est conduit par les opportunités de construire des connexions, émergeant sur des horizons locaux de savoirs et traçant les chemins possibles vers des horizons conceptuels plus globalisés. Cette révolution « pour-et par -l’ouverture » ne met pas en avant le global par rapport au local ni le local sur le global, mais bien plutôt leurs imbrications respectives, leur potentiel de perforation, et leurs possibilités de transplantation ou de transition. Considérée à partir de la perspective d’un récit épistémologique de l’espace conceptuel, elle doit explorer, bien que d’une manière nécessairement traumatique, sous l’injonction rationnelle. L’accélération épistémique consiste alors en l’expansion et l’exploration de la capacité conceptuelle, nourrie par de nouveaux savoirs techno scientifiques, se traduisant par un retournement continu du sujet humaniste dans une révolution Copernicienne perpétuelle. En faisant cela, les accélérationismes préservent la distinction cruciale entre la pensée et l’être, et donc sont capables de soutenir un image rationaliste du monde dans ses opérations.
Comme le souligne Nick Srnicek[12], un point significatif entre l’accélération épistémique et celle politique se trouve dans le potentiel de transformation des économies. Les raisons de Srnicek en sont que les modèles économiques opèrent effectivement comme des systèmes de navigation pour les infrastructures particulières à la fois sociales et idéologiques, et comme tels nous pouvons distinguer entre ceux qui fournissent le support aux orientations et aux stratégies du système capitaliste actuel (la politique de l’ontologie actuelle que désignait John E. Mack et qui nécessite d’être interrogée) , et ceux qui pourraient fournir les ressources par lesquelles nous pourrions naviguer vers un futur post capitaliste de la société. En d’autres mots, de nouvelles façons de penser à propos de l’économie peuvent avoir des effets spectaculaires sur comment nos économies opèrent. La transformation des économies peut être vue comme un élément important à l’intérieur d’un processus de transition plus large, avec le développement de nouveaux modèles et des cartes cognitives du système existant conduisant vers le développement d’une image spéculative du futur système économique.
Au delà de l’économie, l’accélérationisme politique cherche à révolutionner la gauche politique contemporaine. Tenant compte que le capitalisme contraint maintenant les forces productives de la technologie, en les dirigeant vers des buts souvent infructueux et étroits, l’accelerationisme comme projet politique propose d’identifier les forces productives latentes qui doivent être libérées contre le néolibéralisme. Plutôt que de travailler à casser le système capitaliste actuel, l’infrastructure existante est ici identifiée comme une plateforme demandant une reconfiguration vers des fins post-capitalistes et collectives. La technologie de ce point de vue est rendue esclave des objectifs à courte vue du capitalisme, avec le constat que les potentiels de transformation réelle de beaucoup de recherches scientifiques et techniques demeurent inexploités. Ces préadaptations peuvent devenir décisives, mais seule l’action sociopolitique est capable de les activer, signifiant que les changements technologiques seuls demeureront complètement insuffisants pour radicalement changer notre monde. Ce que cette tendance suggère et qui devrait être visé est une hégémonie sociotechnique, avec l’objectif de reprogrammer les plateformes matérielles actuelles de la finance, de la production, de la logistique et de la consommation vers des fins post-capitalistes. Ce que l’accélérationisme politique propose, c’est que seul un futur qui soit plus moderne – un futur alternatif que le néolibéralisme est par essence incapable de générer- sera suffisant pour motiver une logique de transformation vraiment sincère et des politiques cohérentes.
Les gauches actuelles avec leurs obsessions du localisme, de l’action directe et de la démocratie participative sont déphasées lorsqu’elles sont confrontées avec la monstruosité acéphale qu’est le capital aujourd’hui. Ce qui est alors nécessaire est la constitution d’une gauche à l’aise avec la globalité, la complexité, la médiation, la quantification et la technologie plutôt que fonctionnant sur des modes sentimentalisés d’action et d’organisation plus orientés à générer une sensation affective de bien être dans la pieuse défaite plutôt que dans des actions efficaces !
« Il ne sert à rien de conscientiser un monde déjà malade de conscience. Car cet ensorcellement n’est pas le produit d’une superstition ou d’une illusion qu’il suffirait d’abattre, c’est un ensorcellement pratique : c’est leur assujettissement aux dispositifs, le fait qu’il n’y ait qu’accouplés à tel ou tel dispositif qu’ils s’éprouvent comme sujets ».
La fétichisation des horizons locaux de la démocratie directe devrait être remplacée par une conception réelle de la maîtrise de soi collective où plus nous serons capables de maitriser notre connaissance du monde technique et social, meilleure sera notre capacité à effectivement nous conduire nous mêmes. Cette politique prométhéenne de la maitrise maximale de la société et de son environnement sera nécessairement très expérimentale dans la nature. Les formes plus anciennes de maîtrise, traditionnellement d’avantage associées avec la pensée des lumières, étaient sous tendues par un savoir absolu Laplacien, adapté à un univers Newtonien fonctionnant comme une horloge. Aujourd’hui, notre connaissance non triviale des systèmes complexes signifie que toute tentative de maitriser notre monde implique de développer un mode d’action qui est d’avantage capable de métaboliser la contingence, d’utiliser les outils techniques à sa disposition pour modéliser la gamme des futurs possibles pour toutes interventions. Les ummites n’auraient pas dit mieux, leurs lettres fourmillant de ce type d’approches, un peu comme s’il fallait donner des exemples « concrets » qui éclaireraient notre chemin de croix…
Finalement, seul un modèle post-capitaliste est probablement capable de lancer un impératif cosmique robuste. Les deux premiers tiers du vingtième siècle ont vu des bonds étonnants en technologie et en conscience sociale, avec l’ère immédiatement après la seconde guerre mondiale (allant jusqu’aux années 1979) de l’apogée d’une pensée orientée vers le futur et une culture populaire. Mais ces visions futurologiques des intersections révolutionnaires du développement techno scientifique et de la transformation sociale, après l’avènement du néolibéralisme, furent rapidement remplacées par un désir pour un retro futurisme kitch. C’est l’histoire du modernisme et de l’effondrement prématuré du postmodernisme dans ce que l’on pourrait appeler une chronomaladie généralisée : Une perte de repère des lumières techno-sociales. Ceci est en particulier encapsulé dans la perte de l’espace comme « frontière finale ». Débutant dans les années 1970, les énormes programmes spatiaux soviétiques et américains s’effondrèrent sous la tension de la pression politique et des coupes budgétaires. La reprise d’une exploration en cours et sérieuse de l’espace est peut-être l’expression ultime de la liberté imaginable des esprits actuels, ce que le théoricien et stratège Benedict Singleton[13] désigne par « une évasion maximale », à condition que cela ne soit pas pour propager le cancer néolibéral…
III Esthétique accélérationiste.
C’est face à cet arrière plan que nous pouvons définir à quoi pourrait ressembler une esthétique accélérationiste : Dans les processus de navigation conceptuelle épistémique, dans les boucles de rétroaction idéologiques « hypersticieuses », dans la conception des interfaces de contrôle, et dans un projet pour une action sur les systèmes complexes.
Premièrement à propos des esthétiques épistémiques : La conception spatialisée de la navigation et la ramification des espaces conceptuels au cœur de la notion de Negarestani d’accélération épistémique ont une dimension esthétique immédiate, une approche hautement visuelle, enracinée dans les mathématiques, la topologie. Cette esthétique mathématique abstraite de l’acte, de la navigation, du tropisme limite et de « trouver-son-chemin » réoriente la philosophie mathématique loin de la base de la théorie des ensembles et de la logique, et cherche plutôt finalement un terrain géométrique.
Deuxièmement, en ce qui concerne l’accélérationisme politique, ce qui devient crucial, c’est la capacité d’une gauche reconstituée de ne plus simplement agir à l’intérieur des coordonnées hégémoniques du possible comme il est établi par notre configuration socioéconomique actuelle. Faire cela demande la capacité de diriger nos désirs inachevés préexistants et présents vers un post capitalisme offrant des visions cohérentes du futur. Nécessairement et compte tenu de la nature expérimentale d’une telle reconstitution, une grande partie du travail initial doit être autour de la composition de visions puissantes capables de réorienter le désir populiste loin de l’impasse libidinale qui cherche à identifier la modernité comme telle avec le néolibéralisme, et les mesures modernes comme étant intrinsèquement synonymes avec celles du néolibéralisme (par exemple la privatisation, la marchandisation et la sous-traitance). Ceci pour faire écho à l’idée d’hyperstition- des récits capables de produire leurs propres réalités à travers les travaux de boucles de rétroaction, générant de nouveaux attracteurs sociopolitiques-initialement formulée par l’unité de recherche culturelle cybernétique de Land. C’est le côté esthétique de la tâche, celle de construire une nouvelle hégémonie sociotechnique.
Troisièmement, nous avons l’idée d’une esthétique des interfaces, des salles de contrôle, et des cartes cognitives. Ici, La capacité à rassembler et à interagir effectivement avec les données est un aspect important afin de rendre la réalité malléable et donc mener plus loin le projet majeur accélérationiste d’un auto contrôle collectif maximal. Dans un monde marqué de façon croissante par sa complexité, les grands ensembles de données représentent autant un problème qu’une solution. L’esthétique de la conception est donc importante pour être capable d’apporter des interfaces qui permettent aux agents d’interagir et de manipuler ces champs de données de façon effective. On doit seulement penser aux genres d ‘information affichée utilisée dans la finance contemporaine comme un exemple tout aussi efficace et actuel. L’ergonomie est aussi cruciale dans la construction des salles de contrôle et des autres infrastructures physiques qui permettent la direction des interventions dans les systèmes complexes. Un exemple prototypique ici est le centre de contrôle construit spécialement pour le projet socialiste Cybersyn[14], dans le Chili d’Allende dans les premières années 1979. Les interfaces et les salles de contrôle incarnent à la fois l’esthétique des cartes cognitives, des cartographies arbitrées techniquement du monde actuel comme une base à partir de laquelle l’action peut-être planifiée.
Finalement, l’esthétique de l’action est dans les systèmes complexes. Ce qui doit être couplé aux analyses des systèmes complexes et modélisé est une nouvelle forme d’action : En ayant la capacité d’improvisation et en étant capable d’exécuter une conception à travers une pratique qui tient compte des contingences qu’elle découvre uniquement dans le feu de l’action. Ceci peut-être mieux décrit à travers le concept grec ancien de Mêtis[15], un mode particulier d’artisanat ingénieux. Marcel Détienne et Jean-Pierre Vernant[15] définissent le Mêtis en contraste avec la poesis ou la techne, comme un don avec les matériaux guidé par un sorte d’intelligence astucieuse. C’est un mode d’artifice à travers une action détournée au moment opportun, qui met en jeu les tendances dynamiques du matériel, il travaille d’une manière improvisée. La pratique de Mêtis implique une complicité avec les matériaux, une conduite astucieuse des latences contingentes (et inconnaissables à l’avance) que l’on découvre seulement dans le cours de l’action. Ceci s’assemble avec les contraintes épistémologiques imposées par les systèmes complexes. Nos modèles et nos simulations peuvent nous donner la capacité de cartographier les conséquences potentielles de l’action, mais seulement à travers l’intervention nous découvrirons le poids précis de chaque boucle de rétroaction et le processus de renforcement. Mêtis nous donne donc une voie vers une nouvelle forme de praxis, une politique de l’art géo social et une rationalité astucieuse.
IV L’altérité des étoiles comme perspective majeure de déterritorialisation
Mais que vient faire tout ce charabia dans l’ufologie et les OVNIS me direz-vous? En fait, j’ai la faiblesse de penser que nous nous trouvons dans une période spécifique de l’histoire humaine qui correspond à une prise de conscience à la fois de notre situation planétaire préoccupante et d’autre part de notre condition d’êtres conscients découvrant l’infini diversité de notre univers. La science avance amenant chaque jour qui passe son lot de « trouvailles » [16] [17] [18] venant donner corps à un cosmos grouillant de vie et finalement à l’hypothèse extraterrestre en matière d’OVNI. Alors que pour paraître «sérieux», il faudrait mettre au frigo cette dernière nous dit on pour étudier le phénomène sans à priori et imaginer tout un tas d’autres hypothèses alambiquées bien plus couteuses les unes que les autres d’un point de vue logique que cette dernière (système de contrôle, phénomènes terrestres inconnus mais à découvrir, foutreries pseudo sceptiques type HSP TRC[0] et autres contes de fées, voyage temporel, etc), un coup de rasoir d’Occam permet de remettre en scelle cette hypothèse extraterrestre tout en permettant de façon vraiment scientifique et sérieuse d’en envisager ses implications y compris et surtout dans le domaine politique. En fait, la perspective de l’altérité des étoiles agit comme un véritable déclencheur de ces révolutions à venir, révolutions épistémiques, techniques et sociales et surtout révolutions politiques par le changement de paradigme qui s’impose !
On peut considérer la prise en compte de l’altérité des étoiles comme un processus au sens propre comme au sens figuré de déterritorialisation, processus qui vient proprement challenger une politique de l’ontologie conformiste, fille du système, pondue par des ânes munis d’œillères dont l’objectif est de maitriser la connaissance à leurs profits. Quels pourraient-être les axes de cette déterritorialisation des étoiles, essayons d’en faire un inventaire non exhaustif à prendre comme des pistes à explorer en lien avec l’imaginal, une sorte de magie de la transe pour accéder au non être présent d’un avenir potentiel, un contact imaginal se révélant sur la carte du présent :
- Considérer l’Altérité comme l’outil d’une nouvelle épistémologie pour tracer les contours d’une nouvelle politique du devenir humain ouvert sur l’autre et plus généralement sur la vie.
- Développer la notion de frontière permettant la projection du soi intérieur et de l’autre extérieur et concevoir une frontière labile, perméable et exotérique échangeant les concepts et les substances.
- Mettre en exergue l’importance de la dimension imaginale qui conduit à problématiser la spatialité même du terrain de recherche.
- Penser le « lieu » de l’altérité non comme quelque chose de spatial, mais comme quelque chose de plus originel que l’espace; peut-être, selon la suggestion de Platon, comme une pure différence, dotée cependant du pouvoir de faire en sorte que « ce qui n’est pas, en un certain sens, soit et qu’inversement ce qui est, en un certain sens, ne soit pas. »
- Conquérir et consolider son être-au-monde par des moyens magiques, en utilisant l’imaginal comme miroir déformé du réel. Il y a quelque chose qui se passe entre l’imagination (comme produit du monde imaginal, cette coïncidence du subjectif et de l’objectif, de l’intérieur et de l’extérieur, du sensible et de l’intelligible) et l’expérience dans le contexte du développement de la science moderne (Cf Agamben, l’Enfance et histoire). Avant d’être expulsée hors de la connaissance pour « cause d’irréalité », l’imagination était pour les Anciens le médium par excellence permettant dans le fantasme l’union entre la forme sensible et l’intellectuel possible.
-Reconnaître l’importance de la dimension imaginale dans le concept de forme de vie. L’imagination et non l’intellect ne serait-il pas le principe qui définit l’espèce humaine et plus généralement les espèces ? Faire le lien entre les expériences d’abduction et le monde imaginal (cf Henri Corbin [19]).
-Développer la notion de connexions synaptiques entre la réalité et la fiction pour la construction d’un monde sensible où elles tendent à devenir indiscernables.
-Constater que ce concept a commandé la production d’une série d’analyses théoriques et artistiques conçues comme autant de passages ou itinéraires de dé subjectivation.
- Privilégier une topographie du non lieu en suivant des processus de connaissance réseau, rhizomiques et viraux faisant émerger la dimension imaginale, une recherche multi sites imaginaire (George Marcus[20]).
- Faire un retour sur la mystique médiévale, Bildung[21] : L’image et la nécessité de se « ré-imaginer » chez maître Echhart, une sorte de bifurcation de la nature (Whitehead[22]) en une bifurcation de l’imaginaire.
- Ne pas contraindre notre compréhension de la réalité par nos constructions sociales en suivant les conseils d’Isabelle Stengers :
« Lorsque résonne le sempiternel refrain : Vous croyez que cela « existe », au sens où cela aurait titre à s’imposer à nous, mais ce n’est en fait qu’une construction « sociale » », nul sens de possibles soudain libérés ne se fait sentir. Tout semble dit mais rien n’est produit. L’adjectif « social », d’une désespérante généralité, rime le plus souvent avec « arbitraire », avec ce qui aurait aussi bien pu être autrement. Certes cela signifie aussi ce qui est dès lors possible au changement – mais à quel changement ? (...) Que traduit cette généralité, tout est « social », sinon la résultante d’une opération de mise en équivalence généralisée ? C’est-à-dire aussi la destruction de ce qui importait sur un mode irréductible à une généralité, de ce qui réclamait non un statut d’exception mais la prise en considération de sa manière propre de diverger par rapport à la règle générale. »
- Développer une épistémologie unitaire et surnuméraire.
-Saisir la concrétude du réel ou plutôt saisir l’incorporalité du concret.
-Développer des techniques propres à favoriser la labilité de la présence dans la recherche ufologique. En cela, favoriser la transe elle-même et les états voisins, qui expriment justement cet être-là qui se défait pour se refaire, qui redescend à son là pour se retrouver en une présence dramatiquement soutenue et garantie. Celui pour qui l’être-au monde se constitue en tant que problème et qui a le pouvoir de se procurer sa propre présence, n’est pas une présence parmi les autres, mais un être-au-monde qui peut se rendre présent chez tous les autres, déchiffrer leur drame existentiel et en influencer le cours. (de Martino [23])
-Opérer une jonction entre une pensée de l’imaginal et un empirisme radical ou spéculatif. – -Considérer l’imagination comme vectrice de devenirs, ces devenirs fussent-ils des devenirs exotériques.
-Constater la dualité discret/continue et la nécessité de faire appel à une philosophie synthétique des mathématiques contemporaines pour développer nos modèles, philosophie qui n’ont plus grand chose à voir avec une pensée analytique bornée à la Descartes …mais consacrer de fait une multidisciplinarité pour le renouveau d’une épistémologie de la connaissance.
-Etc..
Nous ne sommes qu’au tout premier chapitre de l’histoire, celui où le bébé humanité prend conscience du monde qui l’entoure et aperçoit les opportunités de quitter son berceau. Encore ne faut-il pas se casser la figure en essayant d’en sortir. En hommage à Tsiolkovski.
En cette période, peut-être faut-il arrêter de prendre les citoyens de la planète pour des CONs, acronymes de Citoyens Obnubilés par la Noël…qui ne se réaliseraient que dans l’acte de la con sommation de LACHETE. Si un souffle doit traverser cette planète en cette période, c’est celui de la naissance ou de la renaissance de la résistance, une mutation endogène de la société collective via la remembrance ou la réminiscence, Anamnesis, l ‘émergence vers une réjuvénation du monde, une remédiation profonde pour ceux qui ne veulent pas terminer dans la nuit noire que nous concoctent nos doctes champions de l’exponentielle évolution néolibérale…
Me caecum, qui haec ante non viderim !
NB :
Cet article est pour partie une traduction « interprétée » d’un excellent article d’Alex Williams paru sur le site E-escape « intermingled » avec un travail d’Erik Bordeleau « Vers une ethnographie de la communauté qui vient ? » en apportant bien entendu ma touche personnelle.
[-4] Un point Godwin, un.
Notez au passage la définition de wikipédia!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin
[-3]Michel Foucault.
http://michel-foucault-archives.org/?Naissance-de-la-biopolitique
[-2]Giorgio Agamben
Homo sacer : Tome 1, Le pouvoir souverain et la vie nue
[-1] Extension généralisée du concept d’ethnocide appliqué cette fois à une planète entière où les cultures sont balayées par une culture dominante tout à fait contraire aux fondements éthiques de la vie, qui se détruit elle même par effet réflexif (la négation de l’autre finit par la négation de soi). L’ensemble débouche sur un totalitarisme universel et thanatonique qui se termine par la mort entropique des êtres conscients embringués et acteurs de cette « machine » devenue folle. Si le concept d’ethnocide est souvent évoqué à propos du contact extraterrestre, de ses effets sur notre planète qui justifieraient la discrétion de nos visiteurs, il serait bon de rappeler que c’est Robert Jaulin qui en est l’auteur. Robert Jaulin a introduit ce concept novateur dans un ouvrage « La Paix Blanche, Introduction à l’ethnocide » en observant de 1964 à 1968 la vie des indiens Bari. Il nous fait part de son expérience d’ethnologue et de l’observation du contact dévastateur avec le monde occidental à la frontière colombo-vénézuélienne, près de l’embouchure de la rivière Catatumbo, dans la communauté des indiens Bari. Que ces indiens se situent à moins de 50 km d’une des plantations expérimentales que nos hypothétiques extraterrestres de « UFO contact from ITIBI-RA » auraient établi dans les années 1960 ne peut être bien entendu qu’une coïncidence à la fois temporelle et géographique !
[0]HSP/TRC pour Hypothèse SocioPyschologique /Théorie Réductionniste Composite, du jargon acronyme pseudo sceptique pour faire plus savant mais que l’on pourrait en fait renommer en Hypothèse Sans Pertinence/Théorie de la Réfutation Convulsive et pathologique, nullité qui est en harmonie avec cette note [0].
[1]
Voir à ce propos l’article récent du monde du 03/12/2014, « Pollution, le cerveau en danger ». « Plomb, bisphénol A, perfluorés… De nombreuses molécules chimiques altèrent le développement cérébral.
« Prévalence des troubles du spectre autistique chez les garçons et les filles de 8 ans aux Etats-Unis. Selon ces chiffres, un enfant sur 68 est désormais touché par cet ensemble de maladies du développement, regroupant l’autisme profond, les syndromes de Rett et d’Asperger, etc. « Oh la belle exponentielle ! »
Elles diminueraient les capacités cognitives des nouvelles générations. » Certaines sources que l’on pourrait considérer comme exotiques nous avaient pourtant prévenu…
http://vadeker.net/beyond/ultimatum/conversation_lord_darkness.html
« S’il ne se sert pas de son cerveau et on pourra présumer les conséquences de son inaction. Par exemple, en tant que mesure de prévention des catastrophes inouïes que l'homme pourrait occasionner pas son incapacité à contrôler sa démence : Je pourrai participer à une altération du tissu cérébral pour induire une modification comportementale afin que l’homme revive les conditions d’un retour à l’aube de l’humanité. S’il redevient aussi performant qu’un animal de basse-cour, il pourra se rendre compte de ce qui le sépare d’une vie vertueuse et équilibrée. Ce genre de malédiction restera dans les mémoires tant il est difficile de redevenir une créature de musée et revivre les soubresauts de ses ancêtres. Ce serait à la fois tragique et bouleversant pour ceux qui vivent l’apothéose technologique comme une fin en soi. »
[2]
Je préfère le terme de crétinisation car le terme d’abêtissement connote de façon négative le monde animal, mais les bêtes ne sont-elles pas parfois plus cohérentes et respectueuses de l’harmonie de la nature que les humains que nous sommes ? Nous les prenons en fait en otage de nos délires prométhéens !
J’ai l’impression que l’on nous observe !
Le regard est le signe invisible de la conscience qu’il donne à voir. Il est à la jointure du sensible et de l’inintelligible immédiat. L’homme à la recherche de l’altérité des étoiles a oublié ses autres voisins si proches que la Terre dévoile. Croiser le regard de l’autre, c’est vivre un hapax existentiel, une épiphanie du réuni qui célèbre la vie. Cette projection/ rupture eidétique émerge sur l’éthique. Autrui « ne limite pas la liberté du Même ; il l’instaure et la justifie ».
[3] Nick Land
http://www.urbanomic.com/pub_fangednoumena.php
FANGED NOUMENA: COLLECTED WRITINGS 1987-2007,Nick Land,March 2011.
[4]
Norbert Wiener père de la cybernétique et prophète oublié.
http://www.urbanomic.com/pub_fangednoumena.php
http://blogs.mediapart.fr/blog/marc-tertre/050613/norbert-wiener-pere-de-la-cybernetique-et-prophete-oublie
[5]Deleuze-Guattari Cf L’anti Œdipe : Capitalisme et Schizophrenia. Et « Mille plateaux ».
[6]Ray Brassier
http://www.aub.edu.lb/fas/philosophy/Pages/AUB_Phil_People-Brassier.aspx
http://seoulphilosophy.wordpress.com/2013/04/17/concepts-and-objects-by-ray-brassier/
[7] Giuseppe Longo
http://www.di.ens.fr/~longo/
[8]Paul Virilio
http://www.arte.tv/fr/2382838.html
« Si le temps c’est de l’argent, la vitesse c’est le pouvoir. » et je rajouterai que l’accélération module le pouvoir.
Voir aussi « L’université du désastre » du même auteur.
[9]Reza Negarestani
http://www.ctheory.net/
http://re-press.org/books/cyclonopedia-complicity-with-anonymous-materials/
[10] Wilfrid Sellars
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wilfrid_Sellars
A propos, quelle est l’image « manifeste » et l’image scientifique du phénomène OVNI ? Ne faut-il pas les associer et que pourrait-on faire de cette complémentarité? Quel est « l’espace des raisons » du phénomène ?
[11] On fait référence ici à la troisième forme de raisonnement , l’abduction donc Charles Sanders Peirce la tenait pour le seul mode de raisonnement par lequel on peut aboutir à des connaissances nouvelles. Il ne s’agit donc pas du phénomène des abductions encore que par sérendipidé on pourrait s’interroger sur ce que nous raconte ce phénomène et faire le lien comme je l’avais fait dans le sujet « A propos des abductions : Par Don C.Donderi.
(https://www.forum-ovni-ufologie.com/login?redirect=%2Ft12297-topic )
avec les travaux de Nils Barricelli. On peut au passage se demander pourquoi ce sujet ouvert à tous il y a quelques temps est maintenant réservé à une « élite » . Est-ce le partage qui fait avancer dans la connaissance ou la confiscation ?
[12] Nick Srnicek
http://independent.academia.edu/NickSrnicek
The Speculative Turn/Continental Materialism and Realism :
http://www.re-press.org/book-files/OA_Version_Speculative_Turn_9780980668346.pdf
[13] Benedict Singleton
http://www.benedictsingleton.com/
http://www.benedictsingleton.com/Maximum-Jailbreak-2013
[14]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Cybersyn
Le Project Cybersyn a été un projet chilien visant à créer une économie planifiée contrôlée par ordinateur en temps réel durant les années 1970–1973 (sous le gouvernement du président Salvador Allende)
[15]Mêtis
http://www.ac-nice.fr/massena/clubs/philo/pdf/metis.pdf
[16] On the abundance of extraterrestrial life after the Kepler mission
http://arxiv.org/pdf/1412.1302v1.pdf
Ce qui est pour le moins intéressant dans cette publication, c’est l’idée de plus en plus aboutie que finalement des planètes propres à abriter la vie sont nombreuses et proches de la Terre. Je cite dans le paragraphe « How far is the closest biotic planet » :
« Les données récentes de Kepler indiquent que les planètes de la taille de la Terre peuvent-être trouvées autour de pratiquement toutes les étoiles. Cependant, en supposant que la vie ne puisse se développer que sur des planètes comme la Terre orbitant autour d’une étoile comme le soleil (un hypothèse qui paraît être trop conservative, la vie peut se développer dans des environnements très différents de la biosphère terrestre), le nombre de candidates peut être réduit à environ 10 % de toutes les étoiles. »
On retrouve toutefois la rhétorique « de la Terre rare » et ses partisans, toujours prêts à inventer, dans leur médiocrité ce qui challengerait le principe de médiocrité….Il fut un temps, c’était les planètes et les systèmes planétaires qui devaient être rares dans l’univers… depuis 1995, c’est plié et cet argument peut-être remisé au vestiaire des âneries. Ces empêcheurs de penser se replient maintenant sur la présence de la vie, prétextant que cette dernière résulterait d’un enchainement de hasards dont la probabilité pour que la séquence se reproduise serait pratiquement nulle…En fait ce qui est nul, c’est leurs raisonnements toujours prêts à botter l’altérité en touche alors même que la confirmation d’une vie extraterrestre est à deux pas dans notre proche système solaire (Mars, Haute atmosphère de Venus, Europe, Titan, etc.) et dans un avenir prochain après confirmation, je les entends déjà prétexter que la Terre par le jeu des impacts et des météorites ait pu ensemencer ces planètes, ou que finalement si l’on trouve de la vie organique extraterrestre indubitable, celle-ci ne pourra être qu’embryonnaire et la séquence de l’évolution qui a mené à l’homme serait très rare voir impossible à reproduire, les mêmes arguments ad nauseam…
Et pourtant une approche toute différente devrait se faire jour permettant d’anticiper une conception de l’univers grouillant de vie ! J’en veux pour preuve cet autre article paru dans la revue « The New Scientist » du 04/10/2014 en page 16, The ancien heritage of water ice in the solar system qui rapporte les travaux d’une chercheuse de l’Université du Michigan à Ann Arbor, qui soutient que l’eau se trouverait partout dans le cosmos. Son argumentation repose sur la constatation que toute l’eau présente dans le système solaire, planètes, comètes, météorites, comme dans la lune glacée de Jupiter, Europe comporte une certaine quantité de deutérium. C’est un isotope de l’hydrogène doté d’un neutron supplémentaire et il entre dans la composition de l’eau lourde que les familiers du nucléaire connaissent bien. Or la glace observée dans le milieu interstellaire est riche en deutérium et il a été depuis longtemps supposé que cette glace pouvait avoir été à l’origine de toute l’eau, lourde ou pas du système solaire. Mais comment cette eau aurait-elle pu résister à la violence et aux radiations caractérisant la formation du jeune système solaire ?
A partir d’une simulation, IIsedore Cleeves[17], l’auteure de la publication montre que le système solaire ne pouvait à lui seul disposer d’assez d’eau pour justifier les grandes quantités de celle-ci s’y trouvant. Son modèle a montré qu’après avoir éliminé toute trace de glace interstellaire, l’oxygène présent dans le système solaire à sa formation l’était sous forme de monoxyde de carbone. Il n’y avait pas non plus suffisamment d’hydrogène ionisé riche en deutérium pour produire de l’eau.
Cette modélisation renforce l’idée selon laquelle seule l’eau interstellaire intacte ait pu pénétrer dans le système solaire et se retrouver aujourd’hui sur la Terre et les autres astres, astéroïdes, comètes composant le système solaire. Selon les spécialistes, la moitié de l’eau présente dans les océans terrestres et sans doute dans la totalité de celle apportée par les comètes proviendrait de cette source interstellaire accompagnée de leurs composants complexes maturés dans l’espace interstellaire à partir d’une chimie quantique et de l’effet tunnel. Elle serait donc entrée dans le système solaire après sa formation. Ces travaux rejoignent d’ailleurs ceux du spécialiste D.Jewitt.
Simulation n’est que supputation diront nos chantres de la Terre rare mais il n’en demeure pas moins que tous les indicateurs pointent sur une origine de la vie dans le milieu interstellaire comme l’avait pensé le grand Fred Hoyle qui a titre de boutade disait que la meilleure preuve que la vie extraterrestre existe, c’est que nous sommes dans une gigantesque pissotières cosmiques (ou quelque chose du même acabit) et ce n’est pas son disciple, Chandra Wickramasinghe, lui qui travaille depuis quelques temps déjà sur le sujet et qui apporte des preuves difficilement réfutables en faveur de cette hypothèse qui dira le contraire. Bien entendu, cela contrevient aux pontifiantes déclarations de nos ATEs et autres adeptes de la Terre rare.
[17]
http://dept.astro.lsa.umich.edu/~cleeves/about.html
[18]
Dans l’article cité en [16] et dans le paragraphe « The SETI success probability » on peut lire la chose suivante :
« Il y a deux scenarios pour détecter des signaux radio émanant de civilisations extraterrestres :
[list=margin-top:0cm]
[*]Détecter un essai de communication dirigé à dessein vers nous et incluant un émetteur radio interstellaire automatique,
[*]Ou des civilisations qui peuvent être détectées sans effort particulier de leurs parts. »
[/list]
Imagine t’on vraiment la pertinence du point numéro 2 et quelle est donc cette cécité intellectuelle qui consiste à ne pas considérer les OVNIs comme des éventuelles manifestations de ces intelligences des étoiles ? Parce que l’hypothèse serait par trop décoiffante quant à ses implications ?
Si l’on part du principe d’un univers grouillant de vie et compte tenu de l’arrivée tardive de l’humanité dans cette histoire de la vie cosmique, nous serions bien inspirés d’écouter ce que l’on nous raconte et de constater que peut-être le contact est déjà en cours.. J’en veux pour preuve un dossier fort décrié mais que je vous propose de prendre en considération en se limitant pour le moment à considérer avec le plus grand intérêt ce qui nous est raconté. On peut notamment lire dans un bouquin introuvable intitulé « Ummo Otro Planeta Habitado » la phrase suivante :
« Cette date est donc historique dans les relations de la Terre à UMMO. Nous avons des photocopies des radiogrammes émis (obtenues par nos frères allemands qui se déplacèrent jusqu'à Bergen pour cela et bien entendu l'enregistrement des signaux en morse qui nous furent inintelligibles. Nos techniciens crurent qu’ils s’agissaient d’un code de numération binaire (Point = 0, Trait = 1 et vice-versa). Vous seriez étonnés de savoir que la durée de la fraction du radiogramme capté était de seulement 6,8 minutes, lesquelles suffirent à identifier selon les coordonnées galactiques, la position du système solaire par nos techniciens qui baptisèrent alors l’astre avec le nom du carré, le graphique obtenu avec le signal rappelait l’équation analytique qui exprime la surface de cette figure géométrique. »
La première communication radio est réalisée par Tesla (génie oublié qu’il conviendrait de réhabiliter comme il se doit) à partir d’un générateur hautes fréquences en 1889, qu’il brevette entre 1891/1893 et en 1895 Guglielmo Marconi expérimente les premières liaisons hertziennes. On peut donc considérer que dans la dernière décade du XIX siècle, la Terre a commencé a laissé fuiter dans l’espace interstellaire des signaux électromagnétiques. Or, Tesla écrit en mars 1901 dans l’hebdomadaire Collier’s Weekly un article intitulé « Parler avec les planètes » dans lequel on trouve ceci :
« Je ne peux oublier les premières sensations que j’ai ressenties lorsqu’il m’est venu à l’esprit que j’avais observé quelque chose de possible dont les conséquences sont incalculables pour l’humanité. J’ai senti et pensé que je me trouvais à la naissance d’un nouveau savoir ou la révélation d’une importante vérité. Mes premières observations me terrifièrent positivement alors quelles présentaient quelque chose de mystérieux, pour ne pas dire surnaturel, et j’étais seul dans mon laboratoire la nuit ; à ce moment l’idée que ces perturbations étaient contrôlées intelligemment ne me vint pas à l’esprit.
Les modifications que je notais se produisaient périodiquement et avec une telle suggestion claire de nombres et d’un ordre qu’elles ne pouvaient être reliées à aucune cause qui m’était connue. J’étais familier bien entendu avec de telles perturbations électromagnétiques qui sont produites par le soleil, les aurores boréales ou même les courants terrestres, et j’étais sûr qu’il ne pouvait s’agir d’une telle explication pour ces causes. La nature de mes expériences éliminait la possibilité que les changements soient produits par les perturbations atmosphériques, comme certains l’avaient hâtivement avancé. Ce ne fut que quelques temps après que jaillit l’idée dans mon esprit que les perturbations que j’avais observées devaient être dues à un contrôle intelligent. Bien que je ne pus à ce moment là déchiffrer leur signification, il était impossible pour moi de penser qu’elles fussent accidentelles. J’ai l’impression de plus en plus claire que je fus le premier à entendre le bonjour d’une planète à l’autre. Un raison se trouvait derrière ces signaux électriques. »
A noter que ces expériences se poursuivront et que Tesla essayera même de mettre au point un outil de communication qu’il désignera sous le terme de « Teslascope » mais que ces éléments sont aujourd’hui très dilués voire confisqués, Tesla ayant été mis au ban de la communauté scientifique de cette époque pour mieux s’approprier les trouvailles révolutionnaires de ce chercheur.
A noter aussi que Guglielmo Marconi se fera aussi l’écho d’une expérience similaire qui fut très rapidement écartée par la communauté scientifique de l’époque prétextant une interférence terrestre…
Mais pourquoi finalement douter des témoignages de scientifiques et non des moindres et ne pas considérer finalement ces faits comme significatifs et que la sphère de propagation des premières expériences radio ait activé une balise de détection galactique extraterrestre ou atteint une planète proche, stimulant une réponse, des réponses qui sont arrivées au siècle dernier. Si bien que la question de SETI se révèlerait en fait être une question datée qui aurait, contrairement à ce que l’on nous raconte, rencontré un franc succès et que nous serions en fait dans une étape ultérieure du processus de contact…Pour prendre une analogie parlante, on pourrait comparer le programme SETI à la détection des calèches au bord d’une autoroute en ayant développé un instrument de mesure qui détecte le crottin de cheval. Après plus de 50 ans d’observation nous n’aurions détecté aucune trace de crottin ce qui ferait dire à nos pertinents « pseudo sceptiques » qu’ET n’existe pas et que nous serions seuls dans l’univers…
Cette hypothèse conforte l’approche du contre amiral Gilles Pinon sur l’interprétation du Le « Miracle » de Fatima qui pourrait être comme il le proposait, une manifestation extraterrestre.
Dans l’hypothèse d’un univers grouillant de vie, plus le temps passe, plus la sphère de rayonnement de nos émissions électromagnétiques croît, plus nos visiteurs seront nombreux et plus ils sont susceptibles de venir de loin. Si l’on corrèle la maîtrise du voyage spatial avec l’évolution des civilisations en question, cela implique que nos visiteurs pourraient être de plus en plus évolués…Ne faudrait-il pas prendre ces points en considération dans nos approches ? Bien entendu, on peut toujours espérer que le « bruit galactique » vienne à terme couvrir nos émissions ce qui définirait, en fonction des puissances émises et de la sensibilité des détecteurs une sphère de détectabilité pour chaque une planète se trouvant dans le cas de la Terre.
[19] Mundus Imaginalis
Corps spirituel et Terre céleste
http://www.universalis.fr/encyclopedie/monde-imaginal/
[20]George Marcus
http://en.wikipedia.org/wiki/George_Marcus
http://web.mit.edu/anthropology/pdf/articles/helmreich/helmreich_multispecies_ethnography.pdf
[21]
http://en.wikipedia.org/wiki/Bildung
[22]
http://anarchai.blogspot.fr/
[23]
Ernesto De Martino on Religion: The Crisis and the Presence
Chère Myrtille merci pour cette perle qui met en lumière ce que l’on pourrait qualifier de processus de zombification néolibérale de la société au service d’une élite dont les modes de penser, assez proche finalement de la peste brune d’antan, contribuent d’une certaine façon à une NAZIFICATION[-4] de nos sociétés dites « démocratiques ». Le thème est d’ailleurs abordé discrètement à la fin du reportage, il me semble, où l’on comprend que l’on pourrait d’une certaine façon organiser l’épuration de la société « des produits humains non conformes ». Notez que ce point rejoint le thème de la biopolitique développé par Michel Foucault[-3], l’intervention du pouvoir politique dont le projet est d’agir dans la vie biologique des individus et de gérer les citoyens comme de simples vivants, ou mieux des machines…Le philosophe Giorgio Agamben[-2] établira d’ailleurs une ligne de continuité entre la conception de la politique des nazis et celle de l’occident contemporain où le camp de concentration apparaît comme « l’espace biopolitique le plus absolu » dans la mesure où l’homme y essaie de réduire l’homme à une pure « vie nue ». Ici, c’est un step plus loin puisqu’il s’agit de fusionner l’humain dans la machine, peut être pour en faire un esclave plus docile encore et éviter toute future rébellion à la Spartacus. Ne nous promet-on pas un nouveau statut, celui d’homo Sacer soumis à la souveraineté de l’état d’exception pour lutter contre le terrorisme par exemple ou des guerres à venir et qui justifiera la brisure de notre intégrité physique et intimité corporelle au profit de nano yeux de Moscou numériques? En fait ce mode néo libéral destructeur et entropique est un cancer planétaire qui conduit à terme à un véritable « planétocide »[-1]. Cela résonne d’ailleurs de façon assez étrange avec un concept développé dans un curieux ouvrage intitulé « UFO contact from ITIBI-RA, cancer planet mission » de « planète cancéreuse » au sens propre comme au sens figuré, où les êtres conscients de ces mondes développeraient un être-au-monde radicalement contraire à la vie et à l’harmonie du cosmos, et provoqueraient se faisant l’effondrement de leur biotope. En le polluant, maladies et cancers se développeraient ce qui contribuerait paradoxalement à une réduction à terme de l’espérance de vie de l’ensemble des habitants de ces mondes. Ces mondes seraient cancéreux au sens propre par les maladies physiques qu’ils provoquent mais aussi figuré par l’impact que les mèmes délétères issus de leurs idéologies et politiques propageraient dans l’espace imaginal. Ils seraient étroitement surveillés et contrôlés par les altérités proches afin d’éviter toute contamination et propagation de cette tumeur cancéreuse à une échelle cosmique.
Mais finalement, il est assez cocasse de constater qu’à l’heure où l’on nous prédit ces Eldorados du surhumain et le développement exponentiel de l’intelligence de l’humain connecté à la machine, une véritable singularité biologique et technologique semble se profiler à l’horizon avec la pollution chimique de notre cerveau contribuant … à l’abêtissement des générations futures ![1] [2]
I Accélérationisme versus Transhumanisme
Ne pensez pas pour autant que je sois fermée aux évolutions technologiques, bien au contraire et il me semble que cette singularité libérale néo totalitaire trace finalement et de façon paradoxale le contour des mécanismes qui nous donneront la vitesse de libération nécessaire pour s’éloigner de ce trou noir entropique qui marquerait le crépuscule de la nuit noire d’un « planétocide » Terrien. Pour cela, il suffit de constater que ces thèmes avaient été abordés dès les années 1990 par le philosophe Nick Land[3] et les idées d’accélération qui combinèrent la cybernétique d’un Norbert Wiener[4] avec la philosophie libidinale émergente de Deleuze-Guattari[5], les sciences de la complexité et un soupçon de culture cyberpunk pour fabriquer une sorte de nuit noire psychédélique, réduction par l’absurde de l’idéologie néolibérale. Une idée clé de la pensée de Land était celle qu’il développa à partir d’une intuition de Deleuze et Guattari que l’on trouve dans le projet « Capitalisme et Schizophrénie » qui est la suivante : Le capitalisme diffère des autres formes sociales antérieures par la façon dont il opère selon des processus de déterritorialisation, qui travaillent à libérer des dynamiques inhibées de créativité, préalablement enfermées précautionneusement dans les tabous despotiques ou primitifs. Alors que pour Deleuze et Guattari, ces processus de déterritorialisation étaient à manier avec précaution pour éviter la destruction totale, Land avant tous les penseurs néolibéraux pousse les concepts d’accélération et de déterritorialisation dans leurs derniers retranchements faisant du capitalisme l’agent ultime de l’histoire (Cf Francis Fukuyama avant l’heure). C’était une aliénation qui était agréable et que l’on éprouvait de façon perverse.
Mais ce qu’avait noté Deleuze et Guattari, c’était que ce que la vitesse du capitalisme déterritorialise d’un côté, elle le reterritorialisait d’un autre, la modernisation sociale se recouvrant alors des restes de notre passé commun, d’une féodalité moyenâgeuse ré émergeante au sein de la réalité dérisoire que ce néolibéralisme fournit, des gadgets consuméristes marginalement améliorés comme solution à l’inertie politique, une hyper stagnation culturelle, un effondrement écologique et une crise des ressources croissantes…
Tout cela ouvre de nouveau sur l’espace politique : si nous désirons une création sociale radicalement innovante, le capitalisme seul ne pourra pas la fournir.
Cette accélération Landienne, ce transhumanisme nivellent les différences réelles du monde en un système grossièrement univoque dont les conséquences clé sont l’incapacité de délimiter les différences entre le penser et l’être, réduisant le rationnel à l’ontologique. Comme Ray Brassier[6] l’a affirmé, ceci conduit à un scénario où, comme la différence est ce qui soutient finalement la réalité de l’être, la pensée étant simplement une différence dans l’être, toute chose qui est en quelque sorte pense. Selon cette approche, un panpsychisme précritique émerge, incapable de rendre compte proprement du statut logique ou normatif de la pensée rationnelle. Pour Land et les Transhumanistes, cette problématique antirationnelle se traduit finalement par une omission non pas seulement du penser et de l’être, mais aussi de l’ontologique et de l’esthétique.
Le futur de la singularité des Transhumanistes repose sur un système sous-jacent d’auto augmentation capitalistique, se fondant sur un paradigme algorithmique d’un calcul récursif. En suivant la critique du philosophe des sciences Giuseppe Longo[7], tous les systèmes informatiques fonctionnent selon une architecture opérative qui est discrète, construite à partir d’instructions individuelles, semblables aux différentes étapes d’une recette, et cette conception discrète, finie du temps est clairement inadaptée pour représenter les processus continus que nous trouvons dans la nature. De plus, comme les processus discrets, les systèmes informatiques manifestent une quantification brute en terme de mesure. Lorsque les ordinateurs sont utilisés pour modéliser les systèmes naturels complexes (par exemple, la neurologie humaine ou les systèmes climatiques) les différences subtiles dans les conditions initiales sont simplifiées, occluses en une approximation « monolithique » ou « pixélisée ». Dans les systèmes complexes, les processus de rétroaction non linéaires conduisent, même à partir de différences infiniment petites dans les conditions initiales, à générer dans le temps des résultats totalement divergents. La continuité de la nature de la réalité échappe à la compréhension quantifiée de notre paradigme informatique actuel, et ce paradigme réside au cœur de la machinerie transhumaniste d’accélération : un processus accumulatif unidirectionnel d’amplification algorithmique.
A cette simplification erronée s’ajoute une approche négative de la liberté. Le transhumanisme hérite de la pensée libérale et néolibérale d’un concept de liberté première dont les formes variées de structures inhibent : La liberté du capital doit être protégée de l’intervention nuisible de l’homme. Or cette approche, en confondant vitesse et accélération ignore totalement une conception positive de la liberté plus riche et plus évocatrice. Nous pouvons nous déplacer rapidement aujourd’hui mais seulement à l’intérieur d’un cadre défini de paramètres capitalistes inamovibles. Comme telle, l’accélération transhumaniste est plantée dans un registre simplement dromologique (Paul Virilio[8]), un accroissement localisé de l’intensité plutôt qu’un régime proprement d’accélération capable de naviguer au delà de l’axiomatique capitaliste finalement abrutissante de l’accumulation-pour-le-plaisir-de-l’accumulation.
II Pour de nouvelles lumières inspirées cette fois du moyen âge.
Ce qui nous guide aujourd’hui dans cette notion d’accélération est un projet majeur orienté vers la liberté en constatant que la doctrine de l’accélération s’est rapprochée d’une perspective Kantienne classique : La liberté consistant à suivre des règles rationnelles et normatives de façon à nous libérer des pulsions de la volonté. C’est ce que Brassier décrit comme une « culture de la réussite », l’érection d’un ordre artificiel rationnel, régi par des impératifs autorisant une évasion des pulsions toujours plus modulées et manipulées. En contradiction totale avec les conceptions de la liberté purement négatives et libertariennes, la tyrannie de la volonté, les pulsions, les émotions et l’affectivité peuvent seulement être supplantées jusqu’à un niveau où de tels phénomènes libidinaux sont contenus par les activités formalisées de la raison, un édifice synthétique, non naturel, une construction positive développée à la face de l’univers qui nous laisserait autrement être les esclaves des instincts les plus basiques. Ce qui distingue cette position d’une simple régurgitation des tropes familiers des lumières c’est encore un Prometheanisme maximal et rigoureusement inhumain. Et c’est ce Prométhéanisme non humain qui rend compte de la liberté qui tisse ensemble les tissus disparates de l’épistémique, du politique et de l’accélérationisme cosmique. Comme un accélérationisme épistémique engendre de nouveaux modes de penser et de nouveaux corps de connaissance, l’accélérationisme politique génère de nouveaux systèmes économiques et sociaux qui incarnent, expriment et capitalisent sur les gains rationalistes. Nos capacités épistémique et causales sont étendues ensembles, à la manière d’un engrenage.
Les deux penseurs de l’accélérationisme épistémique sont Ray Brassier et Reza Negarestani[9]. Dans cette voie, l’accélérationisme est le projet de maximiser la capacité rationnelle- les contenus du savoir à propos du monde- et de permettre la ramification de l’espace conceptuel de la raison. A la fois pour Brassier et Negarestani, ce processus est un des processus qui agit par aliénation. Pour Brassier ceci est dû à l’identification directe des
processus de découverte scientifique avec le nihilisme. Les lumières, plutôt que d’impliquer un réconfort instructif de l’ordre humaniste , modifie au contraire graduellement mais irrévocablement l’image manifeste de nous-dans-le-monde, liquidant les sermons rassurant de l’humanisme pour révéler, dans le style terminator, les os étincelants du sujet rationnel, formaliste, vide de Wilfrid Sellars[10] gisant au dessous.
Pour Negarestani, l’accélérationisme repose sur la génération de nouvelles façons de naviguer conceptuellement. Cette compréhension spatialisée, géométrique du comportement conceptuel met en exergue les aspects créatifs de la pensée, se concentrant sur la découverte conceptuelle et la transition abductive[11], sur et au dessus de la parcimonie analytique. Ce système moderne de savoirs, grandement inspiré des travaux récents de la philosophie synthétique des mathématiques, est conduit par les opportunités de construire des connexions, émergeant sur des horizons locaux de savoirs et traçant les chemins possibles vers des horizons conceptuels plus globalisés. Cette révolution « pour-et par -l’ouverture » ne met pas en avant le global par rapport au local ni le local sur le global, mais bien plutôt leurs imbrications respectives, leur potentiel de perforation, et leurs possibilités de transplantation ou de transition. Considérée à partir de la perspective d’un récit épistémologique de l’espace conceptuel, elle doit explorer, bien que d’une manière nécessairement traumatique, sous l’injonction rationnelle. L’accélération épistémique consiste alors en l’expansion et l’exploration de la capacité conceptuelle, nourrie par de nouveaux savoirs techno scientifiques, se traduisant par un retournement continu du sujet humaniste dans une révolution Copernicienne perpétuelle. En faisant cela, les accélérationismes préservent la distinction cruciale entre la pensée et l’être, et donc sont capables de soutenir un image rationaliste du monde dans ses opérations.
Comme le souligne Nick Srnicek[12], un point significatif entre l’accélération épistémique et celle politique se trouve dans le potentiel de transformation des économies. Les raisons de Srnicek en sont que les modèles économiques opèrent effectivement comme des systèmes de navigation pour les infrastructures particulières à la fois sociales et idéologiques, et comme tels nous pouvons distinguer entre ceux qui fournissent le support aux orientations et aux stratégies du système capitaliste actuel (la politique de l’ontologie actuelle que désignait John E. Mack et qui nécessite d’être interrogée) , et ceux qui pourraient fournir les ressources par lesquelles nous pourrions naviguer vers un futur post capitaliste de la société. En d’autres mots, de nouvelles façons de penser à propos de l’économie peuvent avoir des effets spectaculaires sur comment nos économies opèrent. La transformation des économies peut être vue comme un élément important à l’intérieur d’un processus de transition plus large, avec le développement de nouveaux modèles et des cartes cognitives du système existant conduisant vers le développement d’une image spéculative du futur système économique.
Au delà de l’économie, l’accélérationisme politique cherche à révolutionner la gauche politique contemporaine. Tenant compte que le capitalisme contraint maintenant les forces productives de la technologie, en les dirigeant vers des buts souvent infructueux et étroits, l’accelerationisme comme projet politique propose d’identifier les forces productives latentes qui doivent être libérées contre le néolibéralisme. Plutôt que de travailler à casser le système capitaliste actuel, l’infrastructure existante est ici identifiée comme une plateforme demandant une reconfiguration vers des fins post-capitalistes et collectives. La technologie de ce point de vue est rendue esclave des objectifs à courte vue du capitalisme, avec le constat que les potentiels de transformation réelle de beaucoup de recherches scientifiques et techniques demeurent inexploités. Ces préadaptations peuvent devenir décisives, mais seule l’action sociopolitique est capable de les activer, signifiant que les changements technologiques seuls demeureront complètement insuffisants pour radicalement changer notre monde. Ce que cette tendance suggère et qui devrait être visé est une hégémonie sociotechnique, avec l’objectif de reprogrammer les plateformes matérielles actuelles de la finance, de la production, de la logistique et de la consommation vers des fins post-capitalistes. Ce que l’accélérationisme politique propose, c’est que seul un futur qui soit plus moderne – un futur alternatif que le néolibéralisme est par essence incapable de générer- sera suffisant pour motiver une logique de transformation vraiment sincère et des politiques cohérentes.
Les gauches actuelles avec leurs obsessions du localisme, de l’action directe et de la démocratie participative sont déphasées lorsqu’elles sont confrontées avec la monstruosité acéphale qu’est le capital aujourd’hui. Ce qui est alors nécessaire est la constitution d’une gauche à l’aise avec la globalité, la complexité, la médiation, la quantification et la technologie plutôt que fonctionnant sur des modes sentimentalisés d’action et d’organisation plus orientés à générer une sensation affective de bien être dans la pieuse défaite plutôt que dans des actions efficaces !
« Il ne sert à rien de conscientiser un monde déjà malade de conscience. Car cet ensorcellement n’est pas le produit d’une superstition ou d’une illusion qu’il suffirait d’abattre, c’est un ensorcellement pratique : c’est leur assujettissement aux dispositifs, le fait qu’il n’y ait qu’accouplés à tel ou tel dispositif qu’ils s’éprouvent comme sujets ».
La fétichisation des horizons locaux de la démocratie directe devrait être remplacée par une conception réelle de la maîtrise de soi collective où plus nous serons capables de maitriser notre connaissance du monde technique et social, meilleure sera notre capacité à effectivement nous conduire nous mêmes. Cette politique prométhéenne de la maitrise maximale de la société et de son environnement sera nécessairement très expérimentale dans la nature. Les formes plus anciennes de maîtrise, traditionnellement d’avantage associées avec la pensée des lumières, étaient sous tendues par un savoir absolu Laplacien, adapté à un univers Newtonien fonctionnant comme une horloge. Aujourd’hui, notre connaissance non triviale des systèmes complexes signifie que toute tentative de maitriser notre monde implique de développer un mode d’action qui est d’avantage capable de métaboliser la contingence, d’utiliser les outils techniques à sa disposition pour modéliser la gamme des futurs possibles pour toutes interventions. Les ummites n’auraient pas dit mieux, leurs lettres fourmillant de ce type d’approches, un peu comme s’il fallait donner des exemples « concrets » qui éclaireraient notre chemin de croix…
Finalement, seul un modèle post-capitaliste est probablement capable de lancer un impératif cosmique robuste. Les deux premiers tiers du vingtième siècle ont vu des bonds étonnants en technologie et en conscience sociale, avec l’ère immédiatement après la seconde guerre mondiale (allant jusqu’aux années 1979) de l’apogée d’une pensée orientée vers le futur et une culture populaire. Mais ces visions futurologiques des intersections révolutionnaires du développement techno scientifique et de la transformation sociale, après l’avènement du néolibéralisme, furent rapidement remplacées par un désir pour un retro futurisme kitch. C’est l’histoire du modernisme et de l’effondrement prématuré du postmodernisme dans ce que l’on pourrait appeler une chronomaladie généralisée : Une perte de repère des lumières techno-sociales. Ceci est en particulier encapsulé dans la perte de l’espace comme « frontière finale ». Débutant dans les années 1970, les énormes programmes spatiaux soviétiques et américains s’effondrèrent sous la tension de la pression politique et des coupes budgétaires. La reprise d’une exploration en cours et sérieuse de l’espace est peut-être l’expression ultime de la liberté imaginable des esprits actuels, ce que le théoricien et stratège Benedict Singleton[13] désigne par « une évasion maximale », à condition que cela ne soit pas pour propager le cancer néolibéral…
III Esthétique accélérationiste.
C’est face à cet arrière plan que nous pouvons définir à quoi pourrait ressembler une esthétique accélérationiste : Dans les processus de navigation conceptuelle épistémique, dans les boucles de rétroaction idéologiques « hypersticieuses », dans la conception des interfaces de contrôle, et dans un projet pour une action sur les systèmes complexes.
Premièrement à propos des esthétiques épistémiques : La conception spatialisée de la navigation et la ramification des espaces conceptuels au cœur de la notion de Negarestani d’accélération épistémique ont une dimension esthétique immédiate, une approche hautement visuelle, enracinée dans les mathématiques, la topologie. Cette esthétique mathématique abstraite de l’acte, de la navigation, du tropisme limite et de « trouver-son-chemin » réoriente la philosophie mathématique loin de la base de la théorie des ensembles et de la logique, et cherche plutôt finalement un terrain géométrique.
Deuxièmement, en ce qui concerne l’accélérationisme politique, ce qui devient crucial, c’est la capacité d’une gauche reconstituée de ne plus simplement agir à l’intérieur des coordonnées hégémoniques du possible comme il est établi par notre configuration socioéconomique actuelle. Faire cela demande la capacité de diriger nos désirs inachevés préexistants et présents vers un post capitalisme offrant des visions cohérentes du futur. Nécessairement et compte tenu de la nature expérimentale d’une telle reconstitution, une grande partie du travail initial doit être autour de la composition de visions puissantes capables de réorienter le désir populiste loin de l’impasse libidinale qui cherche à identifier la modernité comme telle avec le néolibéralisme, et les mesures modernes comme étant intrinsèquement synonymes avec celles du néolibéralisme (par exemple la privatisation, la marchandisation et la sous-traitance). Ceci pour faire écho à l’idée d’hyperstition- des récits capables de produire leurs propres réalités à travers les travaux de boucles de rétroaction, générant de nouveaux attracteurs sociopolitiques-initialement formulée par l’unité de recherche culturelle cybernétique de Land. C’est le côté esthétique de la tâche, celle de construire une nouvelle hégémonie sociotechnique.
Troisièmement, nous avons l’idée d’une esthétique des interfaces, des salles de contrôle, et des cartes cognitives. Ici, La capacité à rassembler et à interagir effectivement avec les données est un aspect important afin de rendre la réalité malléable et donc mener plus loin le projet majeur accélérationiste d’un auto contrôle collectif maximal. Dans un monde marqué de façon croissante par sa complexité, les grands ensembles de données représentent autant un problème qu’une solution. L’esthétique de la conception est donc importante pour être capable d’apporter des interfaces qui permettent aux agents d’interagir et de manipuler ces champs de données de façon effective. On doit seulement penser aux genres d ‘information affichée utilisée dans la finance contemporaine comme un exemple tout aussi efficace et actuel. L’ergonomie est aussi cruciale dans la construction des salles de contrôle et des autres infrastructures physiques qui permettent la direction des interventions dans les systèmes complexes. Un exemple prototypique ici est le centre de contrôle construit spécialement pour le projet socialiste Cybersyn[14], dans le Chili d’Allende dans les premières années 1979. Les interfaces et les salles de contrôle incarnent à la fois l’esthétique des cartes cognitives, des cartographies arbitrées techniquement du monde actuel comme une base à partir de laquelle l’action peut-être planifiée.
Finalement, l’esthétique de l’action est dans les systèmes complexes. Ce qui doit être couplé aux analyses des systèmes complexes et modélisé est une nouvelle forme d’action : En ayant la capacité d’improvisation et en étant capable d’exécuter une conception à travers une pratique qui tient compte des contingences qu’elle découvre uniquement dans le feu de l’action. Ceci peut-être mieux décrit à travers le concept grec ancien de Mêtis[15], un mode particulier d’artisanat ingénieux. Marcel Détienne et Jean-Pierre Vernant[15] définissent le Mêtis en contraste avec la poesis ou la techne, comme un don avec les matériaux guidé par un sorte d’intelligence astucieuse. C’est un mode d’artifice à travers une action détournée au moment opportun, qui met en jeu les tendances dynamiques du matériel, il travaille d’une manière improvisée. La pratique de Mêtis implique une complicité avec les matériaux, une conduite astucieuse des latences contingentes (et inconnaissables à l’avance) que l’on découvre seulement dans le cours de l’action. Ceci s’assemble avec les contraintes épistémologiques imposées par les systèmes complexes. Nos modèles et nos simulations peuvent nous donner la capacité de cartographier les conséquences potentielles de l’action, mais seulement à travers l’intervention nous découvrirons le poids précis de chaque boucle de rétroaction et le processus de renforcement. Mêtis nous donne donc une voie vers une nouvelle forme de praxis, une politique de l’art géo social et une rationalité astucieuse.
IV L’altérité des étoiles comme perspective majeure de déterritorialisation
Mais que vient faire tout ce charabia dans l’ufologie et les OVNIS me direz-vous? En fait, j’ai la faiblesse de penser que nous nous trouvons dans une période spécifique de l’histoire humaine qui correspond à une prise de conscience à la fois de notre situation planétaire préoccupante et d’autre part de notre condition d’êtres conscients découvrant l’infini diversité de notre univers. La science avance amenant chaque jour qui passe son lot de « trouvailles » [16] [17] [18] venant donner corps à un cosmos grouillant de vie et finalement à l’hypothèse extraterrestre en matière d’OVNI. Alors que pour paraître «sérieux», il faudrait mettre au frigo cette dernière nous dit on pour étudier le phénomène sans à priori et imaginer tout un tas d’autres hypothèses alambiquées bien plus couteuses les unes que les autres d’un point de vue logique que cette dernière (système de contrôle, phénomènes terrestres inconnus mais à découvrir, foutreries pseudo sceptiques type HSP TRC[0] et autres contes de fées, voyage temporel, etc), un coup de rasoir d’Occam permet de remettre en scelle cette hypothèse extraterrestre tout en permettant de façon vraiment scientifique et sérieuse d’en envisager ses implications y compris et surtout dans le domaine politique. En fait, la perspective de l’altérité des étoiles agit comme un véritable déclencheur de ces révolutions à venir, révolutions épistémiques, techniques et sociales et surtout révolutions politiques par le changement de paradigme qui s’impose !
On peut considérer la prise en compte de l’altérité des étoiles comme un processus au sens propre comme au sens figuré de déterritorialisation, processus qui vient proprement challenger une politique de l’ontologie conformiste, fille du système, pondue par des ânes munis d’œillères dont l’objectif est de maitriser la connaissance à leurs profits. Quels pourraient-être les axes de cette déterritorialisation des étoiles, essayons d’en faire un inventaire non exhaustif à prendre comme des pistes à explorer en lien avec l’imaginal, une sorte de magie de la transe pour accéder au non être présent d’un avenir potentiel, un contact imaginal se révélant sur la carte du présent :
- Considérer l’Altérité comme l’outil d’une nouvelle épistémologie pour tracer les contours d’une nouvelle politique du devenir humain ouvert sur l’autre et plus généralement sur la vie.
- Développer la notion de frontière permettant la projection du soi intérieur et de l’autre extérieur et concevoir une frontière labile, perméable et exotérique échangeant les concepts et les substances.
- Mettre en exergue l’importance de la dimension imaginale qui conduit à problématiser la spatialité même du terrain de recherche.
- Penser le « lieu » de l’altérité non comme quelque chose de spatial, mais comme quelque chose de plus originel que l’espace; peut-être, selon la suggestion de Platon, comme une pure différence, dotée cependant du pouvoir de faire en sorte que « ce qui n’est pas, en un certain sens, soit et qu’inversement ce qui est, en un certain sens, ne soit pas. »
- Conquérir et consolider son être-au-monde par des moyens magiques, en utilisant l’imaginal comme miroir déformé du réel. Il y a quelque chose qui se passe entre l’imagination (comme produit du monde imaginal, cette coïncidence du subjectif et de l’objectif, de l’intérieur et de l’extérieur, du sensible et de l’intelligible) et l’expérience dans le contexte du développement de la science moderne (Cf Agamben, l’Enfance et histoire). Avant d’être expulsée hors de la connaissance pour « cause d’irréalité », l’imagination était pour les Anciens le médium par excellence permettant dans le fantasme l’union entre la forme sensible et l’intellectuel possible.
-Reconnaître l’importance de la dimension imaginale dans le concept de forme de vie. L’imagination et non l’intellect ne serait-il pas le principe qui définit l’espèce humaine et plus généralement les espèces ? Faire le lien entre les expériences d’abduction et le monde imaginal (cf Henri Corbin [19]).
-Développer la notion de connexions synaptiques entre la réalité et la fiction pour la construction d’un monde sensible où elles tendent à devenir indiscernables.
-Constater que ce concept a commandé la production d’une série d’analyses théoriques et artistiques conçues comme autant de passages ou itinéraires de dé subjectivation.
- Privilégier une topographie du non lieu en suivant des processus de connaissance réseau, rhizomiques et viraux faisant émerger la dimension imaginale, une recherche multi sites imaginaire (George Marcus[20]).
- Faire un retour sur la mystique médiévale, Bildung[21] : L’image et la nécessité de se « ré-imaginer » chez maître Echhart, une sorte de bifurcation de la nature (Whitehead[22]) en une bifurcation de l’imaginaire.
- Ne pas contraindre notre compréhension de la réalité par nos constructions sociales en suivant les conseils d’Isabelle Stengers :
« Lorsque résonne le sempiternel refrain : Vous croyez que cela « existe », au sens où cela aurait titre à s’imposer à nous, mais ce n’est en fait qu’une construction « sociale » », nul sens de possibles soudain libérés ne se fait sentir. Tout semble dit mais rien n’est produit. L’adjectif « social », d’une désespérante généralité, rime le plus souvent avec « arbitraire », avec ce qui aurait aussi bien pu être autrement. Certes cela signifie aussi ce qui est dès lors possible au changement – mais à quel changement ? (...) Que traduit cette généralité, tout est « social », sinon la résultante d’une opération de mise en équivalence généralisée ? C’est-à-dire aussi la destruction de ce qui importait sur un mode irréductible à une généralité, de ce qui réclamait non un statut d’exception mais la prise en considération de sa manière propre de diverger par rapport à la règle générale. »
- Développer une épistémologie unitaire et surnuméraire.
-Saisir la concrétude du réel ou plutôt saisir l’incorporalité du concret.
-Développer des techniques propres à favoriser la labilité de la présence dans la recherche ufologique. En cela, favoriser la transe elle-même et les états voisins, qui expriment justement cet être-là qui se défait pour se refaire, qui redescend à son là pour se retrouver en une présence dramatiquement soutenue et garantie. Celui pour qui l’être-au monde se constitue en tant que problème et qui a le pouvoir de se procurer sa propre présence, n’est pas une présence parmi les autres, mais un être-au-monde qui peut se rendre présent chez tous les autres, déchiffrer leur drame existentiel et en influencer le cours. (de Martino [23])
-Opérer une jonction entre une pensée de l’imaginal et un empirisme radical ou spéculatif. – -Considérer l’imagination comme vectrice de devenirs, ces devenirs fussent-ils des devenirs exotériques.
-Constater la dualité discret/continue et la nécessité de faire appel à une philosophie synthétique des mathématiques contemporaines pour développer nos modèles, philosophie qui n’ont plus grand chose à voir avec une pensée analytique bornée à la Descartes …mais consacrer de fait une multidisciplinarité pour le renouveau d’une épistémologie de la connaissance.
-Etc..
Nous ne sommes qu’au tout premier chapitre de l’histoire, celui où le bébé humanité prend conscience du monde qui l’entoure et aperçoit les opportunités de quitter son berceau. Encore ne faut-il pas se casser la figure en essayant d’en sortir. En hommage à Tsiolkovski.
En cette période, peut-être faut-il arrêter de prendre les citoyens de la planète pour des CONs, acronymes de Citoyens Obnubilés par la Noël…qui ne se réaliseraient que dans l’acte de la con sommation de LACHETE. Si un souffle doit traverser cette planète en cette période, c’est celui de la naissance ou de la renaissance de la résistance, une mutation endogène de la société collective via la remembrance ou la réminiscence, Anamnesis, l ‘émergence vers une réjuvénation du monde, une remédiation profonde pour ceux qui ne veulent pas terminer dans la nuit noire que nous concoctent nos doctes champions de l’exponentielle évolution néolibérale…
Me caecum, qui haec ante non viderim !
NB :
Cet article est pour partie une traduction « interprétée » d’un excellent article d’Alex Williams paru sur le site E-escape « intermingled » avec un travail d’Erik Bordeleau « Vers une ethnographie de la communauté qui vient ? » en apportant bien entendu ma touche personnelle.
[-4] Un point Godwin, un.
Notez au passage la définition de wikipédia!
http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Godwin
[-3]Michel Foucault.
http://michel-foucault-archives.org/?Naissance-de-la-biopolitique
[-2]Giorgio Agamben
Homo sacer : Tome 1, Le pouvoir souverain et la vie nue
[-1] Extension généralisée du concept d’ethnocide appliqué cette fois à une planète entière où les cultures sont balayées par une culture dominante tout à fait contraire aux fondements éthiques de la vie, qui se détruit elle même par effet réflexif (la négation de l’autre finit par la négation de soi). L’ensemble débouche sur un totalitarisme universel et thanatonique qui se termine par la mort entropique des êtres conscients embringués et acteurs de cette « machine » devenue folle. Si le concept d’ethnocide est souvent évoqué à propos du contact extraterrestre, de ses effets sur notre planète qui justifieraient la discrétion de nos visiteurs, il serait bon de rappeler que c’est Robert Jaulin qui en est l’auteur. Robert Jaulin a introduit ce concept novateur dans un ouvrage « La Paix Blanche, Introduction à l’ethnocide » en observant de 1964 à 1968 la vie des indiens Bari. Il nous fait part de son expérience d’ethnologue et de l’observation du contact dévastateur avec le monde occidental à la frontière colombo-vénézuélienne, près de l’embouchure de la rivière Catatumbo, dans la communauté des indiens Bari. Que ces indiens se situent à moins de 50 km d’une des plantations expérimentales que nos hypothétiques extraterrestres de « UFO contact from ITIBI-RA » auraient établi dans les années 1960 ne peut être bien entendu qu’une coïncidence à la fois temporelle et géographique !
[0]HSP/TRC pour Hypothèse SocioPyschologique /Théorie Réductionniste Composite, du jargon acronyme pseudo sceptique pour faire plus savant mais que l’on pourrait en fait renommer en Hypothèse Sans Pertinence/Théorie de la Réfutation Convulsive et pathologique, nullité qui est en harmonie avec cette note [0].
[1]
Voir à ce propos l’article récent du monde du 03/12/2014, « Pollution, le cerveau en danger ». « Plomb, bisphénol A, perfluorés… De nombreuses molécules chimiques altèrent le développement cérébral.
« Prévalence des troubles du spectre autistique chez les garçons et les filles de 8 ans aux Etats-Unis. Selon ces chiffres, un enfant sur 68 est désormais touché par cet ensemble de maladies du développement, regroupant l’autisme profond, les syndromes de Rett et d’Asperger, etc. « Oh la belle exponentielle ! »
Elles diminueraient les capacités cognitives des nouvelles générations. » Certaines sources que l’on pourrait considérer comme exotiques nous avaient pourtant prévenu…
http://vadeker.net/beyond/ultimatum/conversation_lord_darkness.html
« S’il ne se sert pas de son cerveau et on pourra présumer les conséquences de son inaction. Par exemple, en tant que mesure de prévention des catastrophes inouïes que l'homme pourrait occasionner pas son incapacité à contrôler sa démence : Je pourrai participer à une altération du tissu cérébral pour induire une modification comportementale afin que l’homme revive les conditions d’un retour à l’aube de l’humanité. S’il redevient aussi performant qu’un animal de basse-cour, il pourra se rendre compte de ce qui le sépare d’une vie vertueuse et équilibrée. Ce genre de malédiction restera dans les mémoires tant il est difficile de redevenir une créature de musée et revivre les soubresauts de ses ancêtres. Ce serait à la fois tragique et bouleversant pour ceux qui vivent l’apothéose technologique comme une fin en soi. »
[2]
Je préfère le terme de crétinisation car le terme d’abêtissement connote de façon négative le monde animal, mais les bêtes ne sont-elles pas parfois plus cohérentes et respectueuses de l’harmonie de la nature que les humains que nous sommes ? Nous les prenons en fait en otage de nos délires prométhéens !
J’ai l’impression que l’on nous observe !
Le regard est le signe invisible de la conscience qu’il donne à voir. Il est à la jointure du sensible et de l’inintelligible immédiat. L’homme à la recherche de l’altérité des étoiles a oublié ses autres voisins si proches que la Terre dévoile. Croiser le regard de l’autre, c’est vivre un hapax existentiel, une épiphanie du réuni qui célèbre la vie. Cette projection/ rupture eidétique émerge sur l’éthique. Autrui « ne limite pas la liberté du Même ; il l’instaure et la justifie ».
[3] Nick Land
http://www.urbanomic.com/pub_fangednoumena.php
FANGED NOUMENA: COLLECTED WRITINGS 1987-2007,Nick Land,March 2011.
[4]
Norbert Wiener père de la cybernétique et prophète oublié.
http://www.urbanomic.com/pub_fangednoumena.php
http://blogs.mediapart.fr/blog/marc-tertre/050613/norbert-wiener-pere-de-la-cybernetique-et-prophete-oublie
[5]Deleuze-Guattari Cf L’anti Œdipe : Capitalisme et Schizophrenia. Et « Mille plateaux ».
[6]Ray Brassier
http://www.aub.edu.lb/fas/philosophy/Pages/AUB_Phil_People-Brassier.aspx
http://seoulphilosophy.wordpress.com/2013/04/17/concepts-and-objects-by-ray-brassier/
[7] Giuseppe Longo
http://www.di.ens.fr/~longo/
[8]Paul Virilio
http://www.arte.tv/fr/2382838.html
« Si le temps c’est de l’argent, la vitesse c’est le pouvoir. » et je rajouterai que l’accélération module le pouvoir.
Voir aussi « L’université du désastre » du même auteur.
[9]Reza Negarestani
http://www.ctheory.net/
http://re-press.org/books/cyclonopedia-complicity-with-anonymous-materials/
[10] Wilfrid Sellars
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wilfrid_Sellars
A propos, quelle est l’image « manifeste » et l’image scientifique du phénomène OVNI ? Ne faut-il pas les associer et que pourrait-on faire de cette complémentarité? Quel est « l’espace des raisons » du phénomène ?
[11] On fait référence ici à la troisième forme de raisonnement , l’abduction donc Charles Sanders Peirce la tenait pour le seul mode de raisonnement par lequel on peut aboutir à des connaissances nouvelles. Il ne s’agit donc pas du phénomène des abductions encore que par sérendipidé on pourrait s’interroger sur ce que nous raconte ce phénomène et faire le lien comme je l’avais fait dans le sujet « A propos des abductions : Par Don C.Donderi.
(https://www.forum-ovni-ufologie.com/login?redirect=%2Ft12297-topic )
avec les travaux de Nils Barricelli. On peut au passage se demander pourquoi ce sujet ouvert à tous il y a quelques temps est maintenant réservé à une « élite » . Est-ce le partage qui fait avancer dans la connaissance ou la confiscation ?
[12] Nick Srnicek
http://independent.academia.edu/NickSrnicek
The Speculative Turn/Continental Materialism and Realism :
http://www.re-press.org/book-files/OA_Version_Speculative_Turn_9780980668346.pdf
[13] Benedict Singleton
http://www.benedictsingleton.com/
http://www.benedictsingleton.com/Maximum-Jailbreak-2013
[14]
http://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Cybersyn
Le Project Cybersyn a été un projet chilien visant à créer une économie planifiée contrôlée par ordinateur en temps réel durant les années 1970–1973 (sous le gouvernement du président Salvador Allende)
[15]Mêtis
http://www.ac-nice.fr/massena/clubs/philo/pdf/metis.pdf
[16] On the abundance of extraterrestrial life after the Kepler mission
http://arxiv.org/pdf/1412.1302v1.pdf
Ce qui est pour le moins intéressant dans cette publication, c’est l’idée de plus en plus aboutie que finalement des planètes propres à abriter la vie sont nombreuses et proches de la Terre. Je cite dans le paragraphe « How far is the closest biotic planet » :
« Les données récentes de Kepler indiquent que les planètes de la taille de la Terre peuvent-être trouvées autour de pratiquement toutes les étoiles. Cependant, en supposant que la vie ne puisse se développer que sur des planètes comme la Terre orbitant autour d’une étoile comme le soleil (un hypothèse qui paraît être trop conservative, la vie peut se développer dans des environnements très différents de la biosphère terrestre), le nombre de candidates peut être réduit à environ 10 % de toutes les étoiles. »
On retrouve toutefois la rhétorique « de la Terre rare » et ses partisans, toujours prêts à inventer, dans leur médiocrité ce qui challengerait le principe de médiocrité….Il fut un temps, c’était les planètes et les systèmes planétaires qui devaient être rares dans l’univers… depuis 1995, c’est plié et cet argument peut-être remisé au vestiaire des âneries. Ces empêcheurs de penser se replient maintenant sur la présence de la vie, prétextant que cette dernière résulterait d’un enchainement de hasards dont la probabilité pour que la séquence se reproduise serait pratiquement nulle…En fait ce qui est nul, c’est leurs raisonnements toujours prêts à botter l’altérité en touche alors même que la confirmation d’une vie extraterrestre est à deux pas dans notre proche système solaire (Mars, Haute atmosphère de Venus, Europe, Titan, etc.) et dans un avenir prochain après confirmation, je les entends déjà prétexter que la Terre par le jeu des impacts et des météorites ait pu ensemencer ces planètes, ou que finalement si l’on trouve de la vie organique extraterrestre indubitable, celle-ci ne pourra être qu’embryonnaire et la séquence de l’évolution qui a mené à l’homme serait très rare voir impossible à reproduire, les mêmes arguments ad nauseam…
Et pourtant une approche toute différente devrait se faire jour permettant d’anticiper une conception de l’univers grouillant de vie ! J’en veux pour preuve cet autre article paru dans la revue « The New Scientist » du 04/10/2014 en page 16, The ancien heritage of water ice in the solar system qui rapporte les travaux d’une chercheuse de l’Université du Michigan à Ann Arbor, qui soutient que l’eau se trouverait partout dans le cosmos. Son argumentation repose sur la constatation que toute l’eau présente dans le système solaire, planètes, comètes, météorites, comme dans la lune glacée de Jupiter, Europe comporte une certaine quantité de deutérium. C’est un isotope de l’hydrogène doté d’un neutron supplémentaire et il entre dans la composition de l’eau lourde que les familiers du nucléaire connaissent bien. Or la glace observée dans le milieu interstellaire est riche en deutérium et il a été depuis longtemps supposé que cette glace pouvait avoir été à l’origine de toute l’eau, lourde ou pas du système solaire. Mais comment cette eau aurait-elle pu résister à la violence et aux radiations caractérisant la formation du jeune système solaire ?
A partir d’une simulation, IIsedore Cleeves[17], l’auteure de la publication montre que le système solaire ne pouvait à lui seul disposer d’assez d’eau pour justifier les grandes quantités de celle-ci s’y trouvant. Son modèle a montré qu’après avoir éliminé toute trace de glace interstellaire, l’oxygène présent dans le système solaire à sa formation l’était sous forme de monoxyde de carbone. Il n’y avait pas non plus suffisamment d’hydrogène ionisé riche en deutérium pour produire de l’eau.
Cette modélisation renforce l’idée selon laquelle seule l’eau interstellaire intacte ait pu pénétrer dans le système solaire et se retrouver aujourd’hui sur la Terre et les autres astres, astéroïdes, comètes composant le système solaire. Selon les spécialistes, la moitié de l’eau présente dans les océans terrestres et sans doute dans la totalité de celle apportée par les comètes proviendrait de cette source interstellaire accompagnée de leurs composants complexes maturés dans l’espace interstellaire à partir d’une chimie quantique et de l’effet tunnel. Elle serait donc entrée dans le système solaire après sa formation. Ces travaux rejoignent d’ailleurs ceux du spécialiste D.Jewitt.
Simulation n’est que supputation diront nos chantres de la Terre rare mais il n’en demeure pas moins que tous les indicateurs pointent sur une origine de la vie dans le milieu interstellaire comme l’avait pensé le grand Fred Hoyle qui a titre de boutade disait que la meilleure preuve que la vie extraterrestre existe, c’est que nous sommes dans une gigantesque pissotières cosmiques (ou quelque chose du même acabit) et ce n’est pas son disciple, Chandra Wickramasinghe, lui qui travaille depuis quelques temps déjà sur le sujet et qui apporte des preuves difficilement réfutables en faveur de cette hypothèse qui dira le contraire. Bien entendu, cela contrevient aux pontifiantes déclarations de nos ATEs et autres adeptes de la Terre rare.
[17]
http://dept.astro.lsa.umich.edu/~cleeves/about.html
[18]
Dans l’article cité en [16] et dans le paragraphe « The SETI success probability » on peut lire la chose suivante :
« Il y a deux scenarios pour détecter des signaux radio émanant de civilisations extraterrestres :
[list=margin-top:0cm]
[*]Détecter un essai de communication dirigé à dessein vers nous et incluant un émetteur radio interstellaire automatique,
[*]Ou des civilisations qui peuvent être détectées sans effort particulier de leurs parts. »
[/list]
Imagine t’on vraiment la pertinence du point numéro 2 et quelle est donc cette cécité intellectuelle qui consiste à ne pas considérer les OVNIs comme des éventuelles manifestations de ces intelligences des étoiles ? Parce que l’hypothèse serait par trop décoiffante quant à ses implications ?
Si l’on part du principe d’un univers grouillant de vie et compte tenu de l’arrivée tardive de l’humanité dans cette histoire de la vie cosmique, nous serions bien inspirés d’écouter ce que l’on nous raconte et de constater que peut-être le contact est déjà en cours.. J’en veux pour preuve un dossier fort décrié mais que je vous propose de prendre en considération en se limitant pour le moment à considérer avec le plus grand intérêt ce qui nous est raconté. On peut notamment lire dans un bouquin introuvable intitulé « Ummo Otro Planeta Habitado » la phrase suivante :
« Cette date est donc historique dans les relations de la Terre à UMMO. Nous avons des photocopies des radiogrammes émis (obtenues par nos frères allemands qui se déplacèrent jusqu'à Bergen pour cela et bien entendu l'enregistrement des signaux en morse qui nous furent inintelligibles. Nos techniciens crurent qu’ils s’agissaient d’un code de numération binaire (Point = 0, Trait = 1 et vice-versa). Vous seriez étonnés de savoir que la durée de la fraction du radiogramme capté était de seulement 6,8 minutes, lesquelles suffirent à identifier selon les coordonnées galactiques, la position du système solaire par nos techniciens qui baptisèrent alors l’astre avec le nom du carré, le graphique obtenu avec le signal rappelait l’équation analytique qui exprime la surface de cette figure géométrique. »
La première communication radio est réalisée par Tesla (génie oublié qu’il conviendrait de réhabiliter comme il se doit) à partir d’un générateur hautes fréquences en 1889, qu’il brevette entre 1891/1893 et en 1895 Guglielmo Marconi expérimente les premières liaisons hertziennes. On peut donc considérer que dans la dernière décade du XIX siècle, la Terre a commencé a laissé fuiter dans l’espace interstellaire des signaux électromagnétiques. Or, Tesla écrit en mars 1901 dans l’hebdomadaire Collier’s Weekly un article intitulé « Parler avec les planètes » dans lequel on trouve ceci :
« Je ne peux oublier les premières sensations que j’ai ressenties lorsqu’il m’est venu à l’esprit que j’avais observé quelque chose de possible dont les conséquences sont incalculables pour l’humanité. J’ai senti et pensé que je me trouvais à la naissance d’un nouveau savoir ou la révélation d’une importante vérité. Mes premières observations me terrifièrent positivement alors quelles présentaient quelque chose de mystérieux, pour ne pas dire surnaturel, et j’étais seul dans mon laboratoire la nuit ; à ce moment l’idée que ces perturbations étaient contrôlées intelligemment ne me vint pas à l’esprit.
Les modifications que je notais se produisaient périodiquement et avec une telle suggestion claire de nombres et d’un ordre qu’elles ne pouvaient être reliées à aucune cause qui m’était connue. J’étais familier bien entendu avec de telles perturbations électromagnétiques qui sont produites par le soleil, les aurores boréales ou même les courants terrestres, et j’étais sûr qu’il ne pouvait s’agir d’une telle explication pour ces causes. La nature de mes expériences éliminait la possibilité que les changements soient produits par les perturbations atmosphériques, comme certains l’avaient hâtivement avancé. Ce ne fut que quelques temps après que jaillit l’idée dans mon esprit que les perturbations que j’avais observées devaient être dues à un contrôle intelligent. Bien que je ne pus à ce moment là déchiffrer leur signification, il était impossible pour moi de penser qu’elles fussent accidentelles. J’ai l’impression de plus en plus claire que je fus le premier à entendre le bonjour d’une planète à l’autre. Un raison se trouvait derrière ces signaux électriques. »
A noter que ces expériences se poursuivront et que Tesla essayera même de mettre au point un outil de communication qu’il désignera sous le terme de « Teslascope » mais que ces éléments sont aujourd’hui très dilués voire confisqués, Tesla ayant été mis au ban de la communauté scientifique de cette époque pour mieux s’approprier les trouvailles révolutionnaires de ce chercheur.
A noter aussi que Guglielmo Marconi se fera aussi l’écho d’une expérience similaire qui fut très rapidement écartée par la communauté scientifique de l’époque prétextant une interférence terrestre…
Mais pourquoi finalement douter des témoignages de scientifiques et non des moindres et ne pas considérer finalement ces faits comme significatifs et que la sphère de propagation des premières expériences radio ait activé une balise de détection galactique extraterrestre ou atteint une planète proche, stimulant une réponse, des réponses qui sont arrivées au siècle dernier. Si bien que la question de SETI se révèlerait en fait être une question datée qui aurait, contrairement à ce que l’on nous raconte, rencontré un franc succès et que nous serions en fait dans une étape ultérieure du processus de contact…Pour prendre une analogie parlante, on pourrait comparer le programme SETI à la détection des calèches au bord d’une autoroute en ayant développé un instrument de mesure qui détecte le crottin de cheval. Après plus de 50 ans d’observation nous n’aurions détecté aucune trace de crottin ce qui ferait dire à nos pertinents « pseudo sceptiques » qu’ET n’existe pas et que nous serions seuls dans l’univers…
Cette hypothèse conforte l’approche du contre amiral Gilles Pinon sur l’interprétation du Le « Miracle » de Fatima qui pourrait être comme il le proposait, une manifestation extraterrestre.
Dans l’hypothèse d’un univers grouillant de vie, plus le temps passe, plus la sphère de rayonnement de nos émissions électromagnétiques croît, plus nos visiteurs seront nombreux et plus ils sont susceptibles de venir de loin. Si l’on corrèle la maîtrise du voyage spatial avec l’évolution des civilisations en question, cela implique que nos visiteurs pourraient être de plus en plus évolués…Ne faudrait-il pas prendre ces points en considération dans nos approches ? Bien entendu, on peut toujours espérer que le « bruit galactique » vienne à terme couvrir nos émissions ce qui définirait, en fonction des puissances émises et de la sensibilité des détecteurs une sphère de détectabilité pour chaque une planète se trouvant dans le cas de la Terre.
[19] Mundus Imaginalis
Corps spirituel et Terre céleste
http://www.universalis.fr/encyclopedie/monde-imaginal/
[20]George Marcus
http://en.wikipedia.org/wiki/George_Marcus
http://web.mit.edu/anthropology/pdf/articles/helmreich/helmreich_multispecies_ethnography.pdf
[21]
http://en.wikipedia.org/wiki/Bildung
[22]
http://anarchai.blogspot.fr/
[23]
Ernesto De Martino on Religion: The Crisis and the Presence
- martinEquipe du forum
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Re: Phénomène OVNI et dimension politique.
Lun 22 Déc 2014, 18:29
Encore un éminent scientifique en contact rapproché avec des entités extraterrestres mais, comme de bien entendu il conservera l'anonymat nous ne pourrons donc pas connaitre le sérieux de la source de cet article.
- M51M51Equipe du forum
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Re: Phénomène OVNI et dimension politique.
Lun 29 Déc 2014, 21:52
Cher Martin, il me semble que les liens donnés ainsi que les références (à condition de les suivre bien entendu) permettent de se faire une idée du contenu de cet article et finalement de son « sérieux ». Il suffit comme on dit en science de vérifier…par soi-même. Notez qu’il s’agit ici tout autant de société, de philosophie que de science, la démarche consistant à décloisonner les disciplines pour essayer, en toute humilité, de faire émerger d’autres voies et j’ai bien indiqué les sources qui m’avaient inspirée. Je ne vois pas bien en quoi la révélation de mon identité apporterait une quelconque valeur ajoutée dans ce processus. Si vous pouviez m’indiquer par contre le passage dans lequel j’évoque le fait que je suis en contact avec des entités extraterrestres, je vous en saurais gré car j’ai beau me relire, je ne l’ai pas encore trouvé.
En cette année 2015 approchante, je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes en espérant que cette année 2015 concrétise une accélération, un passage en vitesse « lumière » pour émerger dans une nouvelle société, fut-elle utopique…
http://vadeker.net/beyond/contact/abetissement_des_masses.html
En cette année 2015 approchante, je vous souhaite à tous de très bonnes fêtes en espérant que cette année 2015 concrétise une accélération, un passage en vitesse « lumière » pour émerger dans une nouvelle société, fut-elle utopique…
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- martinEquipe du forum
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Re: Phénomène OVNI et dimension politique.
Mar 30 Déc 2014, 09:51
Vous n'étiez pas visé par ma publication, j'ai lu cette article mais je dois avouer que j'ai perdu le fil de cet article.
Je suis en résonnance avec ce que vous avez écrit plus haut, je suis parfaitement conscient que notre galaxie grouille de vies, mais, des contacts ont-ils été pris avec les humains point d'interrogation !
Si les témoignages d'enlevés semblent pour le moins très subjectifs, reste que sous hypnose nous pouvons émettre des doutes.
Pour ce qui me concerne, je pense très sincèrement que des contacts ont eu lieu dans notre passé .
Bonne Fête de fin d'Année et bonne année 2015
Je suis en résonnance avec ce que vous avez écrit plus haut, je suis parfaitement conscient que notre galaxie grouille de vies, mais, des contacts ont-ils été pris avec les humains point d'interrogation !
Si les témoignages d'enlevés semblent pour le moins très subjectifs, reste que sous hypnose nous pouvons émettre des doutes.
Pour ce qui me concerne, je pense très sincèrement que des contacts ont eu lieu dans notre passé .
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- Stanalpha1Equipe du forum
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Re: Phénomène OVNI et dimension politique.
Mar 30 Déc 2014, 11:15
Chère Amie galactique,
Toujours autant fasciné par votre grande culture ...Ceci étant , moi - même étant assez curieux ...Je suis allé me frotter à" l 'Everest ", à savoir la découverte puis l 'apprentissage de la langue des UMMITES ...Et j'ai piteusement renoncé face à cette complexité .Voici deux ou trois exemples de vocables OUMMAINS pour nos lecteurs du Forum :
Notre belle TERRE s'écrit OYAGAA ... En fait "GAA" signifie "carré" en Ummmite lequel carré correspond à la position du système solaire ,déterminée par leurs savants calculs ....OYAGAA signifie en fait astre froid du carré ..
Disque volant ou soucoupe volante s'écrit OAWOOLEA UEWA OEM ...avouons que pour un Terrien au QI moyen (tel votre serviteur) ...la mémorisation n'est pas très facile .
Leur Unité de Temps équivaut à 3,09 secondes ....D'aucuns me rétorqueront qu'un EURO équivaut à 6, 55957 francs français de jadis (de mémoire) ...soit !
Bref , ces quelques exemples pour vous soumettre ma conclusion ...L 'Espéranto ,langue construite en 1887 par un certain Ludwig LESZER ZAMENHOF , destinée à faciliter la communication et l 'échange entre les différents peuples de la TERRE n'a pas été , sauf erreur de ma part , très diffusée dans le Monde ...Alors , à quoi bon apprendre la langue des UMMITES si les TERRIENS n'ont pas réussi à bâtir et parler une langue universelle ...Quelle belle utopie pourtant !
Chers amis du FORUM, que tout le monde se rassure ,j'ai très vite renoncé à apprendre cette merveilleuse langue "Aliene" ,soucieux de rester autant que faire se peut un "Men sana in corpore sano ".
Je vous souhaite à tous une Année 2015 "pétillante " et pleine de bonnes surprises .
Toujours autant fasciné par votre grande culture ...Ceci étant , moi - même étant assez curieux ...Je suis allé me frotter à" l 'Everest ", à savoir la découverte puis l 'apprentissage de la langue des UMMITES ...Et j'ai piteusement renoncé face à cette complexité .Voici deux ou trois exemples de vocables OUMMAINS pour nos lecteurs du Forum :
Notre belle TERRE s'écrit OYAGAA ... En fait "GAA" signifie "carré" en Ummmite lequel carré correspond à la position du système solaire ,déterminée par leurs savants calculs ....OYAGAA signifie en fait astre froid du carré ..
Disque volant ou soucoupe volante s'écrit OAWOOLEA UEWA OEM ...avouons que pour un Terrien au QI moyen (tel votre serviteur) ...la mémorisation n'est pas très facile .
Leur Unité de Temps équivaut à 3,09 secondes ....D'aucuns me rétorqueront qu'un EURO équivaut à 6, 55957 francs français de jadis (de mémoire) ...soit !
Bref , ces quelques exemples pour vous soumettre ma conclusion ...L 'Espéranto ,langue construite en 1887 par un certain Ludwig LESZER ZAMENHOF , destinée à faciliter la communication et l 'échange entre les différents peuples de la TERRE n'a pas été , sauf erreur de ma part , très diffusée dans le Monde ...Alors , à quoi bon apprendre la langue des UMMITES si les TERRIENS n'ont pas réussi à bâtir et parler une langue universelle ...Quelle belle utopie pourtant !
Chers amis du FORUM, que tout le monde se rassure ,j'ai très vite renoncé à apprendre cette merveilleuse langue "Aliene" ,soucieux de rester autant que faire se peut un "Men sana in corpore sano ".
Je vous souhaite à tous une Année 2015 "pétillante " et pleine de bonnes surprises .
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- martinEquipe du forum
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Re: Phénomène OVNI et dimension politique.
Mar 30 Déc 2014, 11:50
Permettez moi de trouver vos commentaires s'agissant du langage des UMMITES de JPP d'une réalité douteuse, il a bien été mis en évidence que ce livre traitant des documents UMMITES, ne soit en faite qu'une vaste supercherie, sans vouloir blesser vos croyances, a ce jour rien n'a été prouvé dans cette histoire qui a trainer notre éminent chercheur dans le ridicule, a une quelconque réalité sur l'existence sur terre de cette forme de vie extraterrestre sur notre planète.
Cette histoire a été inventée de toute pièce par le "GROUPE DE MADRID" et notre amis est tombé dans le panneau. a ranger donc dans la catégorie des canulars comme les vénusiens de Gorges Adamsky.
Bonne fête du nouvel an, et gageons que cette année 2015 nous sortira du chaos économique dans lequel nous sommes actuellement.
Cette histoire a été inventée de toute pièce par le "GROUPE DE MADRID" et notre amis est tombé dans le panneau. a ranger donc dans la catégorie des canulars comme les vénusiens de Gorges Adamsky.
Bonne fête du nouvel an, et gageons que cette année 2015 nous sortira du chaos économique dans lequel nous sommes actuellement.
- Stanalpha1Equipe du forum
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Re: Phénomène OVNI et dimension politique.
Mar 30 Déc 2014, 14:25
Hello MARTIN,
Au cas où cela vous aurait échappé .. Il fallait décrypter cet article "au second degré "..Vous m 'auriez pris pour un débutant ?...Amitiés et surtout sans rancune aucune !
STANALPHA
Au cas où cela vous aurait échappé .. Il fallait décrypter cet article "au second degré "..Vous m 'auriez pris pour un débutant ?...Amitiés et surtout sans rancune aucune !
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