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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Mar 01 Mai 2018, 23:43
Je pense que l'ufologie est une discipline qui échappe à ce genre de questionnement, et pour cause ; à chaque fois que le phénomène accroche un échos radar, bouleverse un témoin etc. il manque toujours le petit détail qui emporterait la conviction des plus sceptiques, qui savent eux ce qu'est une preuve, et savent aussi que l'ufologie n'est pas une discipline scientifique au sens où ses effet ne sont pas reproductibles en laboratoire.
Certes, il existe des clichés sérieusement troublants (cf ovni Costa Rica sur lequel Vallée a travaillé ) mais ces clichés nous montrent juste des formes, plus ou moins complexes, parfois oniriques, faisant appel à la psyché du témoin ; et de fait on sait combien le phénomène est protéiforme, s'adaptant aux cultures et aux époques (rappelez-vous de la vague des dirigeables volant à la fin du 19eme aux Etats-Unis, puis les cigares, puis les triangles etc.).
Finalement, je pense que les preuves qu'on attend dépendent de l’interprétation que l'on a du phénomène :
Si l'on pense que le phénomène est d'origine extraterrestre, venant pourquoi pas d'un monde parallèle, ou empruntant des raccourcis dans l'espace temps, à bord de vaisseau en dur (il s'agit de l’hypothèse extraterrestre au premier degrés il me semble), alors on devrait s'attendre à voir une profusion de vaisseaux capturés par les milliers de caméras fixes, et les millions de téléphones en circulations. Or ce n'est pas le cas. Et de s'exclamer : mais où sont-il ? Pour paraphraser Fermi. Et ces milliers de preuves attendus, où sont-elles ?
Il faut peut être donc aller vers d'autres hypothèses, sans forcément délaisser le caractère exogène du phénomène, quoique Monsieur Solal pense que le phénomène vient en réalité de nous, de notre inconscient collectif (Jung) pour faire très simple (voir sa contribution à l'ouvrage Ovni et Conscience). Et je trouve cette approche extrêmement fascinante, d'autant que l'on comprend mieux pourquoi les preuves, au sens matérialiste, nous manquent tant.
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- InvitéInvité
Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Mer 02 Mai 2018, 00:04
nivekb a écrit:
Il faut peut être donc aller vers d'autres hypothèses, sans forcément délaisser le caractère exogène du phénomène, quoique Monsieur Solal pense que le phénomène vient en réalité de nous, de notre inconscient collectif (Jung) pour faire très simple (voir sa contribution à l'ouvrage Ovni et Conscience). Et je trouve cette approche extrêmement fascinante, d'autant que l'on comprend mieux pourquoi les preuves, au sens matérialiste, nous manquent tant.
Il y a un peu de çà, mais pas que ... P. Solal est peut-être un des seuls à le penser au sein du groupe. Il existe une dimension matérielle dans cet épineux problème. Le phénomène peut s'affranchir à volonté d'un état pour passer à l'autre. N'oublions pas trop vite les traces matérielles indirectes, les effets physiologiques et physiques sur les plantes, animaux et personnes.
Concernant les dispositifs de capture d'images, si l'on suit l'option de P. Solal, alors oui, rien aujourd'hui nous permet d'affirmer que ces choses soit possiblement "captables" par nos appareils. Pour lui, ce serait peine perdue de vouloir poursuivre avec l'initiative d'Ufo Science, Ufodata ou bien Fripon. Nous avons des milliers de photos, certaines très nettes, mais pour autant, rien ne les garanties à 100% avec les récits tip-top qui vont avec (ce qui est d'ailleurs rarement le cas), leur provenance est souvent douteuse et beaucoup restent d'astucieux montages, y compris pour les plus anciennes.
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Mar 29 Mai 2018, 13:44
nivekb a écrit:Je pense que l'ufologie est une discipline qui échappe à ce genre de questionnement, et pour cause ; à chaque fois que le phénomène accroche un échos radar, bouleverse un témoin etc. il manque toujours le petit détail qui emporterait la conviction des plus sceptiques, qui savent eux ce qu'est une preuve, et savent aussi que l'ufologie n'est pas une discipline scientifique au sens où ses effet ne sont pas reproductibles en laboratoire.Certes, il existe des clichés sérieusement troublants (cf ovni Costa Rica sur lequel Vallée a travaillé ) mais ces clichés nous montrent juste des formes, plus ou moins complexes, parfois oniriques, faisant appel à la psyché du témoin ; et de fait on sait combien le phénomène est protéiforme, s'adaptant aux cultures et aux époques (rappelez-vous de la vague des dirigeables volant à la fin du 19eme aux Etats-Unis, puis les cigares, puis les triangles etc.).Finalement, je pense que les preuves qu'on attend dépendent de l’interprétation que l'on a du phénomène :Si l'on pense que le phénomène est d'origine extraterrestre, venant pourquoi pas d'un monde parallèle, ou empruntant des raccourcis dans l'espace temps, à bord de vaisseau en dur (il s'agit de l’hypothèse extraterrestre au premier degrés il me semble), alors on devrait s'attendre à voir une profusion de vaisseaux capturés par les milliers de caméras fixes, et les millions de téléphones en circulations. Or ce n'est pas le cas. Et de s'exclamer : mais où sont-il ? Pour paraphraser Fermi. Et ces milliers de preuves attendus, où sont-elles ?Il faut peut être donc aller vers d'autres hypothèses, sans forcément délaisser le caractère exogène du phénomène, quoique Monsieur Solal pense que le phénomène vient en réalité de nous, de notre inconscient collectif (Jung) pour faire très simple (voir sa contribution à l'ouvrage Ovni et Conscience). Et je trouve cette approche extrêmement fascinante, d'autant que l'on comprend mieux pourquoi les preuves, au sens matérialiste, nous manquent tant.
Bonjour,
J'apprécie cette analyse.
Pour ma part, je suppose qu'il faudra que nos propres outils évoluent (physique notamment) pour que l'on intègre des choses aussi stupéfiantes que les matérialisations, le caractère polymorphe des manifestations en question.
Je n'ai pas lu toutes les pages de ce sujet ... Déjà, de plus en plus au fil du temps, le terme "ufologie" me semble sujet à doutes car on parlerait de l'étude de "quelque chose" qui ne présente aucun support ou repère fiable pour l'instant. Pas de consensus sur ce dont il s'agit ou comment chercher... alors envisager des preuves sur ces bases paraît très délicat.
- InvitéInvité
Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Mar 29 Mai 2018, 21:44
Bonjour
On parle de preuve mais dans ce domaine,la recherche de la vie Extra-terrestre qui passionne nos scientifique et pour laquelle nous dépensons pas mal de milliards est au même point que l'ufologie.
Certes, nous avons découverts des "briques" élémentaires de la vie sur la comète Tchouri mais certaines observations d'Ovni (5% du total des témoignages étudiés, et des traces ) ne sont toujours pas expliquées
Dans ce cas, on peut se demander pourquoi la vie extra terrestre est prise au sérieux et pas la possibilité que des extra terrestres nous visitent
Qui aurait prédit à part la Science Fiction que nos rovers visiteraient durant de longues années la planète Mars ? Que la sonde Cassini après un long voyage de 7 ans se soit mis à tourner autour de la planète Saturne en nous envoyons des renseignements jusqu'en 2017 et en permettant à l'atterrisseur Huygens de nous envoyer des infos de Titan, et je ne parle pas des différentes explorations de la Lune par les hommes et des nombreuses sondes spatiales qui ont exploré notre système solaire. La Science Fiction du début du siècle dernier aurait vu juste avec nos capacité à explorer le système solaire et serait dans l'erreur en invoquant des extra terrestres intelligents ?
C'est un peu arbitraire de l'affirmer, n'est-ce pas ?
Cordialement
Loreline
On parle de preuve mais dans ce domaine,la recherche de la vie Extra-terrestre qui passionne nos scientifique et pour laquelle nous dépensons pas mal de milliards est au même point que l'ufologie.
Certes, nous avons découverts des "briques" élémentaires de la vie sur la comète Tchouri mais certaines observations d'Ovni (5% du total des témoignages étudiés, et des traces ) ne sont toujours pas expliquées
Dans ce cas, on peut se demander pourquoi la vie extra terrestre est prise au sérieux et pas la possibilité que des extra terrestres nous visitent
Qui aurait prédit à part la Science Fiction que nos rovers visiteraient durant de longues années la planète Mars ? Que la sonde Cassini après un long voyage de 7 ans se soit mis à tourner autour de la planète Saturne en nous envoyons des renseignements jusqu'en 2017 et en permettant à l'atterrisseur Huygens de nous envoyer des infos de Titan, et je ne parle pas des différentes explorations de la Lune par les hommes et des nombreuses sondes spatiales qui ont exploré notre système solaire. La Science Fiction du début du siècle dernier aurait vu juste avec nos capacité à explorer le système solaire et serait dans l'erreur en invoquant des extra terrestres intelligents ?
C'est un peu arbitraire de l'affirmer, n'est-ce pas ?
Cordialement
Loreline
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Mar 29 Mai 2018, 23:52
La science et la science fiction sont de toute manière très liées, elles s'influencent mutuellement donc ça ne m'étonne pas de ce côté la.
Mon avis est qu'on ne pourra obtenir LA preuve car il existe plusieurs types de preuves qui en plus diffère selon le domaine étudié. Je pense de plus en plus que rien ne peut constituer la preuve ultime en Ufologie. Que ça soit une photo, vidéo, trace radar, les milliards de témoignages,même des interviews de haut gradés, ministres, pilotes ou astronautes sur le sujet...on la bien vu.
Ce phénomène englobe tellement d'aspect différents et son existence, sa tangibilité impliquerai de tel conséquences sur l'humanité que tous ces éléments ne feront jamais le poids aussi vrai qu'ils soient.
Beaucoup de monde suppose que la vie ailleurs existe, mais très très lointaine. Ce dénie générale et le tabou qui l'entoure est comme une protection. SI le phénomène est si furtif c'est bien pour une raison.
Je suis convaincu que si un véritable vaisseau se crashé en plein centre ville on trouverai mille et une explication mais
celle qui sera retenu ne sera pas extraterrestre je vous l'assure (coucou 5 novembre 1990 ).
Mon avis est qu'on ne pourra obtenir LA preuve car il existe plusieurs types de preuves qui en plus diffère selon le domaine étudié. Je pense de plus en plus que rien ne peut constituer la preuve ultime en Ufologie. Que ça soit une photo, vidéo, trace radar, les milliards de témoignages,même des interviews de haut gradés, ministres, pilotes ou astronautes sur le sujet...on la bien vu.
Ce phénomène englobe tellement d'aspect différents et son existence, sa tangibilité impliquerai de tel conséquences sur l'humanité que tous ces éléments ne feront jamais le poids aussi vrai qu'ils soient.
Beaucoup de monde suppose que la vie ailleurs existe, mais très très lointaine. Ce dénie générale et le tabou qui l'entoure est comme une protection. SI le phénomène est si furtif c'est bien pour une raison.
Je suis convaincu que si un véritable vaisseau se crashé en plein centre ville on trouverai mille et une explication mais
celle qui sera retenu ne sera pas extraterrestre je vous l'assure (coucou 5 novembre 1990 ).
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- nivekbLégende du forum
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Mar 29 Mai 2018, 23:56
A - Je crois en dieu.
B - Je ne te crois pas, prouve le !
A - Tu aimes ton père ?
B - Oui, évidemment !
A - Prouve le...
(Contact, 1997)
B - Je ne te crois pas, prouve le !
A - Tu aimes ton père ?
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Sam 02 Juin 2018, 19:47
Une affaire qui elle me semble , elle pourrait être une piste (à ajouter) pour une preuve en ufologie .
Une émission sur la zone 51, passée il y a quelques temps sur la télé, il me semblait , qu’elle avait un lien d’une preuve sur une technique d’atterrissage de ces ovnis vers le sol ou plutôt vers le sous sol.
Alors qu’ils filmaient, un reportage sur la zone 51, ces enquêteurs ufologues américains, et qui je crois comme dans leur habitude dans leurs enquêtes, ils passent toujours à coté de leur sujet, ils filmaient un peu de loin de gros hangars et installations à l’intérieur de cette zone.
ils commentaient leur enquête , comme s’ils faisaient leur travail en cachette à l’insu du personnel militaire de la base ,et là ,ils me semblait que ce n’est qu’une mise en scène ,ces enquêteurs étaient en accord avec les responsable de cette base , pour filmer les installations de surface de cette zone 51 , surement ils sont autorisés , sinon leurs documents filmés ne passeront pas aux télévisions étrangères sans passer par une vérification de la censure militaire , on réfléchissant un peu, cela voulait dire que ces installations de surface n’ont aucun lien ou utilisation pour des ovnis, s’ils sont filmés, c’est qu’il n’y a rien de secret dans ces installations , la censure a laissée passer .
Mais pourquoi, j’ai soulevé ces remarques sur cette affaire ci-dessus, dans ce sujet dans lequel on discute ? Et bien dans un précédent post (voir ci-dessous) on discutant sur les preuves en ufologie
J’ai écrit :
« Je pense , qu’il nous manque , un probable lien entre ces ovnis dans le ciel , et un contact de ces engins vers le sol , oui, il existe une sorte de coupure ,et ça à durer depuis longtemps , nous sommes « absorber » par ces ovnis que par leur passage dans le ciel ,et on n’a pas cherché si ces ovnis on un contact avec le sol , c’est vrai , s’il existe un contact de ces ovnis avec le sol ,ils ne le nous montre pas comment ils atterrissent au sol ,et je pense qu’ils le feront (l’atterrissage) que vers un lieu qui leur semblera un intérêt pour se poser , et peut être ,ça ne pourra pas être n’importe quel endroit sur le sol terrien , il n’existe presque aucun témoignage sérieux d’une observation comment un ovni atterrit au sol ou il décolle de là vers l’espace , il doit avoir une « technique » ovni pour cela ,et que personne ne le sait ,peut être des rares personnes le savent , et que peut être ce ne serait là ,qu’une partie du secret ovni . »
J’ai signalé dans ce post, qu’il devra y avoir un contact des ces ovnis avec le sol terrien, et ça ne pourrait être pas n’importe quel endroit sur terre.
Et bien dans cette affaire d’enquêteurs sur la zone 51 , que j’ai soulevé un peu plus haut ,ils sont passés sans comprendre devant une observation qui elle avait un fort intérêt , oui , leur caméra avait pris l’image d’un objet qui descendait du ciel verticalement juste au dessus de cette zone 51 ,cette objet à 400 m ou un peu plus du sol , il a disparu instantanément sur place !! Ces enquêteurs ont bien observé cet objet qui descendait du ciel, mais ils n’ont pas donné une explication, ça a resté là, une situation qui les pris de court, ça les dépasse, ils ont repris leur « travail » pour qui, ils étaient là .
Cet objet qui se dirigea vers le sol (ou surement vers le sous sol) , ça rejoint un peu ce que je voulais dire, que ces ovnis, passent dans l’invisibilité pour traverser le sol, pour rejoindre peut être une installation au sous sol , et je pense que c’est là ,ou ces ovnis ne montraient pas leur arrivée vers une installation cachée au sous sol , ,et je crois que c’est là , avec cette technique que ces ovnis ont contribué de brouiller les pistes ,personne en surface ne verra ces ovnis traverser le sol , s’ils rejoignent un lieu secret pour un contact , et cela devrai contribuer de durer le silence , ou le secret depuis longtemps d’un contact avec « ceux » , qui peut être étaient là à les attendre .
Rappelez vous Polyèdre vous avez écrit dans l’un de vos post :
« Combien de fois sont-ils sortis ou rentrés dans le sol ? Rentrés ou sortis d'une paroi verticale ? De l'élément liquide ? Etc... »
Oui, je crois qu’ils traversent le sol, aucune résistance terrienne ne les arrête, il me semble qu’ils profitent de leur invisibilité, pour rejoindre des lieux secrets sur terre .
Bon , j’espère que mon post ne soit pas très difficile à lire .
Une émission sur la zone 51, passée il y a quelques temps sur la télé, il me semblait , qu’elle avait un lien d’une preuve sur une technique d’atterrissage de ces ovnis vers le sol ou plutôt vers le sous sol.
Alors qu’ils filmaient, un reportage sur la zone 51, ces enquêteurs ufologues américains, et qui je crois comme dans leur habitude dans leurs enquêtes, ils passent toujours à coté de leur sujet, ils filmaient un peu de loin de gros hangars et installations à l’intérieur de cette zone.
ils commentaient leur enquête , comme s’ils faisaient leur travail en cachette à l’insu du personnel militaire de la base ,et là ,ils me semblait que ce n’est qu’une mise en scène ,ces enquêteurs étaient en accord avec les responsable de cette base , pour filmer les installations de surface de cette zone 51 , surement ils sont autorisés , sinon leurs documents filmés ne passeront pas aux télévisions étrangères sans passer par une vérification de la censure militaire , on réfléchissant un peu, cela voulait dire que ces installations de surface n’ont aucun lien ou utilisation pour des ovnis, s’ils sont filmés, c’est qu’il n’y a rien de secret dans ces installations , la censure a laissée passer .
Mais pourquoi, j’ai soulevé ces remarques sur cette affaire ci-dessus, dans ce sujet dans lequel on discute ? Et bien dans un précédent post (voir ci-dessous) on discutant sur les preuves en ufologie
J’ai écrit :
« Je pense , qu’il nous manque , un probable lien entre ces ovnis dans le ciel , et un contact de ces engins vers le sol , oui, il existe une sorte de coupure ,et ça à durer depuis longtemps , nous sommes « absorber » par ces ovnis que par leur passage dans le ciel ,et on n’a pas cherché si ces ovnis on un contact avec le sol , c’est vrai , s’il existe un contact de ces ovnis avec le sol ,ils ne le nous montre pas comment ils atterrissent au sol ,et je pense qu’ils le feront (l’atterrissage) que vers un lieu qui leur semblera un intérêt pour se poser , et peut être ,ça ne pourra pas être n’importe quel endroit sur le sol terrien , il n’existe presque aucun témoignage sérieux d’une observation comment un ovni atterrit au sol ou il décolle de là vers l’espace , il doit avoir une « technique » ovni pour cela ,et que personne ne le sait ,peut être des rares personnes le savent , et que peut être ce ne serait là ,qu’une partie du secret ovni . »
J’ai signalé dans ce post, qu’il devra y avoir un contact des ces ovnis avec le sol terrien, et ça ne pourrait être pas n’importe quel endroit sur terre.
Et bien dans cette affaire d’enquêteurs sur la zone 51 , que j’ai soulevé un peu plus haut ,ils sont passés sans comprendre devant une observation qui elle avait un fort intérêt , oui , leur caméra avait pris l’image d’un objet qui descendait du ciel verticalement juste au dessus de cette zone 51 ,cette objet à 400 m ou un peu plus du sol , il a disparu instantanément sur place !! Ces enquêteurs ont bien observé cet objet qui descendait du ciel, mais ils n’ont pas donné une explication, ça a resté là, une situation qui les pris de court, ça les dépasse, ils ont repris leur « travail » pour qui, ils étaient là .
Cet objet qui se dirigea vers le sol (ou surement vers le sous sol) , ça rejoint un peu ce que je voulais dire, que ces ovnis, passent dans l’invisibilité pour traverser le sol, pour rejoindre peut être une installation au sous sol , et je pense que c’est là ,ou ces ovnis ne montraient pas leur arrivée vers une installation cachée au sous sol , ,et je crois que c’est là , avec cette technique que ces ovnis ont contribué de brouiller les pistes ,personne en surface ne verra ces ovnis traverser le sol , s’ils rejoignent un lieu secret pour un contact , et cela devrai contribuer de durer le silence , ou le secret depuis longtemps d’un contact avec « ceux » , qui peut être étaient là à les attendre .
Rappelez vous Polyèdre vous avez écrit dans l’un de vos post :
« Combien de fois sont-ils sortis ou rentrés dans le sol ? Rentrés ou sortis d'une paroi verticale ? De l'élément liquide ? Etc... »
Oui, je crois qu’ils traversent le sol, aucune résistance terrienne ne les arrête, il me semble qu’ils profitent de leur invisibilité, pour rejoindre des lieux secrets sur terre .
Bon , j’espère que mon post ne soit pas très difficile à lire .
- InvitéInvité
Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Sam 02 Juin 2018, 22:38
On pourrait aussi bien parler d'évolution vers la surface. Ces trucs se logent absolument partout ou ils le peuvent. Cet effet "passe-murailles" nous démontre qu'ils ne seraient pas de conception physique comme nous l'entendons, mais plusieurs états à la fois, modulables à volonté en fonction des schémas.
@+
@+
- InvitéInvité
Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Ven 19 Oct 2018, 14:39
On en parle surtout en ce moment outre-Atlantique, il s'agit bien sur du projet ADAM sous la houlette de TTSA (Tom DeLonge, Luis Elizondo) qui détiendrait une demi douzaine d'échantillons (des méta-matériaux), de présumés crash ou Ovni en difficulté perdant de leur "substance". La plupart semblent provenir de la collection personnelle de Robert Bigelow, ils ont étés transférés dans un autre lieu sécurisé sous la direction des Dr. Eric Davis et Hal Puthoff pour analyses. Il y a pour l'heure quelques bribes d'informations et cela risque encore de prendre pas mal de temps pour analyser et valider les échantillons.
Ce qui donna lieu en parallèle à un billet sur Open Minds...
La science de la preuve d'objets créés par une civilisation extraterrestre
1. Introduction
Dans le monde récent de la science marginale, il y a eu une explosion d'intérêt pour les soi-disant méta-matériaux prétendument " récupérés de phénomènes aériens non identifiés ". Bien que cette annonce ait suscité beaucoup d'enthousiasme, il y a eu très peu de contexte à ces affirmations. Le public ne dispose donc d'aucune base de référence réelle pour critiquer ou même comprendre les allégations ou les méthodes employées pour confirmer la nature potentiellement anormale du matériel. Par exemple, comment un membre du public peut-il comprendre si les méthodes de dépistage proposées par diverses personnes sont suffisantes ? Et comment la communauté scientifique comprendra-t-elle et analysera-t-elle les résultats de ces tests, et quelle est la meilleure façon de les présenter au grand public ? Dans le présent rapport, notre groupe donnera ce contexte en aidant le public à se forger une opinion éclairée sur ces méthodes d'essai, sur les résultats et sur la nature même des essais effectués.
Dans un premier temps, nous devons comprendre quelles questions sont posées. En d'autres termes, supposons qu'on nous ait donné un morceau de matériel que l'on croyait provenir d'une autre civilisation, potentiellement étrangère. Le défi qui se pose à notre équipe scientifique est de prouver si ce matériel provient ou non d'une intelligence non terrestre, ou du moins s'il s'agit d'une intelligence non terrestre. Comment commencerions-nous à élaborer un plan pour vérifier si les données probantes appuient cette hypothèse ? Cette question peut être divisée en plusieurs parties importantes. Premièrement, nous voudrions déterminer si le matériau provient de l'espace extra-atmosphérique en le comparant à des matériaux ou échantillons similaires que nous trouvons sur Terre. Montre-t-elle des différences assez importantes pour nous faire croire qu'elle ne vient pas de notre planète ? Deuxièmement, y a-t-il des preuves que le matériau a été conçu ou conçu d'une façon ou d'une autre ? Montre-t-elle des propriétés ou des applications que l'on ne s'attendrait pas à trouver naturellement, ou est-elle conçue ou composée d'une manière qui lui confère des propriétés spécifiques ? Et troisièmement, montre-t-elle des techniques ou des connaissances avancées que nous ne connaissons pas. Y a-t-il des éléments super-lourds que nous n'avons pas encore découverts ici sur Terre, montre-t-il des structures cristallines ou des phases solides qui n'ont pas encore été documentées par la communauté de la science des matériaux, montre-t-il une composition et une ingénierie qui dépassent le cadre de la science actuelle ?
Le concept de cet artiste représente Kepler-186f, la première planète validée de la taille de la Terre à orbiter autour d'une étoile lointaine dans la zone habitable - une distance d'une étoile où l'eau liquide pourrait s'accumuler à la surface de la planète. (Crédit image : NASA)
Si l'on répond par l'affirmative à ces trois questions et qu'elles sont étayées par des preuves, cela suffirait à étayer l'hypothèse. Cela montrerait que ce matériau ne provient pas seulement de l'espace, mais d'une civilisation qui l'a conçu dans un but précis. Chaque question à laquelle on répondrait par l'affirmative constituerait un jalon important pour la personne qui a trouvé le matériel, mais pas assez pour appuyer à elle seule l'extraordinaire prétention de l'ingénierie étrangère. Par exemple, si l'on découvre que le matériau provient de l'espace extra-atmosphérique avec des propriétés inconnues, il peut s'agir d'une météorite ou d'un autre débris spatial, mais pas nécessairement d'une autre civilisation. En même temps, si le matériau présentait des preuves d'ingénierie et que l'on découvrait des propriétés inconnues, il pourrait provenir d'un aéronef expérimental ou d'un autre dispositif qui est actuellement inconnu du public et de la communauté scientifique. Une possibilité que nous ne pouvons ignorer ici est que notre science actuelle pourrait ne pas être en mesure de comprendre ou de déterminer les propriétés ou les applications pour lesquelles un matériau donné a été conçu. Cela peut donner un faux négatif à notre question 3 ci-dessus et nous amener à caractériser injustement certains échantillons comme ne dépassant pas le seuil élevé que nous avons fixé. En fin de compte, si un matériau a été conçu, il est presque implicite qu'il y aurait un raisonnement derrière cette ingénierie, une application pour laquelle il serait utilisé. Par conséquent, je m'attends à ce que, même si nous ne comprenons pas son application à l'heure actuelle, cela ne signifie pas qu'une application n'était pas en tête lorsque le matériel a été conçu initialement. Cela donne à penser que dans les cas où l'on soupçonne qu'il s'agit d'ingénierie ou d'un point d'origine non terrestre, il faut examiner attentivement les applications potentielles auxquelles on ne s'attend pas, ainsi qu'une variété d'essais qui ne sont peut-être pas évidents pour l'ingénieur ou le scientifique.
La science des matériaux est un vaste domaine dont les applications couvrent toute la gamme des études scientifiques, techniques et médicales. Il traite principalement de l'analyse et de l'étude des matériaux solides, à la fois sous leur forme en vrac (par exemple les propriétés d'un gallon de sable) et au niveau des particules individuelles (un seul grain de sable). Cette science traite à la fois des matériaux cristallins, ceux qui présentent des motifs répétitifs d'arrangement atomique en ce que l'on appelle des phases cristallines (l'un des exemples les plus connus d'un solide cristallin est le diamant, bien que les cristaux n'aient pas besoin d'être semblables aux pierres précieuses, par exemple le sel), et les solides amorphes, ceux dont l'arrangement atomique est sans répétition (parmi lesquels les matériaux en verre aluminosilicate comme ceux utilisés dans la vaisselle et les fenêtres des foyers). D'autres matériaux bien connus du lecteur sont les solides métalliques tels que le fer (une collection en vrac d'atomes de fer maintenus ensemble par des électrons partagés) et l'acier (un alliage de fer avec d'autres métaux, créant un mélange solide de composants en un matériau relativement homogène). Ces matériaux sont tous, plus ou moins, simplistes dans leur composition et leurs procédés de fabrication. Pendant la majeure partie de notre temps en tant que civilisation, nous les avons soit extraits de la Terre pour notre utilisation directe, soit effectués de légères modifications telles que la fusion, le remixage et la refonte pour les rendre plus utiles. Il est potentiellement vrai que d'autres civilisations, ayant obtenu la capacité de se frayer un chemin jusqu'à notre coin lointain de l'univers, auront aussi eu leur âge de bronze ou de fer dans le passé et en viendront à peu près aux mêmes conclusions que nos métallurgistes, scientifiques et ingénieurs quand il s'agit de façonner et utiliser ces matériaux à l'échelle du vrac (en supposant bien sûr que ces êtres sont des choses physiques, ce qui est hors du champ de la présente discussion).
Ces dernières années, l'ingénierie des matériaux s'est concentrée sur la création de nouveaux matériaux pour des applications dirigées. L'accent a été mis en particulier sur la création de matériaux aux propriétés nanométriques, celles qui se manifestent à l'échelle du vrac mais qui sont dues aux propriétés du matériau à l'échelle 1 x 10-9 mètres de long. D'un intérêt particulier pour l'étude des matériaux potentiellement manufacturés, le comportement des solides issus de la nano-ingénierie est tel qu'ils ne seraient, en général, pas possibles dans la nature telle que nous la comprenons. Il peut s'agir de la création de matériaux composites (par exemple, particules solides recouvertes de molécules de polymère, couches d'oxydes et de composés métalliques différents avec des couches de polymère ou de matière molle, phases de cristal ou de polymère conçues ou fabriquées selon des procédés techniques, et autres), la création de géométries non standard (croissance ou propriétés cristallines asymétriques, défauts cristallins conçus à des positions régulières, pillage ou autre structure de porosité mixte) ou la création de matériaux fonctionnels après synthèse (autrement dit, matériaux pouvant être modifiés de façon réversible par la chaleur, une impulsion chimique ou une autre énergie/force, par champ magnétique, etc. Ce genre de structures de sondage est un processus compliqué, mais qui dispose d'une grande quantité de documentation pour le scientifique ou l'ingénieur intéressé. La voie est évidente pour ceux qui ont les moyens de la suivre ; cependant, le jargon et les détails peuvent être déroutants et difficiles à comprendre pour le public intéressé. En général, cependant, il y a un certain nombre de propriétés qui seraient d'un intérêt immédiat pour un scientifique des matériaux confronté aux trois hypothèses que nous avons posées ci-dessus.
2. Maquillage atomique et isotopique
Le premier élément d'information utile est la composition du matériau. Cette question permet d'abord d'affiner considérablement nos recherches ultérieures, fournit des informations pour nous indiquer le point d'origine du matériau, et peut même nous aider à répondre si le matériau a été conçu ou non ; comme on l'a vu régulièrement dans les articles populaires sur ce sujet, l'un de ces tests comprend quelque chose comme EDS (Energy-Dispersive X-Ray Spectroscopy) ou XRF (rayons X Fluorescence). Dans ces deux tests, un échantillon de matériau est bombardé de rayons X dans une chambre d'essai, ce qui provoque l'excitation des atomes de l'échantillon. Ces atomes excités finissent par se détendre jusqu'à leur état fondamental initial, en libérant des photons qui sont ensuite recueillis par un détecteur dans la chambre d'essai. Les photons libérés dépendent du nombre atomique des éléments de l'échantillon et, dans certaines méthodes d'essai, l'état d'oxydation des atomes du matériau peut également être déterminé. Ces essais fournissent des informations sur les éléments de l'échantillon, ainsi qu'une estimation approximative de la composition chimique du solide en vrac. Dans le cas peu probable où le matériau contient un élément inconnu, ce sont ces types d'essais qui montreraient au scientifique que d'autres essais devraient probablement être effectués. Ces tests peuvent également suggérer la présence d'éléments que nous ne nous attendons pas à trouver normalement à la surface de la Terre, ou même des pourcentages d'éléments qui sont rarement trouvés. Par exemple, il y a des éléments qui ne sont pas d'origine naturelle, mais qui résultent plutôt de nos essais d'armes nucléaires. Des éléments de ce type, tels que le strontium et le césium, ne seraient pas anticipés en pourcentage élevé dans un échantillon normal de matière, même si, encore une fois, cela suggère seulement que la matière ne provient pas d'une source standard et qu'elle n'est pas extraterrestre en origine.
Un autre type d'information qui a été présenté comme le Saint-Graal des essais de matériaux en pop science est l'essai isotopique et l'analyse des rapports. Les isotopes d'un élément donné sont définis par leur numéro atomique (le nombre de protons dans leur noyau, qui donne à l'élément son identité et son emplacement sur le tableau périodique) et leur masse (le nombre de protons et de neutrons, chacun défini comme une unité de masse atomique, dans le noyau). L'abondance relative d'un isotope d'un élément à la surface de la Terre est, très grossièrement, calculée en moyenne pour obtenir la masse atomique indiquée dans le tableau périodique pour cet élément. Les isotopes varient en raison de leur stabilité (les isotopes radioactifs se désintègrent et deviennent donc moins abondants avec le temps) et, par conséquent, le rapport relatif des isotopes dans un échantillon donné devrait normalement se situer dans la gamme des autres échantillons trouvés sur Terre. Toutefois, la variation des isotopes à la surface de la Terre peut varier considérablement, les essais radioactifs et d'autres facteurs géologiques ou historiques pouvant jouer un rôle. Il est donc important de faire preuve de nuance et de prudence dans l'analyse de ces tests, un fait qui n'a pas encore été pleinement apprécié par ceux qui prétendent avoir des échantillons extraordinaires. Au mieux, les essais isotopiques nous indiqueraient que le matériel se trouve à l'extérieur de la gamme d'échantillons terrestres que nous trouvons habituellement, ce qui justifierait une étude plus approfondie par d'autres moyens. Il peut aussi nous dire si l'échantillon provient d'avant ou d'après la formation de la Terre ou même de notre système solaire, ou à quoi pouvait ressembler la composition chimique ou géologique locale au cours de la vie de l'échantillon. Cependant, les essais isotopiques ne suffisent pas à eux seuls pour répondre à la question de savoir si un échantillon a été conçu ou laissé de côté par une civilisation avancée.
Les essais isotopiques sont généralement réalisés à l'aide de techniques de spectrométrie de masse magnétique telles que la spectrométrie de masse isotopique (IRMS) ou la spectrométrie de masse à plasma induit par couplage inductif (ICPMS). Lors de ces essais, l'échantillon de matériau est d'abord atomisé, soit par broyage, soit par chauffage très rapide et dispersion dans une solution porteuse, ce qui les amène à prendre une charge nette positive ou négative et à devenir ainsi des ions. Ces ions sont ensuite transportés avec le gaz porteur ou le plasma à travers un champ magnétique vers un détecteur d'ions. Le champ magnétique est établi de telle sorte que les ions seront séparés les uns des autres en fonction de leur rapport masse sur charge, une valeur spécifique aux ions des isotopes d'un élément donné. Essentiellement, les isotopes qui sont plus lourds s'écoulent plus lentement avec le gaz porteur, et ceux qui ont des charges plus élevées seront plus attirés par le champ magnétique. Cela nous permet d'obtenir une lecture du rapport masse/charge des atomes d'un échantillon qui, comparé à un ensemble standard d'échantillons, peut ensuite être utilisé pour déterminer les isotopes de l'échantillon ainsi que leur abondance relative en fonction du nombre de coups que le détecteur lit. Les résultats de ces tests peuvent être extrêmement précis, jusqu'à des parties par million d'un échantillon si les méthodes d'étalonnage et d'analyse correctes sont utilisées.
3. Crystallographie et caractérisation de surface
Si une civilisation avancée a conçu un matériau dans un but précis, l'une des avenues pour découvrir les marques de commerce de cette ingénierie peut être dans les particularités des composants solides qui composent le matériau. Il s'agit notamment des caractéristiques de surface des différents composants solides (par exemple, sont-ils structurés ou gravés, montrent-ils des signes de dépôt atomique ou d'autres traitements de surface pour la croissance ou l'étanchéité, les surfaces sont-elles polies ou ne présentent pas d'imperfections), la structure poreuse du support (la surface est-elle très élevée, leurs canaux poreux complexes qui semblent avoir un potentiel de séparation ou d'adsorption, Les pores sont-ils conçus pour inclure des sites chimiques secondaires pour la chimisorption ou la catalyse), la structure cristalline ou la phase des composants (s'agit-il d'une structure cristalline qui existe actuellement sur Terre, s'agit-il d'un composé monocristallin, montre-t-il plusieurs matériaux combinés ensemble d'une manière inattendue) et les propriétés en vrac du solide (comment réagit-il aux températures, pressions, cisaillements, radiations, etc) ? L'éventail des propriétés possibles qui peuvent être étudiées dans ce cas est vaste ; cependant, il y a quelques tests que je considérerais comme absolument nécessaires pour une véritable analyse de tout solide potentiellement fabriqué. Il s'agit notamment de la diffraction des rayons X, de l'analyse des pores et de la surface par adsorption isotherme, de la spectroscopie Raman ou FTIR, de la microscopie électronique et de l'analyse thermogravimétrique ou calorimétrie différentielle à balayage. Ceux-ci couvrent la vaste gamme de caractérisation des matériaux, donnant un aperçu de leurs propriétés telles qu'elles existent actuellement, et donneraient des indications sur d'autres applications ou méthodes d'ingénierie potentielles si elles existent.
La diffraction des rayons X consiste en l'analyse de la façon dont un faisceau de rayons X est diffracté d'un réseau cristallin de matériaux. Vous pouvez imaginer une structure cristalline comme un motif d'atomes qui se répètent régulièrement, chacun étant placé dans une position fixe les uns par rapport aux autres dans un espace tridimensionnel. Lors de la diffraction des rayons X, le réseau cristallin est bombardé de photons, qui sont projetés sous forme de faisceau à un angle donné. Les photons interagissent et entrent en collision avec les atomes du réseau cristallin s'ils entrent en contact et sont diffractés hors du réseau des solides. Dans la diffraction des rayons X, les photons diffractés sont recueillis à chaque angle donné et analysés pour déterminer la géométrie de la structure cristalline, le degré de définition du cristal et même, dans certains cas, la contrainte ou la contrainte subie par le matériau. Pour notre analyse, la première caractérisation importante est de savoir si le matériau est une structure cristalline ou non. S'il s'agit d'un cristal, s'agit-il d'une sorte de structure cristalline que l'on trouve dans la littérature scientifique, ou s'agit-il d'une nouveauté en science des matériaux ? D'après les indices que nous avons reçus jusqu'à présent par ceux qui possèdent ces matériaux, nous pouvons nous attendre à ce que le solide soit stratifié, ou lamellaire. Ces solides en couches possèdent des modèles de diffraction aux angles de rayons X les plus bas, entre 0,1 et 5 degrés 2 thêta (2 thêta étant l'angle mesuré du faisceau des rayons X). Cela correspond à de très grands espaces entre les plans répétitifs, la plupart des matériaux stratifiés dans la littérature ouverte montrant des espacements d compris entre 10 et 40 angströms. Il s'agirait d'un test rapide et facile à exécuter qui nous indiquerait immédiatement si la structure est stratifiée d'une façon ou d'une autre qui la rendrait hors de portée des structures lamellaires naturelles comme les argiles ou les hydroxydes en couches.
La spectroscopie s'effectue de la même façon, en sondant la structure avec des photons d'une énergie donnée et en observant l'excitation de la surface du matériau pour nous dire quelque chose sur les liaisons chimiques qui sont probablement présentes sur le matériau. La spectroscopie Raman est généralement utilisée dans ce domaine pour les structures métalliques, bien que l'information ainsi obtenue soit généralement limitée. L'utilisation réelle de ces techniques spectroscopiques du point de vue de la science des matériaux est la capacité de voir s'il y a des fonctionnalités chimiques secondaires présentes à la surface du matériau. Par exemple, on peut s'attendre à ce que les applications de catalyse ou de séparation sur une autre planète exigent le même contrôle minutieux des sites de liaison chimique que nous utilisons sur Terre pour nos applications de catalyse et de séparation. La présence d'espèces chimiques secondaires qui ne se trouvent pas souvent à la surface des matériaux solides en est la preuve. Des capteurs sur la surface d'un matériau, des revêtements pour différentes applications et d'autres espèces de surface potentielles adsorbées sur le matériau étudié (comme les débris provenant de l'entrée dans la haute atmosphère, les espèces chimiques provenant de l'atmosphère où que ce matériau ait été et d'autres altérations de surface) pourraient également être observés dans une telle analyse. Ceci, en tandem avec l'analyse isotherme pour la porosité et l'information sur la surface, serait également extrêmement utile. Les matériaux à très grande surface peuvent présenter un potentiel en tant que catalyseurs ou adsorbants et montreraient au moins que le matériau a probablement été créé et n'est pas d'origine naturelle (des surfaces allant jusqu'à 3000 m2/g ont été atteintes sur Terre, mais uniquement pour les matériaux synthétiques).
La microscopie électronique par microscopie électronique à balayage et la microscopie électronique à transmission donneraient des informations sur les propriétés de surface des solides en vrac, bien qu'en dehors de cela, l'information glanée par une telle analyse soit probablement limitée. Il serait particulièrement intéressant de savoir si la surface est structurée ou modifiée d'une manière ou d'une autre. Par exemple, sur Terre, nous étudions actuellement l'effet d'une surface rugueuse sur les propriétés antibactériennes ou microbiennes des surfaces, ainsi que l'effet que l'attaque ou la formation de motifs peuvent avoir sur la capacité à repousser ou à absorber l'eau. On peut s'attendre à ce que d'autres intelligences trouvent aussi ces propriétés utiles à accorder et les utilisent pour donner des propriétés bénéfiques à leurs matériaux. Il peut également y avoir d'autres altérations de la configuration de la surface qui offrent des avantages supplémentaires, par exemple, l'occultation du radar ou la résistance à la chaleur ou au rayonnement. De plus, si le matériau a été fabriqué à l'échelle du micron ou du vrac, ces techniques microscopiques raconteraient cette histoire, fournissant une preuve directe de l'ingénierie. L'analyse thermique peut également présenter certains avantages, bien qu'elle soit de nouveau limitée. La TGA et la DSC travaillent en chauffant lentement le matériau au fil du temps et en observant les changements qui sont apportés à la température du matériau ou à son poids. Cela peut fournir des informations sur le contenu organique, la capacité du matériau à résister à l'augmentation des températures ou des flux thermiques, et la façon dont le solide se comporte sous la chaleur extrême de l'entrée dans l'atmosphère depuis l'espace.
4. État actuel de l'étude des matériaux et conclusion
D'après l'information dont dispose le grand public, il semble que les efforts déployés jusqu'à présent pour analyser les solides pouvant provenir d'une civilisation inconnue se soient concentrés sur la première catégorie d'études, celles concernant les éléments qui composent le matériau et leurs isotopes. Cependant, comme l'a suggéré ce travail, ce n'est qu'une petite partie du tableau d'ensemble nécessaire avant que des conclusions définitives puissent être tirées. Il y a d'autres tests plus spécifiques qui devraient être effectués pour déterminer les applications potentielles de tout matériau, comment il a été potentiellement fabriqué et d'où il peut provenir. Cependant, comme n'importe quel étudiant de première année en science des matériaux peut vous le dire, ce sont les techniques analytiques de base qui seraient utilisées pour une enquête sérieuse. Le public intéressé devrait être particulièrement préoccupé par toute étude qui prétend donner des preuves sans communiquer clairement et en détail ses méthodes, les sources potentielles d'erreur, l'exactitude de ses mesures et d'autres renseignements nécessaires pour reproduire ses résultats. Sans ces éléments d'information, il est impossible de vérifier les affirmations concernant les propriétés d'un matériau, et encore moins les affirmations extraordinaires concernant l'ingénierie potentielle par une civilisation non terrestre. Les auteurs espèrent que ce rapport a été instructif pour le grand public, et nous espérons sincèrement que ce travail pourra être utile à ceux qui s'intéressent à ces sujets et qui ne savent pas trop quoi faire des revendications extraordinaires de matériaux aux propriétés particulières ou aux points d'origine exotique.
Préparé par Christopher F. Cogswell, Ph.D. en association avec l'Association scientifique pour l'étude des phénomènes inexpliqués.
Source: Open Minds
Ce qui donna lieu en parallèle à un billet sur Open Minds...
La science de la preuve d'objets créés par une civilisation extraterrestre
1. Introduction
Dans le monde récent de la science marginale, il y a eu une explosion d'intérêt pour les soi-disant méta-matériaux prétendument " récupérés de phénomènes aériens non identifiés ". Bien que cette annonce ait suscité beaucoup d'enthousiasme, il y a eu très peu de contexte à ces affirmations. Le public ne dispose donc d'aucune base de référence réelle pour critiquer ou même comprendre les allégations ou les méthodes employées pour confirmer la nature potentiellement anormale du matériel. Par exemple, comment un membre du public peut-il comprendre si les méthodes de dépistage proposées par diverses personnes sont suffisantes ? Et comment la communauté scientifique comprendra-t-elle et analysera-t-elle les résultats de ces tests, et quelle est la meilleure façon de les présenter au grand public ? Dans le présent rapport, notre groupe donnera ce contexte en aidant le public à se forger une opinion éclairée sur ces méthodes d'essai, sur les résultats et sur la nature même des essais effectués.
Dans un premier temps, nous devons comprendre quelles questions sont posées. En d'autres termes, supposons qu'on nous ait donné un morceau de matériel que l'on croyait provenir d'une autre civilisation, potentiellement étrangère. Le défi qui se pose à notre équipe scientifique est de prouver si ce matériel provient ou non d'une intelligence non terrestre, ou du moins s'il s'agit d'une intelligence non terrestre. Comment commencerions-nous à élaborer un plan pour vérifier si les données probantes appuient cette hypothèse ? Cette question peut être divisée en plusieurs parties importantes. Premièrement, nous voudrions déterminer si le matériau provient de l'espace extra-atmosphérique en le comparant à des matériaux ou échantillons similaires que nous trouvons sur Terre. Montre-t-elle des différences assez importantes pour nous faire croire qu'elle ne vient pas de notre planète ? Deuxièmement, y a-t-il des preuves que le matériau a été conçu ou conçu d'une façon ou d'une autre ? Montre-t-elle des propriétés ou des applications que l'on ne s'attendrait pas à trouver naturellement, ou est-elle conçue ou composée d'une manière qui lui confère des propriétés spécifiques ? Et troisièmement, montre-t-elle des techniques ou des connaissances avancées que nous ne connaissons pas. Y a-t-il des éléments super-lourds que nous n'avons pas encore découverts ici sur Terre, montre-t-il des structures cristallines ou des phases solides qui n'ont pas encore été documentées par la communauté de la science des matériaux, montre-t-il une composition et une ingénierie qui dépassent le cadre de la science actuelle ?
Le concept de cet artiste représente Kepler-186f, la première planète validée de la taille de la Terre à orbiter autour d'une étoile lointaine dans la zone habitable - une distance d'une étoile où l'eau liquide pourrait s'accumuler à la surface de la planète. (Crédit image : NASA)
Si l'on répond par l'affirmative à ces trois questions et qu'elles sont étayées par des preuves, cela suffirait à étayer l'hypothèse. Cela montrerait que ce matériau ne provient pas seulement de l'espace, mais d'une civilisation qui l'a conçu dans un but précis. Chaque question à laquelle on répondrait par l'affirmative constituerait un jalon important pour la personne qui a trouvé le matériel, mais pas assez pour appuyer à elle seule l'extraordinaire prétention de l'ingénierie étrangère. Par exemple, si l'on découvre que le matériau provient de l'espace extra-atmosphérique avec des propriétés inconnues, il peut s'agir d'une météorite ou d'un autre débris spatial, mais pas nécessairement d'une autre civilisation. En même temps, si le matériau présentait des preuves d'ingénierie et que l'on découvrait des propriétés inconnues, il pourrait provenir d'un aéronef expérimental ou d'un autre dispositif qui est actuellement inconnu du public et de la communauté scientifique. Une possibilité que nous ne pouvons ignorer ici est que notre science actuelle pourrait ne pas être en mesure de comprendre ou de déterminer les propriétés ou les applications pour lesquelles un matériau donné a été conçu. Cela peut donner un faux négatif à notre question 3 ci-dessus et nous amener à caractériser injustement certains échantillons comme ne dépassant pas le seuil élevé que nous avons fixé. En fin de compte, si un matériau a été conçu, il est presque implicite qu'il y aurait un raisonnement derrière cette ingénierie, une application pour laquelle il serait utilisé. Par conséquent, je m'attends à ce que, même si nous ne comprenons pas son application à l'heure actuelle, cela ne signifie pas qu'une application n'était pas en tête lorsque le matériel a été conçu initialement. Cela donne à penser que dans les cas où l'on soupçonne qu'il s'agit d'ingénierie ou d'un point d'origine non terrestre, il faut examiner attentivement les applications potentielles auxquelles on ne s'attend pas, ainsi qu'une variété d'essais qui ne sont peut-être pas évidents pour l'ingénieur ou le scientifique.
La science des matériaux est un vaste domaine dont les applications couvrent toute la gamme des études scientifiques, techniques et médicales. Il traite principalement de l'analyse et de l'étude des matériaux solides, à la fois sous leur forme en vrac (par exemple les propriétés d'un gallon de sable) et au niveau des particules individuelles (un seul grain de sable). Cette science traite à la fois des matériaux cristallins, ceux qui présentent des motifs répétitifs d'arrangement atomique en ce que l'on appelle des phases cristallines (l'un des exemples les plus connus d'un solide cristallin est le diamant, bien que les cristaux n'aient pas besoin d'être semblables aux pierres précieuses, par exemple le sel), et les solides amorphes, ceux dont l'arrangement atomique est sans répétition (parmi lesquels les matériaux en verre aluminosilicate comme ceux utilisés dans la vaisselle et les fenêtres des foyers). D'autres matériaux bien connus du lecteur sont les solides métalliques tels que le fer (une collection en vrac d'atomes de fer maintenus ensemble par des électrons partagés) et l'acier (un alliage de fer avec d'autres métaux, créant un mélange solide de composants en un matériau relativement homogène). Ces matériaux sont tous, plus ou moins, simplistes dans leur composition et leurs procédés de fabrication. Pendant la majeure partie de notre temps en tant que civilisation, nous les avons soit extraits de la Terre pour notre utilisation directe, soit effectués de légères modifications telles que la fusion, le remixage et la refonte pour les rendre plus utiles. Il est potentiellement vrai que d'autres civilisations, ayant obtenu la capacité de se frayer un chemin jusqu'à notre coin lointain de l'univers, auront aussi eu leur âge de bronze ou de fer dans le passé et en viendront à peu près aux mêmes conclusions que nos métallurgistes, scientifiques et ingénieurs quand il s'agit de façonner et utiliser ces matériaux à l'échelle du vrac (en supposant bien sûr que ces êtres sont des choses physiques, ce qui est hors du champ de la présente discussion).
Ces dernières années, l'ingénierie des matériaux s'est concentrée sur la création de nouveaux matériaux pour des applications dirigées. L'accent a été mis en particulier sur la création de matériaux aux propriétés nanométriques, celles qui se manifestent à l'échelle du vrac mais qui sont dues aux propriétés du matériau à l'échelle 1 x 10-9 mètres de long. D'un intérêt particulier pour l'étude des matériaux potentiellement manufacturés, le comportement des solides issus de la nano-ingénierie est tel qu'ils ne seraient, en général, pas possibles dans la nature telle que nous la comprenons. Il peut s'agir de la création de matériaux composites (par exemple, particules solides recouvertes de molécules de polymère, couches d'oxydes et de composés métalliques différents avec des couches de polymère ou de matière molle, phases de cristal ou de polymère conçues ou fabriquées selon des procédés techniques, et autres), la création de géométries non standard (croissance ou propriétés cristallines asymétriques, défauts cristallins conçus à des positions régulières, pillage ou autre structure de porosité mixte) ou la création de matériaux fonctionnels après synthèse (autrement dit, matériaux pouvant être modifiés de façon réversible par la chaleur, une impulsion chimique ou une autre énergie/force, par champ magnétique, etc. Ce genre de structures de sondage est un processus compliqué, mais qui dispose d'une grande quantité de documentation pour le scientifique ou l'ingénieur intéressé. La voie est évidente pour ceux qui ont les moyens de la suivre ; cependant, le jargon et les détails peuvent être déroutants et difficiles à comprendre pour le public intéressé. En général, cependant, il y a un certain nombre de propriétés qui seraient d'un intérêt immédiat pour un scientifique des matériaux confronté aux trois hypothèses que nous avons posées ci-dessus.
2. Maquillage atomique et isotopique
Le premier élément d'information utile est la composition du matériau. Cette question permet d'abord d'affiner considérablement nos recherches ultérieures, fournit des informations pour nous indiquer le point d'origine du matériau, et peut même nous aider à répondre si le matériau a été conçu ou non ; comme on l'a vu régulièrement dans les articles populaires sur ce sujet, l'un de ces tests comprend quelque chose comme EDS (Energy-Dispersive X-Ray Spectroscopy) ou XRF (rayons X Fluorescence). Dans ces deux tests, un échantillon de matériau est bombardé de rayons X dans une chambre d'essai, ce qui provoque l'excitation des atomes de l'échantillon. Ces atomes excités finissent par se détendre jusqu'à leur état fondamental initial, en libérant des photons qui sont ensuite recueillis par un détecteur dans la chambre d'essai. Les photons libérés dépendent du nombre atomique des éléments de l'échantillon et, dans certaines méthodes d'essai, l'état d'oxydation des atomes du matériau peut également être déterminé. Ces essais fournissent des informations sur les éléments de l'échantillon, ainsi qu'une estimation approximative de la composition chimique du solide en vrac. Dans le cas peu probable où le matériau contient un élément inconnu, ce sont ces types d'essais qui montreraient au scientifique que d'autres essais devraient probablement être effectués. Ces tests peuvent également suggérer la présence d'éléments que nous ne nous attendons pas à trouver normalement à la surface de la Terre, ou même des pourcentages d'éléments qui sont rarement trouvés. Par exemple, il y a des éléments qui ne sont pas d'origine naturelle, mais qui résultent plutôt de nos essais d'armes nucléaires. Des éléments de ce type, tels que le strontium et le césium, ne seraient pas anticipés en pourcentage élevé dans un échantillon normal de matière, même si, encore une fois, cela suggère seulement que la matière ne provient pas d'une source standard et qu'elle n'est pas extraterrestre en origine.
Un autre type d'information qui a été présenté comme le Saint-Graal des essais de matériaux en pop science est l'essai isotopique et l'analyse des rapports. Les isotopes d'un élément donné sont définis par leur numéro atomique (le nombre de protons dans leur noyau, qui donne à l'élément son identité et son emplacement sur le tableau périodique) et leur masse (le nombre de protons et de neutrons, chacun défini comme une unité de masse atomique, dans le noyau). L'abondance relative d'un isotope d'un élément à la surface de la Terre est, très grossièrement, calculée en moyenne pour obtenir la masse atomique indiquée dans le tableau périodique pour cet élément. Les isotopes varient en raison de leur stabilité (les isotopes radioactifs se désintègrent et deviennent donc moins abondants avec le temps) et, par conséquent, le rapport relatif des isotopes dans un échantillon donné devrait normalement se situer dans la gamme des autres échantillons trouvés sur Terre. Toutefois, la variation des isotopes à la surface de la Terre peut varier considérablement, les essais radioactifs et d'autres facteurs géologiques ou historiques pouvant jouer un rôle. Il est donc important de faire preuve de nuance et de prudence dans l'analyse de ces tests, un fait qui n'a pas encore été pleinement apprécié par ceux qui prétendent avoir des échantillons extraordinaires. Au mieux, les essais isotopiques nous indiqueraient que le matériel se trouve à l'extérieur de la gamme d'échantillons terrestres que nous trouvons habituellement, ce qui justifierait une étude plus approfondie par d'autres moyens. Il peut aussi nous dire si l'échantillon provient d'avant ou d'après la formation de la Terre ou même de notre système solaire, ou à quoi pouvait ressembler la composition chimique ou géologique locale au cours de la vie de l'échantillon. Cependant, les essais isotopiques ne suffisent pas à eux seuls pour répondre à la question de savoir si un échantillon a été conçu ou laissé de côté par une civilisation avancée.
Les essais isotopiques sont généralement réalisés à l'aide de techniques de spectrométrie de masse magnétique telles que la spectrométrie de masse isotopique (IRMS) ou la spectrométrie de masse à plasma induit par couplage inductif (ICPMS). Lors de ces essais, l'échantillon de matériau est d'abord atomisé, soit par broyage, soit par chauffage très rapide et dispersion dans une solution porteuse, ce qui les amène à prendre une charge nette positive ou négative et à devenir ainsi des ions. Ces ions sont ensuite transportés avec le gaz porteur ou le plasma à travers un champ magnétique vers un détecteur d'ions. Le champ magnétique est établi de telle sorte que les ions seront séparés les uns des autres en fonction de leur rapport masse sur charge, une valeur spécifique aux ions des isotopes d'un élément donné. Essentiellement, les isotopes qui sont plus lourds s'écoulent plus lentement avec le gaz porteur, et ceux qui ont des charges plus élevées seront plus attirés par le champ magnétique. Cela nous permet d'obtenir une lecture du rapport masse/charge des atomes d'un échantillon qui, comparé à un ensemble standard d'échantillons, peut ensuite être utilisé pour déterminer les isotopes de l'échantillon ainsi que leur abondance relative en fonction du nombre de coups que le détecteur lit. Les résultats de ces tests peuvent être extrêmement précis, jusqu'à des parties par million d'un échantillon si les méthodes d'étalonnage et d'analyse correctes sont utilisées.
3. Crystallographie et caractérisation de surface
Si une civilisation avancée a conçu un matériau dans un but précis, l'une des avenues pour découvrir les marques de commerce de cette ingénierie peut être dans les particularités des composants solides qui composent le matériau. Il s'agit notamment des caractéristiques de surface des différents composants solides (par exemple, sont-ils structurés ou gravés, montrent-ils des signes de dépôt atomique ou d'autres traitements de surface pour la croissance ou l'étanchéité, les surfaces sont-elles polies ou ne présentent pas d'imperfections), la structure poreuse du support (la surface est-elle très élevée, leurs canaux poreux complexes qui semblent avoir un potentiel de séparation ou d'adsorption, Les pores sont-ils conçus pour inclure des sites chimiques secondaires pour la chimisorption ou la catalyse), la structure cristalline ou la phase des composants (s'agit-il d'une structure cristalline qui existe actuellement sur Terre, s'agit-il d'un composé monocristallin, montre-t-il plusieurs matériaux combinés ensemble d'une manière inattendue) et les propriétés en vrac du solide (comment réagit-il aux températures, pressions, cisaillements, radiations, etc) ? L'éventail des propriétés possibles qui peuvent être étudiées dans ce cas est vaste ; cependant, il y a quelques tests que je considérerais comme absolument nécessaires pour une véritable analyse de tout solide potentiellement fabriqué. Il s'agit notamment de la diffraction des rayons X, de l'analyse des pores et de la surface par adsorption isotherme, de la spectroscopie Raman ou FTIR, de la microscopie électronique et de l'analyse thermogravimétrique ou calorimétrie différentielle à balayage. Ceux-ci couvrent la vaste gamme de caractérisation des matériaux, donnant un aperçu de leurs propriétés telles qu'elles existent actuellement, et donneraient des indications sur d'autres applications ou méthodes d'ingénierie potentielles si elles existent.
La diffraction des rayons X consiste en l'analyse de la façon dont un faisceau de rayons X est diffracté d'un réseau cristallin de matériaux. Vous pouvez imaginer une structure cristalline comme un motif d'atomes qui se répètent régulièrement, chacun étant placé dans une position fixe les uns par rapport aux autres dans un espace tridimensionnel. Lors de la diffraction des rayons X, le réseau cristallin est bombardé de photons, qui sont projetés sous forme de faisceau à un angle donné. Les photons interagissent et entrent en collision avec les atomes du réseau cristallin s'ils entrent en contact et sont diffractés hors du réseau des solides. Dans la diffraction des rayons X, les photons diffractés sont recueillis à chaque angle donné et analysés pour déterminer la géométrie de la structure cristalline, le degré de définition du cristal et même, dans certains cas, la contrainte ou la contrainte subie par le matériau. Pour notre analyse, la première caractérisation importante est de savoir si le matériau est une structure cristalline ou non. S'il s'agit d'un cristal, s'agit-il d'une sorte de structure cristalline que l'on trouve dans la littérature scientifique, ou s'agit-il d'une nouveauté en science des matériaux ? D'après les indices que nous avons reçus jusqu'à présent par ceux qui possèdent ces matériaux, nous pouvons nous attendre à ce que le solide soit stratifié, ou lamellaire. Ces solides en couches possèdent des modèles de diffraction aux angles de rayons X les plus bas, entre 0,1 et 5 degrés 2 thêta (2 thêta étant l'angle mesuré du faisceau des rayons X). Cela correspond à de très grands espaces entre les plans répétitifs, la plupart des matériaux stratifiés dans la littérature ouverte montrant des espacements d compris entre 10 et 40 angströms. Il s'agirait d'un test rapide et facile à exécuter qui nous indiquerait immédiatement si la structure est stratifiée d'une façon ou d'une autre qui la rendrait hors de portée des structures lamellaires naturelles comme les argiles ou les hydroxydes en couches.
La spectroscopie s'effectue de la même façon, en sondant la structure avec des photons d'une énergie donnée et en observant l'excitation de la surface du matériau pour nous dire quelque chose sur les liaisons chimiques qui sont probablement présentes sur le matériau. La spectroscopie Raman est généralement utilisée dans ce domaine pour les structures métalliques, bien que l'information ainsi obtenue soit généralement limitée. L'utilisation réelle de ces techniques spectroscopiques du point de vue de la science des matériaux est la capacité de voir s'il y a des fonctionnalités chimiques secondaires présentes à la surface du matériau. Par exemple, on peut s'attendre à ce que les applications de catalyse ou de séparation sur une autre planète exigent le même contrôle minutieux des sites de liaison chimique que nous utilisons sur Terre pour nos applications de catalyse et de séparation. La présence d'espèces chimiques secondaires qui ne se trouvent pas souvent à la surface des matériaux solides en est la preuve. Des capteurs sur la surface d'un matériau, des revêtements pour différentes applications et d'autres espèces de surface potentielles adsorbées sur le matériau étudié (comme les débris provenant de l'entrée dans la haute atmosphère, les espèces chimiques provenant de l'atmosphère où que ce matériau ait été et d'autres altérations de surface) pourraient également être observés dans une telle analyse. Ceci, en tandem avec l'analyse isotherme pour la porosité et l'information sur la surface, serait également extrêmement utile. Les matériaux à très grande surface peuvent présenter un potentiel en tant que catalyseurs ou adsorbants et montreraient au moins que le matériau a probablement été créé et n'est pas d'origine naturelle (des surfaces allant jusqu'à 3000 m2/g ont été atteintes sur Terre, mais uniquement pour les matériaux synthétiques).
La microscopie électronique par microscopie électronique à balayage et la microscopie électronique à transmission donneraient des informations sur les propriétés de surface des solides en vrac, bien qu'en dehors de cela, l'information glanée par une telle analyse soit probablement limitée. Il serait particulièrement intéressant de savoir si la surface est structurée ou modifiée d'une manière ou d'une autre. Par exemple, sur Terre, nous étudions actuellement l'effet d'une surface rugueuse sur les propriétés antibactériennes ou microbiennes des surfaces, ainsi que l'effet que l'attaque ou la formation de motifs peuvent avoir sur la capacité à repousser ou à absorber l'eau. On peut s'attendre à ce que d'autres intelligences trouvent aussi ces propriétés utiles à accorder et les utilisent pour donner des propriétés bénéfiques à leurs matériaux. Il peut également y avoir d'autres altérations de la configuration de la surface qui offrent des avantages supplémentaires, par exemple, l'occultation du radar ou la résistance à la chaleur ou au rayonnement. De plus, si le matériau a été fabriqué à l'échelle du micron ou du vrac, ces techniques microscopiques raconteraient cette histoire, fournissant une preuve directe de l'ingénierie. L'analyse thermique peut également présenter certains avantages, bien qu'elle soit de nouveau limitée. La TGA et la DSC travaillent en chauffant lentement le matériau au fil du temps et en observant les changements qui sont apportés à la température du matériau ou à son poids. Cela peut fournir des informations sur le contenu organique, la capacité du matériau à résister à l'augmentation des températures ou des flux thermiques, et la façon dont le solide se comporte sous la chaleur extrême de l'entrée dans l'atmosphère depuis l'espace.
4. État actuel de l'étude des matériaux et conclusion
D'après l'information dont dispose le grand public, il semble que les efforts déployés jusqu'à présent pour analyser les solides pouvant provenir d'une civilisation inconnue se soient concentrés sur la première catégorie d'études, celles concernant les éléments qui composent le matériau et leurs isotopes. Cependant, comme l'a suggéré ce travail, ce n'est qu'une petite partie du tableau d'ensemble nécessaire avant que des conclusions définitives puissent être tirées. Il y a d'autres tests plus spécifiques qui devraient être effectués pour déterminer les applications potentielles de tout matériau, comment il a été potentiellement fabriqué et d'où il peut provenir. Cependant, comme n'importe quel étudiant de première année en science des matériaux peut vous le dire, ce sont les techniques analytiques de base qui seraient utilisées pour une enquête sérieuse. Le public intéressé devrait être particulièrement préoccupé par toute étude qui prétend donner des preuves sans communiquer clairement et en détail ses méthodes, les sources potentielles d'erreur, l'exactitude de ses mesures et d'autres renseignements nécessaires pour reproduire ses résultats. Sans ces éléments d'information, il est impossible de vérifier les affirmations concernant les propriétés d'un matériau, et encore moins les affirmations extraordinaires concernant l'ingénierie potentielle par une civilisation non terrestre. Les auteurs espèrent que ce rapport a été instructif pour le grand public, et nous espérons sincèrement que ce travail pourra être utile à ceux qui s'intéressent à ces sujets et qui ne savent pas trop quoi faire des revendications extraordinaires de matériaux aux propriétés particulières ou aux points d'origine exotique.
Préparé par Christopher F. Cogswell, Ph.D. en association avec l'Association scientifique pour l'étude des phénomènes inexpliqués.
Source: Open Minds
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Re: Qu'est-ce qui peut constituer une preuve en ufologie?
Lun 01 Avr 2019, 14:55
La meilleure preuve doit être trouvée au niveau du sol terrien, le temps de leurs passages dans l’espace en quelques secondes ou minute, ce n’est pas une preuve suffisante pour en tirer profit, les preuves « volatiles » dans les airs, elles ne sont pas des preuves solides.
Oui, la meilleure preuve sur ces ovnis, c’est la preuve qu’on peut exploiter et en tirer avantage, ça ne sera que lorsque ces ovnis passent au contact , on allant vers le sol (surement au sous sol dans des installations spéciaux) , un endroit fixe , mais là aussi, ça sera difficile d’être présent , pour un simple témoin d’être là lors d’un atterrissage d’un ovni, et ça doit être difficile aussi de capter un atterrissage d’un ovni de l’espace vers le sol terrien ,il me semble qu’on ne pourra les voir , sans doute , ils doivent utiliser leurs invisibilités pour cela, et aussi pour traverser le sol terrien sans aucun obstacle terrien « solide » ne les arrêtera ,et peut être que c’est pour cela ,ça doit être une technique qui dure depuis longtemps , et jamais ces ovnis n’ont été pris en flagrant délit d’atterrissage vers un « lieu fixe » , un lieu de « rendez vous » .
Bon ce n'est là , que mon point de vue sur le sujet de la discussion .
Oui, la meilleure preuve sur ces ovnis, c’est la preuve qu’on peut exploiter et en tirer avantage, ça ne sera que lorsque ces ovnis passent au contact , on allant vers le sol (surement au sous sol dans des installations spéciaux) , un endroit fixe , mais là aussi, ça sera difficile d’être présent , pour un simple témoin d’être là lors d’un atterrissage d’un ovni, et ça doit être difficile aussi de capter un atterrissage d’un ovni de l’espace vers le sol terrien ,il me semble qu’on ne pourra les voir , sans doute , ils doivent utiliser leurs invisibilités pour cela, et aussi pour traverser le sol terrien sans aucun obstacle terrien « solide » ne les arrêtera ,et peut être que c’est pour cela ,ça doit être une technique qui dure depuis longtemps , et jamais ces ovnis n’ont été pris en flagrant délit d’atterrissage vers un « lieu fixe » , un lieu de « rendez vous » .
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