- kräsûs25Passionné
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Re: La vie est un processus rare dans l'univers?
Dim 08 Mar 2009, 12:25
Par rapport aBOINC ca m'a l'air quand même vachement sécurisé et pui faut ps s'amuser à s'alier à n'import quel projet ! ^^Zaralé a écrit:kräsûs25 a écrit:tout à fait, la musique serait "barbare" pour eux
!qui sait... actuellement j'ai installé sur mon ordinateur "BOINC
manager" qui recupère ma connexion internet quand je l'utilise pas et
qui sert a la SETI pour fairecdes calculs compliqué et pour peut-être
un jour trouver des ondes radios émit par les extra-terrestre. mais il
n'est pas impossible qu'il est un autre mode d'émission que la
radio-emission... c'est ce que les scientifique on supposé.
Pas impossible. Dans ce cas ils utiliseraient aussi souvent les ondes électromagnétiques que nous les signaux de fumée
Mais quand même, si ces civilisations ont eues un développement comparable au notre, elles ont du avoir, à un moment de leur histoire, leur "James Clerk Maxwell" , père de l'électromagnétisme, et ont du utiliser un temps cette technologie.
Alors même si aujourd'hui , ils n'utilisent plus cette technologie , ces "archéo-signaux" ont continué à voyager à la vitesse de la lumière. Malheureusement, plus ils ont été émis il y a longtemps, plus ils sont faibles et noyés dans le bruit de fond de l'univers, ne serait ce que celui émis par notre galaxie. D'où la nécessité pour SETI d'écouter une étroite bande de fréquence ou il y a peu de bruit (1.42 Ghz à 1.64 Ghz), étroitesse qui réduit d'autant les chances de détecter un signal significatif dans un temps raisonnable.
Mais un jour de "bol", ça peut le faire .. il faut être optimiste !
Une question: j'a toujours eu un peu peur de BOINC, est ce vraiment protégé? Car un système qui s'approprie votre ordinateur quand vous ne l'utilisez pas, ça pourrait être la porte ouverte à tous les hackers de la planète (la notre bien sur;) )
- Pierre31Equipe du forum
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Les possibilités de la vie
Lun 20 Avr 2009, 13:56
Les quelques exemples (terrestres) ci-après montrent que la vie peut s'accommoder de biotopes exotiques. Elle a donc pu naître et se développer sur des planètes très différentes de la Terre ou ces conditions règnent partout.
La vie au-dessous de zéro
Il est difficile de survivre et de se reproduire au-dessous du point de congélation de l'eau, car des cristaux de glace se forment et cassent irrémédiablement les parois des cellules. En 1992, des scientifiques ont pourtant découvert un organisme unicellulaire, Methanococcoides burtonii, qui vit et se développe à -2,5 °C. Certaines bactéries aux parois cellulaires souples, capables de produire leur propre " antigel ", survivent à une température de -20 °C. Les créatures adaptées au froid pourraient survivre sur des planètes extraterrestres très éloignées de la chaleur d'une étoile.
La vie à plus de 100 °C
En 2003, des scientifiques qui étudiaient une cheminée volcanique à 2 km sous la surface de la mer ont découvert un organisme unicellulaire supportant une température de 121 °C. Ils l'ont baptisé Geogemma barossii. Il est maintenant confirmé que ces créatures sont parfaitement à l'aise tout au fond des océans, malgré la pression énorme.
Comme elles n'ont pas besoin de la lumière du soleil, elles pourraient également survivre sur une planète recevant très peu d'énergie de son étoile.
La vie dans la glace
Ce micro-organisme a été découvert sous 4 km de glace, au nord du lac Vostok, en Antarctique. Le lac Vostok est une vaste étendue d'eau liquide, sous les glaces depuis 400 000 ans. Ayant été isolé du reste de la planète pendant longtemps, il pourrait contenir des formes de vie très inhabituelles. Il pourrait aussi nous en apprendre beaucoup sur les éventuelles formes de vie d'autres planètes, si toutefois les scientifiques parvenaient à l'étudier sans le polluer.
La vie dans l'acide
L'acide ronge les chairs humaines en quelques secondes, endommage les cellules et finit par les tuer. Cependant, il existe des formes de vie, telles que l'algue rouge Cyanidium caldarium, qui se sont adaptées pour survivre, et même prospérer, dans les milieux les plus acides qui soient, notamment les sources chaudes d'origine volcanique du parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis.
L'étude de ces organismes résistants à l'acide nous aidera à cerner les possibilités de vie sur des planètes dont l'atmosphère est fortement acide.
La vie dans le sel
Le sel, en grandes quantités, menace la vie, car il aspire l'eau des cellules. Néanmoins, des organismes comme l'Haloferax se sont adaptés à des conditions très salines et peuvent même survivre pendant des milliers d'années dans des lacs salés asséchés. Mars pourrait avoir des océans salés et asséchés, abritant des créatures semblables à l'Haloferax.
Une bactérie qui se nourrit de la roche
Dans les profondeurs de la terre, bien loin de la lumière du soleil et de l'oxygène, se trouve l'une des formes de vie les plus étranges de notre planète. Cette souche bactérienne vit de l'hydrogène et du dioxyde de carbone provenant de la roche environnante.
Découvertes il y a quelques années seulement, ces bactéries laissent supposer que la vie extraterrestre puisse exister sous la surface de lunes ou de planètes rocheuses apparemment inhabitées.
La vie sous un bombardement intensif de radiations
La bactérie Deinococcus radiodurans peut supporter des radiations 3 000 fois supérieures à celles qui tue un être humain. Les radiations détruisent l'ADN mais cette créature dispose de copies reproduisant les segments les plus importants, ainsi que de mécanismes de réparation rapide de l'ADN.
Cet organisme démontre que la vie pourrait foisonner sur des planètes dont le niveau de radiation est bien plus élevé que sur Terre.
La vie sans air
Dans le vide intersidéral, il n'y a pratiquement ni eau ni oxygène, et le froid intense et les radiations sont extrêmement nuisibles à la vie. Cependant, des expériences ont démontré qu'au moins une souche de bactérie pouvait survivre plus de six mois dans l'espace, en état d'hibernation. Des bactéries pourraient donc hiberner sur des mondes lointains comportant peu d'eau ou d'oxygène, en attente des conditions adéquates pour revenir à la vie.
Tardigrade
Les tardigrades vivent dans de nombreux environnements différents : sur les sommets de l'Himalaya, sous des mètres de glace, dans des sources chaudes ou dans la mousse de votre jardin. Ils peuvent survivre à l'eau bouillante, à l'azote liquide, à une immersion dans l'acide et à une exposition aux radiations.
Pareilles conditions sont susceptibles d'exister également dans des mondes extraterrestres. Par conséquent, si une vie unicellulaire pouvait naître sur une autre planète, de minuscules pluricellulaires comme celui-ci pourraient également s'y développer.
La vie au-dessous de zéro
Il est difficile de survivre et de se reproduire au-dessous du point de congélation de l'eau, car des cristaux de glace se forment et cassent irrémédiablement les parois des cellules. En 1992, des scientifiques ont pourtant découvert un organisme unicellulaire, Methanococcoides burtonii, qui vit et se développe à -2,5 °C. Certaines bactéries aux parois cellulaires souples, capables de produire leur propre " antigel ", survivent à une température de -20 °C. Les créatures adaptées au froid pourraient survivre sur des planètes extraterrestres très éloignées de la chaleur d'une étoile.
La vie à plus de 100 °C
En 2003, des scientifiques qui étudiaient une cheminée volcanique à 2 km sous la surface de la mer ont découvert un organisme unicellulaire supportant une température de 121 °C. Ils l'ont baptisé Geogemma barossii. Il est maintenant confirmé que ces créatures sont parfaitement à l'aise tout au fond des océans, malgré la pression énorme.
Comme elles n'ont pas besoin de la lumière du soleil, elles pourraient également survivre sur une planète recevant très peu d'énergie de son étoile.
La vie dans la glace
Ce micro-organisme a été découvert sous 4 km de glace, au nord du lac Vostok, en Antarctique. Le lac Vostok est une vaste étendue d'eau liquide, sous les glaces depuis 400 000 ans. Ayant été isolé du reste de la planète pendant longtemps, il pourrait contenir des formes de vie très inhabituelles. Il pourrait aussi nous en apprendre beaucoup sur les éventuelles formes de vie d'autres planètes, si toutefois les scientifiques parvenaient à l'étudier sans le polluer.
La vie dans l'acide
L'acide ronge les chairs humaines en quelques secondes, endommage les cellules et finit par les tuer. Cependant, il existe des formes de vie, telles que l'algue rouge Cyanidium caldarium, qui se sont adaptées pour survivre, et même prospérer, dans les milieux les plus acides qui soient, notamment les sources chaudes d'origine volcanique du parc national de Yellowstone, aux Etats-Unis.
L'étude de ces organismes résistants à l'acide nous aidera à cerner les possibilités de vie sur des planètes dont l'atmosphère est fortement acide.
La vie dans le sel
Le sel, en grandes quantités, menace la vie, car il aspire l'eau des cellules. Néanmoins, des organismes comme l'Haloferax se sont adaptés à des conditions très salines et peuvent même survivre pendant des milliers d'années dans des lacs salés asséchés. Mars pourrait avoir des océans salés et asséchés, abritant des créatures semblables à l'Haloferax.
Une bactérie qui se nourrit de la roche
Dans les profondeurs de la terre, bien loin de la lumière du soleil et de l'oxygène, se trouve l'une des formes de vie les plus étranges de notre planète. Cette souche bactérienne vit de l'hydrogène et du dioxyde de carbone provenant de la roche environnante.
Découvertes il y a quelques années seulement, ces bactéries laissent supposer que la vie extraterrestre puisse exister sous la surface de lunes ou de planètes rocheuses apparemment inhabitées.
La vie sous un bombardement intensif de radiations
La bactérie Deinococcus radiodurans peut supporter des radiations 3 000 fois supérieures à celles qui tue un être humain. Les radiations détruisent l'ADN mais cette créature dispose de copies reproduisant les segments les plus importants, ainsi que de mécanismes de réparation rapide de l'ADN.
Cet organisme démontre que la vie pourrait foisonner sur des planètes dont le niveau de radiation est bien plus élevé que sur Terre.
La vie sans air
Dans le vide intersidéral, il n'y a pratiquement ni eau ni oxygène, et le froid intense et les radiations sont extrêmement nuisibles à la vie. Cependant, des expériences ont démontré qu'au moins une souche de bactérie pouvait survivre plus de six mois dans l'espace, en état d'hibernation. Des bactéries pourraient donc hiberner sur des mondes lointains comportant peu d'eau ou d'oxygène, en attente des conditions adéquates pour revenir à la vie.
Tardigrade
Les tardigrades vivent dans de nombreux environnements différents : sur les sommets de l'Himalaya, sous des mètres de glace, dans des sources chaudes ou dans la mousse de votre jardin. Ils peuvent survivre à l'eau bouillante, à l'azote liquide, à une immersion dans l'acide et à une exposition aux radiations.
Pareilles conditions sont susceptibles d'exister également dans des mondes extraterrestres. Par conséquent, si une vie unicellulaire pouvait naître sur une autre planète, de minuscules pluricellulaires comme celui-ci pourraient également s'y développer.
- InvitéInvité
Re: La vie est un processus rare dans l'univers?
Lun 20 Avr 2009, 19:30
Tout cela est parfaitement exact Pierre31.
Cependant cela n'implique pas que la vie soit apparue dans ces conditions extrêmes. Mais seulement que des monocellulaires venus d'ailleurs s'y soient adaptés, par sélection naturelle, c'est-à-dire avec une grande mortalité au départ.
L'environnement physico-chimique dans lequel la vie peut apparaître est peut-être beaucoup moins varié (ph neutre, eau liquide, argile(?) etc.). Cet environnement n'existe plus sur Terre du fait que les végétaux ont libéré de l'oxygène libre dans l'atmosphère après avoir absorbés le méthane primitif.
Quant au minuscule pluricellulaire qu'est le tardigrade ("celui qui se déplace lentement"), sa "technique de survie" dans les milieux hostiles consiste à se déshydrater puis s'enfermer dans une coque et cesser toute activité même métabolique en attendant l'apparition d'un environnement plus propice à la vie active. En attendant, il ne se reproduit pas ce qui est l'indice de la vie active.
Un environnement aussi extrême n'implique pas non plus, je dirais encore moins, l'apparition de l'énorme machinerie de luttes entre espèces (végétales et animales) nécessaire pour aboutir, suite à une sévère sélection naturelle, à une espèce munie d'un système plastique d'assimilation des connaissances (pour l'homme le néocortex de son cerveau comprenant entre autres la capacité à produire un langage articulé et écrit modifiable à l'infini) et les moyens de modifier son environnement (pour l'homme par la possession de deux mains à l'extrémité d'antérieurs très mobiles).
Cependant, comme les simulations les plus récentes font du cortège de planètes une quasi nécessité pour les étoiles, du moins les solitaires, même si l'apparition d'êtres intelligents est très rare alors que peut-être un système stellaire sur 10 a vu la vie envahir une au moins des ses planètes, le grand nombre d'étoiles fait qu'il y a sûrement des milliers d'espèces extraterrestres intelligentes rien que dans notre galaxie...
Cependant cela n'implique pas que la vie soit apparue dans ces conditions extrêmes. Mais seulement que des monocellulaires venus d'ailleurs s'y soient adaptés, par sélection naturelle, c'est-à-dire avec une grande mortalité au départ.
L'environnement physico-chimique dans lequel la vie peut apparaître est peut-être beaucoup moins varié (ph neutre, eau liquide, argile(?) etc.). Cet environnement n'existe plus sur Terre du fait que les végétaux ont libéré de l'oxygène libre dans l'atmosphère après avoir absorbés le méthane primitif.
Quant au minuscule pluricellulaire qu'est le tardigrade ("celui qui se déplace lentement"), sa "technique de survie" dans les milieux hostiles consiste à se déshydrater puis s'enfermer dans une coque et cesser toute activité même métabolique en attendant l'apparition d'un environnement plus propice à la vie active. En attendant, il ne se reproduit pas ce qui est l'indice de la vie active.
Un environnement aussi extrême n'implique pas non plus, je dirais encore moins, l'apparition de l'énorme machinerie de luttes entre espèces (végétales et animales) nécessaire pour aboutir, suite à une sévère sélection naturelle, à une espèce munie d'un système plastique d'assimilation des connaissances (pour l'homme le néocortex de son cerveau comprenant entre autres la capacité à produire un langage articulé et écrit modifiable à l'infini) et les moyens de modifier son environnement (pour l'homme par la possession de deux mains à l'extrémité d'antérieurs très mobiles).
Cependant, comme les simulations les plus récentes font du cortège de planètes une quasi nécessité pour les étoiles, du moins les solitaires, même si l'apparition d'êtres intelligents est très rare alors que peut-être un système stellaire sur 10 a vu la vie envahir une au moins des ses planètes, le grand nombre d'étoiles fait qu'il y a sûrement des milliers d'espèces extraterrestres intelligentes rien que dans notre galaxie...
- Stéphane 14Equipe du forum
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Re: La vie est un processus rare dans l'univers?
Lun 20 Avr 2009, 22:27
Pour rebondir sur ce que dit Pierre :
Découverte d’un ancien écosystème sans oxygène sous un glacier antarctique
(Source : Paranormalnews)
Des scientifiques ont mis au jour sous un glacier de l’Antarctique des bactéries qui avaient survécu au moins 1,5 million d’années sans oxygène ni lumière, dans une eau salée glaciale, révèle une étude parue jeudi.
Cette découverte pourrait changer les perspectives de la recherche de la vie dans le système solaire, selon les auteurs de cette étude publiée dans la revue américaine Science datée du 17 avril.
Ces bactéries se sont développées en transformant en nutriments des composants de soufre et de fer abondant dans cette eau piégée sous le glacier Taylor à proximité du lac Bonney dans l’est de l’Antarctique, explique John Priscu, professeur de sciences environnementales à l’Université du Montana (nord-ouest), coauteur des travaux.
L’existence d’un tel écosystème pourrait expliquer comment la vie pourrait s’être développée sur d’autres planètes comme Mars, sous une épaisse couche de glace, sans lumière et donc sans possibilité de photosynthèse, note John Priscu.
Cet écosystème "est une sorte de capsule du temps unique venue tout droit d’une autre période de la Terre", explique Jill Mikucki, scientifique du Dartmouth College (New Hampshire, nord-est), principale auteur de ces travaux.
Selon elle, ce microcosme "peut être potentiellement l’équivalent de la géochimie et de la biochimie de la Terre il y a des millions d’années".
"Je ne connais aucun autre environnement comme celui-là sur notre planète", estime cette scientifique.
Et aussi:
(Source : Futura-science)
Une expérience indienne menée dans la stratosphère a ramené au sol trois espèces de bactéries totalement inconnues. Particulièrement résistantes aux rayons ultraviolets, elles ne vivent peut-être que là-haut...
On sait que des bactéries sont présentes dans l’atmosphère, et même jusqu’à des altitudes élevées. Emportées par le vent comme n’importe quelle poussière, elles peuvent stagner puis descendre lentement. Certaines sont même soupçonnées de faire pleuvoir (selon une étude de Brent Christner parue dans les Pnas en 2008, voir le lien au bas de l’article).
Mais jusqu’à quelle altitude peut-on les rencontrer ? Existe-t-il des espèces particulièrement adaptées à ce milieu ? Apparemment, nos connaissances en la matière sont assez ténues. En 2001, un ballon sonde de l’université de Cardiff stationnait à 41 kilomètres d’altitude, donc dans la stratosphère, cette couche située au-dessus de la troposphère (celle où nous vivons, avec ses nombreux nuages, ses précipitations abondantes et son brassage vertical permanent).
Des bactéries avaient bien été trouvées et plusieurs analyses effectuées. Laborieuse, la mise en culture a mis en évidence deux bactéries connues (Bacillus simplex et Staphylococcus pasteuri).
Parmi les expérimentateurs figuraient les Britanniques Milton Wainwright, de l’université de Sheffield, et Chandra Wickramasinghe, de l’université de Cardiff, ainsi que l’Indien Jayant Narlikar, du Centre inter-universitaire pour l’astronomie et l’astrophysique (IUCAA) de Pune, près de Bombay. Ces trois scientifiques sont séduits par l’hypothèse de la panspermie et, pour eux, la matière présente dans la stratosphère provient principalement d’apports extraterrestres. Valide pour une partie au moins des poussières, l’argument est hautement spéculatif pour les organismes vivants. Mais Jayant Narlikar, cosmologiste iconoclaste et brillant, n’est pas de ceux que découragent ce genre de difficulté. Ce disciple de Fred Hoyle, fils du fondateur de l’IUCAA, est notamment un indéracinable adversaire du Big bang. Il est le principal instigateur de cette aventure et s’est occupé de la collaboration de l’Isro (Indian Space Research Organisation), l’agence qui a coordonné les moyens aériens.
Espèces inconnues mais genre connus
Après les résultats mitigés de l’expérience de 2001, l’équipe vient de récidiver. Un ballon de 756.000 mètres cubes a emporté 459 kilogrammes d’instruments scientifiques, dont seize tubes de prélèvements plongés dans du néon liquide, un excellent fluide frigorifique. Exposées à l’air, ces éprouvettes ont recueilli des échantillons d’air entre 20 et 41 kilomètres d’altitude, avant d’être récupérées sous parachute.
Le contenu des tubes a été ensuite analysé indépendamment par deux laboratoires indiens, qui ont séquencé l’ARN ribosomal 16S, classiquement utilisé pour la classification des bactéries. Les deux équipes ont dénombré dans les échantillons douze bactéries et six colonies de champignons microscopiques.
Trois des bactéries ne correspondent à aucune espèce actuellement connue mais semblent proche de deux genres, Janibacter et Bacillus. Selon les auteurs, ces trois espèces se caractérisent par une grande résistance aux ultraviolets. Elles ont été baptisées Anibacter hoylei (en l’honneur de l’astronome Fred Hoyle), Bacillus isronensis (pour rappeler le rôle de l’Isro) et Bacillus aryabhata (Âryabhata fut un grand astronome et mathématicien indien entre le cinquième et le sixième siècle).
On attend la publication scientifique pour en savoir plus mais, contrairement à leur étude sur l’expérience de 2001, les auteurs ne parlent plus de panspermie et écartent d’emblée l’origine extraterrestre de ces bactéries stratosphériques. « Ces résultats nous encouragent à poursuivre nos efforts pour explorer l’origine de la vie » concluent-ils plus sobrement.
Source: http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article5563
Découverte d’un ancien écosystème sans oxygène sous un glacier antarctique
(Source : Paranormalnews)
Des scientifiques ont mis au jour sous un glacier de l’Antarctique des bactéries qui avaient survécu au moins 1,5 million d’années sans oxygène ni lumière, dans une eau salée glaciale, révèle une étude parue jeudi.
Cette découverte pourrait changer les perspectives de la recherche de la vie dans le système solaire, selon les auteurs de cette étude publiée dans la revue américaine Science datée du 17 avril.
Ces bactéries se sont développées en transformant en nutriments des composants de soufre et de fer abondant dans cette eau piégée sous le glacier Taylor à proximité du lac Bonney dans l’est de l’Antarctique, explique John Priscu, professeur de sciences environnementales à l’Université du Montana (nord-ouest), coauteur des travaux.
L’existence d’un tel écosystème pourrait expliquer comment la vie pourrait s’être développée sur d’autres planètes comme Mars, sous une épaisse couche de glace, sans lumière et donc sans possibilité de photosynthèse, note John Priscu.
Cet écosystème "est une sorte de capsule du temps unique venue tout droit d’une autre période de la Terre", explique Jill Mikucki, scientifique du Dartmouth College (New Hampshire, nord-est), principale auteur de ces travaux.
Selon elle, ce microcosme "peut être potentiellement l’équivalent de la géochimie et de la biochimie de la Terre il y a des millions d’années".
"Je ne connais aucun autre environnement comme celui-là sur notre planète", estime cette scientifique.
Et aussi:
(Source : Futura-science)
Une expérience indienne menée dans la stratosphère a ramené au sol trois espèces de bactéries totalement inconnues. Particulièrement résistantes aux rayons ultraviolets, elles ne vivent peut-être que là-haut...
On sait que des bactéries sont présentes dans l’atmosphère, et même jusqu’à des altitudes élevées. Emportées par le vent comme n’importe quelle poussière, elles peuvent stagner puis descendre lentement. Certaines sont même soupçonnées de faire pleuvoir (selon une étude de Brent Christner parue dans les Pnas en 2008, voir le lien au bas de l’article).
Mais jusqu’à quelle altitude peut-on les rencontrer ? Existe-t-il des espèces particulièrement adaptées à ce milieu ? Apparemment, nos connaissances en la matière sont assez ténues. En 2001, un ballon sonde de l’université de Cardiff stationnait à 41 kilomètres d’altitude, donc dans la stratosphère, cette couche située au-dessus de la troposphère (celle où nous vivons, avec ses nombreux nuages, ses précipitations abondantes et son brassage vertical permanent).
Des bactéries avaient bien été trouvées et plusieurs analyses effectuées. Laborieuse, la mise en culture a mis en évidence deux bactéries connues (Bacillus simplex et Staphylococcus pasteuri).
Parmi les expérimentateurs figuraient les Britanniques Milton Wainwright, de l’université de Sheffield, et Chandra Wickramasinghe, de l’université de Cardiff, ainsi que l’Indien Jayant Narlikar, du Centre inter-universitaire pour l’astronomie et l’astrophysique (IUCAA) de Pune, près de Bombay. Ces trois scientifiques sont séduits par l’hypothèse de la panspermie et, pour eux, la matière présente dans la stratosphère provient principalement d’apports extraterrestres. Valide pour une partie au moins des poussières, l’argument est hautement spéculatif pour les organismes vivants. Mais Jayant Narlikar, cosmologiste iconoclaste et brillant, n’est pas de ceux que découragent ce genre de difficulté. Ce disciple de Fred Hoyle, fils du fondateur de l’IUCAA, est notamment un indéracinable adversaire du Big bang. Il est le principal instigateur de cette aventure et s’est occupé de la collaboration de l’Isro (Indian Space Research Organisation), l’agence qui a coordonné les moyens aériens.
Espèces inconnues mais genre connus
Après les résultats mitigés de l’expérience de 2001, l’équipe vient de récidiver. Un ballon de 756.000 mètres cubes a emporté 459 kilogrammes d’instruments scientifiques, dont seize tubes de prélèvements plongés dans du néon liquide, un excellent fluide frigorifique. Exposées à l’air, ces éprouvettes ont recueilli des échantillons d’air entre 20 et 41 kilomètres d’altitude, avant d’être récupérées sous parachute.
Le contenu des tubes a été ensuite analysé indépendamment par deux laboratoires indiens, qui ont séquencé l’ARN ribosomal 16S, classiquement utilisé pour la classification des bactéries. Les deux équipes ont dénombré dans les échantillons douze bactéries et six colonies de champignons microscopiques.
Trois des bactéries ne correspondent à aucune espèce actuellement connue mais semblent proche de deux genres, Janibacter et Bacillus. Selon les auteurs, ces trois espèces se caractérisent par une grande résistance aux ultraviolets. Elles ont été baptisées Anibacter hoylei (en l’honneur de l’astronome Fred Hoyle), Bacillus isronensis (pour rappeler le rôle de l’Isro) et Bacillus aryabhata (Âryabhata fut un grand astronome et mathématicien indien entre le cinquième et le sixième siècle).
On attend la publication scientifique pour en savoir plus mais, contrairement à leur étude sur l’expérience de 2001, les auteurs ne parlent plus de panspermie et écartent d’emblée l’origine extraterrestre de ces bactéries stratosphériques. « Ces résultats nous encouragent à poursuivre nos efforts pour explorer l’origine de la vie » concluent-ils plus sobrement.
Source: http://www.newsoftomorrow.org/spip.php?article5563
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"On peut tromper tout le monde pendant un certain temps,certains pour toujours.
Mais on ne peut tromper tout le monde éternellement".
Abraham Lincoln.
'Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.'
Arthur Schopenhauer
- InvitéInvité
Re: La vie est un processus rare dans l'univers?
Mar 21 Avr 2009, 16:51
L'analyse des composants des bactéries découvertes dans ces endroits exotiques que sont les sources chaudes, les déserts arides, les glaciers, la haute atmosphère, montre irréfutablement qu'elles ont eu pour ancêtres des bactéries plus ordinaires que ce qu'elles sont devenues.
La vie bactérienne n'est pas apparue sur de la glace. Des bactéries venues de zones hospitalières se sont adaptées à ce milieu hostile.
Sur Mars, telle qu'est la planète actuellement, la vie (à partir de matière organique) ne pourrait pas apparaître aujourd'hui: il faut un milieu liquide où au moins "pâteux", au "démarrage". Ainsi la vie peut être apparue dans l'océan de méthane liquéfiée qu'on soupçonne d'exister sous la croûte de glace de Titan, mais pas sur cette croûte.
La vie bactérienne n'est pas apparue sur de la glace. Des bactéries venues de zones hospitalières se sont adaptées à ce milieu hostile.
Sur Mars, telle qu'est la planète actuellement, la vie (à partir de matière organique) ne pourrait pas apparaître aujourd'hui: il faut un milieu liquide où au moins "pâteux", au "démarrage". Ainsi la vie peut être apparue dans l'océan de méthane liquéfiée qu'on soupçonne d'exister sous la croûte de glace de Titan, mais pas sur cette croûte.
- --Marie--Membre Confirmé
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Re: La vie est un processus rare dans l'univers?
Mar 21 Avr 2009, 20:29
Je suis bien d'accord avec Alain02. Même si ces bactéries ou organismes monocellulaires possèdent des caractéristiques qui rendraient leur existence possible sur certaines planètes aux conditions "extrêmes", ces caractéristiques proviennent de milliers, de millions d'années d'évolution et d'adaptation. On suppose que les premiers êtres apparus sur Terre, les "pionniers" de la vie sur notre planète, étaient des êtres uni-cellulaires, mais mieux que ça : ils n'avaient même pas toutes les caractéristiques de la cellule la plus simple aujourd'hui. Ils étaient les ébauches des organites qui composent les cellules que nous connaissons, c'est à dire des êtres plus simples que l'être le plus simple de tous ceux qui constituent la vie sur Terre de nos jours. Autrement dit, et je ne fais en fait que répéter ce qu'a dit Alain02, leur apparition a nécessité une telle quantité de facteurs précis, qu'aucun des environnements planétaires connus ne pourrait se prêter à l'apparition de la vie.
En revanche, qui dit que leur développement, si on les y implantait, ne pourrait pas réussir ? ... Mais là c'est bien au delà de mes compétences...
En tous cas je crois dur comme fer que la vie est apparue, apparaît ou va apparaître sur des millions, des milliards de planètes dans l'univers. D'ailleurs, si ledit univers est vraiment infini comme il semble l'être, il y certainement quelque part dans l'espace une --Marie-- en train de spéculer sur la vie dans l'univers, assise dans son canapé avec un ordinateur sur les genoux hé hé.
Et encore, nous ne parlons que de la vie à base de carbone! D'ailleurs, qu'en pensez-vous ?
En revanche, qui dit que leur développement, si on les y implantait, ne pourrait pas réussir ? ... Mais là c'est bien au delà de mes compétences...
En tous cas je crois dur comme fer que la vie est apparue, apparaît ou va apparaître sur des millions, des milliards de planètes dans l'univers. D'ailleurs, si ledit univers est vraiment infini comme il semble l'être, il y certainement quelque part dans l'espace une --Marie-- en train de spéculer sur la vie dans l'univers, assise dans son canapé avec un ordinateur sur les genoux hé hé.
Et encore, nous ne parlons que de la vie à base de carbone! D'ailleurs, qu'en pensez-vous ?
- InvitéInvité
Re: La vie est un processus rare dans l'univers?
Mar 21 Avr 2009, 23:39
Bonsoir Marie,
Personnellement, je pense que l'infini est une invention des mathématiciens pour simplifier leur analyse de même que les nombres imaginaires ont été crées de toutes pièces pour que certains calculs aboutissent à un résultat finalement "réel".
Les infinis et même les transfinis de Cantor s'ils sont utiles à l'analyse n'ont aucune existence réelle, pas plus d'ailleurs que l'infinitésimal si nécessaire à l'établissement des fonctions dérivées.
L'univers est fini mais sans bord. Et le temps, est-il asymptotique? Mais cela impliquerait un certaine présence de l'infini.
Néanmoins il est inconcevable qu'il y ait l'irruption soudaine de la dimension temps dans un univers qui se met à exister sans cause. Hawking parle d'un temps à deux dimensions dont une "imaginaire". Décidément...
Personnellement, je pense que l'infini est une invention des mathématiciens pour simplifier leur analyse de même que les nombres imaginaires ont été crées de toutes pièces pour que certains calculs aboutissent à un résultat finalement "réel".
Les infinis et même les transfinis de Cantor s'ils sont utiles à l'analyse n'ont aucune existence réelle, pas plus d'ailleurs que l'infinitésimal si nécessaire à l'établissement des fonctions dérivées.
L'univers est fini mais sans bord. Et le temps, est-il asymptotique? Mais cela impliquerait un certaine présence de l'infini.
Néanmoins il est inconcevable qu'il y ait l'irruption soudaine de la dimension temps dans un univers qui se met à exister sans cause. Hawking parle d'un temps à deux dimensions dont une "imaginaire". Décidément...
- Pierre31Equipe du forum
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Re: La vie est un processus rare dans l'univers?
Mar 21 Avr 2009, 23:43
--Marie-- a écrit:J
Et encore, nous ne parlons que de la vie à base de carbone! D'ailleurs, qu'en pensez-vous ?
Il y a des hypothèses sur une biochimie basée sur le silicium, car comme le carbone, le silicium est tétravalent. Néanmoins plusieurs obstacles s'opposent à cette biochimie:
-l'atome de silicium , plus massif que celui su carbone, ne forme pas fréquemment de liaisons covalentes avec les atomes voisins
- le dioxyde de silicium (SiO2 ), n'est pas soluble dans l'eau contrairement au dioxyde de carbone (CO2 ou gaz carbonique). Il est difficile d'imaginer une chimie organique sans solvant.
- le SIO2 est un solide (Quartz). C'est à dire que le déchet d'une respiration aérobie produirait un solide (difficile à évacuer). Alors que le CO2 est un gaz, facilement éliminé par voie aérienne par l'organisme.
Mais le principal obstacle est que les longues chaînes formées avec du silicium (ex silicones) sont relativement instables.
Donc une biochimie du silicium est peu probable.
- Pierre31Equipe du forum
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Re: La vie est un processus rare dans l'univers?
Mer 22 Avr 2009, 00:07
--Marie-- a écrit:Je suis bien d'accord avec Alain02.
Je suis aussi d'accord avec Alain. Les organismes extremophiles que l'on trouve sur Terre, sont pour la plupart le résultat d'une adaptation à des conditions extrêmes d'êtres unicellulaires (voire plus primitifs) qui sont apparus dans des conditions plus favorables au départ.
Mais les quelques exemples que j'ai cité, montre l'extraordinaire plasticité de la vie. Le même processus a très bien pu se reproduire sur d'autres planètes.
Par exemple on pense que la bactérie Deinnococus Radiodurans, qui supporte des niveaux de radiations extrêmes qui n'ont jamais existé sur Terre, a pour cette raison (et quelques autres), une origine probablement Martienne.
On suppose que des conditions favorables à son apparition ont du exister autrefois sur Mars. Cependant, Mars, deux fois moins massive que la Terre, a perdu lentement son atmosphère (1/100ème de la pression terrestre aujourd'hui) et donc sa protection contre les radiations. Cette bactérie a pu s'adapter a ces nouvelles conditions et arriver sur Terre par voie de météorites Martiennes.
- InvitéInvité
Re: La vie est un processus rare dans l'univers?
Mer 22 Avr 2009, 10:51
Bonjour Marie, bonjour Pierre,
Pour les personnes qui suivent ce fil de discussion sans être particulièrement versée dans la connaissance scientifique, rappelons quelques fondamentaux:
Le rayonnement électromagnétique qui se déplace dans le vide à presque 300 000 km/s (kilomètres par seconde) peut être regardé comme un jet de particules, les photons ou comme une onde tridimensionnelle qui modifie périodiquement sur son chemin la valeur locale du champ électrique et du champ magnétique. L'analogue classique en deux dimensions sont les ondes qui se forme dans à la surface d'un plan d'eau calme si on y jette une pierre par exemple.
La distance qui sépare deux crêtes (arrondies) est appelée longueur d'ondes. La lumière visible ne représente qu'une toute petite partie des longueurs d'onde possibles. Plus la longueur d'onde est petite, plus l'énergie transportée est grande, plus les variations des champs électrique et électromagnétique sont importantes.
Or les atomes restent liés entre eux pour former des molécules par un champ électrique dont les oscillations ne doivent pas dépasser un certain seuil, au-delà duquel les atomes se désolidarisent entre eux. Le seuil est plus bas pour la matière organique, celle qui est impliquée dans la vie, et qui est constituée essentiellement de carbone pour "l'armature", d'hydrogène, d'azote, d'oxygène que pour les molécules dites minérales (Par exemple l'alumine. C'est pourquoi il faut soigneusement recycler les déchets d'aluminium pour économiser l'énorme quantité d'électricité nécessaire pour dissocier les atomes d'aluminium et d'oxygène! Merci pour la planète!)
La simple chaleur peut servir à dissocier les molécules de matière organiques. C'est ce que nous savons faire en cuisant les aliments. Au-delà de 400°C, toute matière organique, y compris celle qui possède une armature de silicium (les silicones) se trouve dissociée.
C'est qu'en fait les liaisons chimiques de la matière organique doivent être faible pour faciliter les transformations à basse énergie nécessaire à la vie.
(C'est du fait de cette nécessité des liaisons faibles pour la vie biologique que je pense que les "personnages" qui nous rendent visite ne sont pas constitués de matière organique mais de composants infiniment plus résistants issus d'une industrie très évoluée, ce sont de super-robots que je propose d'appeler "artégènes", c'est-à-dire fabriqués par l'art, le travail "d'artisans" soit biologiques soit eux-mêmes "artégéniques"après disparitions des créateurs biologiques.)
Les rayonnements qui sont capables, "à froid", de dissocier les molécules organiques sont les rayons gamma, les rayons X et les ultraviolets (par ordre de puissance décroissante les C, les B et les A). À part dans les zones où sont concentrés des produits radioactifs, l'essentiel des rayons gamma, X et UV provienne des réactions de fusion nucléaire qui ont lieu dans le soleil.
Fort heureusement, notre atmosphère absorbe la quasi totalité des rayonnements mortels gamma et X, ainsi que la majeur partie des UV. C'est le fameux ozone (une molécule de trois atomes d'oxygène) qui répandu en nuage invisible en altitude (et non en "couche") qui absorbe les UV.
Néanmoins, l'absorption se poursuit dans les basses couches d'air dense de l'atmosphère. La vie en altitude augmente l'irradiation surtout si l'on est exposé au rayonnement direct du soleil.
Si une personne expose sans précaution sa peau en altitude aux UV solaires, beaucoup de cellules de l'épiderme vont mourir: la peau va peler. Si c'est une bactérie, elle va tout simplement disparaître.
Sauf si se mettent en place des mécanismes pour récupérer les débris des molécules dissociées et les reconstituer, en particulier de l'ADN qui contient chimiquement le "plan" de la bactérie et la méthode pour fabriquer les protéines nécessaires.
Certes sur Mars dont l'atmosphère est ténue, le niveau de radiation au sol est équivalent à celui qui régnerait à 30 kilomètres d'altitude. Et toute vie en surface de la planète devrait avoir dès son apparition les moyens de réparer les dégâts causés sur ses molécules par ces rayonnements.
Mais cela ne prouve pas que Deinococcus radiodurans vienne de Mars, puisque sur Terre la vie en montagne, ou dans la haute atmosphère, ou lors d'épisodes climatique ayant entraîné une chute de la production d'ozone protectrice, le taux de radiations a pu éliminer beaucoup de bactéries sauf celles qui par mutation possédait les moyens de s'autoréparer.
S'il était établi qu'une bactérie qui est entièrement intégrée dans le réseau vivant terrien vienne de Mars, les conséquences scientifico-philosophiques seraient presque aussi considérables que si les ET prenaient contact officiellement, ostensiblement: cela prouverait que les molécules de la vie sont sans doute universelles, aussi universelles que les mécanismes à l'œuvre dans toutes les étoiles!
La pensée aurait fait un grand pas en avant...
Pour les personnes qui suivent ce fil de discussion sans être particulièrement versée dans la connaissance scientifique, rappelons quelques fondamentaux:
Le rayonnement électromagnétique qui se déplace dans le vide à presque 300 000 km/s (kilomètres par seconde) peut être regardé comme un jet de particules, les photons ou comme une onde tridimensionnelle qui modifie périodiquement sur son chemin la valeur locale du champ électrique et du champ magnétique. L'analogue classique en deux dimensions sont les ondes qui se forme dans à la surface d'un plan d'eau calme si on y jette une pierre par exemple.
La distance qui sépare deux crêtes (arrondies) est appelée longueur d'ondes. La lumière visible ne représente qu'une toute petite partie des longueurs d'onde possibles. Plus la longueur d'onde est petite, plus l'énergie transportée est grande, plus les variations des champs électrique et électromagnétique sont importantes.
Or les atomes restent liés entre eux pour former des molécules par un champ électrique dont les oscillations ne doivent pas dépasser un certain seuil, au-delà duquel les atomes se désolidarisent entre eux. Le seuil est plus bas pour la matière organique, celle qui est impliquée dans la vie, et qui est constituée essentiellement de carbone pour "l'armature", d'hydrogène, d'azote, d'oxygène que pour les molécules dites minérales (Par exemple l'alumine. C'est pourquoi il faut soigneusement recycler les déchets d'aluminium pour économiser l'énorme quantité d'électricité nécessaire pour dissocier les atomes d'aluminium et d'oxygène! Merci pour la planète!)
La simple chaleur peut servir à dissocier les molécules de matière organiques. C'est ce que nous savons faire en cuisant les aliments. Au-delà de 400°C, toute matière organique, y compris celle qui possède une armature de silicium (les silicones) se trouve dissociée.
C'est qu'en fait les liaisons chimiques de la matière organique doivent être faible pour faciliter les transformations à basse énergie nécessaire à la vie.
(C'est du fait de cette nécessité des liaisons faibles pour la vie biologique que je pense que les "personnages" qui nous rendent visite ne sont pas constitués de matière organique mais de composants infiniment plus résistants issus d'une industrie très évoluée, ce sont de super-robots que je propose d'appeler "artégènes", c'est-à-dire fabriqués par l'art, le travail "d'artisans" soit biologiques soit eux-mêmes "artégéniques"après disparitions des créateurs biologiques.)
Les rayonnements qui sont capables, "à froid", de dissocier les molécules organiques sont les rayons gamma, les rayons X et les ultraviolets (par ordre de puissance décroissante les C, les B et les A). À part dans les zones où sont concentrés des produits radioactifs, l'essentiel des rayons gamma, X et UV provienne des réactions de fusion nucléaire qui ont lieu dans le soleil.
Fort heureusement, notre atmosphère absorbe la quasi totalité des rayonnements mortels gamma et X, ainsi que la majeur partie des UV. C'est le fameux ozone (une molécule de trois atomes d'oxygène) qui répandu en nuage invisible en altitude (et non en "couche") qui absorbe les UV.
Néanmoins, l'absorption se poursuit dans les basses couches d'air dense de l'atmosphère. La vie en altitude augmente l'irradiation surtout si l'on est exposé au rayonnement direct du soleil.
Si une personne expose sans précaution sa peau en altitude aux UV solaires, beaucoup de cellules de l'épiderme vont mourir: la peau va peler. Si c'est une bactérie, elle va tout simplement disparaître.
Sauf si se mettent en place des mécanismes pour récupérer les débris des molécules dissociées et les reconstituer, en particulier de l'ADN qui contient chimiquement le "plan" de la bactérie et la méthode pour fabriquer les protéines nécessaires.
Certes sur Mars dont l'atmosphère est ténue, le niveau de radiation au sol est équivalent à celui qui régnerait à 30 kilomètres d'altitude. Et toute vie en surface de la planète devrait avoir dès son apparition les moyens de réparer les dégâts causés sur ses molécules par ces rayonnements.
Mais cela ne prouve pas que Deinococcus radiodurans vienne de Mars, puisque sur Terre la vie en montagne, ou dans la haute atmosphère, ou lors d'épisodes climatique ayant entraîné une chute de la production d'ozone protectrice, le taux de radiations a pu éliminer beaucoup de bactéries sauf celles qui par mutation possédait les moyens de s'autoréparer.
S'il était établi qu'une bactérie qui est entièrement intégrée dans le réseau vivant terrien vienne de Mars, les conséquences scientifico-philosophiques seraient presque aussi considérables que si les ET prenaient contact officiellement, ostensiblement: cela prouverait que les molécules de la vie sont sans doute universelles, aussi universelles que les mécanismes à l'œuvre dans toutes les étoiles!
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