Re: Les projets et systèmes de détection d'Ovni en France et dans le monde

Jeu 24 Oct 2019, 11:56

Nouvel article sur ce projet de la Silicon Valley dont j'avais parlé quelque part...

This Silicon Valley Startup Is Dedicated to Detecting UFOs Off the California Coast

Proposition de traduction avec DEEPL

Avec la révélation de cet été que l'US Navy considère les OVNI et les " phénomènes aériens non identifiés " (UAP) comme réels, une équipe de capital-risqueurs, de professeurs d'université et de vétérans militaires lance un projet pour suivre les OVNIs au large des côtes de Californie.

UAP eXpeditions est un groupe à but non lucratif basé dans l'Oregon qui " fera appel à un groupe de professionnels de premier ordre et expérimentés pour tester sur le terrain les nouvelles technologies liées à UAP ". Avec certains des chasseurs d'ovnis de la Silicon Valley, UAP eXpeditions sera le pionnier de la capacité à prédire, trouver, observer et documenter l'UAP pour étude et analyse. Ils utiliseront "des techniques d'observation classiques, par des observateurs et des scientifiques formés, tout en utilisant les dernières technologies expérimentales - au bon endroit et au bon moment", a écrit Kevin Day, fondateur et PDG du groupe, dans un post Facebook vu par Motherboard.

Day, qui est apparu sur l'émission Unidentified de History Channel : Inside America's UFO Investigation and Discovery Channel's Contact, est un ancien premier maître de la marine américaine et opérateur radar. Day a servi dans le Nimitz Carrier Strike Group sur l'USS Princeton pendant le tristement célèbre "Nimitz UFO Incident" de 2004 qui a été rapporté par le New York Times en décembre 2017.

Il se souvient d'avoir suivi les fameux OVNI "Tic Tac" pendant plusieurs jours autour de l'île de Catalina, au large de la Californie, en utilisant le système radar avancé de l'USS Princeton. Aujourd'hui, il croit que ces objets continuent de suivre la même trajectoire et "migrent" de l'île de Catalina vers le sud, le long de la côte californienne.

Le livre blanc de l'entreprise est assez sauvage. Il pose la question suivante : "Les flottes de l'UAP "migrent-elles" de l'île de Catalina vers l'île de Guadalupe avec une certaine fréquence ? Et si oui, dans quelle mesure les chants de baleines sont-ils en corrélation avec les apparitions de l'UAP ?" La pertinence des chants de baleines n'est pas claire ici, mais allons de l'avant.

Day, qui croit que son expérience du suivi de ces objets lui a permis d'acquérir de curieuses capacités spéciales, telles que la "cognition avancée", a dit à Motherboard que l'organisation espère "offrir aux développeurs de technologies un moyen de tester leur nouvelle technologie sans coût direct pour eux". À l'aide de caméras à la fine pointe de la technologie et d'autres dispositifs de surveillance expérimentaux, l'idée est de mettre cet équipement de haute technologie sur le terrain et d'essayer de suivre des objets aériens inconnus au large des côtes de la Californie.

Kevin Knuth, ancien scientifique du Centre de recherche Ames de la NASA, maintenant professeur agrégé de physique à l'Université d'Albany, dirige l'équipe de scientifiques. Knuth se spécialise dans l'apprentissage machine et l'étude des exoplanètes. Alors que l'organisation et le projet n'en sont encore qu'à leurs balbutiements, Knuth a dit à Motherboard que "le but de l'expédition est de nous donner un peu de vérité de terrain. Nous essayons d'observer ces objets directement, et de les enregistrer en utilisant de multiples modalités d'imagerie."

M. Knuth explique que le projet comporte deux phases. Tout d'abord, l'équipe " obtiendra des images satellites actuelles de la région (plus ou moins dans la région de l'île de Catalina et vers le sud sur environ 100 milles) et déterminera si ces objets anamoliques peuvent être observés. Nous surveillerons ces images satellites à la fois manuellement et à l'aide de l'apprentissage automatique et constituerons une base de données des détections, des classifications et de tout modèle d'activité observé."

Si, et c'est un grand " si ", l'imagerie satellite indique une étrange concentration d'objets inconnus, l'équipe ira à la chasse aux OVNI. La deuxième étape, prévue pour novembre 2020, consiste essentiellement à stationner un gros bateau au large de la côte californienne chargé de caméras et de capteurs divers pour détecter et enregistrer les anomalies de l'activité aérienne. L'équipe a déjà entamé des négociations pour affréter le MV Horizon, un petit navire de recherche.

"Nous utiliserons des caméras de sécurité pour le suivi des longueurs d'ondes visuelles à infrarouges avec téléobjectifs, des yeux humains sur l'eau avec des jumelles haute puissance et des lunettes de visée, ainsi que des appareils photo reflex numériques avec téléobjectifs haute puissance allant de 400 mm à 600 + mm ", a déclaré M. Knuth à Motherboard. "Nous prévoyons d'avoir des drones de haute qualité dans l'air avec des capacités d'imagerie. Nous nous penchons également sur l'imagerie infrarouge, ainsi que sur les détecteurs de rayons X, de rayons gamma et de neutrons sur mesure (qui sont conçus pour détecter la matière noire)."

Knuth a présenté une conférence au Maximum Entropy and Bayesian Methods in Science and Engineering Workshop au Max Planck Institute for Plasmaphysics à Garching en Allemagne sur la détermination des caractéristiques de vol des véhicules anomaux non identifiés en juillet 2019. Son article, qui est actuellement en attente d'un examen par les pairs, peut être consulté en ligne.

"C'est un effort qui, je crois, est rare et opportun étant donné les événements actuels"

M. Knuth a expliqué que l'on ignore encore beaucoup de choses sur ce que les gens rapportent exactement en ce qui concerne les OVNI.

"Il s'agit toujours de questions délicates dans toute étude qui repose sur la communication d'informations par des personnes. Cela comprend les études en médecine, en psychologie et en neurosciences qui s'appuient sur les réponses des sujets, les études sociologiques qui s'appuient sur des enquêtes, et même les données fournies par les scientifiques (qui peuvent tous faire des erreurs ou mentir). La clé pour assurer l'uniformité est la reproductibilité, ce qui nécessite des études supplémentaires ", explique M. Knuth.

En dehors du SETI, c'est l'une des tentatives les plus sérieuses de recherche d'OVNI. C'est, il faut bien l'admettre, un peu comme une chasse à l'oie sauvage et cela coûtera une cargaison d'argent comptant. Mais l'équipe comprend quelques gros frappeurs en dehors de Knuth lui-même. Selon le livre blanc de l'organisation, Rizwan Virk, entrepreneur en technologie de la Silicon Valley et technologue du MIT, et le PDG de la société d'informatique quantique ReactiveQ de Toronto, Deep Prasad, ont tous deux signé pour aider à obtenir des investissements pour ce projet.

"Personnellement, je suis très excité quel que soit le résultat ", a déclaré M. Prasad à la Carte mère. "C'est un effort qui, à mon avis, est rare et opportun compte tenu des événements actuels, comme l'augmentation apparente du nombre d'incidents UAP par les voies militaires officielles.

Parmi les autres membres de l'équipe figurent Luis Elizondo, ancien membre du personnel du Pentagone qui a quitté son emploi pour chasser les ovnis avec Tom DeLonge, Sean Cahill, l'ancien chef d'armes qui a servi à bord de l'USS Princeton pendant l'incident de Nimitz en 2004, et Bruce Macabee, physicien optique et chercheur spécialiste des ovnis.

Obtenir l'argent pour payer tout ça ne va pas être facile. Pendant que l'équipe de M. Day travaille sur les demandes de subvention, elle sait que la grande majorité du financement devra être privée. Louer un navire de recherche et acquérir l'équipement de haute technologie nécessaire à la recherche d'OVNI n'est pas bon marché. Alors que M. Day envisage de financer ce projet, il espère que l'organisme à but non lucratif pourra attirer quelques investisseurs providentiels intéressés à financer la recherche scientifique pour étudier le phénomène des ovnis. M. Day demande aux parties intéressées de communiquer avec lui par courriel, car le site Web du groupe est encore en cours d'élaboration.

Knuth croit qu'il est temps de commencer à faire du vrai travail scientifique sur les OVNIs. Bien que l'étude ne soit pas orthodoxe (en particulier sur les baleines), il n'en demeure pas moins que les véhicules aériens non identifiés sont suivis par l'armée de l'air et la marine, et semblent facilement échapper à l'appareil d'armement technologique entretenu par les militaires les plus puissants sur la planète.

"L'absence d'étude scientifique de ces phénomènes a conduit à un état d'ignorance, ce qui est inacceptable compte tenu des problèmes de sécurité aérienne signalés par l'US Navy ", a déclaré M. Knuth.

Source: Vice.com

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**[ cliquez ICI ]** · Mer 30 Oct 2019, 02:49

Bien s'ils arrivent à réunir le budget, c'est un super projet !!

Puisque le problème est bien là. Sauf que nombre de gens ne paraissent pas s'en rendre compte. C'est que les cas d'observation passés ne sont pas là pour nous apporter une réponse, encore moins une conclusion. Non, ils ne sont là que pour possiblement nous guider vers elle. Ce qui fait qu'on ne peut rien affirmer et qu'on ne peut que présupposer. Au final, on se trouve encore en plein "dans l'étude".

Parce que 70 ans, ce n'est pas si long pour une telle étude. Surtout si celle ci finit par déboucher sur la preuve que la vie évoluée existe ailleurs. Bref, je l'ai souvent répété, il ne faut rien conclure et ne pas partir avec des aprioris. Ne pas conclure qu'il n'y a rien d'extraterrestre là dedans, comme le font donc certaines personnes. Puisqu'on n'en sait rien et il est tout à fait possible que ce lien existe. Mais ne pas conclure non plus que c'est extraterrestre, sans en avoir la véritable confirmation.

Cependant, pour que cette étude -se contentant actuellement de trier en compiler les cas- passe à la vitesse supérieure, bien il faut investir énormément d'argent et déployer des moyens considérables ! On l'a vu avec l'affaire du Nimitz ou même la vague Belge. Si on s'en donne un minimum la peine, on peut obtenir des débuts de résultat. Justement, ce sont juste des essais, ce n'est que le début d'une telle entreprise. Et on se dit qu'en mettant le paquet, on pourrait peut être avoir de véritables résultats !

Car pour un 1er essai en 89, l'armée Belge s'en tire plutôt bien. Puisqu'elle était en attente de témoignages au sol pour pouvoir lancer ses avions à la poursuite de ce supposé ovni. Ce dernier est donc repéré par des témoins au sol, qui font remonter l'information à la gendarmerie. Celle ci fait ensuite remonter l'information à l'armée Belge, qui va repérer l'objet sur un radar au sol, ce qui leur permettra d'y envoyer leur 2 avions. Et là, l'un des deux F16 lock l'objet sur son radar (le radar de l'autre F16 étant défectueux).

Bref, on voit bien qu'avec des moyens et une bonne organisation, il peut en ressortir quelque chose. Parce que, qu'importe que ce soit un ovni ou une inversion de température, au final, il y a un résultat ! Cela montre bien que c'est possible et qu'il faut pousser plus loin. Alors évidemment, avec des avions de chasse et des outils ultra sophistiqués, ce serait idéal. Mais même sans aller jusque là. Aujourd'hui, avec les technologies en notre possession et une bonne organisation, on peut arriver à quelque chose.

Et c'est donc là que le travail des ufologues peut aider. Puisque comme je le dis plus haut, les cas passés ne nous donnent pas de conclusion, mais ils donnent des pistes. C'est pour ça, le travail de compilation des cas et leur tri, reste important. Bien sûr, rien ne vaut les rapports de l'armée, pour cibler ensuite une zone à prospecter. Mais des spots peuvent aussi apparaitre grâce aux ufologues ou à tous ceux qui recueillent des cas et en tirent des bases de données. Ce travail de compilation est donc nécessaire et même primordial.

Justement, s'il m'arrive de taper sur les ufologues parfois, c'est avant tout parce que certains d'entre eux en arrivent à tirer des conclusions bien trop hâtives et à broder ensuite avec elles, tout un tas d'autres conclusions complètement farfelues. Parce que, émettre des hypothèses, c'est une chose... Mais on ne peut pas se permettre de conclure. La méthode scientifique fonctionne par étape. Il faut donc arriver à obtenir des preuves directes et concrètes, pour commencer à travailler sur les conclusions qui viendraient après, et ainsi de suite... Bruler les étapes ne fait que desservir la recherche ! Enfin je félicite ceux qui recueillent et compilent les témoignages, parce que c'est presqu'un boulot à plein temps.

Mer 30 Oct 2019, 11:31

Tiko a écrit:

Et c'est donc là que le travail des ufologues peut aider. Puisque comme je le dis plus haut, les cas passés ne nous donnent pas de conclusion, mais ils donnent des pistes. C'est pour ça, le travail de compilation des cas et leur tri, reste important. Bien sûr, rien ne vaut les rapports de l'armée, pour cibler ensuite une zone à prospecter. Mais des spots peuvent aussi apparaître grâce aux ufologues ou à tous ceux qui recueillent des cas et en tirent des bases de données. Ce travail de compilation est donc nécessaire et même primordial.

C'est l'évidence même de ce long travail. Cependant, la phrase que j'ai ici agrandie prends du sens aujourd'hui, car les Ovni du passé était d'une part plus loquaces, vu de près, nous avions des cas de RR2/RR3 plus fréquents etc... Parmi ces Ovni du passé, il y en a un petit nombre, accessibles, et qui nous permettent de part leur côté versatile, écarter toute confusion possible avec les aéronefs de l'époque puisque leurs performances sont désormais connues. Ce n'est pas vraiment le cas aujourd'hui ou sortent de nombreux prototypes, il ne sert à rien de courir après l'information puisque tout n'a pas encore été dévoilé, et les performances sont toujours plus fantastiques.

Donc, nous n'avons pas le choix, il faut continuer de bosser sur les apparitions du passé en obtenant les sources les plus fiables qui soit. Disons que les années 80 représentent la limite, après tout se complique). Il est fort probable que ces données soit encore aujourd'hui entre les mains de l'armée (performances mesurées j'entends et traces radar). Une partie seulement étant tombée dans le domaine public.

C'est sur ce genre d'aspect historique/performances techniques que se base quelqu'un comme Franck Maurin pour dégrossir le terrain. Il n'hésite pas à tacler les sceptiques au passage dans chacun de ces discours en fournissant preuves à l'appui.

Pour revenir à la Silicon Valley...

@+

Ven 29 Nov 2019, 12:29

Voyons un peu de quoi parlent nos nouveaux venus, les chasseurs d'UFO "d'UAP Expedition"...

Article mis en ligne par P. Fechner (Mufon).

Hot Air : Les Scientifiques Tentent D’attraper Des Ovnis

Vous avez la possibilité d'activer les sous-titres en Français sur Youtube.

@+

A suivre... le Twitter de l'UAP Expedition Group

@+

Tiko a écrit:

Bref, on voit bien qu'avec des moyens et une bonne organisation "..." on peut arriver à quelque chose.

Un protocole international, avec la participation de plusieurs Nations, apporterait forcément une richesse de données à étudier. Un témoignage. Une cellule dédiée qui confirme par un système de radars sur la zone en question. Et après confirmation, l’envoi d’une patrouille aérienne dédiée, équipée en conséquence. Rapidement, en centralisant les données, ce serait conséquent.

Moi je trouve ça intéressant. Dans le sens où l’on pourrait collecter un concentré d’informations. Pouvant servir de données « saines » pour analyses. Et on sait que plus il y a de données, plus c’est pertinent pour dresser une étude.

Mais les budgets ne seront jamais accordés sur un protocole de la sorte. S’ils l’ont fait durant la vague Belge, c’était dans un cadre d’urgence spontanée.

Polyèdre57

...car les Ovni du passé était d'une part plus loquaces, vu de près, nous avions des cas de RR2/RR3 plus fréquents etc...

C’est vrai que le phénomène a évolué dans le temps, autant sur les types de rencontres que sur l’aspect des objets observés. Du moins si l’on retrace une bonne partie des observations. Car à côté de cela, certains schémas sont restés identiques à travers le temps.

Comme le dit @Tiko c’est peut-être une piste sur ce tracé pour ces dernières décennie. Si le phénomène à en parti « muté » dans ses types de rencontre, et l’aspect des objets, cela ne peut que donner matière à raisonnement.

@Polyèdre57, c’est vrai que le temps écoulé depuis les observations permet au moins d’écarter le rapprochement avec la conception d’aéronefs « humain » de l’époque. Puisque nous ne les avons pas vu par la suite.