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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Sam 26 Déc 2009, 03:30
Bonjour Althea,
Tout d’abord bravo pour l’intérêt témoigné à ce modèle cosmologique bi-gravifique (ou gémellaire, terme plus simple) qui colle aux observations effectuées de notre univers observable, qui résout problèmes et anomalies que le Modèle Cosmologique Standard n’élucide pas, qui est prédictif, etc., etc., et qui, cerise sue le gâteau, offre, lui, la possibilité du voyage interstellaire !
En effet le modèle gémellaire ne généralise pas le Modèle Cosmologique Standard – qui est balayé – mais généralise la RG, théorie de la Relativité … Générale.
Pierre31 dans son post du Ven 18 Déc 2009, 12:01, tout en haut de cette page, a fort bien résumé ce dont il s’agit :
Voici le système de 2 équations de champs conjuguées qui est à la base du modèle gémellaire :
Le modèle bi-gravifique, gémellaire, n'est donc évidemment pas en contradiction avec les tests de la RG. En effet, comme la matière m et la matière gémellaire m* se repoussent, là où il y a une concentration de matière (par exemple une étoile, comme le Soleil), dans la portion adjacente, conjuguée, du feuillet F* règne un vide poussé : la matière m y a "fait le ménage" en repoussant les masses m* au loin. Dans le voisinage du Soleil le tenseur T* (de la matière m*) est donc négligeable devant T (de la matière m) et l'équation de champ local devient S = χ T , c'est à dire l'équation d'Einstein, qui se présente alors comme une forme approchée du système d’équations "gémellaires" conjuguées, mais plus un objet s’éloigne du Soleil (Pioneer 10, Pioneer 11, Ulysse, par exemple), plus le tenseur T* augmente … explication du ralentissement constaté pour ces 3 sondes.
Nous comprenons dès lors que la "constante cosmologique" Λ, artifice proposé par le mathématicien Elie Cartan à Einstein, n’est d’aucune utilité … si ce n’est celle de lui donner une valeur variable, ad hoc, permettant de faire coller le résultat aux observations du moment !
Relisez dans mon post du Jeu 17 Déc 2009, 19:37 page précédente ce que donne le calcul de la constante de couplage χ de l’équation de champ :
χ = -8 π G /c²
C’est donc le rapport G/c² qui doit être constant, mais cela n’implique nullement la constance de G et la constance de c dans le temps et l’espace comme cela est profondément ancré au sein de notre paradigme scientifique.
Cela n’empêche d’ailleurs pas certains chercheurs théoriciens de faire dans leurs travaux varier G, la "constante universelle de gravitation" (ce faisant l'équation de champ ne conserve plus l'énergie !!!), mais surtout pas c !
Nous administrons aujourd’hui les fantastiques avancées de la Physique au cours de la première moitié du XXème siècle – des travaux d’Albert Einstein à ceux de Wolfgang Ernst Pauli – , système au sein duquel il n’y a guère de place pour les concepteurs innovants.
Relisez Thomas Kuhn qui a bien défini de quoi il s’agit (cf. La structure des révolutions scientifiques, Flammarion).
>>> Un paradigme est "un ensemble de croyances théoriquement et méthodologiquement interconnectées". Il permet la sélection, l’évaluation et la critique des idées qui sont à la base de notre compréhension du monde. La "science normale", académique, travaille dans le cadre d’un paradigme donné, parce que celui-ci s’est révélé efficace bien qu’il comporte des hypothèses sous-jacentes, non prouvées. Certaines de ces hypothèses peuvent être valables de manière approchée. De nouveaux faits observés peuvent donc venir les contredire quand on regarde au-delà des frontières du domaine où la validité de ces hypothèses avait été vérifiée. Ceci conduit à ce que Kuhn appelle une "crise", mais il la situe au moment où la communauté scientifique prend déjà assez largement conscience du fait que le paradigme antérieur ne suffit plus pour rendre compte des nouveaux faits observés.
Ceci implique un processus assez complexe et lent. Au départ on occulte tout simplement l’importance de ce qui semble perturber les théories connues, parce qu’on se dit que "cela n’est pas possible". Les éléments qui dérangent sont minimisés, voire carrément exclus des publications convenables. On ne peut pas en parler, puisque "les autres" en déduiraient qu’on est irrationnel ! Quand cela n’est plus possible, on réagit en imaginant toutes sortes de stratagèmes, ad hoc, pour "raccommoder" la théorie existante, sans devoir changer le paradigme sous-jacent. Quand on s’est rendu compte du fait que cela ne suffit pas non plus, on en vient à une réflexion libérée voire effervescente. De nouvelles idées prolifères. On envisage presque n’importe quoi, mais finalement, c’est une seule proposition qui émerge. Les autres finissent par s’estomper, parce qu’on n’en parle plus. On les oublie et tout se recristallise alors autour d’un nouveau paradigme, plus englobant et donc plus satisfaisant. On a retrouvé une image du Monde unifiée. Ces "révolutions scientifiques" sont rares, mais réelles.
« Je suis persuadé que votre expérience, notamment celle acquise auprès de Louis de Broglie, mais pas uniquement, vous permet de concevoir aujourd’hui que lorsqu’un étudiant "tète" à l’université la science contemporaine qui lui est transmise, installée, riche de nombreux succès, elle lui est présentée comme un ensemble de conquêtes définitives de la raison sur l’ignorance et il n’est guère tenté de la remettre en cause. Durant son cycle d’études il ne lui est présenté aucune (ou très, très rarement) vision d’ensemble de la démarche scientifique, à commencer par une simple initiation à l’histoire des sciences, à l’épistémologie, et c’est tout à fait regrettable. Son doute scientifique s’émousse, sa capacité d’intuition, d’innovation, n’en sort que diminuée, sa démarche scientifique s’en ressentira au sortir de ce cursus "classique" d’une tête bien pleine plutôt que bien faite.
Je caricature, bien évidemment, mais sans trop dénaturer le tableau.
Qu’un Jean-Pierre Petit ait annoncé avoir orienté ses recherches en fonction d’informations contenues dans des textes à l’origine énigmatique, exotique, lui a valu la mise à l’index que l’on sait. Or la Science ne devrait point présenter un tel comportement : ou les travaux de Jean-Pierre Petit sont de qualité et son modèle d'univers jumeaux présente des avancées par rapport au Modèle Cosmologique Standard, ou bien non.
Or lorsque l’on examine rationnellement ses travaux, « force est de constater », pour rependre votre expression, que bon nombre des anomalies, des lacunes du modèle standard sont expliquées et comblées.
Lors d’une très récente polémique au sujet de Jean-Pierre Petit menée sur Wikipédia concernant sa biographie, notamment deux, encore jeunes, chercheurs utilisant l’un le pseudonyme de "Alain r" (polytechnicien de 33 ans, promo 1993, thèse de cosmologie à Paris XI en 2000, astrophysicien en poste à l'Institut d'Astrophysique de Paris), l’autre de "LeYaYa" (normalien au prénom de Yacine, préparant une thèse sur la théorie des cordes ) se sont, de mon point de vue, présentés dans la droite ligne du "classicisme" que j’évoque plus haut. »
Ceci permet une transition vers le lien http://www2.iap.fr/users/riazuelo/cosmo/jpp/p2.html que vous fournissez, dont le contenu hébergé par l'Institut d'Astrophysique de Paris émane de "Alain r", c'est-à-dire Alain Riazuelo.
Attardons-nous un peu par exemple (pardon, l’aspect "technique" sera probablement rébarbatif à certains) sur la critique de ce dernier quant à la présence du rapport G/c² – qualifié de « grossièrement faux » (sic) – dans la constante de couplage χ (dite constante d’Einstein , à ne pas confondre avec la constante cosmologique) telle que la libelle Jean-Pierre Petit ainsi que beaucoup d’autres, dont Monique Signore, directeur de recherche associé à l'Observatoire de Paris, dans un article intitulé Principes de base de la relativité générale :
Le critique l’a retenue suivant la formulation dans laquelle c, la célérité de la lumière, est à la puissance 4 et non pas au carré :
En fait les 2 formulations sont évidemment bonnes, mais dépendant de la manière dont on libelle le tenseur T dans l’équation de champ d’Einstein :
Nous constatons que ce critique a "tété des connaissances", pour reprendre l’expression utilisée plus haut, se réfère à des ouvrages en n’ayant probablement jamais fait le calcul, au demeurant pointu et fastidieux, afin de percevoir cette subtilité.
Toute cette critique est superficielle, argumentum ad hominem, l’IAP ne répondant pas aux multiples demandes de Jean-Pierre Petit pour un légitime droit de réponse en séminaire.
La critique aurait-elle conscience de pouvoir s’être trompée, d’être dans l’erreur ?
Pour ce qui intéresse une probable majorité des participants à ce forum, retenons que le modèle cosmologique standard qui colle de moins en moins avec nos observations de l’univers observable induit une quasi impossibilité du voyage interstellaire, lorsque le modèle bi-gravifique (gémellaire) colle avec nos observations de l’univers observable et offre la possibilité du voyage interstellaire qui serait ainsi beaucoup plus simple que nous le croyons.
Cordialement,
Jean
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Tout d’abord bravo pour l’intérêt témoigné à ce modèle cosmologique bi-gravifique (ou gémellaire, terme plus simple) qui colle aux observations effectuées de notre univers observable, qui résout problèmes et anomalies que le Modèle Cosmologique Standard n’élucide pas, qui est prédictif, etc., etc., et qui, cerise sue le gâteau, offre, lui, la possibilité du voyage interstellaire !
Vous avez été, Althea, victime d’un lapsus calami !Althea a écrit: […] elle (la théorie gémellaire) généralise le MCS sans tout remettre en cause.
En effet le modèle gémellaire ne généralise pas le Modèle Cosmologique Standard – qui est balayé – mais généralise la RG, théorie de la Relativité … Générale.
Pierre31 dans son post du Ven 18 Déc 2009, 12:01, tout en haut de cette page, a fort bien résumé ce dont il s’agit :
Voici l’équation de champ d’Einstein « approximation valable dans les régions du feuillet ou domine la matière m et ou par conséquent, dans le feuillet conjugué, sa consœur m* a été repoussée. », prés du Soleil, par exemple, compatible avec l'avance au périhélie de Mercure, proche du Soleil, et la déflexion de la lumière d’étoiles rasant le Soleil lors d’éclipses :Pierre31 a écrit:Enfin la RG, qui a tant de vérifications expérimentales à son actif, n'est pas contredite mais apparaît comme une approximation valable dans les régions du feuillet ou domine la matière m et ou par conséquent, dans le feuillet conjugué, sa consœur m* a été repoussée. Einstein serait content, lui qui doutait que la RG lui survive longtemps. En fait elle apparait comme le premier opus d'une théorie plus générale.
Voici le système de 2 équations de champs conjuguées qui est à la base du modèle gémellaire :
Le modèle bi-gravifique, gémellaire, n'est donc évidemment pas en contradiction avec les tests de la RG. En effet, comme la matière m et la matière gémellaire m* se repoussent, là où il y a une concentration de matière (par exemple une étoile, comme le Soleil), dans la portion adjacente, conjuguée, du feuillet F* règne un vide poussé : la matière m y a "fait le ménage" en repoussant les masses m* au loin. Dans le voisinage du Soleil le tenseur T* (de la matière m*) est donc négligeable devant T (de la matière m) et l'équation de champ local devient S = χ T , c'est à dire l'équation d'Einstein, qui se présente alors comme une forme approchée du système d’équations "gémellaires" conjuguées, mais plus un objet s’éloigne du Soleil (Pioneer 10, Pioneer 11, Ulysse, par exemple), plus le tenseur T* augmente … explication du ralentissement constaté pour ces 3 sondes.
Nous comprenons dès lors que la "constante cosmologique" Λ, artifice proposé par le mathématicien Elie Cartan à Einstein, n’est d’aucune utilité … si ce n’est celle de lui donner une valeur variable, ad hoc, permettant de faire coller le résultat aux observations du moment !
Ce qui le justifie est notre paradigme actuel au sein duquel c, célérité de la lumière, est la "constante universelle" par excellence. Or il s’agit d’une hypothèse émise par Einstein que l’on a arbitrairement transformée en loi au prétexte que nous le vérifions dans notre espace-temps "ici-maintenant" … mais "ici-maintenant" n’est pas l’univers "partout-toujours".Althea a écrit:Vous dites que cette théorie est encore qualifiée d'"exotique" mais qu'est-ce qui justifie qu'elle le soit davantage que d'autres théories dont on entend beaucoup parler (et que beaucoup citent sans comprendre réellement de quoi il retourne) et qui peuvent sembler plus spéculatives ?
Relisez dans mon post du Jeu 17 Déc 2009, 19:37 page précédente ce que donne le calcul de la constante de couplage χ de l’équation de champ :
χ = -8 π G /c²
C’est donc le rapport G/c² qui doit être constant, mais cela n’implique nullement la constance de G et la constance de c dans le temps et l’espace comme cela est profondément ancré au sein de notre paradigme scientifique.
Cela n’empêche d’ailleurs pas certains chercheurs théoriciens de faire dans leurs travaux varier G, la "constante universelle de gravitation" (ce faisant l'équation de champ ne conserve plus l'énergie !!!), mais surtout pas c !
Cette théorie est tout simplement hors du consensus que représente notre paradigme scientifique actuel.Althea a écrit:Quels sont les reproches et critiques actuellement faîtes à l'encontre de la théorie de Sakharov-Petit de la part de ses détracteurs ?
Ces désaccords relèvent-ils d'un défaut de connaissance de leur part, de flous entâchant la théorie, d'incohérences liées à certains phénomènes observés ou de simple mauvaise foi (ce dernier aspect m'intéressant le moins pour mon analyse ) ?
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Relisez Thomas Kuhn qui a bien défini de quoi il s’agit (cf. La structure des révolutions scientifiques, Flammarion).
>>> Un paradigme est "un ensemble de croyances théoriquement et méthodologiquement interconnectées". Il permet la sélection, l’évaluation et la critique des idées qui sont à la base de notre compréhension du monde. La "science normale", académique, travaille dans le cadre d’un paradigme donné, parce que celui-ci s’est révélé efficace bien qu’il comporte des hypothèses sous-jacentes, non prouvées. Certaines de ces hypothèses peuvent être valables de manière approchée. De nouveaux faits observés peuvent donc venir les contredire quand on regarde au-delà des frontières du domaine où la validité de ces hypothèses avait été vérifiée. Ceci conduit à ce que Kuhn appelle une "crise", mais il la situe au moment où la communauté scientifique prend déjà assez largement conscience du fait que le paradigme antérieur ne suffit plus pour rendre compte des nouveaux faits observés.
Ceci implique un processus assez complexe et lent. Au départ on occulte tout simplement l’importance de ce qui semble perturber les théories connues, parce qu’on se dit que "cela n’est pas possible". Les éléments qui dérangent sont minimisés, voire carrément exclus des publications convenables. On ne peut pas en parler, puisque "les autres" en déduiraient qu’on est irrationnel ! Quand cela n’est plus possible, on réagit en imaginant toutes sortes de stratagèmes, ad hoc, pour "raccommoder" la théorie existante, sans devoir changer le paradigme sous-jacent. Quand on s’est rendu compte du fait que cela ne suffit pas non plus, on en vient à une réflexion libérée voire effervescente. De nouvelles idées prolifères. On envisage presque n’importe quoi, mais finalement, c’est une seule proposition qui émerge. Les autres finissent par s’estomper, parce qu’on n’en parle plus. On les oublie et tout se recristallise alors autour d’un nouveau paradigme, plus englobant et donc plus satisfaisant. On a retrouvé une image du Monde unifiée. Ces "révolutions scientifiques" sont rares, mais réelles.
Lors d’échanges épistolaires avec un spécialiste de logique algébrique, âgé (il fut l’un des étudiants de Louis de Broglie) mais d’une vivacité intellectuelle époustouflante, je lui écrivais ceci que je reproduis in extenso :Althea a écrit:PS : En parlant de détracteurs, je suis tombée par hasard sur ceci :
http://www2.iap.fr/users/riazuelo/cosmo/jpp/p2.html
Ne maîtrisant pas toutes ces notions comme beaucoup de non spécialistes pouvant lire ce genre d'analyses sur le net, je me garde de juger mais je me sens diablement... frustrée.
« Je suis persuadé que votre expérience, notamment celle acquise auprès de Louis de Broglie, mais pas uniquement, vous permet de concevoir aujourd’hui que lorsqu’un étudiant "tète" à l’université la science contemporaine qui lui est transmise, installée, riche de nombreux succès, elle lui est présentée comme un ensemble de conquêtes définitives de la raison sur l’ignorance et il n’est guère tenté de la remettre en cause. Durant son cycle d’études il ne lui est présenté aucune (ou très, très rarement) vision d’ensemble de la démarche scientifique, à commencer par une simple initiation à l’histoire des sciences, à l’épistémologie, et c’est tout à fait regrettable. Son doute scientifique s’émousse, sa capacité d’intuition, d’innovation, n’en sort que diminuée, sa démarche scientifique s’en ressentira au sortir de ce cursus "classique" d’une tête bien pleine plutôt que bien faite.
Je caricature, bien évidemment, mais sans trop dénaturer le tableau.
Qu’un Jean-Pierre Petit ait annoncé avoir orienté ses recherches en fonction d’informations contenues dans des textes à l’origine énigmatique, exotique, lui a valu la mise à l’index que l’on sait. Or la Science ne devrait point présenter un tel comportement : ou les travaux de Jean-Pierre Petit sont de qualité et son modèle d'univers jumeaux présente des avancées par rapport au Modèle Cosmologique Standard, ou bien non.
Or lorsque l’on examine rationnellement ses travaux, « force est de constater », pour rependre votre expression, que bon nombre des anomalies, des lacunes du modèle standard sont expliquées et comblées.
Lors d’une très récente polémique au sujet de Jean-Pierre Petit menée sur Wikipédia concernant sa biographie, notamment deux, encore jeunes, chercheurs utilisant l’un le pseudonyme de "Alain r" (polytechnicien de 33 ans, promo 1993, thèse de cosmologie à Paris XI en 2000, astrophysicien en poste à l'Institut d'Astrophysique de Paris), l’autre de "LeYaYa" (normalien au prénom de Yacine, préparant une thèse sur la théorie des cordes ) se sont, de mon point de vue, présentés dans la droite ligne du "classicisme" que j’évoque plus haut. »
Ceci permet une transition vers le lien http://www2.iap.fr/users/riazuelo/cosmo/jpp/p2.html que vous fournissez, dont le contenu hébergé par l'Institut d'Astrophysique de Paris émane de "Alain r", c'est-à-dire Alain Riazuelo.
Attardons-nous un peu par exemple (pardon, l’aspect "technique" sera probablement rébarbatif à certains) sur la critique de ce dernier quant à la présence du rapport G/c² – qualifié de « grossièrement faux » (sic) – dans la constante de couplage χ (dite constante d’Einstein , à ne pas confondre avec la constante cosmologique) telle que la libelle Jean-Pierre Petit ainsi que beaucoup d’autres, dont Monique Signore, directeur de recherche associé à l'Observatoire de Paris, dans un article intitulé Principes de base de la relativité générale :
Le critique l’a retenue suivant la formulation dans laquelle c, la célérité de la lumière, est à la puissance 4 et non pas au carré :
En fait les 2 formulations sont évidemment bonnes, mais dépendant de la manière dont on libelle le tenseur T dans l’équation de champ d’Einstein :
Nous constatons que ce critique a "tété des connaissances", pour reprendre l’expression utilisée plus haut, se réfère à des ouvrages en n’ayant probablement jamais fait le calcul, au demeurant pointu et fastidieux, afin de percevoir cette subtilité.
Toute cette critique est superficielle, argumentum ad hominem, l’IAP ne répondant pas aux multiples demandes de Jean-Pierre Petit pour un légitime droit de réponse en séminaire.
La critique aurait-elle conscience de pouvoir s’être trompée, d’être dans l’erreur ?
Pour ce qui intéresse une probable majorité des participants à ce forum, retenons que le modèle cosmologique standard qui colle de moins en moins avec nos observations de l’univers observable induit une quasi impossibilité du voyage interstellaire, lorsque le modèle bi-gravifique (gémellaire) colle avec nos observations de l’univers observable et offre la possibilité du voyage interstellaire qui serait ainsi beaucoup plus simple que nous le croyons.
Cordialement,
Jean
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Sam 26 Déc 2009, 09:05
Vous pourrez émettre toutes les hypothèses que vous voulez ou démontrer n'importe quelles théories ou formalisme philosophique, la vie extraterrestre est une évidence pour la simple et bonne raison suivante :
- nous sommes nous mêmes des extraterrestres et nous existons
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Sam 26 Déc 2009, 15:04
Bonjour CJ,
Certes le principe anthropique – que vous formulez à votre manière – est un élément fondamental de la réflexion scientifique sur la vie dans l’univers.
Jean-Pierre Sivan ni ne le contredit, ni ne s’y oppose.
Mais pour autant ni lui ni vous, vous n’apportez de réponse à comment franchir des distances réputées infranchissables dans le cadre de notre modèle cosmologique standard.
Rappelons que le fil de cette discussion a pour origine la remarque suivante de Fox1977, à la page précédente :
>>> Loin oui, chez eux, mais chez nous sous nos yeux, non !
Sauf adhésion à ce "Loin oui, chez eux, mais chez nous sous nos yeux, non ! ", dans le cadre de l’HET qui est la seule hypothèse à raisonnablement retenir lorsque l’on a étudié le dossier, votre post ci-dessus, CJ, n’apporte pas de réponse à "Comment franchir des distances réputées infranchissables ?" ! :lunettess:
Cordialement,
Jean
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Certes le principe anthropique – que vous formulez à votre manière – est un élément fondamental de la réflexion scientifique sur la vie dans l’univers.
Jean-Pierre Sivan ni ne le contredit, ni ne s’y oppose.
Mais pour autant ni lui ni vous, vous n’apportez de réponse à comment franchir des distances réputées infranchissables dans le cadre de notre modèle cosmologique standard.
Rappelons que le fil de cette discussion a pour origine la remarque suivante de Fox1977, à la page précédente :
Jean-Pierre Sivan procède du blocage paradigmatique qui nous empêche notamment de budgéter une étude scientifique du phénomène ovni mais pas ceux des programmes SETI et associés :Fox1977 Mar 15 Déc 2009, 22:54 a écrit:C'est dommage qu'on ne sache pas ce qu'il pense des ovnis...
La plupart des scientifiques affirme désormais que l'univers pullule de vie. Quand on parle de visiter d'autres planètes, ils répondent "Pour l'instant, ce n'est pas possible". Ils insinuent donc que dans le futur, l'évolution des technologies pourrait rendre ces voyages possibles. Mais "curieusement", quand ils entendent que les ovnis pourraient être des engins pilotés par des civilisations extraterrestres, ils s'esclaffent en traitant d'illuminé celui qui ose proférer de telles inepties...
Ce n'est qu'une question de temps avant que le tabou ne tombe mais c'est tout de même très frustrant...
>>> Loin oui, chez eux, mais chez nous sous nos yeux, non !
Sauf adhésion à ce "Loin oui, chez eux, mais chez nous sous nos yeux, non ! ", dans le cadre de l’HET qui est la seule hypothèse à raisonnablement retenir lorsque l’on a étudié le dossier, votre post ci-dessus, CJ, n’apporte pas de réponse à "Comment franchir des distances réputées infranchissables ?" ! :lunettess:
Cordialement,
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Sam 26 Déc 2009, 17:12
Jean Curnonix a écrit:Sauf adhésion à ce "Loin oui, chez eux, mais chez nous sous nos yeux, non ! ", dans le cadre de l’HET qui est la seule hypothèse à raisonnablement retenir lorsque l’on a étudié le dossier, votre post ci-dessus, CJ, n’apporte pas de réponse à "Comment franchir des distances réputées infranchissables ?" ! :lunettess:
Cordialement
Je n'ai malheureusement aucune réponse à apporté. Désolé.
Je suis au même stade que vous, je cherche...................
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Sam 26 Déc 2009, 17:23
Bonsoir CJ,
Avez-vous lu le fil de ce sujet depuis le début ?
Cordialement,
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Avez-vous lu le fil de ce sujet depuis le début ?
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Lun 04 Jan 2010, 00:45
Ouf !
Je viens de finir de lire tout ce qui se rapportait au Modèle cosmologique gémellaire, et j'avoue que je suis d'avantage séduit par ce modèle que parle MCS.
J'ai aussi beaucoup apprécié le fait que l'affirmation de la nullité de masse d'un photon soit écartée, sans compter qu'il s'agissait là AMHA d'une absurdité logique patente.
J'ai aussi une question provoqué l'évocation d'un Science & Vie plus haut :
Comment d'après le MCG arrive-t-on à un univers actuel dominé par la matière ?(à moins que le modèle affirme que ce déséquilibre n'existe pas ?)
De plus, est-ce que le modèle gémellaire de l'espace temps permet enfin la réunification de la relativité générale et de la mécanique quantique ?
Enfin, (je me restreins au niveau de mes questions afin de ne pas trop m'éparpiller) le MCG permet-il l'existence d'univers parallèles ? (Autrement dit : pourrait-il y avoir des ET venant d'univers parallèle au nôtre ?)
J'espère ne pas avoir posé de question stupide, étant donné qu'il y avait beaucoup de termes techniques.
Bonne nuit.
Je viens de finir de lire tout ce qui se rapportait au Modèle cosmologique gémellaire, et j'avoue que je suis d'avantage séduit par ce modèle que parle MCS.
J'ai aussi beaucoup apprécié le fait que l'affirmation de la nullité de masse d'un photon soit écartée, sans compter qu'il s'agissait là AMHA d'une absurdité logique patente.
J'ai aussi une question provoqué l'évocation d'un Science & Vie plus haut :
Comment d'après le MCG arrive-t-on à un univers actuel dominé par la matière ?(à moins que le modèle affirme que ce déséquilibre n'existe pas ?)
De plus, est-ce que le modèle gémellaire de l'espace temps permet enfin la réunification de la relativité générale et de la mécanique quantique ?
Enfin, (je me restreins au niveau de mes questions afin de ne pas trop m'éparpiller) le MCG permet-il l'existence d'univers parallèles ? (Autrement dit : pourrait-il y avoir des ET venant d'univers parallèle au nôtre ?)
J'espère ne pas avoir posé de question stupide, étant donné qu'il y avait beaucoup de termes techniques.
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Lun 04 Jan 2010, 20:10
woaw!!!!
mais ,donc... pour voyager plus vite il faudrait paser d'un feuillet à l'autre ? (ou je n'ai rien compris...)
Merci pour l'éclairage, même si pour moi la lueur est assez vascillante ( tant pis ,je n'avais qu'à écouter en classe!)
mais ,donc... pour voyager plus vite il faudrait paser d'un feuillet à l'autre ? (ou je n'ai rien compris...)
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Lun 04 Jan 2010, 22:41
Merci Jean pour vos réponses toutes pertinentes. Un point me taraude toutefois, vous êtes assez précis sur les paramètres de notre univers jumeau (vitesse de la lumière, température). Par quel moyen avez-vous déterminé ces valeurs dans la mesure où cet univers ne nous est accessible que par ses effets gravitationnels ? Un calcul à partir du confinement des galaxies?
Comme vous le soulignez justement, je pense effectivement que ce modèle du big bang prend eau de toutes parts et qu’il ne va pas tarder à rejoindre le musée des théories désuètes tant les observables viennent challenger « l’inflation » d’absurdités qu’il faut injecter pour le maintenir à flot. Je me demande si le coup de grâce ne viendra pas :
-de la détermination de l’âge des étoiles les plus anciennes de notre galaxie et notamment celle de type M,
-et du recalibrage des distances qui devrait amener encore une moisson d’observables « antinomiques » avec le dogme!
Pour l’âge des étoiles, je fais référence au papier suivant :
http://arxiv.org/abs/0812.1227
Dont j’extrais notamment :
La méthode, n’est pas encore très précise (seulement 2 à 5 G ans de précision) mais on trouve par exemple que certaines étoiles apparaissent avoir l’âge du big bang voir plus !
HE1523-0901 apparait être âgée de 13 Gans ou comme :
HD221170, 17.7 Gans.
HD115444 17,7 Gans.
Et la meilleure pour la fin
CS 22892-052 26,6 Gans !
Il y a comme qui dirait un problème. Soit la méthode de calibration est entachée d’erreurs, soit l’âge de l’univers (si tant est que cette formulation ait un sens) calculé à partir de la théorie du big bang est erroné. Voilà donc un champ de recherche à surveiller de près notamment en ce qui concerne les naines brunes, les étoiles de type spectral M et leur datation.
Pour le recalibrage des distances, voir l’article suivant :
]http://arxiv.org/abs/0902.3197
Les deux sont liés comme mentionné.
Quant à la vie dans l’univers, j’ai comme l’impression que la problématique n’est pas tant dans la découverte de son existence en dehors de la Terre, qui, sans être prophète va être observée d’ici peu, que dans le niveau évolutif de nos voisins. De combien en effet ceux-ci sont-ils plus évolués ? 4000 ans, 10 000ans ou plusieurs millions d’années s’ils sont originaires d’une planète orbitant par exemple autour d’une étoile de type M ? Voilà, comment dire, une problématique abyssale si l’on tient compte des évolutions technologiques de ces dernières décennies. Gageons que si la sagesse vient avec le nombre des années, ces derniers sont pratiquement des « Boudha » nyctalopes réincarnés!
NB Pour les traductions:
http://fr.babelfish.yahoo.com/
Comme vous le soulignez justement, je pense effectivement que ce modèle du big bang prend eau de toutes parts et qu’il ne va pas tarder à rejoindre le musée des théories désuètes tant les observables viennent challenger « l’inflation » d’absurdités qu’il faut injecter pour le maintenir à flot. Je me demande si le coup de grâce ne viendra pas :
-de la détermination de l’âge des étoiles les plus anciennes de notre galaxie et notamment celle de type M,
-et du recalibrage des distances qui devrait amener encore une moisson d’observables « antinomiques » avec le dogme!
Pour l’âge des étoiles, je fais référence au papier suivant :
http://arxiv.org/abs/0812.1227
Dont j’extrais notamment :
This review presents an introduction to metal-poor stars and their role as "cosmic lab" for the study of neutron-capture nucleosynthesis processes, particularly that of the r-process. The metal-poor star HE 1523-0901 serves as an example for this group of objects. It displays in its spectrum the strongest overabundance of neutron-capture elements associated with the r-process. Heavy neutron-capture elements such as Eu, Os, and Ir were measured, as well as the radioactive elements Th and U. Abundance of Th and U, in conjunction with those of stable elements make possible nucleo-chronomtery, i.e., the determination of stellar ages. HE 1523-0901 appears to be ~13 Gyr old. Age uncertaintites range from 2-5 Gyr for individual chronometers, and are largly due to theoretical uncertainties in the initial production ratio of the employed chronometers.
La méthode, n’est pas encore très précise (seulement 2 à 5 G ans de précision) mais on trouve par exemple que certaines étoiles apparaissent avoir l’âge du big bang voir plus !
HE1523-0901 apparait être âgée de 13 Gans ou comme :
HD221170, 17.7 Gans.
HD115444 17,7 Gans.
Et la meilleure pour la fin
CS 22892-052 26,6 Gans !
Il y a comme qui dirait un problème. Soit la méthode de calibration est entachée d’erreurs, soit l’âge de l’univers (si tant est que cette formulation ait un sens) calculé à partir de la théorie du big bang est erroné. Voilà donc un champ de recherche à surveiller de près notamment en ce qui concerne les naines brunes, les étoiles de type spectral M et leur datation.
Pour le recalibrage des distances, voir l’article suivant :
On notera au passage la participation de la Navy… un nouvel océan en perspective ?An Era of Precision Astrophysics: Connecting Stars, Galaxies and the Universe
an Astro2010 Science White Paper
]http://arxiv.org/abs/0902.3197
In the “DISTANCE MEASURES” section below, we separate the methods that depend on intrinsic properties of the objects from those methods that depend mostly on the properties of the detection apparatus, and are thus extrinsic to the sources. The extrinsic techniques -italic in the enumeration above- tend to be most reliable.
A very exciting by-product of this re-calibration of stellar models lies in the ages of stars.[/b] In fact, we expect that it will be possible to determine ages to within a percent or so for those stars that are just a bit younger than the Universe
Les deux sont liés comme mentionné.
Quant à la vie dans l’univers, j’ai comme l’impression que la problématique n’est pas tant dans la découverte de son existence en dehors de la Terre, qui, sans être prophète va être observée d’ici peu, que dans le niveau évolutif de nos voisins. De combien en effet ceux-ci sont-ils plus évolués ? 4000 ans, 10 000ans ou plusieurs millions d’années s’ils sont originaires d’une planète orbitant par exemple autour d’une étoile de type M ? Voilà, comment dire, une problématique abyssale si l’on tient compte des évolutions technologiques de ces dernières décennies. Gageons que si la sagesse vient avec le nombre des années, ces derniers sont pratiquement des « Boudha » nyctalopes réincarnés!
NB Pour les traductions:
http://fr.babelfish.yahoo.com/
- Jean CurnonixCulture Scientifique
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Lun 04 Jan 2010, 23:51
Bonsoir JeanNicolasL90,
Pardonnez-moi, je ne viens que de découvrir votre message.
- la matière ordinaire m, la nôtre, est située dans notre univers observable U
- l’antimatière au sens de Feynman constitue la matière gémellaire m* qui est située dans l’univers inobservable U*
>>> Il n’y a pas de déséquilibre, le cosmos, c'est-à-dire l’ensemble constitué par U et U*, comporte autant de matière m que de matière m*… après le "Twin Bang".
Comme je l’indique dans l’un des posts ci-avant, les travaux sur le modèle cosmologique gémellaire – multifeuillet suivant la dénomination de Sakharov, et nous allons voir que l’intuition est poursuivie – s’apparentent au modèle E8 x E8 (lire "E8 croix E8") de Green, Schwarz et Abdus Salam qui est également gémellaire.
(Réf. : M.B. Green, J.H. Schwarz, Nucl. Phys., B, 181, 502-530 (1981) ; B, 198, 225-268 (1982) ; B, 441-461 (1982) ; Phys. Lett., B, 444-448 (1992))
La structure de groupe fait intervenir une nouveauté en matière de géométrie : "l’indice de feuillet".
Celui-ci peut prendre deux valeurs : +1 ou –1.
La valeur +1 correspond à notre univers observable U, la valeur –1 au feuillet de l’autre univers inobservable "photoniquement" U*.
Les travaux se développent également avec un indice de feuillet à quatre valeurs : +1, +i, –1 et –i.
Les valeurs imaginaires pures de l’indice de feuillet engendreraient une autre paire cosmique, dotée également de deux flèches du temps antiparallèles, mais imaginaires pures.
Le but est d’éclaircir le statut géométrique de l’électromagnétisme, dans l’objectif d’une théorie unitaire. La charge serait alors une "masse imaginaire".
Le modèle se présenterait comme le revêtement à 4 feuillets d’une variété squelette, avec 4 flèches du temps, "en croix", lié à une logique tétravalente, à 4 "valeurs de vérité".
Le lien avec la physique quantique est également recherché.
Classiquement, la méthode de Kostant-Kirilov-Souriau permet de reconstruire l’équation de Schrödinger à partir du groupe de Bargmann.
Un groupe de Bargmann "gémellaire" conduirait à deux équations de Schrödinger couplées.
S’il s’agit d’une voie vers une meilleure compréhension du macroscopique et du microscopique de notre cosmos, nous ne pouvons pas exprimer qu’il s’agisse de « la réunification de la relativité générale et de la (mécanique) physique quantique »
Car dans la théorie quantique des champs, la force électromagnétique est véhiculée par des photons virtuels, et des particules qui interagissent par la force électromagnétique interagissent en échangeant des photons virtuels. La lumière est une onde électromagnétique. Les deux phénomènes présentent donc un degré de parenté. La suppression de l'interaction électromagnétique engendre alors deux effets :
- ils ne peuvent se voir.
- les objets qui n'interagissent plus à travers cette force peuvent se traverser (sans collision !)
Les deux phénomènes sont liés.
>>> Il est ainsi possible, via transfert hyperspatial entre les 2 univers, de faire "traverser les murs" à un objet matériel et de le faire apparaître dans une pièce dont portes et fenêtres sont closes et inversement de l’en faire sortir, via transfert inverse. Des témoignages rapportent ce genre de situations … "paranormales".
Il est également possible de traverser une montagne (sans collision), de pénétrer l’écorce terrestre en profondeur (sans collision) pour, par exemple, rejoindre une cavité qui y aura préalablement été artificiellement confectionnée.
-2) Relisez page précédente, si vous le voulez bien, mon post Suite 7 du Jeu 17 Déc 2009 - 19:29 :
Dans U*, la matière gémellaire m* s’y regroupe selon d'immenses conglomérats, rayonnant dans l'infrarouge et le rouge très sombre, structurés comme d'immenses, de gigantesques protoétoiles sphéroïdales, mais dont le temps de refroidissement excède ainsi l'âge de l'univers.
La vitesse d’agitation thermique de ces immenses, gigantesques protoétoiles crée une pression centrifuge telle qu’elles ne peuvent pas se contracter davantage pour augmenter leur température et attendre, à cœur, la température de fusion.
Donc pas de transmutation comme celle qui se produit dans le cœur des étoiles de notre univers observable U, et donc pas de planète, pas de vie dans U*, que de l’hydrogène* et de l’hélium* primitifs apparus après le "Twin Bang".
Cordialement,
Jean
-------------------------------
Ma présentation se trouve ici
.
Pardonnez-moi, je ne viens que de découvrir votre message.
Dans le MCG (Modèle Cosmologique Gémellaire) :JeanNicolasL90 a écrit:Comment d'après le MCG arrive-t-on à un univers actuel dominé par la matière ?(à moins que le modèle affirme que ce déséquilibre n'existe pas ?)
- la matière ordinaire m, la nôtre, est située dans notre univers observable U
- l’antimatière au sens de Feynman constitue la matière gémellaire m* qui est située dans l’univers inobservable U*
>>> Il n’y a pas de déséquilibre, le cosmos, c'est-à-dire l’ensemble constitué par U et U*, comporte autant de matière m que de matière m*… après le "Twin Bang".
Le hic dans ce genre d’échanges est que l’on est contraint d’entrer dans des détails vite rébarbatifs pour la majorité des participants.JeanNicolasL90 a écrit:De plus, est-ce que le modèle gémellaire de l'espace temps permet enfin la réunification de la relativité générale et de la mécanique quantique ?
Comme je l’indique dans l’un des posts ci-avant, les travaux sur le modèle cosmologique gémellaire – multifeuillet suivant la dénomination de Sakharov, et nous allons voir que l’intuition est poursuivie – s’apparentent au modèle E8 x E8 (lire "E8 croix E8") de Green, Schwarz et Abdus Salam qui est également gémellaire.
(Réf. : M.B. Green, J.H. Schwarz, Nucl. Phys., B, 181, 502-530 (1981) ; B, 198, 225-268 (1982) ; B, 441-461 (1982) ; Phys. Lett., B, 444-448 (1992))
La structure de groupe fait intervenir une nouveauté en matière de géométrie : "l’indice de feuillet".
Celui-ci peut prendre deux valeurs : +1 ou –1.
La valeur +1 correspond à notre univers observable U, la valeur –1 au feuillet de l’autre univers inobservable "photoniquement" U*.
Les travaux se développent également avec un indice de feuillet à quatre valeurs : +1, +i, –1 et –i.
Les valeurs imaginaires pures de l’indice de feuillet engendreraient une autre paire cosmique, dotée également de deux flèches du temps antiparallèles, mais imaginaires pures.
Le but est d’éclaircir le statut géométrique de l’électromagnétisme, dans l’objectif d’une théorie unitaire. La charge serait alors une "masse imaginaire".
Le modèle se présenterait comme le revêtement à 4 feuillets d’une variété squelette, avec 4 flèches du temps, "en croix", lié à une logique tétravalente, à 4 "valeurs de vérité".
Le lien avec la physique quantique est également recherché.
Classiquement, la méthode de Kostant-Kirilov-Souriau permet de reconstruire l’équation de Schrödinger à partir du groupe de Bargmann.
Un groupe de Bargmann "gémellaire" conduirait à deux équations de Schrödinger couplées.
S’il s’agit d’une voie vers une meilleure compréhension du macroscopique et du microscopique de notre cosmos, nous ne pouvons pas exprimer qu’il s’agisse de « la réunification de la relativité générale et de la (mécanique) physique quantique »
-1) Mais U et U* sont en quelque sorte des univers parallèles, puisqu’ils ne se rencontrent pas bien qu’ils soient imbriqués l’un dans l’autre : ils sont géométriquement non-connexes. Ce qui fait que les photons de l’un ne peuvent géométriquement pas se déplacer dans l’autre, et inversement, c'est-à-dire que les 2 univers sont mutuellement inobservables optiquement. Ils ne communiquent que par interaction gravitationnelle. Mais nous allons constater que cela va encore plus loin.JeanNicolasL90 a écrit:Enfin, […] le MCG permet-il l'existence d'univers parallèles ? (Autrement dit : pourrait-il y avoir des ET venant d'univers parallèle au nôtre ?)
Car dans la théorie quantique des champs, la force électromagnétique est véhiculée par des photons virtuels, et des particules qui interagissent par la force électromagnétique interagissent en échangeant des photons virtuels. La lumière est une onde électromagnétique. Les deux phénomènes présentent donc un degré de parenté. La suppression de l'interaction électromagnétique engendre alors deux effets :
- ils ne peuvent se voir.
- les objets qui n'interagissent plus à travers cette force peuvent se traverser (sans collision !)
Les deux phénomènes sont liés.
>>> Il est ainsi possible, via transfert hyperspatial entre les 2 univers, de faire "traverser les murs" à un objet matériel et de le faire apparaître dans une pièce dont portes et fenêtres sont closes et inversement de l’en faire sortir, via transfert inverse. Des témoignages rapportent ce genre de situations … "paranormales".
Il est également possible de traverser une montagne (sans collision), de pénétrer l’écorce terrestre en profondeur (sans collision) pour, par exemple, rejoindre une cavité qui y aura préalablement été artificiellement confectionnée.
-2) Relisez page précédente, si vous le voulez bien, mon post Suite 7 du Jeu 17 Déc 2009 - 19:29 :
Dans U*, la matière gémellaire m* s’y regroupe selon d'immenses conglomérats, rayonnant dans l'infrarouge et le rouge très sombre, structurés comme d'immenses, de gigantesques protoétoiles sphéroïdales, mais dont le temps de refroidissement excède ainsi l'âge de l'univers.
La vitesse d’agitation thermique de ces immenses, gigantesques protoétoiles crée une pression centrifuge telle qu’elles ne peuvent pas se contracter davantage pour augmenter leur température et attendre, à cœur, la température de fusion.
Donc pas de transmutation comme celle qui se produit dans le cœur des étoiles de notre univers observable U, et donc pas de planète, pas de vie dans U*, que de l’hydrogène* et de l’hélium* primitifs apparus après le "Twin Bang".
Cordialement,
Jean
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Re: Jean-Pierre Sivan : « La vie extraterrestre est une évidence
Lun 04 Jan 2010, 23:54
Bonsoir renée,
Relisez page précédente, si vous le voulez bien, mon post Suite 11 du Jeu 17 Déc 2009, 19:39 avec l’idée (spéculative) du comment pourrait se réaliser le transfert d’un univers à l’autre.
P.S. : Pardonnez-moi pour le jargon technoscientifique utilisé, mais il est parfois difficile de faire autrement. :oops:
Cordialement,
Jean
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Tout à fait, vous avez effectivement compris.renée a écrit:mais ,donc... pour voyager plus vite il faudrait passer d'un feuillet à l'autre ? (ou je n'ai rien compris...)
Relisez page précédente, si vous le voulez bien, mon post Suite 11 du Jeu 17 Déc 2009, 19:39 avec l’idée (spéculative) du comment pourrait se réaliser le transfert d’un univers à l’autre.
P.S. : Pardonnez-moi pour le jargon technoscientifique utilisé, mais il est parfois difficile de faire autrement. :oops:
Cordialement,
Jean
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