- CosmosEquipe du forum
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Re: Le Crash Ovni de Roswell qu'en pensez-vous?
Mer 03 Nov 2010, 22:18
Bonsoir KL!
Je t'ai posté un petit topo sur Roswell
que j'avais pondu dans les années 90:
https://www.forum-ovni-ufologie.com/discussions-autour-des-affaires-ufologiques-f166/etude-rapide-de-roswell-t11201.htm
Tu pourras te faire une idée de l'époque de 47.
Cordialement.
A+
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comme de la magie par le primitif"... Arthur C.Clarke.
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ce que l'on ne comprend pas." (MAHATMA GANDHI).
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Roswell : La fin du mystère ?
Sam 06 Nov 2010, 01:11
Je viens de lire cet article dans le nouveau numéro de Nexus et il semble que cette info n'a pas été mentionnée sur le forum donc je retranscris l'article :
Allons-nous enfin savoir ce qui s'est passé à Roswell ? Le témoignage, sur son lit de mort, d'un ancien soldat américain le permettra peut-être.
Se sachant mourant, Paul Epley (80 ans) a décidé de libérer sa conscience en racontant ce dont il a été le témoin il y a cinquante ans. Le 8 août dernier, il a donc invité des journalistes à venir chez lui recueillir ses révélations.
Rencontre Rapprochée
Durant l'été 1950, alors qu'il se trouvait sur la base militaire ultra-secrète de Camp Perry (Virginie), il avait insisté pour connaître le contenu d'un bunker gardé par un de ses amis. Celui-ci avait finalement accepté de lui laisser jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Paul avait alors pu voir clairement, à 5 ou 6 mètres de lui, un être hors du commun enfermé dans une cage minuscule d'environ 1m². Cet être lui avait paru petit, entre 1,30m zr 1,40m. La couleur de sa peau, une sorte d'orangé grisâtre, évoquait celle d'un cadavre. Hormis sa couleur et ses doigts très effilés, il était très semblable aux humains : yeux, nez, bouche, oreilles, et même un semblant de chevelure. Malgré l'obscurité, Paul avait senti avec certitude que l'être en question était conscient de sa présence.
Son ami lui avait expliqué que c'était "le cinquième de Roswell". Il avait alors compris qu'il devait garder le secret le plus absolu sur ce qu'il venait de voir et était donc resté muet jusqu'à la veille de son décès.
Source : http://www.allnewsweb.com/page1199999414.php
Curieux qu'on n'ait pas entendu davantage parler de ça... L'info est certes parue en plein mois d'août quand tout le monde était en vacances, mais le type est sur le point de passer l'arme à gauche et je ne vois pas l'intérêt qu'il aurait à inventer une histoire comme ça... C'est pas pour l'argent ni les quinze minutes de notoriété vu qu'il va mourir...
Ca fait un témoignage sérieux de plus à ajouter au dossier Roswell.
Allons-nous enfin savoir ce qui s'est passé à Roswell ? Le témoignage, sur son lit de mort, d'un ancien soldat américain le permettra peut-être.
Se sachant mourant, Paul Epley (80 ans) a décidé de libérer sa conscience en racontant ce dont il a été le témoin il y a cinquante ans. Le 8 août dernier, il a donc invité des journalistes à venir chez lui recueillir ses révélations.
Rencontre Rapprochée
Durant l'été 1950, alors qu'il se trouvait sur la base militaire ultra-secrète de Camp Perry (Virginie), il avait insisté pour connaître le contenu d'un bunker gardé par un de ses amis. Celui-ci avait finalement accepté de lui laisser jeter un coup d'oeil à l'intérieur. Paul avait alors pu voir clairement, à 5 ou 6 mètres de lui, un être hors du commun enfermé dans une cage minuscule d'environ 1m². Cet être lui avait paru petit, entre 1,30m zr 1,40m. La couleur de sa peau, une sorte d'orangé grisâtre, évoquait celle d'un cadavre. Hormis sa couleur et ses doigts très effilés, il était très semblable aux humains : yeux, nez, bouche, oreilles, et même un semblant de chevelure. Malgré l'obscurité, Paul avait senti avec certitude que l'être en question était conscient de sa présence.
Son ami lui avait expliqué que c'était "le cinquième de Roswell". Il avait alors compris qu'il devait garder le secret le plus absolu sur ce qu'il venait de voir et était donc resté muet jusqu'à la veille de son décès.
Source : http://www.allnewsweb.com/page1199999414.php
Curieux qu'on n'ait pas entendu davantage parler de ça... L'info est certes parue en plein mois d'août quand tout le monde était en vacances, mais le type est sur le point de passer l'arme à gauche et je ne vois pas l'intérêt qu'il aurait à inventer une histoire comme ça... C'est pas pour l'argent ni les quinze minutes de notoriété vu qu'il va mourir...
Ca fait un témoignage sérieux de plus à ajouter au dossier Roswell.
- Michael.ufopassionLégende du forum
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Re: Le Crash Ovni de Roswell qu'en pensez-vous?
Sam 06 Nov 2010, 08:28
De mémoire il me semble que ce n'est pas le seul a avoir fait des révélations avant de mourir.
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Les OVNI sont des hallucinations collectives provoquées par des extraterrestres.!!!
- fannyLégende du forum
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Re: Le Crash Ovni de Roswell qu'en pensez-vous?
Sam 06 Nov 2010, 09:30
Bonjour,
C’est le niveau d’hospitalité que l’on aurait su réserver à un être qui a sans doute parcouru quelques années lumières… pour finir dans une cage.
Pas de quoi être fier d’appartenir à l’espèce humaine…
Bien cordialement
C’est le niveau d’hospitalité que l’on aurait su réserver à un être qui a sans doute parcouru quelques années lumières… pour finir dans une cage.
Pas de quoi être fier d’appartenir à l’espèce humaine…
Bien cordialement
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Mes observations d'un ovni : 1981 : sphère - 1982 : points lumineux - 2007 : sphère
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Roswell: Les militaires (témoins directs)
Sam 06 Nov 2010, 13:48
Crash de Roswell 1947 - Roswell: Témoins directs militaires
Définition de affidavit:
Un affidavit est un écrit dans lequel on déclare solennellement devant une personne autorisée par la loi, comme un commissaire à l’assermentation, que les faits qui y sont énoncés sont vrais. Le terme affidavit vient du latin "il a déclaré sous serment" et est le plus souvent utilisé en droit américain. En France, on parlerait plutôt d'une "déclaration sous serment". Grosse sanction s'il est avéré que l'on a menti.
Des militaires ou civils impliqués directement dans cette affaire:
Walter Haut (lieutenant)
(Walter HAUT, Lt. Walter HAUT, Walter G. HAUT, Lt. Walter G. HAUT).
Haut naît le 2 juin 1922 à Chicago.
Roswell
En 1947, lieutenant, Haut est attaché au Service de Relations Publiques de la base de Roswell.
Le matin du 8 juillet, le commandant de la base, William Blanchard, appelle Haut et lui demande de publier un communiqué de presse indiquant que l'épave d'un disque écrasé a été découvert sur un ranch des environs 3 semaines auparavant par un nommé W. W. Brazel et qu'on l'a fait venir pour examen à des "autorités de plus haut niveau". Lorsque Haut demande s'il peut voir l'objet, Blanchard lui répond que c'est impossible. Haut rédige malgré tout le communiqué comme ordonné, presque sous la dictée de Blanchard. Le communiqué est transmis par télégramme, et fait la Une de plus de 30 journaux américains l'après-midi.
Pendant que le major Marcel est parti à Fort Worth avec les débris, Haut assure la permance et répond aux nombreux coups de fils qui ne cessent d'arriver jusqu'au soir, des Etats-Unis et d'ailleurs (un vient même de Hong Kong). Lorsque Blanchard réalise l'effet du communiqué, il demande à Haut : S'il y a un moyen de les faire taire à ce sujet, alors allez-y et faites-le. Quelques heures plus tard, le communiqué est retiré, et toute couverture supplémentaire par la presse est restreinte.
En avril 1948, Haut démissionne. Il est promu capitaine juste avant de quitter son poste.
AFFIDAVITS:
(1) Mon nom est Walter Haut.
(2) Mon adresse est: [Confidentiel]
(3) Je suis à la retraite.
(4) En Juillet 1947, j'étais posté à la base aérienne de l'armée de Roswell, servant d'officier de l'Information du Public de la base. Approximativement à 09:30 du matin le 8 Juillet, j'ai reçu un appel du Colonel William Blanchard, commandant de la base, qui a dit qu'il a eu en sa possession une soucoupe en vol ou des pièces de celle-ci. Il a dit que cela est provenu d'un ranch au nord-ouest de Roswell, et que l'officier du renseignement de la base, le Major Jesse Marcel, allait accompagner en avion le matériel vers Fort Worth.
(5) Le Colonel Blanchard m'a dit d'écrire une dépêche de nouvelles au sujet de l'opération et pour de la fournir à la fois aux journaux et au deux stations de radio de Roswell. Il a estimé qu'il voulait que les médias locaux fussent les premiers à avoir l'histoire. Je suis allé d'abord à KGFL, puis à KSWS, puis au "Daily Record" et finalement au "Morning Dispatch."
(6) Le jour suivant, j'ai lu dans le journal que le Général Roger Ramey à Fort Worth a dit que l'objet était un ballon météo.
(7) Je pense que le Colonel Blanchard a vu le matériel, parce qu'il a semblé positif au sujet de ce qu'était le matériel. Il n'y a aucune chance qu'il puisse l'avoir confondu avec un ballon météo. Il n'y avait pas non plusla moindre chance de le Major Marcel se soit trompé.
(8) En 1980, Jesse Marcel m'a indiqué que le matériel photographié dans le bureau du Général Ramey n'était pas le matériel qu'il avait récupéré.
(9) Je suis convaincu que le matériel récupéré était une certain sorte d'engin spatial.
(10) Je n'ai pas été payé ni n'ai reçu quoi que ce soit de valeur pour faire cette déclaration, qui est la vérité au mieux de mes souvenirs.
[signature] Walter G. Haut
Témoin de la signature: 5-14-93 Max Littell. [signature]
NOUVELLES:
18 décembre, 2005
Le Lieutenant Walter Haut, le porte-parole qui avait annoncé l'épave d'une soucoupe volante à Roswell, est décédé à 83 ans
Par l'Associated Press
ALBUQUERQUE - L'homme rendu célèbre pour avoir publié un bulletin d'information qui disait qu'une soucoupe volante a atterrir à Roswell est mort.
Le Lieutenant Walter Haut, un ancien porte-parole de l'armée pour la base aérienne de l'armée de Roswell, est déCédé jeudi à Roswell, a dit sa fille, Julie Shuster. Il avait 83 ans.
Haut écoutait attentivement le 8 juillet 1947 tandis que le commandant de la base, le colonel William Blanchard, a dicté un communiqué d'information au sujet d'une soucoupe volante récupérée et a demandé à Haut de le diffuser.
Le journal Roswell Daily REcord avait publié un gros titre le 9 juillet 1947: "RAAF capture une soucoupe volante sur un ranch dans la région de Roswell."
Le même jour, un rapport était émis disant que c'était seulement un ballon météo.
"J'imagine qu'ils ont changé d'avis," a dit Haut à l'Associated Press en 1997. Haut a indiqué qu'on ne lui a jamais dit exactement où le disque volant rapporté dans son communiqué a été trouvé, et lui même n'a jamais vu un OVNI.
Mais il est resté un convaincu.
"Il a du y avoir quelque chose dans les cieux à ce moment-là," a-t-il dit. "Il y a tout simplement trop d'évidences."
Haut et deux autres hommes ont fondé le musée international des OVNIS en 1991, qu'il a présidé jusqu'en 1996. Plus de 2,5 millions de personnes ont visité le musée depuis son ouverture en 1992, dit Shuster.
Shuster a indiqué que ce n'était qu'à la fin des années 1980 qu'elle et sa soeur ont appris l'incident de soucoupe volante, pas par leur père mais par un livre.
"Ce n'était pas un sujet de conversation de dîner pour les gens impliqués," a-t-elle dit.
Haut, né le 3 juin 1922 à Chicago, laisse ses deux filles, Shuster et Marabeth Fields de Roswell, trois petits-emfamts et quatre arrière-petits-enfants.
Une cérémonie est programmée lundi à Roswell au LaGrone Funeral Home. Les services funèbres sont à 11 heures du matin Mardi à l'Eglise Méthodiste Unie de la Trinité.
Source: Free New Mexican, de Santa Fe, Nouveau Mexique, USA.
La nouvelle par Associated PRess ci-dessus est également apparue avec un contenu similairedans le journal Mainichi Daily News, Japon; sur The New Mexico Channel.com, Nouveau Mexique; KOB-TV, Nouveau Mexique; CNN International; The Indianapolis Star, USA; The Ottawa Sun, Canada, et d'autres.
Un journal australien The Advertiser, d'Adélaïde, a trouvé approprié de titrer "UFO hoax man dies", soit "L'auteur du canular OVNI décède."
http://www.ufologie.net/rw/w/walterhautf.htm
Major Jesse Marcel
(Jesse MARCEL, Major Jesse MARCEL, Jesse A. MARCEL).
Numéro de sécurité sociale 494-05-8807
Né le 27 Juin 1907
USAF, Major
INTERVIEWS ET DECLARATIONS PUBLIQUES:
Transcription de l'interview par Bob Pratt:
Introduction (Patrick Gross) ufologie.net:
Voici la transcription réalisée à l'époque par Bob Pratt de son interview de Jesse Marcel en 1978, telle qu'il me l'a fait parvenir le 31 Août 2003. Dans ma traduction, les parties (entre parenthèses) sont des notes de Bob Pratt et les parties [entre crochets] sont de moi, destinées à éclairer des points intraduisibles autrement ou a donner quelque indication de contexte. Bob Pratt m'indique également qu'il a confié la bande magnétique de l'interview à sa rédaction, comme d'usage, et que celle-ci a sans aucun doute été réutilisée; il ajoute que, bien entendu, s'il avait pu prévoir l'importance que cette interview allait prendre dans le futur, il en aurait effectué une copie.
Cette transcription a été reprise par l'auteur Kark Pflock en annexe dans son ouvrage "Roswell, inconvenient facts and the will to believe" ("Roswell, faits dérangeants et le désir de croire"), Prometheus Books, Juillet 2001, ISBN: 1573928941. Bob Pratt me signale que Karl Pflock a quelque peu nettoyé l'interview, mais il ne se souvient pas exactement des détails de ce qu'il a fait.
Cette interview a été un élément de base pour l'article bien connu de Bob Pratt dans le National Enquirer en 1979. Bob Pratt a eu un intérêt de plus en plus grand pour le sujet des OVNIS, particulièrement sous forme d'enquêtes de terrain au Brésil. Un grand nombre de ses articles et des informations sur cet auteur se trouvent sur son site Internet bobpratt.org; il a été honoré en Mai 2003 ("Ufólogo Brasileiro Honorário") par un large panel des ufologues Brésiliens pour son travail de recherche dans ce pays.
Transcription d'une interview enregistrée de Jesse Marcel Sr., à son domicile à [Confidentiel, PG], Louisiane, le matin du 8 Décembre 1979.
Pratt: Parlez-moi de votre carrière.
Marcel: (Je) suis entré dans l'US Army Air Force en Avril 1942, étais un aide du Général Hap Arnold. Entré en tant que deuxième lieutenant. Il (Arnold?) décidé que je devrais aller à l'école du renseignement, (où il y avait) des examens longs et compliqués. (Je suis allé à) Ecole du Renseignement Aérien, Harrisburg, Pennsylvanie, sous le c.o. (le commandement de) Egmont Koenig. Etais à l'école – d'abord le renseignement de combat et [ensuite] j'ai continué dans le renseignement photographique, puisque j'avais effectué beaucoup de travail de cartographie et d'interprétation de photographies aériennes. J'ai eu l'utilité à la fois du renseignement de combat et du renseignement photographique dans mon travail. Il (Koenig) a choisi de me garder là comme instructeur, un an, trois mois. J'ai d'aller en service outre-mer, au combat. Ai été envoyé dans le Pacifique Sud, Nouvelle-Guinée, assigné comme officier du renseignement de l'escadron. J'avais l'expérience du vol avant d'entrer dans le service – commencé à voler en 1928 donc être en l'air n'était pas étranger pour moi. Fait de nombreux vols, des vol de combat, en B-24. D'officier du renseignement d'escadron, suis passé à officier de renseignement de groupe jusqu'à ce que j'ai été envoyé de nouveau aux States juste avant que la Bombe A ait été lâchée sur le Japon. Eté envoyé de nouveau au cours de navigation au radar du terrain de Langley. J'y étais quand la bombe a été lâchée et que la guerre a pris fin... réassigné à nouveau à la Huitième Armée de l'Air.
Pratt: Les Quartiers Généraux étaient à Colorado Springs –
Marcel: Me suis présenté là pour le service mais le jour suivant j'ai été transféré à Roswell, Nouveau Mexique, qui est devenu la Base Aérienne de Walker. Juste après la fin de la guerre, 509e escadre de bombardement. J'étais officier du renseignement pour l'escadre de bombardement.
Pratt: What was your rank?
Marcel: Major. Resté là jusqu'à Octobre 1947. Le 509e était la seule escadre avec la bombe A au monde. Le premier programme auquel j'ai été affecté était un essai atomique sur les îles Bikini en 1948. Suis revenu à Roswell jusqu'à la dernière partie de 1947, quand j'ai été envoyé à Washington. Ai été en service pour huit ans et demi et j'ai aussi été dans la Garde Nationale de la Louisiane et la Garde du Texas aussi. C'était devenu très difficile pour moi de quitter service, mais j'ai ressenti que j'avais des devoirs envers ma famille. J'ai été affecté au Special Weapons Program [Programme des Armes Spéciales], rassemblant des échantillons d'air dans le monde entier et (les faisant analyser) analyse. En fait, quand nous avons finalement détecté il y avait eu une explosion nucléaire, j'ai dû écrire un rapport là-dessus. En fait, j'ai écrit le rapport même que le Président Truman a lu à la radio déclarant que la Russie avait fait éclater un engin atomique. C'était après que j'eus quitté le 509e. Je suis sorti en 1950, la dernière partie de 1950.
Pratt: What was your rank then?
Marcel: Après que ce truc de soucoupe en volant soit survenu en 1947, j'ai eu une promotion après que je sois retourné à Washington et je ne le savais même pas. J'ai été promu Lieutenant Colonel en Décembre 1947.
Pratt: Quand avez-vous appris que vous aviez été promu?
Marcel: Après que j'ai quitté le service... Il m'ont tellement occupé que je n'ai même jamais regardé mes dossiers personnels. J'ai été libéré du service actif en tant lieutenant colonel.
Pratt: Est-ce que les vols que vous avez fait avant la guerre étaient une part de votre travail?
Marcel: Pilote privé.
Pratt: Quel travail faisiez-vous avant la guerre?
Marcel: J'étais cartographe, je faisais des cartes. Travaillé pour US Engineers et la Shell Oil Company. Je travaillais pour la Shell Oil Company en tant que photographe quand la guerre a commencé. Toute mes cartes faites pour US Engineers et la Shell Oil Company étaient dérivées des photographies aériennes. Pas de diplômes à ce moment. En ai obtenu un plus tard, six écoles différentes. Je parle français et anglais et comprends plusieurs autres langues mais ne les parle pas. Après guerre, j'ai travaillé dans l'électronique, réparant des radios et TVs, puisque j'avais été un opérateur radio toutes ces années. Maintenant retraité, (avec mon épouse). Mon fils est médecin à Helena, Montana. Il est également un sismologue.
Pratt: When did you find the debris in Nouveau Mexique?
Marcel: Je ne me rappelle pas la date exacte. C'était en Juillet 1947. Comment tout a commencé, j'étais dans mon bureau. Je suis allé su Mess des Officiers pour le déjeuner et m'asseyais pour déjeuner quand j'ai reçu un appel du shérif de Roswell et il voulait me parler. Il a dit "il y a un homme ici, un propriétaire d'un ranch qui est venu à la ville pour vendre sa laine, il venait de tondre ses moutons et il m'a dit quelque chose d'étrange et vous devez en être informé. Et j'ai dit, "d'accord, je suis toute ouïe." Il a dit, "le nom de cet homme est Brazel. Il a dit qu'il a trouvé quelque chose sur son ranch qui s'est écrasé soit le jour d'avant soit quelques jours avant, et il ne sait pas ce que c'est. Il (le shérif) a dit, "cela pourrait votre affaire d'étudier ceci puisque je sais que vous êtes l'officier du renseignement de la base." Donc j'ai dit "d'accord." Donc j'ai dit "où puis-je le rencontrer?" Il a dit "et bien, il va partir d'ici vers les 15:30 ou 16:00, mais il est dans mon bureau maintenant, si vous voulez lui venir et lui parler maintenant. Il vous attendra ici" et il y était, et il m'en a parlé. Et bien, il m'a intéressé donc je suis retourné – J'ai dit (à Brazel), "Vous allez attendre ici." J'ai dit, "je dois retourner à la base." Donc j'ai parlé à mon CO (Commanding Officer, l'officier au commandes, le colonel William H. Blanchard du 509e groupe de bombardement) à ce sujet (quel était son conseil). Il a dit mon conseil est que vous devriez monter [y aller] en voiture." Il a dit, "quelle quantité de ce truc y a-t-il là dehors?" J'ai dit, "et bien, de ce que dit cette homme, plutôt pas mal." Il a dit, "Bon, vous avez trois agents du CIC travaillant pour vous."
Pratt: CIC?
Marcel: C'est agent du Counter Intelligence (Corps) - [CIC: Counter Intelligence Corps, Corps de Contre Espionnage] Voyez-vous, mon travail principal là était de vérifier le personnel de la Commission à l'Energie Atomique qui devaient être postés à cette base, le personnel militaire. J'avais cinq officiers et environ vingt dactylos enrôlés travaillant pour moi, avec un bureau en pleine bourre tout le temps. Avec (en plus) ces trois agents du CIC. Ils faisaient les enquêtes. Toutes les fois que nous avons dû évaluer quelqu'un, je leur donnais ce travail et ils rendaient leurs rapports à mon bureau et nous tapions les rapports. Pour en revenir à cela. Donc j'ai parlé au colonel Blanchard et il a dit prenez ce dont vous avez besoin avec vous mais allez-y. Ainsi j'ai pris un de mes agents appelé Cavitt (capitaine Sheridan W. Cavitt), que, par ailleurs, nous n'avons jamais réussi à retrouver puisque je ne sais pas son prénom. Je n'ai gardé aucun écrit sur les agents du CIC, ils [ces papiers ] ne m'appartenaient pas. Donc – mais j'avais trois agents. Ainsi je l'ai emmené (Cavitt). Il a conduit une jeep utilitaire. J'ai conduit ma voiture de fonction, et nous avons roulé à travers la contrée derrière ce petit camion que ce propriétaire de ranch (Brazel) avait. Il ne suivait pas les routes en sortant? C'était un ranch de quatre-vingts miles carré, comme il me l'a dit. C'était grand. Donc nous sommes arrivés chez lui au crépuscule. Il était trop tard pour faire quoi que ce soit, donc nous avons passé la nuit là dans ce cabanon à lui. Et le matin suivant nous nous sommes levés et nous y sommes allés. Il nous a emmené à cet endroit, et nous avons commencé à ramasser des fragments, que je trouvais étranges. Je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil. Je ne savais pas ce que nous ramassions. Je ne le sais toujours pas. En date de ce jour, je ne sais toujours pas ce que c'était. Et j'en ai rapporté autant que je le pouvais à la base et – et bien, quelque jeune GI ingénieux a pensé qu'il allait essayer de monter quelques morceaux et de voir s'il pourrait assembler quelque chose. Je ne pense pas qu'il a jamais pu faire coïncider deux morceaux. C'était tellement éparpillé au-dessus d'un large secteur, je dirais peut-être trois quarts d'un mile de long et quelques cent pieds de large. Donc nous avons chargé et nous sommes revenus à la base. En attendant nous avons eu un officier des relations publiques zélé, il avait appris cela, il appelle l'AP (Associated Press) à ce sujet. C'est là que ça a vraiment pété les plombs. Je n'hésite pas à le dire comme ça. J'ai probablement reçu des appels téléphoniques de partout. Des journalistes d'information essayaient d'entrer pour me parler, mais je n'avais rien pour eux je ne pouvais pas je ne pouvais pas leur dire quelque chose. Je n'avais rien à dire. Ils ont voulu voir les trucs, que je ne pouvais pas leur montrer. Ainsi mon CO (Blanchard), tôt le matin suivant, m'a envoyé à Carswell (la base aérienne, qui en Juillet 1947 était toujours [appelée] Fort Worth Army Air Field) pour s'y arrêter et parler au (général de brigade) général (Roger M.) Ramey (commandant de la Huitième Armée de l'Air. (J'ai pris) toute les trucs dans un B-29. Mon CO m'a indiqué d'y aller et de les convoyer en avion au terrain de Wright-Patterson en Ohio, mais quand je suis arrivé à Carswell, le Général Ramey n'était pas là, mais ils avaient beaucoup de journalistes de nouvelles avec un tas de micros, qui ont voulu me parler, mais je ne pouvais rien dire. Je ne pourrais dire rien jusqu'à ce que j'aie parlé au général. Je devais suivre ses ordres. Et il (le Général Ramey) a dit (Marcel rit sous cape), "bon, ne dites tout simplement rien. Donc j'ai dit "mon général, le colonel Blanchard m'a dit d'amener ces trucs à Wright-Patterson." Et il a dit, "vous le laissez juste ici. Nous en prendrons soin ici." Et c'était la fin de cela – c'est là que s'arrête mon implication là dedans. Je ne sais toujours pas ce que j'ai ramassé.
Pratt: Est-ce qu'ils ont gardé le B-29?
Marcel: Non, non. Il (le matériel) a été transféré vers un avion de transport. Le général m'a dit, "vous retournez à Roswell, on a besoin de vous là bas." Il a dit, "vous avez un travail important là bas, ce que vous faites est important. Ceci, cela ne sera rien – "
Pratt: Quel était nom du rancher?
Marcel: Brazel, je ne connais pas son prénom.
Pratt: Où se trouve le ranch par rapport à Roswell?
Marcel: Au nord des zones de test et je dirai à soixante miles au nord-ouest de Roswell.
Pratt: Quel était le nom du shérif?
Marcel: Là, je ne m'en rappelle pas (c'était George Wilcox). Il était shérif du comté où se trouvait Roswell (Chaves).
Pratt: Quel sorte de ranch était-ce?
Marcel: Du bétail et des moutons.
Pratt: Le lendemain matin il vous à conduit chez lui?
Marcel: Oui. En fait il a sellé deux chevaux. Je ne suis jamais monté à cheval dans ma vie, et j'ai dit "vous deux vous prenez les chevaux." Cavitt était un sacré – il était du Texas occidental. Il était comme chez lui sur un cheval. Donc ils y sont allés. Nous sommes montés là, et nous avons chargé tous ces trucs dans la jeep utilitaire et nous avons terminé assez tard. Mais je n'étais pas satisfait. Je suis revenu et j'ai dit à Cavitt, "vous ramenez ce véhicule à la base, et je vais retourner là bas et en ramasser autant que je pouvais en mettre dans ma voiture."
Pratt: Comment était le terrain?
Marcel: Très plat. C'est tout très aride. Vous aviez du chardon. C'était adéquat pour un ranch de moutons comme pâturage. Je n'ai pas prêté trop d'attention à cela parce que mon intérêt allait vers autre chose.
Pratt: Quand vous êtes allé là-bas, qu'est que vous avez vu en fait, des morceaux de métal, ou quoi?
Marcel: J'ai vu – et bien avons trouvé du métal, de petits morceaux de métal, mais essentiellement nous avons trouvé quelques matériaux difficiles à décrire. Je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil, et je ne sais toujours pas ce que c'était. Nous l'avons ramassé, en tout cas. Une chose, une chose ...
Pratt: Est-ce que c'était quelque chose de fabriqué [de non naturel]?
Marcel: Ah, oui sans aucun doute. Mais une chose que je me rappelle, je rappelle cela très distinctement. J'ai voulu faire brûler un bout de cette chose, mais tous j'ai pu – ce que j'avais été un briquet, puisque je suis un gros fumeur de toute façon. J'ai allumé le briquet sous un bout de ces trucs, et il n'a pas brûlé.
Pratt: Y avait-il des inscriptions?
Marcel: Oui, il y en avait. Quelque chose d'indéchiffrable. Personnellement je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil. Euh, moi je les appelle des hiéroglyphes. Je ne sais pas s'ils ont été jamais déchiffrés ou pas.
Pratt: Il y avait des inscriptions, cependant?
Marcel: Oui. Des petites tiges, de mince tiges, des tiges solides qu'on ne pouvait pas plier ou casser, mais cela ne ressemblait pas à du métal. Cela ressemblait plutôt à du bois.
Pratt: De quelle taille?
Marcel: Ils avaient des tailles variables. Ils étaient, comme je puis me le rappeler, peut-être de trois huitièmes de pouce à un quart de pouce de largeur et à peu près de toutes sortes de longueurs. Aucun d'eux n'était très long.
Pratt: Quelle était la longueur des plus grands?
Marcel: Je dirais environs trois pieds (de long).
Pratt: Quel poids?
Marcel: Vous ne pourriez pas même vous dire que vous aviez quelque chose dans vos mains - juste comme si vous teniez du bois de balsa.
Pratt: La pièce de trois ou quatre pieds de long – était-elle large ou comment?
Marcel: Oh non. C'était une tige pleine, des tiges rectangulaires, juste comme si vous aviez une latte (ici Marcel a fait un croquis – Pratt). Des longueurs diverses, et sur le long de certains d'eux il y avait de petites inscriptions, des inscriptions en deux couleurs si je me rappelle bien – comme une écriture chinoise. Rien dont vous pourriez trouver le sens de ce que cela dirait.
Pratt: Est-ce que tout était dans cette forme, long et mince?
Marcel: Toutes les tiges solides étaient comme cela. Il y avait l'autre matériel là qui ressemblait énormément à du parchemin qui, lui aussi, ne brûlait pas. Evidemment, je – je ne conjecture pas – j'étais familiarisé avec vraiment toutes les méthodes des dispositifs d'observation météos employés par les militaires, et je ne pouvais identifier aucun de ces trucs comme étant des appareils d'observation météo.
Pratt: Vous aviez volé depuis 1928, vingt ans quand ceci s'est produit. Est-ce que c'était quelque partie d'un avion que vous identifiez?
Marcel: Non, ce ne pouvait pas avoir fait partie d'un avion.
Pratt: Ni une partie d'un ballon de temps ou de ballon expérimental?
Marcel: Je ne vois pas comment cela pourrait l'être, non. D'abord si c'avait été un ballon, ces les pièces que nous avons ramassées, elle n'auraient pas été poreuses. C'était poreux.
Pratt: Des bouts déchiquetés ou des extrémités cassées ou analogues?
Marcel: Non. Dans la mesure où je puis me rappeler, ils étaient intacts. Voyez-vous, j'ai eu tellement peu de temps à passer là dessus – j'avais d'autres fonctions à exécuter. J'ai rapporté les trucs. Mon CO les a vu, mon personnel les a vu et alors le jour suivant mon CO m'a dit de les amener à Wright-Patterson.
Pratt: Pourquoi là-bas?
Marcel: Pour analyse. Ils ont voulu voir ce que c'était.
Pratt: Quelle était l'agence à Wright-Pat?
Marcel: Les laboratoires d'analyse de l'Air Force. Je crois.
Pratt: Combien de pièces y avait-il?
Marcel: Ca pourrait avoir été des centaines. Je ne me rappelle pas. J'ai manipulé tous ces trucs il y a tellement longtemps. J'avais quasiment écarté toute la chose de mon esprit.
Pratt: Quand vous êtes sortis là ce matin là, aviez-vous pu voir ces choses dispersées sur une vraiment grande distance?
Marcel: Seigneur, oui, à peu près aussi loin que portait le regard – trois quarts d'un mile de long et deux cents à trois cents pieds de large. Je vous dis ce que j'ai conjecturé. Une chose que j'ai remarqué – rien n'a en fait frappé le sol, rebondi sur le sol. C'était quelque chose qui doit avoir explosé au-dessus de la terre et est tombé. Et j'ai appris plus tard que plus vers l'ouest vers Carrizozo, ils ont trouvé quelque chose comme cela, aussi. Dont je ne sais rien. C'était la même période de temps, soixante à quatre-vingts miles à l'Ouest de là.
Pratt: Des ranchers ont découvert quelque chose de similaire là bas?
Marcel: Je pense que cela été découvert par un certain géomètre là bas. (Marcel se réfère probablement à l'histoire de Barney Barnett, dont les interviewers précédents lui ont parlé.)
Pratt: Est-ce que vous avez ramassé toutes les pièces?
Marcel: Je n'ai pas couvert le terrain entier. Nous en avons pris autant que nous pouvions porter et une partie a été laissée là.
Pratt: Etait-ce groupé ou rassemblé, ou était-ce dispersé?
Marcel: Complètement dispersé partout - tout comme si vous faisiez exploser quelque chose au-dessus de la terre et que cela tomerait simplement sur le sol. Une chose qui m'a impressionnée est qu'il était évident que vous pouviez tout bonnement déterminer de quelle direction il est venu et dans quelle direction il se dirigeait. Il voyageait du nord-est au sud-ouest. C'était arrangé ainsi. Vous pouviez dire où cela a commencé et où cela a fini par la façon dont cela s'était amoindri [moins de débris vers la fin de la zone]. Bien que je n'aie pas couvert la zone entière où ces trucs étaient, je pouvais dire qu'elle était plus fournie là où nous avons commencé à regarder d'abord, et que cela se diluait au fur et à mesure que nous allions vers le sud-ouest.
Pratt: Quelle était la longueur des morceaux les plus courts?
Marcel: Quatre ou cinq pouces. C'était comme quelque chose d'une surface plus grande qui avait été ensemble.
Pratt: Y avait il des cassures nettes ou des cassures visibles?
Marcel: Je ne m'en rappelle pas. Rien n'a semblé déchiré. C'était assez difficile à assimiler dans votre propre esprit, ce que c'était au juste, parce que je n'étais pas avec ça longtemps. C'est comme si vous manipulez une patate brûlante, vous voulez vous en débarrasser.
Pratt: Est-ce que le rancher avait été dans ce secteur récemment avant de trouver ceci?
Marcel: Je me rappelle vaguement qu'il m'a dit qu'il avait entendu une explosion la nuit et qu'au jour suivant il est sorti là dans cette direction [d'où le bruit était venu] et il a vu ces choses.
Pratt: Naturellement, nous n'avoons pas de satellites artificiels en 1947 –
Marcel: Non.
Pratt: Nous avions des missiles, cependant, n'est-ce pas?
Marcel: Oh, oui.
Pratt: Ce n'était évidemment aucunement une fusée?
Marcel: Ah, non. Non, non. J'ai vu des fusées. J'ai vu des fusées tirées à la zone d'essai de White Sands. Ce n'était absolument pas une partie d'un avion, ni un missile ou une fusée.
Pratt: Etrange, n'est-ce pas?
Marcel: Oui, c'est étrange. C'est ahurissant. Une chose que j'ai continué à me demander – pourquoi aucune publicité n'a été donnée à ce sujet par l'Armée de l'Air. Ils ont probablement obtenu quelque chose qu'ils voulaient garder pour eux. C'est mon avis. Il y avait eu de nombreux rapports au sujet de soucoupes volantes dans ce secteur. En fait, je ne suis pas sûr, je ne voudrais pas en jurer, mais une nuit à peu près à onze heure trente - j'habitais en ville - le Marshall m'a appelé et a dit, "vous feriez mieux de venir à toute vitesse." Il n'a pas élaboré au téléphone sur ce dont il s'agissait. Donc je suis monté dans ma voiture et j'ai mis le pied sur l'accélérateur et j'ai roulé aussi rapidement que je le pouvais, et c'était une route droite. Quelque chose a attiré mon attention. C'était une formation de lumières se déplaçant du nord au sud. Mais elle était tellement – je veux dire que nous n'avions rien qui vole aussi rapidement que cela de toute façon. Je savais cela. Nous n'avions aucun avion qui volait à cette vitesse, parce que c'était visible seulement peut-être trois ou quatre secondes de haut dessus de la tête à l'horizon. C'était des lumières brillantes volant en une formation en V parfaite et j'ai hésité à ouvrir la bouche à ce sujet parce que je savais que personne ne me croira, mais deux ou trois jours plus tard un certain GI a dit "j'ai vu quelque chose dans les cieux l'autre nuit." Et il a décrit exactement ce que j'avais vu.
Pratt: Est-ce que c'était avant l'incident des débris?
Marcel: Juste un peu avant. Quoi qu'il en soit, je me figure qu'il y a du vrai dans ces affaires d'OVNIS. J'y crois. Même mon fils Jesse (Dr. Jesse A. Marcel), un après-midi - il a deux petits garçons et une fille et les garçons étaient avec lui – qu'il entrait dans la ville et – ils vivent sur une petite route sinueuse vers le haut du flanc d'une montagne et un des garçons a dit "papa regarde ça!" Mon fils a arrêté la voiture et a regardé en l'air là et il a vu 8 objets circulaires brillant qui soudain ont décollé comme si de rien n'était.
Pratt: Parlez-moi de la jeep utilitaire de Cavitt.
Marcel: C'est légèrement plus grand qu'un petit pick-up, avec un corps couvert. Et nous en avons chargé l'arrière complètement avec le matériel et ensuite j'y suis retourné et j'ai rempli ma voiture.
Pratt: Et il en restait beaucoup?
Marcel: Oh, seigneur, oui. Oui nous n'en avons ramassé qu'une très petite proportion.
Pratt: Vous avez mis tout ceci dans le B-29 et alliez apporter tout le matériel à Wright -
Marcel: Tout ce que nous avions.
Pratt: Et vous n'avez plus jamais rien entendu de plus de la part du Général Ramey?
Marcel: Plus rien du tout.
Pratt: – ou de Wright Field?
Marcel: Plus rien du tout.
Pratt: Est-ce que vous savez si Blanchard a entendu quelque chose?
Marcel: Ca je ne saurais pas le dire. J'en doute assez, parce que s'il avait entendu quelque chose à ce sujet il me l'aurait dit. Et il n'a jamais mentionné quoi que ce soit.
Pratt: Combien de temps vous êtes restés à Roswell après cela?
Marcel: Jusque dans la dernière partie de 1947.
Pratt: Où êtes-vous allé ensuite?
Marcel: Transféré à Washington D.C. On m'a confié un bureau avec un titre long comme ça (il étend les mains – Pratt). J'étais dans le bâtiment de service Selective à côté de la Chambre d'Etat sur E Street [East Street?].
Pratt: Qu'est ce que vous pensez que cette chose était?
Marcel: Et bien, dans la mesure où je le sais, ou peut le conjecturer, il – j'étais sacrément au courant de la plupart des choses qui étaient dans le ciel alors, non seulement de mes propres avions militaires mais également de nombreux pays étrangers, et je crois toujours qu'il n'était aucunement quelque chose qui venait de la Terre. Il est venu sur la Terre mais ne provenait pas de la Terre. La plus grande erreur que j'ai jamais faite – naturellement que je ne pouvais pas – a été de ne pas en garder un morceau. Mais en toute équitabilité avec mon travail et mon devoir, je ne le pouvais pas.
Pratt: Vous avez eu trois mille heures comme pilote –
Marcel: Exact, et huit mille heures à voler.
Pratt: Quelles médailles avez-vous eues?
Marcel: J'ai eu cinq médailles de l'air parce que j'ai descendu cinq avions ennemis au combat.
Pratt: Depuis un B-24?
Marcel: Oui, depuis la mitrailleuse centrale d'un B-24 dans le Pacifique Sud. Et j'ai eue une étoile de bronze pour le travail que j'ai fait en remettant à niveau le personnel qui est venu pour le combat aérien, c'était des bleus qui arrivaient des States. J'avais la charge de cela. J'ai reçu une étoile en bronze pour cela. J'ai eu des félicitations – j'en ai même obtenue une de l'US Nay - du bureau du renseignement de l'Armée de l'Air, pour les essais de la bombe A dans le Pacifique, à Kwajalein.
Pratt: Vous étiez tous des officiers triés sur le volet.
Marcel: Correct. J'ai été autour du monde cinq fois, j'ai été dans soixante-huit pays. J'ai un diplôme en physique nucléaire, de bachelier, - terminé des travaux à l'Université George Washington à Washington, D. C.). J'ai été à LSU (Université d'Etat de la Louisiane), Houston, l'Université du Wisconsin, Etat de l'Ohio université de New York, (– inintelligible - Pratt), et GW [George Washington University].
Pratt: Est-ce qu'on vous a jamais demandé de ne pas parler de cela?
Marcel: Vous n'avez pas besoin qu'on vous le dise, vous le savez bien. Je ne pouvais pas compromettre ma partie du service et être critiqué pour ce que je disais.
Pratt: L'homme des relations publiques de la base a appelé Associated Press, et ainsi de suite. Est-ce que l'idée était qu'une soucoupe volante s'était écrasée?
Marcel: Je ne sais pas. Je ne lui ai pas parlé ou n'ai pas lu ce qu'il a dit. J'ai entendu des rapports contradictoires là dessus. J'avais entendu que cet homme des R.P. [Relations Publiques] avait appelé la presse sans consulter le CO, et plus tard j'ai entendu que le CO l'avait autorisé à le faire. Mais je n'ai pas vérifié cela.
Pratt: A combien de missions de combat avez-vous participé?
Marcel: J'ai eu un total de 468 heures de temps de combat, j'étais l'officier du renseignement de l'escadre de bombardement, j'ai volé en tant que pilote, mitrailleur central et bombardier à différents moments. J'ai été descendu une sois, à ma troisième mission hors de Port Moresby [capitale de la Nouvelle Guinée Australienne].
Pratt: Est-ce que tout le monde a survécu?
Marcel: Tous sauf un se sont écrasés sur une montagne j'ai sauté juste avant que nous ayons crashé. Je pense qu'à un quart de mile à intérieur des terres nos moteurs de notre B-24 ont lâché. J'ai sauté en parachute à huit mille pieds et je suis tombé à six mile pieds avant que j'ai eu l'ouverture de mon parachute. Ai été chanceux d'arriver à l'ouvrir - défaut de fonctionnement. Une chance que j'ai eu mon parachute ventral. Mon [parachute] dorsal ne voulais pas fonctionner, et je me suis débrouiller avec mon ventral. Je ne prenais aucun risque, et cela a payé.
END Source: Pièce jointe, courrier électronique de Bob Pratt à Patrick
http://www.ufologie.net/rw/w/jessemarcelf.htm
Thomas Jefferson DUBOSE
(Thomas DUBOSE, Thomas J. DUBOSE, Thomas Jefferson DUBOSE, Col. DUBOSE, Colonel DUBOSE).
Biographie
Né le 10 Mai 1902
Numéro de sécurité sociale 460-64-3419
USAF, Colonel en 1947
Numéro de service USAF 470A
AFFIDAVITS:
AFFIDAVIT
(1) Mon nom est Thomas Jefferson Dubose
(2) Mon adresse est: [Floride]
(3) J'ai pris ma retraite de d'US Air Force en 1959 avec le grade de Brigadier Général.
(4) En Juillet 1947, j'étais en poste au Terrain d'Aviation de l'Armée à Fort Worth, Texas. J'étais le Chef d'Etat Major auprès du Major Général Roger Ramey, Commandant de la Huitième Force Aérienne. J'avais le grade de Colonel.
(5) Au début de Juillet, j'ai reçu un appel téléphonique du Major Général Clements McMullen, Commandant Adjoint, Strategic Air Command. Il m'a demandé ce que nous savions de l'objet qui avait été récupéré à l'extérieur de Roswell, Nouveau Mexique, comme rapporté dans la presse. J'ai appelé le Colonel William Blanchard, Commandant du Terrain d'Aviation de l'Armée de Roswell et je lui ai demandé de m'envoyer les matériaux dans un conteneur scellé à Fort Worth. J'en ai informé le Major Général McMullen.
(6) Après que l'avion de Roswell soit arrivé avec le matériel, j'ai demandé au Commandant de la Base, le Colonel Al Clark, de prendre possession du materiel et de le transporter personnellement dans un B-26 à l'attention du Major Général McMullen à Washington, D.C. J'en ai informé le Major Général McMullen, et il m'a dit qu'il ferait parvenir le material par courrier personnel avec son avion à Benjamin Chidlaw, Général Commandant de l'Air Material Command au Terrain de Wright. L'intégralité de l'opération a été menée sous le secret le plus strict.
(7) Le matériel montré sur les photographies prise dans le bureau du Major Général Ramey était un ballon météorologique. L'explication par un ballon météorologique donnée pour ce matériel était une histoire inventée pour détourner l'attention de la presse.
(8) Je n'ai pas été payé ni n'ai reçu quoi que ce soit de valeur pour faire cette déclaration, qui est la vérité au mieux de mes souvenirs.
Signé: T. J. Dubose
Date: 16.09.1991
Témoin de la signature:
Linda R. Split
Notaire Publique, Etat de Floride.
http://www.ufologie.net/rw/w/thomasdubosef.htm
Définition de affidavit:
Un affidavit est un écrit dans lequel on déclare solennellement devant une personne autorisée par la loi, comme un commissaire à l’assermentation, que les faits qui y sont énoncés sont vrais. Le terme affidavit vient du latin "il a déclaré sous serment" et est le plus souvent utilisé en droit américain. En France, on parlerait plutôt d'une "déclaration sous serment". Grosse sanction s'il est avéré que l'on a menti.
Des militaires ou civils impliqués directement dans cette affaire:
Walter Haut (lieutenant)
(Walter HAUT, Lt. Walter HAUT, Walter G. HAUT, Lt. Walter G. HAUT).
Haut naît le 2 juin 1922 à Chicago.
Roswell
En 1947, lieutenant, Haut est attaché au Service de Relations Publiques de la base de Roswell.
Le matin du 8 juillet, le commandant de la base, William Blanchard, appelle Haut et lui demande de publier un communiqué de presse indiquant que l'épave d'un disque écrasé a été découvert sur un ranch des environs 3 semaines auparavant par un nommé W. W. Brazel et qu'on l'a fait venir pour examen à des "autorités de plus haut niveau". Lorsque Haut demande s'il peut voir l'objet, Blanchard lui répond que c'est impossible. Haut rédige malgré tout le communiqué comme ordonné, presque sous la dictée de Blanchard. Le communiqué est transmis par télégramme, et fait la Une de plus de 30 journaux américains l'après-midi.
Pendant que le major Marcel est parti à Fort Worth avec les débris, Haut assure la permance et répond aux nombreux coups de fils qui ne cessent d'arriver jusqu'au soir, des Etats-Unis et d'ailleurs (un vient même de Hong Kong). Lorsque Blanchard réalise l'effet du communiqué, il demande à Haut : S'il y a un moyen de les faire taire à ce sujet, alors allez-y et faites-le. Quelques heures plus tard, le communiqué est retiré, et toute couverture supplémentaire par la presse est restreinte.
En avril 1948, Haut démissionne. Il est promu capitaine juste avant de quitter son poste.
AFFIDAVITS:
(1) Mon nom est Walter Haut.
(2) Mon adresse est: [Confidentiel]
(3) Je suis à la retraite.
(4) En Juillet 1947, j'étais posté à la base aérienne de l'armée de Roswell, servant d'officier de l'Information du Public de la base. Approximativement à 09:30 du matin le 8 Juillet, j'ai reçu un appel du Colonel William Blanchard, commandant de la base, qui a dit qu'il a eu en sa possession une soucoupe en vol ou des pièces de celle-ci. Il a dit que cela est provenu d'un ranch au nord-ouest de Roswell, et que l'officier du renseignement de la base, le Major Jesse Marcel, allait accompagner en avion le matériel vers Fort Worth.
(5) Le Colonel Blanchard m'a dit d'écrire une dépêche de nouvelles au sujet de l'opération et pour de la fournir à la fois aux journaux et au deux stations de radio de Roswell. Il a estimé qu'il voulait que les médias locaux fussent les premiers à avoir l'histoire. Je suis allé d'abord à KGFL, puis à KSWS, puis au "Daily Record" et finalement au "Morning Dispatch."
(6) Le jour suivant, j'ai lu dans le journal que le Général Roger Ramey à Fort Worth a dit que l'objet était un ballon météo.
(7) Je pense que le Colonel Blanchard a vu le matériel, parce qu'il a semblé positif au sujet de ce qu'était le matériel. Il n'y a aucune chance qu'il puisse l'avoir confondu avec un ballon météo. Il n'y avait pas non plusla moindre chance de le Major Marcel se soit trompé.
(8) En 1980, Jesse Marcel m'a indiqué que le matériel photographié dans le bureau du Général Ramey n'était pas le matériel qu'il avait récupéré.
(9) Je suis convaincu que le matériel récupéré était une certain sorte d'engin spatial.
(10) Je n'ai pas été payé ni n'ai reçu quoi que ce soit de valeur pour faire cette déclaration, qui est la vérité au mieux de mes souvenirs.
[signature] Walter G. Haut
Témoin de la signature: 5-14-93 Max Littell. [signature]
NOUVELLES:
18 décembre, 2005
Le Lieutenant Walter Haut, le porte-parole qui avait annoncé l'épave d'une soucoupe volante à Roswell, est décédé à 83 ans
Par l'Associated Press
ALBUQUERQUE - L'homme rendu célèbre pour avoir publié un bulletin d'information qui disait qu'une soucoupe volante a atterrir à Roswell est mort.
Le Lieutenant Walter Haut, un ancien porte-parole de l'armée pour la base aérienne de l'armée de Roswell, est déCédé jeudi à Roswell, a dit sa fille, Julie Shuster. Il avait 83 ans.
Haut écoutait attentivement le 8 juillet 1947 tandis que le commandant de la base, le colonel William Blanchard, a dicté un communiqué d'information au sujet d'une soucoupe volante récupérée et a demandé à Haut de le diffuser.
Le journal Roswell Daily REcord avait publié un gros titre le 9 juillet 1947: "RAAF capture une soucoupe volante sur un ranch dans la région de Roswell."
Le même jour, un rapport était émis disant que c'était seulement un ballon météo.
"J'imagine qu'ils ont changé d'avis," a dit Haut à l'Associated Press en 1997. Haut a indiqué qu'on ne lui a jamais dit exactement où le disque volant rapporté dans son communiqué a été trouvé, et lui même n'a jamais vu un OVNI.
Mais il est resté un convaincu.
"Il a du y avoir quelque chose dans les cieux à ce moment-là," a-t-il dit. "Il y a tout simplement trop d'évidences."
Haut et deux autres hommes ont fondé le musée international des OVNIS en 1991, qu'il a présidé jusqu'en 1996. Plus de 2,5 millions de personnes ont visité le musée depuis son ouverture en 1992, dit Shuster.
Shuster a indiqué que ce n'était qu'à la fin des années 1980 qu'elle et sa soeur ont appris l'incident de soucoupe volante, pas par leur père mais par un livre.
"Ce n'était pas un sujet de conversation de dîner pour les gens impliqués," a-t-elle dit.
Haut, né le 3 juin 1922 à Chicago, laisse ses deux filles, Shuster et Marabeth Fields de Roswell, trois petits-emfamts et quatre arrière-petits-enfants.
Une cérémonie est programmée lundi à Roswell au LaGrone Funeral Home. Les services funèbres sont à 11 heures du matin Mardi à l'Eglise Méthodiste Unie de la Trinité.
Source: Free New Mexican, de Santa Fe, Nouveau Mexique, USA.
La nouvelle par Associated PRess ci-dessus est également apparue avec un contenu similairedans le journal Mainichi Daily News, Japon; sur The New Mexico Channel.com, Nouveau Mexique; KOB-TV, Nouveau Mexique; CNN International; The Indianapolis Star, USA; The Ottawa Sun, Canada, et d'autres.
Un journal australien The Advertiser, d'Adélaïde, a trouvé approprié de titrer "UFO hoax man dies", soit "L'auteur du canular OVNI décède."
http://www.ufologie.net/rw/w/walterhautf.htm
Major Jesse Marcel
(Jesse MARCEL, Major Jesse MARCEL, Jesse A. MARCEL).
Numéro de sécurité sociale 494-05-8807
Né le 27 Juin 1907
USAF, Major
INTERVIEWS ET DECLARATIONS PUBLIQUES:
Transcription de l'interview par Bob Pratt:
Introduction (Patrick Gross) ufologie.net:
Voici la transcription réalisée à l'époque par Bob Pratt de son interview de Jesse Marcel en 1978, telle qu'il me l'a fait parvenir le 31 Août 2003. Dans ma traduction, les parties (entre parenthèses) sont des notes de Bob Pratt et les parties [entre crochets] sont de moi, destinées à éclairer des points intraduisibles autrement ou a donner quelque indication de contexte. Bob Pratt m'indique également qu'il a confié la bande magnétique de l'interview à sa rédaction, comme d'usage, et que celle-ci a sans aucun doute été réutilisée; il ajoute que, bien entendu, s'il avait pu prévoir l'importance que cette interview allait prendre dans le futur, il en aurait effectué une copie.
Cette transcription a été reprise par l'auteur Kark Pflock en annexe dans son ouvrage "Roswell, inconvenient facts and the will to believe" ("Roswell, faits dérangeants et le désir de croire"), Prometheus Books, Juillet 2001, ISBN: 1573928941. Bob Pratt me signale que Karl Pflock a quelque peu nettoyé l'interview, mais il ne se souvient pas exactement des détails de ce qu'il a fait.
Cette interview a été un élément de base pour l'article bien connu de Bob Pratt dans le National Enquirer en 1979. Bob Pratt a eu un intérêt de plus en plus grand pour le sujet des OVNIS, particulièrement sous forme d'enquêtes de terrain au Brésil. Un grand nombre de ses articles et des informations sur cet auteur se trouvent sur son site Internet bobpratt.org; il a été honoré en Mai 2003 ("Ufólogo Brasileiro Honorário") par un large panel des ufologues Brésiliens pour son travail de recherche dans ce pays.
Transcription d'une interview enregistrée de Jesse Marcel Sr., à son domicile à [Confidentiel, PG], Louisiane, le matin du 8 Décembre 1979.
Pratt: Parlez-moi de votre carrière.
Marcel: (Je) suis entré dans l'US Army Air Force en Avril 1942, étais un aide du Général Hap Arnold. Entré en tant que deuxième lieutenant. Il (Arnold?) décidé que je devrais aller à l'école du renseignement, (où il y avait) des examens longs et compliqués. (Je suis allé à) Ecole du Renseignement Aérien, Harrisburg, Pennsylvanie, sous le c.o. (le commandement de) Egmont Koenig. Etais à l'école – d'abord le renseignement de combat et [ensuite] j'ai continué dans le renseignement photographique, puisque j'avais effectué beaucoup de travail de cartographie et d'interprétation de photographies aériennes. J'ai eu l'utilité à la fois du renseignement de combat et du renseignement photographique dans mon travail. Il (Koenig) a choisi de me garder là comme instructeur, un an, trois mois. J'ai d'aller en service outre-mer, au combat. Ai été envoyé dans le Pacifique Sud, Nouvelle-Guinée, assigné comme officier du renseignement de l'escadron. J'avais l'expérience du vol avant d'entrer dans le service – commencé à voler en 1928 donc être en l'air n'était pas étranger pour moi. Fait de nombreux vols, des vol de combat, en B-24. D'officier du renseignement d'escadron, suis passé à officier de renseignement de groupe jusqu'à ce que j'ai été envoyé de nouveau aux States juste avant que la Bombe A ait été lâchée sur le Japon. Eté envoyé de nouveau au cours de navigation au radar du terrain de Langley. J'y étais quand la bombe a été lâchée et que la guerre a pris fin... réassigné à nouveau à la Huitième Armée de l'Air.
Pratt: Les Quartiers Généraux étaient à Colorado Springs –
Marcel: Me suis présenté là pour le service mais le jour suivant j'ai été transféré à Roswell, Nouveau Mexique, qui est devenu la Base Aérienne de Walker. Juste après la fin de la guerre, 509e escadre de bombardement. J'étais officier du renseignement pour l'escadre de bombardement.
Pratt: What was your rank?
Marcel: Major. Resté là jusqu'à Octobre 1947. Le 509e était la seule escadre avec la bombe A au monde. Le premier programme auquel j'ai été affecté était un essai atomique sur les îles Bikini en 1948. Suis revenu à Roswell jusqu'à la dernière partie de 1947, quand j'ai été envoyé à Washington. Ai été en service pour huit ans et demi et j'ai aussi été dans la Garde Nationale de la Louisiane et la Garde du Texas aussi. C'était devenu très difficile pour moi de quitter service, mais j'ai ressenti que j'avais des devoirs envers ma famille. J'ai été affecté au Special Weapons Program [Programme des Armes Spéciales], rassemblant des échantillons d'air dans le monde entier et (les faisant analyser) analyse. En fait, quand nous avons finalement détecté il y avait eu une explosion nucléaire, j'ai dû écrire un rapport là-dessus. En fait, j'ai écrit le rapport même que le Président Truman a lu à la radio déclarant que la Russie avait fait éclater un engin atomique. C'était après que j'eus quitté le 509e. Je suis sorti en 1950, la dernière partie de 1950.
Pratt: What was your rank then?
Marcel: Après que ce truc de soucoupe en volant soit survenu en 1947, j'ai eu une promotion après que je sois retourné à Washington et je ne le savais même pas. J'ai été promu Lieutenant Colonel en Décembre 1947.
Pratt: Quand avez-vous appris que vous aviez été promu?
Marcel: Après que j'ai quitté le service... Il m'ont tellement occupé que je n'ai même jamais regardé mes dossiers personnels. J'ai été libéré du service actif en tant lieutenant colonel.
Pratt: Est-ce que les vols que vous avez fait avant la guerre étaient une part de votre travail?
Marcel: Pilote privé.
Pratt: Quel travail faisiez-vous avant la guerre?
Marcel: J'étais cartographe, je faisais des cartes. Travaillé pour US Engineers et la Shell Oil Company. Je travaillais pour la Shell Oil Company en tant que photographe quand la guerre a commencé. Toute mes cartes faites pour US Engineers et la Shell Oil Company étaient dérivées des photographies aériennes. Pas de diplômes à ce moment. En ai obtenu un plus tard, six écoles différentes. Je parle français et anglais et comprends plusieurs autres langues mais ne les parle pas. Après guerre, j'ai travaillé dans l'électronique, réparant des radios et TVs, puisque j'avais été un opérateur radio toutes ces années. Maintenant retraité, (avec mon épouse). Mon fils est médecin à Helena, Montana. Il est également un sismologue.
Pratt: When did you find the debris in Nouveau Mexique?
Marcel: Je ne me rappelle pas la date exacte. C'était en Juillet 1947. Comment tout a commencé, j'étais dans mon bureau. Je suis allé su Mess des Officiers pour le déjeuner et m'asseyais pour déjeuner quand j'ai reçu un appel du shérif de Roswell et il voulait me parler. Il a dit "il y a un homme ici, un propriétaire d'un ranch qui est venu à la ville pour vendre sa laine, il venait de tondre ses moutons et il m'a dit quelque chose d'étrange et vous devez en être informé. Et j'ai dit, "d'accord, je suis toute ouïe." Il a dit, "le nom de cet homme est Brazel. Il a dit qu'il a trouvé quelque chose sur son ranch qui s'est écrasé soit le jour d'avant soit quelques jours avant, et il ne sait pas ce que c'est. Il (le shérif) a dit, "cela pourrait votre affaire d'étudier ceci puisque je sais que vous êtes l'officier du renseignement de la base." Donc j'ai dit "d'accord." Donc j'ai dit "où puis-je le rencontrer?" Il a dit "et bien, il va partir d'ici vers les 15:30 ou 16:00, mais il est dans mon bureau maintenant, si vous voulez lui venir et lui parler maintenant. Il vous attendra ici" et il y était, et il m'en a parlé. Et bien, il m'a intéressé donc je suis retourné – J'ai dit (à Brazel), "Vous allez attendre ici." J'ai dit, "je dois retourner à la base." Donc j'ai parlé à mon CO (Commanding Officer, l'officier au commandes, le colonel William H. Blanchard du 509e groupe de bombardement) à ce sujet (quel était son conseil). Il a dit mon conseil est que vous devriez monter [y aller] en voiture." Il a dit, "quelle quantité de ce truc y a-t-il là dehors?" J'ai dit, "et bien, de ce que dit cette homme, plutôt pas mal." Il a dit, "Bon, vous avez trois agents du CIC travaillant pour vous."
Pratt: CIC?
Marcel: C'est agent du Counter Intelligence (Corps) - [CIC: Counter Intelligence Corps, Corps de Contre Espionnage] Voyez-vous, mon travail principal là était de vérifier le personnel de la Commission à l'Energie Atomique qui devaient être postés à cette base, le personnel militaire. J'avais cinq officiers et environ vingt dactylos enrôlés travaillant pour moi, avec un bureau en pleine bourre tout le temps. Avec (en plus) ces trois agents du CIC. Ils faisaient les enquêtes. Toutes les fois que nous avons dû évaluer quelqu'un, je leur donnais ce travail et ils rendaient leurs rapports à mon bureau et nous tapions les rapports. Pour en revenir à cela. Donc j'ai parlé au colonel Blanchard et il a dit prenez ce dont vous avez besoin avec vous mais allez-y. Ainsi j'ai pris un de mes agents appelé Cavitt (capitaine Sheridan W. Cavitt), que, par ailleurs, nous n'avons jamais réussi à retrouver puisque je ne sais pas son prénom. Je n'ai gardé aucun écrit sur les agents du CIC, ils [ces papiers ] ne m'appartenaient pas. Donc – mais j'avais trois agents. Ainsi je l'ai emmené (Cavitt). Il a conduit une jeep utilitaire. J'ai conduit ma voiture de fonction, et nous avons roulé à travers la contrée derrière ce petit camion que ce propriétaire de ranch (Brazel) avait. Il ne suivait pas les routes en sortant? C'était un ranch de quatre-vingts miles carré, comme il me l'a dit. C'était grand. Donc nous sommes arrivés chez lui au crépuscule. Il était trop tard pour faire quoi que ce soit, donc nous avons passé la nuit là dans ce cabanon à lui. Et le matin suivant nous nous sommes levés et nous y sommes allés. Il nous a emmené à cet endroit, et nous avons commencé à ramasser des fragments, que je trouvais étranges. Je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil. Je ne savais pas ce que nous ramassions. Je ne le sais toujours pas. En date de ce jour, je ne sais toujours pas ce que c'était. Et j'en ai rapporté autant que je le pouvais à la base et – et bien, quelque jeune GI ingénieux a pensé qu'il allait essayer de monter quelques morceaux et de voir s'il pourrait assembler quelque chose. Je ne pense pas qu'il a jamais pu faire coïncider deux morceaux. C'était tellement éparpillé au-dessus d'un large secteur, je dirais peut-être trois quarts d'un mile de long et quelques cent pieds de large. Donc nous avons chargé et nous sommes revenus à la base. En attendant nous avons eu un officier des relations publiques zélé, il avait appris cela, il appelle l'AP (Associated Press) à ce sujet. C'est là que ça a vraiment pété les plombs. Je n'hésite pas à le dire comme ça. J'ai probablement reçu des appels téléphoniques de partout. Des journalistes d'information essayaient d'entrer pour me parler, mais je n'avais rien pour eux je ne pouvais pas je ne pouvais pas leur dire quelque chose. Je n'avais rien à dire. Ils ont voulu voir les trucs, que je ne pouvais pas leur montrer. Ainsi mon CO (Blanchard), tôt le matin suivant, m'a envoyé à Carswell (la base aérienne, qui en Juillet 1947 était toujours [appelée] Fort Worth Army Air Field) pour s'y arrêter et parler au (général de brigade) général (Roger M.) Ramey (commandant de la Huitième Armée de l'Air. (J'ai pris) toute les trucs dans un B-29. Mon CO m'a indiqué d'y aller et de les convoyer en avion au terrain de Wright-Patterson en Ohio, mais quand je suis arrivé à Carswell, le Général Ramey n'était pas là, mais ils avaient beaucoup de journalistes de nouvelles avec un tas de micros, qui ont voulu me parler, mais je ne pouvais rien dire. Je ne pourrais dire rien jusqu'à ce que j'aie parlé au général. Je devais suivre ses ordres. Et il (le Général Ramey) a dit (Marcel rit sous cape), "bon, ne dites tout simplement rien. Donc j'ai dit "mon général, le colonel Blanchard m'a dit d'amener ces trucs à Wright-Patterson." Et il a dit, "vous le laissez juste ici. Nous en prendrons soin ici." Et c'était la fin de cela – c'est là que s'arrête mon implication là dedans. Je ne sais toujours pas ce que j'ai ramassé.
Pratt: Est-ce qu'ils ont gardé le B-29?
Marcel: Non, non. Il (le matériel) a été transféré vers un avion de transport. Le général m'a dit, "vous retournez à Roswell, on a besoin de vous là bas." Il a dit, "vous avez un travail important là bas, ce que vous faites est important. Ceci, cela ne sera rien – "
Pratt: Quel était nom du rancher?
Marcel: Brazel, je ne connais pas son prénom.
Pratt: Où se trouve le ranch par rapport à Roswell?
Marcel: Au nord des zones de test et je dirai à soixante miles au nord-ouest de Roswell.
Pratt: Quel était le nom du shérif?
Marcel: Là, je ne m'en rappelle pas (c'était George Wilcox). Il était shérif du comté où se trouvait Roswell (Chaves).
Pratt: Quel sorte de ranch était-ce?
Marcel: Du bétail et des moutons.
Pratt: Le lendemain matin il vous à conduit chez lui?
Marcel: Oui. En fait il a sellé deux chevaux. Je ne suis jamais monté à cheval dans ma vie, et j'ai dit "vous deux vous prenez les chevaux." Cavitt était un sacré – il était du Texas occidental. Il était comme chez lui sur un cheval. Donc ils y sont allés. Nous sommes montés là, et nous avons chargé tous ces trucs dans la jeep utilitaire et nous avons terminé assez tard. Mais je n'étais pas satisfait. Je suis revenu et j'ai dit à Cavitt, "vous ramenez ce véhicule à la base, et je vais retourner là bas et en ramasser autant que je pouvais en mettre dans ma voiture."
Pratt: Comment était le terrain?
Marcel: Très plat. C'est tout très aride. Vous aviez du chardon. C'était adéquat pour un ranch de moutons comme pâturage. Je n'ai pas prêté trop d'attention à cela parce que mon intérêt allait vers autre chose.
Pratt: Quand vous êtes allé là-bas, qu'est que vous avez vu en fait, des morceaux de métal, ou quoi?
Marcel: J'ai vu – et bien avons trouvé du métal, de petits morceaux de métal, mais essentiellement nous avons trouvé quelques matériaux difficiles à décrire. Je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil, et je ne sais toujours pas ce que c'était. Nous l'avons ramassé, en tout cas. Une chose, une chose ...
Pratt: Est-ce que c'était quelque chose de fabriqué [de non naturel]?
Marcel: Ah, oui sans aucun doute. Mais une chose que je me rappelle, je rappelle cela très distinctement. J'ai voulu faire brûler un bout de cette chose, mais tous j'ai pu – ce que j'avais été un briquet, puisque je suis un gros fumeur de toute façon. J'ai allumé le briquet sous un bout de ces trucs, et il n'a pas brûlé.
Pratt: Y avait-il des inscriptions?
Marcel: Oui, il y en avait. Quelque chose d'indéchiffrable. Personnellement je n'avais jamais vu quoi que ce soit de pareil. Euh, moi je les appelle des hiéroglyphes. Je ne sais pas s'ils ont été jamais déchiffrés ou pas.
Pratt: Il y avait des inscriptions, cependant?
Marcel: Oui. Des petites tiges, de mince tiges, des tiges solides qu'on ne pouvait pas plier ou casser, mais cela ne ressemblait pas à du métal. Cela ressemblait plutôt à du bois.
Pratt: De quelle taille?
Marcel: Ils avaient des tailles variables. Ils étaient, comme je puis me le rappeler, peut-être de trois huitièmes de pouce à un quart de pouce de largeur et à peu près de toutes sortes de longueurs. Aucun d'eux n'était très long.
Pratt: Quelle était la longueur des plus grands?
Marcel: Je dirais environs trois pieds (de long).
Pratt: Quel poids?
Marcel: Vous ne pourriez pas même vous dire que vous aviez quelque chose dans vos mains - juste comme si vous teniez du bois de balsa.
Pratt: La pièce de trois ou quatre pieds de long – était-elle large ou comment?
Marcel: Oh non. C'était une tige pleine, des tiges rectangulaires, juste comme si vous aviez une latte (ici Marcel a fait un croquis – Pratt). Des longueurs diverses, et sur le long de certains d'eux il y avait de petites inscriptions, des inscriptions en deux couleurs si je me rappelle bien – comme une écriture chinoise. Rien dont vous pourriez trouver le sens de ce que cela dirait.
Pratt: Est-ce que tout était dans cette forme, long et mince?
Marcel: Toutes les tiges solides étaient comme cela. Il y avait l'autre matériel là qui ressemblait énormément à du parchemin qui, lui aussi, ne brûlait pas. Evidemment, je – je ne conjecture pas – j'étais familiarisé avec vraiment toutes les méthodes des dispositifs d'observation météos employés par les militaires, et je ne pouvais identifier aucun de ces trucs comme étant des appareils d'observation météo.
Pratt: Vous aviez volé depuis 1928, vingt ans quand ceci s'est produit. Est-ce que c'était quelque partie d'un avion que vous identifiez?
Marcel: Non, ce ne pouvait pas avoir fait partie d'un avion.
Pratt: Ni une partie d'un ballon de temps ou de ballon expérimental?
Marcel: Je ne vois pas comment cela pourrait l'être, non. D'abord si c'avait été un ballon, ces les pièces que nous avons ramassées, elle n'auraient pas été poreuses. C'était poreux.
Pratt: Des bouts déchiquetés ou des extrémités cassées ou analogues?
Marcel: Non. Dans la mesure où je puis me rappeler, ils étaient intacts. Voyez-vous, j'ai eu tellement peu de temps à passer là dessus – j'avais d'autres fonctions à exécuter. J'ai rapporté les trucs. Mon CO les a vu, mon personnel les a vu et alors le jour suivant mon CO m'a dit de les amener à Wright-Patterson.
Pratt: Pourquoi là-bas?
Marcel: Pour analyse. Ils ont voulu voir ce que c'était.
Pratt: Quelle était l'agence à Wright-Pat?
Marcel: Les laboratoires d'analyse de l'Air Force. Je crois.
Pratt: Combien de pièces y avait-il?
Marcel: Ca pourrait avoir été des centaines. Je ne me rappelle pas. J'ai manipulé tous ces trucs il y a tellement longtemps. J'avais quasiment écarté toute la chose de mon esprit.
Pratt: Quand vous êtes sortis là ce matin là, aviez-vous pu voir ces choses dispersées sur une vraiment grande distance?
Marcel: Seigneur, oui, à peu près aussi loin que portait le regard – trois quarts d'un mile de long et deux cents à trois cents pieds de large. Je vous dis ce que j'ai conjecturé. Une chose que j'ai remarqué – rien n'a en fait frappé le sol, rebondi sur le sol. C'était quelque chose qui doit avoir explosé au-dessus de la terre et est tombé. Et j'ai appris plus tard que plus vers l'ouest vers Carrizozo, ils ont trouvé quelque chose comme cela, aussi. Dont je ne sais rien. C'était la même période de temps, soixante à quatre-vingts miles à l'Ouest de là.
Pratt: Des ranchers ont découvert quelque chose de similaire là bas?
Marcel: Je pense que cela été découvert par un certain géomètre là bas. (Marcel se réfère probablement à l'histoire de Barney Barnett, dont les interviewers précédents lui ont parlé.)
Pratt: Est-ce que vous avez ramassé toutes les pièces?
Marcel: Je n'ai pas couvert le terrain entier. Nous en avons pris autant que nous pouvions porter et une partie a été laissée là.
Pratt: Etait-ce groupé ou rassemblé, ou était-ce dispersé?
Marcel: Complètement dispersé partout - tout comme si vous faisiez exploser quelque chose au-dessus de la terre et que cela tomerait simplement sur le sol. Une chose qui m'a impressionnée est qu'il était évident que vous pouviez tout bonnement déterminer de quelle direction il est venu et dans quelle direction il se dirigeait. Il voyageait du nord-est au sud-ouest. C'était arrangé ainsi. Vous pouviez dire où cela a commencé et où cela a fini par la façon dont cela s'était amoindri [moins de débris vers la fin de la zone]. Bien que je n'aie pas couvert la zone entière où ces trucs étaient, je pouvais dire qu'elle était plus fournie là où nous avons commencé à regarder d'abord, et que cela se diluait au fur et à mesure que nous allions vers le sud-ouest.
Pratt: Quelle était la longueur des morceaux les plus courts?
Marcel: Quatre ou cinq pouces. C'était comme quelque chose d'une surface plus grande qui avait été ensemble.
Pratt: Y avait il des cassures nettes ou des cassures visibles?
Marcel: Je ne m'en rappelle pas. Rien n'a semblé déchiré. C'était assez difficile à assimiler dans votre propre esprit, ce que c'était au juste, parce que je n'étais pas avec ça longtemps. C'est comme si vous manipulez une patate brûlante, vous voulez vous en débarrasser.
Pratt: Est-ce que le rancher avait été dans ce secteur récemment avant de trouver ceci?
Marcel: Je me rappelle vaguement qu'il m'a dit qu'il avait entendu une explosion la nuit et qu'au jour suivant il est sorti là dans cette direction [d'où le bruit était venu] et il a vu ces choses.
Pratt: Naturellement, nous n'avoons pas de satellites artificiels en 1947 –
Marcel: Non.
Pratt: Nous avions des missiles, cependant, n'est-ce pas?
Marcel: Oh, oui.
Pratt: Ce n'était évidemment aucunement une fusée?
Marcel: Ah, non. Non, non. J'ai vu des fusées. J'ai vu des fusées tirées à la zone d'essai de White Sands. Ce n'était absolument pas une partie d'un avion, ni un missile ou une fusée.
Pratt: Etrange, n'est-ce pas?
Marcel: Oui, c'est étrange. C'est ahurissant. Une chose que j'ai continué à me demander – pourquoi aucune publicité n'a été donnée à ce sujet par l'Armée de l'Air. Ils ont probablement obtenu quelque chose qu'ils voulaient garder pour eux. C'est mon avis. Il y avait eu de nombreux rapports au sujet de soucoupes volantes dans ce secteur. En fait, je ne suis pas sûr, je ne voudrais pas en jurer, mais une nuit à peu près à onze heure trente - j'habitais en ville - le Marshall m'a appelé et a dit, "vous feriez mieux de venir à toute vitesse." Il n'a pas élaboré au téléphone sur ce dont il s'agissait. Donc je suis monté dans ma voiture et j'ai mis le pied sur l'accélérateur et j'ai roulé aussi rapidement que je le pouvais, et c'était une route droite. Quelque chose a attiré mon attention. C'était une formation de lumières se déplaçant du nord au sud. Mais elle était tellement – je veux dire que nous n'avions rien qui vole aussi rapidement que cela de toute façon. Je savais cela. Nous n'avions aucun avion qui volait à cette vitesse, parce que c'était visible seulement peut-être trois ou quatre secondes de haut dessus de la tête à l'horizon. C'était des lumières brillantes volant en une formation en V parfaite et j'ai hésité à ouvrir la bouche à ce sujet parce que je savais que personne ne me croira, mais deux ou trois jours plus tard un certain GI a dit "j'ai vu quelque chose dans les cieux l'autre nuit." Et il a décrit exactement ce que j'avais vu.
Pratt: Est-ce que c'était avant l'incident des débris?
Marcel: Juste un peu avant. Quoi qu'il en soit, je me figure qu'il y a du vrai dans ces affaires d'OVNIS. J'y crois. Même mon fils Jesse (Dr. Jesse A. Marcel), un après-midi - il a deux petits garçons et une fille et les garçons étaient avec lui – qu'il entrait dans la ville et – ils vivent sur une petite route sinueuse vers le haut du flanc d'une montagne et un des garçons a dit "papa regarde ça!" Mon fils a arrêté la voiture et a regardé en l'air là et il a vu 8 objets circulaires brillant qui soudain ont décollé comme si de rien n'était.
Pratt: Parlez-moi de la jeep utilitaire de Cavitt.
Marcel: C'est légèrement plus grand qu'un petit pick-up, avec un corps couvert. Et nous en avons chargé l'arrière complètement avec le matériel et ensuite j'y suis retourné et j'ai rempli ma voiture.
Pratt: Et il en restait beaucoup?
Marcel: Oh, seigneur, oui. Oui nous n'en avons ramassé qu'une très petite proportion.
Pratt: Vous avez mis tout ceci dans le B-29 et alliez apporter tout le matériel à Wright -
Marcel: Tout ce que nous avions.
Pratt: Et vous n'avez plus jamais rien entendu de plus de la part du Général Ramey?
Marcel: Plus rien du tout.
Pratt: – ou de Wright Field?
Marcel: Plus rien du tout.
Pratt: Est-ce que vous savez si Blanchard a entendu quelque chose?
Marcel: Ca je ne saurais pas le dire. J'en doute assez, parce que s'il avait entendu quelque chose à ce sujet il me l'aurait dit. Et il n'a jamais mentionné quoi que ce soit.
Pratt: Combien de temps vous êtes restés à Roswell après cela?
Marcel: Jusque dans la dernière partie de 1947.
Pratt: Où êtes-vous allé ensuite?
Marcel: Transféré à Washington D.C. On m'a confié un bureau avec un titre long comme ça (il étend les mains – Pratt). J'étais dans le bâtiment de service Selective à côté de la Chambre d'Etat sur E Street [East Street?].
Pratt: Qu'est ce que vous pensez que cette chose était?
Marcel: Et bien, dans la mesure où je le sais, ou peut le conjecturer, il – j'étais sacrément au courant de la plupart des choses qui étaient dans le ciel alors, non seulement de mes propres avions militaires mais également de nombreux pays étrangers, et je crois toujours qu'il n'était aucunement quelque chose qui venait de la Terre. Il est venu sur la Terre mais ne provenait pas de la Terre. La plus grande erreur que j'ai jamais faite – naturellement que je ne pouvais pas – a été de ne pas en garder un morceau. Mais en toute équitabilité avec mon travail et mon devoir, je ne le pouvais pas.
Pratt: Vous avez eu trois mille heures comme pilote –
Marcel: Exact, et huit mille heures à voler.
Pratt: Quelles médailles avez-vous eues?
Marcel: J'ai eu cinq médailles de l'air parce que j'ai descendu cinq avions ennemis au combat.
Pratt: Depuis un B-24?
Marcel: Oui, depuis la mitrailleuse centrale d'un B-24 dans le Pacifique Sud. Et j'ai eue une étoile de bronze pour le travail que j'ai fait en remettant à niveau le personnel qui est venu pour le combat aérien, c'était des bleus qui arrivaient des States. J'avais la charge de cela. J'ai reçu une étoile en bronze pour cela. J'ai eu des félicitations – j'en ai même obtenue une de l'US Nay - du bureau du renseignement de l'Armée de l'Air, pour les essais de la bombe A dans le Pacifique, à Kwajalein.
Pratt: Vous étiez tous des officiers triés sur le volet.
Marcel: Correct. J'ai été autour du monde cinq fois, j'ai été dans soixante-huit pays. J'ai un diplôme en physique nucléaire, de bachelier, - terminé des travaux à l'Université George Washington à Washington, D. C.). J'ai été à LSU (Université d'Etat de la Louisiane), Houston, l'Université du Wisconsin, Etat de l'Ohio université de New York, (– inintelligible - Pratt), et GW [George Washington University].
Pratt: Est-ce qu'on vous a jamais demandé de ne pas parler de cela?
Marcel: Vous n'avez pas besoin qu'on vous le dise, vous le savez bien. Je ne pouvais pas compromettre ma partie du service et être critiqué pour ce que je disais.
Pratt: L'homme des relations publiques de la base a appelé Associated Press, et ainsi de suite. Est-ce que l'idée était qu'une soucoupe volante s'était écrasée?
Marcel: Je ne sais pas. Je ne lui ai pas parlé ou n'ai pas lu ce qu'il a dit. J'ai entendu des rapports contradictoires là dessus. J'avais entendu que cet homme des R.P. [Relations Publiques] avait appelé la presse sans consulter le CO, et plus tard j'ai entendu que le CO l'avait autorisé à le faire. Mais je n'ai pas vérifié cela.
Pratt: A combien de missions de combat avez-vous participé?
Marcel: J'ai eu un total de 468 heures de temps de combat, j'étais l'officier du renseignement de l'escadre de bombardement, j'ai volé en tant que pilote, mitrailleur central et bombardier à différents moments. J'ai été descendu une sois, à ma troisième mission hors de Port Moresby [capitale de la Nouvelle Guinée Australienne].
Pratt: Est-ce que tout le monde a survécu?
Marcel: Tous sauf un se sont écrasés sur une montagne j'ai sauté juste avant que nous ayons crashé. Je pense qu'à un quart de mile à intérieur des terres nos moteurs de notre B-24 ont lâché. J'ai sauté en parachute à huit mille pieds et je suis tombé à six mile pieds avant que j'ai eu l'ouverture de mon parachute. Ai été chanceux d'arriver à l'ouvrir - défaut de fonctionnement. Une chance que j'ai eu mon parachute ventral. Mon [parachute] dorsal ne voulais pas fonctionner, et je me suis débrouiller avec mon ventral. Je ne prenais aucun risque, et cela a payé.
END Source: Pièce jointe, courrier électronique de Bob Pratt à Patrick
http://www.ufologie.net/rw/w/jessemarcelf.htm
Thomas Jefferson DUBOSE
(Thomas DUBOSE, Thomas J. DUBOSE, Thomas Jefferson DUBOSE, Col. DUBOSE, Colonel DUBOSE).
Biographie
Né le 10 Mai 1902
Numéro de sécurité sociale 460-64-3419
USAF, Colonel en 1947
Numéro de service USAF 470A
AFFIDAVITS:
AFFIDAVIT
(1) Mon nom est Thomas Jefferson Dubose
(2) Mon adresse est: [Floride]
(3) J'ai pris ma retraite de d'US Air Force en 1959 avec le grade de Brigadier Général.
(4) En Juillet 1947, j'étais en poste au Terrain d'Aviation de l'Armée à Fort Worth, Texas. J'étais le Chef d'Etat Major auprès du Major Général Roger Ramey, Commandant de la Huitième Force Aérienne. J'avais le grade de Colonel.
(5) Au début de Juillet, j'ai reçu un appel téléphonique du Major Général Clements McMullen, Commandant Adjoint, Strategic Air Command. Il m'a demandé ce que nous savions de l'objet qui avait été récupéré à l'extérieur de Roswell, Nouveau Mexique, comme rapporté dans la presse. J'ai appelé le Colonel William Blanchard, Commandant du Terrain d'Aviation de l'Armée de Roswell et je lui ai demandé de m'envoyer les matériaux dans un conteneur scellé à Fort Worth. J'en ai informé le Major Général McMullen.
(6) Après que l'avion de Roswell soit arrivé avec le matériel, j'ai demandé au Commandant de la Base, le Colonel Al Clark, de prendre possession du materiel et de le transporter personnellement dans un B-26 à l'attention du Major Général McMullen à Washington, D.C. J'en ai informé le Major Général McMullen, et il m'a dit qu'il ferait parvenir le material par courrier personnel avec son avion à Benjamin Chidlaw, Général Commandant de l'Air Material Command au Terrain de Wright. L'intégralité de l'opération a été menée sous le secret le plus strict.
(7) Le matériel montré sur les photographies prise dans le bureau du Major Général Ramey était un ballon météorologique. L'explication par un ballon météorologique donnée pour ce matériel était une histoire inventée pour détourner l'attention de la presse.
(8) Je n'ai pas été payé ni n'ai reçu quoi que ce soit de valeur pour faire cette déclaration, qui est la vérité au mieux de mes souvenirs.
Signé: T. J. Dubose
Date: 16.09.1991
Témoin de la signature:
Linda R. Split
Notaire Publique, Etat de Floride.
http://www.ufologie.net/rw/w/thomasdubosef.htm
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Re: Le Crash Ovni de Roswell qu'en pensez-vous?
Sam 06 Nov 2010, 15:54
Bonsoir Fanny!
fanny a écrit:Bonjour,
C’est le niveau d’hospitalité que l’on aurait su réserver à un être
qui a sans doute parcouru quelques années lumières… pour finir dans une cage.
Pas de quoi être fier d’appartenir à l’espèce humaine…
Bien cordialement
Hélassssss!!!!!
Oui, nous ne pouvons que constater...
Les relations inter-planétaires risquent d'être "brutales" dans le futur....
Quoique nous pourrions aussi constater les "manipulations"
subies par les témoins lors de RR4.
J'ai toujours étais choqué par nos "scientifiques"
lors des études sur les braves Bonobos.
La science serait-elle involontairement cruelle?
Le contexte de 1947 explique le silence sur l'affaire Roswell, mais peut-être pas
le comportement des "découvreurs" plus motivés par l'intérêt de récupérer
des avantages scientifiques et stratégiques, que par l'esprit d'humanité terrestre.
Cordialement.
A+
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Re: Le Crash Ovni de Roswell qu'en pensez-vous?
Sam 06 Nov 2010, 16:43
Salut,
Il existe une rubrique entière sur Roswell https://www.forum-ovni-ufologie.com/l-affaire-du-crash-de-roswell-f24/
Il existe une rubrique entière sur Roswell https://www.forum-ovni-ufologie.com/l-affaire-du-crash-de-roswell-f24/
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Re: Le Crash Ovni de Roswell qu'en pensez-vous?
Sam 06 Nov 2010, 20:00
Je pense que c’est une sorte de sonde extraterrestre qui a explosé avant de toucher le sol terrien de Roswell, j’ai remarqué les dires des premiers officiers militaires qui se sont déplacés sur place après l’information du fermier Brazel, ils n’ont pas remarqué aucun cratère résultant d’une chute d’un objet inconnu et les débris étant éparpillés sur une surface et que l’un de ces officiers a déclaré c’est comme si quelque chose a explosé dans l’air et il n’a pas remarqué ou parler d’une épave d’un ovni ou de corps d’extraterrestres .
- NicolasDumondEquipe du forum
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Re: Le Crash Ovni de Roswell qu'en pensez-vous?
Sam 06 Nov 2010, 20:48
Bonsoir .
K L tu as selon moi bien raison d'être sceptique concernant le crash de Roswell car cette histoire ne se nourri uniquement de témoignages non-vérifiables et du célèbre communiqué de presse. Ici, la thèse ET n'a aucune preuve concrète , seulement des suppositions qui ne tiennent pas souvent la route et son attiré par l'appât du gain car quand on sais que 99,99% de l'économie de la région de roswell fonctionne grâce au folklore ET;je crois qu' on peu se poser des questions sur la véritable motivation des témoins(sans porter de jugement). C' est un peu comme si vous vous baladiez autour du Loch Ness et que vous demandiez aux habitants si ils ont déjà vu le monstre Nessie ; et là 1/3 vous répondrons que oui , ou qu'ils connaissent quelqu'un qui l'a déjà vu.
Cosmos, vous faites référence plus haut à Bob Lazar. Comment expliquer que ce type soit aussi libre d'expression après avoir travailler dans le bâtiment le plus secret de l'air 51? Et comment accorder du crédit à son histoire?
Et je ne comprends toujours pas pourquoi il serait irrationnel de penser que l'armée US aurait dissimuler l'existence de ballon espion mogul en pleine guerre froide.
Jettez donc un coup d'oeil sur ce lien:
http://nico19dumondboudu.unblog.fr/iv-les-cas-troublant/laffaire-de-roswell/
Le phénomène ovni est réel , mais Roswell n'est selon moi qu'une imposture ufologique à but lucratif.
Très cordialement.
K L tu as selon moi bien raison d'être sceptique concernant le crash de Roswell car cette histoire ne se nourri uniquement de témoignages non-vérifiables et du célèbre communiqué de presse. Ici, la thèse ET n'a aucune preuve concrète , seulement des suppositions qui ne tiennent pas souvent la route et son attiré par l'appât du gain car quand on sais que 99,99% de l'économie de la région de roswell fonctionne grâce au folklore ET;je crois qu' on peu se poser des questions sur la véritable motivation des témoins(sans porter de jugement). C' est un peu comme si vous vous baladiez autour du Loch Ness et que vous demandiez aux habitants si ils ont déjà vu le monstre Nessie ; et là 1/3 vous répondrons que oui , ou qu'ils connaissent quelqu'un qui l'a déjà vu.
Cosmos, vous faites référence plus haut à Bob Lazar. Comment expliquer que ce type soit aussi libre d'expression après avoir travailler dans le bâtiment le plus secret de l'air 51? Et comment accorder du crédit à son histoire?
Et je ne comprends toujours pas pourquoi il serait irrationnel de penser que l'armée US aurait dissimuler l'existence de ballon espion mogul en pleine guerre froide.
Jettez donc un coup d'oeil sur ce lien:
http://nico19dumondboudu.unblog.fr/iv-les-cas-troublant/laffaire-de-roswell/
Le phénomène ovni est réel , mais Roswell n'est selon moi qu'une imposture ufologique à but lucratif.
Très cordialement.
- InvitéInvité
Re: Le Crash Ovni de Roswell qu'en pensez-vous?
Sam 06 Nov 2010, 21:52
Je veux bien toutes les explications possible mais l'hypothèse du canular ne tient pas une seconde. Il y a eu un crash c'est reel point apres il faut savoir si c'est un avion secret ou un ovni. C'est la seule question que l'on doit se poser.
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