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- ThikNouveau membre
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Sam 10 Avr 2010, 22:24
Jean Curnonix a écrit:Bonjour Thik,Nous allons constater qu’il s’agit d’une fausse piste !Thik a écrit:Une piste intéressante permettant l'échange d'information instantanée
.
Sans philosopher , évidemment que dans l'état actuel de nos connaissances, cette piste est sans issue. Mais, malgré tout, cette expèrience met en lumière (sans jeu de mot) un phénomène intriquant ... euh, intrigant.
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Dim 11 Avr 2010, 00:30
mathieu31 a écrit:Sommes-nous vraiment seuls dans l’Univers? ... C’est le 8 avril 1960 que ce scientifique, dans la frénésie de la conquête spatiale, lance le projet Ozma en utilisant le télescope de 26 m de l’observatoire NRAO, à Green Bank, afin d’«écouter le ciel». Objectif: balayer le cosmos pour débusquer des signaux extraterrestres intelligents.
Depuis 50 ans, une centaine de programmes similaires ont été mis sur pied, d’abord dans la discrétion la plus stricte, enfin soutenus par la NASA. Le plus célèbre est SETI (pour Search for ExtraTerrestrial Intelligence); impliquant plusieurs institutions, il mène la traque avec une rigueur toute scientifique et des instruments de pointe, dont le Allen Telescope Array, un réseau de 42 antennes situé en Californie. Le tout en se départissant des visions parfois loufoques des ufologues, et en faisant participer le public: l’interface SETI@home propose à tout un chacun de mettre à disposition la puissance de son ordinateur pour aider au tri des données recueillies.
Cordialement
Mathieu31
Sans même invoquer l'éventuelle possibilité de communication via des ondes gravitationnelles, il y a un aspect de la télécommunication qui n'a pas été pris en compte par les concepteurs de SETI car ils n'avaient pas idée des avancées future dans le domaine du "cryptage", c'est le fait que de plus en plus les données que nous nous échangeons sont compressées via des algorythme pour en diminuer la place dans les canaux de transmissions et augmenter la quantitée de données transmises et reçues. Celui qui n'a pas l'algorythme a principalement du "bruit" quand il cherche à lire celles-ci. Dans ces conditions, il ne faut pas s'étonner de ce que les émissions d'autrui non dirigées vers nous nous semblent "silencieuses". Quant au fait que personne ne nous ait répondu à chaque fois que l'on a envoyé des signaux intentionnels vers le ciel, c'est une question du même ordre que celle consistant à se demander pourquoi il y en a qui font des ronds dans le ciel, qui crament des bouquets de fleurs quand ils font du rase-mote dans les jardins ou qui font des pseudo interventions "médicales" sur des humains alors qu'il "suffirait" d'atterrir sur l'esplanade de l'Onu, descendre du zinzin et aller à la réception de l'Onu pour demander un rendez-vous avec Ban-ki-moon (effet garanti sur le personnel de l'accueil!). Débat garanti.
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Dim 11 Avr 2010, 01:52
Pour approfondir cette affaire de paradoxe EPR, je vous propose d’aller faire un tour sur cette publication de Miora Mugur Schächter et notamment les pages 50 et suivantes intitulées « réflexion sur le problème de localité » dont j’ai extrait les passages et schémas suivants :
http://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/0903/0903.4976.pdf
Ce document est par ailleurs remarquable bienqu’un peu ardu. La première partie « De ce qui « existe » et de la connaissance » est très abordable et très captivante notamment pour se familiariser avec les trompe-l’œil conceptuels.
Je pense effectivement que nous sommes à l’aube d’une révolution épistémologique qui conduira à un changement profond de nos paradigmes. En visionnant cette époustouflante conférence de Michel Serre dont le lien avait été proposé par Jean, j’ai eu le sentiment que nous étions à un tournant de l’évolution. Nous sommes condamnés à « devenir intelligents » et le temps presse. Il convient d’appuyer sur le champignon (et pas atomique). Nous disposons aujourd’hui d’un accès à la connaissance à travers Internet et nos outils informatiques qui nous permettent d’établir des ponts cognitifs entre domaines jusque là séparés, un sorte de syncrétisme de la connaissance, un « nexialisme »[1] éclairé conduisant à une refonte complète de notre « être au monde » comme l’exprimait Robert Jaulin. Quel rapport avec nos visiteurs me demanderez-vous ? Peut-être tout simplement le signe « positif » que sur ce chemin de l’évolution, certains nous ont précédé avec succès et ont passé ce mur des «défis planétaires », cette singularité du progrès de façon harmonieuse pour voyager au-delà. Un engagement à nous retrousser les manches pour sortir du bourbier, un fantastique espoir nous est apporté pour signifier à l’humanité qu’elle peut dépasser cet âge de fer en brisant ces chaînes qui nous maintiennent dans la caverne à regarder les ombres. C’est à la portée de chacun à condition de quitter le confort douillet de cette prison de la pensée formatée. Place à la lumière
Jean-Paul Sartre – L’Imaginaire :
NB :
Concernant les ondes gravitationnelles, je me demande si la solution à leur détection ne passe pas par la supraconduction et les phénomènes frontières.
[1] En référence au roman de science fiction de A.E Van Vogt et par ricochet un lien à un génie méconnu du XXième siècle, Alfred Korzybski (Manhood of Humanity ! et Science and Sanity) qui militait aussi à sa façon pour une révolution épistémologique.
http://arxiv.org/ftp/arxiv/papers/0903/0903.4976.pdf
t = to ;
* to < t < tf
* to < t < tf
– (c'est-à-dire immédiatement avant tf) ;
et t = tf + (c'est-à-dire immédiatement après tf)
Les appareils A1 et A2 seront donc atteints non pas par "S1" et "S2" respectivement, mais par "S en cours de désintégration", qui peut néanmoins déclencher des enregistrements sur A1 et A2. Supposons encore que la durée des évènements de mesure se trouve être telle par rapport à d12, que la distance d’espace-temps entre les événements de mesure soit du genre espace. Enfin, supposons que, en dépit de tout cela, les évènements de mesure ne soient pas indépendants au sens de Bell, c'est-à-dire supposons qu’un changement de A2 puisse agir à une vitesse v > C sur le résultat de l’un des enregistrements de A2. Les statistiques de résultats d’enregistrements sur A1 et A2 seront alors "non localement corrélées" et l’inégalité de Bell sera violée. Mais serait-il en ce cas justifié de conclure qu’on a démontré une contradiction avec la théorie de la Relativité? La théorie de la Relativité ne statue que sur des "signaux" (quelle est exactement la définition?) se propageant "dans le vide". Elle ne statue rien du tout concernant la transmission "d’influences" (définition?) à travers un "système" (objet? processus?). En particulier, elle n’impose rien du tout concernant "l’ordre temporel" (?) ("causal" ou "non causal") (?) d’événements placés à des endroits spatiaux différents d’"un même système". L’exemple imaginé – un modèle de "création d’une paire" – n’appartient tout simplement pas au domaine de faits que la Relativité décrit. Aucune théorie constituée ne le décrit encore. Pourtant cet exemple, quelles que soient ses inadéquations face à la réalité inconnue, caractérise certainement d’une manière en essence acceptable ce qui mérite la dénomination de processus de création d’une paire: un tel processus doit occuper un domaine non nul d’espace-temps, dont la projection spatiale, connexe au départ, évolue, devenant non connexe.
Je ne puis qu’écarter, pour ma part, les face-à-face que les autres physiciens pensent percevoir. Pour moi la valeur du théorème de Bell réside ailleurs: ce théorème, et l’écho qu’il soulève, illustrent d’une manière frappante la puissance d’action des modélisations mathématisées, lorsqu’elles sont connectables aux tests expérimentaux. Pendant des dizaines d’années, les tabous positivistes ont fait obstacle aux modèles. Le résultat est ce vide vertigineux de modèles syntaxiques, et même seulement qualitatifs, que l’on découvre maintenant sous les algorithmes quantiques. Or, la modélisation de Bell a déclenché une dynamique de conceptualisation et de syntaxisation. Cette dynamique atteindra peut-être l’attitude positiviste. Elle ébranlera peut être la Mécanique Quantique et la Relativité. Car elle attire et maintient longuement l’attention sur l’état du milieu conceptuel dans lequel les théories actuelles sont immergées. De ce contact prolongé sortiront peut-être des théorisations nouvelles, plus unifiées, plus étendues et plus profondes. Je perçois (ici comme en théorie de l’information) les premiers mouvements de formalisation de l’épistémologie, les premières ébauches, peut-être, d’une méthodologie mathématisée de la connaissance. Et cela pourrait s’avérer plus fertile que toute théorie particulière d’un domaine donné de réalité.
Ce document est par ailleurs remarquable bienqu’un peu ardu. La première partie « De ce qui « existe » et de la connaissance » est très abordable et très captivante notamment pour se familiariser avec les trompe-l’œil conceptuels.
Je pense effectivement que nous sommes à l’aube d’une révolution épistémologique qui conduira à un changement profond de nos paradigmes. En visionnant cette époustouflante conférence de Michel Serre dont le lien avait été proposé par Jean, j’ai eu le sentiment que nous étions à un tournant de l’évolution. Nous sommes condamnés à « devenir intelligents » et le temps presse. Il convient d’appuyer sur le champignon (et pas atomique). Nous disposons aujourd’hui d’un accès à la connaissance à travers Internet et nos outils informatiques qui nous permettent d’établir des ponts cognitifs entre domaines jusque là séparés, un sorte de syncrétisme de la connaissance, un « nexialisme »[1] éclairé conduisant à une refonte complète de notre « être au monde » comme l’exprimait Robert Jaulin. Quel rapport avec nos visiteurs me demanderez-vous ? Peut-être tout simplement le signe « positif » que sur ce chemin de l’évolution, certains nous ont précédé avec succès et ont passé ce mur des «défis planétaires », cette singularité du progrès de façon harmonieuse pour voyager au-delà. Un engagement à nous retrousser les manches pour sortir du bourbier, un fantastique espoir nous est apporté pour signifier à l’humanité qu’elle peut dépasser cet âge de fer en brisant ces chaînes qui nous maintiennent dans la caverne à regarder les ombres. C’est à la portée de chacun à condition de quitter le confort douillet de cette prison de la pensée formatée. Place à la lumière
Jean-Paul Sartre – L’Imaginaire :
Toute conscience imageante maintient le monde comme fond néantisé de l’imaginaire et réciproquement toute conscience du monde appelle et motive une conscience imageante comme saisie du sens particulier de la situation. L’appréhension du néant ne peut se faire par un dévoilement immédiat, elle se réalise dans et par la libre succession des consciences, le néant est la matière du dépassement du monde vers l’imaginaire. C’est en tant que tel qu’il est vécu, sans jamais être posé pour soi. Il ne saurait y avoir de conscience réalisante sans conscience imageante et réciproquement. Ainsi l’imagination loin d’apparaître comme une caractéristique de fait de la conscience s’est dévoilée comme une condition essentielle et transcendantale de la conscience. Il est aussi absurde de concevoir une conscience qui n’imaginerait pas que de concevoir une conscience qui ne pourrait effectuer le cogito.
NB :
Concernant les ondes gravitationnelles, je me demande si la solution à leur détection ne passe pas par la supraconduction et les phénomènes frontières.
[1] En référence au roman de science fiction de A.E Van Vogt et par ricochet un lien à un génie méconnu du XXième siècle, Alfred Korzybski (Manhood of Humanity ! et Science and Sanity) qui militait aussi à sa façon pour une révolution épistémologique.
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Dim 11 Avr 2010, 10:57
Je l'ai parcourue ( je ne peux pas dire que je l'ai lue attentivement). Je reste perplexe...A vrai dire je n'ai que peu de goût pour les enquêtes épistémologiques concernant la physique, je trouve qu'elles obscurcissent le sens d'une théorie physique en la paraphrasant avec lourdeur. Le langage mathématique de la physique, à défaut d'être toujours dépourvu d'ambiguïté, à l'avantage d'être simple (mais non familier), concis et ne fait appel qu'à un minimum d'éléments de langage (d'ailleurs très normalisés), ce qui est heureux car ceux-ci sont souvent sources de subjectivité ou de confusion.
Mais cette attitude un peu réductrice tient à mon manque de culture dans ce domaine.Je ne condamne évidemment pas pas l'épistémologie comme discipline. Il est évident qu'un physicien doit de temps en temps poser le crayon et s'interroger sur sa façon de "penser " la physique. A titre d'exemple, j'ai lu, il y a pas mal de temps maintenant, un petit ouvrage épistémologique d'Erwin Schroedinger concernant la MQ et qui était remarquable.
PS: bonne intuition! voir http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=19370956
Mais cette attitude un peu réductrice tient à mon manque de culture dans ce domaine.Je ne condamne évidemment pas pas l'épistémologie comme discipline. Il est évident qu'un physicien doit de temps en temps poser le crayon et s'interroger sur sa façon de "penser " la physique. A titre d'exemple, j'ai lu, il y a pas mal de temps maintenant, un petit ouvrage épistémologique d'Erwin Schroedinger concernant la MQ et qui était remarquable.
PS: bonne intuition! voir http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=19370956
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Dim 11 Avr 2010, 20:33
Pierre31
Ce petit ouvrage de Schrödinger s'appelait-il "Ma conception du monde", par hasard ?
M51M51
Pour être honnête, il n'y a que le dernier diagramme scanné que je comprenne...
En tout cas, merci à vous deux pour la très haute tenue de vos intervention, sans oublier J. Curnonix !!
Modestement
ACHIM
Ce petit ouvrage de Schrödinger s'appelait-il "Ma conception du monde", par hasard ?
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Pour être honnête, il n'y a que le dernier diagramme scanné que je comprenne...
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- Pierre31Equipe du forum
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Re: Un ciel désespérément silencieux
Dim 11 Avr 2010, 21:38
achim a écrit:Pierre31
Ce petit ouvrage de Schrödinger s'appelait-il "Ma conception du monde", par hasard ?
M51M51
Pour être honnête, il n'y a que le dernier diagramme scanné que je comprenne...
En tout cas, merci à vous deux pour la très haute tenue de vos intervention, sans oublier J. Curnonix !!
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ACHIM
Il me semble bien en effet, mais je n'arrive pas à y mettre la main dessus !
Pour autant que je m'en souvienne, il ne s'agit pas d'un ouvrage de vulgarisation de la MQ en ce sens qu'il suppose que le lecteur a déjà au moins saisi les concepts de base (la fonction d'onde, le problème de la mesure, l'intrication..etc) qu'il a lui même contribué à proposer. Dans ce livre, Schroedinger "pose le crayon" pour s'interroger sur ce qu'il est "en train de fabriquer" et tente de donner un sens aux concepts de la MQ.
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- Un ciel désespérément vide – Faut il (déjà) tirer un bilan de SETI ?
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