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- AmiraloneilCulture Scientifique
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Re: La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
Mer 02 Avr 2008, 17:29
Oui, tout évolue dans le bon sens, le temps travaille pour nous..
Nous sommes ici pour le faire avancer plus vite dans le bon sens! :tfxjc:
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- Lucas1Equipe du forum
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Re: La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
Ven 04 Avr 2008, 16:41
Je pense également qu'on peut dépasser la vitesse de la lumiére car imposssible n'existe pas.
- Batte64Equipe du forum
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Re: La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
Ven 04 Avr 2008, 19:26
Escusz mon intrusions brutale mais je suis en entiére conviction de celle d'ALain..
COmme vous l'avez Cité on disait: la terre est ronde, puis la terre et plate...
AUjourd'hui méme si le debat ne se porte pas la dessus, les grandes puissance connaisse tout de se qui pour nous se passeront d'ici 10ans ou plus (Observation Ovni, contact ET)
Nous somme un monde de fou ou certain n'ésiteraient pas a tuer pour un "carambar", c'est pas aujourd'hui que de tel désisions doivent étre entreprise, on prefere rester assis sur notre popotin que d'avancer..
ps: désolé si cela n'est pas clair
COmme vous l'avez Cité on disait: la terre est ronde, puis la terre et plate...
AUjourd'hui méme si le debat ne se porte pas la dessus, les grandes puissance connaisse tout de se qui pour nous se passeront d'ici 10ans ou plus (Observation Ovni, contact ET)
Nous somme un monde de fou ou certain n'ésiteraient pas a tuer pour un "carambar", c'est pas aujourd'hui que de tel désisions doivent étre entreprise, on prefere rester assis sur notre popotin que d'avancer..
ps: désolé si cela n'est pas clair
- Stev06Equipe du forum
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Re: La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
Ven 04 Avr 2008, 21:14
Au contraire, et je suis tout à fait d'accord!
Mais malheureusement l'humanité est comme ça, et n'est pas prête de changer...
Mais malheureusement l'humanité est comme ça, et n'est pas prête de changer...
_______________________________________
Après c'est à chacun d'y voir ce qu'il veut
- InvitéInvité
Re: La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
Sam 05 Avr 2008, 16:48
Dans le numéro de "La Recherche" du mois d'avril, des scientifiques viennent relater qu'ils ont mis en évidence une opposition absolue entre ce que prédit comme résultat, pour une expérience donnée, la théorie de la relativité restreinte et la physique quantique. C'est assez complexe à expliquer et je renvoie les membres du forum intéressés à cet excellent magazine scientifique.
Bien entendu c'est la théorie quantique qui a prévu correctement le résultat de l'expérience qui permet de mettre en évidence le comportement de deux photons intriqués quand les appareils de mesure paraissent à ces photons s'éloigner ou se rapprocher rapidement l'un de l'autre.
En résumé, pour "expliquer" les résultats, il fait abandonner la notion de vitesse limite et revenir, pour de la lumière encore à l'état virtuel, c'est-à-dire n'ayant pas encore été "mesurée", n'ayant pas encore été "captée" par un ou des électrons, à la physique de Newton et à des actions à distance "instantanées". Attention, cette vitesse infinie (ou quasi-infinie ?) ne concerne pas les photons comme "énergie" en mouvement, mais rien que leur sens de polarisation.
Or que la polarisation soit "verticale" ou horizontale, qu'elle soit dans un plan ou circulaire ou entre les deux elliptique ne change en rien l'énergie de la lumière concernée. En revanche, cela change "l'information" qu'elle transporte par sa polarisation, accessoirement.
D'où des perspectives (encore floues) de téléportation de l'information à une vitesse hyperluminique qui pourrait avoir été exploitée par les ovnis pour parer à la lenteur relative de la lumière à l'échelle de l'univers...
Bien entendu c'est la théorie quantique qui a prévu correctement le résultat de l'expérience qui permet de mettre en évidence le comportement de deux photons intriqués quand les appareils de mesure paraissent à ces photons s'éloigner ou se rapprocher rapidement l'un de l'autre.
En résumé, pour "expliquer" les résultats, il fait abandonner la notion de vitesse limite et revenir, pour de la lumière encore à l'état virtuel, c'est-à-dire n'ayant pas encore été "mesurée", n'ayant pas encore été "captée" par un ou des électrons, à la physique de Newton et à des actions à distance "instantanées". Attention, cette vitesse infinie (ou quasi-infinie ?) ne concerne pas les photons comme "énergie" en mouvement, mais rien que leur sens de polarisation.
Or que la polarisation soit "verticale" ou horizontale, qu'elle soit dans un plan ou circulaire ou entre les deux elliptique ne change en rien l'énergie de la lumière concernée. En revanche, cela change "l'information" qu'elle transporte par sa polarisation, accessoirement.
D'où des perspectives (encore floues) de téléportation de l'information à une vitesse hyperluminique qui pourrait avoir été exploitée par les ovnis pour parer à la lenteur relative de la lumière à l'échelle de l'univers...
- TintinEquipe du forum
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Re: La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
Ven 09 Mai 2008, 15:07
Je rejoins ce que dit Alain a ce sujet, certes je suis beaucoup moins instruit mais apres plusieur lectures d'ouvrages relatant l'impossibilité de voyages interstellaire "rapides". Je suis convincu qu'il subsite une inconnue plus qu'importante. Et la est peut-être la clé: le savoir de manipuler la particule et son anti-particule. Cela pourrait meme peut-être permettre de se rendre instanément d'un endroi a l'autre de l'univers sans distorsion du temps. Aussi ai-je beaucoup été influencé par la technique de Mr Scotty(célèbre machiniste de l'entreprise) avec ses sytèmes de matière et anti-matière. Mais je pense que ceci tiens de la logique. L'annulation des forces contrainiantes au déplacements.
- Batte64Equipe du forum
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Re: La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
Mer 21 Mai 2008, 16:16
il y a des gens qui aimeraient apprendre la vérité... d'autre préfère ce voilée la face. réfléchissons 2 minutes...:
un génie arrive et te demande un voeux:
tu lui dira ouais bah je veux voir des extraterrestre..., non la richesse l'amour ou le bonheur de vivre et la priorité des gens,
peut-être que ce changement climatique sera une bonne chose! sa fera bouger les mentalités après tout, c'est que quand y'a des mort qu'on se bouge non?
suis-je fous? je ne sais pas... çà paraît stupide mais c'est ce que je pense ...
un génie arrive et te demande un voeux:
tu lui dira ouais bah je veux voir des extraterrestre..., non la richesse l'amour ou le bonheur de vivre et la priorité des gens,
peut-être que ce changement climatique sera une bonne chose! sa fera bouger les mentalités après tout, c'est que quand y'a des mort qu'on se bouge non?
suis-je fous? je ne sais pas... çà paraît stupide mais c'est ce que je pense ...
- babibux15Membre Confirmé
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Re: La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
Jeu 17 Juil 2008, 04:42
En se tenant à l'objectif martien, ce serait une bonne chose pour l'humanité, puisque ce voyage est possible avec la technologie actuelle. Von Braun avait même conçu une fusée dans les années 80 pour aller sur Mars. Mais manque de budget oblige... Il me semble qu'un projet intéressant est celui de l'ascenseur spatial, ou encore les cités dans l'espace. Où en sont ces projets ?
- InvitéInvité
Re: La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
Jeu 17 Juil 2008, 16:08
"L'ascenseur spatial" ne peut pas fonctionner et ce qui me stupéfie c'est que des "scientifiques" ne l'aient pas compris immédiatement.
Rappelons quel est son principe.
Pour qu'un corps devienne satellite de la Terre, (ou de n'importe quelle planète ou astre ou trou noir), il faut que sa vitesse tangentielle soit telle que l'accélération de la pesanteur n'infléchisse pas la trajectoire du corps vers la Terre suffisamment pour qu'il entre en collision avec la planète, ni même avec son atmosphère. On peut dire aussi, encore plus simplement qu'il faut que la force centrifuge équilibre la gravitation.
La gravité de la Terre est une force qui diminue quand on s'éloigne d'elle. La diminution est proportionnelle au carré de la distance (distance X distance) du corps pesant par rapport au centre de la Terre. À 6400km du centre de la Terre, la gravitation qui est donc une force, autrement dit une accélération est, à nos latitudes, de 9,81 m/s par seconde. Ainsi, toutes les secondes, la vitesse d'un corps en chute libre près de la surface de la Terre sera accélérée de 9,81m/s (hors les frottements dans l'air, bien entendu). Par exemple après deux secondes de chute, la vitesse aura doublé et sera de 19,62 mètres par seconde, après trois secondes elle aura triplé etc.
Mais à 12 800 km de la Terre cette accélération gravifique n'est plus que la moitié de celle de la surface soit 4,905 m/s par seconde de chute.
Par ailleurs plus un satellite est éloigné de la Terre, plus longue est son orbite (un cercle ou une ellipse) pour un tour complet et plus long le temps nécessaire pour le parcourir.
À 36 000 kilomètres d'altitude, il faut très exactement 24h pour un tour. Si l'orbite est rigoureusement dans le plan de l'équateur, le satellite paraîtra immobile dans le ciel (mais en réalité il "fonce" dans l'espace vide!). On dit qu'il est géostationnaire (géo est la racine grecque pour "Terre").
Voici l'idée saugrenue qui a germé dans l'esprit de certains: si d'un satellite géostationnaire on fait se dérouler, avec une petite fusée par exemple au départ pour lancer le mouvement, car sinon il flotterait autour du satellite au lieu de descendre, un fil jusqu'au sol, celui-ci sera vertical! Eh bien c'est faux!!! À mesure que le fil, gardant son énergie cinétique c'est-à-dire sa vitesse par rapport à un point fixe de la Terre, celle qui lui a été communiquée par une fusée ayant une composante de mouvement tangentielle pour arriver à 36 000km avec la VITESSE HORIZONTALE appropriée à la satellisation, à mesure donc que le fil se rapprochera du sol, tout en restant dans le vide spatial, il paraîtra se déplacer plus vite que le point géostationnaire et ira vers l'est (direction de rotation des satellites ordinaires), au point de pratiquement cesser de descendre! C'est ce qu'on appelle la force de Coriolis. C'est cette force de Coriolis qui fait tourner les tempêtes et autres ouragans de l'hémisphère nord dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (sens "anti-horaire") et dans le sens horaire ceux de l'hémisphère sud. Le sens étant inversé pour les masses d'air de haute pression relative, les anticyclones. On l'appelle force mais de même que la force centrifuge, c'est une pseudo-force puisque les deux ne modifient rien l'état énergétique du mobile: pas de transformation de l'énergie cinétique en énergie potentielle ou calorique par exemple.
Naturellement, on pourra freiner cette vitesse vers l'est avec des rétrofusées. Le fil piquera alors comme "prévu". Après son arrivée dans l'atmosphère, le freinage sera suffisant (mais gare à l'échauffement qui résultera de la dégradation de l'énergie cinétique en chaleur! Prévoir un matériau résistant du type fibre de carbone!) pour que le fil finisse par pendre gentiment à la verticale. N'étant plus satellisé, il "tirera" alors vers le bas de tout son poids sur la masse satellisée à ... 36 000 km. Laquelle, bien sûr ne résisterait pas à la traction si l'on n'avait pris soin, à mesure que le fil se déroulait, d'augmenter son altitude au-delà de l'orbite géostationnaire. Ainsi la force centrifuge qui s'exerce sur elle sera plus grande que la pesanteur. Cela doit être ajusté pour compenser exactement la traction du fil, le temps que celui-ci soit arrimé solidement au sol. Après quoi, la masse en altitude sera encore élevée et accélérée pour supporter le poids de l'objet à "hisser" à l'altitude requise...
Tout cela sera délicat, la moindre erreur pouvant se traduire par la rupture du fil et sa perte. Mais bon, on va admettre que le câble est en place, bien vertical, bien tendu, retenant la masse au-delà de l'orbite géostationnaire qui le tire comme un ballon d'enfant gonflé à l'hydrogène ou à l'hélium tire et tend la ficelle qui le retient.
L'intérêt de l'opération est maintenant, c'est que, se hissant sur ce fil par un système de poulies animées par un moteur (électrique?), on puisse mettre à moindre frais une charge en orbite.
Et c'est là où on trouvera une difficulté insurmontable: la force de Coriolis qui déplaçait vers l'est (sens de rotation de la Terre) le fil descendant de l'orbite géostationnaire déplacera vers l'ouest la charge montante. Au point que le fil bien vertical prendra la forme d'un V horizontal dont la pointe sera la charge à mettre en orbite: eh oui! l'énergie cinétique horizontale à communiquer à cette charge pour qu'elle soit satellisée sera prélevée sur celle de la charge géostationnaire! Celle-ci perdra de l'altitude et de la vitesse au point de s'abattre vers le sol. La catastrophe finale est inévitable!
Il n'y aura pas d'ascenseur spatial. D'ailleurs, même s'il fonctionnait, la différence de rendement énergétique et de prix de revient avec une fusée classique construite en série et partiellement réutilisable ne serait peut-être pas si considérable et peut-être négative!
Il est un domaine cependant où l'intérêt de tendre verticalement un fil de plus de 36 000 kilomètres de long pourrait un jour présenter quelque intérêt, c'est de décharger ce gigantesque condensateur qu'est la Terre, éclairée par les UV du soleil et contournée par les protons du vent solaire. Cette décharge s'opère par de nombreux foudroiements journaliers. Si le fil (les fils) sont plus conducteurs que l'air (fibre de carbone) le courant électrique y circulera préférentiellement. la récolte pourrait être considérable surtout si les fibres de carbone sont recouvert de supraconducteurs à température ambiante. Évidemment seuls les pays situés à cheval sur l'équateur pourraient en bénéficier. Ou bien il faudra construire des îles artificielles à la latitude 0° sur des océans où pourront se déchaîner des ouragans. plus généralement, il faudra résoudre la difficulté que représentera la force du vent même "ordinaire" sur le fil et le danger que celui-ci représentera pour les avions... Donc ce n'est pas "fait".
Avant d'envisager de construire des cités dans l'espace, comme aussi d'envoyer des hommes sur Mars, il faudra maîtriser tous les paramètres de la vie microscopique de manière à vivre en autarcie dans un espace clos. Pour l'instant toutes les tentatives de vivre dans des serres coupées de l'extérieur ont échoué. Il s'est avéré impossible de recycler les déchets dans un si petit espace, qu'il s'agisse de l'eau, de l'air ou de la nourriture. Or devoir apporter des dizaines de tonnes de nourriture de la Terre à des constructions situées au-delà de l'orbite géostationnaire, par des fusées classiques, c'est aberrant en terme de coût et de sécurité. C'est comme les maisons sous la mer des années 80: une utopie sans lendemain.
Rappelons quel est son principe.
Pour qu'un corps devienne satellite de la Terre, (ou de n'importe quelle planète ou astre ou trou noir), il faut que sa vitesse tangentielle soit telle que l'accélération de la pesanteur n'infléchisse pas la trajectoire du corps vers la Terre suffisamment pour qu'il entre en collision avec la planète, ni même avec son atmosphère. On peut dire aussi, encore plus simplement qu'il faut que la force centrifuge équilibre la gravitation.
La gravité de la Terre est une force qui diminue quand on s'éloigne d'elle. La diminution est proportionnelle au carré de la distance (distance X distance) du corps pesant par rapport au centre de la Terre. À 6400km du centre de la Terre, la gravitation qui est donc une force, autrement dit une accélération est, à nos latitudes, de 9,81 m/s par seconde. Ainsi, toutes les secondes, la vitesse d'un corps en chute libre près de la surface de la Terre sera accélérée de 9,81m/s (hors les frottements dans l'air, bien entendu). Par exemple après deux secondes de chute, la vitesse aura doublé et sera de 19,62 mètres par seconde, après trois secondes elle aura triplé etc.
Mais à 12 800 km de la Terre cette accélération gravifique n'est plus que la moitié de celle de la surface soit 4,905 m/s par seconde de chute.
Par ailleurs plus un satellite est éloigné de la Terre, plus longue est son orbite (un cercle ou une ellipse) pour un tour complet et plus long le temps nécessaire pour le parcourir.
À 36 000 kilomètres d'altitude, il faut très exactement 24h pour un tour. Si l'orbite est rigoureusement dans le plan de l'équateur, le satellite paraîtra immobile dans le ciel (mais en réalité il "fonce" dans l'espace vide!). On dit qu'il est géostationnaire (géo est la racine grecque pour "Terre").
Voici l'idée saugrenue qui a germé dans l'esprit de certains: si d'un satellite géostationnaire on fait se dérouler, avec une petite fusée par exemple au départ pour lancer le mouvement, car sinon il flotterait autour du satellite au lieu de descendre, un fil jusqu'au sol, celui-ci sera vertical! Eh bien c'est faux!!! À mesure que le fil, gardant son énergie cinétique c'est-à-dire sa vitesse par rapport à un point fixe de la Terre, celle qui lui a été communiquée par une fusée ayant une composante de mouvement tangentielle pour arriver à 36 000km avec la VITESSE HORIZONTALE appropriée à la satellisation, à mesure donc que le fil se rapprochera du sol, tout en restant dans le vide spatial, il paraîtra se déplacer plus vite que le point géostationnaire et ira vers l'est (direction de rotation des satellites ordinaires), au point de pratiquement cesser de descendre! C'est ce qu'on appelle la force de Coriolis. C'est cette force de Coriolis qui fait tourner les tempêtes et autres ouragans de l'hémisphère nord dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (sens "anti-horaire") et dans le sens horaire ceux de l'hémisphère sud. Le sens étant inversé pour les masses d'air de haute pression relative, les anticyclones. On l'appelle force mais de même que la force centrifuge, c'est une pseudo-force puisque les deux ne modifient rien l'état énergétique du mobile: pas de transformation de l'énergie cinétique en énergie potentielle ou calorique par exemple.
Naturellement, on pourra freiner cette vitesse vers l'est avec des rétrofusées. Le fil piquera alors comme "prévu". Après son arrivée dans l'atmosphère, le freinage sera suffisant (mais gare à l'échauffement qui résultera de la dégradation de l'énergie cinétique en chaleur! Prévoir un matériau résistant du type fibre de carbone!) pour que le fil finisse par pendre gentiment à la verticale. N'étant plus satellisé, il "tirera" alors vers le bas de tout son poids sur la masse satellisée à ... 36 000 km. Laquelle, bien sûr ne résisterait pas à la traction si l'on n'avait pris soin, à mesure que le fil se déroulait, d'augmenter son altitude au-delà de l'orbite géostationnaire. Ainsi la force centrifuge qui s'exerce sur elle sera plus grande que la pesanteur. Cela doit être ajusté pour compenser exactement la traction du fil, le temps que celui-ci soit arrimé solidement au sol. Après quoi, la masse en altitude sera encore élevée et accélérée pour supporter le poids de l'objet à "hisser" à l'altitude requise...
Tout cela sera délicat, la moindre erreur pouvant se traduire par la rupture du fil et sa perte. Mais bon, on va admettre que le câble est en place, bien vertical, bien tendu, retenant la masse au-delà de l'orbite géostationnaire qui le tire comme un ballon d'enfant gonflé à l'hydrogène ou à l'hélium tire et tend la ficelle qui le retient.
L'intérêt de l'opération est maintenant, c'est que, se hissant sur ce fil par un système de poulies animées par un moteur (électrique?), on puisse mettre à moindre frais une charge en orbite.
Et c'est là où on trouvera une difficulté insurmontable: la force de Coriolis qui déplaçait vers l'est (sens de rotation de la Terre) le fil descendant de l'orbite géostationnaire déplacera vers l'ouest la charge montante. Au point que le fil bien vertical prendra la forme d'un V horizontal dont la pointe sera la charge à mettre en orbite: eh oui! l'énergie cinétique horizontale à communiquer à cette charge pour qu'elle soit satellisée sera prélevée sur celle de la charge géostationnaire! Celle-ci perdra de l'altitude et de la vitesse au point de s'abattre vers le sol. La catastrophe finale est inévitable!
Il n'y aura pas d'ascenseur spatial. D'ailleurs, même s'il fonctionnait, la différence de rendement énergétique et de prix de revient avec une fusée classique construite en série et partiellement réutilisable ne serait peut-être pas si considérable et peut-être négative!
Il est un domaine cependant où l'intérêt de tendre verticalement un fil de plus de 36 000 kilomètres de long pourrait un jour présenter quelque intérêt, c'est de décharger ce gigantesque condensateur qu'est la Terre, éclairée par les UV du soleil et contournée par les protons du vent solaire. Cette décharge s'opère par de nombreux foudroiements journaliers. Si le fil (les fils) sont plus conducteurs que l'air (fibre de carbone) le courant électrique y circulera préférentiellement. la récolte pourrait être considérable surtout si les fibres de carbone sont recouvert de supraconducteurs à température ambiante. Évidemment seuls les pays situés à cheval sur l'équateur pourraient en bénéficier. Ou bien il faudra construire des îles artificielles à la latitude 0° sur des océans où pourront se déchaîner des ouragans. plus généralement, il faudra résoudre la difficulté que représentera la force du vent même "ordinaire" sur le fil et le danger que celui-ci représentera pour les avions... Donc ce n'est pas "fait".
Avant d'envisager de construire des cités dans l'espace, comme aussi d'envoyer des hommes sur Mars, il faudra maîtriser tous les paramètres de la vie microscopique de manière à vivre en autarcie dans un espace clos. Pour l'instant toutes les tentatives de vivre dans des serres coupées de l'extérieur ont échoué. Il s'est avéré impossible de recycler les déchets dans un si petit espace, qu'il s'agisse de l'eau, de l'air ou de la nourriture. Or devoir apporter des dizaines de tonnes de nourriture de la Terre à des constructions situées au-delà de l'orbite géostationnaire, par des fusées classiques, c'est aberrant en terme de coût et de sécurité. C'est comme les maisons sous la mer des années 80: une utopie sans lendemain.
- Patrick1Equipe du forum
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Re: La vitesse de la lumière, les voyages interstellaires
Ven 15 Aoû 2008, 17:27
une théorie de plus pour le voyage spatial (moteur à distortion).
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5664
Et les propriété étrange de l'univers quantique (intriquation).
Des "informations" voyagerais plus vite que la lumiére voire instantanément.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5696
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5664
Et les propriété étrange de l'univers quantique (intriquation).
Des "informations" voyagerais plus vite que la lumiére voire instantanément.
http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5696
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