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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Sam 26 Fév 2011, 10:22
Bonjour,
Puisque nous avons abordé, tout récemment, le sujet du renseignement, autant en profiter pour approfondir le sujet, car il est très intimement lié à notre activité (OVNI, UFO, etc.).
Mes propos sont génériques, c'est à dire que je ne fais pas de distinction entre les pays, les différences étant moins nombreuses que les convergences, dans ce que je vais décrire. Il s'agit surtout de degrés divers d'intensité. De plus, je ne fais pas, non plus, de distingo entre services de renseignement extérieurs et intérieurs, organismes militaires et civils, etc.
Ce texte n'est qu'un rapide rappel de faits plus ou moins connus, dans sa première partie, mais qui peuvent intéresser les plus jeunes.
J'y ajoute une information sur l'intérêt de certaines techniques du renseignement, pour l'étude des phénomènes OVNI.
----------------------------------------------------------------------------
Je précise tout de suite que l'intérêt apparent pour le sujet des OVNI, et pour ceux qui s'en occupent, a été traité différemment, selon les époques et les pays, depuis la liberté plus ou moins surveillée, en passant par la surveillance plus ou moins étroite, et pour aboutir jusqu'à l'interdiction totale de s'en mêler. Parfois, l'attitude était différente en interne et en externe (cf. l'URSS, avec une communication, sur le sujet OVNI, plutôt favorable à ce dernier, vers les pays occidentaux, mais, en même temps, un couvercle de censure en interne).
Le phénomène OVNI a vite entraîné, à partir des années 1950, la floraison de toute une série de productions diverses : littératures de différentes qualités, groupements variés (des associations, loi de 1901 ou non, des organismes publics ou privés, des sectes, etc.).
Ce bouillonnement a vite attiré l'attention de divers "services", et il a été l'objet de leur "sollicitude", de fort différentes façons.
* Tout d'abord, l'aspect "ordre public" a été la motivation de cette sollicitude. En effet, aux yeux des "autorités", des énergumènes qui se préoccupent d'engins soit disant spatiaux (spéciaux ?) qui se baladeraient, de ci de là, dans notre espace aérien national, sans autorisation, et qui plus est se permettraient d'atterrir pour laisser apparaître des gens de toute évidence sans papiers en règle, cela faisait désordre...
D'autant plus que cela a commencé en pleine guerre froide..., alors venaient-ils bien de l'espace ces aliens ?
Donc, tout naturellement, mettre son nez dans ces associations (quand même, méritant plus de surveillance que celles qui se contentent de pêche à ligne, de boule lyonnaise, etc.), était sinon une nécessité, au moins une bonne précaution.
Le "nez" évoqué étant plutôt une paire d'oreille, apte à écouter ce qui se disait dans ces cercles. Tout d'abord, pour s'assurer que tout ce petit monde était bien vraiment inoffensif. Pour également vérifier que d'autres "services" mal intentionnés n'auraient pas, eux-mêmes opéré le même genre d'infiltration (et dans l'affirmative, il fallait savoir qui, et avec quels desseins).
Et, puis, savait-on jamais, alors que certains services officiels "ramaient" pour produire des informations pertinentes aux autorités sur ce qui se passait au dessus de nos têtes, peut-être apprendrait-on quelque chose d'utile, parmi tout ce qui se disait dans ces associations.
Donc, selon le cas, l'on utilisait un membre réel de la structure (de certaines structures), pour jouer ce rôle de "rapporteur", ou bien c'est un membre de tel ou tel service qui venait voir lui même, en jouant le pékin lambda. Le plus souvent de façon épisodique (manque de moyens, de temps, de personnel), sauf cas particulier.
Reconnaissons que ce rôle de surveillance de l'ordre public n'était pas toujours un abus, rappelons-nous simplement les débordements plus ou moins récents de certains groupuscules ou sectes, y compris jusqu'au suicide collectif...
* Plus tard, des opérations plus "actives" purent être envisagées, selon les époques, les pays, etc. : instillation de fausses informations, soit pour opérer des expérimentations relevant de la manipulation psychologique (à but expérimental ou bien opérationnel), soit pour neutraliser (discréditer) d'autres sources d'information jugées dangereuses, parce qu'approchant de trop près ce que l'on ne tenait pas à voir révéler.
Bien entendu, tout ce qui précède n'est pas exclusif des associations de curieux sur le phénomène OVNI, mais s'applique aussi à quantité de groupuscules politiques, cercles sociaux particuliers, associations plus ou moins occultes...
En d'autre termes, on a pu juger utile, en ce qui concerne l'ufologie, de semer le doute et la confusion dans les esprits, ou bien simplement de détourner un maximum de gens du sujet, au moins, mais parfois plus, comme effectuer une opération de "brouillage". Le debunking (spontané ou téléguidé) est le cas typique (mais pas exclusif) de ce genre d'action.
Reconnaissons que, désormais, nous sommes dans la bouteille à l'encre : "vrais" OVNI, engins expérimentaux terrestres, pseudo-OVNI (made in Earth), illusions psychologiques ou psysiologiques, etc., difficile de s'y retrouver. Que cette situation se soit développée de son propre fait, ou bien qu'elle est été voulue (sans oublier la troisième voie d'un mix possible entre les deux précédentes), elle est là, et elle nous complique bien les choses.
Ignorant toujours ce qu'est un vrai OVNI, selon des critères pertinents et discernables (à supposer que cela existe), il nous est impossible de faire le tri. A la limite la situation était plus claire dans les années 1950 : si ce n'était pas un appareil classique (avion, hélicoptère), ni un effet naturel raisonnablement plausible (j'exclue tout inflammation de gaz des marais dû à la réflexion de la planète Vénus sur le pare-brise d'un avion de ligne volant au-delà de la ligne d'horizon pendant une éclipse de lune sur la face opposée de la Terre, etc., etc.), alors, c'était un OVNI...
La floraison d'explications avancées, par les uns et les autres (du nuts and bolts spatial, au phénomène parapsychologique, en passant par le voyage temporel, et les entités magiques ou religieuses) ne faisant qu'ajouter à la confusion. Et là encore, allez savoir ce qui est proposé de bonne fois, même si c'est erroné, et ce qui est balancé pour ajouter à la confusion ambiante.
Point important : les développements de la technologie terrestre sont tels, de nos jours, qu'il est de plus en plus facile de créer des phénomènes pratiquement indiscernables de ce que nous supposons être de vrais OVNI (y compris certains des effets physiologiques induits sur les témoins et les perturbations des matériels constatées classiquement)... Cela, contrairement aux années 1950, où l'on pouvait faire des choses, déjà, mais bien plus limitées (en performances) et frustres. Les trucages dont bénéficient le cinéma actuel ne sont qu'une petite partie de ce qui est possible, surtout si l'on a les moyens (matériels, financiers, humains) à disposition. A la limite, il pourrait arriver un moment où l'on ne croirait plus un alien qui se présenterait comme tel, tellement nous aurions été habitués à nous faire "fourguer" des faux...
Il en est de même pour tout ce qui tourne autour des "abductions", et allez faire le tri entre les vraies (il s'est passé quelque chose, il est arrivé quelque chose au témoin) et les fausses (hallucinations, affabulations), entre les "genuines" (le fait des aliens) et les autres (le fait d'autres responsables), entre ce qui s'est réellement passé et ce que l'on en sait à travers les propos du témoin (avec ou sans régression hypnotique), qui peut avoir été soumis à divers conditionnements psychologiques, chimiques, etc., propres à induire de faux souvenirs, et autres biais (que l'abduction soit genuine ou pas). Comme pour les RR1 et les RR2, et même les RR3, les RR4 et au-dessus peuvent être parfaitement (en tout cas à un niveau de non-possibilité de discrimination, pour nous) imitées avec les moyens "terriens" actuels.
Mais, j'en reviens aux "services" et à leur intérêt pour nous. je complète ce qui précède avec le constat qu'il est utile de savoir qui s'intéresse à ce domaine, par principe, surtout si cette personne n'est pas n'importe qui. Cela peut toujours servir plus tard (influence ou manipulation : si je sais ce qui te motive, je sais comment te manoeuvrer). L'on peut aussi juger que cet intérêt est un signe que la personne "a un grain" et cela peut justifier que l'on ne lui confiera pas certaines responsabilités, etc.
Ne tombons pas, non plus, dans la paranoïa intégrale, et la plupart du temps, ces informations ont été dormir dans des classeurs (dans les années 1950) bien rangés et poussiéreux. Mais, il y a "service" et "service". Du simple rapport de routine (parfois basé sur des propos de voisinage, relevés de manière informelle, le saviez-vous ?), au dossier très fouillé, conçu et utilisé pour une opération précise, il y a un monde de conséquences et de risques.
Pour toutes les raisons qui précèdent, une personne voulant balancer des informations "sensibles" sur les OVNI, dans le domaine public, ne le fera sûrement pas dans un cercle de gens qui se connaissent, ni dans un site comme le nôtre, car si ce fait est repéré, et il le sera vite, remonter à la source sera un "jeu d'enfant".
Sauf un "one shot", une fois, un truc énorme, soigneusement "dégriffé" (pas moyen de savoir d'où vient exactement la fuite), et envoyé dans toutes les directions sur le Net, depuis une machine et une connection temporaires et anonymes, et n'amenant donc à personne de précis.
-----------------------------------------------------------------------------
Si le renseignement, vis à vis des personnes intéressées par les OVNI, peut être le plus souvent considéré comme une présence subie, le renseignement, appliqué à l'étude des phénomènes de type OVNI, est un excellent moyen d'avancer dans le sujet.
Avant de poursuivre, dans cette partie du texte, je souligne une révolution assez récente, au moins dans son ampleur : pendant longtemps, le renseignement a été l'apanage des Etats, et de certaines de leurs composantes (services de sécurité, forces armés...). Mais, depuis quelques années déjà, cette sorte de quasi-monopole (il y avait toujours eu des exceptions) n'est plus qu'un souvenir. D'abord, il y a ce que l'on appelle la "veille", "l'intelligence", bref, le renseignement économique, technologique, etc., normalement (et théoriquement, car il existe aussi toutes les sources grises, avec diverses nuances de gris...) limité à la recherche et à l'exploitation de données en libre accès (open source, ou sources blanches), qu'elles soient quelque part sur le Net, ailleurs dans d'autres archives plus traditionnelles, ou bien dans la tête des gens (et accessibles par "l'intelligence sociale").
A cela, il faut ajouter le "dégraissage" des armées (et d'autres institutions) qui ont mis sur le marché du travail de nombreux spécialistes du renseignement militaire, qui ont cré leurs officines privées (cabinets de conseil, de recherche d'informations à la demande...), ont été embauchées par le secteur privé (sécurité interne, renseignement sur la concurrence...), se sont reconvertis comme enseignants dans les écoles publiques ou privées qui forment à la veille et à l'intelligence.
Enfin, les Etats eux-mêmes, ayant de plus en plus besoin d'intelligence" (guerre économique, tensions internationale, complexifications diverses des rapports de force), et limités dans leurs moyens (financiers) de recrutement dans le secteur public, ont été amené (plus ou moins selon les pays) à faire appel à l'aide du secteur privé.
Du coup, pleins de concepts, de méthodologies, de techniques, d'outils, jusqu'ici confinés à des centres de formation très discrets et particuliers, ont été portés à la connaissance des "nouveaux professionnels" du domaine, puis mis à la portée du grand public (plus ou moins, à ce niveau, il ne faut pas rêver, non plus).
Cette introduction faite, pour justifier que ce qui est dit dans la suite de ce document est possible, passons au coeur du sujet :
* Tout d'abord, pour la recherche de l'information sous forme électronique (Web, bases de données, etc.), sous forme imprimée (documents divers), sous forme humaine (témoignages directs et indirects, personnes-ressources, etc.).
Commençons par la recherche d'informations sur le Net, bien plus avant que la simple utilisation des moteurs et des méta-moteurs courants, avec des logiciels plus performants (bien que certains soient gratuits), capables d'entrer dans le "Web invisible" (tout ce qui n'est pas vu et accessible par les moteurs et les méta-moteurs classiques).
Il existe pleins d'astuces, tirées de la pratique et de l'espérience, qui permettent également, à une personne formée et entraînée, de trouver bien plus d'informations, bien plus pertinentes, que les utilisateurs courants du Web. Des logiciels professionnels, extrêmement puissants, peuvent faciliter les choses, mais leur prix ne les rend accessible qu'à de très importantes entreprises, organisations, entités étatiques (qui développent aussi les leurs).
* En tout cas, le Web n'est qu'une partie de ce que l'on appelle les "open sources" (les sources d'information en accès libre), il y a également tout ce qui repose sous une forme imprimée (parfois manuscrite) dans les endroits les plus improbables (universités, archives de presse, associations, archives personnelles de particuliers), y compris en dehors des terres battues de l'ufologie.
Et puis, un autre réservoir, en quasi totalité inconnu, c'est celui des témoins, dont l'on sait que seulement 10 % communique sur ce qu'il a vu, vécu, ou bien qu'on lui a confié. Et, cette fois encore, des techniques existent pour rechercher ces personnes et les amener à révéler ce qu'elles ont gardé pour elles pour les raisons habituelles (crainte moquerie, remise en cause de la réputation, envahissement de la vie personnelle, etc.).
Le renseignement, en matière d'OVNI, c'est savoir définir ce que l'on cherche, savoir comment s'y prendre pour le chercher, le trouver, le récupérer, le trier, l'analyser, l'évaluer (le jauger), le sauvegarder, l'exploiter (en faire quelque chose d'utile, et non le stocker pour le stocker : cf. le GEIPAN). Dans cette chaîne de traitement, la phase "analyse" est importante : deux personnes, parcourent le même document, l'une n'y verra rien de particulier, l'autre repèrera une anomalie (repérage d'une contradiction avec une autre information, dans le même texte ou bien ailleurs, qui mérite creusement ; ou bien il y a une information "en creux", quelque chose qui manque et qui ne devrait pas, et savoir pourquoi peut mener à quelque chose de valable ; une bribe de fait qui s'y trouve, rapprochée d'une autre bribe de fait présente ailleurs, chacune anodine, et leur combinaison "lève un gros lièvre", etc., etc.).
Le renseignement, sur les OVNI, c'est aussi de la psychologie (dont des techniques spécifiques d'entretien, très exploiratoires et non-génératrices de biais), de solides connaissances en sciences et en techniques (dont la météorologie, l'astronomie, les sciences physiques et naturelles...), la pratique de l'informatique, de l'électronique, de l'audiovisuel (vidéographie, photographie, y compris le traitement d'image, etc.).
En plus : un réseau très développé de personnes-ressources (remontées d'informations, conseils techniques, analyses gratuites en laboratoire universitaire, etc.). C'est ce que savent faire les journalistes, surtout ceux d'investigation : avoir un gros carnet d'adresses.
Utile : disposer d'autonomie dans ses déplacements (véhicules, permis, certaines capacités sportives d'intervention dans divers milieux un peu difficiles). Cette liste n'est qu'une première approche, mais si l'on a une bonne partie de ce qui précède, il y a déjà "de quoi faire", avec.
Les gros facteurs limitants, pour la plupart d'entre nous, et comme dans toute entreprise bénévole, c'est le temps que l'on peut y investir, et les moyens dont l'on dispose (véhicule, matériels utiles).
Je ne rentre pas dans les techniques afférentes à toutes ces compétences, ce serait bien trop long et bien trop technique (il y aurait matière à un gros bouquin de facilement 500 pages, rien que pour rédiger un manuel de base, et cela ne remplacerait pas une vraie formation, avec théorie, exercices pratiques, etc.).
By,
Janus
Puisque nous avons abordé, tout récemment, le sujet du renseignement, autant en profiter pour approfondir le sujet, car il est très intimement lié à notre activité (OVNI, UFO, etc.).
Mes propos sont génériques, c'est à dire que je ne fais pas de distinction entre les pays, les différences étant moins nombreuses que les convergences, dans ce que je vais décrire. Il s'agit surtout de degrés divers d'intensité. De plus, je ne fais pas, non plus, de distingo entre services de renseignement extérieurs et intérieurs, organismes militaires et civils, etc.
Ce texte n'est qu'un rapide rappel de faits plus ou moins connus, dans sa première partie, mais qui peuvent intéresser les plus jeunes.
J'y ajoute une information sur l'intérêt de certaines techniques du renseignement, pour l'étude des phénomènes OVNI.
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Je précise tout de suite que l'intérêt apparent pour le sujet des OVNI, et pour ceux qui s'en occupent, a été traité différemment, selon les époques et les pays, depuis la liberté plus ou moins surveillée, en passant par la surveillance plus ou moins étroite, et pour aboutir jusqu'à l'interdiction totale de s'en mêler. Parfois, l'attitude était différente en interne et en externe (cf. l'URSS, avec une communication, sur le sujet OVNI, plutôt favorable à ce dernier, vers les pays occidentaux, mais, en même temps, un couvercle de censure en interne).
Le phénomène OVNI a vite entraîné, à partir des années 1950, la floraison de toute une série de productions diverses : littératures de différentes qualités, groupements variés (des associations, loi de 1901 ou non, des organismes publics ou privés, des sectes, etc.).
Ce bouillonnement a vite attiré l'attention de divers "services", et il a été l'objet de leur "sollicitude", de fort différentes façons.
* Tout d'abord, l'aspect "ordre public" a été la motivation de cette sollicitude. En effet, aux yeux des "autorités", des énergumènes qui se préoccupent d'engins soit disant spatiaux (spéciaux ?) qui se baladeraient, de ci de là, dans notre espace aérien national, sans autorisation, et qui plus est se permettraient d'atterrir pour laisser apparaître des gens de toute évidence sans papiers en règle, cela faisait désordre...
D'autant plus que cela a commencé en pleine guerre froide..., alors venaient-ils bien de l'espace ces aliens ?
Donc, tout naturellement, mettre son nez dans ces associations (quand même, méritant plus de surveillance que celles qui se contentent de pêche à ligne, de boule lyonnaise, etc.), était sinon une nécessité, au moins une bonne précaution.
Le "nez" évoqué étant plutôt une paire d'oreille, apte à écouter ce qui se disait dans ces cercles. Tout d'abord, pour s'assurer que tout ce petit monde était bien vraiment inoffensif. Pour également vérifier que d'autres "services" mal intentionnés n'auraient pas, eux-mêmes opéré le même genre d'infiltration (et dans l'affirmative, il fallait savoir qui, et avec quels desseins).
Et, puis, savait-on jamais, alors que certains services officiels "ramaient" pour produire des informations pertinentes aux autorités sur ce qui se passait au dessus de nos têtes, peut-être apprendrait-on quelque chose d'utile, parmi tout ce qui se disait dans ces associations.
Donc, selon le cas, l'on utilisait un membre réel de la structure (de certaines structures), pour jouer ce rôle de "rapporteur", ou bien c'est un membre de tel ou tel service qui venait voir lui même, en jouant le pékin lambda. Le plus souvent de façon épisodique (manque de moyens, de temps, de personnel), sauf cas particulier.
Reconnaissons que ce rôle de surveillance de l'ordre public n'était pas toujours un abus, rappelons-nous simplement les débordements plus ou moins récents de certains groupuscules ou sectes, y compris jusqu'au suicide collectif...
* Plus tard, des opérations plus "actives" purent être envisagées, selon les époques, les pays, etc. : instillation de fausses informations, soit pour opérer des expérimentations relevant de la manipulation psychologique (à but expérimental ou bien opérationnel), soit pour neutraliser (discréditer) d'autres sources d'information jugées dangereuses, parce qu'approchant de trop près ce que l'on ne tenait pas à voir révéler.
Bien entendu, tout ce qui précède n'est pas exclusif des associations de curieux sur le phénomène OVNI, mais s'applique aussi à quantité de groupuscules politiques, cercles sociaux particuliers, associations plus ou moins occultes...
En d'autre termes, on a pu juger utile, en ce qui concerne l'ufologie, de semer le doute et la confusion dans les esprits, ou bien simplement de détourner un maximum de gens du sujet, au moins, mais parfois plus, comme effectuer une opération de "brouillage". Le debunking (spontané ou téléguidé) est le cas typique (mais pas exclusif) de ce genre d'action.
Reconnaissons que, désormais, nous sommes dans la bouteille à l'encre : "vrais" OVNI, engins expérimentaux terrestres, pseudo-OVNI (made in Earth), illusions psychologiques ou psysiologiques, etc., difficile de s'y retrouver. Que cette situation se soit développée de son propre fait, ou bien qu'elle est été voulue (sans oublier la troisième voie d'un mix possible entre les deux précédentes), elle est là, et elle nous complique bien les choses.
Ignorant toujours ce qu'est un vrai OVNI, selon des critères pertinents et discernables (à supposer que cela existe), il nous est impossible de faire le tri. A la limite la situation était plus claire dans les années 1950 : si ce n'était pas un appareil classique (avion, hélicoptère), ni un effet naturel raisonnablement plausible (j'exclue tout inflammation de gaz des marais dû à la réflexion de la planète Vénus sur le pare-brise d'un avion de ligne volant au-delà de la ligne d'horizon pendant une éclipse de lune sur la face opposée de la Terre, etc., etc.), alors, c'était un OVNI...
La floraison d'explications avancées, par les uns et les autres (du nuts and bolts spatial, au phénomène parapsychologique, en passant par le voyage temporel, et les entités magiques ou religieuses) ne faisant qu'ajouter à la confusion. Et là encore, allez savoir ce qui est proposé de bonne fois, même si c'est erroné, et ce qui est balancé pour ajouter à la confusion ambiante.
Point important : les développements de la technologie terrestre sont tels, de nos jours, qu'il est de plus en plus facile de créer des phénomènes pratiquement indiscernables de ce que nous supposons être de vrais OVNI (y compris certains des effets physiologiques induits sur les témoins et les perturbations des matériels constatées classiquement)... Cela, contrairement aux années 1950, où l'on pouvait faire des choses, déjà, mais bien plus limitées (en performances) et frustres. Les trucages dont bénéficient le cinéma actuel ne sont qu'une petite partie de ce qui est possible, surtout si l'on a les moyens (matériels, financiers, humains) à disposition. A la limite, il pourrait arriver un moment où l'on ne croirait plus un alien qui se présenterait comme tel, tellement nous aurions été habitués à nous faire "fourguer" des faux...
Il en est de même pour tout ce qui tourne autour des "abductions", et allez faire le tri entre les vraies (il s'est passé quelque chose, il est arrivé quelque chose au témoin) et les fausses (hallucinations, affabulations), entre les "genuines" (le fait des aliens) et les autres (le fait d'autres responsables), entre ce qui s'est réellement passé et ce que l'on en sait à travers les propos du témoin (avec ou sans régression hypnotique), qui peut avoir été soumis à divers conditionnements psychologiques, chimiques, etc., propres à induire de faux souvenirs, et autres biais (que l'abduction soit genuine ou pas). Comme pour les RR1 et les RR2, et même les RR3, les RR4 et au-dessus peuvent être parfaitement (en tout cas à un niveau de non-possibilité de discrimination, pour nous) imitées avec les moyens "terriens" actuels.
Mais, j'en reviens aux "services" et à leur intérêt pour nous. je complète ce qui précède avec le constat qu'il est utile de savoir qui s'intéresse à ce domaine, par principe, surtout si cette personne n'est pas n'importe qui. Cela peut toujours servir plus tard (influence ou manipulation : si je sais ce qui te motive, je sais comment te manoeuvrer). L'on peut aussi juger que cet intérêt est un signe que la personne "a un grain" et cela peut justifier que l'on ne lui confiera pas certaines responsabilités, etc.
Ne tombons pas, non plus, dans la paranoïa intégrale, et la plupart du temps, ces informations ont été dormir dans des classeurs (dans les années 1950) bien rangés et poussiéreux. Mais, il y a "service" et "service". Du simple rapport de routine (parfois basé sur des propos de voisinage, relevés de manière informelle, le saviez-vous ?), au dossier très fouillé, conçu et utilisé pour une opération précise, il y a un monde de conséquences et de risques.
Pour toutes les raisons qui précèdent, une personne voulant balancer des informations "sensibles" sur les OVNI, dans le domaine public, ne le fera sûrement pas dans un cercle de gens qui se connaissent, ni dans un site comme le nôtre, car si ce fait est repéré, et il le sera vite, remonter à la source sera un "jeu d'enfant".
Sauf un "one shot", une fois, un truc énorme, soigneusement "dégriffé" (pas moyen de savoir d'où vient exactement la fuite), et envoyé dans toutes les directions sur le Net, depuis une machine et une connection temporaires et anonymes, et n'amenant donc à personne de précis.
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Si le renseignement, vis à vis des personnes intéressées par les OVNI, peut être le plus souvent considéré comme une présence subie, le renseignement, appliqué à l'étude des phénomènes de type OVNI, est un excellent moyen d'avancer dans le sujet.
Avant de poursuivre, dans cette partie du texte, je souligne une révolution assez récente, au moins dans son ampleur : pendant longtemps, le renseignement a été l'apanage des Etats, et de certaines de leurs composantes (services de sécurité, forces armés...). Mais, depuis quelques années déjà, cette sorte de quasi-monopole (il y avait toujours eu des exceptions) n'est plus qu'un souvenir. D'abord, il y a ce que l'on appelle la "veille", "l'intelligence", bref, le renseignement économique, technologique, etc., normalement (et théoriquement, car il existe aussi toutes les sources grises, avec diverses nuances de gris...) limité à la recherche et à l'exploitation de données en libre accès (open source, ou sources blanches), qu'elles soient quelque part sur le Net, ailleurs dans d'autres archives plus traditionnelles, ou bien dans la tête des gens (et accessibles par "l'intelligence sociale").
A cela, il faut ajouter le "dégraissage" des armées (et d'autres institutions) qui ont mis sur le marché du travail de nombreux spécialistes du renseignement militaire, qui ont cré leurs officines privées (cabinets de conseil, de recherche d'informations à la demande...), ont été embauchées par le secteur privé (sécurité interne, renseignement sur la concurrence...), se sont reconvertis comme enseignants dans les écoles publiques ou privées qui forment à la veille et à l'intelligence.
Enfin, les Etats eux-mêmes, ayant de plus en plus besoin d'intelligence" (guerre économique, tensions internationale, complexifications diverses des rapports de force), et limités dans leurs moyens (financiers) de recrutement dans le secteur public, ont été amené (plus ou moins selon les pays) à faire appel à l'aide du secteur privé.
Du coup, pleins de concepts, de méthodologies, de techniques, d'outils, jusqu'ici confinés à des centres de formation très discrets et particuliers, ont été portés à la connaissance des "nouveaux professionnels" du domaine, puis mis à la portée du grand public (plus ou moins, à ce niveau, il ne faut pas rêver, non plus).
Cette introduction faite, pour justifier que ce qui est dit dans la suite de ce document est possible, passons au coeur du sujet :
* Tout d'abord, pour la recherche de l'information sous forme électronique (Web, bases de données, etc.), sous forme imprimée (documents divers), sous forme humaine (témoignages directs et indirects, personnes-ressources, etc.).
Commençons par la recherche d'informations sur le Net, bien plus avant que la simple utilisation des moteurs et des méta-moteurs courants, avec des logiciels plus performants (bien que certains soient gratuits), capables d'entrer dans le "Web invisible" (tout ce qui n'est pas vu et accessible par les moteurs et les méta-moteurs classiques).
Il existe pleins d'astuces, tirées de la pratique et de l'espérience, qui permettent également, à une personne formée et entraînée, de trouver bien plus d'informations, bien plus pertinentes, que les utilisateurs courants du Web. Des logiciels professionnels, extrêmement puissants, peuvent faciliter les choses, mais leur prix ne les rend accessible qu'à de très importantes entreprises, organisations, entités étatiques (qui développent aussi les leurs).
* En tout cas, le Web n'est qu'une partie de ce que l'on appelle les "open sources" (les sources d'information en accès libre), il y a également tout ce qui repose sous une forme imprimée (parfois manuscrite) dans les endroits les plus improbables (universités, archives de presse, associations, archives personnelles de particuliers), y compris en dehors des terres battues de l'ufologie.
Et puis, un autre réservoir, en quasi totalité inconnu, c'est celui des témoins, dont l'on sait que seulement 10 % communique sur ce qu'il a vu, vécu, ou bien qu'on lui a confié. Et, cette fois encore, des techniques existent pour rechercher ces personnes et les amener à révéler ce qu'elles ont gardé pour elles pour les raisons habituelles (crainte moquerie, remise en cause de la réputation, envahissement de la vie personnelle, etc.).
Le renseignement, en matière d'OVNI, c'est savoir définir ce que l'on cherche, savoir comment s'y prendre pour le chercher, le trouver, le récupérer, le trier, l'analyser, l'évaluer (le jauger), le sauvegarder, l'exploiter (en faire quelque chose d'utile, et non le stocker pour le stocker : cf. le GEIPAN). Dans cette chaîne de traitement, la phase "analyse" est importante : deux personnes, parcourent le même document, l'une n'y verra rien de particulier, l'autre repèrera une anomalie (repérage d'une contradiction avec une autre information, dans le même texte ou bien ailleurs, qui mérite creusement ; ou bien il y a une information "en creux", quelque chose qui manque et qui ne devrait pas, et savoir pourquoi peut mener à quelque chose de valable ; une bribe de fait qui s'y trouve, rapprochée d'une autre bribe de fait présente ailleurs, chacune anodine, et leur combinaison "lève un gros lièvre", etc., etc.).
Le renseignement, sur les OVNI, c'est aussi de la psychologie (dont des techniques spécifiques d'entretien, très exploiratoires et non-génératrices de biais), de solides connaissances en sciences et en techniques (dont la météorologie, l'astronomie, les sciences physiques et naturelles...), la pratique de l'informatique, de l'électronique, de l'audiovisuel (vidéographie, photographie, y compris le traitement d'image, etc.).
En plus : un réseau très développé de personnes-ressources (remontées d'informations, conseils techniques, analyses gratuites en laboratoire universitaire, etc.). C'est ce que savent faire les journalistes, surtout ceux d'investigation : avoir un gros carnet d'adresses.
Utile : disposer d'autonomie dans ses déplacements (véhicules, permis, certaines capacités sportives d'intervention dans divers milieux un peu difficiles). Cette liste n'est qu'une première approche, mais si l'on a une bonne partie de ce qui précède, il y a déjà "de quoi faire", avec.
Les gros facteurs limitants, pour la plupart d'entre nous, et comme dans toute entreprise bénévole, c'est le temps que l'on peut y investir, et les moyens dont l'on dispose (véhicule, matériels utiles).
Je ne rentre pas dans les techniques afférentes à toutes ces compétences, ce serait bien trop long et bien trop technique (il y aurait matière à un gros bouquin de facilement 500 pages, rien que pour rédiger un manuel de base, et cela ne remplacerait pas une vraie formation, avec théorie, exercices pratiques, etc.).
By,
Janus
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Localisation : 73
Emploi : ingénieur
Passions : astronomie, météorologie, informatique, audiovisuel, archéologie
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Points de Participation : 5175
Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Sam 26 Fév 2011, 10:29
Bonjour,
Voici une introduction sur la problématique de l'investigation et de l'étude organisée du phénomène, quand une association décide de se lancer dans le domaine, avec sérieux.
Il va lui falloir recruter un certain nombre de personnes, disponibles, mobiles, disposant d'au moins une compétence technique (et plutôt plusieurs), en tant qu'enquêteurs de terrain (interview, prélèvements), en tant que gestionnaires des informations recueillies (saisie, traitement des données, exploitation, etc.), des experts (analyses chimiques, physiques, audiovisuelles, etc.), et la liste est loin d'être close.
Passons au volet matériel, car pour travailler, il faut du matériel : téléphone portable, walkies-talkies, GPS, caméra vidéo, appareil de prise de vues fixes, magnétophone, appareillages d'analyse sur le terrain ou en laboratoire (système de cryogénisation, détecteur de radioactivité, magnétomètre, instruments d'optique divers : jumelles, loupe binoculaire, prise de vue en spectrométrie...), photocopieur, informatique complète (PC de bureau et portable, imprimante laser quadrichromique, scanner à plat, supports de sauvegarde...) et les logiciels nécessaires (bureautique classique, rédaction de documents techniques, cryptage pour les données sensibles), et cette liste là n'est pas close, non plus, loin de là.
* Prenons simplement le volet de la prise de vue : il faut des boîtiers et des optiques (depuis le grand-angle jusqu'au téléobjectif, mais également de quoi faire de la photomacrographie, sinon de la microphotographie), et aussi veiller à éviter certains pièges.
Nous savons maintenant que les OVNI (j'envisage le cas de la prise de vue au moment du phénomène) intentionnellement ou pas, émettent toute une gamme de rayonnements qui ont pour effet de "bouziller" la qualité des images prises, par des effets connus, affectant aussi bien la pellicule argentique que les dalles CCD ou CMOS.
Parmi ces effets : les UV et les IR à haute intensité qui saturent la pellicule ou bien la dalle, et/ou qui effacent l'image latente argentique. Ajoutons à celà les rayonnements électromagnétiques en bande radio capables de bloquer ou de planter tout appareil de prise de vue (camescope, appareil photographique, téléphone portable) contenant de l'électronique et de l'informatique. On peut essayer de contourner ces effets de différentes façons : filtres anti-IR et anti-UV énergiques et superposés sur l'optique ; utilisation d'un appareil purement mécanique, etc.
Et, ce n'est pas tout, il faut aussi des protocoles pour standardiser les prises de vue (cette fois, je reviens aux images prises après "l'évènement") et harmoniser le matériel est aussi souhaitable (pour des raisons d'uniformisation des performances, à un niveau suffisant de qualité)...
* Faisons un petit tour dans l'entretien avec les témoins, ou bien penchons nous sur les prélèvements : sans protocoles précis, sans formulaires bien conçus, tout ce qui sera obtenu perdra bien de son utilité. Et avoir le matériel, les grilles d'entretien, n'est que la moitié du problème, il y a aussi la qualité des personnes les mettant en oeuvre... Comme je l'évoquais dans un message antérieur, il existe des techniques très efficaces (je reste au niveau de l'échange normal, sans passer par l'hypnose) pour faire dire à des personnes tout ce qu'elles peuvent avoir enregistré (en partie consciemment, en partie inconsciemment) en évitant tout risque d'influencer involontairement leurs propos. Encore faut-il les connaître et savoir les utiliser... Notons, au passage, qu'en France, l'interrogatoire (car pour eux, c'est un interrogatoire) est conduit par les gendarmes, avec leurs techniques, sûrement adaptées aux domaines policiers et judiciaires (et militaire, puisqu'ils le sont), mais à l'enquête scientifique ? (un détail anodin, aux oreilles d'un militaire sans culture scientifique ou technique, ou ufologique, qui est exprimé pendant "l'audition" du témoin, peut avoir une importance capitale, et pourtant être perdu, parce que jugé non-essentiel pour mériter figurer dans le "rapport").
Même chose pour les prélèvements (RR3 et au dessus). Il faut arriver très vite, et avant qu'un troupeau d'éléphants en goguette (les témoins, les amis des témoins, les voisins des témoins, les amis des voisins des témoins, les voisins des amis des voisins des témoins, etc.) n'aient complètement ruiné le site. Pour cela, l'association doit disposer d'un réseau dense d'enquêteurs (très bien équipés et formés), aptes à intervenir de jour comme de nuit, chaque jour de l'année. Et, en début de ce processus, l'association doit évidemment mettre en place un réseau d'alerte capable de signaler tout phénomène. Combien d'association le peuvent ?
* Maintenant, abordons l'archivage des données (qui sera, le plus logiquement, fait par l'informatique). Dès les années 1960, il en a été ainsi, avec des pièges dus aux circonstances de l'époque (cartes perforées limitées en taille des données saisies, supports de peu de capacité et chers, etc.). A cause de ces contraintes, on a été obligé de limiter le nombre de données saisies pour chaque cas (ce qui veux dire que certaines ont été écartées, et elles sont désormais définitivement perdues, sauf si l'on a gardé la version papier des rapports préliminaires). Mais, en plus de limiter le nombre de données conservées, on a été obligé de limiter également les différentes possibilités de chaque données (couleur, forme, etc.) entraînant une nouvelle simplification engendrant un appauvrissement supplémentaire.
Plus tard, les limites ont changé, mais elles ont encore joué : les bases de données traditionnelles ayant des champs (les zones que l'on renseigne : date, heure, lieu, durée, conditions météorologiques, type d'observation, etc.) délimités (10, 20, 30 caractères...), et spécifiques (pour des chiffres, pour des lettres...). Et, les gens saisissant les données brutes devaient parfois jongler pour faire "entrer" ces données dans des champs précalibrés, et en cas d'impossibilité, soit la donnée n'était pas saisie (cas pas prévu, chaîne de caractère trop longue, etc.), soit elle était tronquée (usage d'abbréviations ou bien de simplifications).
Désormais, les bases de données ont gagné en souplesse, mais le principe même de la base de donnée garde ses limites : elle ne gère que ce pour quoi elle a été paramétrée, et en cas de nouveauté, il faut la modifier (quand c'est possible). Quand on l'interroge, il faut le faire selon sa logique, sinon elle ne répondra que partiellement, ou bien à côté...
Il existe (même en version gratuite) des outils permettant de stocker et d'interroger des textes natifs (les rapports rédigés par les enquêteurs, les documents que l'on s'est procuré), de façon bien plus naturelle, et en plein texte (tous les mots, tels qu'ils sont), ce qui est un net progrès, mais les anciennes bases ne peuvent plus donner que ce qu'elles ont conservé de ce que l'on savait à l'époque (parce que consigné dans des rapports écrits). Et certaines données passées à la trappe, peut-être parce que jugées pas importantes à l'époque, ont déjà ou bien auraient eu une grande importance dans le futur...
Voilà, c'étaient quelques petits exemples de la complexité de faire du travail sérieux dans le domaine des OVNI, comme dans toute autre domaine scientique (archéologie, dont certaines techniques ont leur place en enquête de terrain ; écologie, avec le même commentaire ; police scientifique, et oui...).
Comme on le voit, sauf à rester dans le bricolage, il faut de l'organisation (et de la sérieuse), des moyens financiers et humains (avec toute une palette de compétences d'un bon niveau, sinon professionnelles).
A ma connaissance, seules certaines organisations américaines ont été capables d'atteindre ce stade, mais avec d'autres inconvénients (rivalités entre organisations concurrentes, infiltrations diverses et manipulations, querelles d'égos et d'objectifs...) qui les ont empêchées de donner tout ce qu'elles auraient pu (et dû)...
By,
Janus
Voici une introduction sur la problématique de l'investigation et de l'étude organisée du phénomène, quand une association décide de se lancer dans le domaine, avec sérieux.
Il va lui falloir recruter un certain nombre de personnes, disponibles, mobiles, disposant d'au moins une compétence technique (et plutôt plusieurs), en tant qu'enquêteurs de terrain (interview, prélèvements), en tant que gestionnaires des informations recueillies (saisie, traitement des données, exploitation, etc.), des experts (analyses chimiques, physiques, audiovisuelles, etc.), et la liste est loin d'être close.
Passons au volet matériel, car pour travailler, il faut du matériel : téléphone portable, walkies-talkies, GPS, caméra vidéo, appareil de prise de vues fixes, magnétophone, appareillages d'analyse sur le terrain ou en laboratoire (système de cryogénisation, détecteur de radioactivité, magnétomètre, instruments d'optique divers : jumelles, loupe binoculaire, prise de vue en spectrométrie...), photocopieur, informatique complète (PC de bureau et portable, imprimante laser quadrichromique, scanner à plat, supports de sauvegarde...) et les logiciels nécessaires (bureautique classique, rédaction de documents techniques, cryptage pour les données sensibles), et cette liste là n'est pas close, non plus, loin de là.
* Prenons simplement le volet de la prise de vue : il faut des boîtiers et des optiques (depuis le grand-angle jusqu'au téléobjectif, mais également de quoi faire de la photomacrographie, sinon de la microphotographie), et aussi veiller à éviter certains pièges.
Nous savons maintenant que les OVNI (j'envisage le cas de la prise de vue au moment du phénomène) intentionnellement ou pas, émettent toute une gamme de rayonnements qui ont pour effet de "bouziller" la qualité des images prises, par des effets connus, affectant aussi bien la pellicule argentique que les dalles CCD ou CMOS.
Parmi ces effets : les UV et les IR à haute intensité qui saturent la pellicule ou bien la dalle, et/ou qui effacent l'image latente argentique. Ajoutons à celà les rayonnements électromagnétiques en bande radio capables de bloquer ou de planter tout appareil de prise de vue (camescope, appareil photographique, téléphone portable) contenant de l'électronique et de l'informatique. On peut essayer de contourner ces effets de différentes façons : filtres anti-IR et anti-UV énergiques et superposés sur l'optique ; utilisation d'un appareil purement mécanique, etc.
Et, ce n'est pas tout, il faut aussi des protocoles pour standardiser les prises de vue (cette fois, je reviens aux images prises après "l'évènement") et harmoniser le matériel est aussi souhaitable (pour des raisons d'uniformisation des performances, à un niveau suffisant de qualité)...
* Faisons un petit tour dans l'entretien avec les témoins, ou bien penchons nous sur les prélèvements : sans protocoles précis, sans formulaires bien conçus, tout ce qui sera obtenu perdra bien de son utilité. Et avoir le matériel, les grilles d'entretien, n'est que la moitié du problème, il y a aussi la qualité des personnes les mettant en oeuvre... Comme je l'évoquais dans un message antérieur, il existe des techniques très efficaces (je reste au niveau de l'échange normal, sans passer par l'hypnose) pour faire dire à des personnes tout ce qu'elles peuvent avoir enregistré (en partie consciemment, en partie inconsciemment) en évitant tout risque d'influencer involontairement leurs propos. Encore faut-il les connaître et savoir les utiliser... Notons, au passage, qu'en France, l'interrogatoire (car pour eux, c'est un interrogatoire) est conduit par les gendarmes, avec leurs techniques, sûrement adaptées aux domaines policiers et judiciaires (et militaire, puisqu'ils le sont), mais à l'enquête scientifique ? (un détail anodin, aux oreilles d'un militaire sans culture scientifique ou technique, ou ufologique, qui est exprimé pendant "l'audition" du témoin, peut avoir une importance capitale, et pourtant être perdu, parce que jugé non-essentiel pour mériter figurer dans le "rapport").
Même chose pour les prélèvements (RR3 et au dessus). Il faut arriver très vite, et avant qu'un troupeau d'éléphants en goguette (les témoins, les amis des témoins, les voisins des témoins, les amis des voisins des témoins, les voisins des amis des voisins des témoins, etc.) n'aient complètement ruiné le site. Pour cela, l'association doit disposer d'un réseau dense d'enquêteurs (très bien équipés et formés), aptes à intervenir de jour comme de nuit, chaque jour de l'année. Et, en début de ce processus, l'association doit évidemment mettre en place un réseau d'alerte capable de signaler tout phénomène. Combien d'association le peuvent ?
* Maintenant, abordons l'archivage des données (qui sera, le plus logiquement, fait par l'informatique). Dès les années 1960, il en a été ainsi, avec des pièges dus aux circonstances de l'époque (cartes perforées limitées en taille des données saisies, supports de peu de capacité et chers, etc.). A cause de ces contraintes, on a été obligé de limiter le nombre de données saisies pour chaque cas (ce qui veux dire que certaines ont été écartées, et elles sont désormais définitivement perdues, sauf si l'on a gardé la version papier des rapports préliminaires). Mais, en plus de limiter le nombre de données conservées, on a été obligé de limiter également les différentes possibilités de chaque données (couleur, forme, etc.) entraînant une nouvelle simplification engendrant un appauvrissement supplémentaire.
Plus tard, les limites ont changé, mais elles ont encore joué : les bases de données traditionnelles ayant des champs (les zones que l'on renseigne : date, heure, lieu, durée, conditions météorologiques, type d'observation, etc.) délimités (10, 20, 30 caractères...), et spécifiques (pour des chiffres, pour des lettres...). Et, les gens saisissant les données brutes devaient parfois jongler pour faire "entrer" ces données dans des champs précalibrés, et en cas d'impossibilité, soit la donnée n'était pas saisie (cas pas prévu, chaîne de caractère trop longue, etc.), soit elle était tronquée (usage d'abbréviations ou bien de simplifications).
Désormais, les bases de données ont gagné en souplesse, mais le principe même de la base de donnée garde ses limites : elle ne gère que ce pour quoi elle a été paramétrée, et en cas de nouveauté, il faut la modifier (quand c'est possible). Quand on l'interroge, il faut le faire selon sa logique, sinon elle ne répondra que partiellement, ou bien à côté...
Il existe (même en version gratuite) des outils permettant de stocker et d'interroger des textes natifs (les rapports rédigés par les enquêteurs, les documents que l'on s'est procuré), de façon bien plus naturelle, et en plein texte (tous les mots, tels qu'ils sont), ce qui est un net progrès, mais les anciennes bases ne peuvent plus donner que ce qu'elles ont conservé de ce que l'on savait à l'époque (parce que consigné dans des rapports écrits). Et certaines données passées à la trappe, peut-être parce que jugées pas importantes à l'époque, ont déjà ou bien auraient eu une grande importance dans le futur...
Voilà, c'étaient quelques petits exemples de la complexité de faire du travail sérieux dans le domaine des OVNI, comme dans toute autre domaine scientique (archéologie, dont certaines techniques ont leur place en enquête de terrain ; écologie, avec le même commentaire ; police scientifique, et oui...).
Comme on le voit, sauf à rester dans le bricolage, il faut de l'organisation (et de la sérieuse), des moyens financiers et humains (avec toute une palette de compétences d'un bon niveau, sinon professionnelles).
A ma connaissance, seules certaines organisations américaines ont été capables d'atteindre ce stade, mais avec d'autres inconvénients (rivalités entre organisations concurrentes, infiltrations diverses et manipulations, querelles d'égos et d'objectifs...) qui les ont empêchées de donner tout ce qu'elles auraient pu (et dû)...
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Janus
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- InvitéInvité
Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Sam 26 Fév 2011, 11:10
Bonjour Janus,
Si je gagne au loto je vous embauche pour créer cet organisme....
Cordialement
Si je gagne au loto je vous embauche pour créer cet organisme....
Cordialement
- JanusEquipe du forum
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Localisation : 73
Emploi : ingénieur
Passions : astronomie, météorologie, informatique, audiovisuel, archéologie
Règlement : Règlement
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Sam 26 Fév 2011, 15:37
Bonjour,
Beaucoup de choses "impossibles" (qui ne peuvent pas être), vont de mieux en mieux, et sont de plus en plus possibles, merci pour elles...
J'avais déjà parlé des applications de la MHD en atmosphère dense, qui prouvera bientôt que des déplacements à vitesse supersonique, sans onde de choc sonique induite et sans effet thermique de frottement, ne sont pas des délires et des impossibilités physiques (permettant notamment de dire que les OVNI ne peuvent avoir ces performances, et donc, exister).
J'avais aussi parlé de la possibilité d'être peu détectable aux radars (à certains radars, pas à tous, et même "nos" avions furtifs ne le sont pas autant que cela).
Et, maintenant, c'est l'invisibilité qui quitte l'imaginaire et la SF, pour entrer dans les laboratoires, d'où elle ne tardera pas à sortir (pour quels usages ?) :
http://en.wikipedia.org/wiki/Metamaterial
http://en.wikipedia.org/wiki/Metamaterial_cloaking
C'est en anglais, désolé pour ceux qui ne peuvent pas le lire, mais pour les autres, cela vaut le détour.
En ce qui nous concerne, cela rendra caduque toute critique scientifique négative sur les observations d'OVNI apparaissant ou disparaissant (même si la technologie utilisée par "eux", n'est pas la même que la nôtre, ce qui est important, c'est que la possibilité technique soit démontrée, et si elle l'est par une voie, et par nous, elle rend possible d'envisager qu'elle l'est également par "d'autres", avec la même ou avec d'autres techniques).
Bref, petit à petit, toute une série de phénomènes liés aux OVNI (vitesses supersoniques en atmosphères denses, en silence, et sans échauffement de frottement grace à la MHD ; apparition et disparition à l'observation visuelle ; actions directes sur le système nerveux des mammifères supérieurs au moyen d'ondes électromagnétiques modulées, y compris l'altération des mouvements volontaires et l'injection de message sonores sans passer par les ondes acoustiques usuelles).
Mais, il en restera encore plein d'autres à découvrir, à commencer par les moyens du voyages interstellaire (qui ne peut être géré par la MHD), à supposer qu'il soit réel (hypothèse de l'alien venant de très loin dans l'espace). Ou bien les observations d'accélérations (positives et négatives) au-delà de ce l'on peut gérer sur cette planète, et sans inertie apparente (que ce soit en virage comme en ligne droite). Encore que certaines astuces terriennes peuvent faire endurer des accélérations déjà très importantes, à des humains (suspension "en ludion" dans un liquide en quasi-équidensité avec notre organisme), mais peut-être pas au niveau de ce que l'on constate avec les OVNI.
Même commentaire sur certains phénomènes induits par les OVNI, comme l'arrêt des moteurs des véhicule, en leur présence. Bon, quand le phénomène se manifeste, l'on peut raisonner sur des champs électromagnétiques classiques venant altérer le fonctionnement du système d'allumage. Et encore, juste pour les moteurs à essence, parce qu'un moteur diesel classique
(sans gestion électronique) est un mécanisme purement physique (compression d'un mélange carburant-comburant, jusqu'à atteindre une pression et donc une température d'autoinflammation), ce qui le rend insensible à un champ électromagnétique connu, même intense.
Et puis, comment expliquer qu'un moteur à allumage électrique ( à essence) reparte tout seul, s'il a vraiment été à l'arrêt complet, après une interruption de l'alimentation électrique (du fait de l'OVNI), mais aussi de la carburation (conséquence de la suspension de la rotation du moteur), et tout simplement la fin du jeu mécanique des organes internes, juste par le fait d'un simple rétablissement de la tension électrique ?
Faites l'expérience (jouez à l'OVNI) : mettez en marche un moteur (dans un véhicule à l'arrêt et la boîte de vitesse au point mort) et coupez ensuite le courant (avec la clé de contact), votre moteur s'arrête effectivement ; maintenant (continuez à faire l'OVNI), remettez le contact, votre moteur ne repart pas, étonnant non !
Comme les témoins, en plus de cette singularité, font souvent le constat ultérieur d'un "trou temporel" (une période de temps dont ils n'ont pas eu conscience de l'écoulement) de quelques secondes à plusieurs minutes, l'on peut se demander si l'arrêt du moteur (ressenti par les témoins) n'est pas une illusion due à une perturbation (une dilatation du temps ?) venant déformer leur réalité (alors qu'en fait, le moteur n'est jamais à l'arrêt, physiquement parlant).
Une fois rendu en ce point, deux voies se présentent : dans la première, l'on va envisager que cette expérience de temps modifié est un phénomène purement psychique (produit par des moyens restant à déterminer), et qu'en fait l'état de la variable temps reste normal ; dans la seconde, l'on part dans la supposition qu'il y a bien une vraie modification de la variable temps, localement (pour les témoins et ce qui leur est proche).
By,
Janus
Beaucoup de choses "impossibles" (qui ne peuvent pas être), vont de mieux en mieux, et sont de plus en plus possibles, merci pour elles...
J'avais déjà parlé des applications de la MHD en atmosphère dense, qui prouvera bientôt que des déplacements à vitesse supersonique, sans onde de choc sonique induite et sans effet thermique de frottement, ne sont pas des délires et des impossibilités physiques (permettant notamment de dire que les OVNI ne peuvent avoir ces performances, et donc, exister).
J'avais aussi parlé de la possibilité d'être peu détectable aux radars (à certains radars, pas à tous, et même "nos" avions furtifs ne le sont pas autant que cela).
Et, maintenant, c'est l'invisibilité qui quitte l'imaginaire et la SF, pour entrer dans les laboratoires, d'où elle ne tardera pas à sortir (pour quels usages ?) :
http://en.wikipedia.org/wiki/Metamaterial
http://en.wikipedia.org/wiki/Metamaterial_cloaking
C'est en anglais, désolé pour ceux qui ne peuvent pas le lire, mais pour les autres, cela vaut le détour.
En ce qui nous concerne, cela rendra caduque toute critique scientifique négative sur les observations d'OVNI apparaissant ou disparaissant (même si la technologie utilisée par "eux", n'est pas la même que la nôtre, ce qui est important, c'est que la possibilité technique soit démontrée, et si elle l'est par une voie, et par nous, elle rend possible d'envisager qu'elle l'est également par "d'autres", avec la même ou avec d'autres techniques).
Bref, petit à petit, toute une série de phénomènes liés aux OVNI (vitesses supersoniques en atmosphères denses, en silence, et sans échauffement de frottement grace à la MHD ; apparition et disparition à l'observation visuelle ; actions directes sur le système nerveux des mammifères supérieurs au moyen d'ondes électromagnétiques modulées, y compris l'altération des mouvements volontaires et l'injection de message sonores sans passer par les ondes acoustiques usuelles).
Mais, il en restera encore plein d'autres à découvrir, à commencer par les moyens du voyages interstellaire (qui ne peut être géré par la MHD), à supposer qu'il soit réel (hypothèse de l'alien venant de très loin dans l'espace). Ou bien les observations d'accélérations (positives et négatives) au-delà de ce l'on peut gérer sur cette planète, et sans inertie apparente (que ce soit en virage comme en ligne droite). Encore que certaines astuces terriennes peuvent faire endurer des accélérations déjà très importantes, à des humains (suspension "en ludion" dans un liquide en quasi-équidensité avec notre organisme), mais peut-être pas au niveau de ce que l'on constate avec les OVNI.
Même commentaire sur certains phénomènes induits par les OVNI, comme l'arrêt des moteurs des véhicule, en leur présence. Bon, quand le phénomène se manifeste, l'on peut raisonner sur des champs électromagnétiques classiques venant altérer le fonctionnement du système d'allumage. Et encore, juste pour les moteurs à essence, parce qu'un moteur diesel classique
(sans gestion électronique) est un mécanisme purement physique (compression d'un mélange carburant-comburant, jusqu'à atteindre une pression et donc une température d'autoinflammation), ce qui le rend insensible à un champ électromagnétique connu, même intense.
Et puis, comment expliquer qu'un moteur à allumage électrique ( à essence) reparte tout seul, s'il a vraiment été à l'arrêt complet, après une interruption de l'alimentation électrique (du fait de l'OVNI), mais aussi de la carburation (conséquence de la suspension de la rotation du moteur), et tout simplement la fin du jeu mécanique des organes internes, juste par le fait d'un simple rétablissement de la tension électrique ?
Faites l'expérience (jouez à l'OVNI) : mettez en marche un moteur (dans un véhicule à l'arrêt et la boîte de vitesse au point mort) et coupez ensuite le courant (avec la clé de contact), votre moteur s'arrête effectivement ; maintenant (continuez à faire l'OVNI), remettez le contact, votre moteur ne repart pas, étonnant non !
Comme les témoins, en plus de cette singularité, font souvent le constat ultérieur d'un "trou temporel" (une période de temps dont ils n'ont pas eu conscience de l'écoulement) de quelques secondes à plusieurs minutes, l'on peut se demander si l'arrêt du moteur (ressenti par les témoins) n'est pas une illusion due à une perturbation (une dilatation du temps ?) venant déformer leur réalité (alors qu'en fait, le moteur n'est jamais à l'arrêt, physiquement parlant).
Une fois rendu en ce point, deux voies se présentent : dans la première, l'on va envisager que cette expérience de temps modifié est un phénomène purement psychique (produit par des moyens restant à déterminer), et qu'en fait l'état de la variable temps reste normal ; dans la seconde, l'on part dans la supposition qu'il y a bien une vraie modification de la variable temps, localement (pour les témoins et ce qui leur est proche).
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Ven 04 Mar 2011, 15:04
Bonjour,je confirme que l'ouvrage de Daniel Mavrakis et Marie-Pierre Olivier "Les Objets Volants Non Identifiables",collection les énigmes de l'univers,Robert Laffont(à couverture noire),1986,préface de J.Vallée,est tout à fait recommandable.
(sur priceminister).
Cdlt.
(sur priceminister).
Cdlt.
- InvitéInvité
Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Ven 04 Mar 2011, 19:40
Bonjour,
Acheté et lu, merci pour ces références, ce livre vaut la lecture....Encore merci !!!
Acheté et lu, merci pour ces références, ce livre vaut la lecture....Encore merci !!!
- JanusEquipe du forum
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Ven 18 Mar 2011, 15:25
Bonjour,
Voici une nouvelle compilation, dans laquelle j'espère que vous trouverez matière à information, réflexion...
LA THEORIE DU COMPLOT
Vous connaissez tous ce que l'on appelle la théorie du complot : les Aliens sont là, le gouvernement (USA) le sait, et même, il collabore avec eux, etc.
Je laisse à chacun son opinion, à ce sujet, mais je propose une réflexion, un petit "kriegspiel", basé sur cette hypothèse, juste pour voir comment une telle chose serait (je dis bien "serait"), concrètement et pratiquement, possible (depuis si longtemps, etc.).
Un petit coup de sagesse populaire, pour commencer : "... on peut mentir longtemps à un petit groupe de personnes, on peut mentir quelques temps à beaucoup de gens, mais on ne peut pas mentir longtemps à un grand nombre de gens...". En fait, ici, il s'agirait plus de dissimulation que de mensonge (ou bien alors, c'est par omission), bien que le mensonge fasse partie de la manoeuvre.
Un petit rappel historique :
Le projet Manhattan (la fabrication des premières bombes atomiques), de 1942 à 1945, a été conduit sans que l'activité ne soit connue du grand public (jusqu'à l'utilisation de la deuxième bombe atomique sur Hiroshima, la première ayant préalablement été testée sur le sol des USA, à Alamogordo). Cette opération a mobilisé 130 000 personnes, sur une trentaine de sites (dont certains secrets, à l'époque).
Le secret n'a pas été absolu, puisque notamment l'Union Soviétique à été vite au courant de ce qui se passait, mais du côté des forces de l'Axe (Allemagne / Italie / Japon...) rien n'a filtré.
Un autre cas :
Le débarquement Allié, en Normandie, qui a nécessité des mois de prépartion, sans que les Allemands n'aient pu être sûrs et certains du lieu, jusqu'au dernier moment, et même au-delà (en leur faisant croire que c'était une opération de diversion).
Comment, à chaque fois, une presque complète confidentialité a-t-elle été possible, avec tant de gens impliqués dans tant d'endroits différents ?
Tout d'abord, via les consignes de mutisme qui sont classiques en temps de guerre (du genre : "...taisez-vous, méfiez-vous, des oreilles ennemies vous écoutent...).
Ensuite, avec la règle du "need to know" (besoin de connaître), qui consiste à ne donner à chaque personne que les informations qui lui sont absolument nécessaires pour qu'elle exécute correctement son travail, juste au moment où elle en a besoin, mais rien de plus.
Plus, le recours à la compartimentalisation (chaque unité, chaque bâtiment, chaque étage, chaque service, chaque bureau, est isolé des autres, et ignore ce qui s'y passe. Et, l'on évite même que les gens puissent se rencontrer en dehors de ce qui est sous contrôle et nécessaire (celà peut aller jusqu'à organiser des heures d'embauche et de débauche échelonnées afin d'éviter le mélange des personnes ; de prévoir des cafétérias et des parkings différents, etc.).
Sans oublier, la parcellisation des tâches, où chacun travaille sur un si petit bout de toute l'opération, qu'il est dans l'impossibilité, à travers elle, de comprendre où et à quoi cela servira.
Autre protection : les gens travaillant sur ces petits bouts sont régulièrement changés, avant que leur travail, sur la durée cumulée, ne puissent les amener à finir par comprendre de quoi il retourne vraiment.
Mais, ce n'est pas tout, on peut encore renforcer la sécurité, de diverses façons :
Avec ce que l'on appelle le "false flag", où l'on fait croire aux gens qui travaillent sur un projet que ce dernier est un autre que celui pour lequel ils oeuvrent vraiment : on paie une université pour une prétendue étude psychologique sur l'irrationnel chez les gens, destinée à des professionnels, dans le cadre de leur clientèle, alors que les résultats de l'étude seront en fait utilisés pour renforcer le "black-out" sur les OVNI en améliorant le travail de "debunking".
Autre exemple : on crée une association officiellement dédiée à l'étude des OVNI et à apporter la preuve de leur réalité, alors qu'en fait, cette association a été montée pour obtenir le résultat contraire, en canalisant et en neutralisant les informations qui pourraient efficacement apporter des preuves. Du coup, les gens motivés, qui travaillent dans cette association, agissent en fait (et involontairement) contre leurs intérêts...
On peut aussi améliorer la protection contre les fuites, en "contrôlant" (passé) ou bien en "mouillant" (présent) les personnes impliquées, c'est à dire en ayant des moyens de rétorsion contre elles (erreurs de jeunesse, grosses entorses à la loi ou bien à la déontologie professionnelle, éléments de la vie privée devant rester secrets...). En plus, on peut les amener à franchir la ligne rouge (commettre des actes répréhensibles, dans le cadre des recherches confidentielles conduites au sein de l'organisme qui les emploie). Si elles parlent, cela ressortira en plein jour, et elles risquent alors de perdre leur emploi, leur situation sociale, leurs crédits de recherche, leur notoriété professionnelle... C'est un peu comme la comptine enfantine : "... je te tiens, tu me tiens par la barbichette..."
Toutefois, le contrôle et l'implication ne sont pas des moyens absolus de régulation, car il y a toujours le risque de la personne qui décide de tout déballer, malgré les conséquences inévitables pour elle, en fonction de divers éléments (culpabilité, vengeance, etc.).
Alors, on peut tenter de contrer ce risque en utilisant un moyen d'effacer les informations stockées dans le cerveau des gens qui savent (traitement chimique, conditionnement hypnotique, ou bien des mesures plus radicales...), quand l'on n'a plus besoin d'eux. Reste à savoir si ces moyens sont sûrs (avec les technologies actuelles), à l'exception de la mesure la plus radicale, bien sûr... Comme je le disais dans un autre thème, c'est une chose de monter sur le dos du tigre endormi (commencer à mettre son nez, à oeuvrer, dans une opération qui doit rester confidentielle), et c'en est une autre de redescendre de son dos sans dommage (sortir de cette opération, par choix ou bien par obligation, en restant en bonne santé).
En fonction de tout ce qui précède, c'est à chacun de se demander si tout cela rend possible, plausible, la théorie du complot, au sujet des OVNI, sur un plan technique (est-ce suffisant pour expliquer que rien de concret n'a jamais filtré, depuis les années 1945). Et, sur un plan social et politique, sans oublier le plan éthique (est-il possible que des gouvernements, des organismes publics et/ou privés, des individus aient décidé de dissimuler la réalité du phénomène OVNI à leurs populations respectives), c'est encore à vous d'en décider...
N'oublions cependant pas que le "pacte faustien" reste valable : il y a toujours eu des gens prêts à vendre leur âme (au sens figuré, ou au sens propre), plus leur honneur, pour du pouvoir, de l'argent, de la gloire, à moins que ce ne soit pour alimenter de la mégalomanie, du fanatisme, etc., même si c'est au détriment du reste de l'humanité... L'histoire l'a déjà amplement montré, et hélas, elle continue(ra)... Petit proverbe asiatique : le poisson commence toujours à pourrir par la tête...
En tout cas, si la théorie du complot, telle qu'elle est indiquée en début de ce texte, est vraie, c'est bien le plus grand "cover up" (acte de dissimulation), par son ampleur et sa durée, à moins que...
SCIENCE-FICTION ET OVNI
Je pense que vous serez d'accord avec moi pour estimer qu'un policier a bien le droit de lire des romans policiers, sans que cela mette en doute sa compétence professionnelle ; tout comme, dans le cas d'un agent de renseignement qui apprécierait de se divertir de films d'espionnage ; ou bien encore, un archéologue qui se plongerait dans des romans historiques ; sans oublier, un astronome qui aimerait les ouvrages de science-fiction.
Tant mieux (et heureusement) pour eux, mais pour la personne témoin d'un phénomène OVNI, il en va tout autrement : toute personne qui relate une manifestation de ce type et qui avoue s'adonner à la science-fiction est aussitôt décridibilisée, et l'on attribuera ses "visions" à l'abus de telles lectures... Il a même existé des organismes qui écartaient systématiquement tout témoignage d'un individu dont l'ont pouvait savoir qu'il mettait son nez dans la science-fiction. Deux poids, deux mesures...
Petite annecdote, au sujet des romans d'espionnage : ils sont lus et analysés par les "services", soit pour les bonnes idées qui pourraient s'y trouver (et qui pourraient être réutilisées), soit pour y trouver des traces de ce qui pourrait signifier une fuite d'informations... Pour ceux qui ont vu le film "Les trois jours du Condor", c'est le début de l'histoire.
De la même façon, les romans de science-fiction sont parfois analysés, car l'imagination de certains auteurs peut parfaitement évoquer un dispositif méritant d'être sérieusement étudié et développé.
MORALE ET ALIENS
Il est souvent dit que le non-contact, de la part des Aliens, est dicté par la volonté de respecter notre indépendance, autonomie de développement, etc. Personne, à supposer qu'ils soient bien là, ne peut savoir, en fait, ce qui motive leur attitude, envers nous. Par contre, il est légitime de dire que, vu de notre côté, leur attitude n'est pas éthique (selon notre culture).
D'abord, parce qu'ils font ce qu'ils veulent, dans notre environnement (y compris les abductions, si elles sont réelles), sans notre consentement.
Ensuite, parce que leur présence est suffisamment visible pour déjà influer sur notre culture (cf. films, TV, produits dérivés, etc.), ce qui annule donc le présupposé juste précédent, celui de l'attitude morale de non-contact, pour ne pas perturber notre évolution. Et l'objection qui consiste à dire qu'ils ne voient pas les choses comme nous, pour expliquer cette contradiction, n'est pas plus fondée : quand on veut laisser tranquille une civilisation, on le fait par rapport aux règles de cette civilisation, et pas par rapport aux siennes...
Donc, le non-contact pour raison éthique n'est pas crédible (il l'aurait été si leur présence nous avait été toujours et totalement ignorée).
L'ETUDE DES OVNI EST OBLIGATOIREMENT UTILE
L'études des OVNI devrait être sérieusement menée, qu'ils existent ou pas, qu'ils soient ce que l'on suppose qu'ils sont ou pas. Dans tous les cas, l'on est gagnant.
S'ils existent et sont ce que la plupart des gens pensent (présence de races extraterrestres), il semble plus que nécessaire d'en savoir plus, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité...
S'ils existent et sont autre chose que ce qui précède, là encore, le découvrir ne peut qu'être utile, dans notre intérêt, à commencer par le fait de pouvoir écarter la première supposition.
Et si les OVNI sont totalement irréels (ce qui est de plus en plus difficile à croire), et bien il est quand même très utile de les étudier...
Pourquoi ? Parce qu'il est connu, en sciences, que quand on cherche quelque part, on finit toujours par trouver quelque chose, n'ayant souvent pas de rapport avec l'objet initial de la recherche, et ouvrant parfois des paquets de nouvelles connaissances.
Vous pensez ce que vous voulez de certaines choses comme l'astrologie, l'alchimie, etc. Même ceux qui considèrent que ces disciplines n'ont aucune réalité, doivent admettre que la première à été le socle de l'astronomie, tandis que la seconde à initié la chimie, ce qui n'est pas rien, en termes de retombées utiles...
TROIS DIMENSIONS PLUS UNE
Depuis Einstein, la notion d'espace quadridimentionnel (au moins...) est du domaine public. Toutefois, la quatrième dimension est une dimension différente des autres. D'abord, elle ne peut être mesurée directement. Et oui, quand on mesure une longueur, une surface, un volume, on le fait réellement (tout comme pour une pression ou une masse), avec des accessoires (règle, odomètre, vase gradué, compteur volumique, manomètre, poids, etc.) qui sont comparés à des objets physiques (solides, liquides, gaz, etc.) lors d'interactions diverses (juxtaposition, passage à travers, transvasement, et autres effets).
Par contre, le temps n'est pas mesuré : ce n'est pas du temps qui traverse votre montre et la fait tourner. Le temps est en fait évalué à partir de mécanismes qui mesurent l'évolution d'un phénomène physique qui change avec le temps (l'écoulement de l'eau d'une clepsydre ; la détente d'un ressort de montre ; le changement d'état de particules dans une horloge atomique, etc.).
Autre différence, celle du déplacement. Que vous marchiez sur un tapis roulant qui est à l'arrêt, ou bien que vous vous laissiez emporter par lui quand il fonctionne, vous êtes capable de faire la différence entre ces deux situations (vous marchez, ou pas). Pour le temps, pensez-vous que c'est vous qui le traversez, comme défile un paysage qui est fixe, tandis que vous y progressez ; ou bien estimez-vous que le temps s'écoule autour de vous, comme l'eau d'une rivière pour la personne qui se tient fixe au milieu du courant ?
Quel rapport avec les OVNI ? Tout ce qui fait référence à d'apparentes modifications locales de l'espace-temps, ce qui justifierait de travailler le sujet, plus avant.
BETAIL HUMAIN
Pensons au bétail d'une ferme, qui peut voir certains de ses membres disparaître, emmenés par le fermier, de temps en temps, sans jamais manifester plus de quelques secondes ou minutes de perturbation, avant de reprendre ses activités coutumières. Jamais un élément de ce bétail (de la poule au cheval) n'est capable de comprendre ce que sont devenus ces assimilés qui sont partis, et d'en tirer des conclusions puis des actions. Serait-ce le cas, il y a longtemps que tous ces animaux, qui ont un instinct de survie aussi développé que le nôtre, auraient pris la fuite...
Dans la faune sauvage, c'est le même fatalisme : un lion, par exemple, tue une gazelle, et les autres gazelles continuent à brouter, pas loin, sans se poser la question que demain, la prochaine fois, ce sera à leur tour...
Nous savons que ces animaux sont simplement dépourvus des capacités cognitives d'inférence, de déduction, de conceptualisation, dont nous disposons. Ce qui explique que nous, si nous voyions, par exemple, l'un de nos semblables se faire attaquer par quelque chose, nous agirions pour nous défendre, fuir, etc., pour ne pas avoir le même sort, plus tard. Il en serait d'ailleurs de même vis à vis d'un phénomène naturel dangereux.
Par contre, nous avons, face au phénomène OVNI, une passivité (je parle de 99 % des humains) qui est quand même étonnante...
Elle me fait un peu penser à l'attitude des Elois vis à vis des Morlocks (cf. H.G. Wells "The time machine")...
Pourquoi ? Par manque d'appréhension et de compréhension de ce phénomène et de ses implications pour nous ?
Pourtant, nous nous mobilisons pour des choses bien plus anodines, non ? Comme le programme SETI, qui est bien moins impliquant pour nous (en terme de proximité, si des résultats positifs sont obtenus), mais qui bénéficie de bien plus de gens et de moyens matériels.
Pour la science officielle, c'est : inutile d'étudier un phénomène qui n'existe pas (et qui n'est pas près d'exister si l'on ne l'étudie pas...).
Pour le grand public, c'est une curiosité plus ou moins mâtinée de scepticisme (ou de croyance aveugle), le plus souvent.
Depuis des centaines de milliers d'années, ce qui nous a permis de survivre, c'est notre capacité à scruter notre environnement, à y détecter toute anomalie (étrangeté), et à agir immédiatement si ce changement n'a que la plus petite probabilité d'être une menace (ou bien une opportunité). Pour cela, nous avons optimisé nos capteurs (surtout la vue), développé notre système de traitement des informations (le cerveau), et développé deux caractéristiques complémentaires et pourtant divergeantes : la curiosité et la prudence.
Cette curiosité s'est institutionnalisé, et elle est devenue la Science, dont le rôle est justement de chercher, identifier, analyser, comprendre, expliquer, ce qui ne l'est pas encore. Et là, pour le sujet qui nous préoccupe, rien, en apparence, sauf des prises de positions qui n'ont que peu à voir avec la Science, comme le déni par principe, ou bien le détour du regard (cachez cet OVNI que je ne saurais voir...).
Cela me rappelle une anecdote, lors des débuts de l'exploration de la Nouvelle Guinée : des explorateurs blancs progressent sur un sentier et tombent nez à nez avec des autochtones qui n'ont jamais vu de blancs (pour qui, selon leurs croyances, ce ne peuvent être que des fantômes, en plus). Que vont faire ces indigènes ? Fuir, attaquer, établir le contact ? Non, ils continuent à avancer et croisent ces "extraterrestres" de blancs comme s'ils ne les voyaient pas, comme s'ils n'existaient pas, avant de disparaître au détour de ce sentier...
Cette rencontre avait un tel degré d'étrangeté, pour eux, qu'ils l'ont gérée ainsi : faisons comme si cela n'était pas là et passons notre chemin sans un regard.
COSMOGONIE
Petit à petit, de nouveaux développements de la Science viennent apporter des façons différentes d'interpréter le phénomène OVNI et certaines de ses manifestations.
Il commence à être envisagé que notre univers (dont nous ne pouvons observer qu'une très faible partie, par rapport à ses dimensions réelles), n'est pas le seul, mais un parmi bien d'autres, et dont certains pourraient avoir des lois physiques différentes de celles qui prévalent dans le nôtre (enfin, dans la partie observable du nôtre).
Comme l'une des hypothèses de la présence des OVNI n'est pas le voyage depuis une lointaine étoile ou galaxie, mais la venue d'un univers parallèle, le fait que certaines lois physiques y soient différentes pourrait être une explication plausible des effets parfois constatés en présence d'OVNI, et qui sont étrangers à notre environnement usuel. Par exemple, les faisceaux de lumière qui traversent les corps solides et opaques ; les apparitions et disparitions subites, etc.
Notons toutefois que ces phénomènes peuvent également avoir leur cause dans des technologies très avancées, tout en respectant les lois locales de la physique.
CROYANCES ET OVNI
Ailleurs sur ce site, se trouve un thème bien fourni, sur ce sujet. Les manifestations considérées comme relevant des déités, d'une part ; et certaines manifestations liées aux OVNI, d'autres part ; cela pose bien des interrogations :
Dans le passé, et même le présent, avec la possible assimilation des OVNI à des manifestations de déités.
Autre sujet de rapprochement : les similitudes de certains phénomènes, dans les deux cas, comme la lumière traversant des éléments normalement opaques, la lévitation, l'apparition/disparition soudaine, les distorsions spatio-temporelles, les guérisons spontanées, la prémonition, les poltergeists, les stigmates, etc.
La maxime populaire, qui dit : "mêmes causes, mêmes effets", n'est pas une règle absolue. Ce n'est pas parce que deux manifestations entraînent de mêmes observations que ces deux manifestations relèvent du même principe. Donc, des manifestations différentes, de par leur nature, peuvent donner les mêmes résultats observables. Toutefois, une règle connue, en science, dit qu'entre plusieurs explications, la plus probable est la plus simple (la plus probable, mais pas la seule, ni obligatoirement la bonne)...
Par exemple, et pendant longtemps, la lumière artificielle a été liée à la combustion (chandelle, torche de bois, etc.). Désormais, la lumière peut être toujours liée à la combustion (allumette, lampe à pétrole...), mais aussi à plein d'autres phénomènes physiques (lampe électrique, tube fluorescent, diode LED, bioluminescence, phosphorescence, etc.). Dans tous les cas, le résultat est bien le même (production de lumière), mais les principes mis en jeu sont complètement différents.
On pourrait élargir la comparaison (entre les manifestations de déités et les OVNI), à tous les autres phénomènes relevant du paranormal et des sciences occultes, car l'on y retrouve encore certaines similitudes (celles citées précédemment).
Pourquoi ? Voilà une question encore plus difficile, pour l'instant, que de répondre à celles que nous nous posons déjà sur les seuls OVNI.
En tout cas, un point intéressant à noter, dans certains cas étudiés (et s'ils sont exacts), c'est cette activation, chez le sujet ayant été en interraction avec un OVNI, de certaines facultées classées comme paranormales (prémonition, transmission de pensée, poltergeist), plus la présence de guérisons "spontanées". Egalement à souligner : le fait que si les guérisons sont durables, les capacités paranormales acquises ne le sont que temporairement (avec parfois des résurgences ultérieures), et souvent leur annulation se fait graduellement (au fil des jours, des semaines, des mois), comme si l'interraction avec l'OVNI avait "activé" temporairement quelque chose chez le sujet. Pour les sigmates, ils semblent durer très longtemps, mais pas de façon continue (il y a des phases avec et des phases sans).
Peut-être que cela n'a aucun rapport, mais je viens de faire le rapprochement avec le célèbre cas du Brésil (mentionné sur le site, et que je commente dans des messages précédents, de ce même thème). Il est dit que l'un des aliens aurait communiqué avec l'équipe de soins qui s'occupait de lui, notamment sur le fait que son espèce était capable d'autoguérison spontanée (en cas de blessures) de façon individuelle ou collective. Serait-ce quelque chose à rapprocher des cas de guérison spontanée de sujets ayant été à proximité d'un OVNI ?
Précisons finalement que les cas de guérisons spontanées à proximité d'un OVNI sont très rares (en tout cas pour ce qui est d'en être informé), par contre les cas d'effets négatifs et même mortels, du fait d'une trop grande proximité entre un OVNI et un témoin (ou plusieurs) sont très nombreux.
Ces effets sont semblables à ceux (connus) résultants d'expositions à des rayonnements hyperfréquences, infrarouges, ultraviolets, ionisants.
Comment expliquer ces divergences, dans les effets (parfois bénéfiques, le plus souvent très néfastes) sur les humains ? L'on ne peut qu'envisager des hypothèses, dont l'une serait que la technologie utilisée par l'OVNI est différente, d'un appareil à l'autre (ou d'une civilisation alienne à l'autre).
LATENCE ET TECHNOLOGIE
Entre le moment où une société dispose de certains moyens matériels et d'un certain niveau de connaissance, et le moment où ces deux facteurs donnent des résultats tangibles, il peut s'écouler un temps bien plus long qu'on ne le pense.
Par exemple, la poudre noire aurait pu parfaitement être utilisée du temps des Romains, et leur degré de développement technologique était suffisant pour qu'ils soient capables d'en fabriquer, avec une qualité correcte. Pourtant, la concrétisation de cette possibilité ne se fera que quelques siècles plus tard.
Donc, dès aujourd'hui, et sans que nous le sachions, nous avons tous les moyens matériels de concevoir des technologies qui en fait ne verront le jour que dans bien plus longtemps, faute d'avoir déjà les connaissances nécessaires à leur activation. Parmi ces technologies (qui sont reportées à plus tard), sûrement certaines qui nous permettraient de mieux comprendre ce qui se passe "là-haut", parce qu'elles seraient identiques.
Toutefois, une erreur commune serait de systématiquement considérer qu'ils nous dépassent obligatoirement dans tous les domaines.
C'est incontestable, en matière de véhicule atmosphérique ; et s'ils viennent de très loin, c'est encore plus incontestable, en matière de véhicules spatiaux. Cela semble aussi être le cas pour ce qui est de certaines armes (paralysantes ou léthales) et de protection individuelle (immunité aux tirs effectués avec des armes classiques). Encore que, pour ce qui est des armes paralysantes, les recherches et les résultats s'accumulent déjà sur cette planète, tout comme pour les armes léthales à rayonnement (laser X), tandis que des moyens (différents) de protection individuelle contre les armes à projectiles existent aussi chez nous.
Mais, ce qui précède n'est pas obligatoirement la preuve absolue qu'ils nous surclassent dans tous les autres domaines.
Pour illustrer ce fait, je vais prendre un exemple de chez nous (faute de mieux) et bien connu : celui de la Deuxième Guerre Mondiale. A son début, les savants et les chercheurs des deux protagonistes (l'Axe et les Alliés) étaient à peu près aux mêmes niveaux de connaissances et de technologies maîtrisées. En a peine une demi-décennie de conflit, il s'était produit une nette divergence des progrès scientifiques et techniques.
Aux Etats-Unis : l'accès à l'arme atomique.
Chez les Alliés (GB et USA, mais bien aidés par les Polonais, au début) : l'accès aux moyens de décryptage automatisés des codes diplomatiques, stratégiques, tactiques de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon) ; plus, l'utilisation des ondes électromagnétiques de très courtes longueurs d'onde (radar, radio...).
En Allemagne : une nette avance en matière d'applications des infrarouges, de technologie aérienne (V1, avions à réaction), sub-spatiale (V2), sous-marine (modèles spéciaux de sous-marins de la toute fin du conflit).
Imaginons les écarts et les différences de progrès qui auraient pu exister, si ces évolutions séparées avaient duré non plus cinq années environ, mais un siècle, deux, trois...
Il n'est donc pas absurde d'envisager que ce phénomène existe aussi, entre civilisations différentes et sans contacts. Les unes ayant une nette avance en matière de voyage spatial, d'autres sur l'armement, encore d'autres en biologie, en mathématiques, etc.
Corrollaire de cette hypothèse : il est peu probable qu'une civilisation domine toutes les autres sur tous les champs de connaissances, et leurs applications technologiques. Sauf, si elle dispose d'une avance sur un point très particulier qui lui permet de s'approprier, totalement et en continu, les connaissances et les avances des autres (dans leurs domaines d'excellence respectifs), en force ou en discrétion, au fur et à mesure de leurs apparitions.
Pour ce qui est de chez nous, et de nous, il n'est donc pas exagérément orgueilleux de penser que, peut-être, ceux qui sont ici ont découvert que, dans certains domaines (et aussi arriérés que nous soyons dans d'autres : ceux où ils nous dominent), nous avions des connaissances qui leur faisaient défaut. Je dis bien qui leur faisaient défaut, parce que, depuis le temps qu'ils traînent dans les parages, ils ont eu tout le loisir de se mettre au courant, et de combler un éventuel retard...
ABDUCTIONS
Wikipédia en anglais est une très intéressante source d'informations. Par exemple ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Alien_abduction.
Il s'y trouve un bon article sur les enlèvements, et même un historique succinct qui fait remonter la trace écrite la plus ancienne (pour l'instant) à 1897...
Dans la littérature adéquate, on constate que le schéma : enlèvement, examen, délivrance, n'est pas le seul. Il existe aussi le schéma définitif : enlèvement sans retour...
Contrairement au premier cas, l'enlèvement sans libération (tout comme son importance numérique) est bien plus difficile à évaluer, pour une raison évidente : sauf présence d'un témoin tiers, personne ne le saura jamais. On constatera bien l'absence de la personne concernée (où bien des personnes concernées, car les disparitions simultanées et multiples existent aussi), et encore, surtout dans les sociétés les plus structurées, et pour les personnes ayant des proches pour s'en inquiéter. Mais, une fois le constat fait, comment savoir la raison exacte de cette absence (décès accidentel ou pas, enlèvement par des humains pour des raisons diverses, volonté de refaire sa vie ailleurs, ou bien intervention alienne ?).
Je pense à ce cas symptomatique : un couple d'américains avec leur enfant qui partent pour un voyage, aux USA, dont l'on retrouve plus tard la voiture sur le bas côté de la route, en pleine nature, portières ouvertes, de l'argent resté dans un sac posé sur le siège, et des traces de leurs pas (visibles dans le sol meuble) qui s'éloignent de la voiture, sur une dizaine de mètres, et... plus rien...
On a des données chiffrées sur les observations d'OVNI, qui sont des valeurs minimales (songez à toutes les fois où il n'y a personne pour observer, ou bien à tous ceux qui décident de se taire et que l'on estime à peut-être 90 % de toutes les observations).
Pour les enlèvements avec "restitution", on a aussi des chiffres (eux aussi au plancher, car au moins autant de gens que dans le cas précédent décident de ne pas en parler, auxquels il faut ajouter ceux qui ne se souviennent de rien...).
Avec la disparition définitive, et de par sa nature même, il est quasiment impossible de chiffrer le nombre de gens, toutes les années, qui partent contre leur gré pour une destination inconnue en compagnie d'êtres dont nous ignorons totalement les intentions à notre égard...
Bien sûr, on pourra objecter, avec raison, que comparé à tout ce qui est infligé aux humains, sur cette Terre, à titre individuel ou collectif, par d'autres humains, on peut considérer que ce drame est marginal. Toutefois, je considère que nos propres ignominies n'excusent en rien celles des "autres"...
PANNES D'OVNI
S'il y a bien des observations qui donnent une "matérialité" aux OVNI, ce sont celles d'OVNI en difficulté, allant parfois jusqu'à la destruction complète. En effet, les étoiles, la planète jupiter, les gaz des marais..., ne tombent pas en panne. Les objets manufacturés oui, aussi technologiques qu'ils puissent être. Nous avons bien des objets très performants, mais ils tombent toujours en panne, tôt ou tard, comme leurs prédécesseurs, depuis que nous avons une technologie minimale, et il est probable que cela continuera. Un engin jamais en panne ce serait comme le mouvement perpétuel, une négation de l'entropie.
Alors, si nous avons des pannes avec nos produits, il n'y a pas de raisons qu'"ils" n'en aient pas avec leurs matériels. Ces derniers sont fiables (les accidents observés sont rares, par rapport au total des observations) mais ils sont faillibles (d'où les crashs et autres explosions en vol). S'ils sont sujets à des pannes, ils sont probablement accessibles à des attaques, c'est toujours bon à savoir...
A moins que ces "accidents" ne soit que des simulacres, pour renforcer, chez nous, cette impression de matérialité ? On pourrait l'envisager, s'il n'y avait pas les traces matérielles recueillies au sol (de l'engin en gros morceaux : le mythique Roswell, selon certains témoins de l'époque ; ou bien, le cas du Brésil très connu, avec des parties nécessitant l'intervention d'une grue pour être enlevées ; en passant par les autres circonstances et les débris de petite taille).
Toutefois, il y a une "anomalie" statistique, dans tous ces accidents, et quand ce sont des crashs plus que des explosions avec quasi-destruction complète. Il devrait arriver que certains de ces crashs se passent de telle façon qu'il s'écoule du temps avant que l'on trouve l'épave (zone très sauvage de notre planète), et aussi que cette découverte fortuite soit le fait de personnes lambda (qui passerait un moment à inspecter l'épave, à éventuellement en faire des photographies, etc.). Or, les rares cas qui nous sont connus ne sont pas de ce type : ce sont toujours les "officiels" qui sont sur site, et toujours sur des crashs très récents (quelques heures tout au plus). Est-ce dû à un effet statistique, lié à un nombre encore insuffisant de cas de crashs, pour que les circonstances que j'évoque n'aient pas eu encore le temps de se produire, ou bien est-ce pour une autre raison ?
En complément à cette réflexion, en voici une autre : ils ont des technologies supérieures (à nos équivalents) qui sont avérées, dans quelques domaines que je viens de citer (engins aériens et certaines armes), mais cela ne signifie pas qu'ils en ont la maîtrise. En clair, ils utilisent ces technologies mais il n'est pas obligé qu'ils en détiennent tous les tenants et les aboutissants. Ils peuvent disposer de ces engins mais dépendre d'autres pour les leur fournir.
Je prends un exemple terrestre, avec les armements et les véhicules qui ont été fournis aux combattants afgans, lors de la guerre d'Afganistan. Des équipements dont ils ont vite su tirer le meilleur parti, sans pour autant en avoir la moindre connaissance technologique (missile Stinger, etc.).
De la même façon, le fait que des Aliens (au moins certains d'entre eux, parmi ceux dont l'on rapporte la présence) utilisent une technologie avancée, chez nous, n'est pas la preuve qu'ils la détiennent vraiment (qu'ils en sont concepteurs et fabriquants). On peut imaginer qu'ils se la sont procurée (de diverses façons) ou bien qu'elle leur a été fournie (pour diverses raisons) par d'autres Aliens. Ce qui mettrait une couche supplémentaire entre nous et les réels maîtres du jeu qui se déroule ici...
Au fait, notre technologie évolue de plus en plus vite, et quand l'on compare nos parcs de matériels divers (terre, air, mer), les différences d'aspects et de performances sautent aux yeux des moins technophiles. Et les OVNI, eux, ils semblent toujours relever des formes standardisées du cigare, de la soucoupe, de l'oeuf, du triangle. Au moins depuis la deuxième partie du 20ème siècle, et peut-être depuis bien plus longtemps, si l'on prend en compte certains témoignages historiques (bien que leur interprétation soit toujours délicate).
C'est curieux, cette technologie alienne qui traverserait les décennies, sinon les siècles, inchangée ou presque (au moins en apparence, et en performances). C'est comme si nous, nous utilisions toujours des biplans pour voler dans le ciel d'une autre planète, depuis un siècle. Les Aliens vivraient-ils dans une société où les technologies n'évoluent plus, ou peu, à l'échelle des décennies (au minimum) ? Utiliseraient-ils de vieilles technologies ici, parce qu'elles sont encore suffisantes pour faire la différence, tandis que des engins plus perfectionnés sont mis en oeuvre ailleurs ? L'aspect extérieur est-il conservé alors que l'intérieur (le "moteur", les équipements, les performances) sont en évolutions constantes ?
Petite annecdote technologique, faite en rapprochant des cas d'atterrissages d'OVNI, distants dans le temps et pour ce qui est de la localisation géographique, tout en concernant des "modèles" d'OVNI différents : la pression au sol, mesurée après coup, arrivait à la même valeur de masse (environ une trentaine de tonnes, pour une taille d'une dizaine de mètres)...
L'EXPLORATION COLONIALE
C'est un peu ce que pensent des gens au sujet des raisons possibles de "leur" présence, ici. Ils sont là pour observer la faune, la flore, nous, etc. Cette explication me semble un peu douteuse, pour diverses raisons dont une que j'ai déjà développée : depuis le temps qu'ils sont là, ils auraient déjà eu tout le délai nécessaire pour explorer cette planète de fond en comble, et l'étudier, ainsi que ses occupants (des plus simples aux plus développés)...
Songeons simplement à ce que nous pourrions déjà accomplir de similaire, avec nos moyens actuels, vis à vis d'une autre civilisation, même déjà bien avancée, comme nous l'étions nous-mêmes au 19ème siècle, et même au tout début du 20ème siècle. Il nous faudrait peu de temps pour nous informer, en toute discrétion, et sans que les autochtones ne soupçonnent jamais notre présence, avec l'emploi de télescopes spatiaux (sans oublier les drônes), le placement de systèmes d'écoute et d'observation visuelle comme ceux que nous avons actuellement, qui sont tellement miniaturisés et performants (et camouflables) qu'ils seraient indétectables par les gens du cru. Quant au prélèvements de faune et de flore, sur le terrain, il nous serait aisé de les effectuer sans jamais tomber sur quelqu'un, grâce à la surveillance thermique à longue distance (ou en altitude) de la présence d'espèces à sang chaud dans les environs.
Nous le pouvons déjà, et "ils" devraient au moins pouvoir en faire autant (observer sans se faire jamais repérer). Mais non, ils agissent de telle façon que l'on n'arrête pas de tomber dessus, en vol, au sol, etc. Coïncidences malheureuses et rencontres imprévues, pour des entités qui font tout pour nous éviter, mais il y a des fois ou cela rate ? J'ai plus que des doutes ! Avec un minimum de précautions, il est facile de se tenir juste hors de portée d'une civilisation (accidents non-compris), et de ne pas être détecté comme une manifestation anormale dans l'environnement.
Prenons le cas de cette planète, la nôtre. Pendant des siècles, tout Alien en visite pouvait s'y déplacer sans être exposé au moindre risque de confrontation, dans l'espace aérien (et aussi maritime). Et sans être détecté visuellement, à condition de garder une certaine altitude, ou bien en utilisant les couches nuageuses (puisque pas de radar sur la planète), et cela au moins jusque vers les années 1930. Après, pour rester hors de portée et de détection, il lui suffisait de se replier sur l'espace proche (orbite terrestre), et à partir des années 1960, de se repositionner sur la Lune. Plus tard, il lui aurait été possible d'en faire autant sur l'autre planète tellurique possible, sur les satellites et sur les gros astéroïdes de notre système solaire se prêtant à un séjour, en gardant constamment cet écart entre nos propres possibilités d'exploration (et de rencontre) et lui...
Et pour un OVNI (et ses occupants), même en restant sur la planète Terre, de nos jours, faire des trajets à très haute altitude (10 000 mètres et plus) est toujours un moyen efficace d'échapper à l'observation visuelle (ou bien à plus basse altitude, par temps couvert). Et utiliser le milieu marin serait encore plus efficace (plus de détection, ni visuelle, ni radar) pour se dissimuler, à condition de veiller à une profondeur minimale (au moins une trentaine de mètres). Alors, s'il y avait une volonté de ne pas se faire repérer, même tout près de nous, ce serait possible. Si ce n'est pas fait, pourquoi ? Et je ne parle pas de la possibilité apparente d'apparition/disparition sur place, mentionnée par certains témoins.
En résumé, et autant que nous puissions savoir, nous surveiller en toute discrétion aurait été possible, et ce n'est pas le cas. Par limitation technique, par décision délibérée, par nécessité ? Encore des points d'interrogation...
Au fait, et avant de terminer cette contribution, la présence de base permanentes sur Terre, ou bien dans l'espace proche (le système solaire), juste évoquée, et d'où seraient issus les OVNI, est une réponse aux objections faites à partir de l'impossibilité des voyages interstellaires... Ou en tout cas, sur la nécessité d'un flux constant de déplacements de ce type, c'est à dire sur très longues distances, entre notre planète et d'autres.
By,
Janus
Voici une nouvelle compilation, dans laquelle j'espère que vous trouverez matière à information, réflexion...
LA THEORIE DU COMPLOT
Vous connaissez tous ce que l'on appelle la théorie du complot : les Aliens sont là, le gouvernement (USA) le sait, et même, il collabore avec eux, etc.
Je laisse à chacun son opinion, à ce sujet, mais je propose une réflexion, un petit "kriegspiel", basé sur cette hypothèse, juste pour voir comment une telle chose serait (je dis bien "serait"), concrètement et pratiquement, possible (depuis si longtemps, etc.).
Un petit coup de sagesse populaire, pour commencer : "... on peut mentir longtemps à un petit groupe de personnes, on peut mentir quelques temps à beaucoup de gens, mais on ne peut pas mentir longtemps à un grand nombre de gens...". En fait, ici, il s'agirait plus de dissimulation que de mensonge (ou bien alors, c'est par omission), bien que le mensonge fasse partie de la manoeuvre.
Un petit rappel historique :
Le projet Manhattan (la fabrication des premières bombes atomiques), de 1942 à 1945, a été conduit sans que l'activité ne soit connue du grand public (jusqu'à l'utilisation de la deuxième bombe atomique sur Hiroshima, la première ayant préalablement été testée sur le sol des USA, à Alamogordo). Cette opération a mobilisé 130 000 personnes, sur une trentaine de sites (dont certains secrets, à l'époque).
Le secret n'a pas été absolu, puisque notamment l'Union Soviétique à été vite au courant de ce qui se passait, mais du côté des forces de l'Axe (Allemagne / Italie / Japon...) rien n'a filtré.
Un autre cas :
Le débarquement Allié, en Normandie, qui a nécessité des mois de prépartion, sans que les Allemands n'aient pu être sûrs et certains du lieu, jusqu'au dernier moment, et même au-delà (en leur faisant croire que c'était une opération de diversion).
Comment, à chaque fois, une presque complète confidentialité a-t-elle été possible, avec tant de gens impliqués dans tant d'endroits différents ?
Tout d'abord, via les consignes de mutisme qui sont classiques en temps de guerre (du genre : "...taisez-vous, méfiez-vous, des oreilles ennemies vous écoutent...).
Ensuite, avec la règle du "need to know" (besoin de connaître), qui consiste à ne donner à chaque personne que les informations qui lui sont absolument nécessaires pour qu'elle exécute correctement son travail, juste au moment où elle en a besoin, mais rien de plus.
Plus, le recours à la compartimentalisation (chaque unité, chaque bâtiment, chaque étage, chaque service, chaque bureau, est isolé des autres, et ignore ce qui s'y passe. Et, l'on évite même que les gens puissent se rencontrer en dehors de ce qui est sous contrôle et nécessaire (celà peut aller jusqu'à organiser des heures d'embauche et de débauche échelonnées afin d'éviter le mélange des personnes ; de prévoir des cafétérias et des parkings différents, etc.).
Sans oublier, la parcellisation des tâches, où chacun travaille sur un si petit bout de toute l'opération, qu'il est dans l'impossibilité, à travers elle, de comprendre où et à quoi cela servira.
Autre protection : les gens travaillant sur ces petits bouts sont régulièrement changés, avant que leur travail, sur la durée cumulée, ne puissent les amener à finir par comprendre de quoi il retourne vraiment.
Mais, ce n'est pas tout, on peut encore renforcer la sécurité, de diverses façons :
Avec ce que l'on appelle le "false flag", où l'on fait croire aux gens qui travaillent sur un projet que ce dernier est un autre que celui pour lequel ils oeuvrent vraiment : on paie une université pour une prétendue étude psychologique sur l'irrationnel chez les gens, destinée à des professionnels, dans le cadre de leur clientèle, alors que les résultats de l'étude seront en fait utilisés pour renforcer le "black-out" sur les OVNI en améliorant le travail de "debunking".
Autre exemple : on crée une association officiellement dédiée à l'étude des OVNI et à apporter la preuve de leur réalité, alors qu'en fait, cette association a été montée pour obtenir le résultat contraire, en canalisant et en neutralisant les informations qui pourraient efficacement apporter des preuves. Du coup, les gens motivés, qui travaillent dans cette association, agissent en fait (et involontairement) contre leurs intérêts...
On peut aussi améliorer la protection contre les fuites, en "contrôlant" (passé) ou bien en "mouillant" (présent) les personnes impliquées, c'est à dire en ayant des moyens de rétorsion contre elles (erreurs de jeunesse, grosses entorses à la loi ou bien à la déontologie professionnelle, éléments de la vie privée devant rester secrets...). En plus, on peut les amener à franchir la ligne rouge (commettre des actes répréhensibles, dans le cadre des recherches confidentielles conduites au sein de l'organisme qui les emploie). Si elles parlent, cela ressortira en plein jour, et elles risquent alors de perdre leur emploi, leur situation sociale, leurs crédits de recherche, leur notoriété professionnelle... C'est un peu comme la comptine enfantine : "... je te tiens, tu me tiens par la barbichette..."
Toutefois, le contrôle et l'implication ne sont pas des moyens absolus de régulation, car il y a toujours le risque de la personne qui décide de tout déballer, malgré les conséquences inévitables pour elle, en fonction de divers éléments (culpabilité, vengeance, etc.).
Alors, on peut tenter de contrer ce risque en utilisant un moyen d'effacer les informations stockées dans le cerveau des gens qui savent (traitement chimique, conditionnement hypnotique, ou bien des mesures plus radicales...), quand l'on n'a plus besoin d'eux. Reste à savoir si ces moyens sont sûrs (avec les technologies actuelles), à l'exception de la mesure la plus radicale, bien sûr... Comme je le disais dans un autre thème, c'est une chose de monter sur le dos du tigre endormi (commencer à mettre son nez, à oeuvrer, dans une opération qui doit rester confidentielle), et c'en est une autre de redescendre de son dos sans dommage (sortir de cette opération, par choix ou bien par obligation, en restant en bonne santé).
En fonction de tout ce qui précède, c'est à chacun de se demander si tout cela rend possible, plausible, la théorie du complot, au sujet des OVNI, sur un plan technique (est-ce suffisant pour expliquer que rien de concret n'a jamais filtré, depuis les années 1945). Et, sur un plan social et politique, sans oublier le plan éthique (est-il possible que des gouvernements, des organismes publics et/ou privés, des individus aient décidé de dissimuler la réalité du phénomène OVNI à leurs populations respectives), c'est encore à vous d'en décider...
N'oublions cependant pas que le "pacte faustien" reste valable : il y a toujours eu des gens prêts à vendre leur âme (au sens figuré, ou au sens propre), plus leur honneur, pour du pouvoir, de l'argent, de la gloire, à moins que ce ne soit pour alimenter de la mégalomanie, du fanatisme, etc., même si c'est au détriment du reste de l'humanité... L'histoire l'a déjà amplement montré, et hélas, elle continue(ra)... Petit proverbe asiatique : le poisson commence toujours à pourrir par la tête...
En tout cas, si la théorie du complot, telle qu'elle est indiquée en début de ce texte, est vraie, c'est bien le plus grand "cover up" (acte de dissimulation), par son ampleur et sa durée, à moins que...
SCIENCE-FICTION ET OVNI
Je pense que vous serez d'accord avec moi pour estimer qu'un policier a bien le droit de lire des romans policiers, sans que cela mette en doute sa compétence professionnelle ; tout comme, dans le cas d'un agent de renseignement qui apprécierait de se divertir de films d'espionnage ; ou bien encore, un archéologue qui se plongerait dans des romans historiques ; sans oublier, un astronome qui aimerait les ouvrages de science-fiction.
Tant mieux (et heureusement) pour eux, mais pour la personne témoin d'un phénomène OVNI, il en va tout autrement : toute personne qui relate une manifestation de ce type et qui avoue s'adonner à la science-fiction est aussitôt décridibilisée, et l'on attribuera ses "visions" à l'abus de telles lectures... Il a même existé des organismes qui écartaient systématiquement tout témoignage d'un individu dont l'ont pouvait savoir qu'il mettait son nez dans la science-fiction. Deux poids, deux mesures...
Petite annecdote, au sujet des romans d'espionnage : ils sont lus et analysés par les "services", soit pour les bonnes idées qui pourraient s'y trouver (et qui pourraient être réutilisées), soit pour y trouver des traces de ce qui pourrait signifier une fuite d'informations... Pour ceux qui ont vu le film "Les trois jours du Condor", c'est le début de l'histoire.
De la même façon, les romans de science-fiction sont parfois analysés, car l'imagination de certains auteurs peut parfaitement évoquer un dispositif méritant d'être sérieusement étudié et développé.
MORALE ET ALIENS
Il est souvent dit que le non-contact, de la part des Aliens, est dicté par la volonté de respecter notre indépendance, autonomie de développement, etc. Personne, à supposer qu'ils soient bien là, ne peut savoir, en fait, ce qui motive leur attitude, envers nous. Par contre, il est légitime de dire que, vu de notre côté, leur attitude n'est pas éthique (selon notre culture).
D'abord, parce qu'ils font ce qu'ils veulent, dans notre environnement (y compris les abductions, si elles sont réelles), sans notre consentement.
Ensuite, parce que leur présence est suffisamment visible pour déjà influer sur notre culture (cf. films, TV, produits dérivés, etc.), ce qui annule donc le présupposé juste précédent, celui de l'attitude morale de non-contact, pour ne pas perturber notre évolution. Et l'objection qui consiste à dire qu'ils ne voient pas les choses comme nous, pour expliquer cette contradiction, n'est pas plus fondée : quand on veut laisser tranquille une civilisation, on le fait par rapport aux règles de cette civilisation, et pas par rapport aux siennes...
Donc, le non-contact pour raison éthique n'est pas crédible (il l'aurait été si leur présence nous avait été toujours et totalement ignorée).
L'ETUDE DES OVNI EST OBLIGATOIREMENT UTILE
L'études des OVNI devrait être sérieusement menée, qu'ils existent ou pas, qu'ils soient ce que l'on suppose qu'ils sont ou pas. Dans tous les cas, l'on est gagnant.
S'ils existent et sont ce que la plupart des gens pensent (présence de races extraterrestres), il semble plus que nécessaire d'en savoir plus, ne serait-ce que pour des raisons de sécurité...
S'ils existent et sont autre chose que ce qui précède, là encore, le découvrir ne peut qu'être utile, dans notre intérêt, à commencer par le fait de pouvoir écarter la première supposition.
Et si les OVNI sont totalement irréels (ce qui est de plus en plus difficile à croire), et bien il est quand même très utile de les étudier...
Pourquoi ? Parce qu'il est connu, en sciences, que quand on cherche quelque part, on finit toujours par trouver quelque chose, n'ayant souvent pas de rapport avec l'objet initial de la recherche, et ouvrant parfois des paquets de nouvelles connaissances.
Vous pensez ce que vous voulez de certaines choses comme l'astrologie, l'alchimie, etc. Même ceux qui considèrent que ces disciplines n'ont aucune réalité, doivent admettre que la première à été le socle de l'astronomie, tandis que la seconde à initié la chimie, ce qui n'est pas rien, en termes de retombées utiles...
TROIS DIMENSIONS PLUS UNE
Depuis Einstein, la notion d'espace quadridimentionnel (au moins...) est du domaine public. Toutefois, la quatrième dimension est une dimension différente des autres. D'abord, elle ne peut être mesurée directement. Et oui, quand on mesure une longueur, une surface, un volume, on le fait réellement (tout comme pour une pression ou une masse), avec des accessoires (règle, odomètre, vase gradué, compteur volumique, manomètre, poids, etc.) qui sont comparés à des objets physiques (solides, liquides, gaz, etc.) lors d'interactions diverses (juxtaposition, passage à travers, transvasement, et autres effets).
Par contre, le temps n'est pas mesuré : ce n'est pas du temps qui traverse votre montre et la fait tourner. Le temps est en fait évalué à partir de mécanismes qui mesurent l'évolution d'un phénomène physique qui change avec le temps (l'écoulement de l'eau d'une clepsydre ; la détente d'un ressort de montre ; le changement d'état de particules dans une horloge atomique, etc.).
Autre différence, celle du déplacement. Que vous marchiez sur un tapis roulant qui est à l'arrêt, ou bien que vous vous laissiez emporter par lui quand il fonctionne, vous êtes capable de faire la différence entre ces deux situations (vous marchez, ou pas). Pour le temps, pensez-vous que c'est vous qui le traversez, comme défile un paysage qui est fixe, tandis que vous y progressez ; ou bien estimez-vous que le temps s'écoule autour de vous, comme l'eau d'une rivière pour la personne qui se tient fixe au milieu du courant ?
Quel rapport avec les OVNI ? Tout ce qui fait référence à d'apparentes modifications locales de l'espace-temps, ce qui justifierait de travailler le sujet, plus avant.
BETAIL HUMAIN
Pensons au bétail d'une ferme, qui peut voir certains de ses membres disparaître, emmenés par le fermier, de temps en temps, sans jamais manifester plus de quelques secondes ou minutes de perturbation, avant de reprendre ses activités coutumières. Jamais un élément de ce bétail (de la poule au cheval) n'est capable de comprendre ce que sont devenus ces assimilés qui sont partis, et d'en tirer des conclusions puis des actions. Serait-ce le cas, il y a longtemps que tous ces animaux, qui ont un instinct de survie aussi développé que le nôtre, auraient pris la fuite...
Dans la faune sauvage, c'est le même fatalisme : un lion, par exemple, tue une gazelle, et les autres gazelles continuent à brouter, pas loin, sans se poser la question que demain, la prochaine fois, ce sera à leur tour...
Nous savons que ces animaux sont simplement dépourvus des capacités cognitives d'inférence, de déduction, de conceptualisation, dont nous disposons. Ce qui explique que nous, si nous voyions, par exemple, l'un de nos semblables se faire attaquer par quelque chose, nous agirions pour nous défendre, fuir, etc., pour ne pas avoir le même sort, plus tard. Il en serait d'ailleurs de même vis à vis d'un phénomène naturel dangereux.
Par contre, nous avons, face au phénomène OVNI, une passivité (je parle de 99 % des humains) qui est quand même étonnante...
Elle me fait un peu penser à l'attitude des Elois vis à vis des Morlocks (cf. H.G. Wells "The time machine")...
Pourquoi ? Par manque d'appréhension et de compréhension de ce phénomène et de ses implications pour nous ?
Pourtant, nous nous mobilisons pour des choses bien plus anodines, non ? Comme le programme SETI, qui est bien moins impliquant pour nous (en terme de proximité, si des résultats positifs sont obtenus), mais qui bénéficie de bien plus de gens et de moyens matériels.
Pour la science officielle, c'est : inutile d'étudier un phénomène qui n'existe pas (et qui n'est pas près d'exister si l'on ne l'étudie pas...).
Pour le grand public, c'est une curiosité plus ou moins mâtinée de scepticisme (ou de croyance aveugle), le plus souvent.
Depuis des centaines de milliers d'années, ce qui nous a permis de survivre, c'est notre capacité à scruter notre environnement, à y détecter toute anomalie (étrangeté), et à agir immédiatement si ce changement n'a que la plus petite probabilité d'être une menace (ou bien une opportunité). Pour cela, nous avons optimisé nos capteurs (surtout la vue), développé notre système de traitement des informations (le cerveau), et développé deux caractéristiques complémentaires et pourtant divergeantes : la curiosité et la prudence.
Cette curiosité s'est institutionnalisé, et elle est devenue la Science, dont le rôle est justement de chercher, identifier, analyser, comprendre, expliquer, ce qui ne l'est pas encore. Et là, pour le sujet qui nous préoccupe, rien, en apparence, sauf des prises de positions qui n'ont que peu à voir avec la Science, comme le déni par principe, ou bien le détour du regard (cachez cet OVNI que je ne saurais voir...).
Cela me rappelle une anecdote, lors des débuts de l'exploration de la Nouvelle Guinée : des explorateurs blancs progressent sur un sentier et tombent nez à nez avec des autochtones qui n'ont jamais vu de blancs (pour qui, selon leurs croyances, ce ne peuvent être que des fantômes, en plus). Que vont faire ces indigènes ? Fuir, attaquer, établir le contact ? Non, ils continuent à avancer et croisent ces "extraterrestres" de blancs comme s'ils ne les voyaient pas, comme s'ils n'existaient pas, avant de disparaître au détour de ce sentier...
Cette rencontre avait un tel degré d'étrangeté, pour eux, qu'ils l'ont gérée ainsi : faisons comme si cela n'était pas là et passons notre chemin sans un regard.
COSMOGONIE
Petit à petit, de nouveaux développements de la Science viennent apporter des façons différentes d'interpréter le phénomène OVNI et certaines de ses manifestations.
Il commence à être envisagé que notre univers (dont nous ne pouvons observer qu'une très faible partie, par rapport à ses dimensions réelles), n'est pas le seul, mais un parmi bien d'autres, et dont certains pourraient avoir des lois physiques différentes de celles qui prévalent dans le nôtre (enfin, dans la partie observable du nôtre).
Comme l'une des hypothèses de la présence des OVNI n'est pas le voyage depuis une lointaine étoile ou galaxie, mais la venue d'un univers parallèle, le fait que certaines lois physiques y soient différentes pourrait être une explication plausible des effets parfois constatés en présence d'OVNI, et qui sont étrangers à notre environnement usuel. Par exemple, les faisceaux de lumière qui traversent les corps solides et opaques ; les apparitions et disparitions subites, etc.
Notons toutefois que ces phénomènes peuvent également avoir leur cause dans des technologies très avancées, tout en respectant les lois locales de la physique.
CROYANCES ET OVNI
Ailleurs sur ce site, se trouve un thème bien fourni, sur ce sujet. Les manifestations considérées comme relevant des déités, d'une part ; et certaines manifestations liées aux OVNI, d'autres part ; cela pose bien des interrogations :
Dans le passé, et même le présent, avec la possible assimilation des OVNI à des manifestations de déités.
Autre sujet de rapprochement : les similitudes de certains phénomènes, dans les deux cas, comme la lumière traversant des éléments normalement opaques, la lévitation, l'apparition/disparition soudaine, les distorsions spatio-temporelles, les guérisons spontanées, la prémonition, les poltergeists, les stigmates, etc.
La maxime populaire, qui dit : "mêmes causes, mêmes effets", n'est pas une règle absolue. Ce n'est pas parce que deux manifestations entraînent de mêmes observations que ces deux manifestations relèvent du même principe. Donc, des manifestations différentes, de par leur nature, peuvent donner les mêmes résultats observables. Toutefois, une règle connue, en science, dit qu'entre plusieurs explications, la plus probable est la plus simple (la plus probable, mais pas la seule, ni obligatoirement la bonne)...
Par exemple, et pendant longtemps, la lumière artificielle a été liée à la combustion (chandelle, torche de bois, etc.). Désormais, la lumière peut être toujours liée à la combustion (allumette, lampe à pétrole...), mais aussi à plein d'autres phénomènes physiques (lampe électrique, tube fluorescent, diode LED, bioluminescence, phosphorescence, etc.). Dans tous les cas, le résultat est bien le même (production de lumière), mais les principes mis en jeu sont complètement différents.
On pourrait élargir la comparaison (entre les manifestations de déités et les OVNI), à tous les autres phénomènes relevant du paranormal et des sciences occultes, car l'on y retrouve encore certaines similitudes (celles citées précédemment).
Pourquoi ? Voilà une question encore plus difficile, pour l'instant, que de répondre à celles que nous nous posons déjà sur les seuls OVNI.
En tout cas, un point intéressant à noter, dans certains cas étudiés (et s'ils sont exacts), c'est cette activation, chez le sujet ayant été en interraction avec un OVNI, de certaines facultées classées comme paranormales (prémonition, transmission de pensée, poltergeist), plus la présence de guérisons "spontanées". Egalement à souligner : le fait que si les guérisons sont durables, les capacités paranormales acquises ne le sont que temporairement (avec parfois des résurgences ultérieures), et souvent leur annulation se fait graduellement (au fil des jours, des semaines, des mois), comme si l'interraction avec l'OVNI avait "activé" temporairement quelque chose chez le sujet. Pour les sigmates, ils semblent durer très longtemps, mais pas de façon continue (il y a des phases avec et des phases sans).
Peut-être que cela n'a aucun rapport, mais je viens de faire le rapprochement avec le célèbre cas du Brésil (mentionné sur le site, et que je commente dans des messages précédents, de ce même thème). Il est dit que l'un des aliens aurait communiqué avec l'équipe de soins qui s'occupait de lui, notamment sur le fait que son espèce était capable d'autoguérison spontanée (en cas de blessures) de façon individuelle ou collective. Serait-ce quelque chose à rapprocher des cas de guérison spontanée de sujets ayant été à proximité d'un OVNI ?
Précisons finalement que les cas de guérisons spontanées à proximité d'un OVNI sont très rares (en tout cas pour ce qui est d'en être informé), par contre les cas d'effets négatifs et même mortels, du fait d'une trop grande proximité entre un OVNI et un témoin (ou plusieurs) sont très nombreux.
Ces effets sont semblables à ceux (connus) résultants d'expositions à des rayonnements hyperfréquences, infrarouges, ultraviolets, ionisants.
Comment expliquer ces divergences, dans les effets (parfois bénéfiques, le plus souvent très néfastes) sur les humains ? L'on ne peut qu'envisager des hypothèses, dont l'une serait que la technologie utilisée par l'OVNI est différente, d'un appareil à l'autre (ou d'une civilisation alienne à l'autre).
LATENCE ET TECHNOLOGIE
Entre le moment où une société dispose de certains moyens matériels et d'un certain niveau de connaissance, et le moment où ces deux facteurs donnent des résultats tangibles, il peut s'écouler un temps bien plus long qu'on ne le pense.
Par exemple, la poudre noire aurait pu parfaitement être utilisée du temps des Romains, et leur degré de développement technologique était suffisant pour qu'ils soient capables d'en fabriquer, avec une qualité correcte. Pourtant, la concrétisation de cette possibilité ne se fera que quelques siècles plus tard.
Donc, dès aujourd'hui, et sans que nous le sachions, nous avons tous les moyens matériels de concevoir des technologies qui en fait ne verront le jour que dans bien plus longtemps, faute d'avoir déjà les connaissances nécessaires à leur activation. Parmi ces technologies (qui sont reportées à plus tard), sûrement certaines qui nous permettraient de mieux comprendre ce qui se passe "là-haut", parce qu'elles seraient identiques.
Toutefois, une erreur commune serait de systématiquement considérer qu'ils nous dépassent obligatoirement dans tous les domaines.
C'est incontestable, en matière de véhicule atmosphérique ; et s'ils viennent de très loin, c'est encore plus incontestable, en matière de véhicules spatiaux. Cela semble aussi être le cas pour ce qui est de certaines armes (paralysantes ou léthales) et de protection individuelle (immunité aux tirs effectués avec des armes classiques). Encore que, pour ce qui est des armes paralysantes, les recherches et les résultats s'accumulent déjà sur cette planète, tout comme pour les armes léthales à rayonnement (laser X), tandis que des moyens (différents) de protection individuelle contre les armes à projectiles existent aussi chez nous.
Mais, ce qui précède n'est pas obligatoirement la preuve absolue qu'ils nous surclassent dans tous les autres domaines.
Pour illustrer ce fait, je vais prendre un exemple de chez nous (faute de mieux) et bien connu : celui de la Deuxième Guerre Mondiale. A son début, les savants et les chercheurs des deux protagonistes (l'Axe et les Alliés) étaient à peu près aux mêmes niveaux de connaissances et de technologies maîtrisées. En a peine une demi-décennie de conflit, il s'était produit une nette divergence des progrès scientifiques et techniques.
Aux Etats-Unis : l'accès à l'arme atomique.
Chez les Alliés (GB et USA, mais bien aidés par les Polonais, au début) : l'accès aux moyens de décryptage automatisés des codes diplomatiques, stratégiques, tactiques de l'Axe (Allemagne, Italie, Japon) ; plus, l'utilisation des ondes électromagnétiques de très courtes longueurs d'onde (radar, radio...).
En Allemagne : une nette avance en matière d'applications des infrarouges, de technologie aérienne (V1, avions à réaction), sub-spatiale (V2), sous-marine (modèles spéciaux de sous-marins de la toute fin du conflit).
Imaginons les écarts et les différences de progrès qui auraient pu exister, si ces évolutions séparées avaient duré non plus cinq années environ, mais un siècle, deux, trois...
Il n'est donc pas absurde d'envisager que ce phénomène existe aussi, entre civilisations différentes et sans contacts. Les unes ayant une nette avance en matière de voyage spatial, d'autres sur l'armement, encore d'autres en biologie, en mathématiques, etc.
Corrollaire de cette hypothèse : il est peu probable qu'une civilisation domine toutes les autres sur tous les champs de connaissances, et leurs applications technologiques. Sauf, si elle dispose d'une avance sur un point très particulier qui lui permet de s'approprier, totalement et en continu, les connaissances et les avances des autres (dans leurs domaines d'excellence respectifs), en force ou en discrétion, au fur et à mesure de leurs apparitions.
Pour ce qui est de chez nous, et de nous, il n'est donc pas exagérément orgueilleux de penser que, peut-être, ceux qui sont ici ont découvert que, dans certains domaines (et aussi arriérés que nous soyons dans d'autres : ceux où ils nous dominent), nous avions des connaissances qui leur faisaient défaut. Je dis bien qui leur faisaient défaut, parce que, depuis le temps qu'ils traînent dans les parages, ils ont eu tout le loisir de se mettre au courant, et de combler un éventuel retard...
ABDUCTIONS
Wikipédia en anglais est une très intéressante source d'informations. Par exemple ici : http://en.wikipedia.org/wiki/Alien_abduction.
Il s'y trouve un bon article sur les enlèvements, et même un historique succinct qui fait remonter la trace écrite la plus ancienne (pour l'instant) à 1897...
Dans la littérature adéquate, on constate que le schéma : enlèvement, examen, délivrance, n'est pas le seul. Il existe aussi le schéma définitif : enlèvement sans retour...
Contrairement au premier cas, l'enlèvement sans libération (tout comme son importance numérique) est bien plus difficile à évaluer, pour une raison évidente : sauf présence d'un témoin tiers, personne ne le saura jamais. On constatera bien l'absence de la personne concernée (où bien des personnes concernées, car les disparitions simultanées et multiples existent aussi), et encore, surtout dans les sociétés les plus structurées, et pour les personnes ayant des proches pour s'en inquiéter. Mais, une fois le constat fait, comment savoir la raison exacte de cette absence (décès accidentel ou pas, enlèvement par des humains pour des raisons diverses, volonté de refaire sa vie ailleurs, ou bien intervention alienne ?).
Je pense à ce cas symptomatique : un couple d'américains avec leur enfant qui partent pour un voyage, aux USA, dont l'on retrouve plus tard la voiture sur le bas côté de la route, en pleine nature, portières ouvertes, de l'argent resté dans un sac posé sur le siège, et des traces de leurs pas (visibles dans le sol meuble) qui s'éloignent de la voiture, sur une dizaine de mètres, et... plus rien...
On a des données chiffrées sur les observations d'OVNI, qui sont des valeurs minimales (songez à toutes les fois où il n'y a personne pour observer, ou bien à tous ceux qui décident de se taire et que l'on estime à peut-être 90 % de toutes les observations).
Pour les enlèvements avec "restitution", on a aussi des chiffres (eux aussi au plancher, car au moins autant de gens que dans le cas précédent décident de ne pas en parler, auxquels il faut ajouter ceux qui ne se souviennent de rien...).
Avec la disparition définitive, et de par sa nature même, il est quasiment impossible de chiffrer le nombre de gens, toutes les années, qui partent contre leur gré pour une destination inconnue en compagnie d'êtres dont nous ignorons totalement les intentions à notre égard...
Bien sûr, on pourra objecter, avec raison, que comparé à tout ce qui est infligé aux humains, sur cette Terre, à titre individuel ou collectif, par d'autres humains, on peut considérer que ce drame est marginal. Toutefois, je considère que nos propres ignominies n'excusent en rien celles des "autres"...
PANNES D'OVNI
S'il y a bien des observations qui donnent une "matérialité" aux OVNI, ce sont celles d'OVNI en difficulté, allant parfois jusqu'à la destruction complète. En effet, les étoiles, la planète jupiter, les gaz des marais..., ne tombent pas en panne. Les objets manufacturés oui, aussi technologiques qu'ils puissent être. Nous avons bien des objets très performants, mais ils tombent toujours en panne, tôt ou tard, comme leurs prédécesseurs, depuis que nous avons une technologie minimale, et il est probable que cela continuera. Un engin jamais en panne ce serait comme le mouvement perpétuel, une négation de l'entropie.
Alors, si nous avons des pannes avec nos produits, il n'y a pas de raisons qu'"ils" n'en aient pas avec leurs matériels. Ces derniers sont fiables (les accidents observés sont rares, par rapport au total des observations) mais ils sont faillibles (d'où les crashs et autres explosions en vol). S'ils sont sujets à des pannes, ils sont probablement accessibles à des attaques, c'est toujours bon à savoir...
A moins que ces "accidents" ne soit que des simulacres, pour renforcer, chez nous, cette impression de matérialité ? On pourrait l'envisager, s'il n'y avait pas les traces matérielles recueillies au sol (de l'engin en gros morceaux : le mythique Roswell, selon certains témoins de l'époque ; ou bien, le cas du Brésil très connu, avec des parties nécessitant l'intervention d'une grue pour être enlevées ; en passant par les autres circonstances et les débris de petite taille).
Toutefois, il y a une "anomalie" statistique, dans tous ces accidents, et quand ce sont des crashs plus que des explosions avec quasi-destruction complète. Il devrait arriver que certains de ces crashs se passent de telle façon qu'il s'écoule du temps avant que l'on trouve l'épave (zone très sauvage de notre planète), et aussi que cette découverte fortuite soit le fait de personnes lambda (qui passerait un moment à inspecter l'épave, à éventuellement en faire des photographies, etc.). Or, les rares cas qui nous sont connus ne sont pas de ce type : ce sont toujours les "officiels" qui sont sur site, et toujours sur des crashs très récents (quelques heures tout au plus). Est-ce dû à un effet statistique, lié à un nombre encore insuffisant de cas de crashs, pour que les circonstances que j'évoque n'aient pas eu encore le temps de se produire, ou bien est-ce pour une autre raison ?
En complément à cette réflexion, en voici une autre : ils ont des technologies supérieures (à nos équivalents) qui sont avérées, dans quelques domaines que je viens de citer (engins aériens et certaines armes), mais cela ne signifie pas qu'ils en ont la maîtrise. En clair, ils utilisent ces technologies mais il n'est pas obligé qu'ils en détiennent tous les tenants et les aboutissants. Ils peuvent disposer de ces engins mais dépendre d'autres pour les leur fournir.
Je prends un exemple terrestre, avec les armements et les véhicules qui ont été fournis aux combattants afgans, lors de la guerre d'Afganistan. Des équipements dont ils ont vite su tirer le meilleur parti, sans pour autant en avoir la moindre connaissance technologique (missile Stinger, etc.).
De la même façon, le fait que des Aliens (au moins certains d'entre eux, parmi ceux dont l'on rapporte la présence) utilisent une technologie avancée, chez nous, n'est pas la preuve qu'ils la détiennent vraiment (qu'ils en sont concepteurs et fabriquants). On peut imaginer qu'ils se la sont procurée (de diverses façons) ou bien qu'elle leur a été fournie (pour diverses raisons) par d'autres Aliens. Ce qui mettrait une couche supplémentaire entre nous et les réels maîtres du jeu qui se déroule ici...
Au fait, notre technologie évolue de plus en plus vite, et quand l'on compare nos parcs de matériels divers (terre, air, mer), les différences d'aspects et de performances sautent aux yeux des moins technophiles. Et les OVNI, eux, ils semblent toujours relever des formes standardisées du cigare, de la soucoupe, de l'oeuf, du triangle. Au moins depuis la deuxième partie du 20ème siècle, et peut-être depuis bien plus longtemps, si l'on prend en compte certains témoignages historiques (bien que leur interprétation soit toujours délicate).
C'est curieux, cette technologie alienne qui traverserait les décennies, sinon les siècles, inchangée ou presque (au moins en apparence, et en performances). C'est comme si nous, nous utilisions toujours des biplans pour voler dans le ciel d'une autre planète, depuis un siècle. Les Aliens vivraient-ils dans une société où les technologies n'évoluent plus, ou peu, à l'échelle des décennies (au minimum) ? Utiliseraient-ils de vieilles technologies ici, parce qu'elles sont encore suffisantes pour faire la différence, tandis que des engins plus perfectionnés sont mis en oeuvre ailleurs ? L'aspect extérieur est-il conservé alors que l'intérieur (le "moteur", les équipements, les performances) sont en évolutions constantes ?
Petite annecdote technologique, faite en rapprochant des cas d'atterrissages d'OVNI, distants dans le temps et pour ce qui est de la localisation géographique, tout en concernant des "modèles" d'OVNI différents : la pression au sol, mesurée après coup, arrivait à la même valeur de masse (environ une trentaine de tonnes, pour une taille d'une dizaine de mètres)...
L'EXPLORATION COLONIALE
C'est un peu ce que pensent des gens au sujet des raisons possibles de "leur" présence, ici. Ils sont là pour observer la faune, la flore, nous, etc. Cette explication me semble un peu douteuse, pour diverses raisons dont une que j'ai déjà développée : depuis le temps qu'ils sont là, ils auraient déjà eu tout le délai nécessaire pour explorer cette planète de fond en comble, et l'étudier, ainsi que ses occupants (des plus simples aux plus développés)...
Songeons simplement à ce que nous pourrions déjà accomplir de similaire, avec nos moyens actuels, vis à vis d'une autre civilisation, même déjà bien avancée, comme nous l'étions nous-mêmes au 19ème siècle, et même au tout début du 20ème siècle. Il nous faudrait peu de temps pour nous informer, en toute discrétion, et sans que les autochtones ne soupçonnent jamais notre présence, avec l'emploi de télescopes spatiaux (sans oublier les drônes), le placement de systèmes d'écoute et d'observation visuelle comme ceux que nous avons actuellement, qui sont tellement miniaturisés et performants (et camouflables) qu'ils seraient indétectables par les gens du cru. Quant au prélèvements de faune et de flore, sur le terrain, il nous serait aisé de les effectuer sans jamais tomber sur quelqu'un, grâce à la surveillance thermique à longue distance (ou en altitude) de la présence d'espèces à sang chaud dans les environs.
Nous le pouvons déjà, et "ils" devraient au moins pouvoir en faire autant (observer sans se faire jamais repérer). Mais non, ils agissent de telle façon que l'on n'arrête pas de tomber dessus, en vol, au sol, etc. Coïncidences malheureuses et rencontres imprévues, pour des entités qui font tout pour nous éviter, mais il y a des fois ou cela rate ? J'ai plus que des doutes ! Avec un minimum de précautions, il est facile de se tenir juste hors de portée d'une civilisation (accidents non-compris), et de ne pas être détecté comme une manifestation anormale dans l'environnement.
Prenons le cas de cette planète, la nôtre. Pendant des siècles, tout Alien en visite pouvait s'y déplacer sans être exposé au moindre risque de confrontation, dans l'espace aérien (et aussi maritime). Et sans être détecté visuellement, à condition de garder une certaine altitude, ou bien en utilisant les couches nuageuses (puisque pas de radar sur la planète), et cela au moins jusque vers les années 1930. Après, pour rester hors de portée et de détection, il lui suffisait de se replier sur l'espace proche (orbite terrestre), et à partir des années 1960, de se repositionner sur la Lune. Plus tard, il lui aurait été possible d'en faire autant sur l'autre planète tellurique possible, sur les satellites et sur les gros astéroïdes de notre système solaire se prêtant à un séjour, en gardant constamment cet écart entre nos propres possibilités d'exploration (et de rencontre) et lui...
Et pour un OVNI (et ses occupants), même en restant sur la planète Terre, de nos jours, faire des trajets à très haute altitude (10 000 mètres et plus) est toujours un moyen efficace d'échapper à l'observation visuelle (ou bien à plus basse altitude, par temps couvert). Et utiliser le milieu marin serait encore plus efficace (plus de détection, ni visuelle, ni radar) pour se dissimuler, à condition de veiller à une profondeur minimale (au moins une trentaine de mètres). Alors, s'il y avait une volonté de ne pas se faire repérer, même tout près de nous, ce serait possible. Si ce n'est pas fait, pourquoi ? Et je ne parle pas de la possibilité apparente d'apparition/disparition sur place, mentionnée par certains témoins.
En résumé, et autant que nous puissions savoir, nous surveiller en toute discrétion aurait été possible, et ce n'est pas le cas. Par limitation technique, par décision délibérée, par nécessité ? Encore des points d'interrogation...
Au fait, et avant de terminer cette contribution, la présence de base permanentes sur Terre, ou bien dans l'espace proche (le système solaire), juste évoquée, et d'où seraient issus les OVNI, est une réponse aux objections faites à partir de l'impossibilité des voyages interstellaires... Ou en tout cas, sur la nécessité d'un flux constant de déplacements de ce type, c'est à dire sur très longues distances, entre notre planète et d'autres.
By,
Janus
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Ven 18 Mar 2011, 15:28
Bonjour,
Après avoir conseillé un premier livre (cf. l'un de mes messages antérieurs), j'en propose un autre : "Epistémologie du phénomène ovnien ou cinquante ans de déni scientifique", de Jacques Costagliola, chez L'Harmattan, collection Conversciences, en 1998).
L'on y trouve de bonnes questions qui sont soulevées et discutées, avec des réponses possibles qui ne sont pas dénuées de sens ; on y apprend que le plus grand danger avec les Aliens pourrait être ailleurs que dans la supériorité technologique des OVNI ; on s'y interroge sur le risque potentiel d'étudier ce sujet ; on y lit une compilation de cas remarquables, depuis les Romains jusqu'à récemment.
Seuls deux thèmes finaux me semblent peu fondés à avoir un lien direct avec les Aliens et leurs engins : les stations à chiffres et les phènomène lumineux transitoires lunaires.
Dans le premier cas, cherche sur le Net avec les mots clés "stations à chiffres" et mieux encore avec les mots clés "number stations", permet d'en apprendre pas mal, et de constater que les Aliens n'ont probablement rien à voir avec le sujet.
Dans le deuxième cas, là aussi, il est peu probable que, sauf exception, les Aliens soient impliqués (bien d'autres cause naturelles peuvent suffire).
Globalement, une lecture intéressante, bien que le sujet soit plus analysé dans le premier livre conseillé ("Les objets volants non-identifiables").
By,
Janus
Après avoir conseillé un premier livre (cf. l'un de mes messages antérieurs), j'en propose un autre : "Epistémologie du phénomène ovnien ou cinquante ans de déni scientifique", de Jacques Costagliola, chez L'Harmattan, collection Conversciences, en 1998).
L'on y trouve de bonnes questions qui sont soulevées et discutées, avec des réponses possibles qui ne sont pas dénuées de sens ; on y apprend que le plus grand danger avec les Aliens pourrait être ailleurs que dans la supériorité technologique des OVNI ; on s'y interroge sur le risque potentiel d'étudier ce sujet ; on y lit une compilation de cas remarquables, depuis les Romains jusqu'à récemment.
Seuls deux thèmes finaux me semblent peu fondés à avoir un lien direct avec les Aliens et leurs engins : les stations à chiffres et les phènomène lumineux transitoires lunaires.
Dans le premier cas, cherche sur le Net avec les mots clés "stations à chiffres" et mieux encore avec les mots clés "number stations", permet d'en apprendre pas mal, et de constater que les Aliens n'ont probablement rien à voir avec le sujet.
Dans le deuxième cas, là aussi, il est peu probable que, sauf exception, les Aliens soient impliqués (bien d'autres cause naturelles peuvent suffire).
Globalement, une lecture intéressante, bien que le sujet soit plus analysé dans le premier livre conseillé ("Les objets volants non-identifiables").
By,
Janus
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Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Ven 18 Mar 2011, 15:45
Merci à toi Janus!
Excellent travail d'information qui tient parfaitement la route!
Cordialement.
A+
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"Toute technologie suffisamment élaborée, sera considérée
comme de la magie par le primitif"... Arthur C.Clarke.
"C'est une erreur de croire nécessairement faux
ce que l'on ne comprend pas." (MAHATMA GANDHI).
- InvitéInvité
Re: Tutti frutti: mes réflexions sur le phénomène ovni
Ven 18 Mar 2011, 19:04
Bonsoir Janus,
J'avais déjà lu Costagliola "l'épistémiologie", je l'ai bien aimé il est enrichissant, j'aime bien sa critique des scientifiques !!
Puis sur vos conseilles j'ai acheté et lu Mavrakis, franchement bien, un peu semblable au "noeud Gordien" de Penvidic (avant qu'il soit bien sceptique), ces deux livres abordent le phénomène de façon éclectique
J'en conseille donc également la lecture !! A noter que leurs bibliographies est top !!
Je vous conseille HETG de Mr LAVAT...
Merci janus pour vos conseilles éclairés, c'est vraiment enrichissant, sans fayotter
Cordialement
J'avais déjà lu Costagliola "l'épistémiologie", je l'ai bien aimé il est enrichissant, j'aime bien sa critique des scientifiques !!
Puis sur vos conseilles j'ai acheté et lu Mavrakis, franchement bien, un peu semblable au "noeud Gordien" de Penvidic (avant qu'il soit bien sceptique), ces deux livres abordent le phénomène de façon éclectique
J'en conseille donc également la lecture !! A noter que leurs bibliographies est top !!
Je vous conseille HETG de Mr LAVAT...
Merci janus pour vos conseilles éclairés, c'est vraiment enrichissant, sans fayotter
Cordialement
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