- OrionCulture Scientifique
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Pourquoi l'Hypothèse extraterrestre est-elle inévitable dans l'étude OVNI ?
Dim 26 Aoû 2007, 21:31
Salut,
Voici en guise de réflexion la copie revisitée d’un post que j’avais envoyé sur un autre forum. J’y ai ajouté quelques compléments mathématiques relativement basiques (niveau enseignement secondaire) pour ceux qui pourraient être intéressés, et une troisième hypothèse (matériaux très résistants) dans les tentatives de compréhension des accélérations à vitesse constante, puisque les grandeurs physiques dans ces situations sont bien finies.
J’ai également développé la partie antigravité, pour que cette hypothèse ne soit pas prise pour argent comptant par le lecteur.
Voici alors ma réflexion :
Le phénomène OVNI, bien réel ne serait-ce qu'aux travers les milliers de témoignages existant, de toutes provenances, et très certainement un des problèmes scientifiques des plus complexes qui n'ait jamais existé, en raison de l'immense difficulté à poser une observation fructueuse.
La science expérimentale se basant principalement sur l'observation et la mesure, nous comprendrons alors aisément que l'étude de ce phénomène ne peut se faire, dans un premier temps, qu'au travers de l'étude des témoignages, et dans un second temps, par des expériences en laboratoire. Il ne nous a encore jamais été donné d'étudier ce phénomène dans des conditions réelles, ou du moins, à ma connaissance.
C'est ainsi qu'a progressé Jean Pierre Petit, comme d'autres chercheurs, à la différence que M. Petit en a tiré parti au travers de la mise en application d'une ressource forte intéressante pour notre civilisation : la MHD (et sa dérivée : la MAD).
Ayant conscience que 10 lourdes pages sont rarement lues, je ferai au plus court possible, en reprenant uniquement les éléments essentiels à cette réflexion et en allant au plus vite à la conclusion, sachant que chaque étape pourra être développée à souhait par la suite, et en fonction des questions.
Je considèrerai admises les connaissances sur les faits décrits dans les témoignages, pour ne pas avoir à citer ceux-ci.
Voici les principales hypothèses traitant du phénomène OVNI :
- Hypothèse extra-terrestre.
- Hypothèse technologie humaine (tout objet pouvant être produit par l'homme, comme les satellites, ballon sondes, ou technologies top secrètes par exemple).
- Hypothèse naturelle : planètes, phénomènes météorologiques ou terrestres.
- Hypothèse socio-psychologique.
- Hypothèse politico-économique (manipulation des masses).
J'ai volontairement exclus les hypothèses "divines", ne pouvant exister que dans le cadre d'une complète incompréhension du phénomène ou d'une volonté prononcée de croyance, ainsi que les hypothèses intra-terrestres ou de civilisations anciennes vivant au sein de notre planète, sachant que toutes civilisations évoluées laisseraient des traces, au moins architecturales et franchement reconnaissables, sup-existantes pendant des millions d'années, et que notre Terre n'a jamais rencontré de catastrophe ne laissant qu'une solution d'exode intra-terrestre à une hypothétique civilisation évoluée, qui pour une raison bien inconnue, aurait décidé de maintenir son style de vie sous-terrain.
Dans les hypothèses maintenues, il nous faut admettre que chacune comporte des témoignages allant dans leur sens. En effet, certains témoignages ont parfaitement été expliqué, sortant alors du même coup du cadre OVNI.
Ce sont ces éléments qui créent la confusion et le scepticisme de la plupart des gens.
Cependant il reste un seul et unique élément qui ne peut être attribué qu'à l'HET : les accélérations fulgurantes et les virages sans perte de vitesse (en grandeur algébrique, ou quantitativement) alliés à des détections radars (cf. témoignages relatant ces faits – rapport COMETA par exemple).
Les trajectoires n'étant pas rectilignes, et étant souvent chaotiques, orchestrées de multiples modifications, aucun exemple autre que celui d'une intelligence "aux commandes" n'est envisageable.
En effet, un corps en mouvement acquiert une énergie due au mouvement, appelée énergie cinétique, et exprimée selon l'équation suivante :
Avec
- Ec : énergie cinétique exprimée en joules.
- m : la masse du corps exprimée en kilogramme.
- V : vitesse du corps exprimée en mètre par seconde.
(pour votre culture, en dérivant cette équation, nous obtenons une grandeur qui s'exprime exactement en fonction de la masse et de la vitesse : la quantité de mouvement r, soit r = mV)
Cette énergie va donc appliquer à l'objet une masse "supplémentaire" initiée par le mouvement de l'objet, et appelée "masse inertielle" (masse résistante à toute tentative de modification de la vitesse, incluant le sens vectoriel du terme). Cette masse engendre alors une force résistante, ayant le même sens et direction que la vitesse, ou si vous préférez, que le déplacement, apparaissant lorsque l'objet est accéléré (un changement de vitesse, comme un virage par exemple, est une accélération).
Pour faire une analogie un peu plus simple, je prendrai l'exemple de la Lune gravitant autour de la Terre :
La Lune décrit une orbite circulaire autour de notre planète. Sa vitesse, bien que constante en valeur quantitative (valeur absolue), varie dans sa direction. Voici un petit schéma explicatif :
Retenez surtout le vecteur vitesse "V(t)" et le vecteur accélération "a(t)".
La force de gravité exercée entre la Terre et la Lune engendre l'accélération a, sensible surtout sur la Lune, modifiant sa trajectoire, et par conséquent, son vecteur vitesse (mais pas la valeur quantitative de cette vitesse).
Ainsi, la Lune se déplace toujours à la même vitesse, en grandeur algébrique, mais l'expression vectorielle de cette vitesse change continuellement.
L'énergie cinétique se manifestant lors d'un changement de direction de la vitesse est appelée énergie centrifuge.
L'équation caractérisant le changement de trajectoire d'un objet se déplaçant dans un référentiel est caractérisée par :
Avec :
V’ : vitesse en mètre par seconde.
V : vitesse origine en mètre par seconde.
a : accélération en mètres par seconde au carré.
t : temps en seconde.
Voici, pour ceux qui ont quelques bagages mathématiques, les relations concluant qu'un changement de vitesse instantané, c'est à dire, pour un temps très court, implique une énergie cinétique très grande (ici par rapport à la quantité de mouvement), qui peut tendre vers l'infini :
Or, aucune matière qui puisse exister ne pourrait "encaisser" de telles accélérations, et à fortiori, un être vivant !
Trois hypothèses entrent alors en ligne de compte pour décrire ces observations :
- Le phénomène observé n'est qu'une image, et donc n'a pas de masse (hologramme, mirage, laser, effet miroir ...).
- L'objet est bien constitué de matière, mais semble ne pas posséder de masse inertielle.
- Les matières constituant l’objet et son contenu sont extrêmement résistante, et aucun être vivant ne se trouve à bord de l’objet (il est télécommandé).
Dans la première hypothèse, il va de soi qu' aucune image radar ne serait possible. Certains diront qu'un plasma peut correspondre à ce genre de phénomène, et réfléchir les ondes radars, cependant, il faudrait qu'il puisse être engendré instantanément, et parfaitement contrôlé aussi bien en position qu'en temps, ce qui est quasiment impossible, même avec notre meilleure technologie.
La deuxième hypothèse implique l'utilisation d'une technologie dite "anti-gravitationnelle", ce qui serait le rêve de beaucoup d'ingénieurs dans le génie du transport, mais qui est loin d'être utilisable pour l'Homme, son niveau technologique étant encore une fois loin de ces prouesses.
Encore une fois, certains mettrons en avant la théorie de Heim, et la recherche sur la propulsion hyper-spatiale, mais il faut savoir que pour engendrer un champs antigravitationnel, il faudrait des énergies capables d'engendrer des températures d'au moins de l'ordre de 10^16 kelvins (température supposée d'unification de l'interaction faible et forte).
J’espère pourtant faire fausse route, et que nous parvenions un jour à établir un tel procédé de propulsion.
Il me semble important de souligner que cette anti-gravité reste aujourd’hui parfaitement exotique, sachant qu’il nous faudrait d’abord démontrer expérimentalement l’existence du graviton (programme du LHC), et de son anti-particule, l’anti-graviton.
De même, graviton et anti-graviton pourraient fort bien n’être qu’une seule et même particule, le graviton étant supposé ne pas avoir de masse, comme le photon. Ceci dit, pouvoir défier la gravité et l’inertie pourrait se traduire par l’application d’un champs radial agissant sur la matière. Aujourd’hui, certains pensent à l’électromagnétisme, qui peut être un champs de ce type, mais celui-ci s’exerce sur des particules chargées. Il est donc loin d’être évident de parvenir à cette anti-gravité.
La troisième hypothèse semble être la plus solide et la plus convenable pour expliquer ces accélérations. Pourtant, certains témoignages décrivent des entités descendant du vaisseau.
S’il ne s’agit pas d’affabulations, il se pourrait alors que la technique de téléportation quantique entre en jeu.
Je n’irai pas plus loin dans cette réflexion, puisqu’elle nous amènerait à extrapoler les situations, ce qui ne nous sera d’aucune utilité pour l’instant.
En synthèse à ces premiers éléments de réflexion, nous pouvons admettre que certaines observations relatent d'événements incompatible avec un phénomène terrestre, intelligents, et doués de particularités technologiques dépassant largement la nôtre !
Il serait alors raisonnable d'envisager l'HET comme la plus plausible à l'explication de ces observations.
Mais qu'en est-il des possibilités de vies intelligentes dans l'Univers ?
Ce point a déjà été développé sur le forum, dans un autre sujet. En voici le rappel :
Nous pouvons considérer que les premières galaxies sont apparues entre 450 millions d'années et 1 milliard d'années après le BB !
Néanmoins, les premières étoiles ont fournies les éléments nécessaires à la vie par nucléosynthèse. Si on prend la durée de vie d'une géante rouge, cela fait quelques millions d'années, une vie bien courte par rapport à une étoile du type de notre Soleil, qui lui vit environ 10 milliards d'années avant de finir en naine blanche (puis naine noire, mais l'Univers n'est pas assez vieux pour que nous puissions en observer aujourd'hui).
Néanmoins, il est fort peu probable que la vie évoluée se développe autour d'une géante rouge, sachant qu'il a fallu 3.5 milliards d'années pour qu'elle se développe sur notre planète (je ne prends pas en compte les 200.000 années nécessaires pour l'évolution de l'homo sapiens jusqu'à ce que nous sommes aujourd'hui).
Nous pouvons donc estimer que la vie "intelligente" ne s'est pas développée autour de géantes ou de supergéantes.
Celles-ci représentent une bonne partie des étoiles de l'Univers, et les étoiles du type solaire, qu'un pourcentage moindre.
Ensuite, il faut estimer la taille du nuage à l'origine de la formation de l'étoile : il ne doit être ni trop massif, ni trop dilué, pour pouvoir engendrer un système planétaire stable.
Oublions également les systèmes binaires, ou supérieurs, qui ont des chances infimes d'engendrer ce genre de système planétaires, en raison des perturbations gravitationnelles que ces étoiles provoquent !
Puis, il faut que ces planètes soient telluriques (solides, faites de roches), et situées à une distance de leur étoile favorable à l'apparition de la vie.
Il faut qu'elles possèdent de l'eau en quantité assez importantes, et qu'elles soient assez massives quand même pour retenir leur atmosphère.
Il faut qu'elles aient un champ magnétique suffisamment puissant pour repousser le vent solaire.
Cependant, avec 7.10^22 (70.000.000.000.000.000.000.000) étoiles dans l'univers visible, les chances qu'une vie intelligente s'y développe restent gigantesques !!!
Postulons que 0.1% des étoiles possèdent les conditions nécessaires à l'apparition et au développement correcte de la vie (et je suis pessimiste). Cela représente, ne serait-ce que pour la Voie Lactée (200 milliards d'étoiles) 200 millions d'étoiles, rien que dans notre galaxie !!!
En rapportant ce chiffre à la superficie de notre galaxie (50.000 AL de rayon) , nous obtiendrions une étoile de ce type par cinquantaines d'année lumière au carré ( 1 / 50AL²), ce qui signifie que vous avez des chances de trouver cette étoile à moins de 25 AL de nous !
Pour ce qui est des météores :
Tous les systèmes planétaires connaissent, à leur débuts, des bombardements intenses de météores. Ces bombardements faiblissent ensuite, puis passe dans un mode cyclique (en raison des perturbations gravitationnelles des planètes et de l'étoile).
La vie ne disparaît pas entièrement suite à la chute d'un de ces gros cailloux (nous ne serions pas là pour en parler). Il faut simplement que ces cataclysmes ne soient pas trop fréquent.
Sur notre planète, certains pensent même qu'ils ont joué un rôle prépondérant dans la diversité des espèces.
Nous-nous rendons alors compte une fois de plus que l'HET est loin d'être absurde.
Il me semble même indispensable de la prendre en compte dans nos tentatives d'explications des observations d'OVNI, en écartant minutieusement les possibilités d'explications les unes après les autres, jusqu'à se rapprocher au plus de la vérité.
Bien cordialement,
Voici en guise de réflexion la copie revisitée d’un post que j’avais envoyé sur un autre forum. J’y ai ajouté quelques compléments mathématiques relativement basiques (niveau enseignement secondaire) pour ceux qui pourraient être intéressés, et une troisième hypothèse (matériaux très résistants) dans les tentatives de compréhension des accélérations à vitesse constante, puisque les grandeurs physiques dans ces situations sont bien finies.
J’ai également développé la partie antigravité, pour que cette hypothèse ne soit pas prise pour argent comptant par le lecteur.
Voici alors ma réflexion :
Le phénomène OVNI, bien réel ne serait-ce qu'aux travers les milliers de témoignages existant, de toutes provenances, et très certainement un des problèmes scientifiques des plus complexes qui n'ait jamais existé, en raison de l'immense difficulté à poser une observation fructueuse.
La science expérimentale se basant principalement sur l'observation et la mesure, nous comprendrons alors aisément que l'étude de ce phénomène ne peut se faire, dans un premier temps, qu'au travers de l'étude des témoignages, et dans un second temps, par des expériences en laboratoire. Il ne nous a encore jamais été donné d'étudier ce phénomène dans des conditions réelles, ou du moins, à ma connaissance.
C'est ainsi qu'a progressé Jean Pierre Petit, comme d'autres chercheurs, à la différence que M. Petit en a tiré parti au travers de la mise en application d'une ressource forte intéressante pour notre civilisation : la MHD (et sa dérivée : la MAD).
Ayant conscience que 10 lourdes pages sont rarement lues, je ferai au plus court possible, en reprenant uniquement les éléments essentiels à cette réflexion et en allant au plus vite à la conclusion, sachant que chaque étape pourra être développée à souhait par la suite, et en fonction des questions.
Je considèrerai admises les connaissances sur les faits décrits dans les témoignages, pour ne pas avoir à citer ceux-ci.
Voici les principales hypothèses traitant du phénomène OVNI :
- Hypothèse extra-terrestre.
- Hypothèse technologie humaine (tout objet pouvant être produit par l'homme, comme les satellites, ballon sondes, ou technologies top secrètes par exemple).
- Hypothèse naturelle : planètes, phénomènes météorologiques ou terrestres.
- Hypothèse socio-psychologique.
- Hypothèse politico-économique (manipulation des masses).
J'ai volontairement exclus les hypothèses "divines", ne pouvant exister que dans le cadre d'une complète incompréhension du phénomène ou d'une volonté prononcée de croyance, ainsi que les hypothèses intra-terrestres ou de civilisations anciennes vivant au sein de notre planète, sachant que toutes civilisations évoluées laisseraient des traces, au moins architecturales et franchement reconnaissables, sup-existantes pendant des millions d'années, et que notre Terre n'a jamais rencontré de catastrophe ne laissant qu'une solution d'exode intra-terrestre à une hypothétique civilisation évoluée, qui pour une raison bien inconnue, aurait décidé de maintenir son style de vie sous-terrain.
Dans les hypothèses maintenues, il nous faut admettre que chacune comporte des témoignages allant dans leur sens. En effet, certains témoignages ont parfaitement été expliqué, sortant alors du même coup du cadre OVNI.
Ce sont ces éléments qui créent la confusion et le scepticisme de la plupart des gens.
Cependant il reste un seul et unique élément qui ne peut être attribué qu'à l'HET : les accélérations fulgurantes et les virages sans perte de vitesse (en grandeur algébrique, ou quantitativement) alliés à des détections radars (cf. témoignages relatant ces faits – rapport COMETA par exemple).
Les trajectoires n'étant pas rectilignes, et étant souvent chaotiques, orchestrées de multiples modifications, aucun exemple autre que celui d'une intelligence "aux commandes" n'est envisageable.
En effet, un corps en mouvement acquiert une énergie due au mouvement, appelée énergie cinétique, et exprimée selon l'équation suivante :
Avec
- Ec : énergie cinétique exprimée en joules.
- m : la masse du corps exprimée en kilogramme.
- V : vitesse du corps exprimée en mètre par seconde.
(pour votre culture, en dérivant cette équation, nous obtenons une grandeur qui s'exprime exactement en fonction de la masse et de la vitesse : la quantité de mouvement r, soit r = mV)
Cette énergie va donc appliquer à l'objet une masse "supplémentaire" initiée par le mouvement de l'objet, et appelée "masse inertielle" (masse résistante à toute tentative de modification de la vitesse, incluant le sens vectoriel du terme). Cette masse engendre alors une force résistante, ayant le même sens et direction que la vitesse, ou si vous préférez, que le déplacement, apparaissant lorsque l'objet est accéléré (un changement de vitesse, comme un virage par exemple, est une accélération).
Pour faire une analogie un peu plus simple, je prendrai l'exemple de la Lune gravitant autour de la Terre :
La Lune décrit une orbite circulaire autour de notre planète. Sa vitesse, bien que constante en valeur quantitative (valeur absolue), varie dans sa direction. Voici un petit schéma explicatif :
Retenez surtout le vecteur vitesse "V(t)" et le vecteur accélération "a(t)".
La force de gravité exercée entre la Terre et la Lune engendre l'accélération a, sensible surtout sur la Lune, modifiant sa trajectoire, et par conséquent, son vecteur vitesse (mais pas la valeur quantitative de cette vitesse).
Ainsi, la Lune se déplace toujours à la même vitesse, en grandeur algébrique, mais l'expression vectorielle de cette vitesse change continuellement.
L'énergie cinétique se manifestant lors d'un changement de direction de la vitesse est appelée énergie centrifuge.
L'équation caractérisant le changement de trajectoire d'un objet se déplaçant dans un référentiel est caractérisée par :
V’ = V + at
Avec :
V’ : vitesse en mètre par seconde.
V : vitesse origine en mètre par seconde.
a : accélération en mètres par seconde au carré.
t : temps en seconde.
Voici, pour ceux qui ont quelques bagages mathématiques, les relations concluant qu'un changement de vitesse instantané, c'est à dire, pour un temps très court, implique une énergie cinétique très grande (ici par rapport à la quantité de mouvement), qui peut tendre vers l'infini :
Or, aucune matière qui puisse exister ne pourrait "encaisser" de telles accélérations, et à fortiori, un être vivant !
Trois hypothèses entrent alors en ligne de compte pour décrire ces observations :
- Le phénomène observé n'est qu'une image, et donc n'a pas de masse (hologramme, mirage, laser, effet miroir ...).
- L'objet est bien constitué de matière, mais semble ne pas posséder de masse inertielle.
- Les matières constituant l’objet et son contenu sont extrêmement résistante, et aucun être vivant ne se trouve à bord de l’objet (il est télécommandé).
Dans la première hypothèse, il va de soi qu' aucune image radar ne serait possible. Certains diront qu'un plasma peut correspondre à ce genre de phénomène, et réfléchir les ondes radars, cependant, il faudrait qu'il puisse être engendré instantanément, et parfaitement contrôlé aussi bien en position qu'en temps, ce qui est quasiment impossible, même avec notre meilleure technologie.
La deuxième hypothèse implique l'utilisation d'une technologie dite "anti-gravitationnelle", ce qui serait le rêve de beaucoup d'ingénieurs dans le génie du transport, mais qui est loin d'être utilisable pour l'Homme, son niveau technologique étant encore une fois loin de ces prouesses.
Encore une fois, certains mettrons en avant la théorie de Heim, et la recherche sur la propulsion hyper-spatiale, mais il faut savoir que pour engendrer un champs antigravitationnel, il faudrait des énergies capables d'engendrer des températures d'au moins de l'ordre de 10^16 kelvins (température supposée d'unification de l'interaction faible et forte).
J’espère pourtant faire fausse route, et que nous parvenions un jour à établir un tel procédé de propulsion.
Il me semble important de souligner que cette anti-gravité reste aujourd’hui parfaitement exotique, sachant qu’il nous faudrait d’abord démontrer expérimentalement l’existence du graviton (programme du LHC), et de son anti-particule, l’anti-graviton.
De même, graviton et anti-graviton pourraient fort bien n’être qu’une seule et même particule, le graviton étant supposé ne pas avoir de masse, comme le photon. Ceci dit, pouvoir défier la gravité et l’inertie pourrait se traduire par l’application d’un champs radial agissant sur la matière. Aujourd’hui, certains pensent à l’électromagnétisme, qui peut être un champs de ce type, mais celui-ci s’exerce sur des particules chargées. Il est donc loin d’être évident de parvenir à cette anti-gravité.
La troisième hypothèse semble être la plus solide et la plus convenable pour expliquer ces accélérations. Pourtant, certains témoignages décrivent des entités descendant du vaisseau.
S’il ne s’agit pas d’affabulations, il se pourrait alors que la technique de téléportation quantique entre en jeu.
Je n’irai pas plus loin dans cette réflexion, puisqu’elle nous amènerait à extrapoler les situations, ce qui ne nous sera d’aucune utilité pour l’instant.
En synthèse à ces premiers éléments de réflexion, nous pouvons admettre que certaines observations relatent d'événements incompatible avec un phénomène terrestre, intelligents, et doués de particularités technologiques dépassant largement la nôtre !
Il serait alors raisonnable d'envisager l'HET comme la plus plausible à l'explication de ces observations.
Mais qu'en est-il des possibilités de vies intelligentes dans l'Univers ?
Ce point a déjà été développé sur le forum, dans un autre sujet. En voici le rappel :
Nous pouvons considérer que les premières galaxies sont apparues entre 450 millions d'années et 1 milliard d'années après le BB !
Néanmoins, les premières étoiles ont fournies les éléments nécessaires à la vie par nucléosynthèse. Si on prend la durée de vie d'une géante rouge, cela fait quelques millions d'années, une vie bien courte par rapport à une étoile du type de notre Soleil, qui lui vit environ 10 milliards d'années avant de finir en naine blanche (puis naine noire, mais l'Univers n'est pas assez vieux pour que nous puissions en observer aujourd'hui).
Néanmoins, il est fort peu probable que la vie évoluée se développe autour d'une géante rouge, sachant qu'il a fallu 3.5 milliards d'années pour qu'elle se développe sur notre planète (je ne prends pas en compte les 200.000 années nécessaires pour l'évolution de l'homo sapiens jusqu'à ce que nous sommes aujourd'hui).
Nous pouvons donc estimer que la vie "intelligente" ne s'est pas développée autour de géantes ou de supergéantes.
Celles-ci représentent une bonne partie des étoiles de l'Univers, et les étoiles du type solaire, qu'un pourcentage moindre.
Ensuite, il faut estimer la taille du nuage à l'origine de la formation de l'étoile : il ne doit être ni trop massif, ni trop dilué, pour pouvoir engendrer un système planétaire stable.
Oublions également les systèmes binaires, ou supérieurs, qui ont des chances infimes d'engendrer ce genre de système planétaires, en raison des perturbations gravitationnelles que ces étoiles provoquent !
Puis, il faut que ces planètes soient telluriques (solides, faites de roches), et situées à une distance de leur étoile favorable à l'apparition de la vie.
Il faut qu'elles possèdent de l'eau en quantité assez importantes, et qu'elles soient assez massives quand même pour retenir leur atmosphère.
Il faut qu'elles aient un champ magnétique suffisamment puissant pour repousser le vent solaire.
Cependant, avec 7.10^22 (70.000.000.000.000.000.000.000) étoiles dans l'univers visible, les chances qu'une vie intelligente s'y développe restent gigantesques !!!
Postulons que 0.1% des étoiles possèdent les conditions nécessaires à l'apparition et au développement correcte de la vie (et je suis pessimiste). Cela représente, ne serait-ce que pour la Voie Lactée (200 milliards d'étoiles) 200 millions d'étoiles, rien que dans notre galaxie !!!
En rapportant ce chiffre à la superficie de notre galaxie (50.000 AL de rayon) , nous obtiendrions une étoile de ce type par cinquantaines d'année lumière au carré ( 1 / 50AL²), ce qui signifie que vous avez des chances de trouver cette étoile à moins de 25 AL de nous !
Pour ce qui est des météores :
Tous les systèmes planétaires connaissent, à leur débuts, des bombardements intenses de météores. Ces bombardements faiblissent ensuite, puis passe dans un mode cyclique (en raison des perturbations gravitationnelles des planètes et de l'étoile).
La vie ne disparaît pas entièrement suite à la chute d'un de ces gros cailloux (nous ne serions pas là pour en parler). Il faut simplement que ces cataclysmes ne soient pas trop fréquent.
Sur notre planète, certains pensent même qu'ils ont joué un rôle prépondérant dans la diversité des espèces.
Nous-nous rendons alors compte une fois de plus que l'HET est loin d'être absurde.
Il me semble même indispensable de la prendre en compte dans nos tentatives d'explications des observations d'OVNI, en écartant minutieusement les possibilités d'explications les unes après les autres, jusqu'à se rapprocher au plus de la vérité.
Bien cordialement,
- CosmosEquipe du forum
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Re: Pourquoi l'Hypothèse extraterrestre est-elle inévitable dans l'étude OVNI ?
Dim 26 Aoû 2007, 22:03
:flower:
Prof Orion a dit:
"Dans la première hypothèse, il va de soi qu' aucune image radar ne serait possible. Certains diront qu'un plasma peut correspondre à ce genre de phénomène, et réfléchir les ondes radars, cependant, il faudrait qu'il puisse être engendré instantanément, et parfaitement contrôlé aussi bien en position qu'en temps, ce qui est quasiment impossible, même avec notre meilleure technologie."
Partant du principe qu'un plasma "absorbe" les ondes radar,je répondrais par la "furtivité provoquée par l'utilisation de ses plasma.
Zoom in the Lab
26 - Plasma à tout faire
Décharge filaire initiée par pseudospark dans la souflerie hypersonique R5ch Les recherches sur les plasmas, d’abord menées pour comprendre le foudroiement des avions, touchent aujourd’hui des domaines aussi variés que l’aéronautique, la combustion ou la furtivité. Les applications potentielles sont énormes, les difficultés aussi.
Pour le grand public, le mot « plasma » évoque les téléviseurs haut de gamme. Ou, pour les plus passionnés de science, la fusion nucléaire, au sein du soleil ou dans de futurs réacteurs. Mais pour les chercheurs de l’Onera,
Soufflerie hypersonique à arc F4. Mesure de vitesse d'écoulement par entrainement d'une décharge filaire l
es plasmas peuvent être à l’origine de progrès extraordinaires dans de nombreux domaines. A condition de maîtriser ce quatrième état de la matière (qui s’ajoute aux phases solide, liquide et gazeuse). Les plasmas peuvent être créés à très haute température (par exemple dans les étoiles), à l’aide d’un arc électrique, ou par décharge électrique dans un gaz – on parle alors de plasma froid. Suivant le type de plasma, la totalité ou une fraction des atomes sont dépouillés de tous ou d’une partie de leurs électrons. Les ions positifs et les électrons se meuvent indépendamment les uns des autres, formant un fluide très conducteur aux propriétés excessivement complexes et variées.
Foudroiement
Les travaux sur le foudroiement des aéronefs ont commencé à l’Onéra dans les années quatre-vingts, pour des questions de sécurité des avions en vol. « Nous nous sommes d’abord intéressés aux plasmas pour comprendre la foudre, et prévenir les conséquences du foudroiement des avions », rappelle Serge Larigaldie, spécialiste de la physique des plasmas à l’Onera. La foudre est en effet un des rares phénomènes naturels sur Terre où la matière est sous forme de plasma. Les chercheurs de l’Onera ont donc construit un générateur de décharges électriques capable de créer des phénomènes similaires à la foudre, en deux dimensions. Ils ont ainsi obtenu des éclairs "de laboratoire" d’un mètre de long, parfaitement rectilignes, qu’ils ont pu analyser précisément. En comparant les éclairs ainsi obtenus à des modèles théoriques basés sur la physique des plasmas, ils ont pu comprendre comment la foudre se propageait dans l’atmosphère. Puis comparer ces observations aux mesures de courant effectuées dans des avions instrumentés subissant la foudre.
Une maquette de laboratoire de l'éclair orageux, obtenue grâce à la technique dite des étincelles glissantes
Anti-décharge
La foudre n’est pas la seule source de plasmas dangereux pour les avions. Lorsqu’un appareil traverse un nuage de givre, de glace ou de neige, ses peintures se chargent électriquement par frottement avec ces particules. Les accumulations de charge, parfois énormes, créent des étincelles électriques dont les décharges peuvent provoquer des dégâts considérables. Certains accidents non élucidés pourraient être dus à ce type de phénomène. « Pour mieux comprendre ces décharges, nous avons fabriqué un jet d’air comprimé que l’on charge électriquement avec des micro-glaçons », relate Serge Larigaldie. Etincelles sur la paroi d'un avion soumise à une accumulation de charges électriques d'un même signe Ces glaçons sont envoyés sur une petite surface d’un avion au sol, et des récepteurs radio-électriques embarqués permettent de déceler les points sensibles. « Nous avons ainsi résolu les problèmes du Falcon 10 de chez Dassault, où l’électricité statique sur la carène (coque en fibre de verre recouvrant une antenne) induisait des étincelles sur le corps même de l’antenne HF qu’elle devait protéger. Ceci perturbait totalement les systèmes de radionavigation de l’avion lors de la traversée de nuages ». Il a suffit de recouvrir le carénage de l’antenne avec une peinture légèrement conductrice pour évacuer les charges statiques en préservant sa transparence au rayonnement électromagnétique.
Aéronautique
Mais Serge Larigaldie ne souhaite pas cantonner ses recherches à ces seules questions de sécurité. « J’essaie de contribuer à incorporer de la physique des plasmas dans l’aérodynamique, les radars, la combustion, et même dans la propulsion ionique de futures fusées », expose-t-il. Les plasmas pourraient par exemple diminuer la traînée d’onde en vol supersonique. En effet, le plasma, en chauffant l’air, change la vitesse du son et modifie donc ses propriétés aérodynamiques. Décharge électrique continue en appui sur une onde de choc à Mach 3
Les chercheurs de l’Onera ont disposé à l’avant de l’avion un générateur de plasma, composé d’une petite pointe à laquelle ils appliquent une haute tension. Des essais en souffleries à Mach 3 ont ainsi permis de stabiliser une onde de choc instationnaire, en ne dépensant qu’une faible énergie, environ 10 milliwatts. « Une petite décharge électrique sur une pointe engendre un plasma, qui influe sur les chocs de manière considérable et pourrait diminuer la traînée d’onde, assure Serge Larigaldie. Mais il est très difficile de comprendre exactement les raisons de ce résultat. » Ce ne sont pas les décharges les plus énergétiques qui ont le plus d’influence sur le choc.
Combustion
Autre application des plasmas : la combustion. Lorsque le flux est trop fort, la flamme se « décroche » et s’éteint. L’idée est de créer un micro-plasma dans le brûleur, en appliquant une haute tension sur une pointe entourée d’un anneau recouvert d'isolant (pour éviter les arcs électriques). A chaque décharge, un jet de plasma se forme et rattache la flamme. « Avec une petite décharge, une flamme brûlant normalement à 6 centimètres du brûleur reste accrochée », indique le chercheur. Là encore, cet effet complexe n’est pas totalement compris. Il semble que l'effet induit tende à faire revenir par instants la flamme vers la sortie du brûleur. Puis lorsque la flamme rencontre le plasma, elle s’y accroche. « L’impulsion plasma ne dure que 30 nanosecondes (30 milliardièmes de secondes), précise Serge Larigaldie. Ensuite, on observe une traînée de post-décharge. On pense jouer sur cette dernière à l’aide de la tension sur la pointe pour amplifier le phénomène de rattachement de la flamme. »
Accrochage d'une flamme de méthane par une décharge
« à barrière diélectrique» sur les électrodes au dessus du brûleur
Furtivité
La furtivité pourrait également bénéficier des progrès sur les plasmas. Les informations sur ces recherches confidentielles restent succinctes. Les entrées d’air créent un problème majeur de furtivité radar pour les avions de combat : elles renvoient l’écho d’un radar adverse dans la direction de ce dernier, à l’image des catadioptres des vélos qui reflètent si efficacement les rayons des phares.
« Nous essayons de mettre dans l’entrée d’air des plasmas suffisamment denses pour absorber les ondes qui, ainsi, ne seront pas renvoyées »,
expose Serge Larigaldie. Les chercheurs de l’Onera ont découvert une décharge électrique d’un type
peu connu, Arc continu basse puissance (~150 W) en écoulement d'air à faible vitesse (~3 m/s)
à faible puissance (200 watts), qui absorbe notablement les micro-ondes.
Malheureusement, les chercheurs de l’Onera se sont récemment rendu compte que ce plasma ne supportait pas l’écoulement, et qu’il était « soufflé » pour des vitesses relativement basses. Ils tentent aujourd’hui de réduire cet effet.
Exploration spatiale
Trainée ionisée en sortie du propulseur ionique SPT50
Enfin, des recherches plus confidentielles concernent les propulseurs ioniques des satellites. La propulsion ionique consiste à expulser des particules chargées que l’on a préalablement accélérées à l’aide d’un champ électromagnétique. Il suffit d’éjecter peu de matière pour obtenir une forte poussée, et il est ainsi possible d’atteindre des vitesses d’éjection phénoménales, proches de la vitesse de la lumière.Les recherches de l’Onera consistent à utiliser le plasma lui-même pour accélérer les ions. Avec, comme but principal, l’augmentation du rendement de ces propulseurs. « Si ça marche, c’est la porte ouverte à l’exploration interplanétaire avec des sondes spatiales habitées », s’enthousiasme le chercheur.
Complexe et prometteur
L’aspect pluridisciplinaire de l’Onera est un avantage certain pour toutes ces recherches. En effet, l’organisme dispose d’équipes spécialisées dans tous ces domaines : combustion, aéronautique, furtivité, propulsion ionique, et bien sûr plasmas. Mais si ces recherches sont très prometteuses, elles sont aussi extrêmement complexes. « Les premiers concepts ayant abouti aux téléviseurs à plasmas ont quarante ans, rappelle Serge Larigaldie, et les applications grand public ne sont apparues que récemment, malgré des efforts de recherche énormes. De même, les applications des recherches actuelles prendront du temps, mais elles auront vraisemblablement des conséquences très importantes. »
REF:ONERA.
Hélas,le sceptique moyen,toujours aussi inculte, postera sur Wikipédia pour "désinformer" des infos sur les plasma,car pour lui,c'est la solution pour expliquer à la terre entiére que l'origine des ovni est "naturelle".
Il faudra expliquer celà aux pilotes qui ont été interceptés par des soi-disant plasma-ovni maneuvrant...!!:scratch:
Conclusion:
Les plasma ne sont donc pas valables pour expliquer les enregistrements radar "dans" notre atmosphére terrestre.
Cordialement.
A+
Prof Orion a dit:
"Dans la première hypothèse, il va de soi qu' aucune image radar ne serait possible. Certains diront qu'un plasma peut correspondre à ce genre de phénomène, et réfléchir les ondes radars, cependant, il faudrait qu'il puisse être engendré instantanément, et parfaitement contrôlé aussi bien en position qu'en temps, ce qui est quasiment impossible, même avec notre meilleure technologie."
Partant du principe qu'un plasma "absorbe" les ondes radar,je répondrais par la "furtivité provoquée par l'utilisation de ses plasma.
Zoom in the Lab
26 - Plasma à tout faire
Décharge filaire initiée par pseudospark dans la souflerie hypersonique R5ch Les recherches sur les plasmas, d’abord menées pour comprendre le foudroiement des avions, touchent aujourd’hui des domaines aussi variés que l’aéronautique, la combustion ou la furtivité. Les applications potentielles sont énormes, les difficultés aussi.
Pour le grand public, le mot « plasma » évoque les téléviseurs haut de gamme. Ou, pour les plus passionnés de science, la fusion nucléaire, au sein du soleil ou dans de futurs réacteurs. Mais pour les chercheurs de l’Onera,
Soufflerie hypersonique à arc F4. Mesure de vitesse d'écoulement par entrainement d'une décharge filaire l
es plasmas peuvent être à l’origine de progrès extraordinaires dans de nombreux domaines. A condition de maîtriser ce quatrième état de la matière (qui s’ajoute aux phases solide, liquide et gazeuse). Les plasmas peuvent être créés à très haute température (par exemple dans les étoiles), à l’aide d’un arc électrique, ou par décharge électrique dans un gaz – on parle alors de plasma froid. Suivant le type de plasma, la totalité ou une fraction des atomes sont dépouillés de tous ou d’une partie de leurs électrons. Les ions positifs et les électrons se meuvent indépendamment les uns des autres, formant un fluide très conducteur aux propriétés excessivement complexes et variées.
Foudroiement
Les travaux sur le foudroiement des aéronefs ont commencé à l’Onéra dans les années quatre-vingts, pour des questions de sécurité des avions en vol. « Nous nous sommes d’abord intéressés aux plasmas pour comprendre la foudre, et prévenir les conséquences du foudroiement des avions », rappelle Serge Larigaldie, spécialiste de la physique des plasmas à l’Onera. La foudre est en effet un des rares phénomènes naturels sur Terre où la matière est sous forme de plasma. Les chercheurs de l’Onera ont donc construit un générateur de décharges électriques capable de créer des phénomènes similaires à la foudre, en deux dimensions. Ils ont ainsi obtenu des éclairs "de laboratoire" d’un mètre de long, parfaitement rectilignes, qu’ils ont pu analyser précisément. En comparant les éclairs ainsi obtenus à des modèles théoriques basés sur la physique des plasmas, ils ont pu comprendre comment la foudre se propageait dans l’atmosphère. Puis comparer ces observations aux mesures de courant effectuées dans des avions instrumentés subissant la foudre.
Une maquette de laboratoire de l'éclair orageux, obtenue grâce à la technique dite des étincelles glissantes
Anti-décharge
La foudre n’est pas la seule source de plasmas dangereux pour les avions. Lorsqu’un appareil traverse un nuage de givre, de glace ou de neige, ses peintures se chargent électriquement par frottement avec ces particules. Les accumulations de charge, parfois énormes, créent des étincelles électriques dont les décharges peuvent provoquer des dégâts considérables. Certains accidents non élucidés pourraient être dus à ce type de phénomène. « Pour mieux comprendre ces décharges, nous avons fabriqué un jet d’air comprimé que l’on charge électriquement avec des micro-glaçons », relate Serge Larigaldie. Etincelles sur la paroi d'un avion soumise à une accumulation de charges électriques d'un même signe Ces glaçons sont envoyés sur une petite surface d’un avion au sol, et des récepteurs radio-électriques embarqués permettent de déceler les points sensibles. « Nous avons ainsi résolu les problèmes du Falcon 10 de chez Dassault, où l’électricité statique sur la carène (coque en fibre de verre recouvrant une antenne) induisait des étincelles sur le corps même de l’antenne HF qu’elle devait protéger. Ceci perturbait totalement les systèmes de radionavigation de l’avion lors de la traversée de nuages ». Il a suffit de recouvrir le carénage de l’antenne avec une peinture légèrement conductrice pour évacuer les charges statiques en préservant sa transparence au rayonnement électromagnétique.
Aéronautique
Mais Serge Larigaldie ne souhaite pas cantonner ses recherches à ces seules questions de sécurité. « J’essaie de contribuer à incorporer de la physique des plasmas dans l’aérodynamique, les radars, la combustion, et même dans la propulsion ionique de futures fusées », expose-t-il. Les plasmas pourraient par exemple diminuer la traînée d’onde en vol supersonique. En effet, le plasma, en chauffant l’air, change la vitesse du son et modifie donc ses propriétés aérodynamiques. Décharge électrique continue en appui sur une onde de choc à Mach 3
Les chercheurs de l’Onera ont disposé à l’avant de l’avion un générateur de plasma, composé d’une petite pointe à laquelle ils appliquent une haute tension. Des essais en souffleries à Mach 3 ont ainsi permis de stabiliser une onde de choc instationnaire, en ne dépensant qu’une faible énergie, environ 10 milliwatts. « Une petite décharge électrique sur une pointe engendre un plasma, qui influe sur les chocs de manière considérable et pourrait diminuer la traînée d’onde, assure Serge Larigaldie. Mais il est très difficile de comprendre exactement les raisons de ce résultat. » Ce ne sont pas les décharges les plus énergétiques qui ont le plus d’influence sur le choc.
Combustion
Autre application des plasmas : la combustion. Lorsque le flux est trop fort, la flamme se « décroche » et s’éteint. L’idée est de créer un micro-plasma dans le brûleur, en appliquant une haute tension sur une pointe entourée d’un anneau recouvert d'isolant (pour éviter les arcs électriques). A chaque décharge, un jet de plasma se forme et rattache la flamme. « Avec une petite décharge, une flamme brûlant normalement à 6 centimètres du brûleur reste accrochée », indique le chercheur. Là encore, cet effet complexe n’est pas totalement compris. Il semble que l'effet induit tende à faire revenir par instants la flamme vers la sortie du brûleur. Puis lorsque la flamme rencontre le plasma, elle s’y accroche. « L’impulsion plasma ne dure que 30 nanosecondes (30 milliardièmes de secondes), précise Serge Larigaldie. Ensuite, on observe une traînée de post-décharge. On pense jouer sur cette dernière à l’aide de la tension sur la pointe pour amplifier le phénomène de rattachement de la flamme. »
Accrochage d'une flamme de méthane par une décharge
« à barrière diélectrique» sur les électrodes au dessus du brûleur
Furtivité
La furtivité pourrait également bénéficier des progrès sur les plasmas. Les informations sur ces recherches confidentielles restent succinctes. Les entrées d’air créent un problème majeur de furtivité radar pour les avions de combat : elles renvoient l’écho d’un radar adverse dans la direction de ce dernier, à l’image des catadioptres des vélos qui reflètent si efficacement les rayons des phares.
« Nous essayons de mettre dans l’entrée d’air des plasmas suffisamment denses pour absorber les ondes qui, ainsi, ne seront pas renvoyées »,
expose Serge Larigaldie. Les chercheurs de l’Onera ont découvert une décharge électrique d’un type
peu connu, Arc continu basse puissance (~150 W) en écoulement d'air à faible vitesse (~3 m/s)
à faible puissance (200 watts), qui absorbe notablement les micro-ondes.
Malheureusement, les chercheurs de l’Onera se sont récemment rendu compte que ce plasma ne supportait pas l’écoulement, et qu’il était « soufflé » pour des vitesses relativement basses. Ils tentent aujourd’hui de réduire cet effet.
Exploration spatiale
Trainée ionisée en sortie du propulseur ionique SPT50
Enfin, des recherches plus confidentielles concernent les propulseurs ioniques des satellites. La propulsion ionique consiste à expulser des particules chargées que l’on a préalablement accélérées à l’aide d’un champ électromagnétique. Il suffit d’éjecter peu de matière pour obtenir une forte poussée, et il est ainsi possible d’atteindre des vitesses d’éjection phénoménales, proches de la vitesse de la lumière.Les recherches de l’Onera consistent à utiliser le plasma lui-même pour accélérer les ions. Avec, comme but principal, l’augmentation du rendement de ces propulseurs. « Si ça marche, c’est la porte ouverte à l’exploration interplanétaire avec des sondes spatiales habitées », s’enthousiasme le chercheur.
Complexe et prometteur
L’aspect pluridisciplinaire de l’Onera est un avantage certain pour toutes ces recherches. En effet, l’organisme dispose d’équipes spécialisées dans tous ces domaines : combustion, aéronautique, furtivité, propulsion ionique, et bien sûr plasmas. Mais si ces recherches sont très prometteuses, elles sont aussi extrêmement complexes. « Les premiers concepts ayant abouti aux téléviseurs à plasmas ont quarante ans, rappelle Serge Larigaldie, et les applications grand public ne sont apparues que récemment, malgré des efforts de recherche énormes. De même, les applications des recherches actuelles prendront du temps, mais elles auront vraisemblablement des conséquences très importantes. »
REF:ONERA.
Hélas,le sceptique moyen,toujours aussi inculte, postera sur Wikipédia pour "désinformer" des infos sur les plasma,car pour lui,c'est la solution pour expliquer à la terre entiére que l'origine des ovni est "naturelle".
Il faudra expliquer celà aux pilotes qui ont été interceptés par des soi-disant plasma-ovni maneuvrant...!!:scratch:
Conclusion:
Les plasma ne sont donc pas valables pour expliquer les enregistrements radar "dans" notre atmosphére terrestre.
Cordialement.
A+
- OrionCulture Scientifique
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Re: Pourquoi l'Hypothèse extraterrestre est-elle inévitable dans l'étude OVNI ?
Dim 26 Aoû 2007, 22:16
Salut Cosmos,
Mais tu peux développer si tu le souhaites
Mais tu peux développer si tu le souhaites
- CosmosEquipe du forum
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Re: Pourquoi l'Hypothèse extraterrestre est-elle inévitable dans l'étude OVNI ?
Dim 26 Aoû 2007, 22:35
:flower:
Nous sommes confrontés à des personnes qui "veulent" imposer leurs idées
en ne tenant pas compte des realités scientifiques.
Si je prends l'exemple des plasma,c'est surtout parce que travaillant sur le probléme
de la furtivité en aeronautique,je trouve amusant la façon de faire
de certains sceptiques ignares pour tenter de réfuter l'HET.
Il faut savoir qu'à trés haute altitude, les vents solaires provoquent des "plasma"
au contact de la magnétosphére terrestre.
Ces plasma,pour étre analysés,ont obligé nos scientifiques à construire des radar spéciaux,
fonctionnant sur des fréquences trés spéciales, et qui n'ont rien à voir avec les fréquences utilisées dans notre atmosphére.
Ces radar spéciaux d'études ont donc été tout de suite mis en avant par les anti HET,
pour "prouver" que les plasma pouvaient étre enregistrés par radar.
La maneuvre fut observée et existe encore sur certains forum de gogos..!
Hélas...!!
Amicalement à toi.
A+
Pour info:
Vers une plus grande discrétion grâce aux plasmas
Ingénieur de recherche au Département Electromagnétisme et radar (DEMR), Gérard Bobillot est chargé de mission "furtivité radar" auprès du directeur de ce département. Travaillant à l'Onera depuis une trentaine d'années, ce radariste s'intéresse au thème de la furtivité depuis les années 1982/83. Aujourd'hui, les travaux du DEMR dans ce domaine portent, entre autres, sur les plasmas dont les travaux ont été lancés courant 2002. Premières applications à l'horizon 2020.
Dès 2003, cet axe des plasmas appliqués à la furtivité s'est concrétisé par le lancement d'un Projet de Recherche Fédérateur (PRF), qui associe des équipes des départements Mesures physiques (DMPH), Traitement de l'information et modélisation (DTIM) et celles du DEMR travaillant sur ce qu'on appelle des "miroirs plasma". "Ce sont des antennes radar "immatérielles", de véritables réflecteurs, qui présentent l'avantage théorique de pouvoir être orientées très rapidement. Aujourd'hui, cette activité se poursuit à Toulouse et à Palaiseau", explique Gérard Bobillot. L'objectif de ces travaux est de parvenir à orienter des faisceaux d'ondes électromagnétiques à travers un plasma, non plus à travers de la réflexion, mais par de la réfraction, ceci en modifiant ses paramètres.
Protection des antennes
Dans le cadre de ce PRF, d'autres recherches visent à concevoir des plasmas à l'intérieur de micro-capillaires qui, empilés les uns sur les autres, permettraient d'obtenir des méta-matériaux ou des matériaux dits "à bandes de photons", dont les propriétés de propagation sont extrêmement intéressantes. "Généralement, ces méta-matériaux sont conçus soit avec des tiges métalliques, soit avec des tiges de verre. Or là, il s'agit de remplir de plasma des capillaires de verre, ce qui va permettre par commutation de changer les propriétés de cette structure", précise l'ingénieur de l'Onera Palaiseau. Dans le futur, ces matériaux pourraient être utilisés pour créer des systèmes de protection d'antennes commutables. Ainsi, quand l'antenne ne fonctionne pas, le plasma est mis en place afin de la protéger contre les agressions électromagnétiques. Il y a eu à l'étranger plusieurs tentatives pour concevoir des réflecteurs d'antennes avec des tubes de ce type, mais de diamètre plus important, c'est-à-dire de l'ordre du centimètre contre quelques millimètres ou moins pour les microcapillaires. "Nous réalisons des études papier sur ce sujet en liaison étroite avec le Centre de Physique des Plasmas et Applications de Toulouse (CPAT) qui a des acquis techniques importants sur ces tubes", souligne-t-il.
Parallèlement, les chercheurs de l'Onera s'intéressent à l'emploi des plasmas pour accroître la furtivité de certains systèmes comme les radômes. Deux études sont en cours. Réalisée en collaboration avec le CPAT, l’étude porte sur la possibilité de protéger la pointe avant d'un avion d'armes. "Pour cela, il faut développer du plasma à l'intérieur du radôme, ce qui implique que ce plasma occupe tout l'intérieur du volume", souligne Gérard Bobillot. L'objectif est d'aboutir à un dispositif capable de commuter de manière extrêmement brève. "Concernant les plasmas utilisés, nous avons le choix du gaz et de la pression. Aussi cherchons-nous à jouer avec ces paramètres pour essayer d'arriver à commuter en quelques micro-secondes".
Deux décharges dans l'air très différentes
Si l'Onera s'intéresse aux plasmas confinés, ses équipes développent aussi des plasmas dans l'air. "Certes, l'idée n'est pas nouvelle. Il s'agit en effet de rendre un avion furtif en l'entourant d'une boule de plasma. Le seul problème est que l'énergie nécessaire pour y parvenir est colossale", résume Gérard Bobillot. C'est pourquoi les équipes de l'Onera ont opté pour un objectif plus raisonnable en ne traitant que certains points "brillants" locaux de l'appareil, ce qui implique de produire un plasma stable. Une étude bibliographique et une série d'essais réalisés par Serge Larigaldie, Maître de recherche au sein de l'unité Diagnostics optiques et plasmas (DOP) du DMPH et spécialiste des plasmas au Centre de Palaiseau, ont permis de découvrir deux décharges stables dans l'air.
De couleur violette, la première de ces décharges est froide et résiste au vent. Celle-ci reste stable en présence d'air circulant à une vitesse de 80 m/s. De plus, elle ne consomme que quelques dizaines de watts. Son seul défaut est de ne mesurer que 8 mm. "Nous avons fait varier les différents paramètres sans pour autant parvenir à accroître la longueur de cette décharge. La seule solution est de baisser la pression d'un facteur dix ce qui permet alors d'allonger cette décharge de manière conséquente. Cela signifie qu'elle ne pourrait être utilisée qu'à haute altitude", indique cet ingénieur. Pourquoi ne pas imaginer dans le futur des rampes, conçue avec ces plasmas, pour équiper certaines parties mobiles d'un avion, justement à des endroits où il existe des fentes ? En dotant celles-ci d'un continuum de plasma, il serait alors sans doute possible de les masquer.
Préparation d'une expérience de décharge sur le banc Chypre
Produite sur une longueur de 30 cm, lors d'une expérience réalisée courant 2004 sur le banc Chypre, la seconde décharge, qui ne consomme que quelques centaines de watts, est de nature assez différente de la première, même si le dispositif pour la produire est toujours constitué d'une pointe et d'un plan, la pointe étant anodique et le plan cathodique à l'inverse du dispositif utilisé pour la première décharge. Des chercheurs ont commencé à s'y intéresser, il y a environ une dizaine d'année, dans le cadre de travaux centrés sur la dépollution. "Les densités électroniques étaient cent fois plus faibles que celles qui nous permettent aujourd'hui de faire de l'absorption", précise Gérard Bobillot. Stable et ne rayonnant que peu de lumière, cette décharge plasma absorbe de l'ordre de 3 dB. Aussi les chercheurs de l'Onera vont-ils essayer d'en produire plusieurs afin d'arriver à une absorption d'une dizaine de dB. Cela dit, cette décharge présente un défaut majeur, celui de pas être stable dans le vent. "Nous avons donc décidé de la laisser se développer, en essayant de la régénérer en permanence de manière à toujours disposer d'un volume d'électrons suffisant". Ces travaux sont menés dans le cadre d'une thèse lancée en novembre 2004.
Décharge plasma en écoulement dans la veine du banc Chypre
Premières applications : entre dix et quinze ans
A quel horizon les premières applications de ces plasmas pourraient-elles émerger ? "Tout dépend de quels plasmas nous parlons", répond Gérard Bobillot. "Concernant les plasmas confinés capables de protéger des antennes, cet horizon se situe à une dizaine d'années. Pour les plasmas dans l'air, ce sera plus long, au minimum 15 ans. Beaucoup de problèmes ne sont pas résolus. Actuellement, nous n'en sommes qu'à obtenir des plasmas très petits. Il va donc falloir beaucoup travailler pour espérer traiter la manche à air d'un avion de combat et disposer d'une solution opérationnelle", estime l'ingénieur du DEMR.
A+:scratch:
Nous sommes confrontés à des personnes qui "veulent" imposer leurs idées
en ne tenant pas compte des realités scientifiques.
Si je prends l'exemple des plasma,c'est surtout parce que travaillant sur le probléme
de la furtivité en aeronautique,je trouve amusant la façon de faire
de certains sceptiques ignares pour tenter de réfuter l'HET.
Il faut savoir qu'à trés haute altitude, les vents solaires provoquent des "plasma"
au contact de la magnétosphére terrestre.
Ces plasma,pour étre analysés,ont obligé nos scientifiques à construire des radar spéciaux,
fonctionnant sur des fréquences trés spéciales, et qui n'ont rien à voir avec les fréquences utilisées dans notre atmosphére.
Ces radar spéciaux d'études ont donc été tout de suite mis en avant par les anti HET,
pour "prouver" que les plasma pouvaient étre enregistrés par radar.
La maneuvre fut observée et existe encore sur certains forum de gogos..!
Hélas...!!
Amicalement à toi.
A+
Pour info:
Vers une plus grande discrétion grâce aux plasmas
Ingénieur de recherche au Département Electromagnétisme et radar (DEMR), Gérard Bobillot est chargé de mission "furtivité radar" auprès du directeur de ce département. Travaillant à l'Onera depuis une trentaine d'années, ce radariste s'intéresse au thème de la furtivité depuis les années 1982/83. Aujourd'hui, les travaux du DEMR dans ce domaine portent, entre autres, sur les plasmas dont les travaux ont été lancés courant 2002. Premières applications à l'horizon 2020.
Dès 2003, cet axe des plasmas appliqués à la furtivité s'est concrétisé par le lancement d'un Projet de Recherche Fédérateur (PRF), qui associe des équipes des départements Mesures physiques (DMPH), Traitement de l'information et modélisation (DTIM) et celles du DEMR travaillant sur ce qu'on appelle des "miroirs plasma". "Ce sont des antennes radar "immatérielles", de véritables réflecteurs, qui présentent l'avantage théorique de pouvoir être orientées très rapidement. Aujourd'hui, cette activité se poursuit à Toulouse et à Palaiseau", explique Gérard Bobillot. L'objectif de ces travaux est de parvenir à orienter des faisceaux d'ondes électromagnétiques à travers un plasma, non plus à travers de la réflexion, mais par de la réfraction, ceci en modifiant ses paramètres.
Protection des antennes
Dans le cadre de ce PRF, d'autres recherches visent à concevoir des plasmas à l'intérieur de micro-capillaires qui, empilés les uns sur les autres, permettraient d'obtenir des méta-matériaux ou des matériaux dits "à bandes de photons", dont les propriétés de propagation sont extrêmement intéressantes. "Généralement, ces méta-matériaux sont conçus soit avec des tiges métalliques, soit avec des tiges de verre. Or là, il s'agit de remplir de plasma des capillaires de verre, ce qui va permettre par commutation de changer les propriétés de cette structure", précise l'ingénieur de l'Onera Palaiseau. Dans le futur, ces matériaux pourraient être utilisés pour créer des systèmes de protection d'antennes commutables. Ainsi, quand l'antenne ne fonctionne pas, le plasma est mis en place afin de la protéger contre les agressions électromagnétiques. Il y a eu à l'étranger plusieurs tentatives pour concevoir des réflecteurs d'antennes avec des tubes de ce type, mais de diamètre plus important, c'est-à-dire de l'ordre du centimètre contre quelques millimètres ou moins pour les microcapillaires. "Nous réalisons des études papier sur ce sujet en liaison étroite avec le Centre de Physique des Plasmas et Applications de Toulouse (CPAT) qui a des acquis techniques importants sur ces tubes", souligne-t-il.
Parallèlement, les chercheurs de l'Onera s'intéressent à l'emploi des plasmas pour accroître la furtivité de certains systèmes comme les radômes. Deux études sont en cours. Réalisée en collaboration avec le CPAT, l’étude porte sur la possibilité de protéger la pointe avant d'un avion d'armes. "Pour cela, il faut développer du plasma à l'intérieur du radôme, ce qui implique que ce plasma occupe tout l'intérieur du volume", souligne Gérard Bobillot. L'objectif est d'aboutir à un dispositif capable de commuter de manière extrêmement brève. "Concernant les plasmas utilisés, nous avons le choix du gaz et de la pression. Aussi cherchons-nous à jouer avec ces paramètres pour essayer d'arriver à commuter en quelques micro-secondes".
Deux décharges dans l'air très différentes
Si l'Onera s'intéresse aux plasmas confinés, ses équipes développent aussi des plasmas dans l'air. "Certes, l'idée n'est pas nouvelle. Il s'agit en effet de rendre un avion furtif en l'entourant d'une boule de plasma. Le seul problème est que l'énergie nécessaire pour y parvenir est colossale", résume Gérard Bobillot. C'est pourquoi les équipes de l'Onera ont opté pour un objectif plus raisonnable en ne traitant que certains points "brillants" locaux de l'appareil, ce qui implique de produire un plasma stable. Une étude bibliographique et une série d'essais réalisés par Serge Larigaldie, Maître de recherche au sein de l'unité Diagnostics optiques et plasmas (DOP) du DMPH et spécialiste des plasmas au Centre de Palaiseau, ont permis de découvrir deux décharges stables dans l'air.
De couleur violette, la première de ces décharges est froide et résiste au vent. Celle-ci reste stable en présence d'air circulant à une vitesse de 80 m/s. De plus, elle ne consomme que quelques dizaines de watts. Son seul défaut est de ne mesurer que 8 mm. "Nous avons fait varier les différents paramètres sans pour autant parvenir à accroître la longueur de cette décharge. La seule solution est de baisser la pression d'un facteur dix ce qui permet alors d'allonger cette décharge de manière conséquente. Cela signifie qu'elle ne pourrait être utilisée qu'à haute altitude", indique cet ingénieur. Pourquoi ne pas imaginer dans le futur des rampes, conçue avec ces plasmas, pour équiper certaines parties mobiles d'un avion, justement à des endroits où il existe des fentes ? En dotant celles-ci d'un continuum de plasma, il serait alors sans doute possible de les masquer.
Préparation d'une expérience de décharge sur le banc Chypre
Produite sur une longueur de 30 cm, lors d'une expérience réalisée courant 2004 sur le banc Chypre, la seconde décharge, qui ne consomme que quelques centaines de watts, est de nature assez différente de la première, même si le dispositif pour la produire est toujours constitué d'une pointe et d'un plan, la pointe étant anodique et le plan cathodique à l'inverse du dispositif utilisé pour la première décharge. Des chercheurs ont commencé à s'y intéresser, il y a environ une dizaine d'année, dans le cadre de travaux centrés sur la dépollution. "Les densités électroniques étaient cent fois plus faibles que celles qui nous permettent aujourd'hui de faire de l'absorption", précise Gérard Bobillot. Stable et ne rayonnant que peu de lumière, cette décharge plasma absorbe de l'ordre de 3 dB. Aussi les chercheurs de l'Onera vont-ils essayer d'en produire plusieurs afin d'arriver à une absorption d'une dizaine de dB. Cela dit, cette décharge présente un défaut majeur, celui de pas être stable dans le vent. "Nous avons donc décidé de la laisser se développer, en essayant de la régénérer en permanence de manière à toujours disposer d'un volume d'électrons suffisant". Ces travaux sont menés dans le cadre d'une thèse lancée en novembre 2004.
Décharge plasma en écoulement dans la veine du banc Chypre
Premières applications : entre dix et quinze ans
A quel horizon les premières applications de ces plasmas pourraient-elles émerger ? "Tout dépend de quels plasmas nous parlons", répond Gérard Bobillot. "Concernant les plasmas confinés capables de protéger des antennes, cet horizon se situe à une dizaine d'années. Pour les plasmas dans l'air, ce sera plus long, au minimum 15 ans. Beaucoup de problèmes ne sont pas résolus. Actuellement, nous n'en sommes qu'à obtenir des plasmas très petits. Il va donc falloir beaucoup travailler pour espérer traiter la manche à air d'un avion de combat et disposer d'une solution opérationnelle", estime l'ingénieur du DEMR.
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- CosmosEquipe du forum
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Règlement : Règlement
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Re: Pourquoi l'Hypothèse extraterrestre est-elle inévitable dans l'étude OVNI ?
Dim 26 Aoû 2007, 22:41
:flower:
Une petite couche pour la finition..!!!
LE RADAR SuperDARN
• Les relations Soleil - Terre et l'ionosphère aurorale
L'activité solaire est la source première de nombreux processus affectant l'environnement terrestre. En effet, le soleil agit sur l'environnement terrestre, au travers de son rayonnement photonique, mais aussi par son rayonnement corpusculaire. Le rayonement photonique ( en particulier Ultra Violet) est responsable de l'ionisation des molécules et atomes de la haute atmosphère terrestre, créant ainsi l'ionosphère qui s'étend environ de 80 km à plus de 500 km d'altitude. Par contre, le vent solaire, flux permanent de particules chargées issues de la couronne solaire confine le champ magnétique terrestre dans une cavité de grande dimension, la magnétosphère', dont la dimension atteint environ 60.000 km côté jour, et s'étend en une longue queue au-delà de l'orbite de la lune côté nuit.
Coupe shématique de la magnétosphère
terrestre ( Rt = rayon terrestre)
© Gérard Bodineau
Les mécanismes qui régissent l'interaction vent solaire-magnétosphère-ionosphère sont à l'origine d'un transfert de matière, d'impulsion et d'énergie du vent solaire vers la magnétosphère et in fine vers l'ionosphère et l'atmosphère terrestre. L'impulsion et l'énergie du vent solaire sont à l'origine d'un mouvement global de convection du plasma à l'intérieur de la magnétosphère et gouvernent l'électrodynamique du système couplé que forment l'ionosphère et la magnétosphère.
Ce système est en évolution permanente pour s'adapter aux variations incessantes du milieu interplanétaire. L'interaction d'un plasma magnétisé et d'un corps pourvu d'un champ magnétique, est une situation très générale que l'on rencontre également dans le cas des planètes géantes du système solaire, mais aussi à des échelles différentes, dans le cas des objets astrophysiques. L' observation détaillée des conséquences de ces processus dans l'environnement de la Terre présente donc un double intérêt, d'une part permettre une compréhension approfondie d'une des formes d'interaction entre le soleil et notre planète, d'autre part fournir le support nécessaire à l'étude de situations beaucoup plus lointaines et donc inaccessibles à des mesures détaillées.
L'ionosphère des régions aurorales et polaires est directement couplée, par l'intermédiaire du champ magnétique terrestre, suite à la forte conductivité électrique du plasma parallèlement aux lignes de force, aux régions clés que sont les frontières de la magnétosphère et au milieu interplanétaire. On conçoit donc aisément que les signatures au niveau ionosphérique des processus qui gouvernent l'interaction entre le vent solaire et la magnétosphère en permettent la mise en évidence et l'étude.
Rémy Marion
Aurores Boréales et Australes
De plus, l'observation, à partir du sol, de la signature de ces phénomènes dans l'ionosphère et la haute atmosphère fournit, avec une couverture spatiale inégalée, le cadre nécessaire aux études in-situ plus détaillées qu'il est possible d'entreprendre par les moyens spatiaux. L'énergie transférée depuis le vent solaire et mise en jeu par les phénomènes magnétosphériques peut être stockée de façon temporaire sous la forme d'énergie électromagnétique, et d'énergie de dérive des particules du plasma magnétosphérique. La dynamique des processus de stockage et de relaxation de cette énergie n'est pas encore bien comprise.
Les sous-orages magnétosphériques sont des événements intenses et à caractère explosif au cours desquels une grande partie de l' énergie stockée dans la queue de la magnétosphère est déversée brutalement le long des lignes de force du champ magnétique terrestre dans l' ionosphère des zones aurorales, entre 100 et 200 km d'altitude, suite à un déséquilibre du couplage vent solaire-magnétosphère-ionosphère. Cette énergie est dissipée d'une part par chauffage par effet Joule dû aux intenses courants ionosphériques qui circulent alors vers 110 km d'altitude, et d'autre part sous la forme de flux intenses de particules précipitées qui modifient de façon considérable les structures des différentes couches de l'ionosphère et sont aussi à l'origine de spectaculaires émissions lumineuses, dénommées aurores boréales ou australes.
Ces aurores sont la manifestation la plus directement accessibles aux sens humains des phénomènes magnétosphériques, et des relations Soleil - Terre. Ces restructurations à grande échelle de la magnétosphère s'accompagnent de modifications rapides du schéma global de convection du plasma magnétosphérique. Le programme Super D ARN (Super Dual Auroral radar Network) est dédié à la mesure globale de ce schéma de convection avec une haute résolution spatiale et temporelle.
Une petite couche pour la finition..!!!
LE RADAR SuperDARN
• Les relations Soleil - Terre et l'ionosphère aurorale
L'activité solaire est la source première de nombreux processus affectant l'environnement terrestre. En effet, le soleil agit sur l'environnement terrestre, au travers de son rayonnement photonique, mais aussi par son rayonnement corpusculaire. Le rayonement photonique ( en particulier Ultra Violet) est responsable de l'ionisation des molécules et atomes de la haute atmosphère terrestre, créant ainsi l'ionosphère qui s'étend environ de 80 km à plus de 500 km d'altitude. Par contre, le vent solaire, flux permanent de particules chargées issues de la couronne solaire confine le champ magnétique terrestre dans une cavité de grande dimension, la magnétosphère', dont la dimension atteint environ 60.000 km côté jour, et s'étend en une longue queue au-delà de l'orbite de la lune côté nuit.
Coupe shématique de la magnétosphère
terrestre ( Rt = rayon terrestre)
© Gérard Bodineau
Les mécanismes qui régissent l'interaction vent solaire-magnétosphère-ionosphère sont à l'origine d'un transfert de matière, d'impulsion et d'énergie du vent solaire vers la magnétosphère et in fine vers l'ionosphère et l'atmosphère terrestre. L'impulsion et l'énergie du vent solaire sont à l'origine d'un mouvement global de convection du plasma à l'intérieur de la magnétosphère et gouvernent l'électrodynamique du système couplé que forment l'ionosphère et la magnétosphère.
Ce système est en évolution permanente pour s'adapter aux variations incessantes du milieu interplanétaire. L'interaction d'un plasma magnétisé et d'un corps pourvu d'un champ magnétique, est une situation très générale que l'on rencontre également dans le cas des planètes géantes du système solaire, mais aussi à des échelles différentes, dans le cas des objets astrophysiques. L' observation détaillée des conséquences de ces processus dans l'environnement de la Terre présente donc un double intérêt, d'une part permettre une compréhension approfondie d'une des formes d'interaction entre le soleil et notre planète, d'autre part fournir le support nécessaire à l'étude de situations beaucoup plus lointaines et donc inaccessibles à des mesures détaillées.
L'ionosphère des régions aurorales et polaires est directement couplée, par l'intermédiaire du champ magnétique terrestre, suite à la forte conductivité électrique du plasma parallèlement aux lignes de force, aux régions clés que sont les frontières de la magnétosphère et au milieu interplanétaire. On conçoit donc aisément que les signatures au niveau ionosphérique des processus qui gouvernent l'interaction entre le vent solaire et la magnétosphère en permettent la mise en évidence et l'étude.
Rémy Marion
Aurores Boréales et Australes
De plus, l'observation, à partir du sol, de la signature de ces phénomènes dans l'ionosphère et la haute atmosphère fournit, avec une couverture spatiale inégalée, le cadre nécessaire aux études in-situ plus détaillées qu'il est possible d'entreprendre par les moyens spatiaux. L'énergie transférée depuis le vent solaire et mise en jeu par les phénomènes magnétosphériques peut être stockée de façon temporaire sous la forme d'énergie électromagnétique, et d'énergie de dérive des particules du plasma magnétosphérique. La dynamique des processus de stockage et de relaxation de cette énergie n'est pas encore bien comprise.
Les sous-orages magnétosphériques sont des événements intenses et à caractère explosif au cours desquels une grande partie de l' énergie stockée dans la queue de la magnétosphère est déversée brutalement le long des lignes de force du champ magnétique terrestre dans l' ionosphère des zones aurorales, entre 100 et 200 km d'altitude, suite à un déséquilibre du couplage vent solaire-magnétosphère-ionosphère. Cette énergie est dissipée d'une part par chauffage par effet Joule dû aux intenses courants ionosphériques qui circulent alors vers 110 km d'altitude, et d'autre part sous la forme de flux intenses de particules précipitées qui modifient de façon considérable les structures des différentes couches de l'ionosphère et sont aussi à l'origine de spectaculaires émissions lumineuses, dénommées aurores boréales ou australes.
Ces aurores sont la manifestation la plus directement accessibles aux sens humains des phénomènes magnétosphériques, et des relations Soleil - Terre. Ces restructurations à grande échelle de la magnétosphère s'accompagnent de modifications rapides du schéma global de convection du plasma magnétosphérique. Le programme Super D ARN (Super Dual Auroral radar Network) est dédié à la mesure globale de ce schéma de convection avec une haute résolution spatiale et temporelle.
Jean-Paul Villain et Jean-Claude Cerisier.
- OrionCulture Scientifique
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Re: Pourquoi l'Hypothèse extraterrestre est-elle inévitable dans l'étude OVNI ?
Dim 26 Aoû 2007, 22:55
Nous sommes bien d'accord.
Mon dernier post t'invitant à développer a été envoyé avant ton édit, alors que ton message ne contenait que ma citation, ce qui le rend obsolète et dénué de sens
Merci pour les précisions apportées. Mine de rien, c'est un sacré article que tu as cité, qui aurait pu être utile il y a quelques temps.
Bien à toi,
Mon dernier post t'invitant à développer a été envoyé avant ton édit, alors que ton message ne contenait que ma citation, ce qui le rend obsolète et dénué de sens
Merci pour les précisions apportées. Mine de rien, c'est un sacré article que tu as cité, qui aurait pu être utile il y a quelques temps.
Triste réalitéPour le grand public, le mot « plasma » évoque les téléviseurs haut de gamme. Ou, pour les plus passionnés de science, la fusion nucléaire, au sein du soleil ou dans de futurs réacteurs.
Bien à toi,
- JulsengtLégende du forum
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Re: Pourquoi l'Hypothèse extraterrestre est-elle inévitable dans l'étude OVNI ?
Mar 04 Sep 2007, 10:00
Si vous voulez voir une forme de plasma "organique" il vous suffit de vous munir d'un raisin, d'un verre, et d'un micro-onde...
Pour ceux qui ne savent pas, tapez "micro onde raisin" sur dailymotion et vous verrez une vidéo pour le moins intéressante qui permet de faire une forme de plasma survolant le morceau de raisin. C'est sans risque pour le micro-onde si le raisin est sous un verre.
Conseil : regardez quand même la vidéo avant de vous y essayer. Perso je l'ai essayé et c'est troublant !
Pour ceux qui ne savent pas, tapez "micro onde raisin" sur dailymotion et vous verrez une vidéo pour le moins intéressante qui permet de faire une forme de plasma survolant le morceau de raisin. C'est sans risque pour le micro-onde si le raisin est sous un verre.
Conseil : regardez quand même la vidéo avant de vous y essayer. Perso je l'ai essayé et c'est troublant !
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Il parait que 1+1=2... Ah oui ? Et c'est prouvé ??
- AnomyhouseUfologue
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Pourquoi penser l'origine ovnis, extra-terestre ; plutôt que terrestre ?
Jeu 19 Jan 2012, 23:28
Bonsoir tout le monde,
Avant de commencer la discussion, il semble nécessaire de poser clairement la situation.
1) Le sujet n'enlève pas le fait, que d'autres vies puissent exister sur d'autres planètes.
2) Les objets volants non identifiés, existent vraiment. J'ai moi même été témoin, d'objets non conventionnels. Un équerre basse altitude avec formes de hublots, sur chaque arête. Plein après-midi, mauvais temps (vent fort). Région Centre. 1ère partie année 2011. Région Ouest :Un objet forme boite de conserve, couchée ; avec tentacules (comme un satellite) stationnant sur un toit de ville. Plusieurs témoins. Fin année 1980. Inscription en lettres pleines sur l'objet. Deux observations (témoins plusieurs) d'objets dont l'un de forme cigare, vert kaki, disparition instantanée(année 1979). L'autre dans un jeu de nuages, l'autre témoin, décrira une sorte de cristal losange, d'où s'échappent plusieurs éclairs de couleurs... (1986/87..).
3) La discussion ne remet pas en cause, non plus l'existence d'êtres différents de nous. Expérience personnelle : Sur une route, avec un témoin. Rencontre dite du troisième type, avec perte de temps (cette notion fut découverte sur le net par les témoignages et grâce aux personnes spécialistes de la question ovnis).
Tout ça pour vous dire, j'ai bien conscience du sérieux du sujet. Et mon intention de discussion ouverte, n'est pas faite dans le but de le dénigrer.
J'ai passé beaucoup d'heures à lire les témoignages plus où moins récents sur le sujet ovnis. Mais, déjà après lecture sur le forum, d'autres personnes ont relevés les incohérences, les non sens tout comme je l'ai discuté, de mon côté, dans ma vie personnelle et familiale.
Quelque chose, à mon avis ne va pas. Mais, peut être que certains d'entre vous pourront apporter leur pierre à l'édifice, proposer un autre point de vue...
Il m'est soudainement venue l'idée que ces objets avaient une origine purement terrestre. Et que nos gouvernements jouaient volontairement sur les mots, pour cacher cette technologie très très avancée. Et non seulement cela, mais que parallèlement... Il était bon pour eux, que nous regardions tous d'un commun accord vers la lune....
Ensuite, j'ai soulevé la question : Mais pourquoi cacher ? A ce niveau, la seule réponse logique fût : Ces appareils ne sont pas extraordinairement cachés, mais l'origine elle, l'est extraordinairement. Pas de vies extra-terrestres visitant la terre, et c'est officiel ! Nos gouvernements sont-ils si imprudents, si naïfs ? Je n'y crois absolument pas. Et si ils disaient vrais ? Peut être, est ce un tour de passe passe bien huilé... Dire la vérité, pour en cacher une autre... Peu, de personnes sont prêtes à croire que ces objets ne sont pas d'origines extra-terrestre. Tout est entretenu de l'autre côté, pour conserver cette opposition.. Des témoignages d'astronautes tombent à pique. Ces gens là, ont l'aval de leurs pairs pour lancer de telles infos.. Les gens doivent y croire, il y a à l'évidence un très grand intérêt, à ce que les gens croient en la visite sur terre d' E.T.
Et justement pourquoi ne sommes nous pas prêts à croire que ces objets ne sont pas d'origine terrestre ?
C'est la question que je me suis posée en fait. Question partagée et analysée avec mon entourage proche. La première réponse : Parce que j'ai vue ? Et alors ? J'ai vue quoi ? Des choses que l'ont nous affirment ne pas exister. Mais, elles existent ces choses, et présentement elles sont là présentes dans notre atmosphère. Je n'ai pas vue qu'elles venaient d'une autre planète. Mais, j'ai pensé qu'elle venait d'une autre planète en réponse au fait que cette technologie n'est pas officiellement dévoilée au grand public.
Et finalement, que savons nous, réellement ? Sans ces "interdits" ces "impossibles" scientifiques qui eux mêmes ne sont sans doute pas dans la confidence ? Que savons nous, réellement de ce qui est possible ou pas : au de là de notre atmosphère ? Qui, de nous a put vérifier, de la réalité, de l'espace ? . Lorsque j'ai vu la première fois la fameuse capsule flottante, je n'ai pas put m'empêcher de sourire. (Allez savoir pourquoi...).
Après quelques améliorations, je veux bien croire que cet engin, s'étale aujourd'hui comme une assiette plate.
Maintenant, quel serait ce mystère ayant poussé par voie officielle ; de grandes éminences grises à construire des objets volants non identifiés au grand public ? Ne fallait-il pas une sacrée motivation (si c'est le cas) pour déclencher ce projet ?
Et bien j'en suis venue à l'exploration d'une idée. Elle vaut ce qu'elle vaut.. Beaucoup de monde a remarqué avant les informations "d'aujourd'hui".. Particulièrement, les gens d'un certains âges. Ces transformations saisonnières, ces tremblements de terre de plus en plus présents, ces volcans qui se réveillent... Ces tsunamis. J'ai pensée aux symptômes de l'arrivée d'une nouvelle Pangée ! Oui rien que ça. Et d'après moi, ce n'est pas plus déviant, que d'imaginer une invasion E.T avec l'accord lymphatique de nos gouvernements ! A l'évidence les plaques tectoniques ont beaucoup bougées ces dernières décennies.... Et nos glaciers fondent.
Je ne trouve pas inconcevable qu'une telle constatation, puisse pousser des États, à se concerter afin de trouver une solution pour sauver l'espèce humaine. Cela ne veut pas dire sauver des milliards d'individus, ce qui est impossible, mais quelques uns... De même que certaines espèces animales, de plantes etc...
Et voyez si il existe un bateau capable de sauver 100 personnes, il sera vitale que ce bateau soit caché aux millions d'autres.
Donc voilà l'idée générale. Maintenant à voir dans le détail, les incohérences ou au contraire les cohérences avec ce que nous savons déjà.
Dans l'immédiat, je vous laisse réagir.. .
Avant de commencer la discussion, il semble nécessaire de poser clairement la situation.
1) Le sujet n'enlève pas le fait, que d'autres vies puissent exister sur d'autres planètes.
2) Les objets volants non identifiés, existent vraiment. J'ai moi même été témoin, d'objets non conventionnels. Un équerre basse altitude avec formes de hublots, sur chaque arête. Plein après-midi, mauvais temps (vent fort). Région Centre. 1ère partie année 2011. Région Ouest :Un objet forme boite de conserve, couchée ; avec tentacules (comme un satellite) stationnant sur un toit de ville. Plusieurs témoins. Fin année 1980. Inscription en lettres pleines sur l'objet. Deux observations (témoins plusieurs) d'objets dont l'un de forme cigare, vert kaki, disparition instantanée(année 1979). L'autre dans un jeu de nuages, l'autre témoin, décrira une sorte de cristal losange, d'où s'échappent plusieurs éclairs de couleurs... (1986/87..).
3) La discussion ne remet pas en cause, non plus l'existence d'êtres différents de nous. Expérience personnelle : Sur une route, avec un témoin. Rencontre dite du troisième type, avec perte de temps (cette notion fut découverte sur le net par les témoignages et grâce aux personnes spécialistes de la question ovnis).
Tout ça pour vous dire, j'ai bien conscience du sérieux du sujet. Et mon intention de discussion ouverte, n'est pas faite dans le but de le dénigrer.
J'ai passé beaucoup d'heures à lire les témoignages plus où moins récents sur le sujet ovnis. Mais, déjà après lecture sur le forum, d'autres personnes ont relevés les incohérences, les non sens tout comme je l'ai discuté, de mon côté, dans ma vie personnelle et familiale.
Quelque chose, à mon avis ne va pas. Mais, peut être que certains d'entre vous pourront apporter leur pierre à l'édifice, proposer un autre point de vue...
Il m'est soudainement venue l'idée que ces objets avaient une origine purement terrestre. Et que nos gouvernements jouaient volontairement sur les mots, pour cacher cette technologie très très avancée. Et non seulement cela, mais que parallèlement... Il était bon pour eux, que nous regardions tous d'un commun accord vers la lune....
Ensuite, j'ai soulevé la question : Mais pourquoi cacher ? A ce niveau, la seule réponse logique fût : Ces appareils ne sont pas extraordinairement cachés, mais l'origine elle, l'est extraordinairement. Pas de vies extra-terrestres visitant la terre, et c'est officiel ! Nos gouvernements sont-ils si imprudents, si naïfs ? Je n'y crois absolument pas. Et si ils disaient vrais ? Peut être, est ce un tour de passe passe bien huilé... Dire la vérité, pour en cacher une autre... Peu, de personnes sont prêtes à croire que ces objets ne sont pas d'origines extra-terrestre. Tout est entretenu de l'autre côté, pour conserver cette opposition.. Des témoignages d'astronautes tombent à pique. Ces gens là, ont l'aval de leurs pairs pour lancer de telles infos.. Les gens doivent y croire, il y a à l'évidence un très grand intérêt, à ce que les gens croient en la visite sur terre d' E.T.
Et justement pourquoi ne sommes nous pas prêts à croire que ces objets ne sont pas d'origine terrestre ?
C'est la question que je me suis posée en fait. Question partagée et analysée avec mon entourage proche. La première réponse : Parce que j'ai vue ? Et alors ? J'ai vue quoi ? Des choses que l'ont nous affirment ne pas exister. Mais, elles existent ces choses, et présentement elles sont là présentes dans notre atmosphère. Je n'ai pas vue qu'elles venaient d'une autre planète. Mais, j'ai pensé qu'elle venait d'une autre planète en réponse au fait que cette technologie n'est pas officiellement dévoilée au grand public.
Et finalement, que savons nous, réellement ? Sans ces "interdits" ces "impossibles" scientifiques qui eux mêmes ne sont sans doute pas dans la confidence ? Que savons nous, réellement de ce qui est possible ou pas : au de là de notre atmosphère ? Qui, de nous a put vérifier, de la réalité, de l'espace ? . Lorsque j'ai vu la première fois la fameuse capsule flottante, je n'ai pas put m'empêcher de sourire. (Allez savoir pourquoi...).
Après quelques améliorations, je veux bien croire que cet engin, s'étale aujourd'hui comme une assiette plate.
Maintenant, quel serait ce mystère ayant poussé par voie officielle ; de grandes éminences grises à construire des objets volants non identifiés au grand public ? Ne fallait-il pas une sacrée motivation (si c'est le cas) pour déclencher ce projet ?
Et bien j'en suis venue à l'exploration d'une idée. Elle vaut ce qu'elle vaut.. Beaucoup de monde a remarqué avant les informations "d'aujourd'hui".. Particulièrement, les gens d'un certains âges. Ces transformations saisonnières, ces tremblements de terre de plus en plus présents, ces volcans qui se réveillent... Ces tsunamis. J'ai pensée aux symptômes de l'arrivée d'une nouvelle Pangée ! Oui rien que ça. Et d'après moi, ce n'est pas plus déviant, que d'imaginer une invasion E.T avec l'accord lymphatique de nos gouvernements ! A l'évidence les plaques tectoniques ont beaucoup bougées ces dernières décennies.... Et nos glaciers fondent.
Je ne trouve pas inconcevable qu'une telle constatation, puisse pousser des États, à se concerter afin de trouver une solution pour sauver l'espèce humaine. Cela ne veut pas dire sauver des milliards d'individus, ce qui est impossible, mais quelques uns... De même que certaines espèces animales, de plantes etc...
Et voyez si il existe un bateau capable de sauver 100 personnes, il sera vitale que ce bateau soit caché aux millions d'autres.
Donc voilà l'idée générale. Maintenant à voir dans le détail, les incohérences ou au contraire les cohérences avec ce que nous savons déjà.
Dans l'immédiat, je vous laisse réagir.. .
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"Il existe une limite infranchissable à ce qu'on a le droit de dire aux hommes sur l'homme". (Gustave Herling)
- ØktaveEquipe du forum
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Re: Pourquoi l'Hypothèse extraterrestre est-elle inévitable dans l'étude OVNI ?
Ven 20 Jan 2012, 00:52
Salut, je n'ai jamais vu d'OVNI en vrai.
Mais de ce que j'en ai entendu ils semblent se déplacer d'une maniére impossible physiquement. Du moins au regard de ce que notre science admet comme possible.
Si ces engins était d'origine humaine et se déplace effectivement avec les capacité extraordinaire que rapporte certains témoins, c'est que la science serait laaaaaaaaaargement au-dessus de ce qu'elle prétend être !!!
Les ovnis sont observés depuis longtemps (peut'être même depuis toujours et rien que ça ça mettrai fin au débat !). disont depuis les années 50.
Si l'on s'intérrésse à l'histoire des sciences physiques ont s'apercoit qu'elle est continu et parfaitement logique, chaque découverte s'appuie sur les précédentes découverte.
Pour que la science humaine soit capable de fabriqué des engins avec de tel performance dans les années 50 il faudrait que les réells avancée scientifique nous ait était caché depuis encore plus longtemps ! Bien plus longtemps qu'une vie d'homme.
Garder une avance de quelques disaines d'année au secret militaire me semble crédible. Mais pour réaliser ce que réalise les OVNI, disparition quasi-instantanée, virage à angle aigus etc, il faudrait peut'être une avance de quelques siécles !!!?
Et non seulement il faudrait la garder secréte durant tout ce temps, mais en plus, il faudrait pô s'en servir !!!
Connaissant les humains (ça parcontre j'en ai vu plein depuis que chus tout petit) tout cela me semble trés hautement improbable ...
Mais de ce que j'en ai entendu ils semblent se déplacer d'une maniére impossible physiquement. Du moins au regard de ce que notre science admet comme possible.
Si ces engins était d'origine humaine et se déplace effectivement avec les capacité extraordinaire que rapporte certains témoins, c'est que la science serait laaaaaaaaaargement au-dessus de ce qu'elle prétend être !!!
Les ovnis sont observés depuis longtemps (peut'être même depuis toujours et rien que ça ça mettrai fin au débat !). disont depuis les années 50.
Si l'on s'intérrésse à l'histoire des sciences physiques ont s'apercoit qu'elle est continu et parfaitement logique, chaque découverte s'appuie sur les précédentes découverte.
Pour que la science humaine soit capable de fabriqué des engins avec de tel performance dans les années 50 il faudrait que les réells avancée scientifique nous ait était caché depuis encore plus longtemps ! Bien plus longtemps qu'une vie d'homme.
Garder une avance de quelques disaines d'année au secret militaire me semble crédible. Mais pour réaliser ce que réalise les OVNI, disparition quasi-instantanée, virage à angle aigus etc, il faudrait peut'être une avance de quelques siécles !!!?
Et non seulement il faudrait la garder secréte durant tout ce temps, mais en plus, il faudrait pô s'en servir !!!
Connaissant les humains (ça parcontre j'en ai vu plein depuis que chus tout petit) tout cela me semble trés hautement improbable ...
- Sylvain VellaEquipe du forum
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Re: Pourquoi l'Hypothèse extraterrestre est-elle inévitable dans l'étude OVNI ?
Ven 20 Jan 2012, 06:58
Ta théorie n est pas bête et elle en vaut largement d autres , mais je n'y adhère pas malgré tout à cause des traces dans notre histoire qui tendent à montrer que nos ancêtres assistaient aux mêmes phénomène que nous .
Mais sans cela ta théorie collerait avec l étude et la decouverte de planète présentant des conditions identiques aux nôtres ces dernieres années , une porte de sortie dirons nous .
cordialement
Mais sans cela ta théorie collerait avec l étude et la decouverte de planète présentant des conditions identiques aux nôtres ces dernieres années , une porte de sortie dirons nous .
cordialement
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"On fait la sciences avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierre n'est une maison."
"Je préfère écouter ceux qui doutent , que ceux qui sont sûr de savoir, ces derniers ayant arrêté de réfléchir..."
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